Rapport textuel

Et il y'a ton sourire d'éternel. La gorge nouée, la peur de se réveiller... M ais je suis bel et bien conscient. Et il tourne maintenant, il tourne rond, mon monde.
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Dimitri GIRBONE

Rapport textuel Recueil

Au sourire de Sarah, à la prose d’Alain, à l’univers, à ma mère.

Rapport textuel Dimitri GIRBONE | Première partie

PRÉFACE

NOVEMBRE 2010

On fait tous des erreurs, une action, une parole, une rencontre. Le tout est de savoir se dire que l’on était au mauvais endroit au bon moment.  La peine ne dure pas éternellement. Ce qu’il faut se dire c’est que ça prendra le temps que ça prendra mais qu’elle s’en ira, comme elle est arrivée, que notre sourire reviendra, et qu’il sera sincère. Il faut profiter de l’instant présent, le passé n’est plus a refaire, seul ce qui arrive importe. Si je pouvais, au choix, voir mon avenir ou mourir; je pense que je choisirai la mort. Les plus belles émotions découlent de la surprise : la joie, le bonheur. Croiser quelqu’un par hasard, s’éprendre d’une passion inconditionnelle pour une personne formidable... On m’a demandé récemment ce que mon engagement humanitaire m’apportait et pourquoi ma vocation était si intense. Je vis pour ça. Je vis pour donner aux autres, c’est en faisant ça que je me sens moi même. Je me sens moi même dans un monde que je déteste, un monde ne vivant que de guerre et de capitalisme. Fait de religions basées sur la croyance d’un dieu qui laisse mourir de faim des populations entières, et des curés abuser de leurs enfants de coeur. 7

La vérité c’est que si on pouvait tout plaquer et se barrer sur une autre planète on le ferai tous. Alors on se drogue et on picole, on laisse divaguer notre imaginaire dans des paradis numériques. On voudrait être partout, sauf ici. Les laboratoires pharmaceutiques en font du blé, tels des dealers vendant par millier des capsules d’anti-dépresseurs. Ils exploitent la douleur de certains pour faire du FRIC, toujours plus de FRIC, t’as pas de FRIC t’es mort. Mais on peut vivre sans fric, l’air est gratuit, le rêve et l’amour aussi. C’est tout ce qu’il nous faut. On ne baissera pas les bras, on continuera à montrer que l’on existe, à se battre pour nos croyances et nos principes. Car c’est tout ce que l’on a. Et ça personne ne peut nous le prendre.

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COEUR D’AUTOMNE Les nuits d’ivresse, Un baiser, une caresse, Les avions qui fendent le ciel, Comme la vie fend nos ailes. Les amoureux qui pleurent, Les larmes de nos coeurs, Mes mains sur ton corps, A la tienne, à la mort. A la tienne, à la mort.

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Mais je suis bel et bien conscient. Et il tourne maintenant, il tourne rond, mon monde.

Les rayons du soleil magnifient ta peau, il est tôt, je n’ai pas dormi. Le jour se lève sur cette terre qui ne tourne plus rond, mais tu es là. Scène trop souvent imaginée, mais la réalité surpasse le rêve. Et il y’a ton sourire d’éternel. La gorge nouée, la peur de se réveiller...

TON SOURIRE D’ÉTERNEL

Nous sommes les tourmentés, les sans-maisons. Nous sommes fils du monde mais nous n’y avons pas notre place. Nous voguons constamment sur une mer agitée, tel un bateau sans ancre, un amour sans port. Une étendue mouvante sans fin ou nos esprits se noient dans des questions toujours plus harassantes. Le chemin sera long, probablement infini. Mais nous survivrons. Car nous sommes les tourmentés, les sans-maisons, les mélancoliques...

