Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia RIAM - CNC

1 Journal officiel C 323/1 du 30.12.2006 ..... Une bonne compréhension des intentions ..... moteur dans la réflexion sur le secteur est ainsi confirmé en dépit des évolutions en ...... fonctionnant en multitâches synchrones ou asynchrones.
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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM Bilan 2007-2010 – projets retenus

une publication du Centre national du cinéma et de l’image animée www.cnc.fr

Centre national du cinéma et de l’image animée 12 rue de Lübeck 75784 Paris Cedex 16 tél. 01 44 34 34 40 fax 01 44 34 34 73 www.cnc.fr

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia RI A M

Bilan 2007-2010 – projets retenus

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia RIAM Bilan 2007-2010 Projets retenus par entreprise Projets retenus par ambition — Atteindre l’excellence visuelle ou sonore — Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spectacteurs — Renouveler la chaîne de fabrication des œuvres — Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale

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Si Pierre Joliot-Curie enseigne que « la recherche comporte et comportera toujours une part importante d’activité créatrice », la réciproque est tout aussi vraie. A l’ère du numérique, la création dans les secteurs du cinéma, de l’audiovisuel, du jeu vidéo et du multimédia doit en effet, plus que jamais, s’appuyer sur des efforts accrus et des projets ambitieux de recherche et développement (R&D). Forts de ce constat et conscients des enjeux technico-économiques et de compétitivité internationale liés à l’innovation, le CNC et OSEO ont décidé en 2007 de lancer un appel à projets commun placé sous l’égide du réseau RIAM (Recherche et Innovation en Audiovisuel et Multimédia). Sont concernés par ces soutiens, les projets de R&D portés par des entreprises de moins de 2 000 salariés dans des champs thématiques identifiés comme stratégiques et porteurs de croissance pour les industries techniques françaises de l’audiovisuel et du multimédia. Le partenariat mis en place depuis cette date par le CNC et OSEO optimise l’accompagnement des PME en mettant en synergie les savoir-faire des deux établissements. La légitimité métier et la vision sectorielle du CNC sont ainsi associées d’une part à l’expertise d’OSEO en matière de soutien à l’innovation et d’ingénierie financière et d’autre part à la qualité de son réseau régional de proximité. La grande souplesse du dispositif volontairement ouvert lui permet de soutenir tout projet de R&D ambitieux et pertinent pour le secteur, et ce à toute étape de son déploiement : de l’étude de faisabilité au développement proprement dit. Le bilan présenté dans ce document, exemples à l’appui, donne pleinement la mesure de l’impact majeur et croissant de l’action du RIAM sur le secteur durant la période 2007-2010, grâce à la qualité du réseau d’experts sur lequel il s’appuie et à sa capacité unique à traiter les dossiers « au fil de l’eau ». Il illustre notamment l’adéquation du RIAM aux besoins des petites structures du secteur : particulièrement adapté aux projets monopartenaires proches du marché, le RIAM constitue pour ceux-ci une oasis au sein des dispositifs traditionnels de soutien à la R&D. Sur les bénéficiaires des 58 projets labellisés entre 2007 et 2010 par le RIAM, on dénombre ainsi un tiers d’entreprises de moins de 3 ans et 71% comptant moins de 20 salariés ! En termes d’emplois, le résultat est également probant : en moins de 4 ans, le RIAM a ainsi permis la création de plus de 100 emplois, tout en en maintenant presque autant ! L’innovation y a été forte puisque presque 89% des projets ont proposé des ruptures technologiques majeures ou des innovations s’inscrivant dans un état de l’art mondial. Cette dynamique d’innovation technologique au service de la production et la distribution de contenus a très logiquement donné naissance, directement ou non, à de vraies innovations d’usages. A l’heure où il est souvent question de filières industrielles, on peut affirmer que cette action commune OSEO-CNC a contribué à dynamiser la force de proposition des PME françaises de l’audiovisuel et du multimédia dans une approche qui a su combiner innovation, dynamique sectorielle et développement économique. Laure Reinhart Directeur général délégué de la SA OSEO Eric Garandeau Président du CNC

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Ce bilan embrasse une large période de l’histoire du réseau RIAM. Durant cette période, il a connu plusieurs configurations de son Bureau exécutif et plusieurs sources de financement de ses actions. Le Bureau actuel que j’ai le plaisir de présider est quant à lui actif depuis avril 2009. Il me paraît important, dans le cadre de cet éditorial, d’insister sur ce que sont certaines spécificités et particularités du réseau RIAM. Ce sont autant de points forts, voire uniques, de sa démarche. J’en relèverai particulièrement trois : — L’appel à projets du RIAM accepte les projets portés par une seule entreprise (ou par des groupements d’entreprises). Cela lui permet notamment d’intervenir sur des projets près du marché et porteurs d’innovations de services ayant de fortes chances de succès, qui constituent une part essentielle de l’activité innovante dans nos domaines. — Les financements proposés par le réseau RIAM sont un panaché de subvention et d’avance remboursable. Les poids relatifs de ces financements tiennent compte de la nature et du degré d’innovation et des capacités propres de l’entreprise. La composante « avance remboursable » a démontré son caractère vertueux. Elle induit une exigence de maîtrise des risques et de réalisme commercial des projets, sans laquelle aucune innovation ne peut être productive. — Enfin, mais c’est peut-être de notre expérience et de celle des porteurs de projet, l’aspect le plus important : l’appel à projets du réseau RIAM est un dispositif « au fil de l’eau ». Cela veut dire en pratique que des projets peuvent être proposés en continu, sans effet « deadline ». Notre bureau se réunit autant que de besoin, typiquement quatre ou cinq fois par an. Le RIAM n’est donc pas une forme de « concours » où les projets sont en concurrence pour une enveloppe distribuée en une fois. Le processus du RIAM est focalisé sur le projet lui-même. La proposition de financement dépend uniquement du projet lui-même dans son environnement. Elle repose avant tout sur l’appréciation de la nature et du degré d’innovation, de sa faisabilité et de la capacité de l’entreprise à mener celui-ci à son objectif. Une autre conséquence de cette approche à laquelle le réseau RIAM est très attaché, est qu’un dossier non retenu pour financement lors de sa première présentation ou présentant des manques sur certains aspects, peut être amélioré et représenté. En outre, les chargés de mission concernés au CNC et à OSEO sont vos interlocuteurs attentifs lors de la maturation de vos projets et les accompagnent tout au long du processus. A vos projets ! Jean Gaillard Président du Bureau exécutif du RIAM

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L’historique du réseau RIAM L’idée de constituer un dispositif de soutien dédié à la recherche et à l’innovation dans l’audiovisuel et le multimédia est née de la volonté de soutenir une création française originale et d’accompagner les acteurs de ce secteur dans l’univers numérique. En 1999, le Centre national de la cinématographie (CNC) et le ministère délégué à l’Industrie créent le Programme pour la recherche et l’innovation dans l’audiovisuel et le multimédia (PRIAMM). Ce dernier va mener des actions d’animation d’une communauté d’acteurs hétérogènes et encourager les synergies en aidant des projets en consortium. En 2000, fort du succès du PRIAMM, le Comité interministériel pour la société de l’information décide de prolonger et de renforcer le dispositif en créant le réseau Recherche et Innovation en Audiovisuel et Multimédia (RIAM). Mis en place en 2001, le réseau RIAM regroupe jusqu’en 2004 le CNC, le ministère chargé de la recherche et le ministère chargé de l’industrie. En 2005, suite aux réformes des politiques de soutien à la recherche, le CNC et l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) se voient associés dans le réseau RIAM. Pour répondre aux souhaits des acteurs du secteur, l’appel à projets du réseau RIAM s’ouvre au soutien à des projets monopartenaires, qui deviendront, par la suite, le cœur de son intervention. En 2007, désireux de valoriser leurs complémentarités au profit du développement technologique des petites structures, le CNC et OSEO dans son activité de soutien à l’innovation, lancent un appel à projets commun placé sous l’égide du réseau RIAM. Assumée jusqu’en 2009 par Christiane Schwartz, la présidence du bureau exécutif du RIAM est actuellement exercée par Jean Gaillard. Entre 2007 et 2010, 58 projets ont été labellisés par le réseau RIAM, dispositif spécifiquement conçu pour le secteur du cinéma, de l’audiovisuel, du multimédia et des jeux vidéo. Les éléments présentés dans ce bilan correspondent à la période juillet 2007-décembre 2010, depuis la mise en place du partenariat entre OSEO et le CNC. Ils s’appuient sur des données statistiques internes et les 39 réponses reçues suite à l’envoi d’un questionnaire d’évaluation du dispositif à l’ensemble des porteurs de projets soutenus par le RIAM.

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Le réseau RIAM, un dispositif unique Un appel à projets ouvert Un champ large… L’appel à projets concerne l’ensemble des contenus audiovisuels, cinématographiques, ludo-éducatifs, vidéo-ludiques, que ceux-ci soient linéaires ou non, avec ou sans interactivité, collaboratifs ou non, en situation de mobilité ou non. Volontairement large, le champ de l’appel à projets du réseau RIAM est adapté à un secteur au croisement de la technologie et des industries culturelles et a permis de faire émerger des projets d’une grande diversité. Pour anticiper les domaines couverts par l’appel à projets et leur potentiel d’innovation, le réseau RIAM s’appuie sur un travail régulier de prospective auprès des professionnels du secteur. Ainsi, une étude avait été réalisée en 2006 par Intuneo, cabinet de consultants dirigé par Jean-Noël Portugal, et réactualisée en 2009. Dans un secteur en constante évolution, il est apparu difficile ces dernières années de définir des « thématiques », pour l’appel à projets. L’examen des projets labellisés sur la période 2007 à 2010 a cependant permis d’identifier quatre « ambitions » principales, dans lesquelles se répartissent les projets et qui témoignent des problématiques du secteur sur la période : — Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs ; — Atteindre l’excellence visuelle ou sonore ; — Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres ; — Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale. Ces différentes ambitions et les projets labellisés leur correspondant sont décrits plus précisément dans la suite du présent bilan. … avec des modalités d’évaluation exigeantes mais non figées L’ouverture de l’appel à projets s’exprime aussi dans l’absence de critères d’attribution figés tout en respectant l’encadrement communautaire des aides à la Recherche et Développement et Innovation1 (RDI). Cet encadrement demeure une référence pour l’évaluation des projets du RIAM. Le projet est évalué par un comité composé en majorité de professionnels ou d’experts des secteurs concernés à l’aune de l’impact positif qu’il pourra avoir sur la compétitivité de l’entreprise et, plus globalement, sur son enjeu pour le secteur français de l’audiovisuel et du multimédia. Ainsi, la labellisation éventuelle de l’entreprise pour son projet par un pôle de compétitivité est considérée comme un signe qui vient conforter le caractère stratégique de la démarche de l’entreprise dans une vision sectorielle. … et permettant un soutien dès la phase de faisabilité Toutes les phases d’un projet d’innovation, depuis la phase d’élaboration jusqu’à la phase finale de développement, peuvent être soutenues que ce soit au titre d’une “étude de faisabilité”, ou au titre d’un “projet de recherche et développement” pour un nouveau produit ou service ou d’un produit d’innovation à usage interne. Le réseau RIAM soutient également des projets qui visent à optimiser la productivité de l’entreprise, par une innovation de procédé dans une chaîne de production par exemple. 1 Journal officiel C 323/1 du 30.12.2006

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Un dispositif adapté aux entreprises du secteur Un soutien aux entreprises de taille modeste… L’appel à projet est ouvert à toute entité, indépendamment de sa forme juridique, exerçant une activité économique, dont les effectifs sont inférieurs à deux mille personnes2 et non détenue majoritairement par un groupe de plus de deux mille personnes. Il peut donc s’agir d’une entreprise ou d’une association à vocation économique. …ouvert aux projets aux projets monopartenaires. L’appel à projets du réseau RIAM est le seul appel à projets thématique ouvert aux projets monopartenaires ou aux collaborations sans laboratoire public. En cela, le dispositif est complémentaire des appels à projets de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) ou de dispositifs financés par le Fonds Unique Interministériel (FUI), qui se concentrent sur les projets collaboratifs incluant la participation de partenaires académiques. Plus récemment, les appels à projets lancés dans le cadre des investissements d’avenir pour le numérique («technologies de numérisation et de valorisation des contenus culturels, scientifiques et éducatifs » par exemple) exigent des entreprises qu’elles se regroupent en consortium pour être éligibles. Si le réseau RIAM soutient en grande majorité des projets monopartenaires, plusieurs entreprises peuvent monter un consortium et bénéficier de la labellisation. Par ailleurs, les travaux menés par un laboratoire public peuvent être considérés dans le cadre d’une sous-traitance.

Un dispositif ouvert en continu et réactif Le dépôt « au fil de l’eau » des projets et leur examen dans un délai le plus rapide possible… Le RIAM est le seul appel à projets thématique avec subvention à avoir un calendrier totalement ouvert. La possibilité de déposer un dossier tout au long de l’année s’avère particulièrement adaptée au besoin de souplesse des petites structures innovantes et au rythme d’innovation des entreprises du secteur. Bien que collectif, le dispositif d’évaluation des projets dans ses différentes dimensions (technico-économiques et financières) s’évertue à maintenir des délais de traitement en phase avec les exigences de réactivité de ces entreprises. … permet de soutenir des projets innovants proches du marché… Le projet soumis à labellisation, y compris dans le cas d’une étude de faisabilité, doit s’inscrire dans une perspective applicative. Une attention particulière est portée à l’adéquation du projet avec les besoins technologiques ou d’usages du marché visé. Les projets soutenus par le RIAM sont généralement d’une durée plus courte et plus proches du marché que ceux auxquels s’adressent prioritairement les autres dispositifs de soutien à l’innovation. Le RIAM relève ainsi davantage du développement expérimental que de la recherche industrielle. La capacité du RIAM à soutenir de manière pertinente des projets courts et proches du marché est encore accentuée par une autre de ses spécificités : les dépenses prises en compte pour calculer l’assiette éligible sont celles encourues à compter de la date de dépôt du dossier et non de sa labellisation.

2 Ce critère est en adéquation avec la définition d’OSEO des PME dans son activité Innovation.

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… et favorise les échanges avec les porteurs de projet. Si un dossier pertinent comporte des éléments incomplets ou imprécis, plutôt que d’un avis de refus, il peut faire l’objet d’un report, le Bureau exécutif demandant des compléments d’informations précis. Instaurant un véritable dialogue entre le dispositif et le porteur de projet, l’avis de report, qui représente près d’un quart des projets, n’est pas pénalisant. On constate d’ailleurs que plus de la moitié des projets resoumis au bureau exécutif sont finalement labellisés. Par un avis de report, le bureau exécutif encourage le porteur de projet à persévérer en précisant sa démarche. Par ailleurs, certains projets reportés et non resoumis ont été accompagnés par OSEO hors du cadre du partenariat.

Un dispositif bénéficiant des savoir-faire complémentaires du CNC et d’OSEO Le CNC & OSEO : un guichet unique… Le partenariat entre OSEO et le CNC permet de combiner les atouts de chacun dans une démarche commune de soutien à l’innovation pour les entreprises de moins de 2000 salariés de l’audiovisuel, du multimédia et des jeux vidéo. OSEO dispose ainsi d’un réseau régional qui assure la proximité avec les besoins des entreprises, de dispositifs d’aides à l’innovation adaptés aux différents moments de développement des PME, et de ressources d’expertise sectorielles internes (Direction de l’Expertise) et financières. Chargé de la mise en œuvre de la politique de l’Etat dans les domaines du cinéma et des autres arts et industries de l’image animée, le CNC dispose, quant à lui, d’une légitimité technique et sectorielle et d’une connaissance des acteurs intervenant dans le champ de l’appel à projets. L’entreprise qui souhaite obtenir la labellisation de son projet par le RIAM dépose un dossier unique de demande d’aide indifféremment au CNC ou à OSEO. La procédure est ainsi simplifiée pour le porteur de projet. Il appartient à OSEO et au CNC de se transmettre mutuellement les informations, sans contrainte pour le porteur de projet. … de soutien mixte et bipartite, pour un risque financier partagé et maîtrisé… Les taux d’intervention appliqués respectent l’encadrement communautaire des aides d’Etat à la Recherche et Développement et à l’Innovation. Les modalités de l’aide varient en fonction de la phase d’innovation du projet, de la taille de la structure, du niveau de risque pour cette dernière et du caractère collaboratif ou non du projet. OSEO intervient, sauf exceptions, en avance remboursable et le CNC uniquement en subvention. Pour les études de faisabilité et certains projets courts qui mobilisent un soutien inférieur ou égal à 50 000 euros, le CNC peut intervenir seul en subvention. Le panachage entre avance remboursable et subvention répond à la volonté d’une prise de risque maitrisée sur le plan technique et commercial. La subvention a un caractère hautement incitatif permettant à l’entreprise de prendre davantage de risques. L’avance remboursable, conditionnée à la réussite du programme, permet un meilleur partage des risques. La labellisation du RIAM permet à l’entreprise d’accéder aux financements d’OSEO et du CNC et favorise son accès aux financements privés (effet label).

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Après la labellisation des projets et l’information adressée par le CNC aux entreprises leur signifiant cette décision, OSEO devient l’interlocuteur unique des porteurs de projet pour finaliser les aspects financiers, les modalités contractuelles et in fine pour le versement des aides financières, incluant les subventions du CNC. Pour la contribution sous forme de subvention du CNC, OSEO reçoit une dotation annuelle de la part du CNC. Quelle que soit l’aide financière attribuée, les conventions sont signées, entre chaque porteur de projet et OSEO, qui assure ensuite, en lien avec le CNC, le suivi technico-financier du projet. … qui s’inscrit en cohérence avec les autres dispositifs de soutien des deux institutions. Les porteurs de projets bénéficient de la connaissance mutuelle des chargés d’affaires OSEO et du chargé de mission du CNC des aides apportées par les deux organismes et des synergies entre les deux établissements. En particulier, selon la nature de leur activité, les porteurs de projet peuvent bénéficier d’autres aides du CNC, pour d’autres projets éventuellement connexes à leur activité de recherche et développement. Parmi ces aides, on trouve notamment celles : — en faveur des industries techniques du cinéma et de l’audiovisuel ; — en faveur de la création de jeux vidéo ; — en faveur du développement et de la production d’œuvres à destination des nouveaux médias ; — plus généralement, en faveur de la production d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles. Il en va de même pour OSEO avec l’ensemble de sa palette d’outils ou produits financiers, comme : — garantie des concours bancaires ; — renforcement des fonds propres ; — ou encore aide au développement à l’international ou à la reprise / transmission.

