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RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
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RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE 2005
Arkema - société anonyme au capital de 40 000 euros - 445 074 685 RCS Nanterre Réf. Dircom - 3849F/04-2006 - Crédits photos : Arkema, Getty, V. Fournier - Conception et réalisation : W & CIE
2005
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The world is our inspiration* RAPPORT D’ACTIVITÉ ET DE DÉVELOPPEMENT DURABLE
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The world is our inspiration
Arkema anticipe les évolutions d’un monde qui se transforme de plus en plus vite en inventant aujourd’hui les solutions aux défis de demain. * Le monde est notre inspiration
> Profil du Groupe Présent dans plus de 40 pays, avec un chiffre d’affaires de 5,7 milliards d’euros en 2005 et un effectif de 18 400 personnes, le groupe Arkema exerce ses activités en s’appuyant sur 90 implantations industrielles en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, et sur des filiales commerciales implantées dans toutes les régions du monde. Fort de ses 6 centres de recherche en France, aux États-Unis et au Japon, et de 1 400 chercheurs, Arkema consacre à la R&D un budget supérieur à 3 % de son chiffre d’affaires pour élaborer des produits toujours plus innovants, optimiser les performances des unités de fabrication et développer de nouveaux procédés. Avec des positions parmi les leaders mondiaux ou européens dans la majorité de ses filières industrielles et des marques internationalement reconnues, Arkema est un acteur majeur de la chimie mondiale.
sommaire
02 - Interview de Thierry Le Hénaff 06 - Gouvernement d’entreprise 07 - Arkema et ses actionnaires 08 - Comité exécutif 10 - Faits marquants 13 - Une chimie de rang mondial 23 - Une chimie bien intégrée 33 - Une chimie d’expertise et d’innovation 41 - Une chimie ouverte vers le monde 53 - Une chimie exigeante et responsable 62 - Annexes
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chercheurs
De solides atouts pour l’avenir
Chiffre d’affaires
salariés
EBITDA courant
En millions d’euros
En millions d’euros
5 710
355
5 318 301
5 047 249
Nouvel acteur majeur de la chimie, Arkema dispose aujourd’hui de fondations solides qui 2003
permettent d’envisager l’avenir avec sérénité :
2004
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2003
2004
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des positions commerciales et industrielles de premier plan, des actifs industriels de qualité, la maîtrise des procédés, une forte capacité
Répartition de l’EBITDA courant par pôle d’activités
Répartition du chiffre d’affaires par pôle d’activités
à innover et un bilan solide. Ses équipes, dont le professionnalisme constitue l’autre
24 %
34 %
5%
24 %
atout majeur d’Arkema, se sont illustrées par leur capacité à gérer avec succès des projets industriels et à conduire avec efficacité des restructurations. Elles mettront pleinement à profit la nouvelle indépendance pour développer Arkema.
42 %
Produits Vinyliques Chimie Industrielle Produits de Performance
Répartition du chiffre d’affaires par zone géographique 13 %
71 %
Produits Vinyliques Chimie Industrielle Produits de Performance
Répartition des effectifs par zone géographique
5%
16 %
7% 1%
18 % 61 %
39 % 25 %
France Europe (hors France) Amérique du Nord Asie Reste du monde
15 %
France Europe (hors France) Amérique du Nord Asie Reste du monde
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centres de R&D
chercheurs
salariés
Gloss CH4 Méthane.
usines
CO Monoxyde de carbone CO2 Dioxyde de carbone.
EBITDA courant
Dépenses d’investissements
En millions d’euros
En millions d’euros
CEFIC Conseil Européen de l’Industrie Chimique. Cet organisme réunit les fédérations professionnelles de la chimie des différent pays européens.
355 333 301
300 296
COV Composés organiques volatils.
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2005
2003
Répartition de l’EBITDA courant par pôle d’activités %
s Vinyliques Industrielle Performance
71 %
36 %
Produits Vinyliques Chimie Industrielle Produits de Performance
Répartition des effectifs par zone géographique 16 %
7% 1%
18 % 61 %
39 % France hors France) que du Nord Asie e du monde
15 %
2005
Répartition des dépenses d’investissements par pôle d’activités
5%
24 %
2004
France Europe (hors France) Amérique du Nord Asie Reste du monde
45 %
19 %
Produits Vinyliques Chimie Industrielle Produits de Performance
Cycle de vie d’un prod Ensemble des étapes de transformation de la matière, depuis l’extraction des matièr premières jusqu’à la gestion du produit final usagé.
DCO Demande chimique en oxygène. Paramètre de pollution de l’eau par des matiè organiques dont la dégradation consomm de l’oxygène.
Déchets industriels classés “dangereux” Déchets classés en fonction des différente législations nationales
EMAS Règlement européen (Eco Audit) qui définit les critères de mise en place d’un système de management de l’environnement au se des entreprises.
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Interview de Thierry Le Hénaff Président-directeur général
L’indépendance ouvre la voie d’une nouvelle dynamique pour les équipes d’Arkema.
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> Arkema n’est désormais plus lié à Total. En quoi cette indépendance est-elle une opportunité ?
> Comment définissez-vous Arkema aujourd’hui ?
2006 est en effet l’année de notre indépendance. Le spin-off d’Arkema concrétise l’aboutissement de la réorganisation de la branche chimie de Total initiée en février 2004. Cette indépendance constitue une réelle opportunité pour Arkema en lui conférant une pleine maîtrise de son destin, comme la majorité de ses concurrents. Grâce à des structures plus réactives et à des processus optimisés, nous pourrons mettre en œuvre une stratégie porteuse de croissance pour l’avenir. Avec la volonté de faire d’Arkema un acteur majeur et compétitif de la chimie mondiale.
Dès aujourd’hui, Arkema est un acteur important de la chimie mondiale grâce à un ensemble d’activités diversifiées et cohérentes réparties en 14 Business Units qui bénéficient de produits et de marques de renommée internationale. Malgré sa jeunesse, Arkema s’appuie sur des bases constituées au travers d’Atochem, puis d’Atofina. Arkema bénéficie ainsi d’une présence dans plus de 40 pays, d’actifs industriels de qualité, d’équipes compétentes et motivées, d’une excellente maîtrise technique des procédés et d’un fort potentiel d’innovation. Arkema a tous les ingrédients pour devenir un groupe moderne, innovant, en mouvement.
> Pouvez-vous revenir sur les conditions
> Quel regard portez-vous sur 2005 ?
du spin-off d’Arkema ? Depuis sa création, Arkema prépare activement son indépendance. Nous avons mis en place une organisation mieux adaptée, affiné nos procédures de contrôle interne et modernisé nos systèmes d’information. Le groupe Total et les équipes d’Arkema ont également beaucoup travaillé sur les conditions nécessaires au succès du projet. Arkema bénéficie ainsi d’une structure financière saine avec un niveau d’endettement faible. Son bilan a été allégé grâce aux reprises d’engagements par Total, notamment ceux liés à l’environnement et aux retraites. Les contrats d’approvisionnement des matières premières fournies par Total ont également été sécurisés sur le long terme.
> Comment va évoluer l’actionnariat individuel d’Arkema ? Par définition, au moment du spin-off l’actionnariat d’Arkema coïncidera avec celui de Total. Ensuite, cet actionnariat évoluera naturellement par le jeu de l’achat et de la vente des titres Arkema. Nous souhaitons qu’une partie significative du capital, environ 10 %, soit détenue par les particuliers et nous avons la volonté de développer l’actionnariat salarié. Nous entendons nouer un lien étroit avec l’ensemble de nos actionnaires, fondé sur le dialogue, l’information, la pédagogie et la transparence.
Quelles sont selon vous les avancées les plus marquantes ? En un an, les réalisations ont été nombreuses et témoignent de la forte mobilisation de nos équipes, de leur professionnalisme et de la nouvelle dynamique liée à la création d’Arkema. Un travail important de sélection des meilleurs projets industriels a été réalisé, à même de porter le développement d’Arkema dans les prochaines années. Les démarrages réussis de nouvelles unités de production en Amérique du Nord, en Europe et en Asie en sont des symboles concrets. Nous avons parallèlement poursuivi notre démarche d’amélioration de la compétitivité, notamment avec la consolidation du pôle Produits Vinyliques. L’amélioration des conditions de marché et dans une moindre mesure les premiers effets des plans de productivité que nous avons lancés, ont permis ainsi une forte progression de nos résultats. Nos équipes ont progressivement fait connaître Arkema en déployant notre nouvelle image auprès de nos clients, de nos fournisseurs et de l’ensemble de nos partenaires.
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Interview de Thierry Le Hénaff Président-directeur général
Je réaffirme avec force l’ambition d’Arkema de devenir un acteur innovant et compétitif de l’industrie chimique mondiale, exemplaire en termes de sécurité et de développement durable, doté d’un portefeuille d’activités rentables et en croissance.
> Quelles sont les priorités pour ce nouvel acteur de la chimie mondiale ? Nos résultats financiers, même s’ils se sont améliorés en 2005, restent à des niveaux clairement insuffisants. Notre priorité est donc de poursuivre le redressement de nos résultats. Notre ambition est d’accroître notre EBITDA courant de 10 à 15 % en moyenne sur les trois prochaines années. Cet objectif repose sur la consolidation et l’extension de nos meilleures unités en Europe et aux États-Unis et sur le développement en Asie des lignes de produits pour lesquelles nous avons des positions mondiales de premier plan. La solidité de notre bilan nous permet de poursuivre le développement d’Arkema en alliant innovation, compétitivité, sécurité, respect de l’environnement et fiabilité industrielle.
> Pouvez-vous nous éclairer sur vos projets phares en 2006 ? L’ensemble des projets que nous menons est en phase avec notre stratégie. Les projets suivants, annoncés au 1er trimestre 2006, me semblent bien illustrer l’expertise industrielle d’Arkema et les valeurs auxquelles nous sommes attachés : l’implantation d’une unité de fluide frigorigène HFC 32 sur notre site américain de Calvert City, le doublement de l’unité chinoise d’eau oxygénée de Shanghai et le dégoulottage de notre unité d’acide acrylique de l’usine de Carling en France. Nous devrions à moyen terme atteindre des niveaux d’investissements de l’ordre de 300 millions d’euros par an, la moitié étant consacrée à des projets de développement et de productivité.
> Comment allez-vous impliquer les équipes d’Arkema dans ces nouveaux défis ? Nous avons la volonté d’associer étroitement l’ensemble du personnel au développement d’Arkema ; chacun doit être persuadé qu’à son niveau il peut faire la différence. Nous souhaitons aider les salariés du Groupe à progresser dans leur performance au quotidien et leur capacité d’initiative.
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Nos efforts porteront notamment sur la formation, la communication interne et le leadership de l’encadrement pour fédérer des talents individuels, et les mettre davantage au service du collectif. L’internationalisation des équipes sera renforcée ainsi que le partage des compétences et des expériences à l’échelle mondiale. Le recrutement et la fidélisation des salariés en Asie demeurent aussi un enjeu majeur. Dans le domaine de la R&D, nous devons concrétiser notre excellence technique en davantage d’innovation pour mettre sur le marché des procédés et des produits de rupture.
> En tant que chimiste, quels sont vos engagements vis-à-vis de la société civile ? Depuis toujours, Arkema applique les meilleurs standards en matière de sécurité et de protection de la santé et de l’environnement. Ce niveau d’exigence n’est pas négociable. Nous avons mis en place des systèmes de management de la sécurité et de l’environnement performants sur nos sites industriels. Notre approche responsable se traduit également par l’amélioration sans cesse approfondie des données sur nos produits pour diminuer les risques pour l’homme et l’environnement. Cette démarche s’inscrit par ailleurs dans le cadre d’un dialogue permanent avec les riverains et les communautés avoisinantes de nos sites industriels. Arkema veut assumer pleinement son rôle de chimiste responsable dans un monde qui change de plus en plus vite. Nous adaptons notre chimie aux besoins, aux attentes et aux exigences des générations d’aujourd’hui et de demain. C’est tout le sens de notre nouvelle signature “The world is our inspiration”.
En 2005, nous avons fait ce que nous avions dit dans le cadre d’une stratégie clairement définie.
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Gouvernement d’entreprise > Arkema a souhaité, dès son introduction en Bourse, instaurer une politique active d’information sur le gouvernement d’entreprise.
Le Conseil d’administration d’Arkema
Contrôle interne
Rôle Il détermine les orientations de l’activité de la société et veille à leur mise en œuvre. Dans ce cadre, ses missions sont multiples :
Selon la définition du Committee Of Sponsoring Organisations (COSO), le contrôle interne est un processus initié par le Comité de Direction. Appliqué à tout le personnel, son objectif est de garantir la réalisation et l’optimisation des opérations, la fiabilité des informations financières et le respect de la conformité aux lois et réglementations en vigueur. Arkema structure son système de contrôle interne autour des cinq éléments définis par le référentiel du COSO :
– Désignation des mandataires sociaux chargés de gérer l’entreprise et contrôle de leur gestion ; – Définition de la stratégie d’Arkema et de la politique d’assurance et de sécurité du Groupe ; – Débat des projets d’opérations majeures du Groupe ;
– L’environnement de contrôle, qui fait principalement référence au degré de sensibilisation du personnel ;
– Examen des rapports des comités spécialisés créés en son sein et vérification de leur bon fonctionnement ;
– L’évaluation des risques ;
– Veille de la qualité de l’information fournie aux actionnaires et aux marchés financiers à travers les comptes qu’il arrête et le rapport annuel ; – Convocation et fixation de l’ordre du jour des Assemblées Générales ; – Élaboration, chaque année, de la liste des administrateurs indépendants, conformément aux critères précisés dans le règlement intérieur du Conseil d’administration ; – Contrôle de la bonne définition et du bon exercice des pouvoirs et responsabilités respectives des organes de la société. Composition et fonctionnement Le Conseil d’administration se réunit au moins deux fois par an et à chaque fois que l’intérêt social l’exige. Il crée des comités spécialisés, permanents ou non, qu’il estime opportuns et qui exercent leur activité sous sa responsabilité. Deux comités permanents ont ainsi été créés : le Comité de Nomination et des Rémunérations et le Comité d’Audit et des Comptes. Le Conseil d’administration d’Arkema est présidé par Monsieur Thierry Le Hénaff, Président-directeur général. À la date de parution de ce document, les administrateurs sont : Thierry Le Hénaff Président-directeur général Arkema
Laurent Mignon Président-directeur général Banque AGF
François Enaud Président-directeur général Stéria S.A.
Thierry Morin Président-directeur général Valeo
Bernard Kasriel Vice-président du Conseil d’administration Lafarge
Jean-Pierre Seeuws Ancien directeur général Chimie Total Philippe Vassor Président Baignas SAS
– L’activité de contrôle, qui consiste à appliquer des normes et procédures contribuant à la mise en œuvre des orientations prises au niveau d’Arkema ; – Le système d’information et de communication, qui doit permettre de diffuser à chacun toutes les informations pertinentes sous une forme et dans des délais lui permettant d’exercer ses responsabilités ; – La supervision du système de contrôle, au niveau des Business Units et des fonctions supports. Le système de contrôle interne est adapté à l’organisation d’Arkema, construite autour de trois composantes : les Business Units, les Directions fonctionnelles, les filiales. À chacun de ces trois niveaux, des procédures spécifiques d’organisation et de délégation de responsabilité sont mises en place, afin que les différentes composantes du Groupe se conforment et appliquent le cadre du contrôle interne défini par Arkema. Les principes directeurs du contrôle interne d’Arkema sont accessibles sur le site intranet d’Arkema.
Démarche éthique Un Code de Conduite rappelle les valeurs et principes qui fondent et guident l’action commune de tous les collaborateurs d’Arkema. Ce Code de Conduite est accessible à tous les salariés du Groupe. Parallèlement, un médiateur éthique sera nommé et rapportera directement au Président. Si un collaborateur a des difficultés à concilier ses décisions avec les exigences du Code de Conduite, il peut s’adresser au médiateur éthique qui, sans se substituer à sa hiérarchie, l’aidera par le dialogue à prendre au mieux ses décisions. Le médiateur éthique est également une instance de recours, qui agit en toute confidentialité et en dehors de la voie hiérarchique.
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Arkema et ses actionnaires > Entré à la Bourse de Paris par voie de spin-off en mai 2006, Arkema a le souci d’apporter à tous ses actionnaires, individuels et institutionnels, une information transparente, rigoureuse, régulière, homogène, de qualité et facile d’accès. La Direction de la Communication Financière d’Arkema développe une politique active d’information et de dialogue avec l’ensemble de la communauté financière. Une équipe dédiée est ainsi à la disposition et à l’écoute des actionnaires, les informe sur la stratégie du Groupe, les développements significatifs et les résultats dont la publication intervient trimestriellement.
Contacts Actionnaires individuels Écrire par courrier : Arkema Relations Actionnaires Individuels 4-8 cours Michelet – La Défense 10 92091 Paris La Défense Cedex
Au sein du site Internet www.arkema.com les actionnaires disposent d’un accès direct aux informations susceptibles de les intéresser avec une rubrique Actionnaires et Investisseurs dans laquelle ils peuvent notamment retrouver les rendez-vous de l’année, les contacts et des réponses aux questions qu’ils peuvent se poser. Un serveur vocal permet également aux actionnaires de connaître le cours de l’action, l’agenda et les dernières actualités d’Arkema ; un conseiller est à l’écoute des actionnaires pour répondre à leurs questions. À travers des réunions d’actionnaires ou des rencontres d’investisseurs, Arkema entretient des relations fortes avec l’ensemble de ses actionnaires.
