Réunion avec Guillaume du 28 mars 2018

28 mars 2018 - réfléchir car il y aura forcément des conflits d'intérêts. ... Le faire collectif est difficile dans le tiers lieu car les élèves n'ont pas créée le projet,.
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Réunion avec Guillaume du 28 mars 2018 On a commencé la matinée par une activité ludique. Nous nous sommes retrouvés à l'extérieur de l'établissement. On a pu parler avec différentes personnes autour des thèmes suivants: – Qu'est ce qui me met en colère – Quels sont mes expériences asssociatives – Qu'est ce que je peux apporter au Tier Lieu Suite à ces trois questions, la réunion a commencé par la présentation du fonctionnement d’une association par Guillaume. L’asso repose sur trois piliers : Projet, nous et je et au centre de ce triangle l'association. Chaque pilier de ce triangle est relié et on peut donc voir des interconnexions entre chaque, que voici: Le nous On ne vient pas tous pour les mêmes choses dans l’association, le nous doit se réfléchir car il y aura forcément des conflits d’intérêts. Le projet Le projet doit être réfléchi en commun. Entre le Je et le Nous C’est savoir comment sont fait les responsabilités, les interconnexions, il y a une notion de co-responsabilité. Entre le Je et le Projet Il faut savoir quel intérêt on a au projet, qu’est ce qui on y apporte et pourquoi on y est. Entre le projet et nous il y a une question de confiance (organisation, cadre, horaires…..). Entre le nous et le projet Entre le nous et le projet, c’est plus des processus de travail, d’organisation, le groupe doit avoir confiance dans le projet. Guillaume travaille souvent les questions associatives de la sorte, cela permet d'avoir une vision d'ensemble avec plusieurs axes d'appproche. Le faire collectif est difficile dans le tiers lieu car les élèves n‘ont pas créée le projet, il faut donc créer une identité de groupe. C'est pour cela que Guillaume a posé la question sur le loomio afin de savoir quel représentation collective nous avions du tiers lieux. Il en ressort que nous somme tous d'accord sur le concept du Tiers Lieu. Que c'est un espace permettant de développer des projets, de construire des projets ensemble... C'est sur notre façon de travailler dans le Tiers lieu que les avis divergent. Nous ne savons pas comment travailler tous ensemble. Et cela car deux sujets bloquent tout particulièrement. A savoir la question d'avoir un lieu physique pour l'association. Beaucoup parlent d'espace pour le tiers lieu, que cela soit au lycée ou dans une salle communale, mais c'est encore flou. D'autres évoquent le fait que sans lieu physique nous ne pouvons avoir de

représentation collective du tiers lieu. La deuxième notion qui ressort dans les débats c'est l'idée d'ouverture. Certains disent que le tiers lieu n'est pas assez ouvert. Pour cela il faut savoir à qui on ouvre et quand. Chacun à donc son idée du tiers lieu sans avoir une vision globale de groupe qui puisse faire l'unanimité. Il fait remarquer aussi que beaucoup de commentaires affirment que le projet n'est pas encore bien clair ni très défini. Pour le reste de la matinée on a travaillé donc sur deux axes d'améliorations, à savoir la question de l'espace dans lequel doit évoluer le tiers lieu, et comment le tiers lieu doit il être ouvert.

On a débuté par la question du lieu. Sous forme de débat mouvant, Guillaume pose la question suivante: "un tiers lieu est-il nécessairement un lieu physique ?". Chaque se positionne ensuite sur cette question. On obtient donc après réflexion des arguments pour et des arguments contre. Non le tiers lieu peut se passer de lieu Oui cela doit-être un lieu physique physique - Toute action ne dépend pas forcément d'un - Ne pas avoir de lieu est un frein car on ne lieu. Plein de choses sont possibles sans peut être identifié. dépendre d'un ancrage pour le projet. - On ne peut rien stocker dans un endroit ouvert à tous les membres. - Le lieu est juste un prétexte, la question du - Frein pour fédérer les bénévoles. lieu ne joue pas nécessairement sur les - Sans lieu rien n'est concret. projets. - On pourra se parler et se voir plus souvent. - Les personnes ne poussent pas d'elles - Cela permet de matérialiser les projets. mêmes les portes de ce type de lieu. - Peut-être faire plus de projets. -Dans les diagnostics réalisés par les - Avoir un lieu permettrait de motiver et étudiants, ceux ci ont relevé que les porter les projets. personnes n’identifient souvent pas leus lieux - Etre chez soit ou au lycée ne nous permet ressources ou n’ont pas envie d’y aller pas d'être réellement dans un cadre tiers lieu. (multiples freins) Un lieu dédié permettrait de motiver. -Nous pourrions aller à la rencontre des gens - Cela favorise les rencontres. et travailler sur des projets avec eux et à - On ne peut pas faire de Coworking partir d’eux en s’appuyant sur des lieux - On ne peut pas avoir une continuité, avoir ressources avec des partenaires une appropriation du lieu sur le long terme (fonctionnement du GPAS groupe de car on change sans cesse de salle. pédagogie et d’action sociale au Val d’Ile qui fonctionne ainsi -Le problème est peut-être plus que nous ne sommes pas en fonctionnement associatif. - On bloque trop sur le lieu et l'aspect pédagogique du projet. - Il ne faut pas rester bloqué car le projet n’avancera pas .

