PO LIT IQ UE POLITIQUE DE DANONE SUR LES EMBALLAGES
POLITIQUE SUR LES EMBALLAGES
CO-CONSTRUIRE L'ÉCONOMIE CIRCULAIRE POUR LES EMBALLAGES EN S'APPROVISIONNANT EN MATÉRIAUX DURABLES ET EN DONNANT UNE DEUXIÈME VIE À TOUS LES PLASTIQUES
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POLITIQUE DE DANONE SUR LES EMBALLAGES
TABLE DES MATIÈRES 01. INTRODUCTION
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02. CONTEXTE ET DÉFIS
p. 4
2.1 Le rôle des emballages 2.2 Les défis liés aux emballages
03. NOTRE RESPONSABILITÉ
p. 6
04. NOS PRINCIPES DIRECTEURS
p. 8
4.1 Travailler de l’amont à l’aval, tout au long du cycle de vie des emballages 4.2 Combiner amélioration continue et innovation de rupture 4.3 Créer des coalitions pour étendre les solutions de gestion des déchets adaptées aux besoins locaux p. 10
05. ENGAGEMENTS ET OBJECTIFS DE DANONE 06. GOUVERNANCE
p. 17
p. 18
07. GLOSSAIRE
p. 20
08. ANNEXES
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INTRODUCTION L’activité de Danone est centrée sur les aliments et les boissons, et notre mission consiste à apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre.
Les emballages ont un rôle important à jouer en protégeant les avantages nutritionnels et la qualité de nos produits, ainsi qu’en leur permettant d’être stockés, transportés et utilisés en toute sécurité. Toutefois, les emballages présentent certains défis car ils sont fabriqués à partir de ressources limitées et peuvent générer des déchets lorsqu’ils ne sont pas recyclés.
Pour relever ce défi, Danone a pour ambition de s’approvisionner en matériaux d’emballage provenant de ressources durables ainsi que de donner une deuxième vie à tous les plastiques. Nous voulons passer à un modèle d’économie circulaire, dans lequel les déchets issus des emballages deviennent une ressource. Nous estimons également que l’économie circulaire1 et la bioéconomie2 sont interdépendantes, car il est actuellement impossible de soutenir une économie sans que de nouvelles ressources y soient ajoutées.
La sortie de l’économie linéaire nécessite une approche différente et une réflexion plus large. On peut ainsi tirer parti de collaborations, partager le savoir et créer des partenariats avec des secteurs et des organisations qui ne se seraient peut-être pas associés autrement.
Nous voulons également nous assurer que nos emballages sont fabriqués à partir de matériaux durables, permettant ainsi la pérennité de nos cycles de ressources et contribuant à l’émergence d’une économie circulaire.
Par conséquent, la présente politique constitue notre plan pour créer des emballages qui contribuent à construire un avenir plus durable. Nous entendons bâtir un avenir où les personnes, la nature et les entreprises peuvent toutes prospérer. Dans cette optique, nous devrons apporter des changements à la façon dont nous appréhendons les ressources. Il est essentiel de s’approvisionner en matériaux de manière responsable afin de protéger les écosystèmes dont nous dépendons. En utilisant ces matériaux plus d’une fois, nous pouvons faire plus avec moins.
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Voir le glossaire à la page 19
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Cette politique est axée sur les emballages et constitue une pierre angulaire du plan Nature 2020 de Danone. Ce plan comprend d’autres politiques et documents de position sur des sujets comme le climat, l’agriculture durable, le gaspillage alimentaire, l’empreinte forêt et le bien-être animal. Visitez le www.danone.com/developpementdurable pour en savoir plus.
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CONTEXTE ET DÉFIS Les emballages sont devenus une partie intégrante de la vie. Chaque jour, des milliards de produits sont stockés, transportés et utilisés par nos consommateurs avec la meilleure garantie de sécurité alimentaire et de praticité, grâce à l'emballage conçu pour protéger les produits. Cependant, les emballages ont aussi des conséquences indésirables car ils emploient des ressources limitées et peuvent générer des déchets lorsqu’ils ne sont pas recyclés. Cette politique a été conçue dans une optique d’amélioration continue : en permettant d’assurer et d’améliorer le rôle des emballages tout en appréhendant les enjeux liés à la durabilité.
LE RÔLE DES EMBALLAGES Le rôle fondamental des emballages consiste à livrer un produit en parfait état à chacun de nos consommateurs. Cela exige une conception minutieuse afin que les produits soient protégés lorsqu’ils transitent par les chaînes d’approvisionnement : des usines aux magasins et des magasins aux consommateurs. Pour Danone, les emballages jouent un rôle central dans la préservation des avantages nutritionnels et de la qualité de nos produits, permettant de procurer santé et plaisir aux consommateurs.
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Nos emballages remplissent de nombreuses fonctions :
Ils doivent protéger les aliments, assurer leur salubrité et rendre apparente toute altération. Ils doivent fournir les informations nécessaires sur l’utilisation du produit, des données sur la
santé et la sécurité, de l’information sur la façon de s’en départir, ainsi que d’autres renseignements obligatoires et éducatifs à l’intention des consommateurs. Leur conception doit les rendre faciles à transporter, à stocker et à utiliser. Ils doivent contribuer à promouvoir et à commercialiser le produit auprès des
consommateurs. Les meilleurs emballages permettent de consommer des « unités » ou portions du produit car un
emballage conçu de façon intelligente peut aider les consommateurs à manger des portions saines, ainsi qu’à prévenir le gaspillage alimentaire2.