LES SANS-MAISONS

LE SOLDAT SANS TÊTE Nous étions ensemble dans les moments de bonheur mais également dans les moments les plus durs. Nous nous sommes fait grandir. Ce qui me fait le plus de peine aujourd’hui c’est que tu sois devenue tellement grande que tu n’ai plus besoin de moi dans ta vie. Que mon amour inconditionnel ai fait se transformer tes envies d’infini en suffocation. Que tu n’ai plus besoin de mes bras pour te sentir confiante. De mes jolis mots pour garder la tête haute et affronter la vie. Car en fin de compte l’amour c’est ça, trouver quelqu’un avec qui on a envie d’affronter la vie et de s’y accrocher. S’y accrocher comme si c’était la dernière personne sur terre, comme s’il n’y en avait jamais eu d’autre et qu’il n’y en aurai jamais plus. Car la guerre de la vie n’est pas un combat à mener seul.

CHAMPS GRAVITATIONNELS Les gravités nous rapp rochent mais trop souvent nous éloignen t. Notre premier réflexe quand quelque chose ne va pas comme nous le souhai tons, c’est d’essayer de le combattre. Mais dans ce cas précis il faut apprendre à vivr e avec, accepter ce que l’on nous donne m ais surtout accepter ce que l’on nous prend. Le tout est de ne pas confondre accepter et oublier.

Mais je ne suis plus ton guerrier. Dorénavant je serai un soldat sans tête dans des batailles qui ne sont plus les miennes. Tu étais le soleil dans lequel je puisais ma force, celle qui me faisait affronter le quotidien. Celle qui me rendait serein. Peut être qu’un jour je serai à nouveau serein.

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LA CROISÉE DE NOS MONDES C’est à la croisée de nos mondes, de nos âmes fatiguées, de la lumière qui lentement s’éteint, des bons souvenirs qui s’effacent, que l’amertume s’installe. Nos membres fébriles se contemplent, la moindre courbe nous est connue, plus de mystère. Plus de découverte. Que des habitudes qui nous meurent ; Meurtris dans le quotidien, on s’efface par le renouveau tant de fois promis. Rideau.

ON EST TOUJOURS LÀ Vivre vite. C’est le constat de notre génération. Tout est accéléré, surtout notre socialisation. Plus besoin d’éloquence, il suffit juste d’appuyer sur des touches pour pondre des phrases à la con sur des forums encore plus minables que notre existence. L’inconvénient avec le fait de vivre vite et que les déceptions arrivent encore plus vite. On aime, on hais, on recommence. Notre vie est un putin de leitmotiv à la con. On se lève avec une gueule de bois contre laquelle on ne peut rien, on se jure qu’on va freiner sur l’alcool mais chaque soir c’est pareil. On se dit qu’on arrête à la bière suivante, puis à la suivante, et sans s’en rendre compte on a déjà plus de quoi payer notre putain de facture d’électricité. Certains d’entre nous se consolent en se disant qu’ils arrêtent quand ils veulent mais c’est faux. La seule raison de ne plus boire serait de ne plus avoir de raison de boire, tout le monde a des raisons de boire. Cet élixir qui finira par nous rendre fous… On navigue dans les eaux troubles de notre désespoir. On essaie de fuir, mais en fin de compte on est là. C’est ça le problème en fait : On est toujours là.

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ET REFAIRE LE MONDE A nos tourments, A nos coeurs serrés, A nos espérances perdus, A la merde qui engendre la merde et contre laquelle on ne fait rien. A croire que l’Homme se complait dans la désespérance, et ne se complète que dans l’ignorance. Il n’y as pas de bonheur sans malheur, ni d’amour qui ne mène à l’indifférence. Les opposés trop souvent s’attirent mais ne se complètent que rarement. Notre propension naturelle à fuir la solitude tue nos idéaux. Alors on se laisse submerger par la voie de la facilité. Mais on se fait toujours rattraper. On en vient a haïr la réflexion, on pense trop, tout le temps. Ca nous bouffe. Tout pourrait être tellement plus simple, on se dit qu’on aimerait être imbécile heureux, car au final on est prêt à tout compromettre pour un arrière goût de bonheur. Il suffirait pourtant de quelques étoiles et d’un coin d’herbe ou allonger nos esprits. Et refaire le monde.