Écrire par e-mail :
[email protected] Appeler :
Fiche signalétique de l’action Arkema Date de première cotation : 18 mai 2006
24 h/24 : le cours de l’action en direct, l’agenda, les actualités et informations financières
Place de cotation : Compartiment A d’Eurolist by Euronext™ (Paris)
Du lundi au vendredi, de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h : vous pouvez joindre un conseiller du service actionnaires individuels
Code ISIN : FR0010313833
Ce service est accessible depuis l’international au : +33 (0)1 49 00 82 01 Consulter le site : www.finance.arkema.com/espace actionnaires individuels
Secteur d’activité : 1350 Chimie ; sous-secteur : 1353 Chimie de base Code mnémonique : AKE Valeur nominale : 10 € Éligible au Système de Règlement Différé (SRD) et au PEA Titres au nominatif pur : BNP Paribas Securities Services GCT émetteurs - immeuble Tolbiac 75450 Paris Cedex 09 0 800 115 153
Actionnaires institutionnels Écrire par courrier : Arkema Direction de la Communication Financière 4-8 cours Michelet – La Défense 10 92091 Paris La Défense Cedex Fax : +33 (0)1 49 00 50 24 Écrire par e-mail :
[email protected]
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Comité exécutif
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1 — Philippe Pernot Directeur général Produits Vinyliques 2 — Marc Schuller Directeur général Chimie Industrielle 3 — Philippe Goebel Directeur général Produits de Performance 4 — Michel Delaborde Directeur général Ressources Humaines et Communication 5 — Alain Devic Directeur général Industrie 6 — Thierry Lemonnier Directeur Financier 7 — Bernard Boyer Directeur général Stratégie
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Faits marquants 2005
> JANVIER
Présentation du plan de consolidation du pôle Produits Vinyliques. > FÉVRIER
Signature avec Zyvex Corp d’un partenariat dans les applications commerciales des nanomatériaux. > AVRIL
Arkema, 1re entreprise à commercialiser une gamme de copolymères à blocs acryliques Nanostrength®. > MAI
Démarrage d’une nouvelle ligne d’extrusion de plaques acryliques (PMMA) à Bernouville (France) pour Altuglas International. Résultats de l’enquête TNS SOFRES - les sites industriels français d’Arkema mieux perçus. ®
Lancement du Kynar ADX qui offre une grande capacité d’adhésion sur tous types de supports. Le polyamide Rilsan Active®, une solution pour lutter efficacement contre la prolifération des staphylocoques dorés. Démarrage de la nouvelle unité de polymères techniques EVA HT à Balan (France).
> JUIN
Arkema et son partenaire Novus démarrent avec succès la nouvelle unité de MMP (3-méthylthiopropionaldéhyde) à Beaumont (Texas/États-Unis). Investissements à Arkema Mourenx (France) pour développer la production d’acide méthane sulfonique (AMS).
Sulfox
ACROLÉINE ET MMP (3-MÉTHYLTHIOPROPIONALDÉHYDE ) À BEAUMONT (TEXAS/ÉTATS-UNIS)
> La MMP, produite à partir d’acroléine et de méthyl mercaptan, est l’un des principaux intermédiaires pour la fabrication de la méthionine, un acide aminé essentiel et précurseur de protéine utilisé comme complément de nourriture pour la volaille, les porcs et les bovins. Sulfox est le fruit de la collaboration entre Novus, l’un des premiers producteurs mondiaux de méthionine, et Arkema qui maîtrise la production de méthyl mercaptan et d’acroléine. La croissance soutenue du marché de la méthionine ayant fortement augmenté les besoins de Novus en MMP, Arkema a décidé de la produire sur le site de Beaumont. Le projet s’est traduit par la construction de deux nouvelles unités : la première pour la production d’acroléine, parfaitement maîtrisée par Arkema, et la seconde pour la fabrication de MMP pour laquelle Novus a apporté son savoir-faire. Avec le méthyl mercaptan déjà produit sur le site de Beaumont et l’acroléine désormais disponible à partir de la nouvelle unité, la fabrication de MMP bénéficie d’une complète intégration en amont des matières premières. Un investissement de l’ordre de 100 millions de dollars qui illustre la volonté d’Arkema de nouer des partenariats industriels avec ses clients majeurs.
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Deux nouvelles lignes de production d’EVA HT à Balan (Ain/France) > L’éthylène, matière première principale pour la production de copolymères éthylène à haute teneur en acétate de vinyle, en voie de disparition sur le site de Mont (Pyrénées-Atlantiques) avec le déclin du gisement de Lacq est, par contre, facilement accessible pour le site de Balan (Ain) directement alimenté par pipeline. Le site de Balan disposait par ailleurs de lignes de polymérisation de polyéthylène basse densité dont l’arrêt était inévitable en raison d’un manque de rentabilité lié à leur capacité trop faible. Bien adaptées à la production de polymères de spécialité comme les EVA HT, elles se prêtaient idéalement à la reconversion. Un autre atout du site de Balan réside dans sa situation géographique, sur l’un des principaux axes logistiques européens, entre la Méditerranée et la mer du Nord. L’ensemble de ces éléments a conduit à la décision d’un investissement de 47 millions d’euros pour le transfert de la production d’EVA HT du site de Mont vers celui de Balan. Les deux lignes de production reconverties ont été démarrées avec succès, respectivement en mai et août 2005. Des lignes de production qui assurent un très haut standard de qualité des produits pour accompagner nos clients sur un marché en croissance, dans des conditions optimales en matière de sécurité et de protection de l’environnement.
> OCTOBRE
Arkema et Altuglas International partenaires de la Nuit Blanche 2005/Paris (mécénat de l’œuvre “champ mécanique” de Vincent Leroy). Signature du partenariat Arkema/la Croix-Rouge française par MM. Mattei et Le Hénaff pour la formation aux gestes de premier secours. Inauguration de la nouvelle unité de peroxydes organiques d’Arkema à Changshu (Chine). Création dans les polyamides de la marque Rilperm®‚ pour les applications ligne essence multicouche pour le marché de l’automobile. Lancement d’un nouveau Forane® : le FX 100 pour une reconversion simplifiée des installations de réfrigération et de climatisation. > NOVEMBRE
Participation active d’Arkema au COSIC (Comité d’Orientation Stratégique de l’Industrie Chimique) et aux discussions portant sur l’accès à l’électricité en France pour les électro-intensifs. > DÉCEMBRE > JUILLET
Le projet “Chimie-Environnement Lyon & Rhône-Alpes”, soutenu par Arkema, obtient le label pôle de compétitivité. Arkema, leader dans les matériaux avancés nanostructurés, également partenaire clé du pôle de compétitivité AESE (Aéronautique, Espace et Systèmes Embarqués) du Sud-Ouest. Annonce de l’augmentation de capacité de production de peroxyde d’hydrogène pour Arkema Becancour (Québec/Canada).
Présentation aux instances représentatives du personnel en France du projet d’introduction en Bourse d’Arkema par Total. Signature de la convention de revitalisation économique de la région de Saint-Auban (France), en présence du ministre de l’Industrie.
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Une chimie de rang mondial > Une assise résolument internationale, des positions commerciales solides, une stratégie industrielle concrétisée par des réalisations et des projets de développement, une structure financière saine, autant d’atouts qui font d’Arkema un acteur majeur de la chimie mondiale.
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Une assise mondiale > Arkema exerce ses activités en s’appuyant sur des implantations industrielles en Europe, en Amérique du Nord et en Asie, ainsi que sur des filiales commerciales dans plus de 40 pays.
Amérique du Nord
25 % du CA 20 usines 16 % des effectifs Principaux pays (ventes cumulées = 80 % du total) Autres pays significatifs
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Arkema en Amérique du Nord Fiabilité industrielle et développements ciblés.
Arkema en Europe Optimisation de l’outil industriel et amélioration de la rentabilité.
Arkema en Asie Renforcement de la présence industrielle, notamment en Chine.
Arkema est très présent sur le continent américain, notamment aux États-Unis, au Canada et au Mexique, trois pays qui représentent près de 25 % de son chiffre d’affaires.
L’Europe, avec près de 60 % du chiffre d’affaires et de nombreuses implantations industrielles constitue le berceau d’Arkema.
La présence d’Arkema sur le continent asiatique est déjà ancienne, avec notamment des sites de production de peroxydes organiques, de PMMA, de dérivés fluorés, de peroxyde d’hydrogène, d’additifs et de polymères techniques.
Dans les années à venir, à partir d’une base manufacturière solide, les efforts seront concentrés sur l’amélioration de la fiabilité industrielle et des projets de développements ciblés.
Dans un contexte comparable à celui de l’Amérique du Nord, l’accent sera mis sur l’optimisation des performances de l’outil de travail, l’amélioration de la rentabilité et des développements ciblés. L’activité Produits Vinyliques, pour l’essentiel concentrée en Europe, fait l’objet d’un plan de consolidation destiné à conforter la position d’Arkema parmi les acteurs européens de premier plan dans ce secteur.
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Dans une perspective de globalisation industrielle, Arkema a la volonté de renforcer significativement ses positions dans cette zone en forte croissance grâce à l’implantation de nouvelles unités, particulièrement en Chine et en Inde où la demande des marchés est la plus forte.
Europe
57 % du CA 60 usines 76 % des effectifs
Asie et Moyen-Orient
13 % du CA 10 usines 7 % des effectifs
Reste du monde
5 % du CA 1 % des effectifs
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Une stratégie d’avenir
Arkema a commencé dès le début de l’année 2005 à déployer sa stratégie avec le lancement de plusieurs projets majeurs qui porteront leurs fruits à partir de 2007. Bernard Boyer, Directeur général Stratégie Des atouts concurrentiels forts Dans un environnement caractérisé par un niveau élevé des prix des matières premières et de l’énergie, la montée en puissance des économies asiatiques et la vigueur de l’euro face au dollar, Arkema dispose de nombreux atouts : — des positions commerciales de premier plan : Arkema figure parmi les leaders mondiaux dans un grand nombre de ses métiers de Chimie Industrielle et de Produits de Performance, et parmi les premiers acteurs européens en Chlorochimie ; — des implantations industrielles solides en Europe, en Amérique du Nord et en Asie ; — la maîtrise technique de ses produits et de ses procédés de fabrication, qui met Arkema en position de force pour conquérir de nouveaux marchés et réaliser avec succès ses projets d’investissements ; — des compétences importantes en R&D, qui lui permettent d’innover en permanence et d’apporter le meilleur soutien technique aux clients.
Trois axes stratégiques
zone. Cet effort est concentré sur les lignes de produits de Chimie Industrielle et de Produits de Performance offrant le meilleur potentiel de croissance.
Croissance sélective en Europe et en Amérique du Nord En Europe et aux États-Unis, Arkema a retenu une approche sélective et compte développer ses positions industrielles et commerciales en s’appuyant sur des projets ciblés, notamment des augmentations de capacité de ses unités les plus performantes.
Quatre fondamentaux Arkema assoit sa croissance sur un socle solide constitué de quatre fondamentaux, véritables points d’ancrage de sa stratégie :
Sécurité et environnement Arkema ancre durablement ses activités dans une culture commune de la sécurité (33 sites industriels déjà audités ISRS), optimise ses performances environnementales (48 sites industriels certifiés ISO 14001) et privilégie le dialogue avec les parties prenantes.
Innovation
Proximité clients
La recherche, parfaitement intégrée, est au cœur de la stratégie d’Arkema. Ses 1 400 chercheurs explorent quotidiennement de nombreuses pistes pour élaborer des produits toujours plus innovants, optimiser les performances des unités de fabrication, développer de nouveaux procédés, assister ses clients dans la mise en œuvre de ses produits et ouvrir de nouvelles voies vers des développements de rupture, comme les nanotechnologies. Répartis dans 6 centres de recherche présents sur 3 continents, ils travaillent en étroite collaboration avec le marketing.
Pour Arkema être proche de ses clients constitue une préoccupation de tous les jours. Pour cela la Direction Générale et l’ensemble des Business Units sont fortement mobilisés et des actions ciblées sont engagées, notamment avec les clients stratégiques.
Développement en Asie Arkema accroît sa présence en Asie à partir de ses sites européens et américains, mais aussi et surtout en investissant dans de nouvelles implantations industrielles dans la
Fiabilité industrielle Elle repose sur l’amélioration de la performance de l’outil industriel à travers l’optimisation des paramètres techniques, la sensibilisation du personnel d’exploitation et de maintenance, une gestion dynamique et rigoureuse des projets, et le suivi des résultats par indicateurs.
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Compétitivité Elle nécessite de poursuivre les actions de productivité, d’adapter les organisations, de simplifier les processus, d’optimiser les conditions d’achat des matières premières et des services et d’accroître la visibilité à long terme des coûts d’accès à l’électricité en France.
Une stratégie, des actions concrètes La stratégie d’Arkema a été déclinée par pôle Fort de son intégration, Arkema entend pour son pôle Produits Vinyliques rester un des acteurs importants en Europe, et pour atteindre cet objectif, a engagé en 2005 un plan de progrès incluant à la fois la fermeture d’ateliers peu performants et le dégoulottage de ses unités les plus compétitives. Pour sa part, le pôle Chimie Industrielle souhaite renforcer son leadership mondial en s’appuyant sur de nouvelles implantations en Asie et des dégoulottages ciblés en Europe et aux États-Unis, en renforçant ses liens avec les grands partenaires, en continuant à fiabiliser son outil industriel et en améliorant ses procédés. Enfin, l’objectif du pôle Produits de Performance est de redresser son niveau de résultat, qui reste insuffisant. Compte tenu de la diversité des situations, cela passe par une combinaison de différents facteurs comme la restauration des marges, le lancement de nouveaux produits innovants à forte valeur ajoutée, des extensions de capacité ciblées des unités existantes, des projets de nouvelles capacités en Asie sur les lignes phares et enfin, la poursuite des efforts de productivité. Depuis octobre 2004, six principaux plans d’adaptation ont été engagés pour améliorer la compétitivité et les résultats du Groupe. Ils seront mis en œuvre progressivement jusqu’en 2007. De même Arkema a démarré avec succès en 2005 de nouvelles unités de fabrication aux États-Unis, en France et en Chine et a annoncé plusieurs projets importants visant à soutenir son développement dans les années qui viennent (voir encadré).
DES DÉVELOPPEMENTS INDUSTRIELS RÉUSSIS ET DES PROJETS EN COURS ■
Démarrage d’une nouvelle ligne de production de plaques extrudées chez Altuglas International à Bernouville (France).
■
Lancement de la production d’acroléine et de MMP (3-méthylthiopropionaldéhyde) sur le site de Beaumont (Texas/États-Unis).
■
Démarrage de la nouvelle unité d’EVA HT de Balan (France).
■
Démarrage de la nouvelle unité de peroxydes organiques à Changshu (Chine).
■
Projet d’augmentation de la capacité de production d’acide acrylique à Carling (France).
■
Projets pour le peroxyde d’hydrogène d’augmentations de capacité sur les sites de Becancour (Canada) et de Shanghai (Chine).
■
Projet d’une nouvelle unité de production d’HFC sur le site de Calvert-City (Kentucky/États-Unis).
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18 > Le 25 octobre 2005, Arkema inaugure à Changshu, en Chine, une nouvelle unité de peroxydes organiques. Le Groupe conforte ainsi sa place de 2e producteur mondial de peroxydes organiques et consolide ses positions en Asie.
Arkema en
Chine
3 questions à > Pascal Leroy, Directeur Asie de la BU Peroxydes Organiques
Changshu à l’heure
des peroxydes organiques
> En quoi ce projet est-il exemplaire ? Il reflète notre capacité à conduire des opérations d’envergure dans le respect des contraintes techniques, de budget et de calendrier. Mais la clé de la réussite du projet repose sur plusieurs paramètres. Tout d’abord, le bénéfice qu’a pu tirer Changshu des avancées technologiques des autres sites de production de peroxydes organiques, en termes de productivité et de sécurité des installations. Autre point fort, la collaboration étroite et le transfert de compétences entre les équipes ont permis une réelle synergie autour d’un objectif commun : produire des peroxydes organiques d’une qualité irréprochable. Enfin, cette usine a pu bénéficier d’un précieux avantage, les infrastructures déjà en place sur le site de Changshu.
> Comment s’est opérée l’implantation ? Nous avons pu nous appuyer sur le pôle “Arkema construction”, composé de professionnels du cru, parfaitement au fait de la construction en Chine. Toute cette expérience accumulée au fil des ans nous a permis d’éviter les écueils inhérents à une telle opération. Et pour que l’organisation soit la plus efficace possible, en tant que chef de projet j’ai été amené à le piloter
sous tous ses angles : logistique, matières premières, production, laboratoires, recrutement, construction, démarrage…
> Quels ont été les points forts du plan de recrutement ? Face à cet enjeu économique, nous n’avions pas droit à l’erreur ! Il nous a fallu transférer l’expertise de la Business Unit aux acteurs locaux, intégrer au plus tôt des équipes locales pour les rendre autonomes très vite… Le recrutement, engagé près d’un an et demi avant le démarrage, s’est accompagné de programmes de formation, en Chine et dans les autres usines du Groupe. Nous l’avons rendu plus intense sur les postes clés afin de repérer les meilleurs talents et les fidéliser.
