REVUE DE PRESSE TRUFFLE 100 10 mai 2017
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L'industrie française du logiciel conserve une croissance soutenue 11 mai 2017 Yves-‐Marc Le Réour PARIS (Agefi-‐Dow Jones)-‐-‐Les spécialistes français des logiciels ont poursuivi l'an dernier un cycle de croissance qui s'est affranchi des aléas macroéconomiques, montre la 13e édition du "Truffle 100 France" publiée jeudi. Ce classement des 100 premiers acteurs français du secteur, élaboré conjointement avec le cabinet de conseil CXP, fait ressortir un chiffre d'affaires cumulé de 7,9 milliards d'euros pour leur activité d'éditeurs, ce qui reflète une progression de 5,3% d'un an sur l'autre. Hors Dassault Systèmes qui représente à lui seul 34,2% du chiffre d'affaires de l'échantillon, la croissance atteint 9,8% après +10,1% en 2015. "Ce dynamisme concerne l'ensemble des éditeurs qui ont su établir un cercle vertueux de rentabilité pérenne", relève Bernard-‐Louis Roques, directeur général et co-‐fondateur de Truffle Capital. Compte tenu d'un rythme de croissance plus important des petits intervenants, 66% de l'activité des éditeurs hexagonaux émanait l'an dernier des dix premières entreprises, contre une proportion de 75% dix ans auparavant. Sur la base du chiffre d'affaires total (logiciels et services associés), la rentabilité nette de l'échantillon est stable à 9,3% d'un an sur l'autre, malgré une hausse de 5,2% des investissements en R&D à 1,24 milliard d'euros. D'un point de vue géographique, l'Ile-‐de-‐ France concentre 84% de l'activité et 88% des effectifs totaux de l'industrie française du logiciel, largement devant la région Auvergne-‐Rhône-‐Alpes avec respectivement 9% et 6%. L'activité financière du secteur est restée limitée en 2016 avec une seule introduction en Bourse (Horizontal Software) et trois opérations de fusions-‐acquisitions (rachat de Cassiopae par Sopra Steria, de Business Document par GFI et d'Irium par Isagri). A l'aube d'une nouvelle ère politique, "la réorientation de 2% des encours de l'assurance vie vers les sociétés innovantes et la redéfinition des critères d'éligibilité aux PEA-‐PME permettraient de favoriser l'écosystème des start-‐up françaises", souligne Bernard-‐Louis Roques. "Etant donné qu'environ les deux tiers du financement des fonds communs de placement en innovation (FCPI) proviennent jusqu'à présent des réductions d'impôt sur la fortune accordées pour le soutien aux PME, la réforme de l'ISF proposée par le président élu, Emmanuel Macron, obligera à trouver de nouveaux moyens pour drainer l'épargne vers les FCPI", ajoute-‐t-‐il.
L’industrie française du logiciel conserve une croissance soutenue 11 mai 2017 Yves-‐Marc Le Réour La 13e édition du «Truffle 100» montre une hausse de 5,3% de l’activité d’édition des acteurs hexagonaux en 2016. Leur marge nette est restée stable. Les spécialistes français des logiciels ont poursuivi l’an dernier un cycle de croissance qui s’est affranchi des aléas macroéconomiques, montre la 13e édition du «Truffle 100 France» publiée aujourd’hui. Ce classement des 100 premiers acteurs français du secteur, élaboré conjointement avec le cabinet de conseil CXP, fait ressortir un chiffre d’affaires cumulé de 7,9 milliards d’euros pour leur activité d’éditeurs, ce qui reflète une progression de 5,3% d’un an sur l’autre. Hors Dassault Systèmes qui représente à lui seul 34,2% du chiffre d’affaires de l’échantillon, la croissance atteint 9,8% après +10,1% en 2015. «Ce dynamisme concerne l’ensemble des éditeurs qui ont su établir un cercle vertueux de rentabilité pérenne», relève Bernard-‐Louis Roques, directeur général et co-‐fondateur de Truffle Capital. Compte tenu d’un rythme de croissance plus important des petits intervenants, 66% de l’activité des éditeurs hexagonaux émanait l’an dernier des dix premières entreprises, contre une proportion de 75% dix ans auparavant. Sur la base du chiffre d’affaires total (logiciels et services associés), la rentabilité nette de l’échantillon est stable à 9,3% d’un an sur l’autre, malgré une hausse de 5,2% des investissements en R&D à 1,24 milliard d’euros. D’un point de vue géographique, l’Ile-‐de-‐France concentre 84% de l’activité et 88% des effectifs totaux de l’industrie française du logiciel, largement devant la région Auvergne-‐Rhône-‐Alpes avec respectivement 9% et 6%. L’activité financière du secteur est restée limitée en 2016 avec une seule introduction en Bourse (Horizontal Software) et trois opérations de fusions-‐ acquisitions (rachat de Cassiopae par Sopra Steria, de Business Document par GFI et d’Irium par Isagri). A l’aube d’une nouvelle ère politique, «la réorientation de 2% des encours de l’assurance vie vers les sociétés innovantes et la redéfinition des critères d’éligibilité aux PEA-‐PME permettraient de favoriser l’écosystème des start-‐up françaises», souligne Bernard-‐Louis Roques. «Etant donné qu’environ les deux tiers du financement des fonds communs de placement en innovation (FCPI) proviennent jusqu’à présent des réductions d’impôt sur la fortune accordées pour le soutien aux PME, la réforme de l’ISF proposée par le président élu, Emmanuel Macron, obligera à trouver de nouveaux moyens pour drainer l’épargne vers les FCPI», ajoute-‐t-‐il.
