Programme et budget approuvés, 2010-2011 - unesdoc - Unesco

28 févr. 2010 - Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie (UIL) ...... En sciences de la Terre et de l'environnement, la participation de ...
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Paris 2010

Programme et budget approuvés — 2010-2011

35 C/5 approuvé

Programme et budget approuvés

2010–2011

35 C/5 approuvé

Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture

Programme et budget approuvés 2010–2011

35 C/5 approuvé

Publié en 2010 par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture 7 place de Fontenoy, 75352 Paris 07 SP Composé et imprimé dans les ateliers de l’UNESCO © UNESCO 2010 Printed in France

35 C/5 approuvé – Programme et budget

Table des matières Paragraphe

Page

Introduction de la Directrice générale

i

Résolution portant ouverture de crédits pour 2010-2011

v

Résumé des ressources du Programme ordinaire et des ressources extrabudgétaires par secteur/unité

ix

Section 1 – Programme et budget approuvés

Titre I – Politique générale et Direction

3

I.A Organes directeurs

9

Chapitre 1 – Conférence générale

00101-00103

9

Chapitre 2 – Conseil exécutif

00201-00204

9

I.B Direction Chapitre 3 – Direction générale Chapitre 4 – Cabinet de la Directrice générale

10 00301

10

00401

10

Chapitre 5 – Évaluation et audit

00501-00505

10

Chapitre 6 – Normes internationales et affaires juridiques

00601-00603

12

Chapitre 7 – Programme d’éthique

00701-00703

13

00801

14

I.C Participation aux mécanismes communs du système des Nations Unies Titre II – Programmes et services liés au programme

15

II.A Programmes

15

Grand programme I – Éducation

01000-01138

Grand programme II – Sciences exactes et naturelles

02000-02207

80

Grand programme III – Sciences sociales et humaines

03000-03026

126

Grand programme IV – Culture

04000-04025

150

Grand programme V – Communication et information

05000-05033

180

Institut de statistique de l’UNESCO (ISU)

06000-06018

207

Plates-formes intersectorielles

07000-07067

217

Hors Siège – Gestion des programmes décentralisés

08000-08004

237

II.B Services liés au programme

18

241

Chapitre 1 – Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique

09100-09110

244

Chapitre 2 – Information du public

09200-09214

249

Chapitre 3 – Planification stratégique et suivi de l’exécution du programme

09300-09310

254

Chapitre 4 – Planification et gestion du budget

09400-09404

260

II.C Programme de participation et bourses

263

Chapitre 1 – Programme de participation

10100-10103

265

Chapitre 2 – Programme de bourses

10200-10202

272

Titre III – Soutien de l’exécution du programme et administration

275

III.A Relations extérieures et coopération

11000-11037

281

III.B Gestion et coordination des unités hors Siège

12000-12008

292

III.C Gestion des ressources humaines

13000-13005

296

III.D Comptabilité, gestion de la trésorerie et contrôle financier

14000-14005

300

III.E Administration

15000-15001

302

Chapitre 1 – Coordination administrative et soutien

15101-15102

304

Chapitre 2 – Achats

15201-15202

304

Chapitre 3 – Systèmes informatiques et télécommunications

15301-15304

305

Chapitre 4 – Conférences, langues et documents

15401-15403

306

Chapitre 5 – Services communs, sécurité, services collectifs et gestion des bâtiments et des équipements

15501-15505

307

Chapitre 6 – Maintenance, conservation et rénovation des bâtiments du Siège

15601-15603

308

16000-16001

309

Titre IV – Augmentations prévisibles des coûts Section 2 – Annexes Annexe I Annexe II Annexe III

Récapitulation, par axe d’action, des crédits du budget ordinaire et des ressources extrabudgétaires Tableau récupitulatif des postes établis pour le Programme ordinaire par classe, pour 2010 – 2011 Tableau récapitulatif des postes établis pour 2010 – 2011 – Programme ordinaire et programmes extrabudgétaires

313 316 317

Annexe IV

Résumé de la décentralisation par région

320

Annexe V Annexe VI

Plan d’évaluation du 35 C/5 (2010 – 2011) Résumé du budget ordinaire par principaux postes de dépenses Récapitulation des projets opérationnels extrabudgétaires par source de fonds, axe d’action et région bénéficiaire Récapitulation des fonds autofinancés (ressources extrabudgétaires)

325

Annexe VII

Annexe VIII

Organigramme du Secrétariat de l’UNESCO 2010 – 2011

328

329 335

Introduction de la Directrice générale

J

’ai l’honneur et le plaisir de présenter ci-après aux États membres sous une forme synthétique le Programme et budget approuvés de l’exercice 2010-2011 (35 C/5) avec une enveloppe de 653 millions de dollars des États-Unis qui a été adoptée à l’unanimité par la Conférence générale à sa 35e session. Ce document est aligné sur les grandes priorités globales et les objectifs stratégiques énoncés dans la Stratégie à moyen terme approuvée pour 2008-2013 (34 C/4), notamment les deux priorités globales que sont l’Afrique et l’égalité entre les sexes, et il reprend toutes les décisions prises par la Conférence générale à sa 35e session, en octobre 2009. Le Projet de programme et de budget avait, quant à lui, fait l’objet de plusieurs révisions et ajustements jusqu’à ce qu’on parvienne à un plafond budgétaire de 653 millions de dollars, soit un montant inférieur à celui d’un budget en croissance réelle zéro. Si l’augmentation nominale de 22 millions de dollars représente une croissance globale de 3,5 % par rapport au 34 C/5, elle ne correspond pas à un budget en croissance réelle si l’on tient compte des facteurs statutaires et de ceux dus à l’inflation. Malgré la diminution des ressources disponibles en termes réels, une augmentation nominale totale de 22 millions de dollars a été allouée principalement aux cinq secteurs de programme, dont 9,5 millions de dollars au Secteur de l’éducation. Ce montant représente une augmentation réelle de 4,4 millions de dollars des ressources du Secteur de l’éducation, ce qui correspond au souhait des États membres. Les autres secteurs de programme ont également bénéficié d’une augmentation, mais pas dans les mêmes proportions que celui de l’éducation. Le programme a été renforcé davantage car le budget du 35 C/5 s’efforce d’améliorer le ratio programme/ services d’appui. J’ai noté que la Conférence générale avait demandé que soient recherchées des possibilités de réaffecter des ressources d’autres Titres du budget pour renforcer le Titre II.A et je rendrai compte de mes conclusions à cet égard au Conseil exécutif. Le Programme et budget sera mis en œuvre alors que de nombreux pays, en particulier les moins avancés, continuent d’être aux prises avec les retombées de la crise financière, économique et même sociale la plus grave de notre temps. Cette crise coïncide également avec la tragédie qu’a entraînée tant sur le plan humain que sur celui des destructions, le tremblement de terre massif intervenu en Haïti et qui suscitera vis à vis de l’Organisation des attentes considérables. Le 35 C/5 approuvé tient compte également des défis mondiaux urgents, parallèlement aux objectifs de développement bien établis. Les mesures visant à réagir à l’impact du changement climatique planétaire, par exemple, font partie intégrante de l’agenda de l’Organisation et, au Sommet de Copenhague (COP 15), j’ai lancé une initiative de l’UNESCO pour faire face au changement climatique qui comporte une série de mesures spécifiques à prendre immédiatement. Le 35 C/5 approuvé reconnaît les liens entre les diverses composantes de l’agenda mondial et les compétences fondamentales de l’UNESCO (l’éducation, les sciences, la culture ainsi que la communication et l’information). Cultiver l’aptitude à jeter des ponts entre ces secteurs ou disciplines pour relever des défis complexes demeurera l’un des aspects essentiels de l’action de l’UNESCO et, indéniablement, l’un de ses avantages comparatifs dans le contexte multilatéral. Durant l’exercice biennal 2010-2011, l’UNESCO continuera de se positionner dans le cadre de la réforme du système des Nations Unies, tant au niveau mondial, notamment lors de la prochaine réunion de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations Unies sur les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) qui se tiendra en septembre 2010, qu’au niveau des pays, en contribuant

i

concrètement dans ses domaines d’activité à la réalisation des priorités nationales de développement et des objectifs de développement convenus au niveau international (IADG) dans près de 90 pays qui préparent de nouveaux plans-cadres des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD) pendant la période considérée. Le 35 C/5 intègre la réponse et la contribution de l’UNESCO au processus de réforme des Nations Unies qui met l’accent sur une plus grande cohérence et sur l’unité d’action. Au niveau mondial, je m’efforcerai tout spécialement de faire reconnaître plus expressément le rôle décisif de la science et de la culture dans un développement durable respectueux de l’environnement et tirant parti des compétences et de la créativité humaines. Au niveau des pays, l’UNESCO plaidera donc en particulier pour que les composantes scientifiques et culturelles, jusqu’ici délaissées, soient intégrées aux exercices de programmation conjointe par pays. Il est plus important que jamais d’investir dans les domaines de compétence de l’UNESCO – éducation, sciences, culture, communication et information – pour jeter les bases qui permettront de se relever rapidement de la crise financière et économique mondiale actuelle et de revenir sur la voie d’une croissance et d’une prospérité durables dans un univers de mondialisation et de concurrence fondé sur le pouvoir du savoir et des compétences. Dans le cadre du Programme et budget approuvés, que je mettrai fidèlement en œuvre, je ferai progresser les diverses initiatives que j’ai présentées dans mon discours d’investiture à la Conférence générale, le 23 octobre 2009, en particulier celles concernant l’égalité entre les sexes, y compris l’éducation des filles et l’alphabétisation des femmes, le changement climatique ainsi que la paix et le dialogue entre les cultures. Tout au long de l’exercice biennal, je veillerai particulièrement à améliorer la qualité de l’exécution du programme, à l’échelle mondiale et régionale et au niveau des pays, et à pratiquer scrupuleusement la gestion axée sur les résultats. C’est sur ce socle que se développeront l’obligation de rendre compte des résultats ainsi que la transparence et l’efficacité financières et administratives, toutes indispensables au fonctionnement de l’Organisation. L’UNESCO continuera de s’acquitter de ses cinq fonctions traditionnelles en 2010-2011, à savoir celles (i) de laboratoire d’idées, (ii) d’organisme normatif, (iii) de centre d’échange d’information, (iv) d’organisme de renforcement des capacités des États membres dans ses domaines de compétence, (v) de catalyseur de la coopération internationale. Comme le précise la Stratégie à moyen terme, ces fonctions centrales et les modalités de leur exercice pourront être et seront adaptées pour répondre à l’évolution des circonstances. Chaque secteur de programme a cherché à préciser ses priorités et son approche en vue de permettre à l’Organisation de remplir les différents rôles et fonctions qui sont les siens à divers niveaux. Il s’agit : (i) du soutien à la formulation des politiques et du renforcement des capacités institutionnelles ; (ii) des activités normatives, y compris la prise en considération des liens entre le normatif et l’opérationnel, surtout au niveau des pays ; (iii) des responsabilités en matière de suivi des activités et d’analyse comparative ; enfin, (iv) de l’appui que l’UNESCO apporte aux plans de développement nationaux en participant aux activités de programmation conjointe des Nations Unies par pays. Ce Programme et budget part de la constatation que la communauté mondiale va devoir accroître spectaculairement l’ampleur de ses efforts si elle veut atteindre les objectifs internationaux de développement. À cinq ans de 2015, date butoir retenue pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et les six objectifs de Dakar concernant l’Éducation pour tous (EPT), des progrès ont certes été accomplis, mais il nous reste encore un très long chemin à parcourir, notamment en ce qui concerne l’éducation et l’alphabétisation des femmes et des filles. S’agissant de l’EPT – première priorité de notre Organisation – l’UNESCO devra jouer et jouera son rôle avec beaucoup plus de vigueur – en tant que promoteur et coordonnateur à l’échelle mondiale, mais aussi par le biais de l’assistance technique qu’elle fournit au niveau des pays.

35 C/5 approuvé — Introduction

ii

Le document 35 C/5 approuvé fait une place particulière à l’intersectorialité et à l’interdisciplinarité, ce qui correspond à l’un des principaux avantages comparatifs de l’UNESCO au sein du système des Nations Unies, à savoir son aptitude à répondre à des problèmes complexes de façon appropriée. Un certain nombre de thèmes prioritaires et de défis urgents appelant une réponse concertée et globale de la part de l’Organisation sont résumés dans un chapitre distinct du 35 C/5 approuvé. La capacité de l’UNESCO de combiner les apports de différents secteurs et disciplines en une démarche stratégique permettra d’accroître la pertinence, la durabilité et l’impact de son action. Je compte voir notre engagement intersectoriel et interdisciplinaire progressivement prendre de l’ampleur et gagner en profondeur au cours de la période d’application de la Stratégie à moyen terme, en mettant à profit les enseignements tirés. L’Afrique dans son ensemble restera une priorité majeure pour l’UNESCO, qui s’emploiera à faire face aux besoins du continent dans ses cinq domaines de compétence. L’action de l’UNESCO en Afrique répondra aux besoins de développement nationaux et aux exigences d’intégration régionale exprimées par l’Union africaine, notamment par le biais de son Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), ainsi que par les organisations sous-régionales africaines. Une attention particulière sera accordée en 2010-2011 aux travaux et recommandations des sommets de l’Union africaine, en particulier ceux concernant l’éducation et la culture (Sommet de Khartoum) ainsi que la science et la technologie au service du développement (Sommet d’Addis-Abeba). L’égalité entre les sexes a été retenue comme priorité mondiale à divers sommets et conférences des Nations Unies. L’UNESCO renforcera son action en faveur de l’égalité entre les sexes dans et à travers ses domaines de compétence. Elle s’attachera tout spécialement à atteindre l’objectif de l’égalité entre les sexes en adoptant deux approches qui se renforcent mutuellement : d’une part, veiller à ce que la stratégie d’intégration des questions d’égalité des sexes soit pleinement mise en œuvre dans tous les grands programmes, d’autre part, faire en sorte que les besoins spécifiques des femmes et des filles fassent l’objet d’initiatives qui prennent en compte cette dimension, en particulier au niveau des pays. Cette importance accordée à l’égalité entre les sexes est intégrée aux stratégies correspondant à chacune des priorités sectorielles biennales et trouve comme il convient son expression dans la chaîne des résultats pour les divers axes d’action, reflétant ainsi les objectifs et résultats escomptés du Plan d’action pour l’égalité des sexes. 2010 marquera le 15e anniversaire de la Conférence de Beijing et l’UNESCO entamera à cette occasion une réflexion particulière sur la réalisation de l’agenda de Beijing et la nécessité de traduire davantage ses objectifs en mesures concrètes. Naturellement, le Programme et budget pour 2010-2011 se fait aussi l’écho des appels réitérés de nos États membres en faveur d’une intervention renforcée et ciblée au profit des jeunes, des pays les moins avancés (PMA) et des petits États insulaires en développement (PEID), qui se concentre sur les groupes les plus démunis, y compris les populations autochtones. Comme l’attention croissante portée à la coopération Sud-Sud et à la coopération Nord-Sud-Sud dans tous les domaines de compétence de l’UNESCO, ces préoccupations sont pleinement prises en compte dans nos programmes et se traduisent par des actions concrètes dans les plans de travail biennaux. Les partenariats revêtiront une importance cruciale pour l’action de l’UNESCO et sa pertinence. Cela signifie, avant tout, notre collaboration avec les membres de la « famille UNESCO » – commissions nationales, comités nationaux des programmes intergouvernementaux, centres de catégorie 2, chaires UNESCO, Écoles associées, clubs et associations. Nous nous efforcerons davantage d’optimiser le recours à ces précieux réseaux et intermédiaires. Nous devons aussi exploiter pleinement les possibilités offertes par la coopération que nous entretenons de longue date avec la société civile et les organisations non gouvernementales, y compris également nos partenariats, de plus en plus nombreux, avec le secteur privé.

iii

35 C/5 approuvé — Introduction

Le présent Programme et budget pour 2010-2011 traduit la ferme volonté de l’UNESCO de poursuivre sa mission et de prouver sa vitalité et la place qu’elle conserve dans un monde toujours plus complexe et en constante évolution. Aujourd’hui plus que jamais, l’UNESCO est indispensable pour assurer l’éducation pour tous, édifier des sociétés du savoir inclusives, préserver et encourager la diversité culturelle, promouvoir le développement durable en faisant appel aux sciences exactes et naturelles et aux sciences sociales, défendre la liberté d’information et d’expression pour tous, répondre aux besoins de l’Afrique et promouvoir l’égalité entre les sexes. Ensemble, et avec l’aide de nos nombreux partenaires, nous devons poursuivre ces nobles objectifs et faire en sorte que l’UNESCO influe sur le cours des choses aux niveaux mondial, régional et national. L’un des atouts les plus précieux de l’UNESCO dans la poursuite de ces objectifs est cette capacité qui fait sa singularité – dans l’esprit de l’énoncé de mission du 34 C/4 – de servir de lieu de dialogue et d’échanges pacifiques et constructifs propice aux accords et engagements mutuels entre les peuples et les nations et de renforcer la diversité culturelle. Notre rôle moteur et l’effort de programmation que nous avons fourni pour célébrer en 2010 l’Année internationale du rapprochement des cultures, proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies, amélioreront encore notre visibilité internationale et mettront en lumière la contribution et l’impact qui ont été les nôtres dans ce domaine au cours de la décennie écoulée. Plusieurs initiatives fortes marqueront cette Année importante, ouvrant la voie à des actions constructives pour demain. L’UNESCO est aussi appelée par la communauté internationale à jouer un rôle important dans le cadre de la célébration en 2010 de l’Année internationale de la biodiversité et de l’Année internationale de la jeunesse en mettant l’accent sur le dialogue et la compréhension mutuelle. Avec ce Programme et budget, la Conférence générale de l’UNESCO a fixé un agenda solide et mobilisateur, qui exprime une détermination renouvelée et la confiance en nos futures entreprises. Le monde a besoin de l’UNESCO, et l’UNESCO ne se dérobera pas. J’ai confiance en la capacité de l’Organisation et de son personnel à répondre aux attentes des États membres. Pour ma part, je prends l’engagement de faire tout mon possible pour piloter l’Organisation dans la voie menant à la réalisation de nos objectifs mondiaux, régionaux et nationaux ambitieux, et de le faire dans un souci d’excellence, avec dévouement et en veillant à la qualité de l’exécution pour, à terme, renforcer la pertinence de l’Organisation sur la scène mondiale.

Paris, janvier 2010

35 C/5 approuvé — Introduction

Irina Bokova

iv

Résolution portant ouverture de crédits pour 2010-2011

La Conférence générale, Ayant examiné le Projet de programme et de budget pour 2010-2011 présenté par le Directeur général (35 C/5 Rev. Vol. 1 et 2 et Corr.-Corr.3), les documents 35 C/6 et Add., 35 C/8, 35 C/8 ADM, 35 C/8 PRX, 35 C/8 ED, 35 C/8 SC, 35 C/8 SHS, 35 C/8 CLT et Add. et Corr., 35 C/8 CI, 35 C/8 (Réunion conjointe), 35 C/DR.4, 35 C/DR.10 et les rapports de ses commissions, 1.

Prie la Directrice générale : (i)

de continuer vigoureusement ses efforts pour rationaliser les processus de gestion de l’Organisation, au Siège et hors Siège, en vue de dégager les ressources budgétaires qui pourraient être utilisées pour renforcer les programmes prioritaires ;

(ii) de poursuivre plus avant les efforts entrepris pour renforcer les programmes prioritaires, notamment en transférant plus de fonds des Titres I et III ainsi que du Titre II.B, et en rationalisant davantage les dépenses liées à la mise en œuvre des activités de programme (frais de voyage, publications, réunions, services contractuels, etc.) ; (iii) de trouver des moyens de réduire les coûts de fonctionnement de la Conférence générale et du Conseil exécutif afin de libérer des ressources pour la mise en œuvre du programme, sans déroger en quoi que ce soit aux articles 61 et 62 du Règlement intérieur du Conseil exécutif ; (iv) de présenter au Conseil exécutif à sa 184e session un rapport sur les gains de productivité qui peuvent être attendus et sur la façon dont ils pourraient être réinvestis dans la mise en œuvre de programmes prioritaires. 2.

Décide ce qui suit :

v

A. Programme ordinaire (a)

Pour l’exercice financier 2010-2011, il est ouvert par les présentes des crédits d’un montant de 653 000 000 dollars1 se répartissant comme suit :

Article budgétaire TITRE I – POLITIQUE GÉNÉRALE ET DIRECTION A. Organes directeurs 1. Conférence générale 2. Conseil exécutif

$

5 481 200 7 824 200 Total, Titre I.A

B.