Le présent document présente cette conception «multi-variables», où l’on attend que l’emballage soit performant dans l'ensemble de ces fonctions. Cependant, de même que la fonctionnalité, il est également confronté à des défis liés à la gestion des impacts de durabilité.
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Position de Danone en matière de gaspillage alimentaire
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LES DÉFIS LIÉS AUX EMBALLAGES Les emballages font appel à des ressources naturelles. Lorsqu’ils ne sont pas recyclés, ils terminent dans la nature en tant que déchets. Il s’agit là d’un impact environnemental majeur qui ne peut durer. Dans le monde entier, de nombreuses initiatives s’attaquent déjà à ce défi afin de trouver des solutions permettant la création de cycles pérennisant l’utilisation des matières. Il y a encore beaucoup de travail à faire. Selon le rapport sur la nouvelle économie des plastiques du Forum économique mondial, 40 % des matières plastiques utilisées dans le monde sont encore jetées dans des sites d’enfouissement. (Voir l’annexe 1 pour plus de détails sur les déchets d’emballages). Plus la population mondiale s’accroît, plus la demande de produits emballés augmente. Dans les pays en développement et émergents-, les produits emballés se développent plus rapidement que la mise en place d’infrastructures de gestion des déchets ou de recyclage. Jusqu’à ce que le recyclage ou même la simple collecte des ordures soient en vigueur, un trop grand nombre de communautés connaîtront de sérieux problèmes d’abandon de détritus. Partout dans le monde, les consommateurs et les parties prenantes perçoivent désormais les déchets d’emballages comme un défi environnemental et social majeur. En principe, la plupart des plastiques peuvent être recyclés s’ils sont collectés et triés (comme le PET des bouteilles, qui représente 7 % de toutes les matières plastiques produites dans le monde). Il est néanmoins nécessaire de continuer à rechercher et améliorer les solutions permettant une deuxième vie ou de remplacer les plastiques par des matériaux qui peuvent devenir des ressources utiles. C’est pourquoi la collecte des déchets représente une priorité absolue. La même solution peut s’appliquer tant à la gestion des ressources qu’à celle des déchets : utiliser des matériaux qui ne contribuent pas à la raréfaction des ressources pour les emballages et transformer nos produits actuels en notre matière première de demain.
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NOTRE RESPONSABILITÉ L’impact environnemental des emballages est une préoccupation fondamentale pour Danone. Nous utilisons chaque année plus d’un million de tonnes d’emballages dans le monde (environ 625 000 tonnes de plastique, 350 000 tonnes de papier et de carton, ainsi que du verre, de l’aluminium et de l’acier). Aujourd’hui, même si déjà 27 % de nos emballages sont fabriqués à partir de matériaux recyclés, 8% de matériaux d’origine végétale (donc renouvelables), 65% de ceux-ci sont issus du pétrole. Une étude indépendante de Deloitte révèle que plus de la moitié des emballages postconsommation de Danone n’ont toujours pas de deuxième vie, même si environ 42 % de nos emballages sont recyclés à l’échelle mondiale (37 % seulement pour les plastiques) et 6 % servent à produire de l’énergie. Notons que le taux de non-recyclage est plus élevé dans les pays en développement. Pour résoudre ces défis, nous devrons travailler dans le cadre de notre responsabilité directe (conception et fabrication), ainsi que co-créer des solutions lorsque la responsabilité est partagée – des matières premières en amont à la fin de vie post-consommation.
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Pour créer des emballages durables, il est crucial de transformer les déchets en ressources en s’assurant que l’ensemble des matériaux sont récoltés, puis réutilisés ou recyclés. On retrouve deux grands axes prioritaires : Les ressources utilisées Pour réduire l’emploi de ressources limitées, nos emballages doivent être fabriqués à partir de ressources renouvelables et/ou recyclées. La fin de vie Pour permettre la réalisation de systèmes circulaires, nos emballages doivent être faits à partir de matériaux pouvant être recyclés. Ils doivent également être conçus de manière à faciliter la récupération et le recyclage grâce à une séparation facile des différents matériaux. La création d’un cycle fermé requiert également des systèmes efficaces de collecte et de traitement des ordures. Les infrastructures de collecte et de traitement des emballages varient considérablement dans le monde. Certains pays sont dotés d’infrastructures de recyclage très avancées, alors que d’autres peinent à assurer un niveau de recyclage minimal. Le développement de solutions viables sur le plan économique et adaptées aux contextes locaux est primordial.
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NOS PRINCIPES FONDAMENTAUX Les principes de cette Politique Emballages sont fondés sur la vision de Danone d’apporter une alimentation plus saine au plus grand nombre de personnes tout en utilisant les ressources naturelles de manière durable. Nous croyons que les emballages ont un rôle essentiel à jouer dans la réalisation de cette vision (consultez la Politique Climat de Danone sur Danone.com).
TRAVAILLER DE L’AMONT À L’AVAL TOUT AU LONG DU CYCLE DE VIE DES EMBALLAGES Les emballages assument un rôle essentiel. Ils protègent les ressources en amont et font partie intégrante d’une approche responsable de fin de vie, tout en créant un lien entre les produits ou les marques et les consommateurs. La vision de Danone en matière d’emballage repose sur une approche circulaire – de l’utilisation des ressources aux comportements des consommateurs. En nous appuyant sur les principes de l’écoconception, nous chercherons à minimiser les impacts et à maximiser
les
avantages
de
chaque
étape
du
processus
d’emballage :
conception,
approvisionnement, vente au détail et élimination. Et en ce qui concerne la fin de vie, nous serons guidés par la hiérarchie des déchets suivante :
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COMBINER AMÉLIORATION CONTINUE ET INNOVATION DE RUPTURE
Les principes fondamentaux de la salubrité alimentaire, de la qualité et de la conformité réglementaire sous-tendent l’ensemble de nos solutions d’emballage. Nous prenons également en compte les attentes des consommateurs – de l’achat à la consommation du produit, jusqu’à l’élimination des déchets. Les emballages jouent un rôle important à chaque étape. Nous sommes convaincus qu’une performance optimale est atteinte lorsque nos produits et emballages sont conçus d’une façon holistique, prenant en compte tous les aspects de la chaine de valeur. Innover sur les emballages est possible en s’assurant que la conception intègre le consommateur également en le considérant comme un acteur dans la chaine de valeur à travers une approche Marketing appropriée. Il est possible d’innover au-delà de la seule conception du produit. Danone peut innover en engageant le consommateur dans sa chaîne de valeur, le considérant comme un acteur du changement, à travers des pratiques marketings appropriés.