L'industrie française du logiciel conserve une croissance soutenue 11 mai 2017 Yves-‐Marc Le Réour https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/l-‐industrie-‐francaise-‐du-‐logiciel-‐conserve-‐une-‐ croissance-‐soutenue-‐1675263.php PARIS (Agefi-‐Dow Jones)-‐-‐Les spécialistes français des logiciels ont poursuivi l'an dernier un cycle de croissance qui s'est affranchi des aléas macroéconomiques, montre la 13e édition du "Truffle 100 France" publiée jeudi. Ce classement des 100 premiers acteurs français du secteur, élaboré conjointement avec le cabinet de conseil CXP, fait ressortir un chiffre d'affaires cumulé de 7,9 milliards d'euros pour leur activité d'éditeurs, ce qui reflète une progression de 5,3% d'un an sur l'autre. Hors Dassault Systèmes qui représente à lui seul 34,2% du chiffre d'affaires de l'échantillon, la croissance atteint 9,8% après +10,1% en 2015. "Ce dynamisme concerne l'ensemble des éditeurs qui ont su établir un cercle vertueux de rentabilité pérenne", relève Bernard-‐Louis Roques, directeur général et co-‐fondateur de Truffle Capital. Compte tenu d'un rythme de croissance plus important des petits intervenants, 66% de l'activité des éditeurs hexagonaux émanait l'an dernier des dix premières entreprises, contre une proportion de 75% dix ans auparavant. Sur la base du chiffre d'affaires total (logiciels et services associés), la rentabilité nette de l'échantillon est stable à 9,3% d'un an sur l'autre, malgré une hausse de 5,2% des investissements en R&D à 1,24 milliard d'euros. D'un point de vue géographique, l'Ile-‐de-‐ France concentre 84% de l'activité et 88% des effectifs totaux de l'industrie française du logiciel, largement devant la région Auvergne-‐Rhône-‐Alpes avec respectivement 9% et 6%. L'activité financière du secteur est restée limitée en 2016 avec une seule introduction en Bourse (Horizontal Software) et trois opérations de fusions-‐acquisitions (rachat de Cassiopae par Sopra Steria, de Business Document par GFI et d'Irium par Isagri). A l'aube d'une nouvelle ère politique, "la réorientation de 2% des encours de l'assurance vie vers les sociétés innovantes et la redéfinition des critères d'éligibilité aux PEA-‐PME permettraient de favoriser l'écosystème des start-‐up françaises", souligne Bernard-‐Louis Roques. "Etant donné qu'environ les deux tiers du financement des fonds communs de placement en innovation (FCPI) proviennent jusqu'à présent des réductions d'impôt sur la fortune accordées pour le soutien aux PME, la réforme de l'ISF proposée par le président élu, Emmanuel Macron, obligera à trouver de nouveaux moyens pour drainer l'épargne vers les FCPI", ajoute-‐t-‐il.
L'industrie française du logiciel conserve une croissance soutenue Yves-‐Marc Le Réour (L'Agefi / Dow Jones) 11 mai 2017 http://www.zdnet.fr/actualites/truffle-‐100-‐croissance-‐de-‐10-‐pour-‐les-‐100-‐premiers-‐ editeurs-‐de-‐logiciels-‐en-‐france-‐39852324.htm PARIS (Agefi-‐Dow Jones)-‐-‐Les spécialistes français des logiciels ont poursuivi l'an dernier un cycle de croissance qui s'est affranchi des aléas macroéconomiques, montre la 13e édition du "Truffle 100 France" publiée jeudi. Ce classement des 100 premiers acteurs français du secteur, élaboré conjointement avec le cabinet de conseil CXP, fait ressortir un chiffre d'affaires cumulé de 7,9 milliards d'euros pour leur activité d'éditeurs, ce qui reflète une progression de 5,3% d'un an sur l'autre. Hors Dassault Systèmes qui représente à lui seul 34,2% du chiffre d'affaires de l'échantillon, la croissance atteint 9,8% après +10,1% en 2015. "Ce dynamisme concerne l'ensemble des éditeurs qui ont su établir un cercle vertueux de rentabilité pérenne", relève Bernard-‐Louis Roques, directeur général et co-‐fondateur de Truffle Capital. Compte tenu d'un rythme de croissance plus important des petits intervenants, 66% de l'activité des éditeurs hexagonaux émanait l'an dernier des dix premières entreprises, contre une proportion de 75% dix ans auparavant. Sur la base du chiffre d'affaires total (logiciels et services associés), la rentabilité nette de l'échantillon est stable à 9,3% d'un an sur l'autre, malgré une hausse de 5,2% des investissements en R&D à 1,24 milliard d'euros. D'un point de vue géographique, l'Ile-‐de-‐ France concentre 84% de l'activité et 88% des effectifs totaux de l'industrie française du logiciel, largement devant la région Auvergne-‐Rhône-‐Alpes avec respectivement 9% et 6%. L'activité financière du secteur est restée limitée en 2016 avec une seule introduction en Bourse (Horizontal Software) et trois opérations de fusions-‐acquisitions (rachat de Cassiopae par Sopra Steria, de Business Document par GFI et d'Irium par Isagri). A l'aube d'une nouvelle ère politique, "la réorientation de 2% des encours de l'assurance vie vers les sociétés innovantes et la redéfinition des critères d'éligibilité aux PEA-‐PME permettraient de favoriser l'écosystème des start-‐up françaises", souligne Bernard-‐Louis Roques. "Etant donné qu'environ les deux tiers du financement des fonds communs de placement en innovation (FCPI) proviennent jusqu'à présent des réductions d'impôt sur la fortune accordées pour le soutien aux PME, la réforme de l'ISF proposée par le président élu, Emmanuel Macron, obligera à trouver de nouveaux moyens pour drainer l'épargne vers les FCPI", ajoute-‐t-‐il.