Une évaluation du projet par des experts du secteur Comme évoqué précédemment, les projets soumis au réseau RIAM bénéficient d’un double processus d’évaluation : par un expert externe dans un premier temps (sauf pour les études de faisabilité) et via les échanges occasionnés par leur passage devant les membres qualifiés du Bureau exécutif dans un deuxième temps. — L’expert est identifié et nommé par le CNC et OSEO en fonction de son domaine de compétences et à la condition de son engagement à la confidentialité ainsi qu’à l’absence de conflit d’intérêt dans la réalisation de sa mission d’expertise. Spécialiste du domaine concerné, l’expert, à l’occasion d’une rencontre avec l’entreprise, réalise une évaluation critique du projet pointant ses forces et ses faiblesses, et formule le cas échéant des pistes d’amélioration. Il restitue son analyse à partir d’un support prédéfini, qui lui sert également de guide d’entretien, transmis aux membres du Bureau exécutif afin de nourrir leur réflexion.

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— Composé d’acteurs du secteur de l’industrie, de représentants de l’administration et de la recherche publique et des investisseurs, le Bureau exécutif est hétérogène et complémentaire car il couvre les différents métiers liés à la création et aux industries techniques ainsi que les expertises financières et de développement économique. C’est précisément cet assemblage de compétences qui fait sa force et sa richesse. Sa force, car il garantit un éclairage avisé sur chaque projet présenté et un échange au sein de l’assemblée qui génère une vision collective et consolidée à partir de l’expérience de chacun du secteur de l’audiovisuel et du multimédia et de ses enjeux.

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Les étapes de la labellisation d’un projet Le retour d’un porteur de projet : Arnaud Dressen, co-fondateur de Honky Tonk Films, porteur du projet KlynT «C’est à l’occasion d’une précédente expérience professionnelle que j’ai pris connaissance du réseau RIAM pour la première fois. En février 2010, alors que nous engagions notre projet de recherche au sein d’Honkytonk Films, j’ai pris rendez-vous avec Baptiste Heynemann pour préciser les modalités de l’appel et lui présenter notre projet. Ce premier rendez-vous nous a surtout permis de préciser avec lui les critères d’éligibilité et d’échanger sur la manière de procéder pour obtenir l’aide dans les meilleurs délais, ce qui était primordial pour une PME comme la nôtre. A la suite de cet entretien, nous avons monté notre dossier en trois semaines et l’avons déposé en mars 2010. Un expert, professionnel de la production cinématographique, Jean-Marie BillardMadrières, est venu nous rencontrer. L’échange a été constructif et très positif. Fin avril, sur la base de notre dossier et de l’expertise, le Bureau exécutif du RIAM a rendu un avis favorable de labellisation, et fait une proposition de subvention du CNC. Nous avons alors pris contact avec Guillaume Poissonnier, le chargé d’affaires OSEO responsable de la validation de notre dossier administratif et financier. A sa demande, nous avons fourni quelques éléments complémentaires (en particulier, le descriptif des livrables demandés à nos prestataires et le planning mis à jour) et avons reçu le premier versement de l’aide en août. Après la labellisation, les intervenants du réseau RIAM restent accessibles. Avant la remise du rapport de fin de projet par exemple, nous avons présenté les résultats de nos travaux de recherche au chargé de mission du CNC afin d’échanger sur le bilan et sur les pistes de développement à prévoir. »

Etape 1 : l’entrée du projet dans le dispositif Pour déposer sa demande au RIAM, le porteur de projet peut prendre contact indifféremment avec le chargé d’affaires OSEO ou le chargé de mission du CNC. Doriane Dumondelle, chargée d’affaires OSEO, avant en direction Poitou-Charentes, maintenant à la direction de l’international en Aquitaine « Quand j’étais Chargée d’affaires OSEO sur le département de la Charente, je rencontrais régulièrement les entreprises de Magelis, le pôle image d’Angoulême et 16000 Images, l’association des professionnels de l’image de la région Poitou-Charentes. Par ailleurs, mes échanges avec les institutionnels et les porteurs de projets sur le terrain me permettaient d’identifier un programme innovant assez rapidement. » Baptiste Heynemann, chargé de mission CNC « Chargé de mission à la direction du multimédia et des industries techniques du CNC, je suis amené à rencontrer beaucoup de professionnels du secteur de l’audiovisuel et du multimédia, potentiels porteurs de projets. Dans un premier temps, les porteurs de projet sont invités à renseigner la fiche Contact disponible sur le site. Elle nous permet de qualifier l’éligibilité du projet et surtout de détecter le plus en amont possible ses forces et faiblesses pour éventuellement l’orienter vers un dispositif mieux adapté. »

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Etape 2 : l’instruction du dossier Une fois le dossier déposé, le projet est soumis à une analyse fine par le chargé d’affaires OSEO, le chargé de mission du CNC, et un expert indépendant. Baptiste Hamel, Chargé d’affaires OSEO, direction Paris-Ile-de-France « Dès réception du dossier, je vérifie que le projet est éligible au programme d’aide à l’innovation (régime notifié à l’UE). Une fois l’éligibilité déterminée, je regarde comment positionner les solutions de financement disponibles en fonction de la nature du projet (faisabilité ou développement) et des besoins de la société. En parallèle j’échange avec le chargé de mission du CNC sur le sujet. » Baptiste Heynemann, chargé de mission CNC « Il est très important que les objectifs du projet et la nature de ses livrables soient définis de la façon la plus limpide possible. Une bonne compréhension des intentions réelles du porteur de projet permet d’envisager rapidement avec les autres intervenants (chargé d’affaires OSEO, expert et Bureau exécutif) les différents schémas de financement possibles et de préparer la commission dans les meilleures conditions. » Doriane Dumondelle, avant en direction Poitou-Charentes, maintenant à la direction de l’international en Aquitaine « Après l’analyse de l’innovation, je concentrais mon attention sur la capacité financière de l’entreprise à supporter son programme, et également sur le planning prévisionnel de réalisation du projet. » Alain Lioret, expert indépendant « Pour mener une expertise profitable, je me rends toujours sur place afin de pouvoir interroger les participants au projet. Après avoir étudié le dossier, je pose toutes les questions que l’on trouve sur la grille d’expertise à remplir, ce qui me donne une trame de travail. Cette expertise est uniquement communiquée au porteur de projet, au chargé d’affaires OSEO, au chargé de mission du CNC et aux membres du Bureau exécutif. »

Le point sur : la confidentialité et la neutralité Alain Lioret, expert « En qualité d’expert, je m’engage en signant un document à chaque expertise à la confidentialité et à la neutralité. J’y atteste de l’absence d’intérêt dans l’organisme ayant déposé le projet ou dans un de ses concurrents. Par ailleurs mes relations avec les porteurs de projet demeurent strictement professionnelles, afin de pouvoir rester absolument objectif. » Stéphane Richoux, responsable normalisation et réglementation CANAL+ Distribution, membre du Bureau exécutif « Les membres du bureau sont soumis à des règles de neutralité et de confidentialité. Je n’ai jamais utilisé ce que je voyais dans les projets du RIAM dans le cadre de mon travail. Je veille à ce qu’il n’y ait pas de conflit d’intérêt. Par ailleurs, j’ai averti par écrit mon employeur que je participais aux travaux de ce bureau. » Baptiste Heynemann, chargé de mission CNC « Le principe de l’examen par les pairs régit l’ensemble du système d’aide du CNC. D’une part, la liste des membres du Bureau exécutif étant disponible sur le site, le demandeur peut me signaler une éventuelle difficulté et nous construisons ensemble le compromis à faire figurer dans le dossier de demande. D’autre part, la collégialité

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des débats permet d’identifier rapidement un discours trop sévère ou trop dithyrambique. Enfin, pour plus de transparence, mais aussi pour un progrès collectif, la décision du Bureau exécutif est motivée et systématiquement envoyée au porteur de projet. »

Etape 3 : l’avis du Bureau exécutif Le Bureau exécutif du RIAM se réunit en commission environ toutes les huit semaines. Il se prononce alors sur l’opportunité d’une labellisation et le cas échéant sur la nature et le degré d’innovation du projet afin de déterminer le taux d’aide puis la répartition en subvention et/ou en avance remboursable. Françoise Prêteux, directeur de l’Institut Carnot M.I.N.E.S, présidente de la commission de normalisation AFNOR sur le multimédia, membre du Bureau Exécutif RIAM et Stéphane Richoux, responsable normalisation et réglementation CANAL+ Distribution, membre du Bureau exécutif SR : « Pour chaque projet un rapporteur est nommé en fonction du champ du projet soumis à labellisation. Il assure la présentation du dossier en résumant les différents éléments soumis aux membres du Bureau exécutif, c’est-à-dire le dossier de demande du porteur de projet et le rapport d’expertise. Aussi, à la fin de sa présentation il donne son opinion sur le projet, ce qui permet de cadrer les débats. » FP : « Le rapporteur d’un dossier est toujours fortement engagé dans le processus d’évaluation. En effet, il est de sa responsabilité d’analyser la nature de l’innovation proposée, d’identifier clairement le maillon ajouté à la chaîne de valeur. Celui-ci peut correspondre aussi bien à une technologie, qu’à un produit ou un service. » SR : «A l’issue de l’intervention du rapporteur s’ouvre une discussion animée par le président du Bureau exécutif, Jean Gaillard. Y compris lorsque je ne suis pas rapporteur, je lis les dossiers avant la réunion. S’il s’agit d’un dossier portant sur un domaine que je connais bien, cela me permet d’émettre un avis, si ce n’est pas le cas, alors il est quand même possible d’apporter un œil candide ou d’avoir un avis sur la forme. » FP : « A cet égard, je tiens à souligner le caractère collégial des discussions au sein du Bureau exécutif, où les membres d’horizons professionnels divers apportent de façon ouverte, complémentaire et efficace, leurs visions et expériences. C’est d’ailleurs une des garanties de la qualité finale des retours adressés à l’entreprise postulante. » SR : « En effet, au terme de cette discussion, le Bureau exécutif conclut l’instruction du projet dans un avis motivé. Il peut être de trois types : rejet, labellisation ou report. Ce dernier avis est émis lorsqu’un dossier nous parait potentiellement intéressant mais qu’il manque des informations pour prendre une décision. Il est donc demandé à l’entreprise de préciser des points particuliers de son dossier ou répondre à des questions supplémentaires. » FP : « La pertinence du projet pour l’entreprise, l’adéquation de ses ressources et de son organisation pour le faire aboutir, les débouchés économiques en termes de modèle d’affaires et de solidité financière et son positionnement par rapport aux marchés ciblés, constituent le socle sur lequel se fondent les recommandations / décisions formulées à l’entreprise dans cet avis motivé. »

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Baptiste Heynemann, chargé de mission CNC « J’assiste à toutes les commissions du Bureau exécutif. A l’issue de chacune d’entre elle je rédige un procès-verbal formel de la commission, reprenant les conclusions orales précisément énoncées par le président du Bureau exécutif sur chaque projet. Ce dernier le relit et le signe. Je peux alors transmettre à chacun des porteurs de projets l’avis émis par le Bureau exécutif qui les concerne. Ainsi, quelle que soit la décision, positive ou négative, le demandeur est confronté à l’avis de professionnels du secteur. »

Les conseils Arnaud Dressen, co-fondateur de Honky Tonk Films, porteur du projet KlynT « Cette aide est bien adaptée aux besoins des PME, dont : — le projet de recherche est bien réfléchi et s’intègre parfaitement dans l’activité principale de l’entreprise — le projet répond à des besoins bien identifiés, avec des perspectives de commercialisation évidentes — les fonds propres sont suffisants pour mener à bien le projet de recherche » Doriane Dumondelle, avant en direction Poitou-Charentes, maintenant à la direction de l’international en Aquitaine « Le principal facteur de réussite est l’implication de l’équipe, ses compétences et son organisation. Par ailleurs, je conseille de rester toujours au fait de l’état de l’art et de mettre en place une cellule de veille technologique dans l’entreprise. » Baptiste Heynemann, chargé de mission CNC « Un état de l’art bien documenté et une méthodologie solide sont des éléments qui fondent la confiance que l’on peut avoir dans le projet. » Alain Lioret, expert « Je conseille aux porteurs de projet de renforcer les états de l’art internationaux pour avoir une vision globale et de bien penser au business model pour assurer la pérennité de l’entreprise et du projet. » Stéphane Richoux, responsable normalisation et réglementation CANAL+ Distribution, membre du Bureau exécutif « Pour qu’un projet réussisse, il faut qu’il soit clair, bien documenté et semble répondre à un besoin ou constituer une innovation clairement définie et apparaissant crédible. » Françoise Prêteux, directeur de l’Institut Carnot M.I.N.E.S, présidente de la commission de normalisation AFNOR sur le multimédia, membre du Bureau Exécutif RIAM « Les 3 clés pour un dossier réussi : — répondre à chaque rubrique du dossier, — décrire l’innovation de façon claire, réaliste, factuelle et argumentée, — montrer l’effet de levier que l’aide va déclencher au niveau du développement économique de l’entreprise. »

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Etape 4 : le financement L’avis de labellisation du Bureau exécutif indiquant les taux et modalités d’intervention permet au CNC et à OSEO de formaliser les propositions de financement. Baptiste Heynemann, chargé de mission CNC « Suivant l’avis du Bureau exécutif, le CNC envoie une proposition de financement à la direction régionale d’OSEO concernée et une notification de l’avis au porteur de projet. » Doriane Dumondelle, avant en direction Poitou-Charentes, maintenant à la direction de l’international en Aquitaine « Après la réception de la notification et de la proposition de financement du CNC, il revient à la commission régionale d’OSEO concernée d’établir une proposition de financement définitive. A cette occasion l’aide proposée fait l’objet d’une avance remboursable ou d’une subvention sur les fonds OSEO et d’un abondement en subvention sur les fonds du CNC. J’informais Baptiste Heynemann de notre décision et ensuite le porteur de projet auquel j’adressais une convention. »

Etape 5 : le suivi du projet labellisé Une fois lancé, le projet fait l’objet d’un suivi technique et financier qui permet d’accompagner le porteur de projet tout au long de sa démarche de R&D. Baptiste Heynemann, chargé de mission CNC « Un rendez-vous est généralement fixé avec le porteur de projet aux différentes étapes de réalisation du projet. Il nous présente alors l’évolution de son projet et nous échangeons sur les opportunités de son entreprise et du secteur. » Baptiste Hamel, Chargé d’affaires OSEO, direction Paris-Ile-de-France « Au cours du projet, nous sommes en relation continue avec l’entreprise que nous accompagnons. En fin de programme, cette dernière demande le solde de son aide. Un constat de succès ou d’échec est dressé. Si le projet a bénéficié d’une avance remboursable les échéances de remboursement dépendent des données prévisionnelles fournies par la société et analysées par le chargé d’affaires OSEO dans le cadre de son instruction. Nous regardons de manière non exclusive deux indicateurs financiers qui sont la capacité d’autofinancement retraitée des artifices comptables et le fonds de roulement. Généralement, un délai est respecté entre la fin du programme et le début du remboursement de l’avance pour permettre à l’entreprise de bénéficier des fruits de la commercialisation des résultats de son programme. »

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Les projets labellisés et les entreprises soutenues entre 2007 et 2010 1/

Les projets labellisés

Nombre de dossiers déposés et sélectivité Evolution du nombre de dépôts et de projets labellisés 40

38

35

31

30 20 15 Nombre de projets concernés

26

24

25

18

Dossiers déposés Projets labellisés

13

12

10 5

1

0

2007

2008

2009

2010

Examens des projets labellisés 20 18 16 14 12 10 8 6 4 Nombre 2 de projets 0

19 14

13

7

Labellisation au premier examen Labelisation après report

4 1

0

2007

0 2008

2009

2010

Le réseau RIAM dans sa nouvelle configuration de cofinancement OSEO-CNC a connu un démarrage plutôt lent. Il a nécessité en amont un gros effort d’information et de pédagogie compte tenu des profondes évolutions du dispositif : passage du « tout subvention » à des aides en avance remboursable et subvention, arrivée d’OSEO dans le dispositif, etc. Ainsi, sur les six premiers mois de son existence, ce partenariat n’a donné lieu qu’à une seule réunion du Bureau exécutif et la labellisation d’un seul projet. A partir de 2008, on observe une nette progression à la fois en nombre de dossiers déposés et en nombre de projets labélisés et une intensification du nombre de réunions du Bureau exécutif. Sur la période 2007-2010, le taux de sélectivité est de 55,2 %. Le rapport entre le coût de montage du dossier et les perspectives de réussite est donc particulièrement incitatif.

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A titre de comparaison, les taux de sélectivité d’autres dispositifs tels que l’ANR ou le FUI sont respectivement de l’ordre de 24,4 % pour le programme CONTINT, de 22,5 % pour la discipline sciences et technologies de l’information et de la communication pour le programme blanc de l’ANR3 et 44,9 % pour le FUI4. Ce taux de sélectivité plus favorable du RIAM s’explique en partie par l’accompagnement proposé en amont aux porteurs de projets par OSEO et le CNC, ainsi que par le caractère « au fil de l’eau » du dispositif, permettant aux projets de se représenter et d’être améliorés en cas de report. Le RIAM est, donc, avant tout un processus, et en aucun cas un concours. Dans la suite du document et sauf mention contraire, les statistiques présentées concernent 54 projets, dans la mesure où 4 des 58 projets labellisés par le RIAM n’ont pas donné lieu, pour diverses raisons, notamment liées à la santé financière de l’entreprise, au versement des aides préconisées par le Bureau exécutif.

Profil des projets retenus Répartition des projets par « ambition » L’examen des projets labellisés sur la période 2007 à 2010 a permis d’identifier a posteriori quatre ambitions principales, dans lesquelles se répartissent les projets et qui témoignent des problématiques du secteur sur la période : — Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs ; — Atteindre l’excellence visuelle ou sonore ; — Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres ; — Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale. Répartition des projets déposés par “ambition” (en nombre)

26%

15%

Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale

29% 30%

Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres

3 Agence Nationale de la Recherche. Rapport annuel 2009. Juillet 2010. [http://www.agence-nationale-recherche.fr/fileadmin/user_upload/documents/uploaded/2010/Rapport_ANR_2009.pdf] 4 Selon les résultats du onzième appel à projets du FUI. [http://www.economie.gouv.fr/discours-presse/discours-communiques_finances.php?type=communique&id=5132&rub=1]

16

Répartition des projets déposés par “ambition” (en montant des programmes)

25%

20%

Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale

19% 36%

Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres

Répartition des projets labellisés par “ambition” (en nombre)

24%

22%

Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale

26%

28%

Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres

Répartition des projets labellisés par “ambition” (en valeur globale d’aides accordées)

18%

23%

Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale

16% 43%

Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres

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L’ambition la plus représentée, en terme d’objectifs de projets, est « offrir des nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs », et ce dans de multiples environnements (ordinateur, téléphone mobile, télévision). Son poids est encore supérieur en termes de montant de programme et d’aides attribuées, ce qui s’explique par l’envergure des projets s’inscrivant dans cette ambition. Il s’agit par exemple de développer les technologies de réalité augmentée. Ces technologies ont généralement des coûts de développement supérieurs à ceux constatés dans les autres familles de projet. L’ambition « faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale » correspond aux plateformes et outils numériques qui permettent aux œuvres de rejoindre leur public. Le « renouvellement des chaînes de fabrication » consiste, notamment, en la création de plateformes collaboratives à destination des professionnels pour tirer pleinement parti d’un environnement de travail numérique. Enfin, les projets proposant d’« atteindre l’excellence visuelle ou sonore » sont des outils appartenant à une étape de la chaîne de fabrication ou de visionnage qui permettent d’améliorer la qualité, réelle ou perçue, sonore ou visuelle des œuvres.