Direction (Direction générale ; Cabinet de la Directrice générale ; Service d’évaluation et d’audit ; Office des normes internationales et des affaires juridiques ; Programme d’éthique)

C.

Participation aux mécanismes communs du système des Nations Unies

20 356 100

10 965 200 TOTAL, TITRE I

TITRE II – PROGRAMMES ET SERVICES LIÉS AU PROGRAMME A. Programmes Grand programme I – Éducation2 Grand programme II – Sciences exactes et naturelles3&4 Grand programme III – Sciences sociales et humaines Grand programme IV – Culture5 Grand programme V – Communication et information Institut de statistique de l’UNESCO Hors Siège – Gestion des programmes décentralisés

Services liés au programme 1. Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique 2. Information du public 3. Planification stratégique et suivi de l’exécution du programme 4. Planification et gestion du budget

Programme de participation et bourses 1. Programme de participation6 2. Programme de bourses Total, Titre II.C

21 841 200

TOTAL, TITRE II

412 298 700 17 667 00 24 558 400 32 734 200 10 536 800 97 927 800

TOTAL, TITRE III

183 424 200

TOTAL, TITRES I – III

640 349 600 2 000 000 10 650 400

Réserve pour les reclassements/promotions au mérite TITRE IV – AUGMENTATIONS PRÉVISIBLES DES COÛTS TOTAL DES CRÉDITS OUVERTS

3

4 5 6

Les Titres I à IV sont calculés au taux de change constant de 0,869 euro pour un dollar des États-Unis. Les crédits ouverts pour le grand programme I incluent les allocations financières destinées aux Instituts de l’UNESCO pour l’éducation : Bureau international d’éducation de l’UNESCO (BIE) Institut international de l’UNESCO pour la planification de l’éducation (IIPE) Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) Institut de l’UNESCO pour l’application des technologies de l’information à l’éducation (ITIE) Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA) Institut international de l’UNESCO pour l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes (IESALC) Total, Instituts de l’UNESCO pour l’éducation Les crédits ouverts pour le grand programme II incluent les allocations financières destinées aux Instituts de l’UNESCO pour la science : Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau (UNESCO-IHE) Centre international de physique théorique (CIPT) Total, Instituts de l’UNESCO pour la science Les crédits ouverts pour le grand programme II incluent les crédits alloués à la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO (COI), d’un montant de : Les crédits ouverts pour le grand programme IV incluent les crédits alloués au Centre de l’UNESCO pour le patrimoine mondial (WHC) : Les dépenses de fonctionnement (50 000 dollars) et les coûts de personnel de l’Unité du Programme de participation ont été transférés du Titre III.A – Relations extérieures et coopération au Titre II.C.1 – Programme de participation.

35 C/5 approuvé — Résolution portant ouverture de crédits

30 968 000 19 980 200 1 861 000

TITRE III – SOUTIEN DE L’EXÉCUTION DU PROGRAMME ET ADMINISTRATION A. Relations extérieures et coopération B. Gestion et coordination des unités hors Siège (activités au Siège et coûts de fonctionnement des bureaux hors Siège) C. Gestion des ressources humaines D. Comptabilité, gestion de la trésorerie et contrôle financier E. Administration

1 2

359 489 500 4 676 300 13 671 800 7 780 000 4 839 900

Total, Titre II.B C.

44 626 700

118 535 700 59 074 000 29 654 100 53 749 700 33 158 000 9 128 600 56 189 400 Total, Titre II.A

B.

13 305 400

vi

4 800 000 5 300 000 2 000 000 900 000 2 500 000 2 000 000 17 500 000

– 1 015 000 1 015 000 9 487 200 12 332 300

653 000 000

Crédits additionnels (b) La Directrice générale est autorisée à accepter et à ajouter aux crédits approuvés au paragraphe (a) ci-dessus des contributions volontaires, donations, dons, legs et subventions, ainsi que des montants versés par des gouvernements en tenant compte des dispositions de l’article 7.3 du Règlement financier. La Directrice générale fournit par écrit aux membres du Conseil exécutif des informations à ce sujet à la session qui suit cette opération.

Engagements budgétaires (c) Au cours de l’exercice financier allant du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2011, la Directrice générale pourra engager des dépenses jusqu’à concurrence du total des crédits ouverts au paragraphe (a) ci-dessus. Conformément à l’article 4 du Règlement financier, les crédits relatifs aux engagements qui doivent être exécutés pendant l’année civile qui suit la fin de l’exercice financier restent utilisables et valables pendant ladite année civile.

Virements de crédits (d) Pour couvrir les augmentations des coûts de personnel et les hausses des coûts des biens et services, la Directrice générale est autorisée à opérer, avec l’approbation du Conseil exécutif, des virements de crédits du Titre IV du budget (Augmentations prévisibles des coûts) aux articles budgétaires appropriés des Titres I à III du budget. (e) La Directrice générale peut opérer des virements de crédits entre articles budgétaires dans la limite de 1 % des crédits initialement ouverts, en fournissant par écrit aux membres du Conseil exécutif, à la session qui suit cette opération, des précisions sur les virements effectués et les raisons qui les ont motivés. Dans les cas où les virements de crédits entre articles excèdent cette limite de 1 %, la Directrice générale doit obtenir l’approbation préalable du Conseil exécutif. (f) Les crédits affectés à la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO (COI) et au Centre de l’UNESCO pour le patrimoine mondial (WHC) ne peuvent faire l’objet d’aucune réduction par virement de crédits à d’autres titres du budget.

Effectifs (g) Les postes établis par classe prévus pour l’exercice 2010-2011 sont récapitulés à l’annexe II du document 35 C/5. La Directrice générale soumettra au Conseil exécutif, pour approbation préalable, toute modification qu’il envisage d’apporter à cette annexe en ce qui concerne le nombre total des postes de la classe D-1 et de rang supérieur. (h) Conformément aux statuts et règlements particuliers régissant ces organismes, des postes peuvent être établis au Bureau international d’éducation de l’UNESCO (BIE), à l’Institut international de planification de l’éducation de l’UNESCO (IIPE), à l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL), à l’Institut de l’UNESCO pour l’application des technologies de l’information à l’éducation (ITIE), à l’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA), à l’Institut international de l’UNESCO pour l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes (IESALC), à l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU), à l’Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau (UNESCO-IHE) et au Centre international de physique théorique (CIPT). Ces postes ne sont pas inclus dans le tableau des postes établis de l’annexe II.

vii

35 C/5 approuvé — Résolution portant ouverture de crédits

Contributions (i) Les crédits ouverts au paragraphe (a) ci-dessus (653 000 000 dollars) seront financés par des contributions mises en recouvrement auprès des États membres.

Fluctuations monétaires (j) Le montant des crédits approuvés au paragraphe (a) ci-dessus étant exprimé en dollars constants au taux de 0,869 euro pour un dollar des États-Unis, les dépenses engagées au titre de ces crédits seront également enregistrées sur la base de ce même taux constant. Les écarts entre les montants des dépenses de l’exercice financier en euros enregistrés aux taux de change opérationnels variables et les montants obtenus par application du taux constant seront comptabilisés sous forme de pertes ou de gains de change. De même, les contributions des États membres en euros seront comptabilisées au taux de change utilisé pour calculer le budget. Les écarts entre les montants des contributions en euros reçues pendant l’exercice financier et enregistrées aux taux de change opérationnels variables et les montants calculés sur la base du taux constant seront également comptabilisés sous forme de pertes ou de gains de change. Le solde net de tous les gains et pertes de change, y compris ceux mentionnés ci-dessus, subsistant au Fonds général à la fin de l’exercice biennal sera ajouté aux recettes diverses ou retranché de ces recettes, selon le cas.

B. Programmes extrabudgétaires (k) La Directrice générale est autorisée à recevoir, en dehors des contributions mises en recouvrement auprès des État membres, des fonds destinés à l’exécution de programmes et de projets conformes aux objectifs, aux orientations et aux activités de l’Organisation, et à engager des dépenses et effectuer des paiements pour de telles activités conformément aux règlements de l’Organisation et aux accords conclus avec les sources de financement.

35 C/5 approuvé — Résolution portant ouverture de crédits

viii

Résumé des ressources du Programme ordinaire et des ressources extrabudgétaires par secteur/unité Budget ordinaire Activités

Personnel

35 C/5 approuvé

Ressources extrabudgétaires1

$

$

$

$

TITRE I POLITIQUE GÉNÉRALE ET DIRECTION A. Organes directeurs 1. Conférence générale (CG) 2. Conseil exécutif (EXB) Total, I.A B. Direction C. Participation aux mécanismes communs du système des Nations Unies TOTAL, TITRE I

4 443 200 6 127 600 10 570 800

1 038 000 1 696 600 2 734 600

5 481 200 7 824 200 13 305 400

2 175 700

18 180 400

20 356 100

1 437 000

10 965 200 23 711 700

20 915 000

10 965 200 44 626 700

1 437 000



– – –



TITRE II PROGRAMMES ET SERVICES LIÉS AU PROGRAMME A. Programmes Secteur de l’éducation (ED) Secteur des sciences exactes et naturelles (SC) (dont COI2) Secteur des sciences sociales et humaines (SHS) Secteur de la culture (CLT) (dont WHC3) Secteur de la communication et de l’information (CI) Institut de statistique de l’UNESCO (ISU)

56 175 700 20 499 600 3 449 900 9 671 800 17 201 000 4 573 200 13 108 800 9 128 600

62 360 000 38 574 400 6 037 300 19 982 300 36 548 700 7 759 100 20 049 200 –

118 535 700 59 074 000 9 487 200 29 654 100 53 749 700 12 332 300 33 158 000 9 128 600 56 189 400 359 489 500

62 008 300 185 122 100 8 683 600 27 024 700 71 376 700 21 106 400 83 323 700 –

Total, II.A

127 399 600

56 189 400 233 704 000

1. Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique (AFR)

1 044 400 2 083 700

3 631 900 11 588 100

4 676 300 13 671 800

2 861 300 1 283 200

1 435 000 507 700 5 070 800

6 345 000 4 332 200 25 897 200

7 780 000 4 839 900 30 968 000

558 400 3 106 800 7 809 700

19 050 000 1 165 500 20 215 500 151 071 800

930 200 695 500 1 625 700 261 226 900

19 980 200 1 861 000 21 841 200 412 298 700

3 424 900 3 424 900 441 403 000

3 076 700

14 590 300

17 667 000

5 945 600

388 200 19 865 200 16 018 500

4 305 000 16 715 700

4 693 200 19 865 200 32 734 200

219 800 450 000 500 000

9 107 400 59 586 700 104 305 100 386 447 000 2 000 000

10 536 800 97 927 800 183 424 200 640 349 600 2 000 000

1 827 200 10 968 800 19 911 400 462 751 400

Hors Siège - Gestion des programmes décentralisés (BFC)



1 312 900 430 168 400

B. Services liés au programme 2. Information du public (BPI) 3. Planification stratégique et suivi de l’exécution du programme (BSP) 4. Planification et gestion du budget (BB) Total, II.B C. Programme de participation et bourses 1. Programme de participation (PP)4 2. Programme de bourses (FEL) Total, II.C TOTAL, TITRE II



TITRE III SOUTIEN DE L’EXÉCUTION DU PROGRAMME ET ADMINISTRATION A. Relations extérieures et coopération (ERC) B. Gestion et coordination des unités hors Siège (BFC) – Siège – Unités hors Siège : Coûts de fonctionnement C. Gestion des ressources humaines (HRM) D. Comptabilité, gestion de la trésorerie et contrôle financier (BOC) E. Administration (ADM) TOTAL, TITRE III TOTAL, TITRES I–III Réserve pour les reclassements/promotions au mérite

1 429 400 38 341 100 79 119 100 253 902 600 –



TITRE IV AUGMENTATIONS PRÉVISIBLES DES COÛTS

852 700

9 797 700

10 650 400

TOTAL, TITRES I–IV

254 755 300

398 244 700

653 000 000

1. 2. 3. 4.

– –

462 751 400

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires. Les crédits budgétaires alloués aux activités de la COI incluent le montant de 51 700 dollars correspondant à la part de la COI dans les coûts indirects de programme du Siège pour le GP II. Les crédits budgétaires alloués aux activités du WHC incluent le montant de 53 700 dollars correspondant à la part du WHC dans les coûts indirects de programme du Siège pour le GP IV. Les dépenses de fonctionnement (50 000 dollars) et les coûts de personnel de l’Unité du Programme de participation ont été transférés du Titre III.A – Relations extérieures et coopération au Titre II.C.1 – Programme de participation.

ix

Section 1 Programme et budget approuvés

Titre I – Politique générale et Direction

Titre I – 1 Budget ordinaire

A.

Chapitre 1 Conférence générale

Total, Titre I.A

Chapitre 4 Cabinet de la Directrice générale Chapitre 5 Évaluation et audit Chapitre 6 Normes internationales et affaires juridiques Chapitre 7 Programme d’éthique Total, Titre I.B Participation aux mécanismes communs du système des Nations Unies Total, Titre I 1.

$

$

35 C/5 approuvé $

Ressources extrabudgétaires1 $

4 443 200 6 127 600

1 038 000 1 696 600

5 481 200 7 824 200

10 570 800

2 734 600

13 305 400

444 600 414 600 1 033 800 135 700 147 000

2 853 800 5 995 900 5 039 300 3 719 100 572 300

3 298 400 6 410 500 6 073 100 3 854 800 719 300

2 175 700

18 180 400

20 356 100

10 965 200



10 965 200

23 711 700

20 915 000

44 626 700

– – –

Direction Chapitre 3 Direction générale

C.

Personnel

Organes directeurs Chapitre 2 Conseil exécutif

B.

Activités

– 622 600 814 400 – – 1 437 000 – 1 437 000

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

Titre I – 2 POSTES ÉTABLIS PAR CATÉGORIE ET PAR SOURCE DE FINANCEMENT 35 C/5 approuvé Politique générale et Direction GS/L

Total

3

1

4



4

4

8

1

1

49

26

77





4



4

TOTAL, TITRE I Total, Budget ordinaire Siège

1

1

56

31

89

Total, autres sources de financement





4



4

TOTAL GÉNÉRAL

1

1

60

31

93

DG

DDG

Budget ordinaire





Budget ordinaire



Budget ordinaire Extrabudgétaire

ADG/D/P/NPO

Conférence générale

Conseil exécutif

Direction

Autres sources de financement : sont inclus les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou d’autres fonds autofinancés.

3

Budget ordinaire Postes de dépenses

A. Organes directeurs Chapitre 1 Conférence générale I. Personnel (postes établis) II. Autres dépenses : Honoraires pour les audits externes Voyages des participants (délégués) Services d’interprétation, de traduction et de documentation Autres dépenses afférentes au fonctionnement de la Conférence Total, Chapitre 1 Chapitre 2 Conseil exécutif I. Personnel (postes établis) II. Autres dépenses : Voyages des membres du Conseil Services d’interprétation, de traduction et de documentation Autres dépenses afférentes au fonctionnement du Conseil Total, Chapitre 2 Total, Titre I.A B. Direction Chapitre 3 Direction générale I. Personnel (postes établis) II. Autres dépenses : Assistance temporaire Heures supplémentaires Voyages officiels du personnel Services contractuels Dépenses générales de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Total, Chapitre 3 Chapitre 4 Cabinet de la Directrice générale I. Personnel (postes établis) II. Autres dépenses : Assistance temporaire Heures supplémentaires Voyages des participants (délégués) Voyages officiels du personnel Services contractuels Dépenses générales de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Total, Chapitre 4 Chapitre 5 Évaluation et audit I. Personnel (postes établis) II. Autres dépenses : Assistance temporaire Voyages des participants (délégués) Voyages officiels du personnel Services contractuels Dépenses générales de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Autres dépenses Total, Chapitre 5 Chapitre 6 Normes internationales et affaires juridiques I. Personnel (postes établis) II. Autres dépenses : Assistance temporaire Heures supplémentaires Voyages officiels du personnel Services contractuels Dépenses générales de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Total, Chapitre 6 Chapitre 7 Programme d’éthique I. Personnel (postes établis) II. Autres dépenses : Assistance temporaire Heures supplémentaires Voyages officiels du personnel

35 C/5 approuvé — Politique générale et Direction

Activités

Personnel

Total

$

$

$

1 038 000

1 038 000

– –

1 038 000

434 000 80 000 3 800 000 129 200 5 481 200

1 696 600

1 696 600



1 777 200 3 600 000 750 400 6 127 600



1 696 600

1 777 200 3 600 000 750 400 7 824 200

10 570 800

2 734 600

13 305 400



2 853 800

2 853 800

– –

2 853 800

60 000 30 000 112 000 10 000 108 000 105 000 19 600 3 298 400

5 995 900

5 995 900

5 995 900

72 000 20 000 23 000 80 000 15 000 122 000 40 500 42 100 6 410 500

5 039 300

5 039 300

5 039 300

72 500 59 100 332 700 463 300 40 200 19 500 22 700 23 800 6 073 100

3 719 100

3 719 100

– –

3 719 100

30 000 12 000 20 000 4 700 40 000 16 000 13 000 3 854 800

572 300

572 300



15 000 5 000 20 000



434 000 80 000 3 800 000 129 200 4 443 200

60 000 30 000 112 000 10 000 108 000 105 000 19 600 444 600

72 000 20 000 23 000 80 000 15 000 122 000 40 500 42 100 414 600

72 500 59 100 332 700 463 300 40 200 19 500 22 700 23 800 1 033 800

30 000 12 000 20 000 4 700 40 000 16 000 13 000 135 700

15 000 5 000 20 000

4

Ressources extrabudgétaires1 $

– – – –

– – –

– – – – – –

622 600 – – – – – – – –

622 600 722 600 91 800 – – – – – – – –

814 400

– – – – – – –

– –

Budget ordinaire Postes de dépenses

Services contractuels Dépenses générales de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Total, Chapitre 7 Total, Titre I.B C.

1.

Participation aux mécanismes communs du système des Nations Unies 1. Commission de la fonction publique internationale (CFPI) 2. UN Cares et programme des Nations Unies sur le développement de carrière et la mobilité du personnel – UN Cares – Programme des Nations Unies sur le développement de carrière et la mobilité du personnel 3. Comité de haut niveau du système des Nations Unies chargé des questions de gestion : – Réseau gestion des ressources humaines – Réseau Finance et budget – Activités de coordination relatives aux TIC 4. Comité de haut niveau du système des Nations Unies chargé des programmes 5. Corps commun d’inspection des Nations Unies 6. Contribution statutaire au Département de la sûreté et de la sécurité 7. Sécurité des fonctionnaires hors Siège 8. Tribunal administratif de l’Organisation internationale du Travail 9. Plan d’assurance contre les actes de malveillance

Total

Activités

Personnel

$

$

$

572 300 18 180 400

72 500 24 500 5 000 5 000 719 300 20 356 100

72 500 24 500 5 000 5 000 147 000 2 175 700

Ressources extrabudgétaires1 $ – – – – –

1 437 000

680 000

680 000



100 900

100 900



20 000

20 000



160 000 75 000 70 000 44 000 450 000 2 955 300 5 900 000 230 000 280 000

160 000 75 000 70 000 44 000 450 000 2 955 300 5 900 000 230 000 280 000



10 965 200



Total, Titre I.C

10 965 200

Total, Titre I

23 711 700



20 915 000

44 626 700

– – – – – – – –

1 437 000

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou d’autres fonds extrabudgétaires.

5

35 C/5 approuvé — Politique générale et Direction

Le Titre I couvre les chapitres ci-après relatifs à la Politique générale et à la Direction de l’Organisation :

I.A – Organes directeurs Chapitre 1 – Conférence générale Chapitre 2 – Conseil exécutif

I.B – Direction Chapitre 3 Chapitre 4 Chapitre 5 Chapitre 6 Chapitre 7

– – – – –

Direction générale Cabinet de la Directrice générale Évaluation et audit Normes internationales et affaires juridiques Programme d’éthique

I.C – Participation aux mécanismes communs du système des Nations Unies

35 C/5 approuvé — Politique générale et Direction

6

Résolution 35 C/2 de la Conférence générale pour la Politique générale et la Direction

00100

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale (a)

à mettre en œuvre le plan d’action ci-après : (i)

organiser avec le meilleur rapport coût-efficacité la 36e session de la Conférence générale (octobre-novembre 2011) et cinq sessions ordinaires du Conseil exécutif en 2010-2011 ;

(ii) assurer le fonctionnement de la Direction générale et des unités qui constituent la Direction de l’Organisation ; (iii) contribuer aux dépenses de fonctionnement des mécanismes communs du système des Nations Unies ; (b)

2.