> Quelles sont, selon vous, les clés du succès d’Arkema en Chine ? Au bout de huit années de management de projets industriels dans ce pays, nous avons acquis un réel savoir-faire dans la construction, l’aménagement, le développement et le démarrage d’une usine en Chine. Par ailleurs, Arkema dispose désormais d’une plate-forme d’accueil qui lui permettra une intégration rapide de futurs projets. Enfin, la forte notoriété de ses marques reste un atout inestimable.
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Produire > localement
Le potentiel chinois L’évolution économique de la Chine entraîne l’émergence d’une classe moyenne supérieure, aux revenus oscillant entre 1 500 et 2 000 US$ mensuels. Elle génère d’importants besoins en produits manufacturés et biens de consommation et donc en matières premières.
En bonne place dans le peloton des “grands” chimistes présents en Chine, Arkema est en mesure de pouvoir bénéficier d’un potentiel de croissance important. À l’horizon 2015, la Chine assurera 1/4 de la croissance de la chimie.
Utilisés comme initiateurs de polymérisation pour le polyéthylène, le polystyrène, le PVC ou les résines acryliques, les peroxydes organiques affichent en Asie un taux de croissance annuel soutenu. Ce sont, par ailleurs, des produits nécessitant une logistique spécifique à très basse température, “d’où l’intérêt de recourir à des productions locales. C’est, en outre, le défi relevé par la nouvelle unité 100 % Arkema de Changshu !” précise Romuald De Haut de Sigy, Directeur de la BU Peroxydes Organiques pour l’Europe et l’Asie et initiateur du projet de Changshu.
en Chine
Dominique Namer, Directeur d’Arkema en Chine
Arkema en Chine en chiffres
650 SALARIÉS DONT 500 EN PRODUCTION / 6 SITES INDUSTRIELS
BEIJING CHANGSHU KUNMING
SHANGHAI GUANGZHOU
des peroxydes organiques
6 sites industriels
Notre force, c’est la capacité de construire en Chine des unités de dimension mondiale.”
>
19
L’ouverture d’un bureau à Pékin, en 1984, marque les premiers pas d’Arkema en Chine. Puis, à partir de 1993, les implantations industrielles se succèdent, guidées par la volonté de se rapprocher des marchés utilisateurs et d’offrir le meilleur service aux clients. Arkema opère aujourd’hui sur six sites, dont celui de Changshu où travaillent plus de 200 personnes. Cette plateforme industrielle stratégique a d’abord accueilli deux unités, démarrées courant 2000. Elles sont respectivement dédiées à la fabrication de composés fluorés, que l’on retrouve principalement dans la réfrigération et la climatisation, et à celle de granulés copolyamides pour les industries du textile, de l’ameublement, de l’automobile et de l’électronique. Ces granulés sont ensuite broyés sur le site de Nanhui situé dans la banlieue de Shanghai. La même année, Arkema devient, grâce à son site de Wujing,
dans la banlieue de Shanghai, le seul producteur occidental de peroxyde d’hydrogène en Chine en partenariat avec Shanghai Coking, produit clé pour l’industrie du papier, la chimie, l’électronique et l’industrie agroalimentaire. Depuis 1993 à Pékin et à partir de 2002 à Tongzhou par transfert de l’usine, Arkema produit également des stabilisants organoétains destinés à la formulation des matières plastiques. Sur le site de Guangzhou, ce sont des opacifiants pour céramiques et des catalyseurs pour les résines polyester. Enfin, par le biais de sa filiale Cerexagri, Arkema est présent à Kunming sous la forme d’une alliance avec Anning Decco Fine Chemical. Le Groupe y fabrique des produits destinés à la santé des plantes et à la conservation des récoltes.
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Une structure financière solide
Thierry Lemonnier, Directeur Financier
Notre niveau d’endettement, notre ligne bancaire et nos accords avec Total nous permettent d’envisager l’avenir avec confiance. Une forte progression des résultats en 2005 Le chiffre d’affaires d’Arkema a progressé de 7,4 %, passant ainsi de 5,3 milliards d’euros en 2004 à 5,7 milliards d’euros en 2005. Cette progression s’explique par une forte augmentation des prix obtenue dans toutes les filières liée en partie à la répercussion de la hausse du coût des matières premières et de l’énergie. La part des Produits Vinyliques dans le chiffre d’affaires d’Arkema représente 24 % tandis que celle de la Chimie Industrielle s’élève à 42 % et celle des Produits de Performance à 34 %.
CROISSANCE DES VENTES EN ASIE En millions d’euros
724
La zone la plus dynamique en termes de progression de chiffre d’affaires a été l’Amérique du Nord, avec une augmentation exprimée en euro de 17 %. Cette évolution résulte principalement de la hausse des prix et, dans une moindre mesure, du démarrage de la nouvelle unité de Thiochimie à Beaumont. En Asie, le chiffre d’affaires a augmenté de près de 10 %, tiré par une progression en Chine et en Inde. En Europe, le chiffre d’affaires n’a progressé que d’environ 3 %, du fait notamment de la stabilité des ventes du pôle Produits Vinyliques.
660
La répartition par zone du chiffre d’affaires exprimée en euro a donc légèrement évolué en 2005 : le poids de l’Europe passant à 57 %, celui de l’Amérique du Nord à 25 % et celui de l’Asie à 13 %.
591
2003
2004
2005
+ 10 % / an en moyenne
Le résultat d’exploitation courant a progressé de 117 millions d’euros, passant de 11 millions d’euros en 2004 à 128 millions d’euros en 2005. Cette amélioration résulte de l’augmentation des prix de vente qui a plus que compensé la hausse des coûts des matières premières et de l’énergie, mais également de la diminution des amortissements courants principalement due aux dépréciations exceptionnelles d’actifs réalisées en 2004 et aux premières retombées des plans de productivité engagés. Le résultat net a été fortement impacté par des charges non récurrentes correspondant principalement à des dépréciations exceptionnelles d’actifs pour un montant total de 206 millions d’euros et à des charges de restructuration de sites français et américains. Les ressources nettes générées par l’exploitation courante ont augmenté du fait de la hausse des prix et de l’augmentation du résultat d’exploitation courant. Cette hausse a été plus que compensée par les paiements liés aux charges de restructuration et aux opérations liées au spin-off d’Arkema.
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FORTE AMÉLIORATION DES RÉSULTATS COURANTS EN 2005 En millions d’euros
2004
2005
Chiffres d’affaires
5 318
5 710
Croissance du CA
5,4 %
7,4 %
EBITDA (courant)
301
355
Marge d’EBITDA
5,7 %
6,2 %
Résultat d’exploitation courant
11
128
Marge d’exploitation courante
0,2 %
2,2 %
Capitaux employés
2 929
3 068
Une structure financière solide Les capitaux employés à fin 2005 s’élèvent à plus de 3 milliards d’euros. Ce montant tient notamment compte de la diminution des valeurs comptables suite aux dépréciations exceptionnelles d’actifs qui ont été constatées en 2004 et 2005 pour un montant global de 678 millions d’euros. La dette nette s’élève à 567 millions d’euros pour des capitaux propres de 1 463 millions d’euros. Ces montants n’incluent pas l’augmentation de capital réalisée par Total en avril 2006 pour un montant total de 532 M€. Cette augmentation permet d’augmenter les capitaux propres à près de 2 milliards et de réduire l’endettement du Groupe.
UN BILAN SOLIDE Bilan pro forma au 31/12/2005 En millions d’euros
1 348
1 463
Situation nette après augmentation de capital de 532 M€ (avril 2006)
Des passifs potentiels non conservés Un certain nombre de charges potentielles ne seront pas conservées par le Groupe. Ces charges, qui ne constitueront donc plus des passifs éventuels pour Arkema, incluent : – les charges pour retraite complémentaire, principalement en France et aux États-Unis, et qui concernent les personnes déjà parties à la retraite ; – les charges pour dépollution des sites industriels n’ayant plus d’activité ou étant en cours d’arrêt au moment de la cotation. Ces sites sont principalement situés en France, aux États-Unis et en Belgique ; – les charges qui résulteraient de procédures pour infraction à la réglementation en matière de droit de la concurrence en cours ou à venir. Arkema ne supportera qu’une partie de ces charges potentielles.
Une ligne de crédit de 1,1 milliard d’euros Arkema a mis en place avec des banques, à des conditions compétitives, une ligne de crédit dont le montant total s’élève à 1,1 milliard d’euros. Ce montant, bien supérieur aux besoins anticipés à court terme au titre de l’activité courante et des éléments non récurrents provisionnés à fin 2005, permettra à Arkema de conserver une réserve de liquidités significative tout en finançant son activité courante et ses dépenses liées aux lancements de différents projets d’avenir. Arkema pourra ainsi améliorer sa compétitivité tout en conservant une structure financière solide.
1 768 Actif
1 086 Passif
567
Besoin en fonds de roulement Actifs non courants Situation nette Dette nette Provisions
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Une chimie bien intégrée > Les trois pôles d’activités d’Arkema, Produits Vinyliques, Chimie Industrielle et Produits de Performance, regroupent des filières industrielles cohérentes et intégrées dont la plupart bénéficient de positions parmi les leaders mondiaux ou européens, avec des marques et des produits internationalement reconnus.
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Pôle Produits Vinyliques Lacovyl® • conditionnement de produits cosmétiques et pharmaceutiques • canalisations, bâtiment…
Nakan®
• revêtement pour tableaux de bord • matériel médical…
Lucobay®
• fenêtres et volets…
Bactivel® • eau de Javel • désinfectant…
FAITS MARQUANTS
Janvier Lancement d’un plan de consolidation du pôle Produits Vinyliques qui repose sur le développement des unités les plus performantes, l’arrêt des unités structurellement déficitaires et le prolongement des actions d’amélioration de la productivité. ■
Février Augmentation de capacité du PVC à Berre (France) et Martorell (Espagne) pour un total de 30 000 tonnes par an. ■
Mars Lancement de nouveaux grades PVC pour l’enduction. ■
Juin Développement important des compounds slush pour les tableaux de bord automobile dans plusieurs nouveaux modèles européens et asiatiques. ■
Octobre Lancement par Alphacan d’un nouveau tube PVC (CR16) et développement commercial des tubes Brio, deux nouveaux tubes innovants à haute résistance. ■
Philippe Pernot Directeur général Produits Vinyliques
> L’un des premiers défis d’Arkema a été de mettre le pôle Produits Vinyliques en ordre de bataille. Le pôle Produits Vinyliques est constitué de différentes activités qui appartiennent à une filière allant de l’électrolyse du sel jusqu’à la transformation du PVC. Il regroupe la fabrication de chlore et de soude, de chlorure de vinyle monomère (CVM), de chlorométhanes, de dérivés chlorés et de PVC, l’activité tubes et profilés (Alphacan), ainsi que les compounds PVC. Dans un secteur très concurrentiel et cyclique le maître mot est la compétitivité. Arkema, qui entend rester un acteur important, notamment en Europe, a engagé un plan de consolidation visant à arrêter les unités les moins performantes et développer les plus compétitives. Ce plan prévoit en particulier la spécialisation du site de Saint-Auban sur ses points forts (PVC de spécialité, T111) et l’arrêt de ses
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20 1 387 61 En millions d’euros
EBITDA COURANT
CHIFFRE D’AFFAIRES
DÉPENSES D’INVESTISSEMENTS
activités déficitaires, le recentrage de l’usine de Saint-Fons sur la production de PVC, l’augmentation des capacités de production des usines de Fos, Lavéra et Berre, ainsi que la modernisation des unités de production de PVC de Balan. Il se traduit par la suppression de plus de 500 postes et par des investissements d’environ 100 millions d’euros.
La Business Unit Chlorochimie et PVC produit du chlore et de la soude par électrolyse du sel, des dérivés chlorés (chlorure de vinyle monomère, chlorométhanes, entre autres), ainsi que du PVC. Elle se situe au troisième rang européen pour le PVC et au cinquième rang européen pour le chlore. Arkema est également présent au Moyen-Orient par sa participation dans QVC (Qatar Vinyl Company) qui bénéficie de matières premières et d’énergie à bas prix pour produire du chlore, de la soude et du chlorure de vinyle monomère. Ces produits sont en grande partie destinés au marché asiatique. La stratégie de cette Business Unit consiste à consolider sa position forte en Europe en améliorant la compétitivité et à poursuivre le développement de sa présence au Qatar. La Business Unit Compounds Vinyliques offre à Arkema un accès au marché PVC des utilisateurs demandant un produit “sur mesure” (intégrant déjà les additifs nécessaires à sa transformation). Elle utilise un grand nombre de matières premières, dont certaines proviennent d’Arkema (PVC, plastifiants, stabilisants, modifiants). Arkema est l’un des principaux acteurs sur le marché européen des compounds. L’objectif de cette BU est d’améliorer sa compétitivité, et de développer les applications à plus forte valeur ajoutée sur les marchés de spécialités où elle a acquis de fortes positions (médical, automobile). Une restructuration des activités françaises (Dorlyl et Saint-Fons) a été menée en 2004 et 2005. Alphacan est un acteur de la transformation du PVC. Cette filiale possède deux activités distinctes utilisant une technologie commune, l’extrusion : la production de tubes, pour laquelle Alphacan occupe la quatrième place du marché européen, d’une part, et les profilés pour le bâtiment, d’autre part. Ces produits sont utilisés pour l’évacua-
tion des eaux usées, l’adduction d’eau potable, l’assainissement, l’irrigation, les systèmes de chauffage, les fenêtres, les volets, les clôtures… Dans un marché également très concurrentiel la stratégie est de renforcer la compétitivité et de développer des produits plus haut de gamme (tubes haute résistance, profilés de niches).
FOCUS
Contribution de chaque Business Unit au chiffre d’affaires du pôle Produits Vinyliques en 2005 : • Chlorochimie et PVC : 66 % • Compounds Vinyliques : 16 % • Tubes et Profilés (Alphacan) : 18 %
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Pôle Chimie Industrielle Forane®
Albone®
• réfrigération • climatisation • agent gonflant de mousses d’isolation…
• blanchiment de la pâte à papier, du textile • synthèse chimique • traitement des eaux…
Altuglas® Plexiglas®
Norsocryl®
• application peintures
• mobiliers • applications automobiles • murs antibruit…
FAITS MARQUANTS
Mai PMMA Démarrage d’une nouvelle ligne de plaques extrudées à Bernouville (France) dans le cadre de la réorganisation de l’activité plaques acryliques (PMMA) pour Altuglas International. ■
Juillet Oxygénés Annonce d’une augmentation de la capacité de production de peroxyde d’hydrogène pour Arkema Becancour (Canada), qui sera effective d’ici mi-2006. ■
Juin Thiochimie Démarrage des nouvelles unités d’acroléine et de MMP (3-méthylthiopropionaldéhyde) à Beaumont (États-Unis). ■
Annonce d’investissements sur le site de Mourenx (France) pour développer la production d’acide méthane sulfonique (AMS).
Marc Schuller Directeur général Chimie Industrielle
> Une très bonne année pour la Chimie Industrielle et les idées ne manquent pas pour poursuivre notre croissance. Le pôle Chimie Industrielle rassemble plusieurs filières de la chimie des intermédiaires, regroupées en cinq Business Units : les Acryliques, le PMMA, la Thiochimie, les Fluorés et les Oxygénés. Ces activités mettent en œuvre des procédés de fabrication complexes, sur des marchés mondiaux offrant des perspectives de croissance soutenues, particulièrement dans la zone Asie. Arkema figure parmi les leaders mondiaux dans ces différentes filières et dispose d’unités de production en Europe, en Amérique du Nord et en Asie.
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316 2 406 145 En millions d’euros
EBITDA COURANT
CHIFFRE D’AFFAIRES
DÉPENSES D’INVESTISSEMENTS
Les principaux produits de la Business Unit Acryliques sont l’acide acrylique et ses dérivés, le méthacrylate de méthyle, les alcools oxo, l’anhydride phtalique et le dioctylphtalate. Ses principaux marchés, tous en croissance, sont les revêtements (peintures, UV curing…), les super-absorbants, le PMMA, les additifs plastiques, le traitement de l’eau, le papier et les adhésifs. La Business Unit PMMA exerce ses activités sous la bannière d’Altuglas International et sous les marques Plexiglas® (commercialisée sur le continent américain) et Altuglas® (commercialisée dans le reste du monde). Ses principales productions incluent des résines de PMMA, ainsi que des plaques obtenues par extrusion (plaques extrudées) ou par polymérisation directe (plaques coulées). Ses marchés sont le bâtiment, l’automobile, le sanitaire, la signalisation commerciale, l’électronique… Le doublement de la capacité de l’unité de Jinhae (Corée) en 2004 a permis à la Business Unit de renforcer son implantation en Asie. Par ailleurs, sur ses deux sites français de Bernouville et de Saint-Avold, le plan de consolidation de toutes les productions de plaques en Europe a franchi une nouvelle étape, avec le démarrage d’une ligne de plaques extrudées à Bernouville en mai 2005. La mise en œuvre de ce plan devrait être finalisée à la fin 2006. La Thiochimie regroupe la chimie du soufre, les amines, les solvants oxygénés et les additifs pour le caoutchouc. Ses marchés sont très divers : alimentation animale, industrie pétrolière, traitement des eaux, chimie fine, industrie des polymères et du caoutchouc. Le démarrage réussi des nouvelles unités d’acroléine et de MMP (3-méthylthiopropionaldéhyde) sur le site de Beaumont (États-Unis) est un événement majeur de l’année 2005. Cet investissement de près de 100 M$, réalisé en collaboration avec Novus, confirme la volonté d’Arkema de maintenir son leadership dans le secteur de l’alimentation animale (intermédiaires de la méthionine). La Business Unit Fluorés produit et commercialise une gamme d’HCFC (hydrochlorofluorocarbures) et d’HFC (hydrofluorocarbures) sous la marque Forane®. Ces produits sont principalement destinés aux marchés de la réfrigération (bâtiment, automobile, distribution…), des mousses (agent d’expansion des mousses polyuréthannes par exemple) et des polymères fluorés (PTFE, PVDF…).