CRÉER DES COALITIONS POUR ÉTENDRE LES SOLUTIONS ADAPTÉES DE GESTION DES DÉCHETS
Danone sait à quel point il est important de former des partenariats et ce, tout au long de la chaîne de valeur, afin d’être en mesure de transformer les déchets d’emballages en ressources. Dans les pays qui ne disposent pas de systèmes formels de gestion des matières résiduelles, mais dont la consommation croît rapidement, le défi consiste à mettre au point des systèmes de collecte des ordures et de recyclage adaptés à la collectivité et socialement inclusifs.
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ENGAGEMENTS ET OBJECTIFS DE DANONE CO-CONSTRUIRE UNE ÉCONOMIE CIRCULAIRE POUR LES EMBALLAGES EN S’APPROVISIONNANT EN MATÉRIAUX DURABLES ET EN DONNANT UNE DEUXIÈME VIE À TOUS LES PLASTIQUES La stratégie de Danone vise à promouvoir l’économie circulaire des emballages en soutenant la mise au point de procédés et de systèmes qui transforment les déchets en ressources. Nous sommes convaincus que l’approche circulaire représente l’avenir des emballages. Notre stratégie repose sur cinq engagements qui englobent le cycle de vie de l’emballage1 – du choix des matières premières en amont aux comportements des consommateurs en aval : 1.
Utiliser des ressources durables ;
2.
Optimiser le poids et passer à un modèle 100 % circulaire dès la conception;
3.
Éviter que nos déchets industriels en plastique aboutissent dans des sites d’enfouissement ;
4.
Innover pour faciliter la vie des consommateurs et les encourager à trier et à recycler ;
5.
Co-créer une deuxième vie pour tous les plastiques.
Les objectifs intégrés de Danone soutiennent ces engagements et les liens qui les unissent.
Bien que la qualité des aliments demeure une priorité absolue dans tout ce que nous faisons, nos engagements en matière d’emballage ne s’appliquent pas toujours aux emballages de nos produits Nutrition clinique. 1
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01. UTILISER DES RESSOURCES DURABLES
Puisque la transition vers une économie circulaire nécessite un changement systémique, nous croyons que les solutions proviendront de plateformes collaboratives, qui permettront d’accélérer le changement et de le répliquer à plus grande échelle. Danone entend jouer un rôle de catalyseur entre les marques, les fournisseurs et les firmes technologiques, le tout afin d’accélérer l’émergence de matériaux plastiques de nouvelle génération. Nous sommes convaincus qu’il est possible de remplacer les matériaux fossiles traditionnels par des matériaux bio-composés en papier ou en plastique. Les plus récentes percées technologiques de la première génération de produits bio-composés peuvent réduire les impacts environnementaux en fixant le carbone et en limitant l’utilisation de ressources fossiles. La salubrité alimentaire est d’une importance capitale. Danone continue ainsi de collaborer avec des experts et des partenaires à l’émergence de nouvelles générations de matériaux qui, n’étant pas en concurrence directe avec les aliments - en ce qui concerne l’utilisation des terres - et des ressources, permettent donc de les employer de façon plus utile. En expérimentant et en mettant 13
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en œuvre des projets pilotes, ayant des applications dans des zones géographiques sélectionnées, Danone contribue à mobiliser le marché en amont et les efforts de recherche et développement de ces nouvelles technologies.
OBJECTIFS ET ENGAGEMENTS DE DANONE :
Papier et carton : éliminer la déforestation de notre chaîne d’approvisionnement d’ici 2020
En 2012, Danone a publié sa « Politique empreinte forêt », qui vise à évaluer de manière transparente les risques de déforestation associés aux matières premières utilisées directement ou indirectement par la société. Elle a également établi un plan pour éliminer la déforestation de sa chaîne d’approvisionnement. Cet engagement est au cœur de la présente Politique sur les emballages et de notre Politique climat (consultez la Politique empreinte forêt de Danone au www.danone.com/publications). Danone s’engage à éliminer les risques de déforestation de sa chaîne d’approvisionnement d’emballages de papier et de carton vierges d’ici 2020. Cet engagement poursuit trois objectifs concrets : réduire activement le poids des emballages en papier et en carton de chaque produit, donner la priorité à l’utilisation de fibres recyclées et, lorsque ceci n’est pas possible, privilégier les fibres vierges certifiées « FSC » (consultez la Politique emballages en papier et carton au www.danone.com).
Plastique : chercher à utiliser de plus en plus des Polymères plastiques d’origine végétale, diriger un consortium qui favorisera le développement de nouvelles générations de matériaux d’emballage et co-créer un consensus quant aux choix de biosubstrats.