Répartition des projets déposés par niveau de maturité et finalité de la demande de financement Répartition niveau de maturité et finalité des projets déposés au réseau RIAM (en nombre)

13% 22%

4%

Faisabilité préalable à un nouveau produit/service Faisabilité préalable à une innovation à usage interne Nouveau produit/service

61%

Innovation à usage interne

Répartition par niveau de maturité et finalité des projets déposés au réseau RIAM (en montant des programmes) 3% 1% 21%

Faisabilité préalable à un nouveau produit/service Faisabilité préalable à une innovation à usage interne Nouveau produit/service

75% Innovation à usage interne

18

Répartition des projets labellisés par niveau de maturité et finalité de la demande de financement Répartition par niveau de maturité et finalité des projets soutenus par le RIAM (en nombre)

Faisabilité préalable à un nouveau produit/service

20% 26% 2%

Faisabilité préalable à une innovation à usage interne Nouveau produit/service

52% Innovation à usage interne

Répartition par niveau de maturité et finalité des projets soutenus par le RIAM (en valeur de l’aide accordée)

3,7% 21,85%

0,15%

Faisabilité préalable à un nouveau produit/service Faisabilité préalable à une innovation à usage interne Nouveau produit/service

74,3% Innovation à usage interne

L’appel à projets du réseau RIAM est ouvert à toutes les phases d’un projet d’innovation, depuis la phase d’élaboration jusqu’à la phase finale de développement. Les études de faisabilité peuvent faire l’objet d’une demande d’aide à hauteur de 50 % du montant du projet et très majoritairement au travers de subvention du CNC. Elles constituent une première étape et ont pour objectif d’infirmer ou de confirmer et définir les conditions du déploiement d’un projet innovant. Pour cela, les études de faisabilité sont particulièrement encouragées par le réseau RIAM et représentent près d’un quart des projets labellisés. La labellisation du réseau RIAM sur une phase de faisabilité apporte une confirmation à l’entreprise que son projet est pertinent par rapport aux enjeux du secteur ou de la profession. Cette première validation de professionnels légitimes peut permettre à l’entreprise de démarrer son projet avec plus de certitudes et donc plus rapidement. Le porteur de projet dont l’étude est labellisée peut à l’issue de cette phase déposer une demande d’aide pour la phase de recherche et développement (R&D). Il y est d’ailleurs vivement incité si l’étude de faisabilité s’est avérée concluante. A ce jour, trois entreprises ont été soutenues dans leur projet de R&D suite à une phase de faisabilité : la Société Ecrans, Under the Milkyway et CN films.

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Répartition des projets par niveau et type d’innovation Comme cela apparait dans les observations précédentes, le périmètre des projets présentés et soutenus correspond à la mise en œuvre de technologies innovantes destinées à être commercialisées dans le cadre d’un nouveau produit/service ou à être intégrées dans une plateforme de production. Enfin, certains projets correspondent à de l’innovation de procédé ou d’organisation dans une activité de service. Pour cette catégorie de projet, l’innovation est d’abord au service d’une meilleure performance ou d’un changement de modèle économique ou encore dans la création d’un nouveau service « métier » pertinent dans le secteur de l’audiovisuel ou du multimédia mais pour lequel les technologies sont un support ou une facilité mais pas une fin en soi. Si l’on positionne les projets du RIAM soutenus ces trois dernières années selon trois axes d’innovation technologique, on obtient les résultats suivants : Niveau Technologique des projets soutenus en nombre de projets

12%

Innovation de produit ou service basée sur de l’innovation technologique dans l’état de l’art

46% 42%

20

Innovation de procédé et d’organisation dans les services basée sur les TIC

Innovation de produit ou service basée sur de l’innovation technologique de rupture

La part en innovation de rupture y est importante (46 %) et globalement recouvre des projets risqués sur le plan technico-économique, souvent portés par des petites entreprises positionnées sur des marchés de niche. Ce sont sur ces projets que le soutien financier aux travaux de R&D est le plus significatif (65% des aides accordées en phase de R&D), conformément à l’encadrement communautaire des aides à la RDI et à la notion d’incitativité de l’aide publique qui doit intervenir en priorités sur les projets les plus risqués. Les innovations de type incrémentale par rapport à un état de l’art technologique connu, représentent 42 % des projets et les projets d’innovation de procédé et d’organisation dans les services 12 %. Sur les 25 projets présentant une innovation de produit ou de service basée sur de l’innovation technologique de rupture, 16 appartiennent aux ambitions « atteindre l’excellence visuelle ou sonore » et « offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spectacteurs ». Pour ces projets, l’innovation technologique fait progresser l’état de l’art du secteur de l’audiovisuel et du multimédia et au delà de ce secteur, comme pour les moteurs de création d’œuvre en 3D-relief et le développement de la réalité augmentée. Les ambitions « faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale » et « renouveler les chaînes de fabrication des œuvres », s’appuient davantage, soit sur des innovations qui tirent partie de technologies disponibles dans l’état de l’art mais qui nécessitent d’être adaptées ou redéveloppées partiellement pour correspondre au cahier des charges technico-fonctionnel précis de l’entreprise, soit sur des grandes évolutions du moment mais forcément spécifiques au secteur comme le déploiement d’outils collaboratifs dans des contextes professionnels ou grand-public. Ces innovations labellisées présentent en général moins de risques techniques et sont plus proches du marché. C’est dans cette famille de projets, que la faisabilité des projets relève autant de critères techniques que de la capacité à diffuser un nouvel usage. En amont, il s’agit donc de mesurer et tester les modalités d’appropriation de cette innovation d’usage par les utilisateurs ou clients finaux en collaboration avec eux.

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2/

Les entreprises soutenues

54 projets ont été financés après la labellisation par le réseau RIAM entre juillet 2007 et décembre 2010. Sur ces 54 projets, 4 entreprises ont été aidées à deux reprises (Vodkaster, Total Immersion, Point du Jour et CN Films). Quatre projets ont été menés en partenariat par deux entreprises financées par le réseau RIAM (E3S et Volfoni, Mikros Image et Golaem, Hyperpanel et HTTV, Abell Entertainment et Phoenix Studio). Les statistiques présentées ci-après reposent sur les données relatives à ces 58 déposants (dont certains comptabilisés deux fois quand deux projets ont été labellisés, afin de pouvoir tenir compte de leur évolution). L’âge des organismes porteurs de projet Age des entreprises soutenues 7% Moins de 1 an 29% 26%

De 1 à moins de 3 ans De 3 à moins de 10 ans

38%

10 ans et plus

Le réseau RIAM soutient des structures allant de la « start-up » à l’association qui accompagne le secteur cinématographique depuis plusieurs dizaine d’années. Avec 1/3 d’entreprises de moins de trois ans, le réseau RIAM soutient les entreprises dès leur création en labellisant des projets qui structurent parfois l’activité globale de l’entreprise. L’entreprise se constitue autour de ce seul projet. C’est le cas des 7 % d’entreprises soutenues de moins de 1 an d’âge. Ce niveau d’accompagnement des très jeunes entreprises, est relativement élevé pour un dispositif d’aide directe à l’innovation, mais cohérent avec les spécificités des entreprises du secteur de l’audiovisuel et du multimédia visé par le dispositif. La labellisation du réseau RIAM permet donc à ces très jeunes entreprises de conforter leur positionnement stratégique et de constituer leur acquis technologique et leur valeur ajoutée. L’aide financière leur offre, en outre, durant une période décisive, les conditions d’un développement plus rapide. En labellisant les projets d’entreprises ayant de 3 à 10 ans d’âge, le réseau RIAM contribue à rationaliser et à faire évoluer les outils de production de sociétés en quête de maturité et de modernisation face par exemple au phénomène de développement du numérique. Enfin, près de 30 % des entreprises labellisées ont 10 ans et plus, parmi lesquelles des associations historiques du secteur cinématographique telles que l’Agence du Court Métrage ou la Commission Supérieure et Technique de l’Image et du Son dont le rôle moteur dans la réflexion sur le secteur est ainsi confirmé en dépit des évolutions en profondeur qu’il connait.

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Un soutien marqué aux très petites structures Effectifs des entreprises soutenues 5%

1 à 19

24%

20 à 99 71%

100 à 300 Pas de société de plus de 300 salariés

Si l’appel à projets est ouvert aux entités dont l’effectif est de moins de deux mille personnes, dans les faits aucune des entreprises dont le projet a été labellisé ne dépassait les 300 employés au moment du dépôt du dossier. Près des trois quarts des entreprises soutenues comptent d’ailleurs moins de 20 salariés. Ce résultat est conforme au tissu industriel du secteur et confirme l’intérêt d’un dispositif favorisant l’émergence de projets de R&D monopartenaires portés par des entreprises de petite taille souvent positionnées sur des marchés de niche. A titre de comparaison, le rapport 2009 de l’ANR indique que les TPE recueillent 20 % des aides attribuées via le programme CONTINT, contre 71 % pour le réseau RIAM.

L’implantation géographique des porteurs de projet Origine régionale des candidats à la labellisation 1% 2% 1% 3% 4% 4% 6%

76%

Ile-de-France Rhônes-Alpes Poitou-Charentes Bretagne Provence-Alpes-Côte d’Azur Bourgogne Centre Champagne-Ardenne Midi-Pyrénées Nord-Pas de Calais Pays de la Loire

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Origine régionale des porteurs de projets labellisés 2% 3% 5% 10% 72%

Ile-de-France Rhônes-Alpes Bretagne Poitou-Charentes Centre Champagne-Ardenne Midi-Pyrénées Nord-Pas de Calais Provence-Alpes-Côte d’Azur

La région Ile-de-France est la région du siège social de plus de trois quart des entreprises qui sollicitent le réseau RIAM et moins de trois quarts des entreprises soutenues par ce dernier. Cette forte représentation s’explique par la concentration des activités du secteur de l’audiovisuel et du multimédia dans cette région. L’Ile-de-France représente, en effet, 90% des industries techniques françaises du cinéma et de l’audiovisuel5 et plus de 60% des entreprises de la filière du jeu-vidéo.6 Malgré cette forte représentativité, le réseau RIAM contribue au développement du secteur de l’audiovisuel et du multimédia hors de l’Ile-de-France. En effet, avec 85 entreprises déposantes et 42 soutenues, le taux de réussite pour les entreprises dont le siège social est situé en région Ile-de-France est de 50% alors qu’avec 26 entreprises déposantes et 16 soutenues, ce taux est de 60% pour les entreprises dont le siège social n’est pas situé en Ile-de-France. Les porteurs de projet sont principalement originaires de régions ayant à différentes échelles des politiques de dynamisation du secteur de l’audiovisuel et du multimédia. Cette ambition locale s’exprime notamment au travers des pôles de compétitivité en lien avec l’audiovisuel et le multimédia : Cap Digital (Ile-de-France), Imaginove (RhôneAlpes), Images et Réseaux (Bretagne) et Magélis (Poitou-Charentes). C’est précisément pour encourager la remontée de projets jusqu’au réseau RIAM que le « bonus pôle » a été mis en place. Ainsi, pour les projets faisant l’objet d’une labellisation d’un pôle de compétitivité, la part de la subvention du CNC dans l’aide globale est revue à la hausse. En outre, un quart des porteurs de projet soutenus sont présents à l’international via des filiales, principalement aux Etats-Unis. Il s’agit dans la plupart des cas d’entreprises emblématiques et reconnues dans leur domaine d’activité, telles que Total Immersion pour la réalité augmentée, Mac Guff Ligne pour la création d’effets visuels et d’animation en relief, Dailymotion dans la distribution de vidéo en ligne. A travers elles, le RIAM soutient l’excellence française dans l’industrie culturelle mondiale de l’audiovisuel et du multimédia.

5 http://www.iledefrance.fr/uploads/tx_base/Fiche_Fonds_de_soutien_ITCA_2010.pdf 6 DRIRE Ile-de-France, Enjeux et défis de l’industrie du jeu vidéo en Ile-de-France. Mars 2007.

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3/

Le financement des projets labellisés

Entre 2007 et 2010, le coût total des projets labellisés représente près de 28 millions d’euros. Le montant des aides proposé par le Bureau exécutif du réseau RIAM s’élève à près de 12 millions d’euros, dont 30% de subvention via l’intervention du CNC.

L’aide aux phases de faisabilité Le montant des études de faisabilités labellisées oscille entre 35 000 euros et 150 000 euros. Huit études sur douze ont un coût inférieur à 100 000 euros. Le nombre de mois consacré à ces études va de 1 à 16 mois. Elles sont menées en moyenne sur une durée de 6 mois. Financement des études de faisabilité labellisées

12%

Part moyenne des fonds propres et autres ressources de l’entreprise Part moyenne des subventions du CNC 52% Part moyenne des subventions OSEO

36%

La part moyenne des aides du RIAM approche donc le plafond réglementaire de 50 % du coût total de l’étude soutenu par des aides publiques, principalement constituées de subventions du CNC.

L’aide aux phases de recherche et développement Financement des projets de recherche et développement

13%

Part moyenne des subventions du CNC Part moyenne des aides d’OSEO

54%

33%

Part moyenne des fonds propres et autres ressources de l’entreprise

La part moyenne des aides du RIAM est légèrement supérieure à 45% du montant du projet, dont 33% d’aides d’OSEO (principalement en avance remboursable) et 13% de subventions du CNC.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Coût total des projets Montants des projets de R&D labellisés Moins de 100 000 € 20%

17% Entre 100 000 et 200 000 € 12% Entre 200 000 et 500 000 €

27% 24%

Entre 500 000 et 1 000 000 € Plus de 1 000 000 €

Le coût total des projets de R&D labellisés varie entre 35 000 euros et 1 800 000 euros. 22 projets ont un coût inférieur à 500 000 euros, le coût des 19 projets restants dépasse les 500 000 euros.

Durée moyenne des projets Durée moyenne des projets de R&D en fonction du montant du programme

Durée du projet

25 20 15 10 5 0 Moins de 50 000 €

Entre 50 000

Entre 200 000

Entre 500 000

Plus de 1 000 000 €

Les projets labellisés ont une durée variant de 3 mois à 36 mois. De façon tout à fait logique, la durée moyenne du projet évolue en fonction de son coût total et réciproquement. En effet, les projets dont le coût global dépasse les 500 000 euros se déroulent en moyenne sur plus d’un an et demi.

26

Structure de financement des projets

Montant des projets

Financement des projets de R&D Plus de 1 000 000 €

53

Entre 500 000 et 1 000 000 €

56

Entre 200 000 et 500 000 €

57

Entre 50 000 et 200 000 €

8

39 15 16

64

Moins de 50 000 €

26 33

56 0%

29 1 3

44 50%

100%

Répartition des fonds Fonds propres et autres ressources de l’entreprise

Subvention du CNC

Avance remboursable OSEO

Subvention OSEO

Par souci de simplicité, pour les projets se voyant attribuer un soutien inférieur à 50 000 euros, l’aide apportée est constituée de subventions du CNC. Au-delà de ce montant, OSEO et le CNC interviennent en cofinancement, OSEO principalement en avance remboursable et le CNC en subvention. Le taux d’intervention varie entre 30 et 50 %, notamment selon le degré d’innovation du projet. Conformément à l’encadrement communautaire, les taux d’interventions sont plus favorables aux projets présentant une forte innovation technologique. Selon le niveau d’incitativité de l’aide, la part en subvention sur le fonds CNC sera plus ou moins significative : plus le projet présente une rupture d’innovation, plus il pourra prétendre à de la subvention et plus le taux de subvention sera bonifié.

4/ Analyse qualitative du dispositif RIAM Sauf précision contraire, les éléments présentés ci-après résultent des réponses reçues suite à l’envoi d’un questionnaire d’évaluation du dispositif à l’ensemble des porteurs de projets soutenus par le RIAM. 39 réponses ont ainsi été recueillies, soit un taux de réponse de 72 %. La mention « les entreprises interrogées » indique que les données sont issues du questionnaire.

Les délais Les délais d’instruction ont été calculés sur la base des 105 dossiers soumis pour la première fois à l’examen du Bureau exécutif de réseau RIAM. En moyenne, la durée entre le dépôt du dossier et l’avis du Bureau exécutif est d’environ deux mois. Les trois quarts des entreprises interrogées jugent le délai d’instruction adapté au calendrier d’une petite structure. Un quart des entreprises interrogées estiment toutefois que, bien qu’il ait été raisonnable compte tenu de la complexité technique des projets, ce délai demeure long.

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Le caractère incitatif de la labellisation Incitativité de la labellisation

A joué sur l’envergure technique

32% 44%

A joué sur le temps de développement Conditionnait l’existence du projet

24%

L’ensemble des entreprises soutenues dans le cadre du RIAM insiste sur le caractère incitatif du soutien public apporté dans leur politique de R&D. Dans près d’un tiers des cas, les entreprises interrogées indiquent que la labellisation et l’aide financière apportée ont conditionné l’existence même du projet. Dans les autres cas, elles estiment qu’elles auraient probablement mené le projet à bien soit en diminuant son envergure technique soit en échelonnant son déploiement. Dans un secteur caractérisé par des distances au marché très courtes demandant une grande réactivité et exigeant en termes de qualité des livrables, l’intervention du réseau RIAM apparaît déterminante. Rôle de la labellisation dans la démarche d’innovation S’adressant à des entreprises plutôt de petite taille, souvent jeunes avec des cellules de R&D plus ou moins structurées, le dossier de demande est conçu de façon à ce que le porteur de projet envisage les aspects scientifiques, techniques, financiers, économiques et réglementaires d’une démarche de R&D. Pour trois quarts des entreprises interrogées, le renseignement du dossier de demande d’aide a eu une vertu pédagogique et a permis de structurer davantage leur projet. Au-delà du projet, l’objectif du RIAM est de valider une démarche qui permettra à l’entreprise d’assurer sa pérennité dans un secteur en constante évolution. Dans 90 % des cas, les porteurs de projet interrogés indiquent que la réalisation de leur projet a eu un rôle structurant dans leur démarche globale de R&D. Plus de 80 % des études de faisabilité menées par les entreprises interrogées ont débouché sur un projet innovant. Trois entreprises ont été soutenues suite à une étude labellisée par le RIAM pour le développement du projet dont elle était l’objet : la Société Ecrans, Under the Milkyway et CN films. Concernant les projets de recherche et développement, que l’outil soit utilisé en interne ou commercialisé, trois quarts des porteurs de projet indiquent que des réflexions sont en cours pour mener à bien un autre projet de R&D. Les entreprises restantes s’étant pour la plupart dès à présent engagées dans un nouveau projet innovant.