Les activités Oxygénés trouvent leurs applications dans deux grands secteurs : le blanchiment et la chimie. Les produits principaux sont l’eau oxygénée, le chlorate de soude, l’hydrazine et ses dérivés. Les débouchés de l’eau oxygénée sont notamment la pâte à papier, les produits chimiques (dont les peroxydes organiques dans le cas d’Arkema), le textile, l’électronique… Ses qualités intrinsèques, notamment sa neutralité vis-à-vis de l’environnement, offrent à ce produit des perspectives de croissance intéressantes. En juillet 2005, Arkema a annoncé un plan d’extension de 20 000 tonnes/an de ses capacités de production en Amérique du Nord, grâce à un investissement sur le site de Becancour (Québec/Canada), dont la mise en service est prévue pour la mi-2006.
FOCUS
La contribution de chaque BU au chiffre d’affaires du pôle Chimie Industrielle en 2005 est la suivante : • Acryliques : 29 % • PMMA (Altuglas International) : 24 % • Thiochimie : 20 % • Fluorés : 17 % • Oxygénés : 10 %
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Pôle Produits de Performance Rilsan®
Pebax®
• revêtement anticorrosion • canalisations • circuits de freinage • lignes essence…
• chaussures de sport • industrie du jouet • horlogerie • automobile…
Kynar®
• revêtement de protection pour BTP • matériel de génie chimique et pétrochimique…
Certincoat® Siliporite® • additif améliorant et Eluxyl® les propriétés du verre (bouteilles et verre plat)
• absorbeur d’humidité (double-vitrage…) • séparation des gaz (concentrateur d’oxygène…)
FAITS MARQUANTS
Janvier Polymères Techniques Développement accéléré des ventes de Pebax® en Asie (application sport).
Mai Polymères Techniques Démarrage de la nouvelle unité Evatane® à Balan (France).
Mars Spécialités Chimiques (CECA) Lancement d’un nouveau grade de tamis de spécialité Eluxyl®.
■
■
■
Avril Additifs Lancement de la gamme Nanostrength®. ■
■
Juillet Peroxydes Organiques Démarrage d’une nouvelle unité à Changshu (Chine). Lancement de nouveaux initiateurs BlocBuilder® et Flexiblock® pour la nanostructuration des polymères.
Philippe Goebel Directeur général Produits de Perfomance
> Notre objectif prioritaire est d’améliorer la rentabilité des activités tout en accélérant notre développement par l’innovation produits. Le pôle Produits de Performance regroupe six Business Units : les Polymères Techniques, les Spécialités Chimiques (Ceca), les Peroxydes Organiques, les Additifs, les Résines Urée Formol et l’Agrochimie (Cerexagri). Ces activités partagent le même objectif : apporter dans les différents marchés concernés des solutions techniques adaptées aux besoins exprimés par les clients. Sur plusieurs lignes de produits, Arkema détient des positions de tout premier plan. Fort d’implantations industrielles sur les trois continents, Arkema appréhende ses marchés de façon globale. La majorité des BU du pôle présentent des intégrations avec les autres activités du Groupe. On peut citer à titre d’exemples le précurseur
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109 1 907 117 En millions d’euros
EBITDA COURANT
CHIFFRE D’AFFAIRES
DÉPENSES D’INVESTISSEMENTS
du Kynar®, qui est un dérivé fluoré, ou l’eau oxygénée, qui sert de matière première aux peroxydes organiques, eux-mêmes utilisés pour la production du PVC, ou encore les acryliques, matières premières des Durastrength®, additifs améliorant la résistance aux chocs, que l’on retrouve ensuite dans les canalisations et profilés d’Alphacan. Les Polymères Techniques rassemblent plusieurs lignes de produits (polyamides de spécialité, PVDF, polyoléfines fonctionnelles…) sous des marques réputées : Rilsan®, Orgasol®, Pebax®, Kynar®, Evatane®, Lotryl®, Lotader®, Orevac®… L’étroite collaboration entre les équipes R&D et marketing est un facteur clé du succès des Polymères Techniques et la BU renouvelle en permanence sa gamme avec des produits toujours plus adaptés aux besoins de ses clients. En mai 2005, la nouvelle unité d’EVA haute teneur de Balan (France) a été démarrée avec succès. Elle remplace l’ancienne unité de Mont (France), qui a été arrêtée. Les activités de la Business Unit Spécialités Chimiques (Ceca), organisée en filiale, s’articulent autour de deux segments : les tensio-actifs/agents d’interface et l’adsorption/filtration. Le premier repose principalement sur une chimie de spécialité en aval des acides gras. Les produits obtenus trouvent leurs débouchés comme additifs dans des domaines très variés : détergence, production pétrolière et gazière, bitumes, engrais, anticorrosion, antistatiques, émulsifiants… Le second segment regroupe des produits minéraux comprenant les tamis moléculaires, les diatomées, les charbons actifs et la perlite. Ils sont principalement utilisés dans les secteurs du bâtiment, de l’agroalimentaire, de la chimie, des gaz industriels, de la pharmacie, de l’environnement… Les Peroxydes Organiques sont des initiateurs utilisés dans plusieurs domaines : les grands polymères, les polymères acryliques, les polyesters insaturés ou la réticulation du caoutchouc. Le démarrage de l’unité de Changshu (Chine), en juillet, vient compléter le dispositif de production asiatique déjà présent en Corée, en Inde et au Japon. Les gammes nouvellement lancées d’initiateurs BlocBuilder® et Flexiblock® doivent contribuer à la production de polymères nanostructurés aux propriétés améliorées. Des plans de restructuration ont par ailleurs été annoncés à Saint-Fons (France) et à Spinetta (Italie), afin d’améliorer la compétitivité des activités européennes.
La Business Unit Additifs se situe, pour sa part, à la croisée des additifs pour le PVC et des dérivés de l’étain. Ses produits sont regroupés dans quatre catégories : les modifiants choc et agents de mise en œuvre pour le PVC, les stabilisants chaleur pour le PVC, les additifs de revêtement et les catalyseurs. Le développement de nouveaux produits est un point fort de l’activité, avec en particulier le lancement de la gamme Nanostrength®, additif renforçateur de choc aux propriétés améliorées grâce à sa nanostructuration. La Business Unit Résines Urée Formol fabrique et commercialise des résines à base d’urée, de formol et de mélamine destinées au marché du bois (panneaux de particules, contreplaqué, planchers…). Sur son site de Leuna (Allemagne), elle dispose d’un outil très performant, d’un accès compétitif aux matières premières et de la proximité d’un grand nombre de clients importants. Enfin, l’Agrochimie (Cerexagri), organisée en filiale, concentre son activité dans quelques niches de l’agrochimie destinées au marché des fruits et légumes, notamment les fongicides, les insecticides et les produits de protection après récolte. Cerexagri dispose d’une gamme de produits efficaces et faciles à mettre en œuvre, commercialisés à travers un réseau de vente international qui constitue l’un de ses atouts majeurs.
FOCUS
La contribution de chaque Business Unit au chiffre d’affaires du pôle Produits de Performance en 2005 est la suivante : • Polymères Techniques : 38 % • Spécialités Chimiques : 13 % • Peroxydes Organiques : 9 % • Additifs : 22 % • Résines Urée Formol : 7 % • Agrochimie : 11 %
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30 > Démarrage réussi en juin 2005 pour la ligne de production de MMP* et l’unité d’acroléine, construites et opérées par Arkema sur le site de Beaumont (Texas). Elles permettent à Novus, l’un des leaders sur le marché des produits d’alimentation et de santé pour l’élevage, de renforcer la production d’Alimet®, complément nutritif pour animaux. * 3-méthylthiopropionaldehyde
Sulfox
aux États-
3 questions à > Wendal R. Turley, Directeur du site Arkema de Beaumont, Texas
Beaumont a affronté Rita > Pourquoi avoir lancé une nouvelle unité de MMP ? Produite à partir d’acroléine et de méthyl mercaptan, la MMP est l’un des composants majeurs entrant dans la fabrication de la méthionine, dont l’un des principaux producteurs au monde est Novus. La croissance soutenue du marché de la méthionine a fortement augmenté les besoins de Novus en MMP. C’est pourquoi Arkema a décidé de lancer une production sur son site de Beaumont en construisant deux nouvelles unités. Sulfox est le fruit d’une collaboration étroite entre Novus, qui apporte son procédé de fabrication de MMP, et Arkema, qui met à disposition sa capacité de production de méthyl mercaptan ainsi qu’un savoir-faire éprouvé sur le procédé de fabrication de l’acroléine.
> Quelles perspectives offre cette association avec Novus ? Les marchés de l’acroléine et du méthyl mercaptan sont partagés en un très petit nombre d’acteurs et s’adressent à une poignée de grands clients dans le monde, à l’image de Novus, Degussa, Adisseo… Grâce à cette association, Arkema intègre une étape supplémentaire dans la production de méthionine, en développant son corps de métier mais aussi en devenant un important fournisseur du site de
production de méthionine de Novus, Chocolate Bayou. L’apport de Beaumont permettra à Chocolate Bayou d’atteindre une production de l’ordre de 285 000 tonnes de méthionine sur les quelque 600 000 tonnes que représente la totalité du marché dans le monde, ce qui est considérable.
> Le cyclone Rita a-t-il mis à mal la sécurité du site de Beaumont ? À l’annonce du passage du cyclone, nous avons scrupuleusement suivi un plan de fermeture du site et procédé à l’évacuation des employés et de leurs familles en lieu sûr. Grâce à cette préparation, nous avons constaté peu de dommages matériels sur le site. Mais une fois “Rita” passé, nous avons dû faire face à de nombreux imprévus. Par exemple, le générateur électrique alimentant la zone avait été détruit et nous sommes restés sans courant pendant plus de deux semaines. Heureusement, les téléphones portables ont continué de fonctionner et nous avons, ainsi, pu former une équipe dédiée de managers, ingénieurs, électriciens et entrepreneurs pour remettre en marche le site. La plupart ont habité sur le site pendant cette période. Je suis très fier de la solidarité entre les employés de Beaumont, dont certains ont tout perdu, et de la diligence dont les équipes ont fait preuve pour que le site fonctionne de nouveau en toute sécurité.
Un
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Sulfox, ou la synergie industrielle Le projet Sulfox est le parfait symbole d’une collaboration étroite entre les centres de recherche et les sites de production Arkema, de part et d’autre de l’Atlantique. En tout, quatre sites ont apporté leur pierre à l’édifice : celui de Beaumont (Texas/États-Unis) qui disposait déjà d’une unité de production de méthyl mercaptan ; celui de Pierre-Bénite (France),
riche d’une expérience en matière de procédé de production d’acroléine ; celui de Carling (France), expert dans la production d’acide acrylique – dont le procédé est proche de celui de la synthèse de l’acroléine – et, enfin, celui de King of Prussia (Pennsylvanie/États-Unis) qui a apporté son expertise en procédé et ingénierie.
s- Unis
> Laun méthionine, marché porteur La méthionine, acide aminé essentiel et précurseur de protéine, est utilisée comme complément de nourriture pour la volaille, les porcs et les bovins. Elle complète les besoins nutritionnels des animaux et garantit une bonne croissance, santé et reproduction. Un marché en croissance soutenue et dont les perspectives de développement sont très importantes.
Schéma du projet ARKEMA
NOVUS
(Beaumont, Texas)
(Chocolate Bayou, Texas)
Acroléine ■ Apport technologique : Arkema ■ Capacité :
36kT (80M Ibs)
MMP ■ Apport technologique : Novus
Méthionine Alimet® ■ Capacité : 285kT (628M Ibs)
■ Capacité :
68kT (150M Ibs) ■ Opérateur :
Arkema Méthyl mercaptan
as
Sulfox montre qu’Arkema entend maintenir sa position de leader mondial en thiochimie ainsi que dans la technologie de l’acroléine et prouve la capacité d’Arkema à développer des partenariats avec ses grands clients.” Arnaud d’Aramon, Directeur de la Business Unit Thiochimie
>
Sulfox en chiffres
837 000 HEURES-HOMMES PENDANT LA PHASE DE CONSTRUCTION, SOIT 280 PERSONNES À TEMPS PLEIN PENDANT 18 MOIS / ENVIRON 100 M$ D’INVESTISSEMENT / 294 RÉUNIONS SÉCURITÉ / 31 000 RAPPORTS D’OBSERVATION DE LA SÉCURITÉ
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Novus engagé dans la protéine animale Fournisseur de produits d’alimentation et de santé pour l’élevage, Novus International Inc., dont le siège est à Saint Louis (Missouri), fait partie des leaders de son secteur. Il produit notamment de la méthionine sous forme liquide, commercialisée sous la marque Alimet® dans son usine de Chocolate Bayou, au Texas. “L’Alimet® va accompagner l’augmentation de la production de viande de manière écologique ; cette augmentation est consécutive à une plus forte demande en protéine dans l’alimentation de l’homme, parallèle à l’amélioration du niveau de vie dans le monde”, déclare Thad Simons, PDG de Novus Inc.
Complément de nourriture pour animaux (volaille, porcs et bovins)
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Une chimie d’expertise et d’innovation > Pour ouvrir la voie à la chimie de demain, compétitive et innovante, Arkema dispose des domaines de compétences clés : une solide culture industrielle, la maîtrise des procédés et des projets complexes et une R&D performante pour développer produits et applications au travers de véritables partenariats avec ses clients.
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R&D : investir dans la chimie du futur Arkema s’appuie sur sa R&D pour mener avec succès sa stratégie de développement par l’innovation. À fin 2005, celle-ci mobilise 1 400 chercheurs, majoritairement répartis dans 6 centres de recherche en France, aux États-Unis et au Japon. L’effort de recherche représente plus de 3 % du chiffre d’affaires en moyenne, et naturellement beaucoup plus pour les activités à forte valeur ajoutée. ■
1 400 CHERCHEURS EN R&D RÉPARTIS DANS 6 CENTRES DE RECHERCHE
188 M€ DE DÉPENSES DANS LA RECHERCHE, SOIT PLUS DE 3 % DU CHIFFRE D’AFFAIRES
130 110 pays
INVENTIONS EN MOYENNE SUR UNE ANNÉE
Une innovation respectueuse de l’environnement La R&D innove en permanence pour concevoir des procédés compétitifs et performants, trouver de nouvelles applications aux produits de la gamme, synthétiser, formuler et qualifier de nouveaux produits et matériaux. Ainsi, de nouvelles technologies pour l’électrolyse diaphragme ont été mises au point pour la filière chlore/soude. Elles permettent d’améliorer les conditions d’hygiène industrielle et une réduction importante de la consommation d’électricité. Pour sa part, la Chimie Industrielle a mis en œuvre un procédé qui génère le Forane® 32, élément essentiel de nouvelles formulations de fluides de réfrigération respectueuses de l’environnement. Enfin, parmi les derniers succès en date pour la recherche des Produits de Performance, on citera le Kynar ADX®. Nouveau thermoplastique, ce dernier associe l’inertie chimique exceptionnelle des polymères fluorés et des performances très innovantes d’adhésion sur de nombreux matériaux.
Des partenariats porteurs pour l’innovation
DES BREVETS DÉPOSÉS DANS PLUS DE
(CHINE, JAPON, CORÉE, ÉTATS-UNIS ET EN EUROPE)
Dans le cadre de recherches menées avec son réseau de partenaires universitaires, Arkema a introduit sur le marché, début 2005, BlocBuilder®, une molécule qui permet la polymérisation contrôlée de nombreuses familles de monomères. Devenu leader dans ces nouvelles technologies de polymérisation, Arkema développe désormais avec ses clients et partenaires différents groupes innovants de copolymères nanostructurés acryliques et méthacryliques, notamment pour des applications dans les matériaux, les adhésifs… Les partenariats publics mobilisent également activement la R&D d’Arkema, comme l’illustrent les collaborations nouées avec le Department of Energy aux États-Unis, la Commission européenne et plusieurs organismes français comme l’Agence nationale de la recherche, l’ADEME ou l’Agence de l’Innovation Industrielle.