Nous croyons en l’avenir des biomatériaux pour l’emballage. Depuis 2008, Danone a expérimenté l’utilisation de plastiques biocomposés (à partir de canne à sucre, de déchets de canne à sucre et de maïs) avec quatre marques (Volvic, Actimel, Activia et Stonyfield) dans cinq de nos plus grands marchés (Allemagne, Brésil, France, États-Unis et Canada) dans le but de réduire l’utilisation des ressources fossiles. Cela a permis à Danone de développer ses connaissances sur les implications environnementales (analyses du cycle de vie), sur le respect de critères essentiels de salubrité alimentaire et de durabilité (fin de vie, recyclabilité, utilisation des terres, pratiques agricoles,
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carbone et eau, etc.), sur les enjeux d’affaires associés, sur les préoccupations des parties prenantes et sur les perceptions des consommateurs.
Nous chercherons à utiliser de plus en plus de biomatériaux. Nous n’encouragerons toutefois pas l’emploi de matériaux oxobiodégradables. Nous utiliserons d’autres matériaux biodégradables ou compostables uniquement si une infrastructure appropriée de collecte, de tri et de traitement en fin de vie peut être mise en place dans le pays où ils sont consommés. Danone a co-fondé la Bioplastic Feedstock Alliance (BFA) avec WWF (Fonds Mondial pour la Nature) afin d’encourager la création responsable de plastiques à partir de matériaux biocomposés, contribuant ainsi à forger un avenir plus durable pour l’industrie des bioplastiques. Le principal objectif de la BFA consiste à orienter une sélection et une récolte responsable des matières premières – comme la canne à sucre, le maïs, la quenouille et le panic érigé –, qui servent à fabriquer des plastiques à partir de matériaux agricoles. Plus ces matériaux renouvelables se développent, plus il est possible de s’attaquer à leurs impacts potentiels sur l’utilisation des terres, sur l’eau, sur la salubrité alimentaire et sur la biodiversité. La BFA entend réunir des experts de l’industrie, du milieu universitaire et de la société civile pour développer et soutenir la collecte de données scientifiques, la collaboration, l’éducation et l’innovation afin d’orienter l’évaluation et le développement durable de matières premières bioplastiques. La croissance d’une bioéconomie compétitive et rentable qui est écologique et socialement responsable représente une étape clé vers la construction d’écosystèmes sains et résistants, dont les services profiteront à tous. Danone s’appuiera sur les lignes directrices de la BFA pour le filtrage et la sélection des matières premières et des technologies qui permettront de créer le plastique biocomposé de demain. Vous trouverez de plus amples renseignements (y compris les lignes directrices de la BFA) au www.bioplasticfeedstockalliance.org (en anglais).
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02. OPTIMISER LE POIDS ET PASSER À UN MODÈLE 100% « CIRCULAIRE DE PAR SA CONCEPTION »
Nous mettons au point des systèmes d’emballage complets afin de fournir une expérience de consommation idéale. La salubrité et la qualité des aliments demeurent une condition stricte pour toute action apportée sur nos matériaux. Cette approche repose sur une utilisation optimale des matériaux pour les activités industrielles, ainsi que sur une réduction considérable des émissions de carbone. Elle fera en sorte que tous nos emballages nouvellement conçus ou adaptés s’inscriront de façon optimale dans le modèle que nous appelons « circularité de par la conception ». Ce modèle privilégie l’emploi de matériaux réutilisables, recyclables, compostables ou biodégradables (voir le glossaire). L’atteinte de cet objectif nécessite une compréhension à long terme de l’infrastructure de recyclage et de la chaîne d’approvisionnement actuelles au sein des principaux marchés de Danone. Nous pourrons ainsi consacrer des ressources (p. ex. : des connaissances, de la maind’œuvre, des investissements, des dépenses en immobilisations ou du microfinancement) afin d’aider les entrepreneurs locaux à mettre en place les infrastructures de recyclage nécessaires là où existent des lacunes. Nous avons mis au point un nouvel outil d’écoconception et un nouveau processus d’emballage. Cet outil aide les concepteurs d’emballages à réduire au maximum l’impact environnemental de toutes les composantes (primaire et secondaire, comme les étiquettes, etc.), tout en facilitant la vie des consommateurs et en diminuant le gaspillage alimentaire.
OBJECTIFS DE DANONE:
Nous piloterons le ratio poids de l’emballage (poids des matériaux d’emballage / poids du produit vendu pour usage par le consommateur) dans toutes nos gammes de produits afin d’optimiser la performance des emballages, à la fois plus légers et créateurs de valeur.
Nous utiliserons notre outil d’écoconception chaque fois que nous renouvellerons un emballage ou que nous innoverons à cet égard.
Nous collaborerons avec des experts externes pour développer le concept de « recyclable de par sa conception », en prenant en compte le contexte spécifique des capacités locales de fin de vie post-consommation.
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03. ZÉRO PLASTIQUES DANS LES SITES D’ENFOUISSEMENT POUR NOS DÉCHETS INDUSTRIELS Pendant la fabrication de nos produits, il est possible que nous générions des pertes de matériaux d’emballage. Il s’agit notamment de rebuts, de matériaux excédentaires indésirables, de sousproduits indésirables et de matériel brisé, contaminé ou gâché associé au processus de fabrication. En 2015, nous avons généré 133 000 tonnes de déchets d’emballages. Jusqu’à présent, 83 % du total des déchets d’emballages de nos usines est recyclé ou incinéré et l’énergie est récupérée. Alors que nous poursuivons la recherche de meilleures solutions par l’entremise de partenariats et d’alliances, nos usines ont déjà commencé à travailler avec nos partenaires afin de maximiser leur taux de récupération. À titre d’exemple, l’usine laitière française Le Molay collabore avec Veolia à l’optimisation du système de gestion des déchets et à la mise en œuvre d’une solution pour chaque type de déchets d’emballage.