28

La protection au titre de la propriété industrielle des projets labellisés

19%

26%

Entreprises l’envisageant Entreprises ne l’envisageant pas

55%

Entreprises ayant protégé une partie de leur projet

Bien que les projets labellisés aient eu un rôle structurant dans la démarche de R&D des entreprises qui les mènent, ils ne font que très peu l’objet de démarches de protection juridique, selon les entreprises interrogées aidées au titre d’un projet de R&D7, que ce soit sur l’innovation en tant que telle, ou encore les signes distinctifs comme la marque. Quatre des entreprises interrogées ont fait cette démarche auprès de l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI)8, et quatre autres envisagent de le faire. Trois « U.S. patents » ont été déposés par des entreprises aux Etats-Unis. Le brevet protège une invention technique dont les droits s’acquièrent par dépôt. Il confère un monopole d’exploitation de 20 ans sur le territoire français. En contrepartie, les informations nécessaires à la reproduction de l’invention sont rendues publiques 18 mois après le dépôt de brevet. Ces résultats s’expliquent également par le positionnement de l’appel à projets du RIAM. S’agissant d’une aide pour des projets proches du marché, les recherches susceptibles d’être protégées par un brevet se font généralement en amont de la mise sur le marché du produit qui l’exploite. Enfin, pour certains des projets soutenus par le RIAM, l’innovation développée, située davantage au niveau des services, est difficilement protégeable. Les avantages induits par le projet, sur le plan commercial et concurrentiel d’une part, et en termes de savoir-faire technologique d’autre part, sont alors, selon elles, la meilleure protection. Le développement logiciel était au cœur de nombreux projets soutenus pas le Bureau exécutif du RIAM entre 2007 et 2010. Deux entreprises ont protégé le code informatique développé dans le cadre de leur projet auprès de Société Civile des Auteurs Multimédias (SCAM)9 et de l’Agence pour la Protection des Programmes (APP)10 et une envisage de le faire auprès de ce dernier organisme. Les logiciels en tant que tels ne peuvent à eux seuls, en effet, être brevetés. A condition de présenter un caractère original, ils sont soumis au droit d’auteur du seul fait de leur création à charge, toutefois, d’en prouver l’antériorité en cas de litige. Cette preuve est facilitée par un dépôt permettant de dater la création, auprès, par exemple de sociétés d’auteurs comme la SCAM ou de l’APP.

7 Soit 31 entreprises. 8 Site Internet de l’INPI : http://www.inpi.fr/ 9 Site Internet de la SCAM : http://www.scam.fr/fr/Accueil/tabid/363222/Default.aspx 10 Site Internet de l’APP : http://app.legalis.net/

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La majorité des projets soutenus par le RIAM avait pour finalité directe de proposer un nouveau produit ou service. Une marque a été déposée et deux autres dépôts sont à l’étude dans le cadre des projets soutenus par le RIAM. La marque protège, par dépôt auprès de l’INPI, les signes distinctifs permettant d’identifier l’entreprise et les produits et services qu’elle propose, en tant qu’éléments d’image essentiels. Elle confère un monopole d’exploitation sur le territoire français pour 10 ans, renouvelable indéfiniment.

Impact des projets labellisés sur l’emploi Au sein des entreprises qui ont répondu au questionnaire, les projets labellisés ont généré la création d’emplois pour 2/3 d’entre elles. Ces entreprises ont créé au total 106,511 emplois qualifiés dans le secteur de l’audiovisuel et du multimédia (ingénieurs, développeurs informatique, infographistes). Si les frais de personnel appartiennent à l’assiette éligible uniquement pour la durée du projet, les entreprises qui ont eu recours à l’embauche se sont prioritairement tournées vers des emplois à durée indéterminée avec 61 recrutements, contre 45,5 pour les emplois temporaires. Les projets de recherche et développement sont les plus créateurs d’emploi. Leur réalisation nécessite le plus souvent de recourir à des compétences qui n’existent pas ou sont en nombre insuffisant dans l’entreprise. Aussi, ce sont également ces mêmes projets qui ont permis aux entreprises interrogées de maintenir 86 emplois. Ce n’est pas nécessairement par méconnaissance des mécanismes de protection que les entreprises répondantes protègent peu leurs inventions. Ainsi une entreprise, après consultation d’un spécialiste, a choisi de ne pas déposer de brevet considérant que la divulgation des informations était risquée. Le secret peut-être, en effet, l’autre moyen de protéger son invention. Il induit toutefois une part de risque de reproduction et d’exploitation par un concurrent.

11 Les emplois sont exprimés en équivalent temps plein.

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Les projets retenus Abréviations, acronymes et anglicismes utilisés dans les fiches Ad-Server : serveur spécifique utilisé pour stocker les publicités dans une situation de marketing sur Internet. B2B - Business-to-business : activité d’une entreprise visant d’autres entreprises. B2C - Business-to-consumer : activité d’une entreprise visant des particuliers. HbbTV - Hybrid Broadcast-Broadband TV : initiative professionnelle pour la diffusion de programmes sur télévisions connectées à Internet. IPTV - télévision sur IP : désigne en pratique les services audiovisuels managés proposés par les fournisseurs d’accès à Internet. KDM - Key Delivery Message : clé de sécurité utilisée pour le cinéma numérique. RIA - Rich Internet Application : application Internet hébergée sur un serveur distant et fonctionnant via un navigateur avec toutes les fonctionnalités d’une application locale. Tracking : suivi de position de points ou de caméras dans une scène virtuelle. Saas - Software as a Service : modèle de distribution de logiciels s’appuyant sur la monétisation d’un droit d’accès à une application distante plutôt que sur la vente de licences en tant que telle. VàD : Vidéo à la demande.

Présentation des projets par ambition Les projets sont présentés par ambition puis par ordre chronologique de labellisation. L’étude de faisabilité, symbolisée par , permet de valider des hypothèses techniques et / ou économiques conditionnant la mise en oeuvre d’un projet de recherche et développement. L’innovation à usage interne, symbolisée par , permet d’améliorer l’outil de production de l’entreprise et n’est pas destiné a priori à être commercialisé. Le nouveau produit ou service, symbolisé par

, fait l’objet d’une commercialisation.

Les effectifs sont exprimés au moment du dépôt du dossier RIAM.

Présentation des projets par entreprise Les projets sont présentés par ordre alphabétique du nom du demandeur, puis par ordre chronologique de labellisation.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Entreprise

Projet

Objet du projet

2d/3D Animations

TRIANIM-Concept

module de visualisation et de test en amont du tournage final d’un film d’animation

3DCLIC

SPI Long Métrage

module d’un logiciel de suivi de fabrication dédié au long métrage d’animation à destination des producteurs

3DTV Solutions

Développement de prototypes caméras modulaires n points de vues systèmes et produits pour l’autostéréoscopie et chaîne de production associée

Abell Entertainment Convergences + Phœnix Interactive (fiche non disponible)

outil de gestion de production améliorant le traitement de l’émotion dans le jeu vidéo

Alkymia

Horyzon

procédé de validation des images d’animation d’un long métrage sur iPad

APC

Plateforme de suivi en temps réel des usages VàD

établir les modalités techniques et économiques de l’étude des usages de la vidéo à la demande

ARKANE Studios

CrossPlayer

outil de mise en relation dans un même jeu du mode joueur unique et du mode multi-joueurs

Boom Audio et Vidéo Le Studio in the Box HD déportées

ensemble de prise de vue HD déportées et autonomes

Bulkypix

Bulky Engine

outil de développement multiplateforme de jeux vidéo essentiellement casual

Busy Bee

Glitner

étude des besoins et des modèles économiques associés à l’intermédiation entre des ayants droits et des agrégateurs ou éditeurs de VàD

Buzzaka

La Cartoonerie

amélioration du site de création et de partage de dessins animés en ligne

Cinéma De Facto

La 7ème salle

faisabilité technico-économique d’un site Internet de mise en relation entre spectateurs, exploitants, et distributeurs afin de réaliser du « cinéma à la demande »

Cinétrafic

Etude pour un outil de recommandation de films

moteur de recommandation permettant de conseiller les internautes sur leurs choix cinématographiques en fonction des films qu’ils ont déjà vus.

CN Films

cinego.net

étude puis création d’un service en ligne de gestion de programmation et de diffusion des films numériques

CST

Outils d’expertise des copies faisabilité d’outils logiciels d’expertise pour valider numériques et fichiers associés la conformité aux normes en vigueur des fichiers numériques des films

Daily Motion

Daily Motion as a Service

E3S

Technologies de cellules cristal lunettes actives cross-over s’adaptant à tous types liquides minces et ultra de projection minces pour lunettes actives

E3S+Volfoni

Eyes Triple Shut

validation d’une technique de fabrication d’obturateurs pour équiper des lunettes actives

Empreinte Multimédia SA

IP RichMedia

logiciel simplifiant l’édition et la diffusion de contenus enrichis

Eyeka

WEB2 to TV

outil de génération d’applications de type web 2.0 sur le câble

Eversim

MOSI

outil intuitif d’aide à la conception et de pilotage de scénarios multiples

Gael Yvan & Son et développement

Plate-forme autonome de traitement et d’analyse du son

logiciel de traitement du son fédérant un ensemble de briques

Gamr7

Manhattan

définition des modalités de développement d’un middleware de génération automatique d’un ensemble urbain

Herold & Family

Chaîne relief temps réel

chaîne logicielle temps réel pour la fabrication de films d’animation

HonkyTonk Films

Klynt

logiciel de montage pour les œuvres interactives

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redéploiement stratégique du site et offre de nouveaux services

Hyperpanel+HTTV

MyTVDecoder

démonstrateur implémentant la norme HBBTV de la télévision interactive

Iconocast SAS

Let it Cast

solution web 2.0 d’optimisation de la participation des parties prenantes à un casting

Idside

MakeClickableVideo

plateforme web de création ergonomique de vidéos cliquables

Iwedia

Connected IDTV (fiche non disponible)

solution logicielle pour une nouvelle génération de téléviseurs numériques connectables à un réseau local domestique

KIS

Cineshooter

outil d’impression automatique de films 35 mm intermédiaire à partir de fichiers numériques

l’Agence du court métrage

La Filmothèque numérique du court métrage

faisabilité de la création d’une plateforme de VàD dédiée au court métrage

L’EST

Outil de prévisualisation temps réel

définition de l’architecture technique d’un outil de prévisualisation des effets spéciaux lors du tournage et de transmission des informations du tournage vers la postproduction

La Ménagerie

AnimaTIC

logiciel libre à destination des enfants de fabrication de films d’animation image par image (« stop motion »)

Mac Guff Ligne

TAK - Trukor Advanced Compositing

solution logicielle complète de création en 3D relief

Massmotionmedia

Ad Coocker

logiciel de rationalisation de la chaîne de fabrication des publicités ciblées en ligne

Mikros Image + Golaem

MiCrowd

logiciel de gestion de foule à destination des studios d’effets spéciaux et d’images de synthèses

Mimesis Republic

BRM pour UVIC

outil d’analyse comportementale en temps réel pour le web 2.0

Moving Scope

Festival Scope

plateforme de mise en relation sur internet des acheteurs, des ayants droits et des festivals afin de créer une place de marché

Ouat Entertainment

HIDE / AHAD

outils de production automatisée de jeux vidéo casual

Péoléo

Drako

outils de réalité augmentée pour jeux vidéo mélangeant aspects communautaires en ligne et jeu de cartes de plateau

Plemi

Plateforme Plemi

plateforme web 2.0 autour de la scène musicale

Point du Jour

360° FULL Dôme

dispositif de captation d’images dans toutes les directions à destination des planétariums

Point du Jour Productions

Caméra HD 360°

dispositif de captation d’images d’un champ visuel en 360°

Shoot the Boss

Huracan

validation de l’opportunité commerciale et technique d’un outil souple de placement publicitaire en post production

Studio Maia

RMD 5.1

faisabilité de l’automatisation partielle du processus de spatialisation du son

Supamonks

3D SR1

logiciel d’automatisation du réglage des paramètres de régler du relief dans une scène virtuelle

The Bakery

Eclairage interactif pour le long métrage 3D

logiciel de test d’éclairage temps réel pour le long métrage en 3D relief

Total Immersion

D’FUSION-Lite

outil de création de réalité augmentée à partir d’un PC

Total Immersion

Solution logicielle de réalité augmentée

outil de création de réalité augmentée sur supports mobiles

Under the Milkyway

Waveback

service de marketing et de promotion de la VàD sur les réseaux sociaux

Vedicis

Contrôle de la circulation d’œuvres numériques protégées par copyright

plateforme d’analyse et de filtrage sélectif de paquets sur des réseaux P2P

VODKASTER

vodkaster.com

étude puis création d’une plateforme web 2.0 de création, visionnage et partage d’extraits de films de cinéma

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Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Les projets rassemblés sous cette ambition améliorent ou ouvrent de nouvelles perspectives dans la captation ou la création d’images ou de son à une étape particulière de la fabrication ou de la diffusion. Cette ambition sollicite l’expertise des acteurs « traditionnels » de la fabrication des œuvres en animation, effets spéciaux et images de synthèse, activités dans lesquelles la France dispose d’un savoir-faire internationalement reconnu et prisé par les producteurs étrangers. Le réseau RIAM participe de l’adaptation des outils de fabrication pour valoriser ce savoir-faire. En cela, cette ambition représente en quelque sorte le cœur de métier du RIAM et concentre probablement les avancées technologiques les plus importantes. Le réseau RIAM a ainsi notamment accompagné très en amont le développement de la 3D-Relief. Entreprise E3S+Volfoni

Projet Eyes Triple Shut

KIS

Cineshooter

Boom Audio et Vidéo Point du Jour Productions Mac Guff Ligne

Le Studio in the Box HD déportées Caméra HD 360°

Studio Maia

TAK - Trukor Advanced Compositing Eclairage interactif pour le long métrage 3D RMD 5.1

Supamonks

3D SR1

Point du Jour

360° FULL Dôme

The Bakery

E3S

Technologies de cellules cristal liquides minces et ultra minces pour lunettes actives Gael Yvan & Son Plate-forme autonome et développement de traitement et d’analyse du son Mikros Image MiCrowd + Golaem

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Objet du projet validation d’une technique de fabrication d’obturateurs pour équiper des lunettes actives outil d’impression automatique de films 35 mm intermédiaire à partir de fichiers numériques ensemble de prise de vue HD déportées et autonomes dispositif de captation d’images d’un champ visuel en 360° solution logicielle complète de création en 3D relief logiciel de test d’éclairage temps réel pour le long métrage en 3D relief faisabilité de l’automatisation partielle du processus de spatialisation du son logiciel d’automatisation du réglage des paramètres de régler du relief dans une scène virtuelle dispositif de captation d’images dans toutes les directions à destination des planétariums lunettes actives cross-over s’adaptant à tous types de projection

logiciel de traitement du son fédérant un ensemble de briques logiciel de gestion de foule à destination des studios d’effets spéciaux et d’images de synthèses

Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Nouveau produit / service

Volfoni / E3S Volfoni développe et propose depuis 2007 à la vente et à la location des équipements pour diffusion et la projection de contenus stéréoscopiques. Effectif : 1 à 19 / Localisation : Paris (75) Créée en 2008, E3S développe et fabrique des équipements pour diffusion et la projection de contenus stéréoscopiques. Effectif : 1 à 19 / Localisation : Paris (75) Le Projet

Eyes Triple Shut Valider sur un plan préindustriel une technique de fabrication d’obturateurs à cristaux liquides rapides couplés à une coque flexible pour des lunettes actives, répondant aux impératifs de performance visuelle et de coût réduit. Ces lunettes sont adaptées aux contraintes techniques, opérationnelles et économiques des projections numériques stéréoscopiques en salle, notamment par leur résistance aux torsions et flexions les rendant quasiment incassables, le choix de la technologie de fabrication des obturateurs en découle. Objectifs — Investir le marché des lunettes stéréoscopiques actives pour le cinéma Innovations et enjeux — Fabrication du mono cristal obturateur — Assemblage en multicouches sur support plastique

Projet labellisé le 2 juin 2008 Durée du projet : 7 mois Etat d’avancement : Le projet a conduit à la fabrication de lunettes adaptée aux contraintes d’utilisation dans une salle de cinéma, notamment quant à la résistance à la casse (clip).

Coût total du projet 162 712 € Subvention CNC 38 872 € Subvention OSEO

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Chef de projet Bertrand Caillaud [email protected] http://www.volfoni.com/ Thibaut de Bougrenet [email protected] http://www.eyes3shut.com/ Les chefs de projet peuvent être contactés pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Nouveau produit / service

Kis Créée en 1989, la société Kis est un fabricant de minilabs numériques et optiques, développeuses et cabines automatiques de photographies en libre service. Effectif : 100 à 300 Localisation : Echirolles (38)

Le Projet

Ciné-shooter Ciné-shooter permet d’impressionner de façon entièrement automatique un film cinéma 35 mm intermédiaire à partir de fichiers numériques dans une machine appelée « Film Recorder ». Ciné-Shooter utilise un procédé appliqué à la technique des LCD transmissifs offrant une résolution pouvant aller jusque 4K. Ce projet a été développé en collaboration avec AATON, société qui développe des caméras, des systèmes d’enregistrements sonores et des outils de post-production. Objectifs — Faire le relais avant la mutation vers le tout numérique — Tirer partie des difficultés de l’archivage des fichiers numériques en proposant le stockage sur 35 mm Innovations et enjeux — Mise au point entièrement automatique (par le couplage d’un capteur CCD au dispositif d’exposition) — Visualisation temps réel

Projet labellisé le 2 juin 2008 Durée du projet : 15 mois Etat d’avancement : Achevé

Site internet du projet : http://www.aaton.com/aatonk Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Nouveau produit / service

Boom Audio & Vidéo Boom Audio & Vidéo réalise des systèmes de captation sur mesure et en petites séries pour l’audiovisuel professionnel. Effectif : 1 à 19 Localisation : Bruz (35)

Le Projet

Le Studio in the Box Boom Audio & Vidéo propose un ensemble de prise de vues HD déporté et autonome, avec transmission sans fil. Il s’agit d’une « mini régie sans fil » : le Studio in the Box. Le studio in the Box comprend une ou plusieurs têtes motorisées HV3-W sans fil, un pupitre de commande 4C24-W, un ensemble émetteurs-récepteurs sans fil W-Vidéo permettant les retours vidéos en régie et un ensemble émetteurs-récepteurs 8 caméras sans fil W-Tally (jusqu’à 500 m) permettant à chaque caméra de recevoir un rouge antenne. C’est un système léger et embarqué, basse consommation pour une grande autonomie sur batterie. Objectifs — Créer un marché de niche — Fidéliser la clientèle des sociétés de production Innovations et enjeux — Transmission de signaux HD par fibre optique — Réduction des contraintes liées aux équipements filaires entre caméra et commande

Projet labellisé le 25 juin 2009 Durée du projet : 12 mois Etat d’avancement : Achevé

Coût total du projet 95 500 € Subvention CNC 42 975 €

Produit présenté au SATIS 2010.