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Des champs exploratoires prometteurs Parmi les pistes de réflexion suivies par la R&D, l’utilisation de matières premières renouvelables répond à la forte hausse du prix des matières d’origine fossile et à une démarche respectueuse de l’environnement. En substitution aux procédés chimiques conventionnels, Arkema réfléchit également à l’utilisation de procédés enzymatiques pour la transformation de ses matières premières, ou encore à la fabrication de produits chimiques par biotechnologie. Ces travaux font l’objet de partenariats ambitieux avec les meilleurs spécialistes, publics ou privés, du domaine. L’entreprise est également toujours très impliquée dans la conception de nanomatériaux, qui offrent des propriétés inédites. On peut citer les copolymères à bloc et les nanotubes de carbone, les nanoparticules améliorant la résistance au choc des polymères. Ces produits sont là encore développés dans le cadre de partenariats étroits avec les utilisateurs.
FOCUS
UNE PRIORITÉ : L’EXCELLENCE INDUSTRIELLE Leader sur le pôle de Compétitivité “ChimieEnvironnement” en Rhône-Alpes, Arkema est pilote du premier des douze projets programmés : “Intensification des procédés”. Ce projet dispose d’une enveloppe globale de l’ordre de 15 M€, dont 5 M€ abondés par le ministère de l’Industrie. L’enjeu est de développer des technologies de synthèse chimique nouvelles, qui permettront de produire avec une meilleure qualité et un plus grand respect de l’environnement, tout en conservant un haut degré de fiabilité et de sécurité. En Aquitaine-Midi Pyrénées, le pôle “Aéronautique, Espace et Systèmes Embarqués” donne l’occasion à
Arkema de valoriser son expertise dans le domaine des matériaux nanostructurés. Reconnue comme acteur innovant dans les nanotechnologies, l’entreprise conduit un programme destiné à créer et à développer des matériaux nouveaux, notamment à base de structures composites, dont l’industrie aérospatiale a besoin pour garder sa position dans la course à l’allégement. Véritable vitrine technologique des matériaux de performance, ce programme réalise l’alliance nécessaire de l’industrie chimique et de l’industrie aéronautique et spatiale.
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S’imposer comme un acteur compétitif de la chimie mondiale Fiabilité industrielle, maîtrise des procédés et des projets complexes, adaptation de l’outil de production aux évolutions des marchés, proximité avec nos clients : quatre axes de progrès permanent qui nous permettent d’améliorer la compétitivité de notre Groupe. ■ Fiabilité industrielle Le niveau de performance de l’outil industriel, particulièrement sa fiabilité, est un élément clé de la compétitivité. C’est une préoccupation quotidienne et un axe d’amélioration permanente. Cette volonté de progrès s’est traduite par la mise en place d’un indicateur corporate : l’OAU (Operating Assets Utilization). Il permet à chaque responsable d’installation industrielle d’évaluer son niveau de performances, de définir des objectifs d’amélioration et de mesurer les progrès accomplis. Cette démarche bénéficie du soutien actif du pôle Technique du CTIL (Centre technique et informatique de Lyon), dont l’organisation a été entièrement repensée pour renforcer l’efficacité et être plus proche des structures opérationnelles.
Maîtrise des procédés et des projets complexes Arkema est un groupe jeune, qui bénéficie d’un important apport technique et humain et d’une large expérience internationale hérités du passé. Cette assise industrielle constitue un socle solide pour la construction de son identité. La culture industrielle d’Arkema se caractérise par la maîtrise des procédés et une forte expertise dans la conduite de projets complexes. Trois investissements majeurs ont ainsi été démarrés avec succès au cours de l’année 2005 : – le projet Sulfox, sur le site américain de Beaumont, au Texas, a été mené en étroite collaboration avec
Novus, un industriel partenaire qui est intervenu dans la synthèse, à partir de méthyl mercaptan et d’acroléine, de la MMP (3-méthylthiopropionaldéhyde), un intermédiaire pour la fabrication de la méthionine ; – la reconversion, sur le site de Balan, en France, de deux lignes de polyéthylène pour la production de copolymères éthylène à haute teneur en acétate de vinyle (EVA HT) et de résines de spécialité, dont les applications concernent notamment la fabrication d’adhésifs techniques, la câblerie ou l’emballage alimentaire ; – le démarrage du nouvel atelier de fabrication de peroxydes organiques sur le site chinois de Changshu. Cette unité, d’une capacité initiale de 3 000 tonnes par an, renforce la présence globale d’Arkema sur le continent asiatique et lui permet d’occuper, sur toute la zone Chine, Taiwan et Asie du Sud-Est, une position de premier plan sur le marché des peroxydes organiques destinés à l’initiation polymérique.
Adaptation de l’outil industriel aux évolutions des marchés Au cours des dernières années, l’environnement économique mondial s’est modifié, particulièrement dans le domaine de l’industrie chimique. Les marchés se sont internationalisés, de nouveaux acteurs sont apparus dans les pays émergents et les acteurs traditionnels se sont restructurés pour faire face à la concurrence. Parallèlement, les coûts de l’énergie et des matières premières ont subi de fortes hausses et les réglementations se sont renforcées, notamment en Europe.
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Dès sa naissance, Arkema a entrepris de consolider ses activités les plus vulnérables pour s’adapter à ce contexte. En 2005, trois secteurs d’activités et deux sites industriels ont ainsi fait l’objet d’un plan d’amélioration de leur compétitivité : le pôle Produits Vinyliques, les filiales Altuglas International et MLPC (Manufacture landaise de produits chimiques), les usines de VillersSaint-Paul (Oise/France) et de Riverview (Michigan/États-Unis).
Proximité clients Les 14 Business Units d’Arkema placent le client au cœur de leurs préoccupations, et mettent en place de véritables partenariats. Elles optimisent en permanence la relation commerciale en améliorant la connaissance réciproque, en simplifiant les contacts, en réduisant le nombre d’interlocuteurs impliqués et en raccourcissant les délais de réponse. Arkema entend également être un vecteur d’innovation, en développant en synergie avec ses clients de nouveaux produits et de nouvelles applications. Une démarche qui se prolonge par une présence et une visibilité accrues sur ses différents marchés, avec des opérations de notoriété destinées à renforcer la présence des marques.
FOCUS
PLAN DE CONSOLIDATION DU PÔLE PRODUITS VINYLIQUES Le pôle Produits Vinyliques d’Arkema – chlorochimie, PVC (polychlorure de vinyle), compounds vinyliques et transformation aval tubes et profilés (Alphacan)– réalise la majeure partie de son chiffre d’affaires sur le marché européen, surcapacitaire, fortement concurrentiel et caractérisé par des cycles économiques très marqués. Les difficultés persistantes de ces activités, liées à une érosion continue des marges, constituaient une menace pour leur pérennité.
Avec la volonté affirmée de rester un acteur européen de premier plan dans le domaine de la chlorochimie, Arkema a engagé en 2005 un plan de consolidation de son pôle Produits Vinyliques pour le rendre durablement compétitif et résistant à la conjoncture. Ce plan repose sur le développement des unités les plus performantes, l’arrêt des unités structurellement déficitaires et le prolongement des actions d’amélioration de la productivité.
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38 > Arkema au service de l’industrie du sport avec deux produits high tech : le Pebax® et les nanomatériaux. Les propriétés du Pebax® offrent en effet une large palette d’applications aux fabricants et designers d’équipements sportifs et de loisirs. Dans les nanomatériaux, un marché en plein essor, Arkema joue la carte d’un partenariat stratégique avec l’Américain Zyvex dans les applications commerciales.
L’innovation au service de la perf 3 questions à > Guillaume Desurmont, chef du marché sport de la BU Polymères Techniques
Pebax
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et Scarpa un partenariat haut de gamme > Pourquoi le marché de la chaussure de sport ? Ce marché se caractérise par une forte concurrence et une innovation constante : tous les six mois, de nouveaux plastiques, matériaux ou concepts de chaussures sortent ! Sa connaissance du marché a fait d’Arkema un véritable partenaire pour l’ensemble des fabricants en proposant des solutions plastiques innovantes, à la pointe de la technologie. La zone névralgique se trouve en Asie, où la plupart des marques mondiales ont implanté leurs centres de recherche et de production.
> Comment Pebax® a-t-il réussi à s’imposer ? Grâce à ses qualités intrinsèques : 20 % plus léger que ses concurrents, il affiche un excellent retour élastique et une conservation exceptionnelle de ses propriétés mécaniques dans des conditions de température extrêmes. Grâce aussi et surtout à la “Sport Team” Arkema. Créée en 2000, elle est composée d’environ 15 membres, avec un noyau dur de 6 personnes, au total une douzaine de nationalités
différentes avec un management basé en Asie, la R&D et la production en Europe et aux États-Unis. Dotée d’un esprit d’équipe à toute épreuve, elle sait anticiper les tendances, être réactive et partager une information en temps réel 24h/24. Sa mission consiste à apporter des solutions nouvelles et performantes au marché de la chaussure de sport. Devenue incontournable, elle a su faire du Pebax®, une référence pour toutes les grandes marques de sport. Et ce n’est que le début.
> Pourquoi un cobranding entre Pebax® et Scarpa ? Le choix de s’allier à l’un des leaders mondiaux des chaussures de ski, d’alpinisme et d’escalade à la notoriété quasi confidentielle peut paraître étonnant. Mais Scarpa est une marque extrêmement technique qui offre une excellente vitrine et met en valeur les qualités exceptionnelles du Pebax®. En ciblant notre cobranding sur une marque pointue, nous avons suscité l’intérêt des plus grands et contribué à dynamiser un marché de masse.
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le monde > Tout veut du
Pebax® !
Arkema coopère avec les plus grandes marques de chaussures de sport. Le palmarès est étonnant : Adidas, Nike, Puma, Reebok et, au Japon, les très élitistes Asics et Mizuno, véritables références dans le domaine du running. Nike mentionne même le Pebax® sur chaque boîte de “Nike Shox” ainsi que sur les étiquettes d’un modèle de running exclusivement distribué au Japon. La marque collabore aujourd’hui avec Arkema pour imaginer la chaussure de demain. Et saviez-vous qu’un grand nombre de chaussures de la prochaine Coupe du monde de rugby, qui aura lieu en France en 2007, seront, elles aussi, fabriquées avec du Pebax®. Idem pour les chaussures de l’Équipe de France de football. Il n’y a pas à dire, le Pebax® est de toutes les compétitions !
ormance
Leenvélo nanotube Qu’est-ce qui, dans un vélo, pèse moins d’un kilo et fait preuve d’une rigidité et d’une solidité irréprochables ? Le cadre, qui contient des nanotubes de carbone, matériaux entièrement constitués d’atomes de carbone d’une résistance mécanique dix à cent fois supérieure à l’acier. Ce vélo high tech a fait son apparition à l’occasion du Tour de France cycliste 2005.
Les
L’un des atouts majeurs du Pebax® est qu’il est polymorphe. Aucun autre produit de substitution ne remplit l’ensemble de ses propriétés.” Yves Taupin, Chef de produit Pebax®
>
Pebax® en chiffres
5 À 7 % DES VENTES MONDIALES DE CHAUSSURES CONTIENNENT DU PEBAX® / 60 À 80 G DE PEBAX® SONT NÉCESSAIRES POUR LA FABRICATION D’UNE CHAUSSURE
nanomatériaux
voient grand
Zyvex est une société implantée au Texas, leader dans le domaine des nanotechnologies moléculaires et concepteur de la panoplie complète du parfait “nano-explorateur” : manipulateurs, microscopes de suivi, sondes, etc. Avec Arkema, elle développe les applications commerciales des nanomatériaux fabriqués par le groupe français. En effet, Arkema est le seul capable de fournir la certification exigée dans la chaîne d’approvisionnement de Zyvex. Ce partenariat concerne les nanotubes de carbone à parois multiples (MWNT — Multi-Wall Carbon Nanotubes), déjà incorporés dans un certain nombre de produits NanoSolve™ de Zyvex. Arkema apporte ses capacités de production qui permettront
de fabriquer sur son site de Lacq (France) 8 000 kg par an de nanotubes d’une grande pureté. Zyvex commercialise, sous la marque NanoSolve™, des additifs et des concentrés intégrant des nanomatériaux exfoliés et dispersés pour l’adhésion sur divers polymères. Cette gamme de produits renforce les propriétés thermiques, électriques ou mécaniques des polymères et conforte les propres travaux d’Arkema dans le domaine de la dispersion des nanomatériaux.
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Une chimie ouverte vers le monde > Parce que le dialogue est synonyme de progrès, Arkema développe des relations de proximité avec l’ensemble de ses parties prenantes : dialogue social pour accompagner le changement, dialogue sociétal pour prendre en compte les attentes légitimes des citoyens, particulièrement les riverains de ses sites industriels.
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Une politique RH en accord avec les valeurs du Groupe Michel Delaborde Directeur général Ressources Humaines et Communication
Nous privilégions une communication de proximité, réactive, avec comme principe l’écoute et le dialogue.
Attirer les meilleurs talents Parce qu’Arkema est un groupe qui se développe autour de valeurs fortes, nous attachons beaucoup d’importance dans le recrutement à l’ouverture culturelle des candidats, à leur goût pour l’innovation, à leur envie d’entreprendre, à leur capacité à travailler en équipe et à leur façon d’aborder la relation professionnelle. Afin de mieux cibler notre recrutement, nous entretenons des relations privilégiées avec les meilleures filières de formation pour l’ensemble de nos métiers. À titre d’exemple, nous parrainons l’École supérieure de physique et chimie industrielle (ESPCI) et l’École nationale supérieure des industries chimiques de Nancy (ENSIC), des liens étroits qui se traduisent notamment par des visites d’usines, des conférences ou des actions de sponsoring. Nous menons la même politique au sein de nos filiales géographiques, en particulier en Chine où nos besoins de recrutement sont très importants. Aux États-Unis, le Developing Engineer program permet chaque année à Arkema Inc. d’intégrer 4 à 6 élèves ingénieurs issus des plus grandes écoles américaines pour des formations concrètes sur les sites industriels, sur une durée de 5 ans. Un dispositif qui permet de s’assurer la collaboration des meilleurs professionnels dans tous les domaines de l’entreprise. Nous offrons par ailleurs de nombreuses possibilités de stages, thèses et VIE qui constituent un excellent moyen de détecter les talents et de les faire s’exprimer concrètement en situation professionnelle. Pour faciliter les démarches et homogénéiser nos processus de recrutement, nous avons développé un outil performant et innovant sur Internet qui, à terme, sera partagé par l’ensemble de nos entités dans le monde.
Favoriser la mobilité et l’évolution de tous au sein du Groupe Pour le Groupe, qui doit dès aujourd’hui préparer les compétences indispensables au développement de ses activités, et pour les salariés, qui ont l’opportunité d’accéder à des responsabilités et d’enrichir leur capital professionnel, la mobilité géographique et fonctionnelle est un facteur incontournable de progrès. La gestion de carrière des cadres d’Arkema, organisée par familles de métiers, s’exerce au niveau mondial. Les gestionnaires de carrières assistent les Business
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Units et les directions fonctionnelles dans l’évolution de leurs équipes, en recherchant la meilleure adéquation entre les compétences et les souhaits des cadres, et les besoins du Groupe. Un intranet spécifique à la mobilité permet à l’ensemble des collaborateurs d’Arkema de consulter les opportunités de postes partout dans le monde. En France, pour être au plus près des réalités du terrain, la gestion des parcours professionnels des ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise (OETAM) est décentralisée au niveau des établissements regroupés en bassins régionaux. Chaque gestionnaire Emploi recrute et accompagne les OETAM de son propre établissement. Le réseau ORME (Organisation régionale pour la mobilité et l’emploi) a été créé pour mutualiser les meilleures pratiques, développer des réflexions sur les évolutions des métiers et favoriser la mobilité des OETAM entre les différents établissements. Ce système a notamment prouvé toute son efficacité à l’occasion de la mise en œuvre des reclassements liés au plan de consolidation du pôle Produits Vinyliques en 2005.
Répondre aux besoins de l’entreprise en améliorant les compétences de ses salariés L’offre de formation d’Arkema est axée sur les valeurs du Groupe et sa stratégie de développement pour donner aux salariés les compétences et les moyens de répondre aux enjeux majeurs des évolutions techniques, sociales et économiques, particulièrement importantes dans cette phase clé de la vie du Groupe. Elle vise notamment à favoriser le brassage culturel et le rapprochement des salariés par des partages d’expérience à trois niveaux géographiques : – au niveau local, par des actions de formation pilotées par les responsables formation de chaque site et de chaque pays ; – au niveau régional, à l’échelle des continents, en regroupant des salariés de différents pays selon des zones géographiques délimitées (Asie, Europe, Amérique du Nord) ; – au niveau international, à travers des actions de formation managériale directement gérées par le pôle Formation Corporate et regroupant des salariés d’Arkema en provenance de tous les pays.