OBJECTIFS ET ENGAGEMENTS DE DANONE CONCERNANT LE ZÉRO PLASTIQUE DANS LES SITE D’ENFOUISSEMENT POUR NOS DÉCHETS INDUSTRIELS: Nous éviterons, d’ici 2020, que les déchets plastiques de nos usines situées dans les pays dotés de systèmes de collecte développés aboutissent dans des sites d’enfouissement. Cet engagement s’appliquera, d’ici 2025, à l’ensemble de nos usines. Nous y parviendrons en suivant les mêmes principes de la hiérarchie des déchets post-consommation.
04. INNOVER POUR FACILITER LA VIE DES CONSOMMATEURS ET LES ENCOURAGER À RECYCLER Nos emballages doivent répondre aux besoins quotidiens des consommateurs, le tout en les informant et en les encourageant à trier et recycler. Un emballage approprié peut améliorer la durée de conservation des aliments et aider les consommateurs à « tout manger ». Danone s’est engagée à mettre au point de nouveaux produits comportant l’emballage le moins volumineux possible, tout en réduisant au maximum le gaspillage alimentaire et en optimisant la satisfaction des consommateurs. En misant sur des outils de développement, comme les études de consommation, la modélisation, la simulation, l’analyse de marché et les méthodes de test de performance physique, nous pouvons nous assurer d’être dans la « zone verte », c’est à dire que
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nos produits ne sont ni sous-emballés (inadaptés à leur but) ni sur-emballés (créant des déchets excédentaires). Nous tirerons parti de la force de nos marques significatives, comme Villavicencio, pour inviter les consommateurs à s’impliquer activement dans le recyclage.
Nous reconnaissons également le rôle crucial qui doit être joué par les consommateurs. Danone s’est engagée à créer des emballages recyclables. Mais cela n’assure pas qu’ils seront réellement recyclés. L’économie circulaire commence par le consommateur, qui doit décider de trier. À cet égard, les emballages s’avèrent le premier moyen de communiquer avec lui. Ils doivent fournir des renseignements sur la façon de s’en départir, ainsi que d’autres renseignements obligatoires et éducatifs à l’intention des consommateurs. Nous devons également les aider à recycler davantage en simplifiant cette pratique.
OBJECTIFS DE DANONE POUR ENGAGER LES CONSOMMATEURS À RECYCLER : •
Nous réduirons nos emballages à chaque étape – de l’achat au recyclage –, et nous optimiserons le niveau de praticité qu’ils offrent aux consommateurs.
•
Nous tirerons parti du rayonnement de nos marques et de notre savoir-faire marketing pour inciter les consommateurs à trier et à recycler leurs déchets. Nous continuerons à informer les consommateurs de la valeur et des usages potentiels des emballages vides, en leur indiquant comment ceux-ci peuvent être retransformés en articles utiles grâce à la 18
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réutilisation ou au recyclage. Nous mesurerons le succès de ces campagnes et nous nous appuierons sur les plus récentes recherches universitaires sur les changements de comportement.
05. CO-CRÉER UNE DEUXIÈME VIE POUR TOUS LES PLASTIQUES
Les déchets d’emballages peuvent être réemployés grâce à une utilisation efficace des ressources créant ainsi une valeur environnementale, économique et sociale positive. Nous avons comme objectif de donner une deuxième vie à tous les plastiques que nous employons, car nous croyons qu’ils devraient être utilisés comme des ressources. Nous privilégions clairement la réutilisation et le recyclage (en boucle fermée ou en boucle ouverte) ; le compostage et la biodégradabilité peuvent être évalués dans des conditions spécifiques. La récupération ne peut être acceptée qu’en tant que solution complémentaire et seulement après avoir exploré les autres solutions privilégiées de la hiérarchie des déchets. L’organisation de la collecte et du recyclage va nécessiter l’adoption d’une approche de responsabilité partagée. Nous continuerons à être à l’initiative d’actions visant à former des coalitions, des partenariats et des alliances permettant de mettre en place des modèles de collecte et de recyclage adaptés à la communauté et socialement inclusifs et qui transforment les déchets d’emballages en ressources. La gestion des déchets est une responsabilité collective, qui est partagée entre les consommateurs, les autorités locales, les gouvernements, les professionnels de la gestion des déchets, les ONG et les propriétaires de marques. Chaque acteur est un maillon essentiel de la chaîne de recyclage. Danone entend dialoguer avec les autorités publiques et les parties prenantes locales concernées afin de surmonter les obstacles. Nous veillerons notamment à renforcer la transparence de la chaîne de gestion des déchets et à assurer une bonne gouvernance afin d’atteindre un équilibre entre performance environnementale, sociale et économique. Dans les pays où il n’existe pas de systèmes nationaux efficaces et où la collecte repose sur le secteur informel, nous devons participer activement à la co-création de solutions de collecte. Notre capacité à atteindre cet objectif dépend, en partie, de la clarté des orientations gouvernementales.
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Groupe 1 – Systèmes informels de recyclage On ne retrouve aucune infrastructure formelle de collecte. Le recyclage s’effectue par l’intermédiaire de systèmes informels de collecte, où des individus ramassent et vendent des déchets à des entreprises de recyclage. Cela donne à Danone l’opportunité de collaborer avec les communautés locales à l’amélioration des normes de collecte informelle des déchets, de coopérer avec les gouvernements au renforcement de l’infrastructure de recyclage et de favoriser les changements de comportement chez les consommateurs. Groupe 2 – Systèmes organisés de recyclage Une approche formelle et réglementée de recyclage des emballages est en place. L’infrastructure comprend des systèmes professionnels de récupération et de recyclage des déchets. Il s’agit de l’occasion pour Danone de promouvoir les efforts communs d’amélioration de l’efficacité des systèmes de collecte des ordures et de tirer parti du pouvoir de nos marques et de nos activités de marketing pour inciter les consommateurs à recycler davantage. Voir l’annexe pour des exemples de projets de recyclage inclusifs appuyés par le Fonds Danone pour l’Écosystème.