Chef de projet Mathieu Rouas [email protected] Site de l’entreprise : www.boomaudiovideo.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Innovation à usage interne

Point du Jour Production Créée en 2006, Point du Jour Production est une agence de presse et une société de production audiovisuelle. Effectif : 20 à 99 Localisation : Paris (75)

Le Projet

Caméra HD 360° Le projet est mené en collaboration avec Totavision, société spécialisée dans les domaines spéciaux de la prise de vue et de la projection. Il vise la mise au point d’un procédé fonctionnel de prise de vue Totavision très haute définition capturant un champ visuel 360°. Un logiciel et une méthode de compositing sont également développés pour fusionner les images panoramiques avec d’autres images. Objectifs — Exploiter le marché du film pour surfaces hémisphériques Innovations et enjeux — Prise de vues vidéo réelles HD 360° sans coutures — Continuité colorimétrique entre les images

Projet labellisé le 25 juin 2009 Durée du projet : 3 mois Etat d’avancement : Achevé Production d’un premier film pour la cité des sciences et le planétarium de Dunkerque. Teaser fabriqué.

Chef de projet Armel Parisot [email protected] Site de l’entreprise : www.pointdujour.fr Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Coût total du projet 38 180 € Subvention CNC 17 180 €

Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Innovation à usage interne

Mac Guff Ligne Créé en 1988, Mac Guff Ligne est l’un des principaux studios de création d’effets visuels numériques et d’animation 3D en Europe. Le studio compte, notamment, à son actif la fabrication du long métrage d’animation en image de synthèse et relief Moi, moche et méchant. Effectif : 100 à 300 Localisation : Paris (75) Le Projet

TAK : Trukor Advanced Compositing TAK est une solution logicielle complète intégrant le tracking et le compositing 3D. Il soutient la dynamique créative des studios en permettant la construction et la manipulation d’objets 2D/3D dans un espace visuel tridimensionnel en temps réel. Le logiciel comprend une brique commune aux différents stades de fabrication du prototypage à la production de longs métrages. Objectifs — Conforter la position d’excellence à l’international de l’entreprise Innovations et enjeux — Architecture modulaire et évolutive — Intégration de données issues du tournage pour le prototypage — Développement de la stéréoscopie compatible avec les outils de prototypage

Projet labellisé le 28 septembre 2009 Durée prévisionnelle du projet : 36 mois Etat d’avancement : En cours

Coût total du projet 857 835 € Subvention CNC 150 000 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Jacques Bled [email protected] Le site de l’entreprise : http://www.macguff.fr Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Nouveau produit / service

The Bakery Créée en 2007, The Bakery est spécialisée dans le développement de solutions logicielles innovantes destinées à la production de longs métrages d’animation en images de synthèse. Effectif : 1 à 19 Localisation : Gémenos (13) Le Projet

Eclairage interactif pour le long métrage 3D Le projet porté par The Bakery est un outil de relighting (éclairage interactif) intégrable dans les pipelines des principaux outils de création de contenus (Maya, Softimage, Houdini, 3ds Max, etc.). Bakery Relight™ augmente de manière importante la productivité des tâches liées à l’éclairage en le dissociant complètement du compositing. Objectifs — Adresser le marché mondial de logiciel de rendu d’images de synthèse Innovations et enjeux — Optimisation des calculs pour de l’éclairage interactif — Utilisation des nuages de points — Utilisation de la technique de Permanent Caching — Intégration dans les pipelines de production

Projet labellisé le 3 décembre 2009 Durée du projet : 24 mois Etat d’avancement : Achevé Logiciel intégré dans plusieurs productions à l’international (NHK au Japon, Studio d’animation Locoloco au Mexique, Cyber Group Studios en France). Commercialisation de la licence logicielle en mars 2011.

Chef de projet Erwan Maigret [email protected] Site de l’entreprise : www.bakery3d.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 1 537 000 € Subvention CNC 122 000 € Avance remboursable OSEO

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Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Etude de faisabilité

Studio MAIA Studio MAIA, créé en 1993, est un studio d’enregistrement, de mixage et de créations sonores pour l’audiovisuel et le cinéma. Effectif : 1 à 19 Localisation : Boulogne Billancourt (92)

Le Projet

RMD 5.1 Studio MAIA se penche, en lien avec l’équipe Métiss de l’INRIA/IRISA, sur la possibilité de l’automatisation partielle de son service existant de remasterisation d’une bande sonore de film mono ou stéréo en mixage 5.1, par la création d’un logiciel de dissociation des différents éléments d’une bande sonore de films à partir d’une analyse par transformée de Fourier. Objectifs: — Conforter sa position dans le traitement du son dans le secteur audiovisuel — Proposer des services inédits Innovations et enjeux — Outil logiciel dédié à la remasterisation audio de films — Intégration de modules de traitement du signal issus de la recherche — Interface interactive semi-automatique intégrant l’ensemble des phases du process

Projet labellisé le 10 mars 2010 Durée du projet : 1 mois Etat d’avancement : Achevé

Coût total du projet 34 568 € Subvention CNC 17 284 €

Lancement du projet d’innovation à usage interne à l’été 2011.

Chef de projet Christophe Henrotte [email protected] Site de l’entreprise : www.studio-maia.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et les résultats de l’étude.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Nouveau produit / service et innovation à usage interne

Supamonks Créée en 2007, Supamonks est un studio de films d’animation à l’origine de productions originales (Supermoine, New York New York, Tybalt). SupamonkS œuvre essentiellement dans la publicité, le clip et la série. Effectif : 1 à 19 Localisation : Arcueil (94) Le Projet

3D-SR1 Supamonks a mis au point un plug-in de réglage des paramètres stéréoscopiques dans les logiciels 2D/3D utilisés dans l’ensemble de la chaîne de fabrication du studio et à terme compatible avec d’autres logiciels en vue de sa commercialisation. Le plug-in simplifie le travail du graphiste en lui permettant d’obtenir de façon intuitive et en temps réel un effet respectant le confort de vision en corrélant les différents paramètres physiologiques. Objectifs — Développer son activité de production de films en 3D-Relief — Diversifier son activité par la vente du plug-in Innovations et enjeux — Utilisation de plusieurs Rigs 3D-SR1 dans une même scène 3D — Plug-in compatible avec les principaux logiciels professionnels

Projet labellisé le 10 mars 2010 Durée du projet : 10 mois Etat : Achevé Plug-in 3D-SR1 lauréat Scientipôle en 2010. Intégré aux cursus de formation de plusieurs écoles dont les Gobelins et LISAA. Plug-in 3D-SR1 en vente chez Post Logic. Chef de projet Pierre de Cabissole [email protected] Site de l’entreprise : www.supamonks.com Site du projet : www.3d-sr1.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 119 556 € Subvention CNC 41 844 €

Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Innovation à usage interne

Point du Jour Production Créé en 2006, Point du Jour Production est une agence de presse et une société de production audiovisuelle. Effectif : 20 à 99 Localisation : Paris (75)

Le Projet

360° Full Dôme Suite à la création de la caméra HD 360° (voir p.36), Point du Jour Production a visé, toujours en collaboration avec Totavision, la mise au point d’un procédé de prise de vue très haute définition capturant la partie zénithale du champ visuel 360°. Grâce à cette image le champ visuel sera complet et l’immersion lors des projections sera totale. La mise au point d’une monture spécifique devra permettre de reconstituer en postproduction un fichier Full Dôme sans coutures. Objectifs — Exploiter le marché du film pour planétariums Innovations et enjeux — Prise de vue panoramique 360° Full Dôme (4000x4000 pixels) sans coutures

Projet labellisé le 30 juin 2010 Durée du projet : 4 mois Etat d’avancement : Achevé

Coût total du projet 45 359 € Subvention CNC 19 961 €

Production d’un premier film pour la cité des sciences et le planétarium de Dunkerque. Teaser fabriqué.

Chef de projet Armel Parisot [email protected] Site de l’entreprise : www.pointdujour.fr Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Innovation à usage interne

E3S Créée en 2008, E3S développe et fabrique des équipements pour la diffusion et la projection de contenus 3D. Effectif : 1 à 19

Localisation : Paris (75)

Le Projet

Technologie de cellules cristal liquide (ultra) minces et pour lunettes actives E3S développe des lunettes actives à cellules minces et ultra minces capables de s’adapter à des durées de blanking variables s’adaptant aux projections cinéma, aux moniteurs tv ou aux consoles de jeux. Ces lunettes ainsi dites cross-over doivent être équipées d’un processeur capable de détecter le type d’afficheur et la synchronisation utilisés. Destinées à une utilisation fréquente, ces lunettes doivent rester légères, avoir une bonne autonomie et être suffisamment robustes pour un usage domestique. Objectifs — Devenir leader mondial sur la technologie des lunettes actives 3D — Diversifier son activité avec les lunettes 3D haut de gamme pour les applications d’industrielles de la 3D et l’e-Education. Innovations et enjeux — Technologie de cellule ultra mince industrialisable

Projet labellisé le 10 mars 2010 Durée du projet : 14 mois Etat d’avancement : En cours. Brevets déposés sur la technologie des lunettes actives en « nématique mince ». 50 000 lunettes actives en « nématique mince » produites.

Chef de projet Thibaut de Bougrenet [email protected] Site de l’entreprise : http://www.eyes3shut.com/ Site du projet : http://www.eyes3shut.com/fr/produits/ odyssey Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 609 700 € Subvention CNC 113 345 € Avance Remboursable OSEO

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Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Nouveau produit / service

Gael Yvan & Son et développement Depuis 2000, Gael Yvan & Son et Développement mène des recherches dédiées au traitement de l’image et du son et en propose des applications innovantes. Effectif : 1 à 19 Localisation : Orléans (45)

Le Projet

Plateforme autonome de traitement et d’analyse du son Le projet propose de créer, en partenariat avec l’IRCAM, une offre complète de très haute qualité de traitement et d’analyse sonores pour les domaines de la musique, du spectacle vivant et de la postproduction. Destinés aux ingénieurs du son, ses éléments faciliteront l’exploitation des différents traitements sonores (dynamique, spectre, spatialisation, simulation acoustique et de la voix). Les applications, autonomes, seront proposées dans un logiciel automatisé, sécurisé et multi système d’exploitation destiné à terme à être ouvert aux plug-ins d’éditeurs tiers. Objectifs — Elargir la gamme de produits — Acquérir une meilleure visibilité sur le marché Innovations et enjeux — Interface utilisateur basée sur un moteur 3D temps réel ultra rapide — Analyse spectrale ultra réactive en lien avec la compréhension humaine du son — Analyse spectrale dans l’espace de la diffusion sonore multi-canal — Rack d’effets virtuels hébergé dans un ordinateur généraliste Projet labellisé le 30 juin 2010 Durée du projet : 12 mois Etat d’avancement : En cours

Coût total du projet 223 174 € Subvention CNC 55 000 € Avance remboursable OSEO

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250

500

850 k€

Chef de projet Gaël Martinet [email protected] Site de l’entreprise : http://www.fluxhome.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Atteindre l’excellence visuelle ou sonore Innovation à usage interne (Mikros Image) – Nouveau produit / service (Golaem)

Mikros image / Golaem Fondé en 1985, Mikros image est un acteur majeur de la postproduction, spécialisé dans les effets visuels pour la publicité et le cinéma. Effectif : 100 à 300. Localisation : Levallois-Perret (92) Créée en 2009, Golaem est une société éditrice de logiciels spécialisés dans la modélisation et la simulation des mouvements et des comportements d’humains virtuels, de l’individu jusqu’à la foule. Effectif : 1 à 19. Localisation : Rennes (35) Le Projet

MiCrowd Microwd est un ensemble de plug-ins développés dans Maya pour la simulation de foules 3D. Le projet repose sur l’usage et l’adaptation des composants logiciels de Golaem, en s’appuyant sur l’expérience de développement de l’équipe R&D et la gestion des contraintes de production du studio d’effets spéciaux de Mikros image. Objectifs — Pour Mikros Image, améliorer les outils internes de gestion de foules pour assurer un meilleur réalisme en adressant les problématiques complexes d’animation — Pour Golaem, décliner ses technologies pour un nouveau marché et proposer une alternative commerciale performante en termes de solution de gestion de foules Innovations et enjeux — Technologies interopérables pour le contrôle des foules sans ligne de code pour l’animateur — Adaptation morphologique et synchronisation automatique des mouvements des agents à animer

Projet labellisé le 30 juin 2010 Durée du projet : 18 mois Etat d’avancement : En cours Version bêta testée dans les productions de Mikros image. Premier produit, intitulé Golaem Crowd, commercialisé en mai 2011. Commercialisation de la version complète en 2012. Chef de projet Benoit Maujean [email protected] Site de l’entreprise : www.mikrosimage.eu Stéphane Donikian [email protected] Site de l’entreprise : www.golaem.com Les chefs de projet peuvent être contactés pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 347 190 € Subvention CNC 86 798 € Subvention OSEO

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Avance Remboursable OSEO

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs La convergence numérique et les évolutions technologiques et sociétales sont venues enrichir l’expérience utilisateur et modifier quelques frontières. A commencer par celles entre les différents supports pour des projets cross-média. Le haut débit à la maison et en mobilité (téléphone mobile et tablettes tactiles) invite, en effet, internet sur tous les supports. Parallèlement, l’interactivité est amenée à prendre davantage de place sur les postes de télévision avec l’adoption récente de la norme européenne « Hybrid Broadcast Broadband TV » (HBBTV). Ces projets abolissent aussi les frontières entre concepteur et joueur, ou spect-acteurs. Certains intègrent, en effet, la dimension génération de contenu par l’utilisateur, manifestant une démocratisation des moyens de production audiovisuels et multimédias et consacrant le changement de paradigme lié au web participatif dans le jeu vidéo. Enfin, grâce aux outils de génération de réalité augmentée, le virtuel s’incruste dans le réel. Ou bien l’inverse ? Entreprise Projet Abell Entertainment Convergences +Phœnix Interactive (fiche non disponible) ARKANE Studios CrossPlayer

Objet du projet outil de gestion de production améliorant le traitement de l’émotion dans le jeu vidéo outil de mise en relation dans un même jeu du mode joueur unique et du mode multi-joueurs Gamr7 Manhattan définition des modalités de développement d’un middleware de génération automatique d’un ensemble urbain Iwedia Connected IDTV solution logicielle pour une nouvelle génération (fiche non disponible) de téléviseurs numériques connectables à un réseau local domestique Buzzaka La Cartoonerie amélioration du site de création et de partage de dessins animés en ligne Total Immersion D’FUSION-Lite outil de création de réalité augmentée à partir d’un PC Mimesis Republic BRM pour UVIC outil d’analyse comportementale en temps réel pour le web 2.0 Eyeka WEB2 to TV outil de génération d’applications de type web 2.0 sur le câble Ouat HIDE / AHAD outils de production automatisée Entertainment de jeux vidéo casual Eversim MOSI outil intuitif d’aide à la conception et de pilotage de scénarios multiples Hyperpanel+HTTV MyTVDecoder démonstrateur implémentant la norme HBBTV de la télévision interactive Péoléo Drako outils de réalité augmentée pour jeux vidéo mélangeant aspects communautaires en ligne et jeu de cartes de plateau Total Immersion Solution logicielle outil de création de réalité augmentée de réalité augmentée sur supports mobiles Bulkypix Bulky Engine outil de développement multiplateforme de jeux vidéo essentiellement casual

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Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Nouveau produit / service

Arkane Studios Créée en 1999 Arkane Studios développe des jeux vidéo offrant aux joueurs des expériences immersives. Effectif : 20 à 99 Localisation : Lyon (69)

Le Projet

Crossplayer Crossplayer exploite les deux modes du jeu de tir subjectif, à savoir le “single player” et le “multiplayer” en les invitant à jouer l’un contre l’autre tout en préservant les spécificités du type d’expérience qu’ils souhaitent avoir : vivre une histoire sur plusieurs heures d’un coté, mener une action rapide sans cadre narratif de l’autre. Pour ce faire, Arkane Studios développe un serveur intelligent de répartition des clients et un module d’intelligence artificielle simulant les comportements des joueurs. Afin d’améliorer la simulation, un outil d’analyse des comportements est également développé. Objectifs — Renforcer sa position sur le marché du jeu de tir subjectif Innovations et enjeux — Innovation du gameplay on-line — Serveur de répartition des joueurs en fonction de leur préférence de jeu — Développement des technologies d’intelligence artificielle

Projet labellisé le 12 mars 2008 Durée du projet : 36 mois Etat d’avancement : Achevé Création d’une version bêta.

Coût total du projet 1 375 550 € Subvention CNC 103 000 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Romuald Capron [email protected] Site de l’entreprise : http://arkane-studios.com/fr/home.php Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Etude de faisabilité

Gamr7 Créé en 2007, Gamr7 développe des outils de conception de décors urbains à destination des mondes virtuels. Effectif : 1 à 19 Localisation : Lyon (69)

Le Projet

Manhattan L’objectif de l’étude était de préciser certains aspects techniques, notamment d’intégration dans la chaîne de production du jeu, et la stratégie commerciale du projet de développement de la première version d’un middleware permettant la génération automatique d’un ensemble urbain réaliste et cohérent répondant aux contraintes du game play. Objectifs — Répondre aux besoins de qualité et de rapidité du secteur du jeu vidéo Innovations et enjeux — Génération procédurale de terrains larges à partir de briques fournies par le game design

Projet labellisé le 12 mars 2008 Durée du projet : 8 mois Etat d’avancement : Achevé Partenariat avec la société Eden Games pour le projet Garden. Soutenu dans le cadre du Fonds Unique Interministériel (FUI).

Chef de projet Bernard Légaut [email protected] Site de l’entreprise : www.gamr7.com

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 109 104 € Subvention CNC 25 000 € Subvention OSEO

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Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Innovation à usage interne

Buzzaka Constituée en 2006, Buzzaka est aujourd’hui une agence interactive, spécialisée dans les industries culturelles et éducatives. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75)

Le Projet

La Cartoonerie Initié en 2003, La Cartoonerie est un site Internet de création et le partage de dessins animés. Le projet simplifie la création en ligne et renforce le caractère web 2.0 pour fédérer la communauté des « cartooneurs », d’une part et monétiser l’audience, d’autre part. Objectifs — Devenir un acteur majeur du divertissement en ligne pour les jeunes — Développer une expertise sur les nouveaux usages du web 2.0 Innovations et enjeux — Création collaborative de dessins animés — Alimentation et consultation du site via webcams ou téléphones mobiles — Conception en blocs modulaires exportables — Montée en charge pour l’internationalisation du site

Projet labellisé le 19 septembre 2008 Durée du projet : 18 mois Etat d’avancement : Suspendu L’expertise technique acquise sur le projet a permis le repositionnement de l’agence.