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Logiciels : les éditeurs français veulent capter une part de l'épargne 11 mai 2017 Chantal Houzelle L'effort national d'investissement en R&D et en capital innovation reste très insuffisant en direction des éditeurs de logiciels. Pour pallier ce déficit, une mesure phare est réclamée depuis des années : flécher 2 % de l'assurance-‐vie pour aider ces pépites innovantes à grandir en France. Verra-‐t-‐elle enfin le jour sous le prochain quinquennat ? C'est l'une des questions clefs soulevées par la 13e édition du Truffle 100, palmarès des 100 premiers acteurs français du secteur, dévoilé ce jeudi. « C'est le moment où jamais de remettre cette question cruciale sur la table. Avec Emmanuel Macron, nous avons à la tête du pays un président qui est un vrai connaisseur de l'écosystème de l'innovation et qui veut remettre à plat les niches fiscales ainsi que l'ISF », estime Bernard-‐Louis Roques, directeur général et cofondateur de Truffle Capital. Il est à l'initiative de cet observatoire lancé en 2005 et réalisé en partenariat avec CXP, cabinet d'analyses et de conseils en logiciels, services informatiques et transformation numérique. « Dans le secteur des logiciels subsiste un contraste saisissant entre une économie en croissance constante et le manque d'investissements », insiste-‐t-‐il. 9e année de progression Selon le Truffle 100, le chiffre d'affaires lié à l'édition des 100 premiers acteurs tricolores -‐ toujours dominé par Dassault Systèmes qui en pèse un tiers -‐ a progressé pour la 9e année consécutive, à 7,9 milliards d'euros en 2016 (7,5 en 2015). Après avoir doublé à 1,186 milliard en 2015 (599 millions en 2014), leur rentabilité cumulée s'est consolidée à 1,261 milliard l'an dernier. « Mais il y a trop peu d'opérations de fusion-‐acquisition hors de France et on a vu qu'une seule IPO en 2016, avec Horizontal Software », déplore Bernard-‐Louis Roques.
Truffle Capital Date de création : 2001 Directeur général : Bernard-‐Louis Roques Fonds sous gestion : 750 millions d'euros
Effectif : 25 personnes Secteur : financement
L’édition logicielle française toujours florissante ! 11 mai 2017 Emilien Ercolani http://www.linformaticien.com/actualites/id/43949/l-‐edition-‐logicielle-‐francaise-‐toujours-‐ florissante.aspx Les 100 premiers éditeurs français affichent une croissance qui flirte avec les 10%, tout comme la rentabilité nette. En revanche, la chaîne du financement de l’innovation est encore grippée. Neuvième année consécutive de croissance du chiffre d’affaires pour les cent premiers éditeurs français ! Le secteur se porte donc extrêmement bien comme le souligne une fois encore le classement Truffle 100. Le chiffre d’affaires cumulé a donc grimpé de 9% par rapport à l’édition 2016, et la rentabilité nette de +9,3%. Les investissements R&D sont quant à eux restés stables. Comme d'habitude on n'observe que peu de mouvements dans le haut du tableau, dont les premières places sont encore trustées par Dassault Systèmes, Sopra Steria ou Murex.
Sans surprise, les offres SaaS ont le vent en poupe chez les éditeurs qui ont constaté une augmentation de 28% en chiffre d’affaires. 74% des éditeurs disposent désormais d’une offre SaaS. « Nous attendons encore une hausse des investissements pour les années à venir et prévoyons un taux de croissance annuel moyen pour le logiciel de 5% entre 2017 et 2021 », précise Laurent Calot de CXP Group. Par ailleurs, le cloud a bien évidemment bouleversé les modèles économiques. C’est d’ailleurs la première tendance qui tire le marché, devant la mobilité et la gestion de l’expérience client.