OBJECTIFS DE DANONE POUR CO-CRÉER UNE SECONDE VIE À TOUS LES PLASTIQUES :
En insérant des matières recyclées quand cela est possible dans nos emballages, nous générons l’émergence de l’économie circulaire du recyclage. Nous chercherons à créer une demande de matériaux recyclés en maximisant les boucles fermées. D’ici 2020, 20
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Danone utilisera au moins 25 % de PET recyclé dans ses bouteilles en plastique pour les eaux eau et boissons dans les pays où les normes et les réglementations locales le permettent. Nous entendons également augmenter cette part à 33 % d’ici 2025 dans les pays où cela est permis.
D’ici la fin de 2017, au moins 10 filiales nationales de Danone auront élaboré des plans locaux et des feuilles de route visant à co-créer une deuxième vie pour tous les plastiques. Nous aurons fixé des jalons précis d’ici 2020 en co-créant des initiatives évolutives de « deuxième vie » avec des parties prenantes locales (gouvernements, pairs, collecteurs de déchets, professionnels de la gestion des déchets, ONG, etc.) et internationales (ONG et organismes de financement engagés dans la promotion de l’économie circulaire et la prévention de la pollution marine, comme Ocean Conservancy et la Fondation Ellen MacArthur). Nous divulguerons progressivement nos plans et nos analyses de rentabilisation, qui comporteront des objectifs clairs en matière de « deuxième vie ».
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GOUVERNANCE Ces buts et objectifs sont en cours de réalisation et constituent la base de la présente politique sur les emballages. Pour nombre d’entre eux, plusieurs années s’écouleront avant que nous puissions prétendre les avoir atteints. Nous rendrons publiques nos réalisations, nos réussites et nos difficultés dans notre Rapport intégré. Danone a mis en place une organisation dédiée spécifiquement à une gestion durable des cycles de nos ressources stratégiques. Cette organisation est en charge de la mise en œuvre de cette politique. On y retrouve notamment une équipe spécialisée, dirigée par un vice-président de l’entreprise, qui sera responsable des achats, de la recherche et du développement et des questions de fin de vie liées au plastique. Visitez la section Développement durable du site www.danone.com pour en savoir plus et pour accéder à notre rapport intégré, dans lequel nous comparons notre rendement à nos politiques.
GLOSSAIRE Économie circulaire : Économie réparatrice et régénératrice de par sa conception. Les flux de matériaux sont recueillis puis réutilisés, et les flux biologiques sont conçus pour être réintroduits et reconstituer la nature en toute sécurité, tout en créant des emplois et en réduisant les émissions de carbone. Éco-conception : Approche à la conception de produits qui porte une attention particulière à leurs impacts environnementaux pendant l’ensemble de leur cycle de vie. Circulaire de par sa conception : Caractéristique d’un emballage conçu pour être facilement réutilisable, recyclable, compostable ou biodégradable selon des lignes directrices d’écoconception adaptées à l’infrastructure locale de recyclage.
FIN DE VIE Recyclable : Caractéristique des emballages et des matériaux conçus pour être compatibles avec les processus de collecte et de recyclage actuels visant à leur donner une deuxième vie. En boucle fermée : L’emballage – individuel ou multiple – est collecté et recyclé pour en fabriquer un identique. Par exemple : bouteille à bouteille, carton à carton ou pot à pot. En boucle ouverte : L’emballage est collecté et recyclé pour fabriquer d’autres produits. 22
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Recyclage inclusif : Des millions de personnes travaillent dans le domaine de la gestion des déchets, en majorité dans le secteur informel. Elles fournissent un service public. Malgré cette contribution précieuse à leur communauté et à l’environnement, des millions d’entre elles sont encore marginalisées et exploitées même si elles créent de la valeur. Le recyclage inclusif vise à accroître la transparence et l’efficacité en reconnaissant que les recycleurs représentent un maillon essentiel de la chaîne de création de valeur. Ce n’est qu’à ce moment que le travail des recycleurs et les droits de l’homme seront respectés et que des mesures assureront qu’ils reçoivent un salaire équitable pour leurs services. Biodégradable : Matériau qui peut être décomposé lentement par des bactéries ou d’autres organismes vivants, ce qui évite de créer de la pollution. Ressource renouvelable : Ressource naturelle qui, après avoir été exploitée, peut retourner à ses niveaux de stocks antérieurs par des processus naturels de croissance ou de régénération, comme le carton et le polyéthylène bio-composé.
RESSOURCES DURABLES Bio-économie : Économie où les matériaux dont nous avons besoin proviennent de sources de biomasse renouvelable. Par exemple, les matières premières sont collectées et converties en produits que nous utilisons au quotidien, comme des textiles, des équipements sportifs, des emballages, des pièces automobiles, etc. L’essor d’une bio-économie écologique et socialement responsable est crucial pour forger un avenir durable. Matériau bio-composé : Matériau intentionnellement fabriqué à partir de substances dérivées d’organismes vivants (ou ayant déjà existé). Les plastiques bio-composés sont généralement faits à partir de matières végétales, comme les cultures agricoles. Plastique bio-composé – 1re génération : Plastique fabriqué à partir de matières comestibles (cultures agricoles traditionnelles). Plastique bio-composé – 2e génération : Plastique fabriqué à partir de matières non comestibles, mais potentiellement en concurrence indirecte avec les aliments quant à l’utilisation des terres (cultures cellulosiques ainsi que résidus et déchets agricoles). Plastique bio-composé – 3e génération : Plastique fabriqué à partir de matières non comestibles, sans utilisation de terres (organismes non traditionnels, comme certaines formes d’algues et de déchets non agricoles).