Coût total du projet 853 200 € Subvention CNC 85 000 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Alexis Godais [email protected] Site de l’entreprise : www.buzzaka.com Site du projet : www.lacartoonerie.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Nouveau produit / service

Total Immersion Total Immersion a été créée en décembre 1998 afin de concevoir des solutions logicielles de réalité augmentée. Effectif : 20 à 99 Localisation : Suresnes (92)

Le Projet

D’Fusion-Lite Le projet propose la refonte de la plateforme de réalité augmentée D’Fusion, jusqu’à présent réservée à un environnement optimisé tant en termes de matériels qu’humain, ainsi que la conception de modules logiciels afin de faciliter sa prise en main par des utilisateurs non professionnels. La nouvelle version D’Fusion-Lite permet d’intégrer dans de la vidéo, en temps réel et à partir d’un simple PC, des images de synthèse interactives réalistes à destination du web et des téléphones mobiles. Objectifs — Viser le marché de la réalité augmentée grand public sur téléphone mobile et web Innovations et enjeux — Conception d’un outil avec une ergonomie aisée pour le grand public

Projet labellisé le 19 septembre 2008 Durée du projet : 16 mois Etat d’avancement : Achevé Campagne pour la promotion de la Scirocco par Volskwagen Chine. Jeux de réalité augmentée pour les figurines d’Avatar de Mattel. Harry Potter en réalité augmentée pour les jeux vidéo.

Chef de projet Pascal Mobuchon [email protected] Site de l’entreprise : www.t-immersion.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 1 755 006 € Subvention CNC 131 625 € Avance remboursable OSEO

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Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Nouveau produit / service

Mimesis Republic Fondée en 2007, Mimesis Republic est spécialisée dans les technologies plurimédia (réseaux sociaux, web, jeux vidéo). Effectif : 20 à 99 Localisation : Paris (75)

Le Projet

BRM pour UVIC Le projet vient compléter l’offre de produits d’Univers Virtuel Interactifs et Communautaires (UVIC) en le couplant à un module de modélisation du comportement (Behaviour Relationship Management - BRM), coiffant le tout de technologies temps réel et associant un module ETL pour le traitement de données faiblement structurées. L’outil analyse le comportement des avatars dans le cadre d’un univers virtuel afin d’optimiser les évènements générateurs de dépenses. Objectifs — Maintenir son avance technologique dans les UVIC — Améliorer le traitement commercial des joueurs (marketing comportemental) Innovations et enjeux — Agencement inédit des briques technologiques — Approche temps réel

Projet labellisé le 28 novembre 2008 Durée du projet : 18 mois Etat d’avancement : Achevé

Coût total du projet 775 916 € Subvention CNC 96 990 € Avance remboursable OSEO

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Site internet de l’entreprise : http://mimesis-republic.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Nouveau produit / service

eYeka Créée en 2006, eYeka propose des solutions de création et de diffusion de contenus de qualité générés par les internautes vers les plateformes sociales au profit des marques. Effectif : 20 à 99 Localisation : Paris (75)

Le Projet

Web2 to TV eYeka propose de concevoir et de tester une boîte à outils générique et intégrée comprenant des applications de type web 2.0 sur le câble. Ces applications mettront en œuvre des logiques d’usage novatrices, et de génération de contenu par l’utilisateur. Web2 to TV livre un moyen et un parcours standardisés à l’utilisateur pour gérer le média dans le réseau et lui offrir une approche intégrée de la source du média à sa destination finale. Objectifs — Profiter de la convergence internet, téléphonie et télévision — Exploiter un nouveau canal de diffusion pour les solutions web collaboratives — Etendre le modèle économique de la société au marché du câble Innovations et enjeux — Adaptation de l’internet à un usage télévisuel — Génération de contenus depuis une télévision

Projet labellisé le 28 septembre 2009 Durée du projet : 12 mois Etat d’avancement : Achevé Boîte à outil Numerispace développée et commercialisée auprès de Numéricâble. Nominée aux IPTV World Series Award 2010 dans la catégorie « Most Innovative New Service ».

Chef de projet François Pétavy [email protected] Site de l’entreprise : http://fr.eyeka.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 414 698 € Subvention CNC 41 469 € Avance Remboursable OSEO

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Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Innovation à usage interne

Ouat Entertainment Créée en 1999, Ouat Entertainment est un producteur et éditeur de jeux vidéo casual multiplateformes à destination de la famille et des enfants. Effectif : 20 à 99 Localisation : Angoulême (16)

Le Projet

HIDE / AHAD La dimension HIDE du projet est une chaîne optimisée de production, d’édition et de diffusion de jeux vidéo casual. Sa réalisation a nécessité la modélisation des jeux “d’aventure-énigme”, une étude sur les méthodes de production et sur les contraintes techniques liées aux plateformes nouvelles génération. Sur cette base, le langage, la plateforme et les technologies ont été déterminés et la chaîne créée. La déclinaison dans une version web publique, AHAD, permettra à Ouat Entertainment d’alimenter davantage, avec les créations des utilisateurs, un portail de jeu vidéo casual communautaire gratuit spécialisé dans le Hidden Objects. Objectifs — Précéder l’évolution du marché du jeu vidéo casual — Elargir l’offre de jeux vidéo casual en volume et en qualité — Maîtriser et optimiser l’ensemble de la chaîne de production Innovations et enjeux — Conception d’une chaîne dédiée aux jeux vidéo casual — Génération de contenu par l’utilisateur dans le jeu vidéo casual

Projet labellisé le 3 décembre 2009 Durée du projet : 14 mois Etat d’avancement : Achevé Optimisation de la version web publique du projet.

Coût total du projet 482 593 € Subvention CNC 72 000 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Fabrice Passaquay [email protected] Site de l’entreprise : www.ouat-e.com Site du projet : www.purehidden.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées. Des propositions d’achat pour l’intégration de cette innovation peuvent lui être faites.

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Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Innovation à usage interne

Eversim Créée en 2004 Eversim est spécialisée dans la création et le développement de jeux de simulation, de stratégie, et de rôle, fonctionnant en réseau et en univers persistant. Effectif : 1 à 19 Localisation : Lognes (77)

Le Projet

MOSI MOSI est un outil intuitif d’aide à la conception et de pilotage de scénarios multiples fonctionnant en multitâches synchrones ou asynchrones. Intégré aux jeux de simulation géopolitique d’Eversim, il offre aux utilisateurs la possibilité d’agir en temps réel sur le scénario et d’échanger des scénarios. L’outil a vocation ensuite à faire partie des produits de simulation de serious game pour les secteurs de la formation et de l’éducation avec une approche « sur mesure ». Objectifs — Augmenter la durée de vie des jeux de simulation géopolitique — Investir le marché du serious game Innovations et enjeux — Contenus générés par l’utilisateur dans les jeux de simulation géopolitique

Projet labellisé le 29 avril 2010 Durée du projet : 16 mois Etat d’avancement : Achevé En exploitation dans iScen outil de serious gaming en expérimentation avec le Samu dans le cadre de gestion et simulation de crises et dans l’extension Modding Tool pour le jeu Rulers of Nations – Geopolitcal Simulator 2 permettant la création de scénario de jeu géopolitique par le joueur. Chef de projet Louis-Marie Rocques [email protected] Site de l’entreprise : www.eversim.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées. Des propositions d’achat pour l’intégration de cette innovation peuvent lui être faites.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 89 990 € Subvention CNC 31 496 €

Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Nouveau produit / service

HyperPanel Lab / HTTV Créée en 1986, HyperPanel Lab développe des boîtiers set top box offrant des services interactifs pour la télévision numérique. Effectif : 1 à 19 Localisation : Orsay (91) Créée en 1999, HTTV est leader dans le développement de solutions technologiques et des services interactifs pour la télévision numérique. Effectif : 1 à 19 Localisation : Meylan (38) Le Projet

MyTvDecoder Le projet, développé en collaboration avec l’AFDESI et OpenTV, consiste à modifier l’environnement d’exécution du webkit existant afin de traiter l’information, notamment celle issue des tables DVB provenant du broadcast MPEG2-DVB, conformément aux recommandations de la norme HbbTV (Hybrid Broadcast-Broadband TV). Cette implémentation est une étape nécessaire pour mettre à disposition de l’ensemble des éditeurs de services interactifs un environnement matériel et logiciel permettant de tester des services interactifs pour le public, sur la TNT en France. Objectifs — Profiter du calendrier préconisé par le HD Forum — Se positionner dans l’offre matérielle pour la télévision interactive en Europe Innovations et enjeux — Mise en œuvre de la norme HbbTV — Mixage des différents environnements broadcast et broadband — Commercialisation d’un produit à faible coût

Projet labellisé le 29 avril 2010 Durée du projet : 12 mois Etat d’avancement : Achevé, le décodeur est commercialisé

Coût total du projet 813 561 € Subvention CNC 152 600 € Avance Remboursable OSEO

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Chef de projet Carolino Santonastasi [email protected] http://www.hyperpanel.com/ Olivier Bompuis [email protected] http://www.httv.fr/ http://www.hyperpanel.com/hbbtv.php Les chefs de projet peuvent être contactés pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Innovation à usage interne

Péoléo Créée en 2001, Péoléo est une agence de communication interactive. Effectif : 20 à 99 Localisation : Tourcoing (59)

Le Projet

Drako Le projet consiste en la conception d’un moteur de réalité augmentée en ligne avec reconnaissance et tracking, via un signal vidéo de plusieurs images complexes en simultané. Ces images servent ensuite de support dans l’espace pour incrustations de personnages 3D temps réel qui interagissent entre eux via un service online. Cette brique logicielle est destinée à créer un nouveau jeu, associant jeu de cartes et jeu de plateau, permettant une interaction entre joueurs à distance. Objectifs — Diversifier l’activité en renouant avec le marché du jeu interactif — Proposer des supports de communication en réalité augmentée Innovations et enjeux — Tracking de carte (jusqu’à 20 images à partir du signal vidéo) — Rendu de qualité avec des équipements matériel vidéo grand public — Interaction d’avatars en réalité augmentée — Imbrication du marché du jeu en ligne et des cartes à collectionner

Projet labellisé le 29 avril 2010 Durée du projet : 6 mois Etat d’avancement : Achevé Version alpha réalisée non commercialisée Jeu vidéo associé au moteur de réalité augmentée en cours de production.

Coût total du projet 587 181 € Subvention CNC 88 000 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Benoit Coupez [email protected] Site de l’entreprise : www.peoleo.com Site du produit : www.drako-thegame.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées. Des propositions d’achat pour l’intégration de cette innovation peuvent lui être faites.

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Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Nouveau produit / service

Total Immersion Total Immersion a été créée en décembre 1998 afin de concevoir des solutions logicielles de réalité augmentée. Effectif : 20 à 99 Localisation : Suresnes (92)

Le Projet

Solution logicielle de réalité augmentée Le projet s’inscrit dans la démarche de démocratisation du logiciel de réalité augmentée de Total Immersion et consiste à l’étendre à des systèmes contraints aux environnements variés et à faible puissance de calcul : téléphones mobiles, set-top box et machines virtuelles. Le projet propose ainsi d’organiser des développements afin qu’ils puissent être gérés dans un atelier commun et partager le maximum de fichiers sources. Objectifs — Atteindre davantage de public en utilisant des plateformes largement diffusées (téléphone mobile, tablettes, set-top boxes…) Innovations et enjeux — Applications mélangeant image de synthèse et flux vidéo en temps réel sur des plates-formes à puissance contrainte — Optimisation des algorithmes de tracking et de reconnaissance d’images

Projet labellisé le 29 avril 2010 Durée du projet : 15 mois Etat d’avancement : En cours Germaine et les Martiens, première application de réalité augmentée pour iPhone. AR Magic Mirror, première application de réalité augmentée sur iPad 2.

Coût total du projet 1 654 067 € Subvention CNC 165 407 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Pascal Mobuchon [email protected] Site de l’entreprise : www.t-immersion.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Offrir de nouvelles expériences aux joueurs et aux spect-acteurs Innovation à usage interne

Bulkypix Créée en 2008, Bulkypix est un éditeur de jeux et d’applications pour smartphones et réseaux sociaux. Effectif : 1 à 19 Localisation : Velizy Villacoublay (92)

Le Projet

Bulky Engine Bulky Engine propose un environnement unifié de développement de jeux, automatisant l’exportation du code sur l’ensemble des systèmes d’exploitation cibles, permettant de réaliser des jeux pour des environnements hétérogènes et multiples en relation avec des réseaux sociaux. Tous les utilisateurs pourront jouer en mode multi-joueurs temps réel sans distinction de la plateforme utilisée (iOS, Android, Bada, Windows Mobile, PSP et Facebook). Objectifs — Elargir ses cibles commerciales — Augmenter la rentabilité d’un jeu — Exploiter la convergence de la mobilité et de la communauté Innovations et enjeux — Environnement unifié de développement de jeux — Continuité de l’expérience de jeu — Communication temps réels entre plateformes

Projet labellisé le 30 juin 2010 Durée du projet : 18 mois Etat d’avancement : En cours

Coût total du projet 334 365 € Subvention CNC 58 500 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Olivier Pierre [email protected] Site de l’entreprise : http://www.bulkypix.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Sous l’impulsion des innovations technologiques, les modes de fabrication des œuvres cinématographiques et audiovisuelles sont en constant renouvellement. Les tendances observées sur la période 2007-2010 sont « le temps réel » et le « collaboratif », approches permises par un environnement numérique de travail. L’adoption de ces approches par les professionnels est conditionnée par l’établissement de standards assurant l’interopérabilité des fichiers. Ce besoin de normalisation a fait naître des initiatives telles que « Collaborative Design Activity » (COLLADA) dont la mission est de définir un format de fichier d’échange pour faire fonctionner les applications 3D interactives indépendamment du logiciel graphique utilisé. Ces projets labellisés permettent de rationaliser la production des studios français, augmentant ainsi leur compétitivité, et d’exploiter les spécificités d’un tissu éclaté et spécialisé. Les outils collaboratifs facilitent, en effet, le travail en coproduction permettant d’optimiser les financements français et européens. Entreprise Herold & Family

Objet du projet chaîne logicielle temps réel pour la fabrication de films d’animation Shoot the Boss validation de l’opportunité commerciale et technique d’un outil souple de placement publicitaire en post production 2d/3D Animations TRIANIM-Concept module de visualisation et de test en amont du tournage final d’un film d’animation Empreinte IP RichMedia logiciel simplifiant l’édition et la diffusion Multimédia SA de contenus enrichis 3DTV Solutions Développement caméras modulaires n points de vues de prototypes pour l’autostéréoscopie et chaîne de production systèmes et produits associée Iconocast SAS Let it Cast solution web 2.0 d’optimisation de la participation des parties prenantes à un casting L’EST Outil définition de l’architecture technique d’un outil de prévisualisation de prévisualisation des effets spéciaux temps réel lors du tournage et de transmission des informations du tournage vers la postproduction HonkyTonk Films Klynt logiciel de montage pour les œuvres interactives La Ménagerie AnimaTIC logiciel libre à destination des enfants de fabrication de films d’animation image par image (« stop motion ») 3DCLIC SPI Long Métrage module d’un logiciel de suivi de fabrication dédié au long métrage d’animation à destination des producteurs Idside MakeClickableVideo plateforme web de création ergonomique de vidéos cliquables Alkymia Horyzon procédé de validation des images d’animation d’un long métrage sur iPad Massmotionmedia Ad Coocker logiciel de rationalisation de la chaîne de fabrication des publicités ciblées en ligne

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Projet Chaîne relief temps réel Huracan

Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Innovation à usage interne

Hérold & Family Créée en 2005, Hérold & Family est une société de production cinématographique de films d’animation. Elle a notamment à son actif le film La véritable histoire du chat botté. Effectif : 20 à 99 Localisation : Paris (75)

Le Projet

Chaîne relief temps réel Le projet fait évoluer la gamme d’outils développés en interne pour le film d’animation vers une perspective relief, en créant une chaîne de fabrication intégrant animation rendu, compositing et prévisualisation en relief. S’appuyant sur des techniques de rendu temps réel, cet outil de travail collaboratif entre l’équipe de réalisation et la fabrication est élaboré dans le souci d’ergonomie et de productivité de la chaîne logicielle. Objectifs — S’adapter aux nouveaux besoins liés au relief — Diversifier son activité par la vente de licences — Structurer sa démarche de R&D Innovations et enjeux — Approche « temps-réel »

Projet labellisé le 28 novembre 2008 Durée du projet : 16 mois Etat d’avancement : Achevé L’outil est utilisé pour la production du film Cendrillon.

Coût total du projet 1 097 794 € Subvention CNC 109 793 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Pascal Hérold [email protected] Site de l’entreprise : http://heroldfamily.biz Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées. Des propositions d’achat pour l’intégration de cette innovation peuvent lui être faites.

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Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Etude de faisabilité

Shoot The Boss Créée en 2005, Shoot The Boss est une société de postproduction spécialisée dans l’animation 3D et les effets spéciaux. Effectif : 1 à 19 Localisation : Montreuil (93)

Le Projet

HURACAN Shoot The Boss a validé l’opportunité commerciale et technique de son projet HURACAN, proposant une approche souple et localisée du placement publicitaire en post production dans une ou plusieurs scènes d’un film, d’une série, d’un clip vidéo, d’une vidéo sur internet. L’entreprise a mené une étude de la concurrence. Du point de vue technique, après une étude des performances des langages libres CUDA et PYTHON, l’entreprise a retenu ce dernier. Une version bêta sous forme d’un plug-in fonctionnant sous NUKE a ensuite été créée. Objectifs — Exploiter de nouvelles fenêtres publicitaires — Exploiter l’évolution réglementaire française concernant les clips et les séries — Tirer parti des nouvelles possibilités de financement de contenus culturels dans un environnement numérique Innovations et enjeux — Utilisation du tracking vidéo pour le placement de produits

Projet labellisé le 28 novembre 2008 Durée du projet : 3 mois Etat d’avancement : Achevé

Coût total du projet 75 283 € Subvention CNC 18 820 € Subvention OSEO

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Chef de projet Xavier Fauthoux [email protected] Site de l’entreprise : www.shoottheboss.com Page du projet : http://www.shoottheboss.com/huracan/technology Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et les résultats de l’étude.