à allouer à cette fin un montant de 23 711 700 dollars pour les coûts d’activité et de 20 915 000 dollars pour les coûts de personnel ;

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : Évaluation et audit (1)

Renforcement des mécanismes de gestion des risques, de contrôle, de conformité et d’efficience à l’UNESCO

(2)

Amélioration de l’élaboration des politiques ainsi que de l’efficacité et de l’efficience de l’exécution du programme à la suite des évaluations

(3)

Renforcement de l’obligation redditionnelle et du respect des règles et règlements à l’UNESCO

Normes internationales et affaires juridiques (4)

Avis juridiques de qualité donnés à l’Organisation et à ses organes directeurs

(5)

Protection effective des droits de l’Organisation

(6)

Révision et amélioration des règles internes de l’Organisation relatives aux activités, finances et biens de l’UNESCO pour mieux protéger ses intérêts

(7)

Conseils juridiques avisés donnés pour la mise en place et le fonctionnement des organes intergouvernementaux chargés de la mise en œuvre des conventions, y compris les organes nouvellement constitués

(8)

Coordination du suivi des instruments normatifs de l’Organisation

7

35 C/5 approuvé — Politique générale et Direction

Programme d’éthique (9)

Promotion et diffusion des Normes de conduite requises des fonctionnaires internationaux

(10) Mise en place d’un système de déclaration spontanée des irrégularités (11) Mise en place d’une politique de protection des personnes dénonçant des pratiques irrégulières, et ouverture à cet effet d’une ligne téléphonique directe (12) Diffusion et mise en œuvre d’une politique de communication d’informations financières et de règles en matière de conflits d’intérêts (13) Élaboration et utilisation d’un module de formation à l’éthique, obligatoire pour tous les membres du personnel ; 3.

Prie également la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications.

35 C/5 approuvé — Politique générale et Direction

8

I.A – Organes directeurs Chapitre 1 – Conférence générale 00101

Les fonctions de la Conférence générale sont définies à l’article III.B de l’Acte constitutif. La Conférence détermine les politiques et les axes de travail de l’Organisation, se prononce sur les programmes que lui soumet le Conseil exécutif, adopte des instruments normatifs dans les domaines de compétence de l’UNESCO pour soumission aux États membres, et reçoit et examine les rapports présentés par les États membres sur la suite donnée à ces instruments. Elle élit les membres du Conseil exécutif ainsi qu’un certain nombre d’autres organes internationaux et intergouvernementaux, et la Directrice générale. Le fonctionnement et la structure de la Conférence générale sont décrits dans son Règlement intérieur.

00102

La Conférence générale se réunit en session ordinaire une fois tous les deux ans. La 36e session se tiendra en octobre-novembre 2011 et ne durera pas plus de 16 jours ouvrables. Ses travaux seront organisés en fonction des propositions émises par le Conseil exécutif sur la base des décisions précédemment prises par la Conférence au sujet de l’organisation de ses travaux. Elle sera précédée d’un Forum des jeunes.

00103

Si l’essentiel du budget sert à financer les dépenses d’organisation de la Conférence générale, ces crédits englobent également la rémunération du Commissaire aux comptes, responsable auprès de la Conférence générale de la vérification des comptes relatifs au Programme ordinaire, au Programme des Nations Unies pour le développement et aux autres programmes extrabudgétaires, ainsi que l’aide accordée par l’Organisation à certaines catégories d’États membres et de Membres associés en vue du voyage officiel d’un membre de leur délégation aux sessions de la Conférence générale, afin d’assurer une pleine participation aux travaux de la Conférence.

Chapitre 2 – Conseil exécutif 00201

Les fonctions et responsabilités du Conseil exécutif découlent essentiellement de l’Acte constitutif et des règles ou directives établies par la Conférence générale. D’une part, il étudie le programme de travail de l’Organisation ainsi que les prévisions budgétaires correspondantes que lui soumet la Directrice générale, puis les transmet à la Conférence générale avec ses recommandations ; d’autre part, il est responsable de l’exécution du programme adopté par la Conférence générale, compte tenu des circonstances qui surviendraient entre deux sessions ordinaires de celle-ci.

00202

Au cours de l’exercice biennal 2010-2011, les 58 membres du Conseil exécutif se réuniront deux fois en 2010 et trois fois en 2011, dont une session de très courte durée (1 jour) après la 36e session de la Conférence générale. Les réunions du Conseil exécutif (Bureau, plénières, commissions et comités) sont planifiées pour une durée de 70 jours.

00203

En outre, conformément aux décisions 155 EX/5.4 (Partie C, par. 22) et 169 EX/4.2, le Conseil exécutif a décidé de tenir, entre les sessions, des réunions d’information avec les représentants des États membres du Conseil (ou leurs suppléants) résidant à Paris et la Directrice générale.

00204

De plus, les représentants peuvent être amenés à effectuer des missions aux termes d’une décision prise par le Conseil exécutif. Les représentants qui résident à Paris peuvent entreprendre un voyage de consultation auprès de leur gouvernement, avant ou après chaque session. 9

35 C/5 approuvé — Politique générale et Direction

I.B – Direction Chapitre 3 – Direction générale 00301

Ce chapitre comporte principalement les postes de Directrice générale et de Directeur général adjoint et les dépenses courantes s’y rapportant.

Chapitre 4 – Cabinet de la Directrice générale 00401

Le Cabinet de la Directrice générale assure le fonctionnement du Cabinet proprement dit et coordonne les services centraux suivants de l’Organisation, qui font l’objet de chapitres distincts du 35 C/5 : coordination de l’action en faveur de l’Afrique (AFR), information du public (BPI), planification stratégique et suivi de l’exécution du programme (BSP), planification et gestion du budget (BB), gestion et coordination des unités hors Siège (BFC), gestion des ressources humaines (HRM), Bureau du Contrôleur financier (BOC) et Programme de déontologie. Dans son domaine de compétence, chacune de ces unités mène des activités et fournit des avis et des services à la Direction générale en vue d’améliorer l’efficacité de l’Organisation et d’en augmenter le plus possible l’impact.

Chapitre 5 – Évaluation et audit Unité du Secrétariat : Service d’évaluation et d’audit 00501

Le Service d’évaluation et d’audit (IOS) constitue un mécanisme de contrôle global qui a pour fonctions l’audit interne, l’évaluation, l’investigation et d’autres formes d’appui à la gestion, l’objectif étant d’améliorer le fonctionnement de l’Organisation. IOS a pour mission de s’assurer que les programmes et les plans sont exécutés de façon efficiente et efficace, que l’information stratégique nécessaire à l’encadrement est fiable et fournie en temps voulu et qu’on s’attache continuellement à améliorer les méthodes, les procédures et le jeu des responsabilités afin que les activités de l’UNESCO gagnent en qualité et en efficacité.

00502

La stratégie de IOS et son programme de travail en matière d’audit découlent de l’application d’un modèle de définition des priorités basé sur les risques. Ses programmes de travail en ce qui concerne l’évaluation découlent de la stratégie d’évaluation approuvée par le Conseil exécutif, qui, au fil du temps, a fini par régir les principaux éléments du domaine de l’évaluation à l’UNESCO.

00503

Dans le cadre du mécanisme de contrôle global, les objectifs fonctionnels sont les suivants : ■

L’audit interne offre des garanties et renforce la gestion des risques, le contrôle, la conformité et l’économie dans la réalisation des objectifs de l’UNESCO grâce à des vérifications internes, examens et évaluations.



L’évaluation permet de renforcer l’élaboration des politiques, d’améliorer l’efficience et l’efficacité des programmes, de promouvoir l’apprentissage organisationnel à partir de l’évaluation et de renforcer la responsabilité des résultats.

35 C/5 approuvé — Politique générale et Direction

10



Les investigations favorisent la responsabilisation à l’UNESCO grâce à des enquêtes de haute volée et des recommandations d’action relatives à des allégations d’irrégularités (par exemple : escroquerie, gaspillage, actes illicites et abus de pouvoir).

00504

En vue de réaliser ces objectifs, IOS mènera un nombre croissant de projets mixtes (évaluation et audit, audit et investigation) afin de contribuer à une meilleure gestion et de renforcer l’efficacité le cas échéant, en particulier lorsque des missions ont lieu dans des unités décentralisées de l’UNESCO. IOS encouragera en outre un recours plus large à l’auto-évaluation par les membres du personnel au Siège et dans les bureaux hors Siège. Pour atteindre les résultats escomptés, IOS s’efforcera en permanence de gérer et d’affiner ses procédures d’assurance qualité afin de s’aligner sur les meilleures pratiques, et suivra et facilitera la mise en œuvre de ses recommandations et fera rapport à ce sujet.

00505

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Renforcement des mécanismes de gestion des risques, de contrôle, de conformité et d’efficience à l’UNESCO. Indicateur de référence

Indicateur de performance ■

– au moins six cas impliquant le Siège et/ou les Cas résultant de produits et services d’audit bureaux hors Siège. interne et renforcement de l’apprentissage et de la responsabilisation (recommandations issues d’audits internes, tableau de délégation de pouvoirs, outils, principes directeurs) au Siège et dans les bureaux hors Siège

Amélioration de l’élaboration des politiques ainsi que de l’efficacité et de l’efficience de l’exécution du programme à la suite des évaluations. Indicateur de référence

Indicateur de performance ■

Améliorations résultant de produits et services – au moins six cas impliquant le Siège et/ou les bureaux hors Siège. d’évaluation, renforçant aussi l’apprentissage et la responsabilisation (recommandations issues d’évaluations, tableau de délégation de pouvoirs, outils, principes directeurs) au Siège et dans les bureaux hors Siège

Renforcement de l’obligation redditionnelle et du respect des règles et règlements à l’UNESCO. Indicateur de référence

Indicateur de performance ■

Cas résolus grâce aux enquêtes de IOS

11

– au moins quatre cas.

35 C/5 approuvé — Politique générale et Direction

Chapitre 6 – Normes internationales et affaires juridiques 00601

L’Office des normes internationales et des affaires juridiques (LA) est un service central qui relève directement de la Directrice générale. Les responsabilités de cet Office sont les suivantes : (i)

(ii)

(iii) (iv)

(v)

00602

L’Office continuera de protéger les intérêts de l’Organisation et maintiendra ses efforts autour des deux axes principaux suivants : (i) (ii)

00603

donner des avis juridiques à la Conférence générale, au Conseil exécutif et aux différentes réunions convoquées par l’UNESCO, ainsi qu’à tous les organes intergouvernementaux créés par la Conférence générale et le Conseil exécutif et ceux créés pour la mise en œuvre des conventions ; donner des réponses aux questions juridiques se posant à l’Organisation concernant : son Acte constitutif, ses textes statutaires et réglementaires, ses privilèges et immunités ; la conclusion et l’application d’accords avec les États membres ou d’autres organisations ainsi que les contrats auxquels l’Organisation est partie ; représenter l’Organisation devant le Tribunal administratif de l’OIT et les autres juridictions ; contribuer à l’élaboration et à l’application des instruments normatifs internationaux ainsi qu’exercer les fonctions de dépositaire au nom de la Directrice générale en matière de traités internationaux ; et assurer le secrétariat du Comité du Conseil exécutif sur les conventions et recommandations ainsi que du Comité de vérification des pouvoirs et du Comité juridique de la Conférence générale.

veiller à l’observation des règles, règlements et procédures de l’Organisation ; poursuivre l’amélioration de la sécurité juridique des activités menées par l’Organisation.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Avis juridiques de qualité donnés à l’Organisation et à ses organes directeurs.

Protection effective des droits de l’Organisation.

Révision et amélioration des règles internes de l’Organisation relatives aux activités, finances et biens de l’UNESCO pour mieux protéger ses intérêts.

Conseils juridiques avisés donnés pour la mise en place et le fonctionnement des organes intergouvernementaux chargés de la mise en œuvre des conventions, y compris les organes nouvellement constitués.

Coordination du suivi des instruments normatifs de l’Organisation.

35 C/5 approuvé — Politique générale et Direction

12

Chapitre 7 – Programme d’éthique 00701

Le Document final du Sommet mondial de 2005, adopté par l’Assemblée générale des Nations Unies en octobre 2005, a réaffirmé la nécessité d’un Secrétariat efficient, efficace et responsable, dont le personnel exerce ses fonctions dans un environnement où règne la culture de la responsabilité, de la transparence et de l’intégrité. Tout en reconnaissant la valeur des mesures prises jusqu’à présent dans le domaine de l’éthique, le Document final a exhorté le Secrétaire général de l’ONU à poursuivre et intensifier ses efforts pour faire mieux respecter les règles de déontologie. C’est ainsi que le Secrétariat de l’ONU a mis en place un ensemble étendu de « mesures déontologiques », comprenant des stratégies (protection des personnes signalant des manquements, vaste dispositif de transparence financière, politique antifraudes) et des actions de formation. Il a également créé un Bureau de la déontologie pour soutenir la mise en œuvre de la politique en la matière. L’UNESCO applique une politique de tolérance zéro, et tout soupçon d’irrégularité donne immédiatement lieu à une enquête d’IOS. Il importe de pouvoir garantir l’existence d’un environnement de travail respectueux de l’éthique au sein de l’UNESCO. Le Programme d’éthique proposé, qui sera développé en harmonie avec les initiatives et les normes en vigueur dans le système des Nations Unies, a donc pour objectif de promouvoir, au sein de l’Organisation, la place de l’éthique dans le cadre de travail.

00702

Les principaux éléments du Programme d’éthique sont les suivants :

00703



code de conduite : l’UNESCO fera largement connaître et diffusera officiellement les nouvelles Normes de conduite requises des fonctionnaires internationaux, qui favorisent l’adoption de valeurs éthiques communes à tout le système des Nations Unies et définissent le comportement et la conduite attendus des fonctionnaires internationaux ;



système de déclaration spontanée des manquements : ce système permettra aux membres du personnel qui soupçonnent des irrégularités de les signaler à titre confidentiel ;



mise en œuvre d’une politique de protection des personnes dénonçant des pratiques irrégulières grâce à l’ouverture d’une ligne téléphonique directe : il s’agira de mettre à l’abri des représailles les personnes qui signalent un manquement ou qui coopèrent aux audits ou aux enquêtes ;



mise en œuvre d’une politique de communication d’informations financières et de règles en matière de conflits d’intérêts : les règles en matière de communication d’informations financières et de conflits d’intérêts seront précisées, clarifiées et diffusées ;



formation à l’éthique : un module de formation, interactif et obligatoire pour tous les membres du personnel, sera mis au point par le Bureau de l’éthique, en consultation avec HRM.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Promotion et diffusion des Normes de conduite requises des fonctionnaires internationaux.

Mise en place d’un système de déclaration spontanée des irrégularités.

Mise en place d’une politique de protection des personnes dénonçant des pratiques irrégulières, et ouverture à cet effet d’une ligne téléphonique directe. 13

35 C/5 approuvé — Politique générale et Direction

Diffusion et mise en œuvre d’une politique de communication d’informations financières et de règles en matière de conflits d’intérêts.

Élaboration et utilisation d’un module de formation à l’éthique, obligatoire pour tous les membres du personnel.

I.C – Participation aux mécanismes communs du système des Nations Unies 00801

En tant qu’élément du système des Nations Unies et conformément aux accords conclus qui comportent notamment des arrangements financiers et budgétaires appropriés, l’UNESCO contribue aux dépenses de fonctionnement dudit système. Le montant de 10 965 200 dollars des États-Unis inscrit au budget pour le Titre I.C représente une estimation ayant valeur indicative. La contribution effective de l’UNESCO aux dépenses de fonctionnement des mécanismes communs du système des Nations Unies ne sera connue que lorsque les différents organes auront arrêté leur budget et demanderont aux institutions des Nations Unies qui y participent de les régler. Le budget provisoire des mécanismes communs du système des Nations Unies se répartit comme suit : ■

Commission de la fonction publique internationale (CFPI) : 680 000 dollars



Programme UN Cares et programme des Nations Unies sur le développement des carrières et la mobilité du personnel :





UN Cares : 100 900 dollars



Programme des Nations Unies sur le développement des carrières et la mobilité du personnel : 20 000 dollars

Comité de haut niveau sur la gestion (HLCM) du système des Nations Unies : —

Réseau gestion des ressources humaines (PER) : 160 000 dollars



Réseau finance et budget (FB) : 75 000 dollars



Activités de coordination relatives aux TIC (CCSI) : 70 000 dollars



Comité de haut niveau du système des Nations Unies chargé des programmes (HLCP) : 44 000 dollars



Corps commun d’inspection des Nations Unies (CCI) : 450 000 dollars



Contribution statutaire au Département de la sécurité et de la sûreté de l’ONU (DSS) : 2 955 300 dollars



Sécurité des fonctionnaires hors Siège : 5 900 000 dollars



Organisation internationale du Travail (Tribunal administratif de l’OIT et jurisprudence) : 230 000 dollars



Assurance contre les actes de malveillance : 280 000 dollars

35 C/5 approuvé — Politique générale et Direction

14

Titre II – Programmes et Services liés au programme

II.A – Programmes

15

GP I Éducation

Grand programme I Éducation ED 1

Budget ordinaire Activités

Personnel

TOTAL 35 C/5 approuvé

$

$

$

Axe d’action 1

Axe Les fondements de l’EPT : alphabétisation, enseignants d’action 1 et compétences nécessaires pour la vie professionnelle Axe Élaborer des systèmes éducatifs efficaces, de l’éducation d’action 2 et la protection de la petite enfance à l’enseignement supérieur, et promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie Axe Cadres sectoriels : aider les gouvernements à planifier d’action 3 et gérer le secteur éducatif Axe Mener l’agenda international de l’éducation, y compris l’Éducation d’action 4 en vue du développement durable (EDD), et assurer le suivi des évolutions

Ressources extrabudgétaires2 $

14 447 500

17 448 000

31 895 500

17 136 700

7 758 300

18 796 200

26 554 500

4 127 100

11 596 200

17 819 300

29 415 500

15 216 500

4 873 700

8 296 500

13 170 200

25 528 000

Instituts de l’UNESCO pour l’éducation3 Bureau international d'éducation de l'UNESCO (BIE) Institut international de l'UNESCO pour la planification de l'éducation (IIPE) Institut de l'UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie (UIL) Institut de l'UNESCO pour l'application des technologies de l'information à l'éducation (ITIE)

4 800 000 5 300 000 2 000 000

– – –

900 000



900 000



2 500 000



2 500 000



Institut international de l'UNESCO pour l'enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes (IESALC)

2 000 000



2 000 000



Total, Instituts de l’UNESCO pour l’éducation Total, Grand programme I

4

– – –

Institut international de l'UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA)

Institut mahatma Gandhi d’éducation pour la paix et le développement durable (MGIEP)4

1 2 3

4 800 000 5 300 000 2 000 000

– 17 500 000 56 175 700

– – 62 360 000

– 17 500 000 118 535 700

– – 62 008 300

Y compris les coûts indirects de programme au Siège, d’un montant de 627 200 dollars. Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme. Les montants pour les instituts pour l’éducation représentent les allocations financières au titre du budget ordinaire et pourraient être utilisés par la suite pour financer les activités et/ou le personnel. Les instituts peuvent aussi recevoir directement d’autres fonds extrabudgétaires qui ne sont pas inclus dans le présent tableau. Conformément à la résolution 35 C/16, le poste de Directeur sera financé sur le budget de l’UNESCO pour 2010-2011.

Répartition des ressources Budget ordinaire

Total des ressources (personnel et activités) en M$ 35 30 25

Activités 47,4 %

20 15

Personnel 52,6 %

10 5 0

1

2

3 Axes d'action

4

Instituts

Budget ordinaire Ressources extrabudgétaires

35 C/5 approuvé — Grand programme I

18

ED 2 DÉCENTRALISATION DU BUDGET DES ACTIVITÉS PAR RÉGION D’EXÉCUTION 35 C/5 approuvé Région d’exécution/Siège Activités

Personnel

$

%

$

Total %

$

%

13 944 100

32,3

10 777 700

17,3

24 721 800

23,4

États arabes

3 561 300

8,2

6 789 200

10,9

10 350 500

9,8

Asie et Pacifique

7 532 600

17,4

8 871 700

14,2

16 404 300

15,5

Afrique (y compris IIRCA)

234 500

0,5

1 169 900

1,9

1 404 400

1,3

5 965 300

13,8

5 774 400

9,3

11 739 700

11,1

Total, hors Siège

31 237 800

72,4

33 382 900

53,5

64 620 700

61,2

Siège

11 937 900

27,6

28 977 100

46,5

40 915 000

38,8

Sous-total

43 175 700

100,0

62 360 000

100,0

105 535 700

100,0

Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes (y compris IESALC)

1

Instituts (BIE, IIPE, UIL et ITIE)

TOTAL (Siège + hors Siège + Instituts) 1.