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CALCUL DÉMENTIEL

RECONTEXTUALISATION

La déception est l’une des conséquences de l’exigence. Il suffirait simplement de baisser son niveau d’exigence pour réduire les déceptions. En théorie c’est simple, en pratique ça l’est moins. La théorie ne tient pas compte de variables telles que les sentiments et les émotions. Comment alors réduire ses déceptions sans se compromettre ? Impossible. La vraie question serait alors : Est-ce que je préfère ne plus être déçu en reniant qui je suis vraiment ?

Certaines citations peuvent changer des vies, mais il ne faut pas oublier qu’elles sont arrachées à leur contexte d’origine. On trouve toujours un moment passé auquel ancrer des paroles écrites par un mec beaucoup plus lucide que nous et qui nous détesterait s’il nous connaissait.

NON.

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On a tous vécu des choses cools et des choses qui le sont beaucoup moins.. On est confronté de plus en plus jeune à des épreuves de plus en plus dures. Mais putain quel ado mérite de voir sa meilleure amie quitter se monde ? Alors on espère et on se rend coupable. On espère qu’où elle soit, elle a trouvé ce qu’elle a toujours cherché. Et on se rend coupable de ne pas lui avoir dit assez souvent qu’on l’aime. Pas parce qu’on le pensait pas, mais parce que la vie nous a éloignés, et qu’en fin de compte, la vie nous rattrape toujours…

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TRISTE IVRESSE

LAISSER ALLER

Ce moment précis, tel un curseur savamment orchestré, qui nous plonge dans l’ébriété, est à chérir. Le fil du rasoir de nos peines, où chaque mot résonne comme une poésie. Un adage incroyable que l’on bénit comme une rime hasardeuse. Ivresse tristesse, le slalom des pensées commence. C’est incontrôlable. La nuit s’esquisse sur les murs, l’obscurité séduit nos envies les plus sombres.

Se laisser aller est tellement plus compliqué que de laisser aller les choses. La peur de ne plus s’appartenir, de ne plus répondre de rien terrifie. Le point de non-retour se fait sentir mais ne se montre pas. Tes courbes m’obsèdent, ta retenue me terrifie. Calice de mes fantasmes, étreinte de la lie. Je n’en perds pas une goutte. Vas. Viens. Vas et reviens.

Je ne veux pas vivre assez vieux pour te survivre.

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LA SOLITUDE TUE. 24

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REGRETS

HORLOGE INTERNE

Les rêves sont nécessaires pour avancer. Mais pour bien faire les choses il faudrait leur donner une date de péremption, et s’en souvenir fréquemment. On peut rêver toute notre vie, mais ça ne tient qu’à nous de faire en sorte que ces rêves ne deviennent pas des regrets. Car on a tendance à l’oublier mais le contraire du rêve n’est pas le cauchemar mais bien le regret. Tout comme le contraire de l’amour n’est pas la haine mais l’indifférence. Quoi de plus horrible que de n’être plus rien au yeux de celle pour qui on a tout donné ?

Les heures passent, les minutes ne se comptent plus. On prend conscience de chaque seconde qui s’écoule. Le temps file, et l’étreinte d’un meilleur nous ronge. Les aiguilles sont plus aiguisées que notre volonté d’immortalité. C’est fini.

Les regrets.

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ET NOS ASTRES Le bitume perpétuel des rues grises se déroule sous mes pieds. A quoi bon vouloir que la journée se termine vite, une autre identique attend juste après. L’hiver approche et emportera avec lui tous nos souvenirs. Ne laissant que du petit bois à mélancolie, un puzzle de ton sourire. Le soleil manque à la nuit comme toi, mon amour, tu manques à ma vie. T’es partie avec mes bonnes résolutions. Le gin en perf, l’ivresse me rend con. La lune danse et moi je titube dans le hall. La lune scintille. Il ne reste que la solitude a mon épaule. C’est comme une cirose du coeur, un coup de foudre dans un champ de mine.

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Y’a l’odeur de la pluie sur le bitume.