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Plastique biodégradable : Plastique pouvant être décomposé par des bactéries afin de produire de l’humus, de l’eau, du dioxyde de carbone ou du méthane. Le plastique PLA est biodégradable sous certaines conditions, mais les plastiques PEF et bio-MEG ne le sont pas. Plastique compostable : Plastique capable de se décomposer biologiquement dans un site de compost de manière à ce que le matériau ne soit pas visuellement distinguable et se sépare en dioxyde de carbone, en eau, en composés inorganiques et en biomasse à une vitesse compatible avec les matières compostables connues. Beaucoup de gens confondent « biodégradable » et « compostable ». Biodégradable signifie généralement qu’un objet peut être décomposé de façon biologique, alors que compostable spécifie habituellement qu’un tel procédé produira du compost ou de l’humus. Plastique oxobiodégradable : Plastique fabriqué actuellement à partir de polymères tirés du pétrole – comme le polyéthylène (PE), le polypropylène (PP) et le polystyrène (PS) – et contenant des ingrédients supplémentaires (PAS DE métaux lourds). Il est conçu pour se dégrader et se biodégrader dans un environnement ouvert, et non pour être recyclé. La durée de leur biodégradation complète est plus courte que celle des plastiques traditionnels.
CATÉGORIES D’EMBALLAGES Primaire : Emballage en contact avec des aliments ou des boissons (p. ex. : bouteille en PET, pot de yaourt, etc.). Secondaire : Emballage rattaché au produit vendu aux consommateurs ; deuxième couche d’emballage (par exemple : étiquettes enveloppantes, cartons autour des pots et des bouteilles, emballages prêts à vendre, etc.).
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ANNEXE 1 : DÉFIS MONDIAUX LIÉS AUX DÉCHETS PLASTIQUES Dans le passé, les emballages utilisaient des ressources naturelles et aboutissaient dans la nature en tant que déchets. Il s’agit là d’un impact environnemental, auquel s’attaquent actuellement plusieurs initiatives de par le monde. Il y a encore beaucoup de travail à faire. Selon le rapport sur la nouvelle économie des plastiques du Forum économique mondial 1 (en anglais), 40 % des matières plastiques utilisées dans le monde sont encore jetées dans des sites d’enfouissement. Chaque année, environ 10 à 20 millions de tonnes de plastique – sur les 310 tonnes totales de plastique produites (78 tonnes d’emballages) – aboutissent dans les océans. En fait, les plastiques représentent la deuxième plus importante source du « septième continent » d’ordures flottant dans l’océan Pacifique. Leurs impacts négatifs sur la biodiversité marine sont considérables. Selon une étude publiée dans la revue Science, plus de 60 % de cette pollution océanique provient de cinq pays : la Chine, l’Indonésie, les Philippines, le Vietnam et le Sri Lanka. Dans tous ces pays, les systèmes de gestion des déchets sont surchargés ou inadaptés. Ces déchets ont une incidence sur l’environnement, en particulier dans les zones où les ressources, les écosystèmes, la biodiversité, l’eau et le climat sont déjà soumis à des pressions. La plupart des plastiques sont encore fabriqués à partir de ressources fossiles, alors qu’une portion limitée utilise des ressources biologiques ou recyclées. L’institut Worldwatch estime qu’environ 4 % du pétrole consommé dans le monde chaque année sert à fabriquer du plastique. La plupart des emballages en plastique ne sont employés qu’une seule fois avant d’être envoyés dans des sites d’enfouissement. Selon le Forum économique mondial, ces lacunes en matière de réutilisation coûtent entre 80 et 120 milliards de dollars par année à l’économie mondiale. Plus la population mondiale s’accroît, plus sa demande de produits emballés augmente. Dans les pays en développement et en émergence, l’attrait envers les produits emballés devance la mise en place d’infrastructures de gestion des déchets ou de recyclage. Jusqu’à ce que le recyclage ou même la simple collecte des ordures soient en vigueur, un trop grand nombre de communautés connaîtront de sérieux problèmes d’abandon de détritus.
1
www3.weforum.org/docs/WEF_The_New_Plastics_Economy.pdf
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Partout dans le monde, les consommateurs et les parties prenantes considèrent désormais les déchets d’emballages comme un défi environnemental et social clé ; les emballages sont perçus comme faisant partie du problème. En principe, la plupart des plastiques peuvent être recyclés s’ils sont collectés et triés (comme le PET des bouteilles, qui représente 7 % de toutes les matières plastiques produites dans le monde). Il est néanmoins nécessaire de continuer à améliorer les solutions de deuxième vie ou de remplacer les plastiques par des matériaux qui peuvent devenir des ressources utiles. Bref, il s’agit de prioriser la transformation des déchets en ressources précieuses. C’est pourquoi la collecte des ordures représente une priorité absolue.