13 000 000

n.d.

56 175 700

100,0

– 62 360 000

n.d.

13 000 000

n.d.

100,0

118 535 700

100,0

Les allocations de ces instituts ayant une portée mondiale et leur répartition par région n’étant pas encore connue, elles ne sont pas comptabilisées dans le taux de décentralisation.

POSTES ÉTABLIS PAR RÉGION, CATÉGORIE ET SOURCE DE FINANCEMENT 35 C/5 approuvé Région/Siège ADG/D/P/NPO

GS/L

Afrique

41

États arabes

20

Asie et Pacifique

34



34

4



4

23



Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes



Total

4

41 24

23

Total, hors Siège

122

4

126

Siège

78

53

131

200

57

257

6

0

6

206

57

263

TOTAL Postes financés par le budget ordinaire TOTAL Postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d'appui au programme TOTAL GÉNÉRAL (Budget ordinaire + recettes perçues au titre des dépenses d'appui au programme)

19

35 C/5 approuvé — Grand programme I

Éducation Résolution 35 C/3 de la Conférence générale pour le grand programme I

01000

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale (a)

à mettre en œuvre, pour le grand programme I, le plan d’action organisé autour des deux priorités sectorielles biennales et des quatre axes d’action suivants, en mettant tout particulièrement l’accent sur les besoins de l’Afrique, l’égalité entre les sexes, les jeunes, les PMA, les PEID ainsi que les groupes sociaux les plus vulnérables, y compris les populations autochtones, en s’attachant aux domaines essentiels que sont l’alphabétisation, les enseignants, le développement des compétences pour le monde du travail ainsi que les plans et politiques pour tout le secteur de l’éducation, une attention particulière étant portée à l’éducation en vue du développement durable et au renforcement de la coopération Sud-Sud, modalité d’action privilégiée, en vue de :

Priorité sectorielle biennale 1 : Aider à la réalisation de l’Éducation pour tous (EPT) (i)

se concentrer sur trois domaines essentiels à la réalisation de l’EPT – l’alphabétisation, les enseignants et les compétences pour le monde du travail – qui peuvent avoir une forte incidence sur la vie des apprenants et de leurs communautés et faire progresser l’inclusion, l’équité et le développement humain. En tant qu’institution chef de file pour la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation (2003-2012), l’UNESCO aidera les États membres à relever leur taux d’alphabétisme fonctionnel, notamment par le biais de son Initiative pour l’alphabétisation : savoir pour pouvoir (LIFE), et à promouvoir l’alphabétisation dans l’agenda de l’éducation. Elle accompagnera les États membres dans l’élaboration et la mise en œuvre de systèmes et de politiques efficaces pour former et retenir les enseignants de façon à satisfaire la demande présente et à venir, notamment dans le cadre de l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA). Quant au troisième aspect, l’Organisation encouragera l’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) pertinents ainsi que le développement des compétences pour le monde du travail, dans un cadre plus général d’apprentissage tout au long de la vie en mettant fortement l’accent sur l’enseignement secondaire technique, en particulier pour les jeunes. Elle fera porter l’essentiel de son action sur la formulation de politiques en amont, notamment en aidant à réformer les systèmes d’EFTP dans les pays cibles, ainsi que sur la promotion des instruments normatifs de l’UNESCO en matière d’enseignement technique et professionnel et l’amélioration des capacités statistiques nationales pour un meilleur suivi des systèmes d’EFTP. Dans chacun de ces domaines prioritaires, une importance particulière sera accordée aux questions d’équité et d’égalité entre les sexes ; 21

Grand programme I

Grand programme I

(ii) assurer le développement des capacités, un soutien technique et un leadership mondial aux différents stades de l’éducation, de la petite enfance jusqu’à l’âge adulte, afin d’aider les États membres à construire, renforcer et gérer des systèmes éducatifs efficaces. À cette fin, l’UNESCO aidera les États membres, d’une part à améliorer leurs systèmes et leurs politiques aux niveaux d’éducation reconnus comme des priorités d’action nationales, depuis l’éducation et la protection de la petite enfance (EPPE) jusqu’à l’enseignement supérieur, et d’autre part à resserrer les liens entre ces différents niveaux. Une attention particulière sera portée à l’amélioration de l’accès à l’éducation et de la qualité, grâce notamment aux ressources éducatives libres. Par l’intermédiaire du Réseau du système des écoles associées de l’UNESCO (réSEAU), l’UNESCO identifiera et appuiera les exemples de bonnes pratiques, notamment dans le domaine de l’éducation en vue du développement durable, et améliorera la visibilité de l’Organisation dans le domaine de l’éducation ; (iii) appuyer la mise en place de cadres pour l’ensemble du secteur de l’éducation en renforçant les capacités nationales afin de planifier et gérer tout le secteur éducatif et veiller à ce que les systèmes éducatifs soient de qualité et équitables. À ce titre, l’UNESCO aidera directement les États membres ciblés à préparer, réformer et gérer l’exécution de plans sectoriels nationaux et de politiques éducatives inclusives en recourant aux outils les plus récents, tout en accordant une importance particulière à la question de l’égalité entre les sexes, et en les aidant à coordonner l’EPT à l’échelle nationale. L’Organisation aidera également les États membres à intégrer les principes de l’éducation en vue du développement durable dans leurs plans et politiques, et à prendre en considération les problèmes transversaux, tels que le VIH et le SIDA, qui se répercutent sur l’ensemble du secteur éducatif ; Priorité sectorielle biennale 2 : Assumer le rôle de chef de file mondial et régional dans le domaine de l’éducation, y compris par la mise en œuvre des recommandations des grandes conférences internationales sur l’éducation (iv) continuer à assumer le rôle de chef de file mondial et à coordonner les efforts internationaux dans le domaine de l’éducation, y compris en suivant les évolutions en la matière. L’UNESCO coordonnera l’action des partenaires internationaux de l’EPT afin d’amener les gouvernements à prendre ensemble des décisions sur les grands enjeux internationaux dans ce domaine et à sensibiliser aux priorités de l’éducation définies par les Nations Unies. Il s’agira notamment de coordonner le processus de l’EPT, la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation (2003-2012) et la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014). Afin d’assurer que les décisions se fondent bien sur des éléments probants, l’Organisation fournira aux gouvernements et à la communauté internationale des rapports sur les évolutions concernant l’état de la législation, des politiques, des systèmes et de la participation dans le domaine de l’éducation à travers le monde, et en particulier sur les progrès accomplis par rapport aux objectifs de développement convenus au niveau international. Il s’agira notamment de poursuivre la promotion et le suivi des instruments normatifs existant dans le domaine de l’éducation ; (b)

2.

1

à allouer à cette fin un montant de 56 175 700 dollars pour les coûts d’activité et de 62 360 000 dollars pour les coûts de personnel1 ;

Prie la Directrice générale :

Ces montants comprennent les crédits alloués aux instituts de l’UNESCO pour l’éducation (catégorie 1).

35 C/5 approuvé — Grand programme I

22

(a)

de mettre en œuvre les diverses activités autorisées par la présente résolution, dans toute la mesure possible au moyen de plates-formes intersectorielles ;

(b)

de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : Axe d’action 1 : Les fondements de l’EPT : alphabétisation, enseignants et compétences nécessaires pour la vie professionnelle (1)

Renforcement des capacités nationales de planification, de mise en œuvre et de gestion de programmes d’alphabétisation de qualité, notamment dans le cadre l’Initiative pour l’alphabétisation : savoir pour pouvoir (LIFE), compte tenu du rôle accru de l’UNESCO dans la coordination internationale de la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation

(2)

Renforcement des capacités nationales afin de former et retenir des enseignants de qualité, particulièrement en Afrique dans le cadre de l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA)

(3)

Réforme et renforcement des systèmes d’enseignement et de formation techniques et professionnels, et développement de la capacité des États membres de doter les jeunes et les adultes des connaissances et compétences nécessaires pour la vie professionnelle

Axe d’action 2 : Élaborer des systèmes éducatifs efficaces, de l’éducation et la protection de la petite enfance à l’enseignement supérieur, et promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie (4)

Renforcement des capacités nationales d’élaboration de politiques en faveur de l’éducation et de la protection de la petite enfance

(5)

Renforcement des capacités nationales de planification, de mise en œuvre et de gestion de l’éducation de base, principalement en Afrique

(6)

Rénovation des systèmes d’enseignement secondaire, notamment et si nécessaire, par la réforme des programmes et une meilleure évaluation des acquis des élèves

(7)

Renforcement des capacités nationales de formulation et de réforme des politiques de l’enseignement supérieur, de promotion de la recherche et d’assurance qualité

Axe d’action 3 : Cadres sectoriels : aider les gouvernements à planifier et gérer le secteur éducatif (8)

Renforcement des capacités nationales de préparation, de mise en œuvre et de gestion de politiques inclusives et de plans sectoriels de l’éducation, y compris en situation de post-conflit et de post-catastrophe

(9)

Développement des capacités nationales nécessaires pour intégrer dans les plans et politiques du secteur éducatif les principes, valeurs et pratiques du développement durable dans le cadre des efforts mondiaux visant à renforcer l’éducation en vue du développement durable (EDD)

(10) Renforcement des capacités nationales d’élaboration de réponses globales du secteur éducatif au VIH et au SIDA par le biais d’EDUSIDA et d’efforts similaires

23

35 C/5 approuvé — Grand programme I

Axe d’action 4 : Mener l’agenda international de l’éducation, y compris l’éducation en vue du développement durable (EDD), et assurer le suivi des évolutions (11) Mobilisation d’un engagement politique et financier pour atteindre les objectifs de l’EPT grâce à une meilleure coordination de l’action des partenaires de l’EPT, et soutien continu aux initiatives/réseaux régionaux qui servent de plates-formes stratégiques (12) Suivi des progrès de l’EPT à l’échelle mondiale et régionale et identification des évolutions dans l’éducation grâce à la recherche appliquée et à la publication d’études et de rapports comme le Rapport mondial de suivi sur l’EPT (13) Renforcement de la coordination internationale et du partenariat en faveur de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable, et suivi de la Déclaration de Bonn issue de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur l’éducation pour le développement durable (14) Bonne connaissance par les États membres des instruments normatifs dans le domaine de l’éducation et établissement par eux de rapports sur leur application (c)

de faire rapport chaque année aux organes directeurs dans les documents statutaires, sur les progrès accomplis dans le renforcement de la coopération Sud-Sud et de la coopération Nord-Sud-Sud dans le domaine de l’éducation, y compris dans le cadre du Programme/Fonds de coopération Sud-Sud dans le domaine de l’éducation ;

(d)

de faire rapport chaque année aux organes directeurs dans les documents statutaires, sur le suivi des quatre grandes conférences internationales sur l’éducation (la 48e session de la Conférence internationale de l’éducation (CIE), la Conférence mondiale de l’UNESCO sur l’éducation pour le développement durable, la sixième Conférence internationale de l’UNESCO sur l’éducation des adultes (CONFINTEA VI) et la Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur), ainsi que des réunions du Groupe de haut niveau sur l’EPT ;

3.

Prie également la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications, avec indication des réalisations spécifiques démontrées par axe d’action ;

4.

Prie en outre la Directrice générale d’exécuter le programme de telle sorte que les résultats escomptés définis pour les deux priorités globales – l’Afrique et l’égalité entre les sexes – en ce qui concerne le grand programme I soient eux aussi pleinement atteints.

35 C/5 approuvé — Grand programme I

24

Grand programme I Éducation 01001

Priorités sectorielles biennales pour 20102011

Engagements et objectifs de développement convenus au niveau international

Priorité sectorielle biennale 1 : Aider à la réalisation de l’Éducation pour tous (EPT)

Six objectifs de l’Éducation pour tous (Dakar 2000), qui réaffirment les engagements pris dans la Déclaration mondiale sur l’éducation pour tous (Jomtien, 1990).

Priorité sectorielle biennale 2 : Assumer le rôle de chef de file mondial et régional dans le domaine de l’éducation, y compris par la mise en œuvre des recommandations des grandes conférences internationales sur l’éducation

Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en particulier OMD 1, 2, 3 et 6. Document final du Sommet mondial des Nations Unies (2005). Plan d’action de la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation (2003-2012). Plan international de mise en œuvre de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014). Cadre stratégique 2007-2010 pour le soutien de l’ONUSIDA aux efforts des pays en vue de la réalisation de l’accès universel. Déclaration et Programme d’action pour une culture de la paix se rapportant à la Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010). Programme mondial d’éducation dans le domaine des droits de l’homme (2005-en cours). Conclusions et recommandations de la 48e session de la Conférence internationale de l’éducation.

01002

Dans le monde, le nombre d’enfants scolarisés est plus élevé que jamais. Depuis le Forum mondial sur l’éducation de 2000, les effectifs de l’enseignement primaire ont connu des augmentations considérables, et l’enseignement secondaire s’est développé de façon sensible, en particulier au niveau du premier cycle. Les possibilités offertes aux filles et femmes de participer à l’apprentissage formel et non formel se sont améliorées dans de nombreux pays. Sur tous les fronts, les progrès ont été particulièrement nets en Afrique subsaharienne ainsi qu’en Asie du Sud et de l’Ouest.

01003

Cependant, les difficultés graves ne manquent pas. Selon le Rapport mondial de suivi sur l’EPT 2009, un nombre relativement important de pays auront du mal à parvenir à l’Éducation pour tous (EPT) à la date cible de 2015. Si les tendances se maintiennent, des millions d’enfants seront empêchés d’accéder à l’enseignement primaire. Effectivement, 75 millions d’enfants restent non scolarisés, et près de la moitié sont en Afrique. Selon des estimations prudentes, 16 % de la population adulte du monde – dont la plupart (64 %) sont des femmes – resteraient fonctionnellement analphabètes. La plupart des pays d’Afrique subsaharienne, d’Asie du Sud et de l’Ouest et du monde arabe n’ont toujours pas réussi à éliminer les disparités entre les sexes dans l’enseignement primaire et secondaire, et dans de nombreux pays en développement l’enseignement dispensé aux enfants scolarisés est de faible qualité.

25

35 C/5 approuvé — Grand programme I

01004

La répartition inégale des ressources reste l’un des principaux obstacles à une généralisation de la réussite scolaire ; on relève d’importants décalages dans les acquis des élèves non seulement selon que les pays sont riches ou pauvres mais aussi selon que les élèves sont riches ou pauvres à l’intérieur d’un même pays. Il est donc essentiel de promouvoir l’équité dans l’éducation. De plus, une bonne partie de l’apprentissage qui a lieu dans les établissements scolaires du monde ne prépare pas les élèves à bâtir des sociétés meilleures pour notre avenir commun, à savoir des sociétés fondées sur la compréhension et la tolérance, l’assistance mutuelle et la coopération ainsi que sur le respect de notre planète. Il est donc urgent de remédier au manque d’enseignants et de donner une meilleure formation aux enseignants futurs et actuels, qu’il s’agisse de l’éducation formelle ou de l’éducation non formelle, de même qu’il faut mieux intégrer l’éducation susceptible de créer des conditions favorables au développement durable dans la planification et l’action politique (voir paragraphe 01014). Au cœur de tous ces problèmes critiques pour l’EPT, on trouve l’éducation inclusive, à savoir une approche qui correspond à la diversité des apprenants et à leurs besoins. Pour relever ces défis, l’UNESCO aidera les États membres à atteindre l’objectif qui consiste à offrir une éducation à leur population et coordonnera le mouvement de l’EPT au niveau mondial et au niveau des pays.

01005

En 2010-2011, l’UNESCO contribuera à la mise en place de sociétés durables en accélérant le progrès vers la réalisation des objectifs de l’EPT. L’EPT étant sa principale priorité, le grand programme I est conçu pour atteindre 14 résultats escomptés bien définis. Il se concentrera sur quelques domaines prioritaires et sur le soutien aux pays qui ont le moins de chances de parvenir à l’EPT. En même temps, il continuera d’aborder l’éducation de manière holistique, en encourageant une conception de l’apprentissage inclusif tout au long de la vie qui porte sur l’ensemble des niveaux d’éducation et prend en compte l’approche formelle comme l’approche non formelle. Cette action ciblée sera réalisée comme suit :

2

(a)

en accordant la priorité à trois thèmes : l’alphabétisation, les enseignants et le développement des compétences pour le monde du travail. Ces domaines prioritaires ont été conçus comme composantes essentielles pour parvenir à l’EPT et atteindre les OMD dans le domaine de l’éducation dont les États membres de l’UNESCO ont le plus besoin. Ils seront regroupés sous un même axe d’action avec trois résultats escomptés et bénéficieront d’environ 37 % du montant total du budget des activités2 alloué au titre du programme ;

(b)

en apportant une assistance solide aux États membres pour les aider à concevoir des politiques et plans cohérents et efficaces à l’échelle du secteur, ainsi qu’en renforçant sensiblement le rôle de coordination de l’UNESCO dans l’EPT au niveau des pays, avec quelque 20 % du budget des activités1 alloué à ces domaines (résultat escompté 8 de l’axe d’action 3). L’Institut international de l’UNESCO pour la planification de l’éducation (IIPE) et l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) seront des organismes d’exécution importants à cet égard ;

(c)

en affectant 6 millions de dollars à une assistance aux 20 pays « cibles » qui risquent le plus de ne pas atteindre les objectifs de l’EPT d’ici à 2015, soit 300 000 dollars pour chaque pays qui seront financés principalement par les crédits supplémentaires d’un montant de 5,4 millions de dollars en valeur absolue alloués aux activités du grand programme I pour l’exercice 2010-2011 par rapport à 2008-2009. Des ressources extrabudgétaires – par exemple, au titre du Programme de renforcement des capacités pour l’EPT (CapEPT) – viendront compléter les ressources du Programme ordinaire, quelque 15 millions de dollars étant affectés également à chaque exercice biennal aux pays de cette catégorie. Les pays « cibles » seront désignés sur la base des informations dont on dispose, notamment en fonction de leur niveau de développement, de l’indice de développement de l’EPT (IDE) et si oui ou non ils sont en situation de post-conflit. Dans ces pays, l’intervention

Non compris les crédits alloués aux Instituts.

35 C/5 approuvé — Grand programme I

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de l’UNESCO partira des priorités nationales et portera exclusivement sur les quatre domaines prioritaires (alphabétisation, enseignement, développement des compétences pour le monde du travail et politiques à l’échelle de l’ensemble du secteur). Des pays « cibles » supplémentaires seront choisis dans les exercices biennaux futurs sur la base des mêmes critères ou pendant l’exercice en cours si des financements extrabudgétaires sont obtenus. L’accent mis sur les pays « cibles » favorisera le soutien que le programme apporte à l’Afrique étant donné que plus de la moitié des pays retenus pour bénéficier de cette priorité seront dans cette région ;

3

(d)

en renforçant l’accent mis sur l’Afrique en tant que région prioritaire pour l’application du grand programme I en 2010-2011 (voir paragraphe 01015). Le financement direct des activités de la région sera accru, jusqu’à représenter quelque 32,3 % du montant total du budget ordinaire des activités3. De plus, les crédits de l’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA) seront augmentés de 20 %. Plus de la moitié des fonds extrabudgétaires du CapEPT seront également affectés à l’Afrique. Ce montant ne prend pas en compte les avantages pour l’Afrique des activités mondiales menées par le Siège ni les instituts d’éducation de l’UNESCO au niveau mondial. De plus, les activités de programme entreprises pour atteindre quatre résultats escomptés dans les domaines de l’alphabétisation des enseignants, de l’éducation de base, et du VIH et SIDA et l’éducation (résultats escomptés 1, 2, 5 et 10) prévoiront un accent spécial sur la région Afrique ;

(e)

en mettant en conformité les activités des instituts et centres d’éducation de l’UNESCO avec le grand programme I en tant qu’instrument essentiel de mise en œuvre, en particulier dans les domaines de la recherche, de la formation et du renforcement des capacités. Au cours de l’exercice 2010-2011, comme il ressort du projet de résolution à ce sujet, les programmes de ces instituts contribueront directement à un ou à plusieurs des 14 résultats escomptés du grand programme I. Pour améliorer l’efficacité de la mise en œuvre et son efficience, le programme de l’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA) s’attachera à apporter un soutien technique à la mise en œuvre de l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA), coordonnée sur le plan du programme par le Bureau régional de l’UNESCO pour l’éducation en Afrique (BREDA) basé à Dakar. Cela supposera aussi que la gestion de l’Initiative TTISSA soit décentralisée et passe du Siège au BREDA. De même, le programme de l’Institut international de l’UNESCO pour l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes (IESALC) sera intégré dans le programme global pour l’Amérique latine et les Caraïbes et coordonné sur le plan du programme par le Bureau régional de l’UNESCO pour l’éducation en Amérique latine et dans les Caraïbes (OREALC), basé à Santiago. Le rôle du Centre international de l’UNESCO pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels (UNEVOC) sera également redéfini dans le cadre de la nouvelle stratégie en matière d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP). Le Centre européen de l’UNESCO pour l’enseignement supérieur (CEPES) sera fermé, l’enseignement supérieur en Europe relevant désormais du Siège et les montants économisés étant réaffectés à l’IIRCA et au BREDA en Afrique. À la demande du Gouvernement roumain, la date de fermeture de l’UNESCO-CEPES sera reportée du 31 décembre 2009 au 31 décembre 2011. Ce report permettra la réalisation d’une étude de faisabilité concernant la possibilité de créer, à Bucarest, un institut de l’UNESCO de catégorie 1, entièrement financé par la Roumanie, pour remplacer l’actuel UNESCO-CEPES. Pendant cette période de transition de deux ans, l’institut concentrera son action sur les besoins en matière d’enseignement supérieur dans la sous-région de l’Europe centrale, orientale et du Sud-Est, et le Gouvernement roumain prendra entièrement en charge l’institut financièrement pour lui permettre de mener à bien ses opérations ;

Ce montant ne comprend pas les crédits alloués aux Instituts mondiaux.