Emplois et financements Si le secteur de l’édition logicielle est donc florissant, il existe encore des moyens de l’améliorer. « Il est temps de favoriser l’écosystème des start-‐up françaises, pour que demain les futures licornes créent les centaines de milliers d’emplois qualifiés qu’occuperont nos jeunes diplômés, comme aux USA où elles créent 3 millions d’emplois par an », estime Bernard-‐Louis Roques de Truffle Capital. Il milite pour compléter la chaîne du financement de l’innovation en y accrochant le dernier maillon qui lui manque, l’épargne. « L’assurance-‐vie représente 40% de l’épargne des Français, plus de 2 000 milliards d’euros détenus par 7 millions de personnes. Face à des rendements déclinants, 1,7% avant prélèvements sociaux l’an dernier, la diversification patrimoniale deviendra une nécessité », explique-‐t-‐il. Le classement 2017 complet est disponible ici.
Truffle 100 : croissance de 10% pour les 100 premiers éditeurs de logiciels en France 11 mai 2017 Olivier Chicheportiche Avis d'expert : Le chiffre d'affaires cumulé de ces 100 premiers éditeurs atteint 7,9 milliards d’euros contre 7,5 milliards en 2015. Le millésime 2016 du secteur français du logiciel est plutôt bon. Selon le classement Truffle 100 établi par le fonds d'investissement et le cabinet d’études CXP, les 100 premiers éditeurs ont réalisé des revenus en hausse de 9,8 % du chiffre d’affaires à 7,9 milliards d’euros. C'est à peine moins bien que la croissance de 2015 qui s'était hissée à 10,1%. Même tonalité du côté de la rentabilité puisque les éditeurs affichent une croissance de leurs bénéfices de 9,3% à 1,26 milliard d’euros.
Comme chaque année, c'est Dassault Systèmes qui occupe la première place avec un chiffre d'affaires qui représente pas moins d'un tiers du total et 50% des bénéfices (!). Le spécialiste
de la conception assistée par ordinateur fait ainsi cinq fois plus de revenus que son challenger, Sopra Steria. "Le marché Français de l’édition de logiciel est en forme, avec 9% de croissance du chiffre d'affaires, 9,3% de rentabilité nette et autant investis R&D. Plus généralement le marché des startups technologiques innovantes est en plein essor", commente Bernard-‐Louis Roques, Directeur Général et co-‐fondateur, Truffle Capital. "Mais le monde du software reste une exception. L’effort national d’investissement en R&D et en capital-‐innovation est dangereusement insuffisant. Retraité de la taille respective des pays, il est de 41% inférieur aux USA (source Bloomberg). L’investissement en capital-‐ innovation est 50 fois plus élevé aux USA qu’en France ... rapporté au nombre d’habitants, il est 8 fois plus élevé en Israël, 3 fois plus en Norvège, 2 fois plus en Suisse. L’appétit boursier pour les valeurs technologiques est trop faible pour permettre l’émergence d’un nombre important de champions nationaux et garantir leur indépendance", poursuit-‐il. "Il est temps de favoriser l’écosystème des start-‐ups Françaises, pour que demain les futures licornes créent les centaines de milliers d’emplois qualifiés qu’occuperont nos jeunes diplômés, comme aux USA où elles créent 3 million d’emplois par an. Il est temps de compléter la chaîne du financement de l’innovation, en y accrochant le dernier maillon qui lui manque, l’épargne." "La solution ? Flécher 2% de l’encours de l’assurance-‐vie vers le capital-‐innovation et les sociétés innovantes pour doper les rendements, la croissance, et les créations d’emplois. Mesure accessoire, la redéfinition des critères d’éligibilité aux PEA-‐PME, recadrés autour des entreprises innovantes, permettra de relancer l’appétit boursier en drainant 500 m€ additionnels vers les sociétés cotées. Ces mesures ne pèseront pas sur le budget de l’état et pourront redonner à la France le leadership Européen de l’innovation auquel elle doit prétendre", conclut Bernard-‐Louis Roques.