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ANNEXE 2 : SYSTÈMES ACTUELS DE RECYCLAGE MONDIAL Groupe 1 – Systèmes de recyclage informels Dans plusieurs pays en développement, il n’existe aucune infrastructure formelle de collecte. Le recyclage s’effectue par l’entremise de systèmes informels, composés d’individus qui ramassent et vendent des déchets à des entreprises de recyclage (lorsqu’il y en a). Des millions de personnes travaillent dans le secteur de la gestion des déchets. Elles fournissent un service public. Malgré cette contribution précieuse à leur communauté et à l’environnement, des millions d’entre-elles sont marginalisées. Elles subissent des problèmes sociaux importants tels que le travail des enfants, à l’éducation, à la santé et à l’hygiène, et ce, même si elles créent de la valeur. Le recyclage inclusif exige non seulement des politiques publiques de promotion de la séparation des déchets solides, mais aussi des activités formelles de recyclage. Le marché doit devenir plus transparent, efficace et inclusif en reconnaissant que les recycleurs représentent un maillon essentiel de la chaîne de création de valeur. Ce n’est qu’à ce moment que le travail des recycleurs et les droits de l’homme seront respectés et que des mesures assureront qu’ils reçoivent un salaire équitable pour leurs services. L’approche de Danone consiste à travailler en partenariat avec les communautés et les coopératives locales au développement et à l’amélioration des normes de collecte informelle des déchets. Nous pouvons former de nouvelles coalitions avec les gouvernements et d’autres entreprises du secteur privé afin d’étendre les modèles de collecte et de recyclage adaptés à la collectivité et socialement inclusifs, de renforcer l’infrastructure de recyclage et de favoriser les changements de comportement chez les consommateurs.
Groupe 2 – Systèmes de recyclage organisés De nombreux pays développés ont adopté une approche formelle et réglementée pour la mise en place d’infrastructures de recyclage des matériaux d’emballage. Plusieurs marchés du Groupe 2 (mais pas tous) ont fondé leur approche sur la notion de « responsabilité élargie du producteur », dans laquelle les coûts environnementaux liés à la gestion et au recyclage des déchets municipaux sont intégrés au prix de marché des produits.
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L’approche de Danone consiste à promouvoir les efforts communs d’amélioration de l’efficacité des systèmes de collecte des ordures, ainsi qu’à tirer parti du pouvoir de nos marques et de nos activités de marketing pour inciter les consommateurs à recycler davantage. Bref, Danone veut remplacer les emballages faits à base de pétrole ou de ressources vierges par des emballages recyclés et durables, tout en réduisant la mise aux rebuts en proposant des emballages qui sont toujours recyclés. Pour Danone, ces « emballages de l’avenir » s’inscrivent dans le cadre de l’économie circulaire.
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ANNEXE 3 : EXEMPLES DE PROJETS ET D’INITIATIVES DE DANONE
Utiliser des ressources durables Première du genre en France, la nouvelle bouteille de 1,5 L de Volvic comprend jusqu’à 20 % de matière végétale. Danone a également co-créé la Bioplastic Feedstock Alliance avec WWF (le Fonds Mondial pour la Nature) afin d’encourager le développement responsable de plastiques à partir de matériaux biocomposés, contribuant ainsi à forger un avenir plus durable pour l’industrie des bioplastiques.
Optimiser le poids et passer à un modèle 100% « circulaire de par sa conception » Danone a réduit le poids de ses bouteilles Actimel de 50 % sur une période de 5 ans, ce qui a entraîné une diminution de 130 000 tonnes de C02.
Innover pour faciliter la vie des consommateurs et les encourager à trier et à recycler En 2015, Villavicencio – l’une des marques d’eau minérale naturelle de Danone en Argentine – a lancé Rebotella, la première bouteille entièrement recyclable faite de plastique recyclé à 50 %. Ce lancement a été soutenu par une campagne télévisée mettant en vedette le populaire acteur argentin Ricardo Mario Darín, qui faisait la promotion de la collecte et du recyclage des déchets.
Co-créer une deuxième vie à tous les plastiques -
Danone a co-fondé Eco-Emballages en France en 1992 pour prendre en charge la responsabilité élargie du producteur en matière de gestion des déchets d’emballages, qui est en vigueur actuellement dans 22 pays de l’UE et dans 27 pays dans le monde. Nous avons également créé en 2009 le Fonds Danone pour l’Écosystème, qui a mis en place, conjointement avec des ONG, des initiatives socialement inclusives de collecte et de recyclage des déchets dans cinq principaux pays : Brésil, Indonésie, Mexique, France et Argentine. Le Fonds Danone pour l’Écosystème a notamment mis sur pied le projet Novo Ciclo au Brésil. Danone Brésil collabore avec l’Institut Nenuca pour le développement durable et les autorités locales à relever le défi national de la gestion sécuritaire et efficace des déchets. Au Brésil, une grande partie du traitement des déchets est effectuée par le secteur informel. Les collecteurs de déchets sont
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souvent confrontés à des conditions de travail potentiellement dangereuses et éprouvent des difficultés à s’assurer un revenu stable à long terme. Le gouvernement du Brésil encourage les initiatives visant à améliorer les conditions de vie et de travail des chiffonniers, tout en imposant aux entreprises des règles plus strictes en matière de gestion des déchets et de récupération des ressources. Novo Ciclo vise à professionnaliser le travail chiffonniers en créant des centres de gestion des déchets, en établissant des coopératives de vente et de revente, ainsi qu’en leur offrant une formation en gestion pour les aider à administrer leur propre entreprise indépendante. Grâce à des projets comme Novo Ciclo, nous prenons des mesures concrètes pour créer des systèmes de récupération et de recyclage sécuritaire des emballages. Nous visons ainsi à leur donner une deuxième vie dans le cadre d’un éventuel système circulaire.
Visitez ecosysteme.danone.com/ (en anglais) pour en savoir plus sur les projets de Danone Écosystème.
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