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Un dialogue social porteur et dynamique Arkema fonde sa politique sociale sur un dialogue suivi et constructif avec l’ensemble des représentants du personnel. ■
Favoriser la concertation dans le cadre d’une politique contractuelle Arkema privilégie des relations sociales sous le signe du dialogue avec l’ensemble des représentants du personnel, tant au niveau du Groupe qu’au niveau de ses filiales et établissements. En France, sept accords, dont quatre paraphés par l’ensemble des organisations syndicales, ont été signés depuis la naissance d’Arkema en octobre 2004. Ces accords touchent à la fois à la rémunération des salariés (accords salariaux 2005 et 2006 ; accord d’intéressement pour les exercices 2005, 2006 et 2007), au droit syndical et à la représentation du personnel (accord sur la mise en place du Comité Central d’Entreprise d’Arkema ; accord sur l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication par les organisations syndicales ; accord sur la prorogation et la durée des mandats des membres des Comités d’Établissement et des délégués du personnel) ou à l’accompagnement des réorganisations (accord sur un dispositif de préretraite choisie financé par l’entreprise). Dans les autres pays où Arkema est présent, la politique de négociation collective se construit en prenant en compte les spécificités nationales en matière de représentation du personnel et de relations avec les partenaires sociaux. Dans la perspective de son indépendance, Arkema a déjà engagé avec les organisations syndicales des négociations relatives au droit syndical, à la représentation du personnel et à la mise en place d’un Plan d’Épargne Groupe (PEG). Ce PEG serait ouvert aux sociétés françaises du groupe Arkema et permettrait à leurs salariés d’effectuer des versements dans des Fonds Communs de Placements d’Entreprise (FCPE) dont l’un serait intégralement investi en actions Arkema. Ces versements seraient abondés par le Groupe selon des modalités définies pour favoriser les premières tranches d’épargne.
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Accompagner les évolutions du Groupe Dans un contexte concurrentiel et en mutation permanente, le Groupe se doit de consolider son outil industriel pour l’adapter à la demande des marchés, en prenant en compte la dimension sociale des évolutions nécessaires. Les différents plans de réorganisation engagés ont fait l’objet de nombreux échanges dans le cadre des procédures d’information et de consultation des instances représentatives du personnel. Le plan de consolidation du pôle Produits Vinyliques a ainsi donné lieu, entre janvier et mai 2005, à six réunions du Comité Central d’Entreprise, complétées par des réunions des Comités d’Établissement des sites industriels français de Saint-Auban, Saint-Fons, Balan et Jarrie. Les autres projets ont notamment concerné l’amélioration de la performance de MLPC International, filiale d’Arkema, l’évolution de la plate-forme chimique de Villers Saint-Paul (Oise/France), la réorganisation de l’activité plaques PMMA en Europe d’Altuglas International, filiale d’Arkema, et la restructuration de l’usine de Riverview (Michigan/États-Unis). Pour chacun de ces plans, les discussions avec les partenaires sociaux ont porté sur les conditions de mise en œuvre des réorganisations et sur les modalités d’accompagnement pour les personnels concernés par une suppression de poste, avec la volonté de ne procéder à aucun licenciement en facilitant la mobilité et la solidarité à l’intérieur du Groupe et en proposant localement des plans de préretraite choisie financés par l’entreprise.
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Impliquer l’ensemble des collaborateurs du Groupe dans la préparation de son indépendance
Une communication interne de proximité Pour anticiper l’indépendance et accompagner les changements qu’elle entraîne, tout au long de l’année 2005 Arkema a mis l’accent sur une communication interne de proximité, au plus près des différents sites et entités du Groupe, pour impliquer progressivement l’ensemble de ses collaborateurs. Après la réunion du Comité Central d’Entreprise, première étape du processus légal d’information et de consultation des instances représentatives du personnel, des rencontres d’information sur le projet d’introduction en Bourse d’Arkema ont été organisées sur les différents sites industriels, en France, en Europe, en Asie et aux États-Unis sous forme de “road shows” animés par les membres du Comité de Direction. Des rencontres suivies par plus de 12 000 salariés à travers le monde qui ont donné lieu à des échanges ouverts et constructifs. Parallèlement des réunions spécifiques ont permis d’informer les prestataires de services, les fournisseurs et les différents partenaires d’Arkema. Cet effort d’information interne s’est également traduit par la création d’une rubrique spéciale “spin-off” sur le site intranet d’Arkema et par l’orientation sur le thème de l’indépendance de la ligne éditoriale d’Arketypes, le journal interne du Groupe.
Un plan de formation spécifique En 2005, le plan de formation a particulièrement mis l’accent sur trois thèmes : – l’intégration, pour permettre aux cadres nouvellement embauchés de mieux connaître le Groupe et faciliter leur adaptation, avec l’organisation de 9 sessions - soit près de 200 stagiaires - en Asie, en Amérique du Nord et en Europe. Des stages ont également été organisés en région, spécialement dédiés aux OETAM (ouvriers, employés, techniciens, agents de maîtrise). Des outils spécifiques ont été créés, dont une formation en e-learning pour les salariés seniors afin de favoriser l’apprentissage et la maîtrise de notre nouvel environnement, et un kit d’intégration en ligne sur l’intranet Online, accessible à tous les salariés ; – la finance, pour sensibiliser les salariés aux mécanismes boursiers, grâce à une action intitulée “Arkema en Bourse” proposée à tous les salariés des sites
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français. À l’international, un CD-Rom “Arkema Exchange” a été mis à la disposition de toutes les filiales d’Arkema dans le monde ; – le management, pour diffuser et insuffler un nouveau style de relations, au travers de deux formations spécifiques, repensées aux bornes du nouveau périmètre d’Arkema dans le cadre de ses axes stratégiques. “Arkema Executive Program” et “Arkema Management Way”. “Arkema Executive Program”, conçu en partenariat avec l’INSEAD (Institut européen d’administration des affaires), réunit des managers de différents métiers et de tous les pays, pour des échanges et des propositions sur des sujets stratégiques afin de nourrir les réflexions du Comité de Direction. “Arkema Management Way”, une formation destinée à l’ensemble des personnes en charge de l’encadrement d’équipes, pour leur permettre de s’approprier le modèle managérial d’Arkema. Par ailleurs, des stages spécialement conçus pour “travailler dans une société cotée” et “Arkema en Bourse” ont permis à de nombreux salariés du Groupe de se familiariser avec le fonctionnement du monde boursier et ses implications sur la vie de l’entreprise.
Une volonté de démultiplier l’information Avant chacune des dates clés du calendrier de la préparation du “spin-off”, des réunions ont permis de donner aux managers d’Arkema la primeur de l’information et les outils de démultiplication pour la relayer auprès de l’ensemble de leurs collaborateurs. Sous le titre “Ensemble, vers l’indépendance”, la cérémonie des vœux 2006 a été l’occasion pour Thierry Le Hénaff de souligner les forces d’Arkema, d’évoquer les défis à venir, de rappeler l’importance de la motivation de chacun, d’insister sur les exigences en matière de sécurité, de protection de la santé et de l’environnement, de compétitivité et de service aux clients. Cette cérémonie a été relayée en direct vers des points de rassemblement régionaux en France et en Europe, puis reproduite aux États-Unis et en Asie.
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Terrains d’entente , une démarche de dialogue en accord avec nos valeurs Répondre aux interrogations et aux préoccupations des riverains de nos sites industriels. ■
Faire connaître la chimie d’Arkema > Partager le progrès par l’écoute, l’échange et la confiance
TERRAINS D’ENTENTE® : UN LABEL DÉJÀ CONNU, DES ACTIONS PLÉBISCITÉES Près de 30 % des riverains interrogés fin 2004 par TNS SOFRES ont connaissance de l’existence de la démarche Terrains d’entente®. Au-delà de cette notoriété, plus de 80 % d’entre eux trouvent un intérêt aux opérations de communication de proximité. Une proportion qui dépasse même 90 % pour les journées portes ouvertes, les exercices de sécurité et la distribution de plaquettes expliquant les mesures à suivre en cas d’accident.
Le plus souvent de manière anonyme, les produits d’Arkema sont présents dans de multiples domaines de la vie quotidienne. La nature et l’origine de ces produits, les progrès que permettent leurs applications et le confort qu’ils procurent, le fonctionnement des usines dans lesquelles ils sont fabriqués, restent pourtant méconnus du grand public. Soucieux de faire mieux connaître ses activités ainsi que la finalité et les fonctions économiques et sociales de ses produits, Arkema s’est engagé, dès 2002, dans une démarche d’ouverture et de dialogue baptisée Terrains d’entente®. – Une démarche de proximité pour écouter et comprendre les attentes des parties prenantes, instaurer durablement des relations de confiance avec les communautés locales et ouvrir nos usines à ceux qui souhaitent mieux connaître notre univers industriel. – Une démarche mondiale, initiée en France, puis progressivement adoptée dans tous les pays dans lesquels Arkema est présent ainsi que par ses filiales. Déclinée d’abord en Europe (Allemagne, Italie et Espagne), elle est aujourd’hui déployée en Chine et aux États-Unis.
Appréhender les attentes de nos parties prenantes > Des enquêtes TNS SOFRES en France et en Europe Répondre aux interrogations et aux préoccupations des riverains de nos sites industriels Une première enquête d’opinion, réalisée en France au printemps 2002 et en Europe (Allemagne, Espagne, Italie) l’année suivante, avait révélé les fortes attentes des populations riveraines des sites industriels d’Arkema en matière d’information sur leurs activités, la nature des risques et les précautions prises pour garantir la sécurité. Les résultats d’une nouvelle enquête, conduite en France en décembre 2004, témoignent d’un apaisement significatif des inquiétudes et confortent la légitimité et la pertinence de la démarche Terrains d’entente®.
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Multiplier les initiatives pour favoriser les échanges > Des actions concrètes sur la plupart des sites industriels, partout dans le monde Travailler ensemble Des instances locales de réflexion et de dialogue regroupent des responsables d’Arkema et un large éventail de représentants des parties prenantes, pour évaluer et concevoir ensemble les actions menées dans le cadre de Terrains d’entente®. C’est notamment le cas en France avec des comités d’orientation et aux États-Unis avec les Community Advisory Panels. Venir en aide aux populations sinistrées Après le tsunami en décembre 2004, la région de Cuddalore dans le sud-est de l’Inde a été très affectée par les terribles inondations de l’été 2005. À proximité de l’usine Arkema, une école primaire d’une centaine d’élèves, située dans une zone inondable, a subi d’importants dégâts matériels et perdu la totalité de son mobilier scolaire. Pour permettre une reprise des cours dans de bonnes conditions, Arkema India a fourni à l’école des bureaux et des bancs selon les souhaits de sa directrice. Aux États-Unis, après les ouragans Katrina et Rita, Arkema Inc. a mis en place un fonds destiné à venir en aide à ses salariés des usines de Mobile (Alabama) et de Beaumont (Texas) les plus affectés par les conséquences de ces phénomènes météorologiques. Ce fonds, alimenté par l’ensemble des salariés d’Arkema Inc., a été abondé à hauteur de 200 % par l’entreprise. Nouer des liens avec le monde de l’éducation En France, les classes industrielles : de jeunes élèves sont accueillis en immersion totale dans les usines Arkema pour un parcours pédagogique original avec l’objectif de découvrir l’univers de la chimie et les métiers qu’elle propose. Aux États-Unis, le Science Teacher Program : les sites américains d’Arkema reçoivent chaque année des enseignants du primaire et du secondaire pour des séjours industriels qui leur permettent de rendre plus concret leur enseignement de la chimie.
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50 > Une convention de partenariat pour la formation aux gestes de premier secours a été signée entre Arkema et la Croix-Rouge française. Déjà engagé dans la démarche Terrains d’entente®, le Groupe prolonge son action par un programme conçu pour sensibiliser en deux ans plus de 5 000 personnes, riverains et salariés, aux gestes qui sauvent.
Le partenariat Arkema / Croix3 questions à > Jean-François Mattei, Président de la Croix-Rouge française
Des milliers de vies en jeu > Pourquoi ce rapprochement avec Arkema ? Avec seulement 7 % de sa population formée aux gestes de premier secours, la France est à la traîne de l’Union européenne. Notre ambition, et nous en avons fait une priorité, est d’atteindre 20 %, ce qui permettrait de sauver chaque année près de 10 000 vies ! D’où l’idée d’engager une série de partenariats avec de grandes entreprises afin de sensibiliser leurs salariés. Arkema, dont la citoyenneté en matière de sécurité sur ses sites est exemplaire, a pleinement adhéré à notre démarche.
> En quoi ce partenariat est-il novateur ? Son originalité consiste essentiellement dans la formation à la fois des salariés d’Arkema et des populations riveraines des sites. En réalité, plus qu’un accord “classique”, ce partenariat symbolise avant toute chose l’attention à autrui. Nous allons former des personnes dont la compétence acquise au terme de cette convention leur permettra de venir au secours de leurs voisins. Il faut savoir que dans
bien des catastrophes la lourdeur du bilan des victimes est directement proportionnelle à l’impréparation des populations. Face à des secours qui n’arrivent jamais suffisamment vite, le plus efficace reste le voisin indemne qui peut porter les premiers secours à celui qui est blessé, menacé ou en danger de mort. Cette convention est, selon moi, un beau signe d’humanité.
> Concrètement, comment va s’opérer votre intervention ? La répartition des rôles est claire. Nos instructeurs, présents dans nos centres départementaux localisés à proximité des sites Arkema, sont chargés d’animer un programme conçu sur mesure par nos équipes respectives. De son côté, Arkema assure l’organisation logistique des séances de formation. Au rythme d’une session de trois heures par semaine, elles accueilleront des groupes de taille réduite, une dizaine de personnes tout au plus, pour plus d’efficacité.
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Trois heures pour apprendre les gestes qui sauvent !
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D’une durée de trois heures, le programme de sensibilisation est rythmé par trois temps forts liés au secourisme : éviter le sur-accident, alerter les secours et porter assistance. Après avoir visionné une vidéo de présentation sur la démarche Arkema/Croix-Rouge, les stagiaires passent à la mise en situation de quatre cas d’urgence. Pour chacun de ces cas, la conduite à tenir
est montrée, puis les participants reproduisent les gestes, jouant à tour de rôle le sauveteur et la victime. La séance se conclut par l’apprentissage des techniques du “bouche-à-bouche” et du massage cardiaque et par la distribution de la brochure “Gestes d’urgence, le don de sauver des vies”.
ix- Rouge
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Tous mobilisés “Toutes les catégories de personnel Arkema, les prestataires externes (maintenance, restauration, gardiennage…) et les riverains des sites peuvent bénéficier de la formation. À titre d’exemple, elle peut être d’une grande utilité pour les commerciaux et les transporteurs routiers qui, par leurs déplacements fréquents, peuvent être amenés à être témoins d’accidents de la route. La réaction des salariés ayant participé aux séances pilotes est unanime. Tous expriment non seulement leur intérêt mais souhaitent en savoir plus et aller plus loin. Il est alors possible de les orienter vers une formation plus longue, sur trois jours, à l’extérieur ou au sein d’Arkema.” Catherine Tarin, médecin du travail au siège social.
Partenaires
eu
10 000 vies seraient sauvées chaque année en France si 20 % de la population était formée aux gestes de premier secours.”
> La Croix-Rouge
française en chiffres
181 SOCIÉTÉS CROIX-ROUGE (OU CROISSANT ROUGE DANS LES PAYS MUSULMANS) / 47e ENTREPRISE FRANÇAISE / 17 000 SALARIÉS / 45 000 BÉNÉVOLES / 463 ÉTABLISSEMENTS / 100 DÉLÉGATIONS DÉPARTEMENTALES / 1 100 DÉLÉGATIONS LOCALES
pour la vie
L’engagement aux côtés de la Croix-Rouge exprime la volonté d’Arkema de s’impliquer dans la vie citoyenne mais aussi de prolonger la démarche Terrains d’entente® initiée entre ses sites industriels et leur environnement. La complémentarité entre les deux partenaires est certaine : à la compétence technique et pédagogique unanimement reconnue de la Croix-Rouge vient se greffer un “gisement” de près de 50 000 personnes (nombre de personnes pouvant être comptabilisées à proximité des sites Arkema), prêtes à promouvoir une vraie solidarité de proximité autour de l’apprentissage des gestes concrets qui sauvent. Avec un objectif affiché de 5 000 individus formés en l’espace de deux ans (soit 10 % de la cible), sur la base du volontariat, cette opération donne l’occasion pour Arkema de renforcer l’ouverture de ses sites vers les publics locaux.
Elle permet également au Groupe de réaffirmer ses exigences en matière de préservation de la santé et de l’environnement et de poursuivre la mobilisation permanente du personnel sur les objectifs de sécurité.
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Une chimie
exigeante et responsable > Maîtriser les risques, minimiser les impacts environnementaux, préserver les ressources naturelles, optimiser la gestion des produits tout au long de leur cycle de vie, mieux intégrer les activités dans leur contexte local : une somme d’actions concrètes au quotidien qui jalonnent la démarche de développement durable d’Arkema.
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Sécurité industrielle : l’esprit de vigilance
Alain Devic Directeur général Industrie
En privilégiant la prévention des risques majeurs et la sécurité des personnes au travail, nous plaçons la sécurité industrielle au cœur de nos objectifs. Nous devons mobiliser tous les acteurs, quels que soient leur niveau et leur fonction, susciter l’engagement de chacun pour faire d’Arkema un groupe exemplaire dans ce domaine.”