Conclusion Ce qui résume bien le débat, c'est que nous voyons tous une différence entre le projet de tiers lieu et le concept. Il faut trouver un compromis, quelque chose qui lie ces deux aspects. Il faut à la fois continuer à avancer sans lieu tout en gardant un oeil sur cet aspect et en sachant que c’est important pour une partie du groupe, tout comme il faut qu’une partie du groupe accepte de travailler sans lieu totalement dédié tout en reconnaissant que cela permet de faire avancer le projet.

Nous avons ensuite travaillé sur la question de l'ouverture, savoir comment nous allons acceuillir le public. Il faut savoir à qui on ouvre et comment. Pour cela ont va travailler sur 4 questions présentées ci-dessous:

Publics Organisation

Nous Qu’est ce qu’on souhaite en terme de public ? GR1 Qu’es ce qu’on est capable de faire ? GR3

Les autres Qu’est ce que le public s’attend à trouver ? GR2 Quels sont les besoins en termes d’ouverture ? GR4

Quatres groupes sont créés, chacun a travaillé sur une partie. Synthèse : GR1 :Qu'est ce qu'on souhaite en terme de public ? Nous souhaitons des gens qui soient moteurq, des responsables associatifs, des gens qui sont en mesure de créer du lien. Des personnes ressources qui puissent faire du lien, qui militent pour notre projet. GR2: Qu'est ce que le public s'attend à trouver ? Un endroit ou ils puissent s’identifier, un lieu ou tout le monde peut travailler, tout le monde peut se rencontrer, un espace de jeu, un lieu avec plusieurs espaces, chacun vient pour trouver quelque chose qui lui plait, le public vient selon ses goûts… GR3 : Qu’est ce qu’on est capable de faire ? Premièrement on peut faire des ouvertures ponctuelles sur des lieux différents, salle communale, lycée et autres. Durant ces ouvertures on peut continuer à faire des permanences. Pour que cela soit viable il faut faire venir des gens de l’extérieur et adapter les horaires, que cela soit peut être plus le soir par exemple. Tout le monde n'a pas forcément une vision claire de ce qu’on propose, même au niveau du collectif on ne sait pas forcément comment s’informer entre nous, peut on faire peut être plus d’ouvertures avec des horaires différentes, il faut savoir comment toucher le

public et qu'est ce qu'ils attendent. GR4: Quels sont les besoins en termes d’ouverture ? Pour le savoir on s‘est aidé des diagnostics de territoires effectués en janvier par les étudiants. En partant donc des populations suivantes: séniors, jeunes et demandeurs d'emploi. Il faut être à l’écoute de ces catégorie de personnes. Les jeunes veulent des réunions pour monter leurs projets, de dynamiser le territoire. Pour l’emploi un lieu de rencontre entre les demandeurs d’emplois et les employeurs a été proposé lors des entretiens. Un lieu vivant ou tout le monde peut se rencontrer. Le tiers lieu devra respecter les porteurs de projets et garder leurs idées, ne pas forcément forcer les gens à adhérer au projet mais les aider à lancer les leurs.

En conclusion il faudrait un groupe pour travailler sur le lieu physique et un groupe qui travail sur le conceptuel. En plus des quatre groupes de travail qui seront mis sur le Loomio. A chacun de nous de travailler sur ces 4 questions d’ici jeudi 5 avril, date de la prochaine réunion au lycée de 10h à 12h.