Logiciel : les 100 premiers éditeurs français portés par une croissance de près de 10 % 11 mai 2017 Reynald Fléchaux Le classement des 100 premiers éditeurs français, le Truffle 100, confirme la bonne santé du logiciel en 2016, avec une croissance proche de 10 % et des profits records. Même si les plus petits éditeurs peinent encore à suivre ce rythme effréné. Faute d’un financement adapté ? Le Truffle 100, le classement des 100 premiers éditeurs de logiciels français réalisé par le fonds Truffle Capital et le cabinet d’études CXP, signe une nouvelle année de croissance, avec une progression de 9,8 % du chiffre d’affaires cumulé de ces 100 sociétés en 2016. Au total, celui-‐ci pèse désormais 7,9 milliards d’euros pour la partie édition de logiciels seule (certaines sociétés ont d’autres activités), contre 7,5 milliards en 2015. La croissance est certes un peu moindre qu’un an plus tôt (10,1 %), mais la progression reste très solide. Et les éditeurs peuvent continuer à s’appuyer sur une excellente rentabilité de 9,3 %, identique à celle enregistrée un an auparavant. Au total, les 100 premiers éditeurs français ont dégagé 1,26 milliard d’euros de bénéfices, plus de deux fois plus qu’il y a deux ans. Ces bons indicateurs ont permis à l’industrie française du logiciel d’investir 1,24 milliard en R&D sur 2016. Et, comme les années précédentes, près de trois quarts des éditeurs n’envisagent pas de délocaliser cette activité stratégique. 74 % des éditeurs du Truffle 100 affirment posséder déjà une offre Saas à leur catalogue, un marché qui a progressé de 28 % en 2016 en France selon CXP. Le mastondonte Dassault Systèmes Truffle100_2017Sur ce cru 2016, Dassault Systèmes consolide un peu plus sa mainmise sur le logiciel français. A lui seul, l’éditeur d’outils de CAO et de PLM pèse plus d’un tiers du classement et génère un chiffre d’affaires dans le logiciel près de 5 fois supérieur au n°2, Sopra Steria. Il représente aussi rien moins que la moitié du total des bénéfices engrangés par tous les acteurs du Truffle 100. Notons toutefois que la SSII de Pierre Pasquier, présente dans les logiciels bancaires et les RH, classe aussi dans le top 5 sa spin-‐off Axway (5ème du classement). Monté sur le podium l’an dernier, Murex conserve son troisième rang et creuse même l’écart sur son successeur immédiat, Cegedim.
Les ‘petits’ peinent à grossir Si, dans le haut du classement, les sociétés ont tendance à grossir rapidement – le 50ème du Truffle100 générant désormais 24,5 millions de chiffre d’affaires (contre 15,3 seulement en 2010) –, la progression est plus souffreteuse pour le 100ème. En 2016, celui-‐ci (Syspertec) dégageait 8,6 millions d’euros de chiffres d’affaires, soit ‘seulement’ 1,6 million de mieux qu’en 2010. Un constat qui renvoie à la difficulté de l’écosystème hexagonal à produire des champions du logiciel en grand nombre. Roques Bernard-‐Louis Roques « L’effort national d’investissement en R&D et en capital-‐innovation est dangereusement insuffisant, explique Bernard-‐Louis Roques, le directeur général et co-‐fondateur de Truffle Capital (actionnaire principal de NetMediaEurope, l’éditeur de Silicon.fr). L’investissement en capital-‐innovation est 50 fois plus élevé aux Etats-‐Unis qu’en France… Rapporté au nombre d’habitants, il est 8 fois plus élevé en Israël, 3 fois plus en Norvège, 2 fois plus en Suisse. L’appétit boursier pour les valeurs technologiques est trop faible pour permettre l’émergence d’un nombre important de champions nationaux et garantir leur indépendance. »
Flécher 2 % de l’assurance-‐vie vers l’innovation
Un constat assez sombre qui ne s’est toutefois pas traduit, en 2016, par une vague de prise de contrôle d’éditeurs français par des intérêts étrangers. En 2016, Cegid, le n°6 du classement, est certes passé sous le contrôle de deux fonds d’investissement, Silver Lake Partners et AltaOne. Truffle Capital a toutefois décidé de le maintenir dans son classement des éditeurs français, le siège de la société restant dans l’Hexagone, pour l’instant en tout cas. Les autres opérations de fusions-‐acquisitions de l’année (les rachats de Cassiopae, Business Document et Irium) ont été menées au profit d’éditeurs figurant également dans le Truffle 100 (respectivement Sopra Steria, GFI et Isagri). Parmi le top 100 français, seuls 26 éditeurs sont cotés à ce jour, tout juste une unité de mieux par rapport à 2015. « Il est temps de compléter la chaîne du financement de l’innovation, en y accrochant le dernier maillon qui lui manque, l’épargne », martèle Bernard-‐Louis Roques, qui propose de flécher 2 % de l’encours de l’assurance-‐vie vers le capital-‐innovation et les sociétés innovantes. Une réorientation des fonds de l’assurance-‐vie que pousse également Tech in France auprès du nouveau président, Emmanuel Macron.