Une démarche globale qui vise l’excellence RÉSULTATS DE SÉCURITÉ Personnel organique et personnel des entreprises extérieures 7,2 6,4
6,6 5,4
5,8 4,9
5,4
La stratégie d’Arkema est définie et impulsée à l’échelle mondiale par la Direction de la Sécurité Industrielle, qui veille à la mise en place des systèmes de management de la sécurité, à l’organisation des audits de contrôle, et à l’implication de l’ensemble des acteurs, quels que soient leur niveau hiérarchique et leur secteur d’activité. Elle est déclinée dans tous les pays sous le label “Sécurité en action”. Cette stratégie, qui se veut compréhensible, visible et pérenne, s’articule autour de trois axes complémentaires :
Taux de fréquence des accidents avec arrêt 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
17,9
– un axe technique, qui couvre principalement la prévention des risques majeurs sur nos sites et le transport des matières dangereuses. Il consiste à intervenir le plus en amont possible, dès la conception des installations, sur la sécurité des procédés, des équipements et des opérations industrielles ;
19,2 17,6
16,8
16,3 11,5 11,5
Taux de fréquence des accidents avec et sans arrêt 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005
Nombre d’accidents pour un million d’heures travaillées
– un axe orienté vers la qualité des opérations de production, avec la mise en place de systèmes de management de la sécurité adaptés aux spécificités de chaque site industriel et directement inspirés du système ISMS (Integrated Safety Management System), élaboré à l’échelle d’Arkema. Ils sont régulièrement audités et validés par des auditeurs externes sur la base du référentiel ISRS (International Safety Rating System) ; – un axe humain et comportemental, car l’amélioration des performances en matière de sécurité industrielle est étroitement liée à l’instauration d’une culture commune de la sécurité. Depuis 2004, nous avons renforcé nos plans d’action hygiène et sécurité au poste de travail pour intégrer durablement la composante sécurité dans les comportements humains.
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Des actions concrètes au quotidien Pour améliorer les comportements individuels et collectifs, Arkema déploie la même démarche “Sécurité en action” partout dans le monde, avec des outils pratiques suffisamment universels pour être déclinés sur l’ensemble de ses sites : – Des “Temps forts” sont programmés quatre fois par an pour que chaque équipe, au sein de chaque site, débatte d’un thème lié à la sécurité à partir d’un film. Chaque film est tourné dans l’une de nos usines selon un scénario conçu par des opérateurs de production et avec leur participation. Ces réunions permettent d’analyser les pratiques quotidiennes sur le terrain et d’engager les collaborateurs dans une action collective destinée à éliminer les comportements à risques. En 2005, les thèmes “Temps forts” ont notamment porté sur l’ordre et la propreté, le devoir d’interpeller, le port d’équipements de protection individuelle… – Une procédure d’accueil des visiteurs et transporteurs a également été mise en place par la projection d’un film propre à chaque site qui illustre nos exigences en matière de sécurité industrielle pour sensibiliser nos visiteurs et transporteurs au respect des règles de sécurité. La compréhension de ces consignes est validée par un passeport, obtenu après le visionnage du film et la réponse à un questionnaire sur les règles de sécurité du site. – Les candidats en préembauche font l’objet de tests d’aptitude et de comportement en matière de sécurité. – Enfin, la mise en place des systèmes de management HSEQ (Hygiène, Sécurité, Environnement, Qualité) s’est accompagnée d’un renforcement des formations dans ces domaines. Des parcours individualisés de formation HSEQ ont été définis et étendus aux dirigeants des Business Units. Pour être totalement efficace, cette politique sécurité doit être portée et relayée par le Top Management. À cet effet, dès 2006, chaque dirigeant se rendra régulièrement sur le terrain pour identifier et s’approprier, en concertation avec les directions des usines, une action de valorisation de la sécurité dont il deviendra le promoteur à titre personnel.
L’OBSERVATION CROISÉE Mise en place en 2002 et 2003 aux États-Unis, en Allemagne et aux Pays-Bas, cette démarche a pour objectif de réduire le nombre d’accidents sur les sites grâce à une prise de conscience des situations à risques par le personnel des usines. Elle consiste à observer un collègue de même qualification pendant qu’il travaille, et à établir une check-list des comportements à risques pour l’amener à discuter sur sa façon de faire. Ce système a permis une réduction notable des accidents du travail après 2 ou 3 années de pratique. Dans le cadre du programme “Sécurité en Action”, Arkema souhaite aujourd’hui étendre progressivement cette démarche sur des sites pilotes français.
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La gestion responsable des produits La gestion responsable consiste à s’assurer que nos produits, tout au long de leur cycle de vie, ne portent pas atteinte à la santé ou à la sécurité de l’homme et à son environnement. Cette démarche volontariste implique tous les acteurs de la chaîne produit, depuis le fournisseur de matières premières jusqu’au client final, en passant par les transporteurs, les distributeurs et les services commerciaux. ■
QUICK-FDS, L’INFORMATION PRODUITS SUR INTERNET La fiche de données de sécurité (FDS) est un document réglementaire destiné à informer les clients des risques liés à l’utilisation des produits chimiques dangereux en milieu professionnel. Adressée systématiquement lors de la première commande et à l’occasion de chaque révision significative, elle est conçue pour leur permettre de prendre les mesures nécessaires à la sécurité et à la protection de la santé et de l’environnement sur les lieux de travail. Avec Quick-FDS, il est désormais possible de consulter les FDS sur le site www.arkema.com. Le système permet de gérer automatiquement les modifications de données, de diffuser systématiquement les versions actualisées et de répondre très rapidement à toute demande de client exprimée par courrier électronique. Déjà accessible à de nombreux pays, le système a été étendu en 2005 en Europe (République tchèque, Slovaquie, Danemark, Suède, Norvège, Finlande, Hongrie, Pologne), en Turquie et en Chine.
Evaluer les risques sur l’ensemble du cycle de vie des produits Arkema veille à commercialiser des produits utiles à la collectivité, sûrs et respectueux de la santé et de l’environnement. La gestion responsable des produits consiste à s’assurer qu’à chaque stade de leur cycle de vie — mise au point, conception des unités industrielles, production, logistique, commercialisation, utilisation, fin de vie — ils ne portent pas atteinte à la santé, à la sécurité de l’homme et à son environnement. Le rôle des toxicologues et écotoxicologues d’Arkema consiste à améliorer sans cesse la connaissance des caractéristiques des substances produites. Ils travaillent notamment avec d’autres acteurs de la profession dans le cadre des programmes internationaux HPV (High Production Volume Chemicals Programme), que ce soit celui de l’ICCA (International Council of Chemical Associations), ou celui de l’EPA (Environmental Protection Agency aux États-Unis). Ces programmes évaluent de manière rigoureuse les risques relatifs aux substances produites et mises sur le marché en grande quantité, afin de mieux connaître leurs dangers intrinsèques et d’évaluer les niveaux d’exposition éventuelle au cours de leur cycle de vie. L’objectif étant de s’assurer d’une absence de risques pour les utilisateurs.
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Renforcer la sécurité des transports : le prolongement logique de la sécurité industrielle Au sein de la Direction de la Sécurité Industrielle d’Arkema, une équipe est spécifiquement dédiée à la sécurité des transports. Dans un souci permanent de sécurité, elle s’attache à identifier et à réduire autant que possible les risques liés au transport de ses produits. Chaque fois que possible, Arkema a recours au transport fluvial, qui offre de nombreux avantages logistiques avec d’excellentes conditions de sécurité et un moindre impact sur l’environnement. Dans le même esprit, Arkema est l’un des plus importants partenaires de Modalohr, avec plus de 10 % du flux de cet axe ferroviaire transalpin. Par ailleurs, Arkema impose aux prestataires des audits, menés selon des référentiels propres à chaque mode de transport : SQAS (Safety Quality Assessment System) pour la voie terrestre, CDI (Chemicals Distribution Institute) pour la voie maritime et EBIS (European Barge Inspection System) pour la voie fluviale.
PRENDRE EN COMPTE LES ASPECTS ENVIRONNEMENTAUX DE LA LOGISTIQUE Au-delà du souci permanent de la sécurité, la Direction Logistique d’Arkema veille à réduire les nuisances associées au transport des produits en faisant appel aux solutions les plus innovantes. Elle utilise la voie fluviale chaque fois que les infrastructures le permettent. Elle procède au transfert progressif de flux de la route vers le rail, avec un recours croissant au transport combiné rail-route et au ferroutage. La modélisation des flux permet de diminuer les distances de livraison, grâce à un logiciel d’optimisation qui simule la distribution des produits vers toute la clientèle, à partir de plusieurs usines ou dépôts. Arkema poursuit parallèlement l’amélioration des caractéristiques de ses emballages.
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La protection de l’environnement Maîtriser les impacts sur l’environnement La démarche de progrès d’Arkema repose sur une politique corporate déclinée au niveau des sites industriels par la mise en place de plans d’actions spécifiques. Pour continuer de progresser au-delà des réglementations en vigueur, Arkema a développé un système de management de l’environnement, décliné sur ses sites industriels dont la plupart ont obtenu une certification environnementale, le plus souvent selon le référentiel ISO 14001 retenu pour sa vocation internationale. En fonction du contexte local, certains sites ont toutefois choisi d’autres référentiels comme le RCMS (Responsible Care Management System).
DES PROCÉDÉS SÉCURISÉS ET PLUS RESPECTUEUX DE L’ENVIRONNEMENT Le site industriel d’Axis, aux États-Unis (Alabama), fabrique de l’acide thioglycolique, un produit aux nombreuses applications, du traitement du cuir aux produits capillaires en passant par les matières plastiques. Le travail des équipes techniques du site sur le procédé de fabrication a permis de remplacer l’hydrogène sulfuré (H2S) par l’hydrogénosulfure de sodium (NaSH), utilisé comme matière première principale. Les avantages sont multiples en termes de sécurité, de protection de l’environnement et de coûts de production. La substitution de l’H2S s’est en effet traduite par une diminution significative des quantités de produits dangereux stockés sur le site, en accord avec les recommandations de l’EPA (Environmental Protection Agency). La source d’approvisionnement du NaSH, plus proche que celle de H2S a, quant à elle, permis de réduire les coûts de transport et les risques associés. Enfin, le nouveau procédé minimise les émissions liées à la production. Une initiative qui s’inscrit dans la démarche de développement durable E3 (Enhancing Environmental Excellence) d’Arkema Inc.
Selon une méthode précise, chaque site industriel d’Arkema identifie ses impacts environnementaux (eau, air, déchets, bruits, odeurs, sols) et définit ses axes d’actions prioritaires. Une analyse environnementale périodique permet de mesurer les progrès accomplis et de définir de nouveaux objectifs d’amélioration. Chaque site procède à un suivi rigoureux de ses rejets, émissions et déchets. L’ensemble de ces données environnementales, collectées et consolidées en central, fait l’objet d’une communication annuelle dans le cadre de ce rapport. Minimiser l’impact des activités industrielles sur l’environnement, c’est aussi optimiser le recours aux ressources naturelles, particulièrement l’eau, l’énergie et les matières premières. Les sites industriels d’Arkema s’attachent donc à réduire leur consommation d’eau au minimum nécessaire à leurs activités. Les économies d’énergie sont également au cœur des principes de fonctionnement des sites. Dès leur conception, les nouvelles unités de fabrication intègrent la gestion de l’énergie dans le choix des procédés et des équipements. Si les unités anciennes ont fait l’objet d’investissements conséquents dès le début des années 80, les nouvelles actions innovantes conduisent encore aujourd’hui à des progrès significatifs.
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Émissions dans l’eau DCO (tonnes)
8,3
7,7
6,9 6,0
Émissions de gaz à effet de serre (protocole de Kyoto) en M tonnes équivalent CO2
USINE DE LA CHAMBRE : UNE SOMME D’AMÉLIORATIONS POUR UNE RÉDUCTION SENSIBLE DE LA DCO 10 429
9 990
9 019
8 710
Émissions dans l’air des précurseurs de l’ozone troposphérique COV tonnes 2002
2003
2004
2005
À l’issue d’une étude technico-économique conduite avec l’administration, l’usine de La Chambre (Savoie/France) a retenu la solution du traitement à la source de ses eaux de procédés pour réduire la teneur en matières organiques de ses rejets aqueux. Une meilleure collecte des effluents, l’optimisation du fonctionnement de deux colonnes à distiller, la valorisation thermique des résidus combustibles, l’implantation d’une capacité tampon pour les eaux résiduaires et la surveillance en continu des rejets par un COTmètre : autant de dispositions qui se traduisent par une baisse d’environ 45 % de la DCO.
Poursuivre la réduction des émissions Avec le souci de préserver la qualité de l’eau et de l’air, et de prévenir le changement climatique, Arkema porte une attention particulière à trois indicateurs : la demande chimique en oxygène (DCO) dans les rejets aqueux, les composés organiques volatils (COV) et les émissions de gaz à effet de serre (GES), essentiellement le CO2 et les HFC. Sur tous les sites industriels, la prévention à la source, l’amélioration des procédés, l’optimisation des traitements des effluents, la formation, la sensibilisation du personnel d’exploitation et la mise en place de moyens d’analyse en continu sophistiqués, ont largement contribué à la réduction des rejets aqueux et des émissions atmosphériques. Réduire les émissions de gaz à effet de serre est une autre priorité. Important consommateur d’énergie, directement concerné par les émissions de gaz carbonique, Arkema améliore en permanence l’efficacité énergétique de ses installations. Depuis 1990, année de référence du protocole de Kyoto qui fixe des objectifs de progrès aux pays industrialisés, Arkema a divisé par trois ses émissions de gaz à effet de serre. L’augmentation des émissions sur les deux dernières années est liée à la forte croissance de la production de l’une de nos usines asiatiques, sur laquelle nous étudions un projet de réduction importante des rejets. Soucieuse de poursuivre ses efforts dans un domaine qui concerne l’avenir de la planète, Arkema fait partie des entreprises françaises qui se sont volontairement engagées en 2003 au sein de l’AERES (Association des entreprises pour la réduction de l’effet de serre) sur des objectifs chiffrés de réduction d’émissions de GES pour la période 2003 - 2007.
DES PROCÉDÉS QUI INTÈGRENT LA DIMENSION ENVIRONNEMENTALE : L’EXEMPLE DES EVA DE BALAN Le transfert des fabrications d’EVA HT* de l’usine de Mont (Pyrénées-Atlantiques/France) vers l’usine de Balan (Ain/France) est lié à l’arrêt du vapocraqueur de Lacq, qui fournissait l’éthylène, matière première principale. Dès sa conception, la nouvelle unité de Balan a pris en compte les paramètres de sécurité et de protection de l’environnement avec, en particulier, l’implantation d’un module d’oxydation thermique destiné au traitement des émissions de composés organiques volatils. * Les EVA HT sont des copolymères éthylène-acétate de vinyle utilisés dans de nombreuses applications, des colles thermofusibles à l’emballage alimentaire en passant par le gainage de câbles.
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60 > Dès son origine, Arkema a soutenu les objectifs du projet Reach, convaincu de la nécessité de parvenir à un règlement européen commun sur la gestion des substances chimiques. Arkema s’est toujours impliqué auprès du législateur, au travers des organisations professionnelles françaises ou européennes, pour rendre le texte efficace et applicable, et s’organise aujourd’hui pour être prêt dès sa mise en application.
Le projet
Reach
3 questions à > Jean Morch, Directeur Développement durable - Environnement
L’industrie chimique
dans les starting-blocks
> Pourquoi Arkema soutient-il les objectifs du projet ? Un industriel de la chimie responsable comme Arkema ne peut qu’adhérer à un projet destiné à mieux protéger la santé et l’environnement. L’enjeu est très important pour nous, puisqu’il s’agit de conforter la confiance des citoyens dans l’industrie chimique. Reach vise à améliorer la connaissance des dangers et des conditions d’utilisation des substances pour assurer la maîtrise des risques tout au long de la chaîne des utilisateurs. Pour être efficace, cette législation doit être réaliste, applicable, et ne pas générer de distorsion de concurrence excessive entre l’Union européenne et le reste du monde.
> Concrètement, comment préparez-vous l’application de Reach ? Dans un premier temps, nous avons procédé au recensement de notre portefeuille de substances concernées par la nouvelle réglementation et identifié les données existantes et les données manquantes. Cette analyse sera affinée en fonction de l’évolution du texte et relayée, au sein de chaque
Business Unit, par une collecte d’informations sur les applications des produits. Mais Reach concerne aussi nos achats de matières premières pour lesquels nous devrons établir un état des lieux tout aussi méticuleux. Pour l’heure, nous nous attelons à l’évaluation des ressources humaines, financières et logistiques nécessaires pour l’enregistrement des dossiers, l’identification des partenaires, le montage des consortiums…
> Combien de substances produites par Arkema seront-elles soumises à la procédure d’autorisation ? Notre portefeuille de produits contient 430 substances différentes, soit autant de dossiers d’enregistrement à réaliser. Plus de 150 d’entre elles devront être enregistrées dans les trois premières années de la mise en application de Reach car elles concernent notamment des productions supérieures à 1 000 tonnes par an. Par ailleurs, nous avons identifié 35 à 40 substances concernées par la procédure d’autorisation.