27

35 C/5 approuvé — Grand programme I

01006

01007

(f)

en se concentrant sur le travail « en amont » tel que les activités normatives ainsi que les conseils en matière d’orientation de l’action et de planification pour obtenir un impact avec des ressources limitées. Il y aura également une amélioration de la synergie par une clarification des rôles respectifs du Siège, des bureaux régionaux, des bureaux multipays, des bureaux nationaux et des instituts pour éviter les doubles emplois et améliorer l’efficacité de l’aide apportée ;

(g)

en recentrant l’organigramme, les lignes d’autorité et le déploiement du personnel du Secteur de l’éducation sur les domaines prioritaires de sorte que le programme proposé puisse être mis en œuvre avec efficacité ;

(h)

en améliorant directement les résultats obtenus au titre du Programme ordinaire par un programme additionnel complémentaire bien ciblé d’activités extrabudgétaires. Le programme CapEPT offre un bon exemple d’harmonisation de ce type. Les ressources extrabudgétaires serviront aussi à renforcer les réseaux et à mettre en place un système de gestion des connaissances.

Compte dûment tenu de ces éléments, le grand programme I sera en 2010-2011 articulé autour de deux priorités sectorielles biennales qui reflètent l’accent mis par le programme sur l’action au niveau des pays : ■

Priorité sectorielle biennale 1 : Aider à la réalisation de l’Éducation pour tous (EPT).



Priorité sectorielle biennale 2 : Assumer le rôle de chef de file mondial et régional dans le domaine de l’éducation, y compris par la mise en œuvre des recommandations des grandes conférences internationales sur l’éducation.

Ces priorités sectorielles biennales contribueront à la réalisation de l’objectif primordial fixé dans la Stratégie à moyen terme pour 2008-2013 de l’UNESCO (34 C/4), « Assurer une éducation pour tous et l’apprentissage tout au long de la vie ». Le tableau ci-après illustre la structure du grand programme I. Priorité sectorielle biennale 1 : Aider à la réalisation de l’Éducation pour tous (EPT) Axe d’action 1 : Les fondements de l’EPT : alphabétisation, enseignants et compétences nécessaires pour la vie professionnelle 1. L’alphabétisation dans le cadre de la DNUA, avec un accent particulier sur l’Initiative LIFE Domaines thématiques

2. Les enseignants, avec un accent particulier placé sur l’Initiative TTISSA en Afrique 3. L’EFTP et le développement des compétences en vue du monde du travail

Axe d’action 2 : Élaborer des systèmes éducatifs efficaces, de l’éducation et la protection de la petite enfance à l’enseignement supérieur, et promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie 1. Éducation et protection de la petite enfance Domaines thématiques

2. Éducation de base, essentiellement en Afrique 3. Enseignement secondaire 4. Enseignement supérieur

35 C/5 approuvé — Grand programme I

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Axe d’action 3 : Cadres sectoriels : aider les gouvernements à planifier et gérer le secteur éducatif 1. Analyse des politiques, planification et gestion du secteur éducatif Domaines thématiques

2. Intégration de l’éducation en vue du développement durable dans des cadres sectoriels 3. Réponses globales du secteur éducatif au VIH et au SIDA par le biais d’EDUSIDA et d’efforts similaires, en particulier en Afrique

Priorité sectorielle biennale 2 : Assumer le rôle de chef de file mondial et régional dans le domaine de l’éducation, y compris par la mise en œuvre des recommandations des grandes conférences internationales sur l’éducation Axe d’action 4 : Mener l’agenda international de l’éducation, y compris l’Éducation en vue du développement durable (EDD), et assurer le suivi des évolutions 1. Coordination de l’EPT 2. Rapport mondial et éventuellement autres rapports sur l’éducation Domaines thématiques

3. Coordination de la DEDD 4. Promotion et suivi d’instruments normatifs dans le domaine de l’éducation

01008

Les deux priorités sectorielles biennales seront abordées par le biais de quatre axes d’action. L’UNESCO pourra ainsi trouver le juste équilibre entre les activités entreprises pour répondre à des préoccupations nationales ou régionales spécifiques définies à l’issue d’un processus partant de la base dans le cadre des documents de Stratégie d’appui de l’UNESCO à l’éducation nationale (UNESS) et les initiatives conçues pour répondre à des besoins internationaux essentiels mis en évidence dans de grandes études telles que le Rapport mondial de suivi sur l’EPT en s’appuyant sur les résultats des quatre grandes conférences sur l’éducation organisées en 2008-2009 (éducation inclusive, EDD, éducation des adultes et enseignement supérieur). L’action de l’UNESCO sera donc fonction de la demande et se concentrera sur les domaines où son avantage comparatif est expressément reconnu.

01009

Les jeunes filles et les femmes continuent d’accuser un retard en matière d’accès à l’éducation et de résultats scolaires. Dans le cadre des deux priorités sectorielles biennales de ce grand programme, la nécessité de garantir l’équité en matière d’apprentissage pour les enfants, jeunes et adultes des deux sexes (« dimension genre ») continuera d’être privilégiée (voir paragraphe 01016) en adoptant l’éducation inclusive comme approche essentielle. Pour pouvoir tirer parti de l’abondance des talents et compétences que recèlent les pays en développement et pour faciliter les échanges de données d’expérience entre pays qui connaissent des problèmes similaires, l’accent sera mis sur la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire Nord-Sud-Sud comme modalités opérationnelles pour concevoir et mettre en œuvre des activités (voir paragraphe 01017). (a)

Le premier axe d’action sera « les fondements de l’EPT : alphabétisation, enseignants et compétences nécessaires pour la vie professionnelle ». L’Organisation aidera les États membres visés à améliorer leurs taux d’alphabétisation fonctionnelle, à concevoir et mettre en œuvre des politiques et systèmes efficaces pour former et retenir suffisamment d’enseignants en vue de répondre à la demande actuelle et future, et à réformer les systèmes d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) pour que soient offerts aux jeunes comme aux adultes des possibilités de qualité pour acquérir des compétences en vue du monde du travail. L’ensemble des actions dans ces trois domaines requiert qu’un accent particulier soit mis sur les femmes, avec pour

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35 C/5 approuvé — Grand programme I

objectifs les compétences des femmes adultes en matière de lecture et d’écriture, les enseignantes, et l’EFTP pour les femmes. (b)

Le deuxième axe d’action sera « Élaborer des systèmes éducatifs efficaces, de l’éducation et la protection de la petite enfance à l’enseignement supérieur, et promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie ». Au titre de cet axe d’action, et dans un cadre d’apprentissage tout au long de la vie, l’UNESCO aidera les États membres à améliorer leurs politiques et systèmes aux niveaux d’enseignement définis comme priorités d’action nationales – protection et éducation de la petite enfance, éducation de base, enseignement secondaire, enseignement supérieur – et à renforcer les liens entre ces différents niveaux. L’accent restera placé sur l’accès, la qualité et l’équité.

(c)

Le troisième axe d’action « Cadres sectoriels : aider les gouvernements à planifier et gérer le secteur éducatif ». Par cet axe d’action, l’UNESCO aidera directement les États membres « cibles » à préparer, rénover et gérer la mise en œuvre de leurs plans nationaux à l’échelle de l’ensemble du secteur ainsi que les politiques inclusives d’éducation en recourant à des outils de pointe, l’accent étant mis en particulier sur le genre. Elle aidera également les pays à coordonner l’EPT au niveau national. Elle les aidera aussi à intégrer les principes d’éducation pour le développement durable et à aborder les problèmes transversaux qui ont un impact sur l’ensemble du secteur éducatif tels que le VIH et le SIDA.

(d)

Le quatrième axe d’action sera « Mener l’agenda international de l’éducation, y compris l’Éducation en vue du développement durable (EDD), et assurer le suivi des évolutions ». Par le biais de cet axe d’action, l’UNESCO coordonnera les efforts des partenaires internationaux de l’EPT pour amener les gouvernements à prendre ensemble des décisions sur les grandes questions internationales dans le domaine de l’éducation et pour sensibiliser aux priorités éducatives définies par les Nations Unies. Il s’agira notamment de coordonner le processus de l’EPT et la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (DEDD, 2005-2014). Pour s’assurer que les décisions reposent sur des travaux de recherche solides, l’Organisation fournira aux gouvernements et à la communauté internationale des rapports sur les évolutions, et en particulier des indications sur l’état des législations, des politiques, des systèmes et de la participation en matière d’éducation dans le monde entier, notamment sur les progrès par rapport aux objectifs de développement définis au niveau international. Cela consistera notamment à continuer de promouvoir et de superviser les instruments normatifs actuels dans le domaine de l’éducation.

01010

Pour s’acquitter plus efficacement de cette fonction de centralisation de l’information, l’UNESCO mettra en place un système de gestion des informations en matière d’éducation pour le personnel comme pour les États membres, qui présentera sur l’Internet dans des versions linguistiques diverses un résumé des expériences qui auront été évaluées. Il faudra pour cela davantage de ressources que celles qui peuvent être allouées dans le 35 C/5, ce qui suppose donc à la fois une approche planifiée et la recherche de financements extrabudgétaires. Une stratégie vigoureuse de communication et de sensibilisation viendra appuyer la stratégie de gestion des connaissances et renforcer la visibilité des résultats.

01011

En 2010-2011, le Secteur de l’éducation pilotera deux plates-formes intersectorielles : sur l’éducation au service du développement durable, et sur le VIH et le SIDA. Il contribuera aussi à chacune des 10 autres plates-formes intersectorielles : enseignement scientifique, contribution à la mise en œuvre du Programme d’action de Maurice pour le développement durable des petits États insulaires en développement (PEID), promotion de l’apprentissage à l’aide des TIC, renforcement des systèmes de recherche nationaux, langues et multilinguisme, contribution au dialogue entre les civilisations et les cultures et à une culture

35 C/5 approuvé — Grand programme I

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de la paix, soutien aux pays en situation de post-conflit et post-catastrophe, action de l’UNESCO pour faire face au changement climatique, prospective et anticipation. 01012

L’UNESCO compte sept instituts pour l’éducation de catégorie 1 : le Bureau international d’éducation (BIE), l’Institut international pour la planification de l’éducation (IIPE), l’Institut pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL), l’Institut pour l’application des technologies de l’information à l’éducation (ITIE), l’Institut international pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA), l’Institut international pour l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes (IESALC) et l’Institut mahatma Gandhi d’éducation pour la paix et le développement durable, dont la création a été approuvée par la Conférence générale à sa 35e session (résolution 35 C/16). Le poste de Directeur de l’Institut sera financé sur le budget de l’UNESCO pour 2010-2011. Tous les autres instituts se verront allouer en tout 17,5 millions de dollars au titre du budget ordinaire du Secteur de l’éducation. C’est ainsi que, comme on l’a déjà noté, leur contribution aux résultats escomptés du grand programme I figure dans leurs stratégies individuelles et dans les résolutions correspondantes. De plus, par leurs activités, ces instituts contribueront à renforcer l’accent mis par le grand programme I sur les 20 pays cibles en insistant sur leurs activités de programme liées à ces pays, ainsi qu’il est indiqué dans leurs stratégies respectives.

01013

Conformément à la stratégie globale intégrée concernant les instituts et centres placés sous l’égide de l’UNESCO (catégorie 2), récemment adoptée, le Secteur de l’éducation de l’UNESCO prendra toutes les mesures nécessaires pour améliorer la coordination et renforcer sa coopération avec les centres de catégorie 2 placés sous l’égide de l’UNESCO et actifs dans le domaine de l’éducation. Ces derniers incluent le Centre Asie-Pacifique d’éducation pour la compréhension internationale (APCEIU), le Centre international pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique (CIEFFA), le Centre pour le conseil, l’orientation et l’épanouissement des jeunes en Afrique (GCY), le Centre international de formation et de recherche pour l’enseignement rural (INRULED), le Centre régional pour la planification de l’éducation (REPC), le Centre d’Asie du Sud-Est pour l’apprentissage tout au long de la vie au service du développement durable et le Centre régional pour l’éducation et la protection de la petite enfance dans les États arabes.

01014

Éducation en vue du développement durable L’éducation, si elle n’intègre pas les principes, les valeurs et les pratiques du développement durable, restera en définitive en deçà de son objectif qui est de préparer les individus et les communautés à un avenir sûr et pacifique. L’EDD concerne par conséquent tous les niveaux, tous les cadres et toutes les catégories d’enseignement. Elle prépare des gens des horizons les plus divers à prévoir les problèmes qui menacent la durabilité de notre planète, à y faire face et à les résoudre. Elle se traduit par des décisions et des actions quotidiennes visant à protéger notre avenir. Elle ne doit donc pas être conçue isolément mais bien plutôt comme une partie intégrante de tout système éducatif. Le concept de l’EDD est par conséquent lié à des questions clés comme la réduction de la pauvreté, des moyens d’existence durables, le changement climatique, les droits de l’homme, l’égalité entre les sexes, la responsabilité sociale et la protection des cultures autochtones. Son caractère holistique en fait un moyen d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et les objectifs de l’Éducation pour tous. L’EDD sera par conséquent intégrée aux travaux du grand programme I à de nombreux niveaux différents. Elle touchera tous les axes d’action du programme comme indiqué ci-après :

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35 C/5 approuvé — Grand programme I

(a) en tant qu’institution chef de file de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (DEDD), l’UNESCO conduira, dans le cadre de l’axe d’action 4 (résultat escompté 13), tout le processus de réorientation de l’éducation à l’appui du développement durable. Elle renforcera la coordination internationale et les partenariats à l’appui de la Décennie, notamment en plaidant en faveur de l’EDD auprès des décideurs, de la société civile et du secteur privé, y compris les médias. De plus, l’Organisation favorisera le processus participatif mondial de suivi et d’évaluation de la Décennie afin de fournir des éléments d’informations susceptibles de guider la formulation des politiques, la conception des projets, l’évaluation des progrès et la définition des orientations futures ; (b) dans le cadre de l’axe d’action 3, l’UNESCO apportera une assistance technique aux États membres et les aidera à renforcer leurs capacités afin d’améliorer l’intégration de l’EDD dans les instruments de planification et de gestion sectorielles (résultat escompté 9). Il s’agira notamment de définir des indicateurs pertinents relatifs à l’EDD et d’incorporer des données concernant l’EDD dans les systèmes d’information sur la gestion de l’éducation à l’intention des décideurs. L’UNESCO œuvrera à l’élaboration de cadres et principes directeurs globaux pour la définition de curriculums et de programmes dans des domaines intéressant l’EDD, comme l’éducation relative aux enjeux mondiaux du développement durable (changement climatique,alimentation, ressources naturelles) ou l’éducation à la citoyenneté. Des projets pilotes et des campagnes scolaires en matière d’EDD continueront d’être élaborés et mis en œuvre dans le monde entier par le biais du Réseau du système des écoles associées de l’UNESCO (RéSEAU) ; (c) au niveau des pays, une assistance technique sera fournie aux États membres au titre de l’axe d’action 2 afin qu’ils élaborent des contenus et des programmes éducatifs plus spécifiques dans différents domaines intéressant l’EDD dans le cadre de la protection et de l’éducation de la petite enfance ainsi que de l’enseignement primaire et secondaire (résultats escomptés 4, 5 et 6). De même, l’UNESCO fournira une assistance technique aux États membres pour s’assurer que les établissements de formation des enseignants (axe d’action 1, résultat escompté 2) et les établissements d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) (axe d’action 1, résultat escompté 3) intègrent pleinement les concepts de l’EDD dans les processus d’apprentissage et d’enseignement. Les chaires UNESCO et réseaux UNITWIN contribueront à identifier des bonnes pratiques en matière d’EDD au niveau de l’enseignement supérieur et à en faciliter l’échange ; (d) enfin, le Secteur de l’éducation continuera d’assumer la responsabilité de la plate-forme intersectorielle sur l’EDD en veillant à la coordination des efforts de tous les grands programmes dans ce domaine. L’EDD est, par nature, très intersectorielle ; elle peut donc porter sur un large éventail de questions telles que les ressources en eau, les réserves de biosphère, la diversité culturelle et le patrimoine mondial ou les nouveaux défis éthiques et sociétaux auxquels le développement est confronté. Dans tous ces domaines, et dans d’autres, l’UNESCO contribuera à réorienter les programmes d’enseignement et à améliorer la compréhension et la connaissance de ces questions par le grand public afin de contribuer à un monde meilleur, plus sûr et plus durable.

35 C/5 approuvé — Grand programme I

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01015

Priorité globale Afrique En 2010-2011, l’UNESCO augmentera de façon significative son soutien à l’éducation en Afrique. Environ un tiers du budget du Programme ordinaire consacré aux activités3 sera décentralisé vers cette région, démontrant ainsi clairement son statut prioritaire. Pour donner un vigoureux coup de relance à la réalisation des objectifs de l’EPT et des OMD relatifs à l’éducation dans les pays africains qui en ont le plus besoin, l’UNESCO concentrera ses ressources pour le continent sur 12 pays « cibles » (sur un total de 20 à l’échelle mondiale). Globalement, ces pays « cibles » recevront 3,6 millions de dollars des États-Unis au titre du Programme ordinaire ainsi qu’un montant estimé à 10 millions de dollars au titre de sources extrabudgétaires. Des mesures seront prises pour renforcer les capacités en personnel dans les bureaux chargés d’apporter leur soutien aux 12 pays « cibles ». En dehors de ce soutien financier et humain accru, les programmes biennaux de l’UNESCO en matière d’éducation ont été conçus de manière à concentrer l’aide sur les défis auxquels l’Afrique est confrontée. Les travaux entrepris par les bureaux hors Siège de l’Organisation en Afrique sous la coordination du Bureau régional pour l’éducation en Afrique (BREDA) seront donc complétés par les activités à l’échelle mondiale, les orientations d’ensemble et l’appui technique apportés par le Siège ainsi que par des contributions importantes des six Instituts pour l’éducation et de l’Institut de statistique de l’UNESCO dans leurs domaines respectifs de compétence. Sous la coordinationdu BREDA, l’IIRCA renforcé jouera un rôle clé dans la mise en œuvre de l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA). De plus, la coopération Sud-Sud sera un moyen essentiel pour renforcer les capacités et mobiliser des ressources. Simultanément, l’UNESCO continuera d’accompagner les États membres africains dans la mise en œuvre du Plan d’action pour la deuxième Décennie de l’éducation pour l’Afrique (2006-2015). Elle aura à cette fin recours à ses partenariats avec la Commission de l’Union africaine, les Communautés économiques régionales (CER) et les partenaires du développement, pour favoriser un dialogue et des recommandations fondées sur des données factuelles. Grâce à sa coopération avec l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA), la Banque africaine de développement, la Banque mondiale et d’autres organismes partenaires du développement, notamment des organisations de la société civile, l’UNESCO continuera de soutenir et de coordonner la coopération aux niveaux régional et sous-régional afin de réaliser les priorités des pays et de répondre aux programmes de développement à l’échelle mondiale et régionale. Dans la mesure où elle est l’un des principaux acteurs stratégiques qui s’emploient à traiter les priorités et les besoins de la région en matière d’éducation énoncés dans le Plan d’action pour la deuxième Décennie, l’UNESCO se concentrera sur l’analyse et la planification sectorielles, notamment le développement de systèmes d’information sur la gestion de l’éducation (EMIS) ; le Programme pour l’éducation de base en Afrique ; et la politique de perfectionnement des enseignants par le biais de l’Initiative TTISSA. La région aura d’autres priorités, dont l’Initiative pour l’alphabétisation : savoir pour pouvoir (LIFE), l’enseignement et la formation technologiques et professionnels, l’éducation au VIH et au SIDA et l’enseignement supérieur.