CRÈVE COEUR

L’odeur de l’herbe fraîchement coupée au soleil.

Partons loin, dans une métropole surpeuplée aux écriteaux débordant de symboles complètement inconnus. Sur des plages vierges où l’eau serait si translucide que nos peines s’y baigneraient. Sur des monts immaculés au sol jamais foulé. Dans des déserts arides ou nous aurions soif l’un de l’autre... Aimons-nous à l’air libre. Libres de sous-entendus qui tuent. Libres de l’interminable solitude de nos journées de plus en plus longues à mesure que le sommeil diminue. Réveillons-nous dans des fuseaux horaires lointains... Le temps ne serait pas si pesant, à deux.

L’odeur des barbecues qui traverse nos fenêtres... C’est l’été. Mais il n’y a plus ton odeur. Toi, solaire.

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DIALOGUE D’ÉSPÉRANCE C’est l’histoire d’une petite fille qui se balade dans un supermarché aux côtés de sa maman qui lui tient la main. Soudain elles passent devant le rayon des téléviseurs. Sur ceux-ci, une chaîne d’infos diffuse des images effroyables d’un drame en train de se produire. Des images que personne ne devrait voir. Encore moins une enfant de 8 ans. Mais c’est leur business, exploiter la peur des gens pour augmenter leur audience et pouvoir vendre leurs encarts de pub à la con encore plus cher. La petite fille ne comprend pas très bien ce qu’il se passe à l’écran, pourquoi tout ce sang et ces gens qui hurlent. Mais elle comprend une chose lorsqu’un frisson lui parcourt le corps, c’est que le monde est rempli de tristesse. Alors elle demande à sa maman qui a les yeux gorgés de larmes d’une voix hésitante : - Maman, pourquoi les gens se font mal comme ça ? - Car ils n’ont pas les mêmes idées. - Ce n’est pas une mauvaise chose que les gens aient des idées différentes.. Enfin je crois.. - C’est compliqué tu sais.. Lui répondit sa maman en espérant couper court à la conversation. - Je ne veux pas que les gens se fassent mal. Je veux que l’on vive tous comme on veut, sans se tuer. - Je le veux aussi. Mais je ne peux rien y faire.. Pas toute seule.. 32

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- Alors nous devons tous faire quelque chose ensemble, poursuivit la petite. - Tu fais partie de la génération de l’espoir. - Ma génération n’est pas l’espoir, moi non plus. Je suis juste triste de voir la mort à la place des sourires. Et lorsque l’on est triste on se doit de faire ce qu’il faut pour donner du bonheur, c’est le seul moyen de retrouver le sourire sois même. - Tu n’est peut-être pas l’espoir comme tu le dis, mais tu es mon espoir. L’espoir que ta génération sera forte. Qu’elle sera fière et qu’elle brandira bien haut ses idéaux. - Maman. Je suis petite, mais je veux devenir grande. Je veux devenir grande pour faire disparaitre tes larmes et celles de toute la terre et faire fleurir des milliers de sourires dans le monde. La maman se baissa pour se mettre à hauteur de la petite. - Alors tu dois y penser très fort, ne jamais cesser d’y croire comme, pas comme je l’ai fait… Ne pas te laisser faire par la vie.

leur surconsommation. Lucie n’a rien que ses idéaux pour se battre, ses poings frêles sont las et son corps épuisé. Il ne tient qu’à nous de faire en sorte que l’enfance de Lucie se termine différemment et que le seul combat qu’elle ait à mener en 2029 soit celui du diplôme qui lui ouvrira les portes du monde. D’un monde sans larmes. Un monde rempli de sourires.