Le Truffle 100 2017 témoigne de la vigueur du marché des éditeurs de logiciels français 11 mai 2017 Johann Armand http://www.channelnews.fr/truffle-‐100-‐2017-‐temoigne-‐de-‐vigueur-‐marche-‐editeurs-‐de-‐ logiciels-‐francais-‐73265 Truffle Capital vient de publier l’édition 2017 de son palmarès des 100 premiers éditeurs de logiciels français réalisé conjointement avec le CXP. Le chiffre d’affaires cumulé de ce top 100 progresse de 8% à 13,8 milliards d’euros. Le chiffre d’affaires purement édition progresse plus modestement de 5,3% à 7,9 milliards d’euros contre 7,5 Md€ en 2015. La rentabilité nette cumulée de ces 100 éditeurs progresse de 6,3% à 1.261 M€. Soit un taux de rentabilité moyen de 9,3% (stable). Dassault Systèmes pèse à lui seul 50,7% du résultat net du top 100 (alors qu’il ne représente que 34% du chiffre d’affaires du top 100). L’investissement R&D cumulé représente 1.237 M€ (soit 9% du chiffre d’affaires total). L’effectif R&D représente 15,6% de l’effectif total (stable) Parmi les tendances relevées par le CXP, les éditeurs du top 100 sont désormais 74% à revendiquer une offre SaaS (contre 68% il y a un an). Le CXP rappelle à ce propos que le marché français du SaaS a crû de près de 28% en 2016, contribuant ainsi pour une bonne part de la croissance de 4,1% du marché français du logiciel. Les quatre cinquièmes des éditeurs de ce palmarès affichent un chiffre d’affaires en progression. Parmi les plus fortes progressions, on peut citer celles de : eFront (+27%), TalentSoft (+45%), Missler Software (+20%), Softway Medical (+24%), Ivalua (+45%), Groupe Ach@T Solutions (+58%), Datafirst (+29%), Nibelis (ex-‐
Meilleure Gestion) (+21%), Carl Software (+20%). Une quinzaine d’éditeurs affichent un chiffre d’affaires 2016 en baisse : Linedata Services (-‐3%), Prodware (-‐3%), Infovista (-‐ 1%), Mega International (-‐2%), Prologue (-‐ 1%), Groupe Cegi (-‐3%), Groupe JVS (-‐4%), Groupe Sigma (-‐8%), Solware (-‐17%), A2IA (-‐ 2%), ACA (-‐17%), Arc Informatique (-‐13%), NP6 (-‐9%), Enovacom (-‐8%). Neuf éditeurs font leur entrée (ou leur retour) dans le classement : Smart Adserver, Finance Active, SequoiaSoft, TVH Consulting, Axess Group, Asys, Agena 3000, Infotel, Syspertec Neuf éditeurs sortent du classement : Talend, Cassiopae SAS, Everteam, KDS, BI-‐ Sam Technologies, Lascom, Business Document, Irium. Talend, qui figurait à la 17e place en 2015, est désormais coté sur le Nasdaq. Cassiopae est passé sous le contrôle de Sopra Steria au deuxième trimestre 2016, Business Document a été repris par GFI en septembre 2015 et Irium vient d’être racheté par Isagri (février).
Méthodologie : Le palmarès Truffle 100 est réalisé conjointement par la société de capita-‐ investissement Truffle Capital et le cabinet d’études CXP à partir d’une enquête par questionnaire. Le Palmarès a été réalisé sur la base des données transmises par chaque entreprise participante, et complétées dans certains cas par des sources extérieures.
Truffle 100 France 2017 : L'édition de logiciels croit de 5,3% 11 mai 2017 Maryse Gros http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-‐truffle-‐100-‐france-‐2017-‐l-‐edition-‐de-‐ logiciels-‐croit-‐de-‐5-‐3-‐68175.html En 2016, l'industrie française du logiciel a pesé 13,8 milliards d'euros dont plus de 57% réalisé exclusivement dans l'édition, montre le Truffle 100 France. Les investissements et effectifs en R&D ont légèrement progressé, mais l'effort national en capital-‐investissement reste insuffisant, estime Truffle Capital.
Le Truffle 100 France 2017 montre que l'édition de logiciels se concentre encore à 84% en Ile-‐de-‐France. La région Auvergne-‐Rhône-‐Alpes pèse 9%. (crédit : Truffle Capital)
Le secteur du logiciel continue à bien se porter en France même si les taux de progression constatés par l’édition 2017 du classement Truffle 100 France sont moins forts que l’an dernier. Le chiffre d’affaires total du Top 100 des éditeurs français (calculé sur 2016) s’est établi à 13,8 milliards d’euros l’an dernier, dont 7,9 milliards d’euros purement réalisés dans l’édition de logiciels, soit une progression de 5,3% pour l’édition par rapport à 2015 sur une croissance totale de 7,8%. Si l’on extrait de la liste le n°1 du secteur Dassault Systèmes -‐ dont
l’activité édition pèse 2,7 Md€ -‐, le reste du Top 100 a totalisé en 2016 un chiffre d’affaires édition de 5,2 Md€, contre 5 Md€ en 2015.
Le Top 20 des éditeurs de logiciels du classement Truffle 100 France 2017. (crédit : Truffle Capital).