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Une affaire de toxicologues ! Les études toxicologiques et écotoxicologiques, définies par la législation, sont conduites par les industriels pour évaluer l’impact des substances chimiques sur la santé humaine et l’environnement. Partie intégrante d’un dossier de mise sur le marché d’un nouveau produit, elles sont également indispensables pour la rédaction des fiches de données de sécurité et la réalisation des études d’évaluation des risques. Arkema dispose ainsi de plusieurs milliers de rapports d’étude
qui identifient les caractéristiques toxiques, écotoxiques et physicochimiques de ses produits. Selon Jean-François Régnier, toxicologue chez Arkema “Reach introduit un niveau d’exigence sur les substances bien supérieur à celui imposé par le programme HPV (High Production Volume) mené par l’agence américaine de l’environnement (EPA) ou encore par l’International Council of Chemical Associations”.
Un difficile
compromis
L’ambition du projet Reach (Registration, Evaluation and Authorization of Chemicals) est d’instaurer, sur une période de onze ans, un système d’enregistrement des quelque 30 000 substances chimiques fabriquées ou importées dans l’Union européenne à hauteur d’au moins une tonne par an. Principale nouveauté du texte, il n’incombera plus aux autorités publiques de démontrer la dangerosité des produits mais aux industriels de prouver qu’ils sont sûrs. Le projet prévoit par ailleurs la création de l’Agence européenne pour les produits chimiques, basée à Helsinki, chargée de la mise en application de Reach. Le nouveau règlement va également amener les industriels qui fabriquent la même substance à se regrouper dans des consortiums.
Mais si les principales mesures du règlement sont définies, les discussions entre industriels, ONG et autorités européennes se poursuivent à Bruxelles. Alors qu’en novembre 2005 le Parlement votait en première lecture le nouveau règlement sur les substances chimiques, en décembre, le Conseil compétitivité, regroupant les 25 ministres en charge du marché intérieur, de l’industrie et de la recherche, l’a partiellement amendé. Ainsi, le principe de substitution n’est plus systématique et l’on ne parle plus d’une révision des autorisations tous les cinq ans mais seulement au cas par cas. Autant de dispositions que l’examen du Parlement devra préciser en deuxième lecture, à l’automne 2006. Sauf contrordre, le texte définitif devrait être adopté fin 2006 pour entrer en vigueur mi-2007.
ent Si la substitution de substances chimiques par d’autres plus performantes ou respectueuses de la santé, de la sécurité et de l’environnement est une pratique courante dans notre industrie, elle ne doit pas pour autant se décréter dans une loi.” Claude Bourgeois, Directeur Sécurité et Environnement des Produits
>
Quel impact pour Arkema ?
430 SUBSTANCES NÉCESSITANT UN DOSSIER D’ENREGISTREMENT / 35 À 40 SUBSTANCES SOUMISES À LA PROCÉDURE D’AUTORISATION / PLUS DE 150 SUBSTANCES À ENREGISTRER DANS LES 3 PREMIÈRES ANNÉES
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> Reach en bref Un dossier d’enregistrement doit être préparé pour chaque substance selon le principe “OSOR” (“One Substance, One Registration”) et déposé à l’Agence européenne pour les produits chimiques. Cette dernière aura pour mission de contrôler quelque 30 000 substances, d’évaluer les dossiers d’enregistrement avec l’aide des États membres et d’accorder les autorisations. La procédure d’autorisation concerne plus spécifiquement les substances dites “extrêmement préoccupantes”. L’autorisation accordée pour une substance pourra être assortie d’une limitation dans le temps fixée au cas par cas. Le principe de substitution (non retenu à ce jour) prône la recherche d’une alternative aux substances jugées à risques. Sans attendre l’entrée en vigueur de Reach, Arkema a déjà engagé des programmes de substitution pour certaines de ces substances.
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Méthodologie de reporting Les indicateurs publiés dans ce rapport témoignent des principaux enjeux environnementaux liés aux activités d’Arkema. Ils concernent les exercices 2002, 2003, 2004 et 2005. La période de reporting retenue est l’année civile, du 1er janvier au 31 décembre. Périmètre
que dans le cas où il n’y a pas changement de milieu entre le prélèvement et le rejet.
Les données environnementales détaillées dans le présent rapport sont relatives à l’ensemble des sites mondiaux dont Arkema ou l’une de ses filiales est opérateur, quelle que soit sa part patrimoniale dans les installations industrielles concernées. En effet, dans ce cas, Arkema a autorité pour mettre en œuvre sa politique et ses principes directeurs en matière de sécurité et de protection de la santé et de l’environnement.
— La consolidation au niveau mondial des données relatives aux rejets dans l’eau présente des difficultés dans le cas des matières organiques, compte tenu de la diversité des méthodes analytiques et des réglementations en vigueur dans les différents pays. En effet, concernant les matières organiques, deux paramètres sont couramment utilisés : le COT (Carbone Organique Total) et la DCO (Demande Chimique en Oxygène). C’est ce dernier paramètre, qui a été retenu pour présenter les rejets de matières organiques dans le présent rapport. Pour les sites industriels qui ne mesurent que le COT un rapport DCO/COT égal à 3 par défaut est appliqué. Ce coefficient figure dans la décision de la Commission européenne instituant l’EPER (Registre Européen des Émissions Polluantes) ainsi que dans l’arrêté ministériel français du 24 décembre 2002 modifié, relatif à la déclaration annuelle des émissions polluantes des installations classées pour la protection de l’environnement soumises à autorisation.
Pour tenir compte des modifications du périmètre industriel au cours de l’année civile, les règles de consolidation suivantes sont appliquées pour les différentes données environnementales : — les émissions relatives aux sites cédés en 2005 ne sont pas prises en compte et sont retranchées du bilan des années précédentes, — les émissions des sites dont l’activité a cessé sont prises en compte jusqu’à la date d’arrêt et demeurent dans le bilan des années précédentes, — les émissions des sites nouvellement acquis ou pris en compte dans le périmètre sont ajoutées au bilan des années précédentes, — Pour les sites existants sur lesquels démarre un nouvel atelier, les émissions liées à cette activité sont comptabilisées dès son démarrage.
Méthodologie — Seules les émissions directes qui proviennent de sites ou d’installations opérés par Arkema sont comptabilisées. Ce principe permet d’éviter la double comptabilité. — Afin de prendre en compte l’impact effectif des rejets aqueux sur l’environnement, les valeurs indiquées sont celles relatives à la sortie des installations de traitement. — Les flux de rejets aqueux sont indiqués en flux ajoutés, les polluants déjà présents dans l’eau prélevée n’étant pas comptabilisés dans les rejets des sites. Cette règle ne s’applique
— La consolidation au niveau mondial des données relatives aux émissions dans l’air présente également des difficultés dans le cas des composés organiques volatils non méthaniques (COVNM). En effet les définitions des COVNM diffèrent suivant les pays et, en particulier, entre les États-Unis et l’Europe. La définition adoptée dans le présent rapport est celle figurant dans la directive européenne du 11 mars 1999. — En matière d’incinération interne ou externe des déchets, l’utilisation des outils de la société entraîne la comptabilisation en incinération interne. Ceci est appliqué même si le déchet quitte physiquement un site Arkema pour être incinéré sur un autre site Arkema.
Vérification externe L’application des procédures de reporting à une sélection d’indicateurs environnementaux a fait l’objet d’une vérification externe par le cabinet KPMG. La nature des travaux réalisés et les conclusions de ces travaux sont présentées en page 63 du présent rapport.
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Rapport d’examen du Commissaire aux comptes sur certaines données environnementales d’Arkema À la suite de la demande qui nous a été faite et en notre qualité de Commissaire aux comptes d’Arkema, nous avons effectué un examen visant à nous permettre d’exprimer une assurance modérée sur les indicateurs environnementaux suivants sélectionnés par Arkema, identifiés par et figurant page 64 du rapport développement durable 2005 : • Gaz à effet de serre Dioxyde de carbone (CO2), Méthane (CH4), Hydrofluorocarbures - Hydrocarbures perfluorés (HFC - PFC), Protoxyde d’azote (N2O) ; • Composés organiques volatils (COV) ; • Demande chimique en oxygène (DCO). Ces données ont été préparées sous la responsabilité de la Direction Développement Durable, Environnement et Sécurité Produits d’Arkema conformément à la directive pour le reporting environnemental et énergie de la branche Chimie du groupe Total, ci-après désigné “Procédures Applicables”, consultable au siège d’Arkema et dont un résumé figure en page 62. Il nous appartient, sur la base de nos travaux, d’exprimer une conclusion sur ces indicateurs.
Nature et étendue des travaux Nous avons mis en œuvre les diligences suivantes conduisant à une assurance modérée, moins élevée qu’une assurance raisonnable car ne comprenant pas tous les contrôles propres à une intervention de cette nature, que les indicateurs ne comportent pas d’anomalies significatives : — validation de la prise en compte de l’ensemble des sites du périmètre conformément aux Procédures Applicables ; — analyse des procédures de remontée, de validation et de consolidation des indicateurs environnementaux au regard de leur pertinence, leur fiabilité, leur objectivité, leur caractère compréhensible et leur exhaustivité ;
— conduite d’entretiens avec les personnes en charge de la collecte des données environnementales au siège et dans cinq sites, France : Mont, Jarrie, Pierre-Bénite, Carling – Chine : Changshu. — réalisation de sondages sur les indicateurs environnementaux sélectionnés dans les cinq sites testés. Pour les indicateurs sélectionnés, les cinq sites testés représentent entre 25,2 % et 75,52 % du montant consolidé ; — tests sur la consolidation des indicateurs environnementaux retenus.
Informations ou explications Les travaux réalisés appellent de notre part les commentaires suivants : — les Procédures Applicables sont adaptées et formalisées par les sites en fonction de leurs spécificités pour certains indicateurs. Une telle démarche devrait être déployée sur un plus grand nombre d’indicateurs en raison de la rigueur qu’elle impose ; — les méthodologies de calcul relatives aux émissions de Composés Organiques Volatils (COV) devraient être harmonisées principalement hors de France.
Conclusion Sur la base de nos travaux, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause que les indicateurs environnementaux examinés ont été établis, dans tous leurs aspects significatifs, conformément aux Procédures Applicables.
Paris, le 20 mars 2006 KPMG Audit Département de KPMG SA
Jacques-François Lethu, Associé
Philippe Arnaud, Associé Responsable du Département Environnement & Développement Durable
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Récapitulatif des émissions Émissions dans l’eau DCO (t de O2) MES (t) Métaux Zn+ Cu+ Ni (t) Métaux As + Cd + Cr +Hg +Pb+ Sb (t)
Émissions dans l’air Composés organiques volatils COV (t) Total des substances concourant à l’acidification (t éq. SO2) Gaz à effet de serre (t éq. CO2) Poussières (t) CO (t) Métaux Zn+ Cu+ Ni (t) Métaux As + Cd + Cr +Hg +Pb+ Sb (t)
Déchets en tonnes/an
2002
2003
2004
2005
5 749 4 485 8,06 2,52
4 446 4 408 6,77 1,57
4 170 4 678 7,16 2,24
4 079 5 954 8,77 2,77
2002
2003
2004
2005
10 429 8 097 7 765 758 313 7 461 5,79 0,93
9 990 7 814 6 038 980 318 7 049 10,42 1,67
9 019 7 424 6 930 675 310 9 215 10,43 0,64
8 710 7 342 8 305 468 337 9 425 10,38 0,86
2002
2003
2004
2005
260 518 37 6 546 187 711 33 927 NAD NAD 6 392 25 906 NAD 71 752 NAD 332 270
257 373 4 564 176 052 45 794 NAD NAD 6 732 24 231 NAD 77 219 NAD 334 591
206 987 7 374 116 001 38 576 23 674 4 284 17 078 4 608 92 139 29 303 762
194 822 2 795 97 738 30 235 799 41 538 2 198 19 520 8 073 75 926 11 533 290 354
2002
2003
2004
2005
1 931 628 11 789 22 821 5 721 917 77 604 7 765 758
1 943 644 33 958 46 424 4 014 954 6 038 980
2 041 748 26 560 26 662 4 835 704 6 930 675
2 042 353 22 602 29 342 6 211 171 8 305 468
2002
2003
2004
2005
5 475 2 803 351 8 097
5 008 2 716 482 7 814
4 513 3 006 429 7 424
4 413 3 063 418 7 342
Émissions dans l’air des précurseurs de l’ozone troposphérique - COV tonnes
2002
2003
2004
2005
Alcanes, cycloalcanes Oléfines Substances aromatiques Composés oxygénés Composés halogénés Autres COV Total COV NM
1 238 1 485 635 1 220 3 926 1 925 10 429
1 150 1 781 726 1 098 3 762 1 473 9 990
1 036 1 504 604 1 083 3 453 1 338 9 019
878 1 320 550 1 172 3 510 1 280 8 710
Déchets dangereux courants mis en décharge sur le site mis en décharge en dehors du site incinérés sur le site incinérés en dehors du site valorisés matière sur le site valorisés matière en dehors du site traités en interne par un autre procédé traités en externe par un autre procédé Déchets dangereux exceptionnels Déchets non dangereux Déchets non dangereux exceptionnels Total des déchets produits
Émissions de gaz à effet de serre (protocole de Kyoto) en tonnes éq. CO2 CO2 N2O CH4 HFC PFC SF6 Total GES
Émissions dans l’air substances concourant à l’acidification SO2 (t éq SO2) NOx (t éq NO2) NH3 (t) Total (t éq. SO2)
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Glossaire CH4 Méthane. CO Monoxyde de carbone. CO2 Dioxyde de carbone. CEFIC Conseil Européen de l’Industrie Chimique. Cet organisme réunit les fédérations professionnelles de la chimie des différents pays européens. COV Composés organiques volatils. Cycle de vie d’un produit Ensemble des étapes de transformation de la matière, depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la gestion du produit final usagé. DCO Demande chimique en oxygène. Paramètre de pollution de l’eau par des matières organiques dont la dégradation consomme de l’oxygène. Déchets industriels classés “dangereux” Déchets classés en fonction des différentes législations nationales. EMAS Règlement européen (Eco Audit) qui définit les critères de mise en place d’un système de management de l’environnement au sein des entreprises.
EPA Environmental Protection Agency. Agence américaine de l’environnement. GWP Global Warming Potential. Indice qui caractérise le potentiel de contribution d’un gaz à l’effet de serre, le gaz carbonique (CO2) étant affecté du coefficient 1. Le calcul du GWP d’un gaz prend notamment en compte sa durée de vie dans l’atmosphère. HFC Hydrofluorocarbures. Produits à base d’hydrogène, carbone et fluor, utilisés en tant que substituts aux CFC. ICCA International Council of Chemical Associations. Cet organisme réunit les fédérations professionnelles de la chimie au niveau mondial. ISO 14001 Norme internationale qui définit les critères de mise en place d’un système de management de l’environnement au sein des entreprises. MES Matières en suspension. Particules solides présentes dans l’eau qui peuvent être retenues par des moyens physiques ou mécaniques (filtration, sédimentation).
NH3 Ammoniac. N2O Protoxyde d’azote. Gaz présent dans les rejets d’installations de combustion. NOx Famille d’oxydes d’azote résultant en particulier des phénomènes de combustion. PFC Hydrocarbures perfluorés. Product Stewardship Version anglo-saxonne de la gestion responsable des produits qui définit le management responsable et éthique des aspects santé, sécurité et environnement des produits tout au long de leur cycle de vie. Protocole de Kyoto Adopté en 1997 et ratifié en 2004, il fixe les objectifs suivants aux pays développés : ramener en 2000 leurs émissions de gaz à effet de serre à leur niveau de 1990, d’ici 2010, réduire ces mêmes émissions de 5 % par rapport à leur niveau de 1990. Ces réductions sont modulées selon les pays : 8 % pour l’Union européenne, 7 % pour les États-Unis, 6 % pour le Japon et le Canada, 0 % pour la Russie et 8 % pour l’Australie.
Responsible Care Démarche volontaire de l’industrie chimique mondiale de progrès continu en matière de sécurité, de santé et d’environnement décliné en France par l’UIC sous l’appellation d’Engagement de Progrès®. SF6 Hexafluorure de soufre. SO2 Dioxyde de soufre. UIC Union des industries chimiques. Organisme professionnel de la chimie en France.
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Direction de la Communication Externe 4-8, Cours Michelet - La Défense 10 92091 Paris La Défense Cedex - France
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Arkema - société anonyme au capital de 40 000 euros - 445 074 685 RCS Nanterre Réf. Dircom - 3849F/04-2006 - Crédits photos : Arkema, Getty, V. Fournier - Conception et réalisation : W & CIE
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Ce rapport a été réalisé par la direction de la Communication Externe, la direction de la Communication Financière, la direction Développement Durable, Environnement et Sécurité des Produits et la direction Sécurité Industrielle d’Arkema en collaboration avec les différents sites, business units et filiales. Direction de la Communication externe Gilles GALINIER, Jacques BADAROUX, Roselyne MONERIE Direction de la Communication financière Frédéric GAUVARD, Stéphanie BERANGER Direction Développement Durable Environnement et Sécurité des Produits Jean MORCH Direction Sécurité Industrielle Alain PROUST
Ce rapport peut être téléchargé en format PDF sur le site www.arkema.com
Crédits photos : Arkema, Getty, V. Fournier Conception et réalisation : W & CIE * Le monde est notre inspiration
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