La petite fille s’appelait Lucie. Nous sommes en 2029 et Lucie est devenue grande. Elle incarne l’espoir et se bat pour que les larmes du monde se changent en sourires. Mais elle n’a pas trouvé autant de compagnons qu’il en aurait fallu pour faire basculer les choses. Lucie est seule. Seule comme tous ces gens qui se gavent d’images sanglantes devant leurs télés entre deux pubs à la con qui les emprisonnent dans 34

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UN RÊVE N’EST PAS UNE FINALITÉ, C’EST UN POINT DE DÉPART. 36

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ÉCONOMIE DE MARCHÉ J’ai rien contre tous ces cons qui passent leur temps à juger le travail d’autres personnes qui elles se bougent le cul au quotidien pour faire en sorte que leurs rêves ne se transforment pas en regrets. J’ai rien contre eux car je pense qu’ils se détestent déjà suffisamment comme ça. Quand leur critique oublie d’être constructive pour n’être qu’un relent de rancoeur, on se dit qu’on a peut être pas touché la sensibilité de tout le monde mais on se rend vite compte que ce n’était pas le but premier. Dans une économie de marché le rapport offre/demande définit la rareté du produit. Ne plaire qu’a une poignée de personnes ne serait donc pas si négatif…

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PERDRE POUR PERDURER Se perdre à aimer, se perdre soi… Vivre par procuration a en oublier ses buts et ses idéaux. A laisser ses rêves peu à peu disparaitre... Happé par les sables mouvant des limbes d’une conscience déjà morte. Les sentiments sonnent faux. Quand les mots ne suffisent plus. Que les désirs s’offusquent de notre oppression. Qu’il vienne a moi, l’éclat.

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SPLEEN DOMINICAL

IMMENSITÉ

Qui n’a pas connu cette sensation de mal être qui ôte toute volonté et toute trace d’espoir ? Qui remet en doute tout ce que l’on a fébrilement construit. Qui arrache à nos tripes le semblant de fierté et d’amour propre qui nous restait. Cette sensation qui nous transcende et que l’on subit comme un dimanche pluvieux.

L’idée que l’endroit où l’on naît est l’endroit où l’on meure ne tient pas debout. Le monde est vaste, immense, trop immense pour se limiter à un pays, une colline, une rue. Il y a tant de pierres qui étaient là avant notre arrivée et qui nous survivront pendant des millénaires. La beauté du voyage n’est pas la destination mais les émotions éprouvées, les rencontres se trouvant sur notre chemin. Ces rencontres qui nous font relativiser sur notre condition humaine. Ces rencontres qui nous font prendre conscience qu’autre chose existe.

Celui qui ne l’a pas connu n’a pas vécu.

Le monde est vaste, immense, il serait dommage de se limiter à un pays, une colline, une rue.

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La pluie dégringo le. Les gouttes s’ éclatent sur la vi nos souvenirs dan tre comme s les méandres d e l’existence. Bientôt l’hiver. Je crains les flocon s. Ces flocons qu Le feu de notre re i t’allaient si bien ncontre brûlera . en moi tant que raisonnera dans l’écho de tes rire les plaines de ma s quiétude. Les feuilles d’arb res dansent leur dernier ballet. Je errances magnifi trinque à nos ques, aux douleu rs extatiques. Et si tout était diff érent ? S’il n’y avait pas eu cette tempête ? J’y pense, parfois . J’en meurs, toujo urs.

tobre.s

Chez moi, le 15 oc

15 O C T O B R E

la fin.

la fin des temps. as p st ’e n s ou ébut. n e La fin d La fin n’est que d e. ou én d se i u q La fin du temps aine qui s’éveille. gr e n ’u d , n so ai Début d’une flor . se. Astres désaxés u ie id st fa ce nelles. en lg Indu os rancoeurs éter n e d le el u ét p er Géométrie p ma fin. Cette fin n’est pas

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Ricordati che devi morire.

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Rapport textuel Dépôt légal : 4e trimestre 2016 ISBN 978-2-9558089-0-0 www.rapport-textuel.fr

À

tous les abandonnés dans les limbes de la vie avec pour seul compte un gouffre vertigineux dans la poitrine. Car il n’y a pas de coeur brisé qui puisse guérir. Uniquement le temps qui en balayera les morceaux pour permettre au printemps d’y déposer les semis d’un amour infini.

ISBN 978-2-9558089-0-0