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Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Innovation à usage interne

2d/3D Animations Créée en 1999, 2d/3D Animations est une société de production et de prestation de services spécialisée dans le cinéma et séries télé d’animation. Effectif : 1 à 19 Localisation : Angoulême (16)

Le Projet

TRIANIM-Concept Le projet s’appuie sur la technologie 3D temps réel en haute définition du logiciel TRIANIM développée dans la cadre d’un précédent appel à projets du RIAM de 2006. Il s’agit d’y intégrer des outils intuitifs et collaboratifs d’aide à la décision permettant de tester plus rapidement les idées artistiques en amont de la fabrication. Cette brique comprend un outil d’import et d’export d’objets des logiciels 3D, Maya et 3DSMax, un système de conception de story-board 3D temps réel permettant à partir d’images rough de faire évoluer le story-board vers un layout et une animatique 3D temps réel en couleur et enfin un système d’enregistrement et de montage sonore basique. Objectifs — Maintenir la qualité optimale du projet et les coûts de fabrication — Capitaliser sur les développements techniques précédents — Diversifier l’activité par la vente de licences et la valorisation en part de coproduction des technologies du studio Innovations et enjeux — Solution 3D temps réel pour l’ensemble de la chaîne de fabrication d’animations

Projet labellisé le 28 septembre 2009 Durée du projet : 18 mois Etat d’avancement : En cours

Coût total du projet 285 158 € Subvention CNC 28 155 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Florent Mounier [email protected] Site de l’entreprise : www.2d3d-animations.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées. Des propositions d’achat pour l’intégration de cette innovation peuvent lui être faites.

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Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Nouveau produit / service

Empreinte multimédia SA Créé en 1994, Empreinte multimédia SA édite des logiciels et des services de vidéo enrichie. Empreinte est une des premières offres sur le marché professionnel avec plus de 300 licences WebTV et RichMedia utilisées dans des grandes entreprises, PME, universités, associations ou administrations. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75) Le Projet

IP RichMedia Empreinte multimédia a conçu et réalisé une architecture RIA permettant l’édition, la description, la diffusion et l’échange de contenus enrichis en direct et VàD. La solution entièrement automatisée permet la diffusion vers tous types de lecteurs fixes, nomades et mobiles sous HTML4 et HTML5 avec FlashVP6 et MPEG-4. Objectifs — Unifier la vidéo enrichie à la télévision IP — Réduire les coûts de diffusion et gestion de contenus Enjeux / innovations — Création d’un logiciel automatisé de diffusion vidéo et d’indexation — Création d’une solution de (trans)codage Flash - MPEG-4 temps réel de haute qualité

Projet labellisé le 28 septembre 2009 Durée du projet : 12 mois Etat d’avancement : Achevé Version bêta créée. Gamme de services à définir.

Chef de projet François Caron [email protected] Site de l’entreprise : www.empreinte.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 575 000 €

Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Nouveau produit / service

3DTV Solutions Créée en 2007 en partenariat avec le laboratoire CReSTIC de l’Université de Reims Champagne Ardenne, 3DTV Solutions se positionnait sur l’ingénierie des moyens de prise de vues, traitement logiciel, transmission, diffusion d’images en relief. Ses actifs ont été confiés à la société OPEXMedia. Effectif : 1 à 19 Localisation : Reims (51) Le Projet

Développement de prototypes systèmes et produits Développement de prototypes complets de chaînes de capture, transmission et diffusion à destination des acteurs de la télé présence et d’une famille de logiciels pour les univers réels et virtuels de la vision en relief visible sans lunettes. Objectifs — Déployer une offre complète d’ingénierie d’images en relief visibles sans lunettes sur tout type d’écran autostéréoscopique à réseau lenticulaire ou à barrière de parallaxe Innovations et enjeux — Caméra-enregistreur à “n” capteurs optoélectroniques — Corrections et traitement en temps réel des images réelles autostéréoscopiques — Logiciels de compositing 3D dédié à l’autostéréoscopie — Logiciels d’encodage et de lecture de flux multiscopique

Projet labellisé le 25 juin 2009 Durée du projet : 18 mois Etat d’avancement : Achevé Premier prototype de caméra réalisé pour une configuration à 8 capteurs opto-électroniques. Logiciels commercialisés et disponibles en téléchargement limité à une période de test.

Coût total du projet 1 779 092 € Subvention CNC 150 000 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Didier Debons [email protected] Site de l’entreprise : www.3dtvsolutions.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et les résultats de l’étude.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Nouveau produit / service

Iconocast SAS Iconocast SAS développe depuis 2009 des solutions web pour les castings. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75)

Le Projet

Let it Cast Let it Cast permet une gestion numérique en ligne fluide de l’ensemble du processus de casting : de la recherche d’acteurs à auditionner jusqu’à leur sélection finale pour le rôle. Let it Cast facilite la collaboration pour l’ensemble des intervenants, de l’agent artistique au producteur, permettant d’accomplir un casting entre 10 à 20 fois plus rapidement. Entièrement accessible en ligne, le système de Let it Cast permet une gestion et un suivi en temps réel du casting de toute production au sein d’un espace privé et entièrement sécurisé. Objectifs — Monétiser le service auprès des producteurs et des acteurs — Optimiser les castings dans un environnement numérique Innovations et enjeux — Logiciel multiplateforme d’encodage des vidéos et de téléchargement sur serveur — Algorithme spécifique à l’évaluation des candidats — Garantie de l’équité de traitement des candidats

Projet labellisé le 10 mars 2010 Durée du projet : 7 mois Etat d’avancement : Achevé Sélectionné par la Directors Guild of America pour son événement annuel présentant les technologies les plus innovantes à l’ensemble de ses membres. Validé par la Casting Society of America.

Chef de projet Yoktan Haddad [email protected] Site du service : http://letitcast.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 92 910 € Subvention CNC 32 500 €

Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Etude de faisabilité

L’E.S.T. Depuis 1997, L’E.S.T. – L’Etude de la Supervision des Trucages – accompagne tous types de longs métrages pour la conception et la fabrication d’effets visuels, de l’invisible au plus spectaculaire. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75) Le Projet

Outil de prévisualisation temps réel L’E.S.T souhaite définir une démarche globale de prévisualisation lors du tournage de plans truqués mélangeant prises de vue réelle et images de synthèse. Ce projet vise la mise en œuvre d’un service permettant à la fois d’intégrer et de visualiser en temps-réel la composition entre les images captées et les images générées par ordinateur et de capitaliser les résultats du tournage pour optimiser la post-production du film. L’étude de faisabilité doit en déterminer le pipeline au travers de l’analyse et de l’expérimentation de solutions partielles identifiées. Objectifs — Elargir la gamme de prestations nomades — Asseoir sa position sur le marché par une plus-value “service” discriminante — Développer une offre spécifique sédentaire en partenariat avec des studios Innovations et enjeux — Tracking de la position et des paramètres des caméras — Rendu temps réel des décors numériques — Extraction du jeu des acteurs filmés sur fond vert et compositing de ces éléments avec le décor de synthèse rendu en temps-réel — Encapsulation des nombreux flux et données en résultant Projet labellisé le 29 avril 2010 Durée du projet : 18 mois Etat d’avancement : Achevé – Classification des cas d’utilisation, définition du protocole et des critères de tests ; – Evaluation fonctionnelle et de performance des composants ; – Conception de l’architecture et du processus de production.

Coût total du projet 148 360 € Subvention CNC 37 000 € Subvention OSEO

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Chef de projet Cédric Guiard [email protected] Site de l’entreprise : www.est-trucages.fr Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et les résultats de l’étude.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Nouveau produit / service

Honkytonk Films Créée en juin 2007, Honkytonk Films est une société de production multimédia dédiée aux nouvelles écritures journalistiques et documentaires, en particulier à la création de web-documentaires. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75) Le Projet

Klynt Klynt est une solution logicielle de type RIA qui permet de concevoir, éditer et publier sur internet des montages non-linéaires et interactifs pour une consultation sur PC et tablettes. Compatible Mac, PC, Linux, l’application est connectée aux principales solutions de stockage et de partage de contenus photos, vidéos ainsi qu’aux plateformes de réseaux sociaux Facebook & Twitter. Objectifs — Optimiser le processus de production de programme interactifs de type webdocumentaire — Favoriser l’émergence de nouvelles écritures Innovations et enjeux — Montage arborescent d’un récit — Interopérabilité du player — Ergonomie adaptée aux métiers de l’audiovisuel

Projet labellisé le 29 avril 2010 Durée du projet : 10 mois Etat d’avancement : Version Beta achevée Distribution des premières licences “premium”.

Chef de projet Guillaume Urjewicz [email protected] Site de l’entreprise : www.honkytonk.fr Page du projet : www.klynt.net Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 140 570 € Subvention CNC 50 000 €

Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Innovation à usage interne

La Ménagerie créée en 2000, La Ménagerie est un collectif d’artistes et de techniciens qui promeut la création artistique comme lien social, vivier culturel d’échanges et support pédagogique privilégié. Effectif : 1 à 19 Localisation : Tournefeuille (31) Le Projet

AnimaTIC AnimaTIC est un logiciel collaboratif de création de films d’animation image par image prenant en charge l’ensemble de la chaîne de production du story-board au film final. Outil de prototypage rapide et intuitif, il est accessible aux non spécialistes, et particulièrement aux enfants. La Ménagerie a fait le choix de mettre à disposition AnimaTIC en Open Source. Objectifs — Maîtriser les moyens de production — Développer des services liés à l’usage du logiciel — Développer son activité dans les domaines du ludoéducatif et du multimédia — Structurer l’activité R&D de l’association Innovations et enjeux — Outil modulable en fonction de l’utilisateur et adapté aux enfants — Approche transversale de la production d’un film — Approche collaborative

Projet labellisé le 30 juin 2010 Durée du projet : 24 mois Etat d’avancement : En cours

Coût total du projet 180 100 € Subvention CNC 50 000 €

Un prototype a été créé. Mediatools cofinance l’élaboration de certains “modules” du logiciel AnimaTIC et les exploite.

Chef de projet Luc Camilli [email protected] Site de l’association : http://lamenagerie.com/menagerie/ Page du projet : http://lamenagerie.com/boite/ Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Nouveau produit / service

3DCLIC Créée en 2000, 3DCLIC est une société de développement informatique proposant des services de suivi de fabrication destinés aux producteurs de séries et de longs-métrages d’animation. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75) Le Projet

SPI – Long métrage SPI – Long métrage est une application web de suivi de production répondant aux problématiques des producteurs de long-métrage d’animation qui sous-traitent la fabrication à un ou plusieurs studios. Ses principales fonctionnalités sont l’affectation et le suivi des tâches, la visualisation et la validation du travail effectué, le transfert automatique des données, le reporting statistique ainsi que la centralisation des données. Objectifs — Fidéliser les clients producteurs — Elargir l’offre de services — Centraliser et partager les données de fabrication d’un long-métrage d’animation Innovations et enjeux — Intégration automatique d’éléments multi-sources — Gestion de méthodologies de fabrication complexes adaptées à la production de long-métrage d’animation — Application de travail collaboratif

Projet labellisé le 30 septembre 2010 Durée du projet : 12 mois Etat d’avancement : En cours

Chef de projet Hervé Tardif [email protected] Site de l’entreprise : www.3dclic.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 194 834 € Subvention CNC 50 000 €

Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Nouveau produit / service

Idside Créée en 2006, Idside est une agence de communication en ligne. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75)

Le Projet

MakeClicableVideo Le projet propose de créer et de monétiser une plateforme SaaS de création et de diffusion massives de vidéos cliquables interactives, enrichies d’informations éditoriales, scénaristiques et/ou commerciales. Makeclicablevideo est accessible aux professionnels via une interface intuitive et fluide leur permettant d’effectuer le détourage et l’interaction sur la vidéo en quasi temps réel puis de la diffuser. Le suivi de l’action de communication interactive est assuré par l’intégration des fonctionnalités de Google Analytics. Objectifs — Se positionner sur le marché naissant de la vidéo interactive — Diversifier l’activité de l’agence — Démocratiser le recours à la vidéo interactive Innovations et enjeux — Nouvel usage professionnel de génération de vidéo interactive pour les professionnels — Enrichissement informatif et commercial de tout type de vidéos

Projet labellisé le 30 septembre 2010 Durée du projet : 12 mois Etat d’avancement : En cours (fin prévisionnelle en octobre 2011)

Coût total du projet 93 948 € Subvention CNC 37 580 €

Chef de projet Elie Boudara [email protected] Site de l’entreprise : www.idside.fr Page du produit : www.idside.fr/website/pole-videocliquable Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Nouveau produit / service

Alkymia Créée en 2010, Alkymia est un prestataire développant les solutions technologiques permettant la capture de mouvements et d’expression pour le long métrage d’animation. Effectif : 1 à 19 Localisation : Jouy Mauvoisin (78)

Le Projet

Horyzon Horyzon est une solution logicielle à destination d’unités mobiles (par exemple, des Ipad), offrant à une production de films la possibilité de partager en toute sécurité et de commenter des médias issus de la fabrication en cours, au sein d’une communauté restreinte de décideurs (réalisateur, producteurs, diffuseurs). Objectifs — Garantir la continuité, la fluidité et la rapidité de la transmission de l’information entre les décideurs et les fabricants Innovations et enjeux — Nouveau mode de production collaboratif

Projet labellisé le 8 décembre 2010 Durée du projet : 7 mois Etat d’avancement : Achevé Horyzon est déployé sous la forme d’un prototype sur la production Pourquoi j’ai (pas) mangé mon père.

Chef de projet Marc Miance [email protected] Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 56 463 € Subvention CNC 22 585 €

Renouveler les chaînes de fabrication des œuvres Nouveau produit / service

Massmotionmedia Créée en 2006, Massmotionmedia propose des solutions dédiées à la performance des campagnes publicitaires internet de médias enrichis et des sites intégrant de la vidéo. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75) Le Projet

Ad Cooker Ad Cooker est une plateforme gérant l’ensemble de la chaîne de production d’une campagne publicitaire de médias enrichis sur Internet, depuis le plan média jusqu’à la diffusion. Ad Cooker regroupe sur un même espace de travail l’annonceur, l’agence média, l’agence de création web et la régie gérant des formats de création et de diffusion différents. Objectifs — Optimiser le processus de production — Optimiser les performances de création digitale des agences Innovations et enjeux — Compatibilité de la plateforme avec tous types de format de contenus et de terminaux — Tests d’interactivité et de tracking — Intégration dans les ad-server existants — Coordination des campagnes publicitaires

Projet labellisé le 8 décembre 2010 Durée du projet : 12 mois Etat d’avancement : En cours

Coût total du projet 442 827 € Subvention CNC 27 000 € Avance remboursable Oséo

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Chef de projet Alquier Samuel [email protected] Site de l’entreprise : www.massmotionmedia.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Cette ambition incarne le « 2 » de B2B ou de B2C : elle offre des moyens d’intermédiation entre différentes communautés naturellement disjointes permettant à l’œuvre de circuler sur les réseaux dans son intégrité. Il s’agit tout autant de développer des techniques pour assurer une grande et pertinente visibilité des œuvres, que de trouver les modèles économiques appropriés à l’économie du numérique. Entre 2007 et 2010, en effet, de nouveaux usages numériques ont pris une grande ampleur : la télévision de rattrapage, la VàD ou encore les médias sociaux proposant des outils de recommandation et de référencement. Ces nouveaux modes de consommation ont été accompagnés par un message politique fort en faveur de la création et de la reconnaissance de la valeur des œuvres dans l’environnement numérique, au travers de la loi du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet. Le RIAM accompagne le secteur de l’audiovisuel et du multimédia dans ces évolutions en soutenant des projets assurant un meilleur accès aux œuvres cinématographiques et valorisant leur exploitation sur les réseaux numériques. Entreprise VODKASTER

Objet du projet étude puis création d’une plateforme web 2.0 de création, visionnage et partage d’extraits de films de cinéma CN Films cinego.net étude puis création d’un service en ligne de gestion de programmation et de diffusion des films numériques CST Outils d’expertise faisabilité d’outils logiciels d’expertise pour valider des copies la conformité aux normes en vigueur des fichiers numériques numériques des films et fichiers associés l’Agence du court La Filmothèque faisabilité de la création d’une plateforme de VàD métrage numérique dédiée au court métrage du court métrage Plemi Plateforme Plemi plateforme web 2.0 autour de la scène musicale Vedicis Contrôle de plateforme d’analyse et de filtrage sélectif de paquets la circulation sur des réseaux P2P d’œuvres numériques protégées par copyright Cinéma La 7ème salle faisabilité technico-économique d’un site Internet de mise De Facto en relation entre spectateurs, exploitants, et distributeurs afin de réaliser du « cinéma à la demande » Cinétrafic Etude pour moteur de recommandation permettant de conseiller un outil de les internautes sur leurs choix cinématographiques recommandation en fonction des films qu’ils ont déjà vus. de films Moving Scope Festival Scope plateforme de mise en relation sur internet des acheteurs, des ayants droits et des festivals afin de créer une place de marché Busy Bee Glitner étude des besoins et des modèles économiques associés à l’intermédiation entre des ayants droits et des agrégateurs ou éditeurs de VàD Under Waveback service de marketing et de promotion de la VàD the Milkyway sur les réseaux sociaux Daily Motion Daily Motion redéploiement stratégique du site et offre as a Service de nouveaux services APC Plateforme de établir les modalités techniques et économiques suivi en temps réel de l’étude des usages de la vidéo à la demande des usages VàD 76

Projet vodkaster.com

Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Etude de Faisabilité suivie d’un Nouveau produit / service

Vodkaster Constituée en 2008, la société Vodkaster s’est spécialisée dans les modèles émergents de valorisation du cinéma dans un web de plus en plus communautaire, éditant à titre principal le site BtoC vodkaster.com, réseau social de divertissement autour du cinéma, offrant une large part à la vidéo. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75) Le Projet

vodkaster.com L’objectif du projet Vodkaster.com est d’exposer et promouvoir le catalogue cinématographique à travers des approches ludiques et communautaires. Pour adapter le cinéma aux nouvelles sociologies de consommation de vidéo (“snack culture”), Vodkaster.com conçoit des applications et des interfaces innovantes, et met à disposition des contenus permettant aux internautes d’interagir sur le patrimoine cinématographique mondial : consulter, indexer, jouer, dialoguer, partager. Objectifs — Exploiter les nouveaux modes de consommation d’images en environnement 2.0 — Introduire la dimension communautaire autour du cinéma — Promouvoir le patrimoine cinéma Innovations et enjeux — Conception d’applicatifs web d’extraction vidéo et d’interfaces de contribution orientés utilisateur — Indexation intrafilmique sémantique de longs-métrages selon l’approche collaborative — Conception d’applicatifs ludiques et d’algorithmes de recommandation sociale de films — Négociation avec les ayants droits et définition d’un modèle juridique Projet labellisé le 12 mars 2008 / 28 novembre 2008 Durée du projet : 6 mois / 27 mois Etat d’avancement : Achevé – 1ère base d’extraits de films au monde (20 000 scènes, 500 000 métadatas) ; – réseau social du cinéma ; – fin 2011 : Gamezone cinéma, exploitation ludique de la base vidéo.