3

À l’exclusion des allocations financières accordées aux Instituts.

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35 C/5 approuvé — Grand programme I

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Renforcement des capacités nationales de planification, de mise en œuvre et de gestion de programmes d’alphabétisation de qualité, notamment dans le cadre de l’Initiative pour l’alphabétisation : savoir pour pouvoir (LIFE), compte tenu du rôle accru de l’UNESCO dans la coordination internationale de la DNUA (résultat escompté 1).

Renforcement des capacités nationales afin de former et de retenir des enseignants de qualité, particulièrement en Afrique, dans le cadre de l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA) (résultat escompté 2).

Renforcement des capacités nationales de planification, de mise en œuvre et de gestion de l’éducation de base, principalement en Afrique (résultat escompté 5).

Renforcement des capacités nationales d’élaboration de réponses globales du secteur éducatif au VIH et au SIDA par le biais d’EDUSIDA et d’efforts similaires (résultat escompté 10). 01016

Priorité globale Égalité entre les sexes Les questions liées au genre jouent un rôle de premier plan dans l’accès à l’éducation et la réussite scolaire. Dans le monde entier, près des deux tiers des pays disposant de données n’étaient pas parvenus à établir la parité dans l’enseignement secondaire en 2005. Dans l’ensemble, il y a à peu près autant de pays où des disparités en faveur des garçons sont recensées que des pays favorisant les filles. Le Rapport mondial de suivi 2009 montre que dans la plupart des pays, une fois scolarisées, les filles ont moins tendance à redoubler que les garçons et ont davantage de chances d’achever leurs études primaires. Cependant, dans les pays les plus pauvres, scolariser les filles et les garder à l’école est un défi majeur. Bien que des progrès aient été accomplis, en particulier dans certains pays d’Asie du Sud et de l’Ouest, leur handicap reste très important. C’est en Afrique subsaharienne, dans les États arabes et en Asie du Sud et de l’Ouest que les filles et les femmes requièrent la plus grande attention, surtout en ce qui concerne l’accès à l’enseignement primaire et secondaire, l’achèvement de ces deux cycles et la bonne conception de l’alphabétisation. Bien souvent, les pays qui avaient réalisé la parité des sexes dans l’enseignement primaire et secondaire en 2005 y sont parvenus en intégrant des préoccupations liées au genre dans toutes les activités éducatives tout en mettant simultanément en œuvre des programmes spéciaux de soutien destinés aux filles. C’est pourquoi, les gouvernements et leurs partenaires doivent adopter une approche holistique s’ils veulent venir à bout des inégalités entre les sexes. L’UNESCO a par conséquent placé les considérations relatives à l’égalité entre les sexes au centre de son action en matière d’éducation et élaboré pour l’ensemble de l’Organisation le Plan d’action pour l’égalité entre les sexes pour 2008-2013. Pour l’éducation, le plan définit six domaines thématiques d’action prioritaire, à savoir :

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l’alphabétisation ; les enseignants ; le développement des compétences nécessaires pour le monde du travail ; la planification de l’ensemble du secteur éducatif et le droit à l’éducation ; l’éducation et le VIH/SIDA ; et l’offre éducative et son contenu. Au cours de l’exercice 2010-2011, le Secteur de l’éducation poursuivra les objectifs qui lui sont assignés dans le Plan d’action de deux manières : premièrement, en intégrant l’égalité entre les sexes dans toutes ses activités et deuxièmement, en entreprenant des activités spécifiques visant à remédier aux inégalités entre les sexes. (a) Les principes de l’égalité entre les sexes seront donc intégrés à chacune des activités mises en œuvre par les membres du personnel chargés de l’éducation à l’UNESCO, beaucoup ayant été formés à l’intégration de cette problématique à l’occasion d’un exercice mené à l’échelle de l’ensemble de l’Organisation en 2005. Dans la plupart des cas, cela impliquera l’inclusion d’une composante spécifique dans chaque activité. Encourager la prise en compte de l’égalité entre les sexes dans la planification, la gestion, et la mise en œuvre des programmes d’alphabétisation au titre de l’Initiative pour l’alphabétisation : savoir pour pouvoir (LIFE), notamment l’élaboration de politiques et de programmes d’alphabétisation sexo-spécifique est un bon exemple. De même, par le biais de l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA), l’UNESCO aidera les pays à intégrer des perspectives de genre dans ses travaux sur les questions relatives aux enseignants, qui vont des problèmes intéressant personnellement les enseignants, comme par exemple leurs conditions de travail, statut, gestion et développement de carrière, jusqu’à la façon dont ils tiennent compte de préoccupations touchant à l’égalité entre les sexes dans leur enseignement. Les activités ayant trait à la formation et au soutien des éducateurs incluront aussi des composantes relatives à l’élaboration de contenus éducatifs et de normes sur le VIH et le SIDA adaptés aux besoins des deux sexes, ainsi qu’au soutien et aux soins à prodiguer aux enseignants infectés et/ou affectés, qui seront axées sur la dimension hommes-femmes, surtout en Afrique subsaharienne. (b) Des activités s’adressant explicitement aux filles et aux femmes, ou aux garçons et aux hommes, compléteront ces mesures d’intégration de l’égalité entre les sexes. Il s’agira d’identifier dans chaque région des activités sexospécifiques à mener dans des domaines où elles sont particulièrement nécessaires. Des crédits ont été réservés à cet effet. Il serait par exemple possible d’aider des pays à élaborer des matériels d’enseignement et d’apprentissage qui tiennent compte de la problématique de genre et favorisent l’égale participation des hommes et des femmes dans la société et sur le lieu de travail. L’Organisation pourrait également aider des États membres à planifier et mettre en œuvre des programmes de développement des compétences destinés aux femmes et aux adolescentes. Il serait par ailleurs possible de prendre des mesures pour faciliter le partage de pratiques visant à remédier à la violence à l’encontre des femmes et des filles dans le cadre éducatif.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Renforcement des capacités nationales de conception et de gestion de politiques et programmes d’alphabétisation destinés aux femmes et aux filles.

Élaboration dans les États membres de politiques concernant les enseignants qui prennent en compte l’égalité entre les sexes.

35

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Renforcement des capacités nationales de formulation de politiques qui favorisent l’accès équitable des filles et des garçons à l’enseignement secondaire général et technique et à l’enseignement professionnel.

Renforcement des capacités nationales à préparer et gérer des plans et politiques sectoriels d’éducation inclusive qui tiennent co,mpte de l’égalité entre les sexes et assurent un accès équitable à l’éducation.

01017

Coopération Sud-Sud dans le domaine de l’éducation La coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire Nord-Sud-Sud sont de plus en plus considérées comme des moyens efficaces d’accélérer les progrès vers la réalisation de l’EPT et des OMD. Les pays du Sud de la planète sont particulièrement conscients des possibilités offertes par la coopération Sud-Sud et au sein du système des Nations Unies, davantage de partenariats concertés et novateurs dans ce cadre sont également préconisés. Pour répondre à cette demande, l’UNESCO a, ces dernières années, intensifié les efforts visant à promouvoir et à faciliter la coopération Sud-Sud, notamment dans le domaine de l’éducation. Au cours de l’exercice 2010-2011, ils seront multipliés dans le cadre du grand programme I par le biais de divers mécanismes présentés ci-après : (a) la coopération Sud-Sud est avant tout une modalité d’action qui continuera d’être intégrée à la plupart des travaux entrepris au titre du grand programme I en facilitant les échanges entre pays en développement et, s’il y a lieu, en aidant les États membres à adapter des exemples de bonnes pratiques trouvés ailleurs. Pour illustrer comment l’UNESCO l’inclut dans ses travaux, les enseignements tirés d’un projet relatif à la mise en œuvre d’une politique nationale de formation des enseignants financée par le Programme CapEPT en Guinée seront partagés de manière interactive avec 11 pays de la région participant à l’Initiative TTISSA afin qu’ils puissent à leur tour peser sur la politique nationale dans ce domaine. Le Secteur fera mieux connaître cet aspect de son travail au cours de l’exercice 2010-2011 ; (b) l’UNESCO héberge une vingtaine de réseaux relatifs à l’éducation dans diverses régions et sousrégions, par exemple INNOVEMOS en Amérique latine et dans les Caraïbes, ou le Programme d’innovation éducative en vue du développement en Asie et dans le Pacifique (APEID), pour n’en citer que deux parmi de nombreux autres. Ils sont véritablement susceptibles de développer la coopération Sud-Sud et des efforts seront faits pour établir des liens entre certains d’entre eux au cours de l’exercice. Les quatre bureaux régionaux de l’UNESCO pour l’éducation joueront un rôle clé en connectant la masse d’information disponible par le biais de ces réseaux et de ces communautés de pratique. En outre, ils contribueront activement à faire en sorte que les petits États insulaires en développement (PEID) confrontés à des situations et défis analogues en matière d’éducation puissent se connecter et étudier comment gérer ces défis ; (c) au cours de l’exercice 2010-2011, de nouvelles activités de coopération Sud-Sud visant à promouvoir l’échange d’expérience et de meilleures pratiques entre pays du Sud seront définies dans chaque région. Elles seront notamment, mais pas exclusivement, axées sur l’alphabétisation, les enseignants et le développement des compétences nécessaires pour le monde du travail, domaines prioritaires du grand programme I sur lesquels l’attention doit être concentrée dans la plupart des pays en développement. Le rapport semestriel de la Directrice générale au Conseil exécutif sur l’exécution du programme adopté par la Conférence générale (EX/4) rendra spécifiquement compte de ces activités et comprendra notamment des informations sur celles des nombreux réseaux coordonnés par le Secteur de l’éducation ;

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(d) pour maximiser l’impact des activités spécifiques précédemment mentionnées au titre des différents domaines prioritaires, leur mise en œuvre sera complétée par une deuxième série d’activités qui seront financées par le Fonds de coopération Sud-Sud pour l’éducation créé en 2007 et menées en étroite coordination avec le Groupe des 77 et de la Chine. La promotion de ce Fonds et l’aide aux efforts de collecte de crédits du Groupe des 77 et de la Chine bénéficieront aussi d’une grande attention, preuve du degré de priorité élevé que l’UNESCO accorde au développement de la coopération Sud-Sud dans tous ses domaines d’activité ; (e) dans le cadre de l’initiative E-9, l’intérêt accru que suscite la coopération Sud-Sud comme moyen d’accomplir des progrès dans la réalisation des objectifs de l’EPT est illustré par la Déclaration de Bali, adoptée lors de la septième Réunion ministérielle d’examen de l’E-9 de mars 2008, par laquelle les ministres de l’éducation des pays de l’E-9 sont convenus d’intensifier leur collaboration dans divers domaines relatifs à l’éducation.

01018

Le plan d’action du grand programme I vise à mettre en œuvre (i) la résolution de programme adoptée par la Conférence générale, dont le texte est reproduit au début du grand programme, ainsi que (ii) les résolutions relatives aux points spécifiques indiqués ci-après et dont le texte figure dans le Volume 1 des Actes de la 35e session de la Conférence générale : 10

Amendements aux Statuts du Comité régional intergouvernemental pour le Projet régional d’éducation pour l’Amérique latine et les Caraïbes (PRELAC)

11

Révision de la Convention régionale de 1981 sur la reconnaissance des études et des certificats, diplômes, grades et autres titres de l’enseignement supérieur dans les États d’Afrique et de la Convention régionale de 1983 sur la reconnaissance des études, des diplômes et des grades de l’enseignement supérieur en Asie et dans le Pacifique

12

Conversion de la dette au bénéfice de l’éducation

13

Projet de stratégie pour la seconde moitié de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014), et adhésion à la Déclaration de Bonn

14

Stratégie visant à faire du Bureau international d’éducation (BIE) le centre d’excellence de l’UNESCO en matière de curricula

15

Conférence mondiale sur l’éducation et la protection de la petite enfance

16

Création à New Delhi (Inde) de l’Institut mahatma Gandhi d’éducation pour la paix et le développement durable en tant qu’institut de catégorie 1

17

Création aux Philippines du Centre d’Asie du Sud-Est pour l’apprentissage tout au long de la vie au service du développement durable, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO

18

Création en République arabe syrienne du Centre régional pour l’éducation et la protection de la petite enfance dans les États arabes, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO

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35 C/5 approuvé — Grand programme I

Priorité sectorielle biennale 1 : Aider à la réalisation de l’Éducation pour tous (EPT)

Axe d’action 1 : Les fondements de l’EPT : alphabétisation, enseignants et compétences nécessaires pour la vie professionnelle 01019

Favoriser le développement en offrant à tous de plus larges et de meilleures possibilités d’apprentissage exige une action résolue dans des domaines clés. Le grand programme I mettra donc l’accent, au titre de son premier axe d’action, sur trois fondements essentiels de l’EPT – l’alphabétisation, les enseignants et les compétences nécessaires pour la vie professionnelle – domaines dans lesquels il a été estimé que l’UNESCO se devait le plus d’intervenir. En se concentrant sur trois fondements de l’éducation dont la capacité d’influer radicalement sur l’existence des apprenants et de leurs communautés est indéniable, l’UNESCO aidera les pays à faire progresser le développement humain. De fait, alors qu’il est essentiel de savoir lire, écrire et compter dans les sociétés actuelles, on estime à 776 millions le nombre de jeunes et d’adultes dépourvus de compétences de base en lecture et en écriture. Par ailleurs, l’existence d’un nombre approprié de bons enseignants est indispensable pour élever les niveaux d’éducation mais l’insuffisance de ce nombre reste l’un des principaux obstacles à la réalisation de l’EPT dans beaucoup de pays – 18 millions environ d’enseignants supplémentaires au niveau primaire seront nécessaires d’ici à 2015. Enfin, pour assurer la viabilité sociale et économique de leurs communautés locales, en particulier dans les régions rurales, les individus ont besoin d’acquérir des compétences pratiques nécessaires pour la vie professionnelle qui leur permettent de subvenir à leurs propres besoins et à ceux de leurs familles.

01020

Cet axe d’action est la priorité la plus élevée du grand programme I, 37 % environ du4 budget5 consacré à l’ensemble des activités de ce programme lui étant affectés. Il s’articulera autour de deux principaux objectifs. Le premier consistera à renforcer les capacités nationales d’élaboration et de renouvellement de politiques concertées s’appuyant sur des recherches de pointe dans les trois domaines prioritaires. La réalisation de cet objectif passera, à l’échelon mondial, par la préparation d’études et de notes d’information, entre autres activités et, à l’échelon des pays, par un renforcement ciblé des capacités du personnel national en ce qui concerne la collecte de données, la réalisation d’analyses des besoins et la formulation de politiques tenant compte des normes internationales ainsi que d’études récentes. Le second objectif visera à aider les pays à mieux planifier, effectuer, suivre et évaluer la mise en œuvre effective des programmes d’enseignement formel et non formel dans les domaines prioritaires. À cette fin, les processus de planification des programmes feront l’objet d’un accompagnement attentif et les États membres seront dotés de connaissances et d’outils leur permettant d’adapter et d’améliorer les programmes en permanence. Toutes les activités menées au titre de cet axe d’action seront conçues de manière à prendre en compte les besoins particuliers des filles et des femmes, des jeunes, des pauvres et d’autres groupes marginalisés comme les habitants des zones rurales et les populations autochtones. En outre, à titre de contribution à chacun des trois domaines prioritaires, des activités spécifiques seront exécutées en ayant recours à la coopération Sud-Sud en tant que modalité d’action.

01021

Comme on l’a vu dans l’introduction au grand programme I, 20 pays cibles seront sélectionnés en vue de faire l’objet d’une action prioritaire en 2010-2011. Cette mesure viendra en complément du soutien assuré à tous les pays au titre de cet axe d’action. Chacun des 20 pays cibles bénéficiera d’un soutien supplémentaire lui permettant de se focaliser soit sur l’un des domaines concernés par cet axe d’action soit sur la planification à l’échelle du secteur éducatif (voir l’axe d’action 3, résultat escompté 8 ci-après).

4

Compte non tenu des allocations financières aux Instituts.

35 C/5 approuvé — Grand programme I

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Ce soutien sera complété par des ressources financières provenant du programme CapEPT et d’autres sources extrabudgétaires.

Alphabétisation 01022

Dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation (DNUA), et par l’intermédiaire de son Initiative pour l’alphabétisation : savoir pour pouvoir (LIFE), l’UNESCO aidera les États membres à améliorer leurs taux d’alphabétisation. Pour ce faire, elle incitera les gouvernements et la société civile à accorder davantage d’attention à l’alphabétisation en aidant les pays à formuler des politiques rigoureuses et fondées sur des données factuelles et en développant leurs capacités de mettre en œuvre des programmes de qualité, y compris dans les langues locales. Ces actions viseront à la réalisation des objectifs définis pour la seconde moitié de la Décennie, à savoir : mobiliser un engagement plus fort en faveur de l’alphabétisation, renforcer l’efficacité de la mise en œuvre des programmes d’alphabétisation et mobiliser de nouvelles ressources en faveur de l’alphabétisation. Les activités menées dans le domaine de l’alphabétisation constitueront une part importante de la contribution de l’Organisation au renforcement de l’éducation des adultes dans la perspective de l’apprentissage tout au long de la vie au niveau des pays.

01023

Les activités de sensibilisation à l’alphabétisation seront ciblées sur toute la gamme des parties prenantes, notamment sur celles qui se situent en dehors de la communauté éducative. Un accent particulier sera donc placé sur la mise en relief de l’importance de l’alphabétisation lors de manifestations n’ayant pas l’éducation pour thème. Les gouvernements et le grand public seront incités à soutenir et à promouvoir l’alphabétisation et à s’y investir dans le cadre d’actions à même de susciter l’attention des médias telles que l’attribution annuelle des Prix internationaux d’alphabétisation de l’UNESCO et la célébration de la Journée internationale de l’alphabétisation, les contributions faites à la Semaine mondiale d’action et les interventions de personnalités de renom comme les Ambassadeurs de bonne volonté de l’UNESCO. Les responsables nationaux de haut niveau et les donateurs seront sollicités lors de réunions internationales pertinentes telles que celles du Groupe de haut niveau sur l’EPT et du Groupe de travail sur l’éducation pour tous. Ces activités seront complétées par des actions spécifiques visant à accroître les investissements dans l’alphabétisation, notamment la promotion du Fonds de la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation pour promouvoir l’alphabétisation dans le monde et l’octroi d’un soutien à la recherche sur les coûts de l’analphabétisme et les déficits de financement.

01024

Les politiques nationales d’alphabétisation seront essentiellement améliorées par l’apport d’une assistance technique efficace aux pays en ce qui concerne l’évaluation et le suivi des niveaux d’alphabétisme nationaux, en particulier par le biais du Programme d’évaluation et de suivi de l’alphabétisation (LAMP) ; la cartographie, le suivi et l’évaluation de l’alphabétisation et de l’enseignement non formel au niveau national au moyen du Système d’information sur la gestion de l’éducation non formelle (SIG-ENF) de l’UNESCO ; la réalisation d’analyses des besoins, en particulier par le biais de l’Initiative LIFE, dont la coordination continuera d’être assurée par l’UIL tandis que la coordination globale de toutes les activités d’alphabétisation sera gérée par le Siège ; et la conception de politiques, plans et stratégies favorisant l’égalité entre les sexes. La coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire Nord-Sud-Sud joueront un rôle important à cet égard.