La rentabilité de ces entreprises se maintient. Le Top 100 affiche une résultat net de 1,26 Md€ contre 1,18 Md€ un an plus tôt. Sur le volet emploi, l’un des points forts de cette industrie est de conserver l’essentiel de ses effectifs en France, en particulier sur la recherche et développement. En 2016, l’investissement en R&D a légèrement progressé avec 1,237 milliard d’euros engagés (soit 60 M€ de plus que l’an dernier), tandis que les équipes R&D se maintiennent à 15,6% de l’effectif total. Dans son éditorial, Bernard-‐Louis Roques, directeur général et co-‐fondateur de Truffle Capital, met notamment en avant l’enseignement supérieur scientifique qui permet de recruter sur place « un personnel hautement qualifié à des salaires très inférieurs à ceux de la Silicon Valley et avec une loyauté bien supérieure, ce qui constitue un véritable avantage compétitif ». Un capital-‐innovation insuffisant d'après Truffle Capital Néanmoins, Bernard-‐Louis Roques rappelle aussi que le monde du logiciel reste une exception et, comme les années précédentes, juge que « l’effort national d’investissement en R&D et en capital-‐innovation » reste « dangereusement insuffisant ». Rapporté au nombre d’habitants, le capital-‐innovation est 50 fois plus élevé aux Etats-‐Unis, 8 fois plus en Israël et 3 fois plus en Norvège, note Bernard-‐Louis Roques. Il estime qu'il est temps de
compléter la chaîne du financement de l’innovation avec l’épargne. « L’assurance-‐vie représente 40% de l’épargne des Français, plus de 2 000 milliards d’euros », rappelle-‐t-‐il en proposant de « flécher » 2% de cet encours vers le capital-‐innovation. L’édition 2017 du Truffle 100 France montre par ailleurs que le poids des Top 5, Top 10 et Top 20 reste à peu près le même par rapport aux années précédentes : le chiffre d’affaires des 5 premiers pèse 55% du total, celui des 10 premiers 66% et celui des 20 premiers 77%. L’éditeur placé en 50ème position réalise toujours autour de 24 M€, tandis que celui placé à la 100ème place réalise 8,6 M€ (contre 9,2 M€ il y a un an). 28% de croissance sur le SaaS Une fois encore la croissance du Software-‐as-‐a-‐service (28%) a dynamisé l’industrie du logiciel, pointe Laurent Calot, président du cabinet d’études CXP Group. « Le cloud a, par ailleurs, bouleversé en profondeur les modèles économiques et architecturaux, et obligé aussi les sociétés de services à redéfinir leurs compétences, leurs offres et leurs partenariats », commente-‐t-‐il. Cette année, Truffle Capital a également sollicité l’analyse de Gaspard Koenig, président du think-‐tank Génération Libre. Celui-‐ci fait remarquer que « le logiciel (…) fait peu à peu disparaître la frontière entre services et industrie » et met en exergue les nouveaux modèles qui bouleversent les secteurs les plus établis. Il soulève aussi la question des données personnelles que nous cédons pour bénéficier des nouveaux services, le monde numérique constituant, en ce sens, « une menace nouvelle pour notre autonomie », avance-‐ t-‐il « Il est temps d’ouvrir le débat sur l’opportunité d’un droit de propriété sur nos données ». « C’est tout le modèle économique de l’Internet qui serait chamboulé », mais ce pourrait être la promesse d’une autonomie individuelle, conclut-‐il.
Classement Truffle 100 : une croissance solide du logiciel français 11 mai 2017 http://www.informatiquenews.fr/classement-‐truffle-‐100-‐croissance-‐solide-‐logiciel-‐francais-‐ 51928 Le marché Français de l’édition de logiciel est en forme, avec 9% de croissance du chiffre d’affaires, 9,3% de rentabilité nette. Plus généralement le marché des startups technologiques innovantes est en plein essor. Telles sont les principaux enseignements du classement Truffle des 100 premiers éditeurs de logiciels français. Ce classement fait suite à celui réalisé par le cabinet PAC du Top10 des éditeurs de logiciels présents sur le marché français (Top10 du logiciel en France : Microsoft, loin devant). La comparaison des deux classements montre la différence de taille entre les géants mondiaux présents en France et les éditeurs de logiciels Français. Seul Dassault Systems peut prétendre être un acteur de classe mondiale. D’ailleurs son chiffre d’affaires est plus de 5 fois important que Sopra Steria, numéro deux de ce classement.
Le classement 2017 des éditeurs de logiciels reflète à nouveau un marché dynamique. Depuis quelques années déjà, les éditeurs vivent de grands changements, pour s’adapter à un marché dont les conditions ont rapidement et drastiquement changé. Le marché français du SaaS a, par exemple, crû de près de 28% en 2016, entraînant dans son sillage le marché
du logiciel. Nous attendons encore une hausse des investissements pour les années à venir et prévoyons un taux de croissance annuel moyen pour le logiciel de 5% entre 2017 et 2021. Le Cloud a, par ailleurs, bouleversé en profondeur les modèles économiques et architecturaux, et obligé aussi les sociétés de service à redéfinir leurs compétences, leurs offres et leurs partenariats. « La France est dotée d’atouts majeurs. Un enseignement supérieur – notamment scientifique – de qualité mondiale, des instituts de recherche renommés, de nouvelles générations d’entrepreneurs, permettent aux start-‐ups de recruter un personnel hautement qualifié, à des salaires très inférieurs à ceux de la Silicon Valley, et avec une loyauté bien supérieure, ce qui constitue un véritable avantage compétitif », commente Bernard-‐Louis Roques, Directeur Général et co-‐fondateur, Truffle Capital.