Coût total du projet 41800€/ 760 713€ Subvention CNC 10 450 € / 95 090 € Subvention OSEO

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Avance Remboursable OSEO

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Chef de projet Cyril Barthet [email protected] Site du service : www.vodkaster.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur les méthodologies et technologies développées. Des propositions de partenariats commerciaux ou stratégiques peuvent lui être faites.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Etude de Faisabilité suivie d’un Nouveau produit / service

CN Films Créée en 2003, CN Films assure le conseil et la promotion du cinéma numérique. Elle organise le salon IDIFF (International Digital Film Forum), rassemblant plus de 2400 professionnels autour d’une exposition, de conférences et d’ateliers sur le cinéma numérique. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75) Le Projet

cinego.net Destinée à l’utilisation des sociétés distributrices de films, Cinego.net intègre dans une plateforme logicielle constituée d’une base de données descriptive des salles, toutes les fonctions liées à la distribution des films numériques : production et gestion de clés de sécurité (KDM), gestion de la logistique de distribution numérique, gestion du stockage et de l’archivage, gestion de la logistique de distribution 35mm, gestion contractuelle, comptabilisation des entrées, facturation des exploitants. Objectifs — Développer l’activité de support du cinéma numérique Innovations et enjeux — Formalisation des processus de la distribution cinématographique — Modélisation de la distribution numérique pour asseoir le modèle économique — Regroupement des interfaces pour une solution souple et efficace

Projet labellisé le 12 mars 2008 / 30 septembre 2010 Durée du projet : 6 mois / 18 mois Etat d’avancement : Achevé En cours

Coût total du projet 100000€/ 250000€ Subvention CNC 25 000 € / 37 400 € Subvention OSEO

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Avance Remboursable OSEO

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Chef de projet Thierry Delpit [email protected] Site de l’entreprise : www.cnfilms.fr Site du projet : http://cinego.net Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Etude de faisabilité

CST Depuis 1944, la Commission supérieure et Technique de l’image et du son (CST) est une association de professionnels de l’audiovisuel chargée de veiller à la qualité de la chaîne de production et de diffusion des images et des sons, qu’ils soient conçus pour le cinéma, la télévision ou pour tout autre média. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75) Le Projet

Outils d’expertise des copies numériques et fichiers associés Le projet consiste en la réalisation d’outils logiciels d’expertise pour valider la conformité aux normes en vigueur des fichiers numériques des films (DCP) et des contenus de sécurité associés (KDM). Il permet de garantir la fiabilité de la chaîne de distribution numérique, d’offrir une vérification indépendante via des interfaces adaptées en fonction des métiers, et ainsi d’accompagner les professionnels dans la migration technologique vers le numérique. Objectifs — Adapter l’activité de l’association à la distribution numérique — Accompagner le déploiement de la distribution numérique Innovations et enjeux — Implémentation des normes alors naissantes du cinéma numérique — Interopérabilité des fichiers par rapport aux matériels — Neutralité et ouverture vis-à-vis des professionnels

Projet labellisé le 12 mars 2008 Durée du projet : 5 mois Etat d’avancement : Achevé

Coût total du projet 149 498 € Subvention CNC 74 749 €

L’étude a ensuite permis de créer une version bêta, utilisée pour gérer les copies numériques au Festival de Cannes en 2010.

Chef de projet Laurent Hébert [email protected] Le site de l’association : www.cst.fr Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et les résultats de l’étude.

Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

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Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Etude de faisabilité

l’Agence du court métrage Créée en 1983, l’Agence du court métrage assure la promotion et favorise la diffusion du court métrage en France en faisant le lien entre ceux qui font les films courts et ceux qui les montrent. Effectif : 20 à 99 Localisation : Paris (75) Le Projet

La Filmothèque numérique du court métrage L’étude de faisabilité se penche sur l’opportunité de la création d’une plateforme de VàD dédiée au court métrage et rassemblant les catalogues d’Unifrance et de l’Agence du court métrage. L’étude explore différents positionnements grands public ou professionnels, et propose de définir pour chacun d’eux un modèle économique, juridique et technique. Objectifs — Adapter le secteur du court métrage à l’évolution des modes de diffusion et de distribution — Favoriser la circulation des œuvres Innovations et enjeux — Innovation d’usage dans l’exploitation et la diffusion de courts métrages

Projet labellisé le 19 septembre 2008 Durée du projet : 5 mois Etat d’avancement : Achevé L’étude a conduit à repenser les modalités de développement de la plateforme.

Chef de projet Philippe Germain [email protected] Site de l’association : http://www.agencecm.com/ Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et les résultats de l’étude.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

Coût total du projet 60 438 € Subvention CNC 15 000 €

Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Nouveau produit / service

Plemi Constituée en 2005, Plemi est une société d’édition de services web communautaires. Effectif : 1à 19 Localisation : Paris (75)

Le Projet

Plateforme Plemi Plemi est une plateforme web communautaire autour de la scène qui facilite la rencontre des parties prenantes d’un concert. Par leurs recommandations, les internautes fournissent un baromètre géo-localisé d’intentions permettant de démocratiser l’accès à la scène, de définir le parcours d’une tournée, et d’optimiser la programmation des salles. Parallèlement, Plemi propose de constituer une base de connaissance collective sur le spectacle vivant musical, notamment composée de contenus agrégés automatiquement. Objectifs — Exploiter le regain d’intérêt de l’industrie musicale pour les concerts Innovations et enjeux — Algorithmes spécifiques de recommandations — Automatisation de l’agrégation de contenu — Système ouvert sur les autres services musicaux — Nouveau mode de programmation scénique

Projet labellisé le 27 avril 2009 Durée du projet : 31 mois Etat d’avancement : En cours Une version bêta est disponible.

Coût total du projet 358 390 € Subvention CNC 72 000 € Avance Remboursable OSEO

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Chef de projet Romain Guillot [email protected] Site du projet : www.plemi.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées. Des propositions d’achat pour l’intégration de son innovation peuvent lui être faites.

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Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Nouveau produit / service

VEDICIS Constituée en 2008 VEDICIS offre aujourd’hui des solutions pour le contrôle du trafic sur les réseaux Internet des opérateurs fixes et mobiles, la réduction des problèmes de congestion et la valorisation des contenus selon les nouveaux usages Internet. Effectif : 1 à 19

Localisation : Paris (75)

Le Projet

Contrôle de la circulation d’œuvres numériques protégées par Copyright VEDICIS développe une plateforme d’analyse et de filtrage sélectif de paquets sur des réseaux P2P. Ce contrôle est fondé sur le chargement d’un catalogue d’œuvres à protéger via un portail web et de bases de signatures indexées. Ce projet vise la réduction du téléchargement illégal et l’optimisation du trafic en libérant la bande passante. Objectifs — Investir le marché de la protection des contenus et de la gestion de trafic Innovations et enjeux — Plateforme matérielle de filtrage avec deux architectures différentes — Détection des références de contenus dans les réseaux télécoms haut débit — Gestion fine des trafics des opérateurs en fonction des abonnements des usagers — Portail de services en ligne associés

Projet labellisé le 25 juin 2009 Durée du projet : 24 mois Etat d’avancement : Achevé L’absence de législation favorisant l’implantation de système de contrôle de trafic de contenu a conduit à concentrer le projet sur les enjeux propres aux opérateurs télécoms. Une version bêta, semi-publique a été utilisée chez un opérateur

Chef de projet Arnaud Gardin [email protected] Site de l’entreprise : http://www.vedicis.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM

de télécommunication pour la protection des œuvres. Depuis, la technologie a été réorienté pour rendre un service direct aux opérateurs télécoms. Les nouveaux déploiements concernent la gestion de trafic IP des opérateurs fixes et mobiles.

Coût total du projet 681 736 € Subvention CNC 102 260 € Part d’avance remboursable OSEO

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Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Etude de faisabilité

Cinéma Defacto La 7ème Salle a été crée pour héberger ce projet de programmation communautaire. Portée par Cinéma Defacto, sa société mère, la SAS constituée devra voler de ses propres ailes dès la fin de la phase test, mi-2012. Elle regroupe des savoir-faire de programmation informatique et gestion de base de données, mais aussi de community management, animation, et distribution physique de films en salle. Effectif : 1 à 19

Localisation : Paris (75)

Le Projet

La 7ème Salle La 7ème Salle repose sur un principe original : faire du spectateur le programmateur du film qu’il souhaite voir dans sa salle de proximité. Le médium : Internet, avec un mode de sélection démocratique, le vote. C’est l’utilisation du web 2.0 au profit du remplissage des salles de cinéma, afin de permettre au public de voir des films qu’il n’aura pas vu pour diverses raisons, sur grand écran. Et de donner une deuxième chance aux films qui n’ont pas atteint leur potentiel, faire fonctionner le bouche-à-oreilles, et donner du temps au temps. Un rempart au turn-over violent du nombre de sorties hebdomadaires. Objectifs — Exploiter les réseaux sociaux et le modèle «participatif» dans la distribution de films — Profiter de l’effet de longue traine — Donner aux exploitants un outil marketing géolocalisé Innovations et enjeux — Approche innovante de la distribution des œuvres cinématographiques — Approche inédite des relations exploitants/ayants droits/public — Réussir à créer un marché de la demande de la part du public Projet labellisé le 29 avril 2010 Durée du projet : 16 mois Etat d’avancement : Terminé

Coût total de l’étude 67 500 € Subvention CNC 33 750 €

Projet de R&D en cours.

Chef de projet Tom Dercourt [email protected] Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et les résultats de l’étude.

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Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Etude de Faisabilité

Cinetrafic Créée en 2009, Cinetrafic est un site internet dédié à la cinéphilie ainsi qu’un outil de recommandation de films pour la vidéo à la demande (VàD). Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75)

Le Projet

Etude pour un outil de recommandation de films La réflexion de Cinetrafic porte sur les valeurs innovantes d’un outil de recommandation de films pour la VàD sur l’IPTV et le web. Une étude qualitative sur les usages et les attentes en matière de VàD, un benchmark et une étude technique pour l’amélioration des algorithmes de recommandation permettront d’identifier le potentiel et les modalités de développement d’un tel outil. Objectifs — Profiter du principe de la longue traine — Structurer la démarche d’innovation Innovations et enjeux — Développement d’un moteur de recommandation hybride et évolutif — Intégration de l’outil sur les set-top boxes, les différentes plateformes d’IPTV

Projet labellisé le 29 avril 2010 Durée du projet : 2 mois Etat d’avancement : Achevé L’outil de recommandation est en développement.

Chef de projet Julien Batifoulier [email protected] Le site de l’entreprise : www.cinetrafic.fr Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et les résultats de l’étude.

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Coût total du projet 46 800 € Subvention CNC 23 400 €

Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Nouveau produit / service

Moving Scope Créée en 2010, Moving Scope conçoit, développe et anime des solutions numériques pour les festivals de cinéma. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75)

Le Projet

Festival Scope Festival Scope propose aux festivals une plateforme sur mesure de visionnage à la demande des films issus de leur programmation. Destiné à l’usage d’une communauté internationale de professionnels du cinéma présents à différents niveaux de la chaîne de valeur, Festival Scope intègre des fonctionnalités web 2.0 à même de les fédérer. Objectifs — Exploiter le besoin de services à distance des festivals — Simplifier les échanges entre les professionnels de l’industrie — Accroitre la visibilité des films et de leurs auteurs — Accroitre la visibilité des festivals partenaires et prolonger la relation avec les professionnels au-delà de l’évènement Innovations et enjeux — Concept innovant web 2.0 à destination des professionnels de l’industrie — Service multi-plateformes et multi-supports — Sécurisation de la diffusion des films en streaming

Projet labellisé le 29 avril 2010 Durée du projet : 24 mois Etat d’avancement : En cours Plateforme lancée en version bêta en septembre 2010. Plus de 2 500 abonnés en juillet 2011 ont accès aux programmations d’une quarantaine de festivals internationaux comme Berlin, Rotterdam, Cannes (la Quinzaine et la Semaine), Melbourne, Venise.

Coût total du projet 584 972 € Subvention CNC 87 000 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Alessandro Raja [email protected] Site du projet : www.festivalscope.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Etude de faisabilité

Busy Bee Créée en 2009, Busy Bee est la structure chargée de la continuité du projet GLITNER soutenu en 2007 par le programme MEDIA et jusqu’alors piloté par le Groupement Européen d’Intérêt Economique (GEIE) « Glitner ». Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75) Le Projet

Glitner Le projet Glitner se consacre à l’étude des besoins et des modèles économiques associés à l’intermédiation entre des ayants droits et des agrégateurs ou éditeurs de VàD. L’étude a permis de développer une base de données désormais opérée par le réseau professionnel européen IPEDA, et le modèle économique du projet Waveback (voir p.85), dont la phase de développement est soutenue par le RIAM. Objectifs — Répondre aux besoins des professionnels de la VàD désirant échanger des informations et négocier des droits — Exploiter le potentiel de la VàD en Europe — Favoriser la circulation des œuvres cinématographiques à l’échelle internationale Innovations et enjeux — Adhésion des ayants droits au projet

Projet labellisé le 3 décembre 2009 Durée du projet : 4 mois Etat d’avancement : Achevé

Chef de projet Pierre-Alexandre Labelle [email protected] Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et les résultats de l’étude.

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Coût total du projet 66 011 € Subvention CNC 33 000 €

Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Nouveau produit / service

Under the Milky Way Créée en 2010, Under the Milky Way est une société dédiée à la distribution de films en VàD auprès de plateformes nationales et globales (iTunes, Sony, etc.). La société développe également des services marketing en ligne relatifs à la réputation des œuvres sur les réseaux sociaux. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75) Le Projet

Waveback Waveback, dont le besoin a émergé lors de l’étude de faisabilité du projet Glitner (voir p.84), est un service à l’usage des distributeurs de films en salles, vidéo ou VàD dédié au marketing et à la promotion des films sur les réseaux sociaux. Waveback centralise des outils d’interfaces automatiques avec les principaux réseaux sociaux, notamment de publication en temps réel, de gestion de contenus et de mesure de l’impact de la communication en ligne. Objectifs — Permettre aux professionnels du cinéma de maitriser les nouveaux types de marketing et de promotion Innovations et enjeux — Interopérabilité entre les outils du service et les applications des réseaux sociaux — Restitution et analyse en temps réel des engagements sociaux — Définition d’indicateurs de mesure d’impact du marketing en ligne dédiés au cinéma

Projet labellisé le 30 juin 2010 Durée du projet : 30 mois Etat d’avancement : En cours

Coût total du projet 348 446 € Subvention CNC 60 000 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Pierre-Alexandre Labelle [email protected] Site de l’entreprise : www.underthemilkyway.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et les résultats de l’étude.

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Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Nouveau produit / service

Dailymotion Créée en 2005, Dailymotion est l’un des principaux sites Internet mondiaux d’hébergement et de partage vidéo. Effectif : de 20 à 99 Localisation : Paris (75)

Le Projet

DaaS – Dailymotion as a Service DaaS permet à Dailymotion de précéder les besoins d’un marché en constante évolution au travers de quatre axes stratégiques : l’adaptation de la plateforme logicielle au multi-écran, l’intégration automatique de publicité via des réseaux de sites partenaires, le développement d’une offre de cloud computing en B2B et la captation, notamment par mobile, et la diffusion en temps réel d’événements sur Internet. Objectifs — S’imposer comme un acteur global de la distribution vidéo en ligne — Asseoir sa position internationale Innovations et enjeux — Nouvelle architecture technique cohérente avec les évolutions des usages — Bouquet de services cohérent avec les évolutions des usages

Projet labellisé le 30 septembre 2010 Durée du projet : 30 mois Etat d’avancement : En cours

Coût total du projet 988 115 € Subvention CNC 200 000 € Avance remboursable OSEO

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Chef de projet Eric Cremer Site de l’entreprise : www.dailymotion.com Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et la technologie développées.

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Faire circuler les œuvres et promouvoir l’offre légale Etude de faisabilité

l’APC Née en 2007 à partir d’une refondation de la Chambre Syndicale des producteurs de films, l’Association des Producteurs de Cinéma (APC) est un syndicat professionnel représentant plus de 120 sociétés de production cinématographiques ou audiovisuelles. Effectif : 1 à 19 Localisation : Paris (75) Le Projet

Plateforme de suivi en temps réel des usages VàD Cette étude a pour but d’identifier la technologie la mieux adaptée ainsi que les différentes modalités possibles de mise en œuvre technique et commerciale d’une plateforme de suivi en temps réel des usages de la vidéo à la demande. Le pilotage technique est assuré en liaison avec la FICAM. Objectifs — Disposer d’un outil dynamique pour favoriser la croissance du marché de la VàD et renforcer l’implication des différents acteurs de ce marché ; — Améliorer la connaissance du marché de la VàD en France à partir d’études au bénéfice des ayants droits et des plateformes de diffusion de VàD. Innovations et enjeux — Traitement et restitution de données non coopératives en temps réel — Intégration sécurisée et non intrusive dans les différentes plateformes de VàD existantes

Projet labellisé le 8 décembre 2010 Durée du projet : 14 mois Etat d’avancement : En cours

Coût total du projet 51 272 € Subvention CNC 25 000 €

Chef de projet Frédéric Goldsmith [email protected] Site de l’association : www.producteurscinema.fr Le chef de projet peut être contacté pour échanger sur la méthodologie et les résultats de l’étude.

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Le bilan RIAM 2007-2010 a été rédigé par : Audrey Chanier, Baptiste Heynemann, Igor Primault, Direction de l’innovation, de la vidéo et des industries techniques au CNC. Anne Darnige, Direction de l’expertise et de l’innovation à OSEO.

Remerciements : L’ensemble des membres du bureau exécutif du RIAM, et en particulier Jean Gaillard, Stéphane Richoux, et Françoise Preteux. Les chargés d’affaires OSEO, et en particulier Baptiste Hamel et Doriane Dumondelle. Les experts du réseau RIAM, et en particulier Alain Lioret. Arnaud Dressen pour sa disponibilité et ses retours d’expérience.

Contact : www.cnc.fr/riam Contact au CNC Baptiste Heynemann Direction de l’innovation, de la vidéo et des industries techniques [email protected] Contact à OSEO Anne Darnige Direction de l’expertise et de l’innovation [email protected]

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Recherche et innovation en audiovisuel et multimédia – RIAM Bilan 2007-2010 – projets retenus

une publication du Centre national du cinéma et de l’image animée www.cnc.fr

Centre national du cinéma et de l’image animée 12 rue de Lübeck 75784 Paris Cedex 16 tél. 01 44 34 34 40 fax 01 44 34 34 73 www.cnc.fr

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Bilan 2007-2010 – projets retenus