Enseignants 01025

L’UNESCO renforcera les capacités nationales de concevoir et de mettre en œuvre des politiques viables concernant la formation théorique et pratique des enseignants, leur recrutement, leur maintien en fonction et les questions relatives à leur condition et à leurs conditions de travail en rapport avec la Recommandation OIT/UNESCO concernant la condition du personnel enseignant (1966) et la Recommandation de l’UNESCO 39

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concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur (1997), y compris les effets du VIH/SIDA sur les enseignants. Elle mettra en relief le rôle crucial des enseignants du point de vue de la qualité de l’enseignement par le biais de manifestations comme la célébration de la Journée mondiale des enseignants. L’Organisation définira par ailleurs des principes directeurs destinés à aider les établissements de formation pédagogique à intégrer l’éducation au service du développement durable (EDD) ainsi que l’éducation au VIH et au SIDA dans les programmes de formation d’enseignants. En outre, elle soutiendra et hébergera le secrétariat de l’Équipe spéciale sur les enseignants pour l’EPT, alliance mondiale volontaire de partenaires de l’EPT conjuguant leurs efforts pour faire face à la pénurie d’enseignants et faciliter la collaboration Sud-Sud et Nord-Sud-Sud en ce qui concerne les questions liées aux enseignants. Qui plus est, un accent particulier sera placé par l’Organisation sur la formation des enseignants dans le cadre de ses travaux portant sur les TIC au service de l’éducation. Elle appuiera notamment la mise en œuvre efficace et dans des conditions appropriées de l’apprentissage ouvert et à distance en ligne et des TIC en renforçant les capacités nationales dans ces domaines. 01026

Par l’intermédiaire de l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA), qui sera gérée par le Bureau de l’UNESCO à Dakar et Bureau régional pour l’éducation en Afrique (BREDA) et à laquelle le Siège prêtera son appui en veillant à sa cohérence avec les évolutions et innovations mondiales en matière de formation des enseignants, l’UNESCO aidera certains pays à formuler une stratégie nationale, un document d’orientation et un plan d’action concernant la formation pédagogique. Les politiques et les programmes de formation relatifs aux enseignants seront adaptés aux priorités nationales, sous-régionales et régionales en matière de développement. L’accent sera placé sur l’analyse de la façon dont les plans et les engagements nationaux sont reflétés dans les politiques, en particulier en ce qui concerne les possibilités de formation de personnel enseignant travaillant dans des structures d’enseignement non formel et la formation dans des domaines cruciaux comme les sciences et les mathématiques, et sur le respect des principes de l’éducation inclusive. L’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA), dont les activités seront intégralement axées sur la TTISSA sous la coordination du BREDA, s’attachera à renforcer les capacités des États membres à cet égard par le biais de la formation de formateurs ouverte et à distance en ligne et en face à face. Afin de veiller à ce que les décideurs aient accès aux informations les plus récentes, des données nouvelles sur la situation actuelle seront produites et diffusées, y compris sous la forme de statistiques sur les enseignants, de notes d’information sur l’égalité entre les sexes, d’un répertoire des formateurs d’enseignants en Afrique et d’un recueil de textes régissant la formation pédagogique dans les divers pays. Une banque de données sur les innovations dans le domaine de la formation pédagogique sera également créée. Ces actions aideront les États membres à avancer dans la réalisation de leurs propres priorités tout en leur permettant d’être informés de l’existence d’idées, de recherches, de solutions, de problèmes et d’initiatives à caractère nouveau et de contribuer aux échanges internationaux à ce sujet.

Développement des compétences nécessaires pour la vie professionnelle 01027

L’UNESCO a joué un rôle très actif dans le domaine de l’enseignement technique et professionnel au cours des deux dernières décennies du XXe siècle, le deuxième Congrès international sur l’enseignement technique et professionnel, tenu à Séoul en 1999, marquant l’apogée de l’action de l’Organisation à cet égard. Près de dix années après les conférences de Séoul et de Dakar, une nouvelle possibilité s’offre à l’UNESCO dans le contexte mondial actuel de recentrer ses activités sur l’enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP) et le développement des compétences nécessaires dans le monde du travail. Le succès relatif enregistré par les pays en développement en matière d’éducation primaire universelle au cours des dix dernières années se traduit par de très fortes pressions politiques en faveur du développement de l’enseignement secondaire aussi bien général que technique et professionnel, l’acquisition de compétences étant de plus en plus perçue comme un facteur essentiel de la productivité du marché du travail et de la croissance économique dans le monde. Le développement des compétences

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nécessaires pour la vie professionnelle est par conséquent devenu l’un des quatre domaines hautement prioritaires du programme de l’UNESCO relatif à l’éducation. 01028

Se fondant sur la stratégie concernant l’EFTP récemment élaborée, l’UNESCO, en tant que seul organisme des Nations Unies dont le mandat porte sur le développement de l’ensemble du secteur éducatif, s’attachera à promouvoir l’EFTP et le développement des compétences nécessaires pour la vie professionnelle, y compris l’acquisition de compétences entrepreneuriales, dans la perspective plus large de l’apprentissage tout au long de la vie. Reconnaissant la multiplicité des cadres dans lesquels est abordé le développement des compétences techniques et professionnelles et le fait qu’elle– même a pour cadre d’action dans ce domaine la coopération avec les ministères de l’éducation, l’UNESCO se concentrera surtout sur l’EFTP aux niveaux secondaire et post-secondaire, ainsi que sur les programmes d’EFTP dispensés dans des structures non formelles. Ses travaux porteront sur trois principaux aspects : (i) l’aide à la décision en amont et le renforcement des capacités connexes, (ii) l’explicitation de la notion de développement des compétences et l’amélioration des activités de suivi, et (iii) l’échange d’informations et l’apport d’un éclairage sur le débat mondial sur l’EFTP.

01029

Premièrement, l’Organisation aidera ainsi 15 à 20 États membres à examiner et élaborer des politiques nationales englobant tous les aspects de l’EFTP, en fonction de leurs besoins et de leurs priorités. Le renforcement des capacités fera partie intégrante de cette activité. Dans le même temps, l’UNESCO s’emploiera à promouvoir l’harmonisation des interventions des différents partenaires concernés en coopérant systématiquement avec les organismes des Nations Unies pertinents comme l’Organisation internationale du Travail et la Banque mondiale ainsi qu’avec d’autres partenaires, et en aidant les États membres à coordonner l’action de l’ensemble des partenaires nationaux. D’autres formes de coopération, y compris la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire Nord-Sud-Sud, seront également facilitées.

01030

Deuxièmement, l’UNESCO mettra en place un mécanisme consultatif technique faisant intervenir des partenaires clés afin de clarifier la définition du terme « compétences », action qui débouchera sur l’identification d’indicateurs permettant de mesurer les progrès réalisés, en étroite collaboration avec l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU). Les effets des instruments normatifs de l’Organisation dans le domaine de l’EFTP – la Convention sur l’enseignement technique et professionnel (1989) et la Recommandation révisée concernant l’enseignement technique et professionnel (2001) – seront également examinés.

01031

Enfin, l’UNESCO redynamisera le Réseau mondial UNEVOC afin d’améliorer la mise en commun des informations et la coopération. En outre, des informations standardisées sur les systèmes nationaux d’EFTP seront rassemblées et mises à la disposition des décideurs. Des examens thématiques sur certaines questions d’intérêt majeur dans le domaine de l’EFTP, comme l’EFTP et l’égalité entre les sexes ou l’EFTP et le développement durable, seront également réalisés.

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Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Résultat escompté 1 : Renforcement des capacités nationales de planification, de mise en œuvre et de gestion de programmes d’alphabétisation de qualité, notamment dans le cadre de l’Initiative pour l’alphabétisation : savoir pour pouvoir (LIFE), compte tenu du rôle accru de l’UNESCO dans la coordination internationale de la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation. Indicateurs de performance ■

Nombre de pays ayant formulé des politiques d’alphabétisation pertinentes et favorisant l’égalité entre les sexes qui font partie intégrante des politiques et plans nationaux en matière d’éducation



Nombre de programmes d’alphabétisation opérationnels au niveau national



Nombre de pays concernés par l’Initiative LIFE qui ont élaboré un cadre national de mise en œuvre (plan d’action LIFE)



Nombre de partenaires financiers et techniques procédant à des investissements accrus dans l’alphabétisation



Nombre de programmes d’alphabétisation spécifiquement ciblés sur les femmes et les filles



Nombre de pays qui ont entrepris des évaluations en matière d’alphabétisation parallèlement à une cartographie globale des apprenants, des prestataires d’enseignement et des niveaux d’alphabétisation

Résultat escompté 2 : Renforcement des capacités nationales afin de former et de retenir des enseignants de qualité, particulièrement en Afrique, dans le cadre de l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA). Indicateurs de performance ■

Nombre de politiques, stratégies, plans et cadres de qualifications concernant la formation des enseignants élaborés et/ou évalués, y compris en tenant compte de l’égalité entre les sexes



Nombre d’établissements de formation pédagogique examinés en vue de répondre aux besoins identifiés en matière de perfectionnement des enseignants



Nombre de pays ayant intégré les TIC dans leurs programmes de formation d’enseignants

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Résultat escompté 3 : Réforme et renforcement des systèmes d’EFTP et développement de la capacité des États membres de doter les jeunes et les adultes des connaissances et compétences nécessaires pour la vie professionnelle. Indicateurs de performance ■

Nombre de pays ayant réexaminé leurs politiques en matière d’EFTP



Niveau de coopération entre les différents partenaires œuvrant dans le domaine de l’EFTP



Existence d’une conception commune de la définition des compétences



Nombre de pays utilisant les examens thématiques sur l’EFTP réalisés par l’UNESCO



Nombre de pays ayant amélioré l’égalité des chances en matière d’accès à l’EFTP pour les garçons et les filles

Axe d’action 2 : Élaborer des systèmes éducatifs efficaces, de l’éducation et la protection de la petite enfance à l’enseignement supérieur, et promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie 01032

L’apprentissage est un processus continu qui commence à la naissance et se poursuit jusqu’au troisième âge. Chaque étape a d’importantes répercussions sur la vie des individus et des sociétés. Non seulement chacune d’entre elles amène l’apprenant à acquérir de nouvelles compétences et connaissances, mais l’existence d’un enseignement à un niveau plus élevé est un facteur important qui encourage les élèves/ étudiants à achever le cycle dans lequel ils se sont inscrits. Ainsi, un adolescent aura plus de chances de terminer ses études secondaires si la possibilité lui est offerte de poursuivre ses études et sa formation. Lorsqu’ils conçoivent leurs systèmes éducatifs nationaux, les gouvernements doivent donc adopter une vision globale afin d’assurer un enseignement tout au long de la vie, en tenant compte de chacune des étapes de l’enseignement et en adoptant une approche fondée sur les droits de l’homme. Afin d’assurer une transition harmonieuse entre les différents niveaux, et dans le cadre des activités de suivi de la 48e session de la Conférence internationale de l’éducation, le grand programme I aidera les pays, au titre de son deuxième axe d’action, à mettre sur pied les différents niveaux de l’enseignement formel, de l’éducation de la petite enfance à l’enseignement supérieur.

01033

Cet axe d’action complétera l’axe d’action 1 en permettant à l’UNESCO d’apporter un appui ciblé pour améliorer les activités de planification et d’exécution des programmes éducatifs des États membres aux niveaux où ceux-ci ont recensé des besoins urgents ou s’attendent à avoir de tels besoins. Il s’agira essentiellement d’apporter une aide au renforcement de la capacité des pouvoirs publics de planifier, exécuter et gérer efficacement un programme d’éducation inclusive de qualité à chaque niveau. Un appui a été jugé nécessaire à quatre grands niveaux de l’enseignement : l’éducation et la protection de la petite enfance (EPPE) ; l’éducation de base, principalement en Afrique, qui englobe mais va au-delà de l’enseignement primaire ; l’enseignement secondaire ; l’enseignement supérieur. Les mesures d’ordre général consisteront essentiellement à suivre les tendances et à publier de bonnes pratiques et des lignes directrices pour les politiques et le contenu de l’enseignement afin que les États membres puissent disposer des données les plus récentes sur ce qui fonctionne. Pour bien cibler l’action et éviter les doubles emplois avec des activités déjà réalisées par d’autres acteurs du développement, les actions à l’échelle des pays au titre de cet axe d’action seront exécutées en fonction des besoins clairement recensés dans la Stratégie d’appui de l’UNESCO à l’éducation nationale (UNESS) ou, si un tel document n’a pas été élaboré, lorsqu’un besoin urgent a été recensé par l’État membre concerné ou par le Bureau régional 43

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de l’UNESCO. Comme c’est le cas pour l’axe d’action 1, les mesures prises dans le cadre de cet axe d’action attacheront une attention particulière à l’égalité entre les sexes ainsi qu’aux besoins des jeunes et des groupes marginalisés, comme les pauvres, les habitants des zones rurales et urbaines défavorisées, les populations autochtones et les enfants qui travaillent. À travers le Groupe de travail intersectoriel sur l’enseignement des réalités de l’Holocauste, l’UNESCO s’attachera à élaborer et promouvoir des matériels pédagogiques sur l’enseignement de la mémoire de l’Holocauste destinés aux établissements d’enseignement, aux enseignants et aux élèves. Elle mettra en place une plate-forme permettant d’accéder à des ressources sur la mémoire de l’Holocauste. Ces activités seront mises en œuvre grâce à des fonds extrabudgétaires.

Éducation et protection de la petite enfance 01034

Les programmes d’éducation et de protection de la petite enfance (EPPE) peuvent améliorer la santé et la nutrition des enfants, faciliter leur développement cognitif et leur donner les outils de base dont ils ont besoin pour apprendre. Ils jouent également un rôle fondamental dans l’équité. Alors que les enfants vulnérables issus de ménages pauvres et ruraux devraient être les principaux bénéficiaires de l’EPPE, les données disponibles indiquent que ce sont eux qui ont le moins de chances d’y avoir accès. L’UNESCO aidera donc les pays ciblés à renforcer leurs capacités afin de planifier, exécuter et gérer des programmes d’éducation et de protection de la petite enfance. À l’échelle mondiale, elle s’y emploiera en continuant de proposer aux professionnels et décideurs en matière d’EPPE des analyses détaillées ainsi que des possibilités d’action et des mesures de réforme dans le cadre des dossiers de l’UNESCO sur l’éducation de la petite enfance. D’une manière plus générale, elle appuiera le dialogue et l’action de sensibilisation, en particulier en contribuant à l’organisation de la Conférence internationale sur l’EPPE qui doit se tenir à Moscou (Fédération de Russie) en 2010. À l’échelon national, elle aidera les États membres ciblés à réformer leurs plans et politiques d’EPPE et à adapter leurs programmes d’enseignement pour tenir compte des récentes conclusions de la recherche pédagogique, en mettant l’accent en particulier sur l’enseignement dans la langue maternelle.

Éducation de base, principalement en Afrique 01035

Bien que de gros progrès aient été réalisés, de nombreux enfants, souvent des filles, n’ont toujours pas accès à une éducation de base de qualité. L’UNESCO s’emploiera donc à mener une action de sensibilisation et à donner des conseils en vue d’assurer l’égalité des chances pour tous en matière d’éducation et de favoriser l’intégration dans le système éducatif en s’attachant aux questions d’accès, de rétention et de performances ; l’accent sera mis en particulier sur les enfants et les jeunes appartenant à des régions ou à des populations défavorisées. Une attention spéciale sera accordée aux questions linguistiques dans le cadre de l’éducation de base, en raison notamment de la corrélation qui a été établie entre l’utilisation de la langue maternelle et les résultats de l’apprentissage au cours des premières années d’études. Dans ce contexte, un soutien sera apporté aux États membres pour les aider à renforcer leur capacité de suivre les résultats de l’apprentissage dans l’enseignement primaire. L’UNESCO encouragera également des travaux de recherches pragmatiques sur des questions liées à l’accès à l’éducation de base ainsi qu’à la qualité et à la gouvernance de ce type d’éducation dans le monde entier. À cet égard, le Réseau du système des écoles associées de l’UNESCO (RéSEAU) jouera un rôle utile de laboratoire pour ce qui est d’élaborer de bonnes pratiques.

01036

La nécessité d’assurer plus largement une éducation de base est particulièrement évidente en Afrique. Le grand programme I concentrera donc son action sur le renforcement des capacités nationales pour planifier, exécuter et gérer des programmes d’éducation de base de qualité dans la région. Ces activités seront menées conformément à l’Appel de Kigali en vue de la mobilisation pour action (août 2007) qui a lancé le Programme pour l’éducation de base en Afrique. Ce programme sous-tend une stratégie visant

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à renforcer la concertation sur la réforme de l’éducation en Afrique, l’objectif étant de fixer une période minimale de neuf ans d’études comprenant une à deux années de préscolarité. Il assure un apprentissage différencié à l’appui d’une éducation plus inclusive et établit un équilibre approprié des résultats attendus de l’apprentissage dans le cadre des programmes d’éducation de base notamment en termes de savoir, de compétences, de valeurs et d’attitudes, y compris en ce qui concerne la promotion des compétences de la vie courante, des mathématiques, de la science et de la technologie, de l’enseignement de l’entreprenariat ainsi que de l’orientation professionnelle. En particulier, il aide les pays à concevoir, élaborer et mettre en œuvre des programmes d’études équilibrés ainsi que des mécanismes d’évaluation et de validation. Ces derniers devraient être conformes aux priorités nationales, assurer le lien nécessaire entre l’enseignement formel et non formel et mettre l’accent sur le résultat de l’apprentissage pour les individus, la société et l’économie, ce qui suppose également de prendre en compte l’apprentissage de la prévention du VIH dans les programmes d’éducation de base.

Enseignement secondaire 01037

Les enfants étant de plus en plus nombreux à achever le cycle de l’enseignement primaire, beaucoup de pays font désormais porter leur attention sur le développement des possibilités dans le domaine de l’enseignement secondaire. Les élèves du secondaire n’ont jamais été aussi diversifiés qu’aujourd’hui, que ce soit en termes d’antécédents, de besoins ou d’attentes. Parallèlement, le contexte politique, économique, social et environnemental évolue. Pour que l’enseignement soit pertinent et efficace face à ces nouveaux défis, l’UNESCO aidera ses États membres à rénover leur système d’enseignement secondaire et à tisser des liens étroits entre l’enseignement secondaire général et l’enseignement secondaire technique et professionnel, tout en prenant en compte les problèmes de disparité entre les sexes. Cela est particulièrement important en ce qui concerne le premier cycle de l’enseignement secondaire où les besoins sont les plus grands. À l’échelle mondiale, l’UNESCO mènera dans ce contexte des travaux de recherche et élaborera des cadres, des documents directifs, des lignes directrices pour les programmes d’enseignement et des modèles de contenus pédagogiques qui intégreront entièrement et promouvront les principes du développement durable dans le cadre de la DEDD. Ces outils seront élaborés dans des domaines clés tels que l’enseignement scientifique, l’éducation environnementale, l’éducation aux droits de l’homme et l’éducation pour la prévention du VIH et du SIDA. En toutes circonstances, l’UNESCO s’emploiera à promouvoir l’acquisition de compétences génériques portant notamment sur la solution des problèmes, la créativité et les relations interpersonnelles, ainsi que les valeurs telles que la paix, la tolérance et le sens des responsabilités. À cet égard, le Réseau du système des écoles associées de l’UNESCO (RéSEAU) contribuera à recenser des exemples de bonnes pratiques et à les promouvoir. Parallèlement, l’Organisation renforcera l’aptitude de certains pays à revoir leurs plans et politiques d’enseignement secondaire et collaborera étroitement avec d’autres organismes, comme la Banque mondiale, en particulier en ce qui concerne le financement de l’éducation. L’UNESCO continuera d’étoffer sa base de données et de développer sa fonction de centre d’échange d’informations, en particulier en Asie et dans le Pacifique, et de proposer des données et des renseignements utiles à la prise de décision dans le domaine de l’enseignement secondaire à l’intention des praticiens de l’éducation chargés de revoir, de formuler et de mettre en œuvre les politiques et réformes de l’enseignement secondaire. En outre, elle proposera une évaluation de la réforme de l’enseignement secondaire en raison du rapide développement de celle-ci dans certains pays. Elle encouragera également l’innovation et étudiera les moyens de faciliter l’accès à l’enseignement secondaire, en particulier en faveur des groupes vulnérables et défavorisés et proposera différentes possibilités d’action aux décideurs en vue d’assurer un accès équitable. Afin que les États membres puissent exercer un contrôle efficace notamment des aspects qualitatifs du développement de leur système d’enseignement secondaire, l’UNESCO les aidera à élaborer les capacités nationales nécessaires pour suivre les résultats de l’apprentissage.