« Mais cette dynamique positive du marché des logiciels et des services IT ne doit pas occulter le fait qu’il reste de nombreux freins à sa croissance, considère pour sa part Laurent Calot, Président de CXP Group. Parmi ces derniers, par exemple, le manque de compétences liées au numérique ou encore le manque de confiance dans la sécurité des infrastructures et solutions Cloud. Plus que jamais, le succès d’une solution logicielle dépend non seulement de la qualité et des fonctionnalités du produit lui-‐même, de l’effort associé en ventes et marketing, mais aussi de son écosystème, plus uniquement user-‐centric mais tourné vers un ensemble de partenaires numériques ». Parmi les facteurs qui favorisent la création d’entreprises innovantes, Truffle mentionne le système d’incitations, comme le statut de la Jeune Entreprise Innovante (JEI), le Crédit d’Impôt Recherche (CIR), les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI), ou les aides à l’innovation attribuées par la BPI.
Mais le monde du logiciel reste une exception. L’effort national d’investissement en R&D et en capital-‐innovation est dangereusement insuffisant. Toutes choses égales par ailleurs, il est de 41% inférieur aux Etats-‐Unis (source Bloomberg). L’investissement en capital-‐ innovation est 50 fois plus élevé aux Etats-‐Unis qu’en France… rapporté au nombre d’habitants, il est 8 fois plus élevé en Israël, 3 fois plus en Norvège, 2 fois plus en Suisse. L’appétit boursier pour les valeurs technologiques est trop faible pour permettre l’émergence d’un nombre important de champions nationaux et garantir leur indépendance. « Il est temps de favoriser l’écosystème des start-‐ups Françaises, pour que demain les futures licornes créent les centaines de milliers d’emplois qualifiés qu’occuperont nos jeunes diplômés, comme aux Etats-‐Unis où elles créent 3 million d’emplois par an, poursuit Bernard-‐Louis Roques. Il est temps de compléter la chaîne du financement de l’innovation, en y accrochant le dernier maillon qui lui manque, l’épargne ».
Truffe 100 2017 : croissance de 9% du marché français du logiciel 11 mai 2017 Frédéric Mazue http://www.programmez.com/actualites/truffe-‐100-‐2017-‐croissance-‐de-‐9-‐du-‐marche-‐ francais-‐du-‐logiciel-‐25970 Truffle Capital vient de publier l'édition 2017 de son classement des 100 premiers éditeurs de logiciels français. Bernard-‐Louis Roques, Directeur Général et co-‐fondateur, Truffle Capital, le commente ainsi : Le marché Français de l’édition de logiciel est en forme, avec 9% de croissance du chiffre d'affaires, 9,3% de rentabilité nette et autant investis R&D. Plus généralement le marché des startups technologiques innovantes est en plein essor. La France est dotée d’atouts majeurs. Un enseignement supérieur -‐ notamment scientifique -‐ de qualité mondiale, des instituts de recherche renommés, de nouvelles générations d’entrepreneurs, permettent aux start-‐ups de recruter un personnel hautement qualifié, à des salaires très inférieurs à ceux de la Silicon Valley et avec une loyauté bien supérieure, ce qui constitue un véritable avantage compétitif. La France est 4ème au classement des Prix Nobel. La rigueur Cartésienne, conjuguée à la créativité et l’esprit d’initiative d’une culture Latine, constituent un terreau fertile pour la création d’entreprises innovantes. Leur création et leur développement sont favorisés par un système éprouvé et efficace d’incitations, comme le statut de la Jeune Entreprise Innovante (JEI), le Crédit d’Impôt Recherche (CIR), les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI), ou les aides à l’innovation attribuées par la BPI. Mais le monde du software reste une exception. L’effort national d’investissement en R&D et en capital-‐innovation est dangereusement insuffisant. Retraité de la taille respective des pays, il est de 41% inférieur aux USA (source Bloomberg). L’investissement en capital-‐ innovation est 50 fois plus élevé aux USA qu’en France ... rapporté au nombre d’habitants, il est 8 fois plus élevé en Israël, 3 fois plus en Norvège, 2 fois plus en Suisse. L’appétit boursier pour les valeurs technologiques est trop faible pour permettre l’émergence d’un nombre important de champions nationaux et garantir leur indépendance. Il est temps de favoriser l’écosystème des start-‐ups Françaises, pour que demain les futures licornes créent les centaines de milliers d’emplois qualifiés qu’occuperont nos jeunes diplômés, comme aux USA où elles créent 3 million d’emplois par an. Il est temps de compléter la chaîne du financement de l’innovation, en y accrochant le dernier maillon qui lui manque, l’épargne.
L’assurance-‐vie représente 40% de l’épargne des français, plus de 2 000 milliards d’euros détenus par 7 millions de personnes. Face à des rendements déclinants, 1,7% avant prélèvements sociaux en 2016, la diversification patrimoniale deviendra une nécessité. La solution ? Flécher 2% de l’encours de l’assurance-‐vie vers le capital-‐innovation et les sociétés innovantes pour doper les rendements, la croissance, et les créations d’emplois. Mesure accessoire, la redéfinition des critères d’éligibilité aux PEA-‐PME, recadrés autour des entreprises innovantes, permettra de relancer l’appétit boursier en drainant 500 m€ additionnels vers les sociétés cotées. Ces mesures ne pèseront pas sur le budget de l’état et pourront redonner à la France le leadership Européen de l’innovation auquel elle doit prétendre.