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Enseignement supérieur 01038

De nombreux pays en développement attribuent une grande importance à l’amélioration des possibilités localement disponibles en matière d’enseignement supérieur. Pour répondre à la demande dans ce domaine, et donner suite aux recommandations de la Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur de 2009, l’UNESCO renforcera les capacités nationales en matière de politiques et de réformes de l’enseignement supérieur. À cet égard, elle concentrera son action sur l’élargissement de l’accès à l’enseignement supérieur de qualité fondé sur le mérite et l’équité, en accordant une attention particulière aux groupes marginalisés. L’enseignement supérieur évolue. L’UNESCO continuera de jouer un rôle pilote dans la réflexion engagée sur le rôle de l’enseignement supérieur et son impact sur le développement en suivant les tendances et en recensant les bonnes pratiques. En particulier, elle aidera les pays à promouvoir la recherchedéveloppement, favorisera les synergies entre les universités et d’autres établissements d’enseignement supérieur et encouragera l’échange transfrontières de connaissances y compris en soutenant l’organisation du VIIe Congrès international de l’enseignement supérieur « Université 2010 ». L’assurance qualité en matière de prestation internationale de services éducatifs au niveau de l’enseignement supérieur ainsi que la concertation entre les pays exportateurs et importateurs continueront d’être promues, compte tenu des Lignes directrices UNESCO/OCDE pour des prestations de qualité dans l’enseignement supérieur transfrontalier. L’Organisation favorisera également le dialogue entre les principales parties prenantes dans le domaine de l’enseignement supérieur, y compris par le biais du Programme UNITWIN et chaires UNESCO. Cela facilitera l’émergence d’un espace mondial de l’enseignement supérieur et de la recherche de sorte que le sous-secteur contribuera à tous égards à l’instauration d’économies du savoir. À l’échelle nationale, en particulier en Afrique, l’Organisation aidera les États membres ciblés à réformer leur système d’enseignement supérieur et à répondre à certaines préoccupations, comme le développement du secteur privé, les questions de financement, l’assurance qualité, l’exode des cadres, l’entrepreneuriat et les liens existant entre l’enseignement supérieur et le développement durable. En collaboration avec le Département des ressources humaines, de la science et de la technologie de l’Union africaine, l’UNESCO continuera d’étudier la possibilité de créer des centres d’excellence comme le prévoit le Plan d’action de la deuxième Décennie de l’éducation pour l’Afrique.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Résultat escompté 4 : Renforcement des capacités nationales d’élaboration de politiques en faveur de l’éducation et de la protection de la petite enfance. Indicateurs de performance ■

Nombre de pays bénéficiant d’une aide pour revoir les politiques, systèmes et programmes en faveur de l’éducation et de la protection de la petite enfance



Nombre de notes d’orientation, documents et lignes directrices élaborés pour aider les décideurs à assurer un accès équitable à une EPPE de qualité



Nombre de pays ayant établi des documents directifs spécifiques (Approches sectorielles, (SWAp), DSRP, documents directifs en matière d’EPPE) ou intégrant des stratégies d’EPPE dans leur plan du secteur de l’éducation

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Résultat escompté 5 : Renforcement des capacités nationales de planification, de mise en œuvre et de gestion de l’éducation de base, principalement en Afrique. Indicateurs de performance ■

Nombre de pays dans lesquels les politiques d’éducation de base ont été revues pour assurer des possibilités d’accès équitable aux garçons et aux filles



Nombre de pays où un enseignement ininterrompu d’une durée de neuf ans est inscrit dans la loi et dans la pratique, l’accent étant mis en particulier sur les filles et les femmes



Nombre de pays où est entreprise une évaluation du programme d’éducation de base



Nombre de pays dispensant un enseignement multilingue dans le cadre de l’éducation formelle



Nombre de pays dans lesquels des mécanismes d’évaluation des acquis dans l’enseignement primaire ont été créés ou évalués

Résultat escompté 6 : Rénovation des systèmes d’enseignement secondaire, notamment et si nécessaire, par la réforme des programmes et une meilleure évaluation des acquis des élèves. Indicateurs de performance ■

Nombre de pays ayant rénové leur système d’enseignement secondaire avec l’aide de l’UNESCO en mettant l’accent sur l’équité, la pertinence et la qualité



Nombre de pays ayant revu leur politique d’enseignement scientifique pour en améliorer la qualité et accroître la participation de groupes défavorisés, en particulier des filles



Nombre de travaux de recherche pertinents menés à bien et de résultats diffusés, y compris par l’intermédiaire du RéSEAU



Nombre de pays où les programmes d’enseignement secondaire ont été révisés



Nombre de pays où le mécanisme d’évaluation des acquis dans l’enseignement secondaire a été amélioré



Bonnes pratiques utilisées dans les programmes d’enseignement et les matériels pédagogiques sur l’enseignement des réalités de l’Holocauste (fonds extrabudgétaires)

Résultat escompté 7 : Renforcement des capacités nationales de formulation et de réforme des politiques de l’enseignement supérieur, de promotion de la recherche et d’assurance qualité. Indicateurs de performance ■

Nombre de pays ayant créé des mécanismes d’assurance qualité pour la prestation internationale de services éducatifs au niveau de l’enseignement supérieur



Nombre de pays ayant révisé les politiques d’enseignement supérieur pour tenir compte des priorités et besoins nationaux



Nombre de chaires UNESCO/Réseaux UNITWIN en enseignement supérieur fonctionnant de manière satisfaisante

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Axe d’action 3 : Cadres sectoriels : aider les gouvernements à planifier et gérer le secteur éducatif 01039

Un certain nombre de pays se heurtent à d’énormes difficultés pour réaliser les objectifs de l’EPT. Cela est essentiellement dû au fait qu’ils ne possèdent pas les capacités institutionnelles nécessaires dans des domaines clés : pour élaborer des plans, programmes et projets solides et crédibles concernant le secteur éducatif ; pour gérer les ressources financières et humaines ainsi que l’information ; et pour suivre l’évolution de la situation. C’est pourquoi, au titre du troisième axe d’action, l’UNESCO contribuera au renforcement de la capacité des États membres de planifier et de gérer les systèmes éducatifs dans un cadre sectoriel. En particulier, elle les aidera à établir des politiques et plans sectoriels qui rassemblent les différents niveaux et types d’apprentissage en un tout cohérent, garantissant ainsi une plus grande efficacité et de meilleurs liens entre programmes.

01040

L’axe d’action 3 permettra d’atteindre cet objectif au moyen de deux types de mesures de vaste portée. Le premier train de mesures (résultat escompté 8) sera une priorité du grand programme I, tout comme les mesures relevant de l’axe d’action 1. Il s’agira d’aider les pays à élaborer des politiques et plans sectoriels qui rassemblent les différents niveaux et types d’apprentissage en un tout cohérent, garantissant ainsi une plus grande efficacité et de meilleurs liens entre programmes. Cette vision globale de la planification de l’éducation permettra aux donateurs d’adopter des approches communes de l’appui aux programmes sous la direction du gouvernement national et fera participer toutes les parties prenantes autour du plan éducatif. En effet, les objectifs de la communauté internationale en matière d’efficacité de l’aide définissent de nouvelles orientations pour la coopération entre les gouvernements et les donateurs dans le domaine de l’éducation au niveau des pays. Compte tenu de cette évolution de la structure de l’aide, la coordination entre partenaires nationaux de l’EPT est désormais de plus en plus importante. C’est pourquoi, l’UNESCO mettra activement à profit les possibilités offertes, entre autres, par l’Initiative pour la mise en œuvre accélérée de l’éducation pour tous (IMOA-EPT), le Programme d’action d’Accra, le processus de réforme du système des Nations Unies et l’Initiative pour les OMD en Afrique afin de resserrer la collaboration au niveau des pays entre les cinq organisations partenaires de l’EPT, et au-delà, dans le cadre convenu du Plan d’action global pour l’EPT. Grâce au deuxième train de mesures correspondant à l’axe d’action 3 (résultats escomptés 9 et 10), l’UNESCO aidera les pays à revoir leurs politiques et plans éducatifs en y intégrant des mesures visant à faire face à des questions transversales ayant une incidence sur tout le secteur de l’éducation et contribuant au développement durable.

Élaboration et planification de politiques sectorielles 01041

Le premier train de mesures relevant de cet axe d’action aura donc pour objet d’aider une vingtaine de pays à renforcer leur capacité institutionnelle de gérer le secteur éducatif aux niveaux central et local, y compris dans les situations de post-conflit et de post-catastrophe, conformément au document de stratégie de l’UNESCO sur le développement des compétences. L’Institut international pour la planification de l’éducation (IIPE) et l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) joueront des rôles particulièrement importants à cet égard. Un appui sera notamment apporté dans le domaine de l’analyse sectorielle et de l’élaboration de plans stratégiques et opérationnels crédibles au moyen d’outils tels que la simulation de politiques et les systèmes d’information sur la gestion de l’éducation (EMIS). Aussi les capacités nationales seront-elles également renforcées pour la collecte, le traitement, l’analyse et l’utilisation de données à des fins de suivi. Les autres principaux domaines d’assistance comprendront : la planification et la gestion financières ; la politique et la gestion du personnel éducatif (en coopération avec TTISSA) ; la réforme de l’éducation ; et le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre des politiques et plans concernant le secteur éducatif. Étant donné qu’il est particulièrement difficile d’assurer l’éducation dans les situations fragiles et/ou de crise, l’UNESCO continuera à mettre surtout l’accent, dans le cadre de ses activités

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relevant de cet axe d’action, sur le renforcement des capacités nationales de planification et de gestion du relèvement et de la reconstruction de l’ensemble du système éducatif dans ces situations, ainsi que sur l’appui aux pays pour les aider à intégrer des mesures de prévention des conflits et des catastrophes ainsi que de préparation à de telles éventualités. 01042

L’utilisation efficace des ressources est un des principaux critères de bonne gestion des systèmes éducatifs. Un appui en matière de coordination entre donateurs et de collecte de fonds sera donc apporté aux homologues au sein des gouvernements, y compris au titre de l’IMOA-EPT. En outre, l’UNESCO participera activement à la promotion des priorités nationales relatives à l’éducation dans le cadre des bilans communs de pays/plans-cadres des Nations Unies pour l’aide au développement (BCP/PNUAD) et des processus de réforme du système des Nations Unies. Elle contribuera ainsi à cibler et à coordonner les opérations d’aide au niveau des pays, notamment par une action concertée et renforcée entre les cinq organisations partenaires de l’EPT dans le contexte du Plan d’action global pour l’Éducation pour tous. L’UNESCO renforcera encore ses mécanismes de programmation interne en veillant à ce que les actions menées au titre du grand programme I soient alignées sur les priorités nationales moyennant la mise à jour et le développement permanents des documents relatifs aux Stratégies d’appui de l’UNESCO à l’éducation nationale (UNESS). Des efforts seront faits pour synchroniser les documents de l’UNESS avec les BCP/PNUAD en cours d’élaboration.

01043

Sur le plan mondial, des directives, des kits d’outils et des instruments pratiques seront établis afin de faciliter l’appui apporté à l’échelle des pays pour la planification de l’éducation et la gestion du secteur au niveau national. Les politiques éducatives et les pratiques de gestion nationales seront évaluées afin d’élargir la base de connaissances mise à la disposition des pays et de donner des idées pratiques et utiles pour les réformes de la gestion et des politiques au niveau national. La coopération d’autres organismes sera sollicitée, notamment dans des domaines tels que la formulation de politiques, l’analyse institutionnelle, la gestion et la planification financières dans le contexte des réformes du secteur public, l’efficacité de l’aide, la gestion des ressources humaines et EMIS, en vue de tirer le plus grand parti des ressources disponibles pour venir en aide aux pays.

01044

Par ailleurs, pour donner suite à la 48e session de la Conférence internationale de l’éducation, l’inclusion à l’échelle du secteur de l’éducation sera appuyée par des actions visant à aider les États membres à élaborer et à surveiller des politiques inclusives et à intégrer une approche axée sur les droits de l’homme dans les plans éducatifs.

Intégration de l’éducation en vue du développement durable dans les politiques et plans concernant le secteur éducatif 01045

La Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (DEDD) affirme la nécessité d’intégrer le développement durable à tous les niveaux du système éducatif, pour faire de l’éducation un instrument clé du changement. Elle vise à encourager les gouvernements du monde entier à revoir leurs pratiques et politiques éducatives à la lumière des principes du développement durable. Pour atteindre ces objectifs, il faut sensibiliser les gouvernements à l’importance du développement durable et au rôle que l’éducation est appelée à y jouer, et les doter des outils et moyens nécessaires pour y parvenir dans leurs pays.

01046

Une des principales tâches de l’UNESCO en tant qu’organisation chef de file pour la DEDD est de renforcer les capacités des parties prenantes et d’adresser aux États membres des recommandations qui leur permettent de promouvoir et d’améliorer l’intégration des principes, valeurs et compétences relatifs au développement durable dans leurs politiques, plans et programmes éducatifs. Ainsi, l’UNESCO encouragera l’éducation en vue du développement durable (EDD) en tant que partie intégrante des plans 49

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éducatifs nationaux et fournira des cadres d’action globaux ainsi que des directives sur le contenu dans les domaines visés par l’EDD, notamment en menant des activités de sensibilisation au changement climatique et en renforçant les politiques et programmes de formation d’enseignants. 01047

En particulier, l’UNESCO testera et améliorera le volet « Éducation dans l’optique du développement durable » qu’elle a mis au point pour aider les décideurs et les praticiens dans les États membres à engager le processus de réorientation de l’éducation, en particulier l’éducation formelle, vers la durabilité. Une approche de l’EDD axée sur l’ensemble du système suppose l’intégration étroite des objectifs éducatifs dans le large éventail de politiques culturelles, sociales, économiques et environnementales visant à assurer le développement durable. La composante « Éducation dans l’optique du développement durable » aide à revoir certaines des relations clés qui sous-tendent et influencent l’apprentissage et l’éducation.

Élaboration de réponses globales du secteur éducatif au VIH et au SIDA 01048

L’UNESCO, un des organismes coparrainants d’ONUSIDA et organisation chef de file pour la prévention du VIH chez les jeunes fréquentant des établissements d’enseignement, dans le cadre du mécanisme ONUSIDA de répartition des tâches, renforcera et élargira la capacité des pays d’élaborer des politiques et plans de lutte contre le VIH et le SIDA au moyen d’EDUSIDA. Par l’intermédiaire d’EDUSIDA, une des trois initiatives de base prises par l’UNESCO pour parvenir à l’EPT, l’Organisation mettra l’accent sur la nécessité d’évoluer vers une vision globale et sectorielle des incidences et défis du VIH et du SIDA, ainsi que vers le développement de toutes les composantes, modalités et capacités du système éducatif pour faire face à ces incidences et les atténuer. Ces efforts s’appuieront sur des collaborations et des partenariats existants, dont TTISSA et LIFE, l’Équipe de travail interinstitutions de l’ONUSIDA (ETII) sur l’éducation, convoquée par l’UNESCO, et les partenaires soutenant le Programme global de l’UNESCO sur l’éducation à la sexualité, aux relations interpersonnelles, et au VIH et autres IST. Les activités s’inspireront des meilleures pratiques établies et encourageront le dialogue et la compréhension quant au rôle de l’éducation dans les réponses nationales au SIDA grâce à la production de documents, de données d’expérience et de résultats de recherche pouvant être partagés entre les États membres.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Résultat escompté 8 : Renforcement des capacités nationales de préparation, de mise en œuvre et de gestion de politiques inclusives et de plans sectoriels de l’éducation, y compris en situation de post-conflit et de post-catastrophe. Indicateurs de performance ■

Nombre de pays où les capacités institutionnelles sont renforcées dans les domaines de l’examen des politiques éducatives, de l’analyse sectorielle et de la planification, grâce aux indications figurant dans le document de stratégie de l’UNESCO sur le développement des compétences



Nombre de pays dotés de politiques sectorielles visant à promouvoir des possibilités d’éducation inclusive de qualité pour les enfants et les jeunes appartenant à des groupes marginalisés, notamment les peuples autochtones, les populations rurales et les handicapés

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Indicateurs de performance ■

Nombre de pays où les capacités nationales de suivi et d’évaluation, y compris d’évaluation de l’apprentissage, ont été renforcées



Nombre de pays dotés de politiques sectorielles visant à promouvoir des possibilités d’éducation de qualité pour les filles et les femmes



Nombre de pays où les capacités nationales sont renforcées pour la planification et la gestion du relèvement et de la reconstruction de l’ensemble du système éducatif dans les situations fragiles et/ou de crise

Résultat escompté 9 : Développement des capacités nationales pour intégrer dans les plans et politiques du secteur éducatif les principes, valeurs et pratiques du développement durable dans le cadre des efforts mondiaux visant à renforcer l’EDD. Indicateurs de performance ■

Nombre de pays dotés de politiques sectorielles intégrant l’éducation au service du développement durable



Nombre d’ateliers de formation organisés avec des dirigeants et des praticiens pour tester des prototypes de matériels portant sur l’éducation dans l’optique du développement durable

Résultat escompté 10 : Renforcement des capacités nationales d’élaboration de réponses globales du secteur éducatif au VIH et au SIDA par le biais d’EDUSIDA et d’efforts similaires. Indicateurs de performance ■

Nombre de stratégies nationales relatives au SIDA intégrant pleinement le secteur éducatif dans la réponse du pays



Nombre de pays recevant une aide pour mettre en œuvre des réponses globales du secteur éducatif moyennant l’établissement de plans, l’élaboration/examen de politiques, la formation d’enseignants et l’élaboration/examen de programmes d’études



Nombre de pays ayant accès et recourant à des études, des orientations normatives et autres « bonnes pratiques » élaborées par l’UNESCO s’agissant des réponses du secteur éducatif au VIH et au SIDA

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Priorité sectorielle biennale 2 : Assumer le rôle de chef de file mondial et régional dans le domaine de l’éducation, y compris par la mise en œuvre des recommandations des grandes conférences internationales sur l’éducation

Axe d’action 4 : Mener l’agenda international de l’éducation, y compris l’Éducation en vue du développement durable (EDD), et assurer le suivi des évolutions 01049

Dans un monde menacé par les crises économiques, les catastrophes écologiques, les conflits et mouvements sociaux, on s’accorde de plus en plus à reconnaître que la communauté internationale doit s’unir pour préparer un avenir commun meilleur. L’éducation est au cœur du processus de développement ; notre capacité de générer des sociétés instruites reposant sur l’apprentissage tout au long de la vie sera un élément décisif qui nous permettra de relever les défis auxquels nous sommes confrontés. À un moment où l’engagement en faveur des objectifs de développement convenus au niveau international peut être mis à l’épreuve, il est essentiel de convaincre les gouvernements de maintenir, voire d’augmenter, leur soutien à l’éducation. Au titre du quatrième axe d’action, l’UNESCO conduira donc l’agenda international de l’éducation en surveillant l’état de l’éducation dans le monde et en guidant la réponse de la communauté internationale ; pour cela, elle mettra à profit les partenariats et améliorera les mécanismes de soutien.

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Sous l’axe d’action 4 seront donc réunies toutes les activités entreprises au niveau mondial ou régional pour coordonner les processus éducatifs. D’une façon générale, il s’agira de prendre acte des engagements politiques et des obligations légales en évaluant les progrès accomplis par rapport aux objectifs fixés dans le cadre de recherches solides et, au besoin, en appelant toute une série d’acteurs à redoubler d’efforts pour les atteindre et en aidant les partenaires concernés à prendre les mesures nécessaires et à mettre en place les structures requises. Ces activités s’adresseront non seulement à la communauté éducative internationale mais aussi à d’autres acteurs concernés comme les ministères des finances, du travail et du commerce. À cet égard, l’accent sera mis sur l’EPT, la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (DEDD) et les instruments normatifs de l’UNESCO dans le domaine de l’éducation.

Coordination mondiale et régionale de l’Éducation pour tous 01051

À Dakar, les gouvernements se sont engagés à faire en sorte qu’aucun pays résolument mobilisé en faveur de l’éducation de base ne soit empêché d’atteindre les objectifs de l’EPT par manque de ressources ; pourtant, un déficit de financement d’au moins 7 milliards de dollars par an demeure. L’Organisation mobilisera donc les volontés politiques et financières pour atteindre les objectifs de l’EPT en renforçant la coordination avec les partenaires. Elle fera pour cela appel au Groupe de haut niveau sur l’EPT et au Groupe de travail sur l’éducation pour tous pour agir en fonction des éléments présentés par l’UNESCO dans ses publications et rapports mondiaux sur l’éducation et par d’autres. En particulier, ils maintiendront l’EPT sur l’agenda international et dans les programmes nationaux, conformément au Programme d’action d’Accra, et préconiseront une utilisation efficace des fonds en harmonisant l’aide et en facilitant les échanges de bonnes pratiques dans les politiques et les programmes aux plus hauts niveaux décisionnels. Ces mesures s’adresseront à un certain nombre d’acteurs, y compris dans les domaines autres que l’éducation, comme les finances. La coopération sera également renforcée avec des groupements régionaux qui servent de plates-formes stratégiques comme l’Union africaine, l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (ALECSO), l’Organisation des ministres de l’éducation des pays du sud-est asiatique (SEAMEO)

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et le Projet régional d’éducation pour l’Amérique latine et les Caraïbes (PRELAC) ainsi que d’autres groupements de pays comme l’E-9, afin d’atteindre les objectifs de l’EPT. Des relations plus solides seront également instaurées entre le rôle de coordination mondiale et l’importante coordination de l’EPT au niveau des pays au titre de l’axe d’action 3 (résultat escompté 8), et les liens entre les processus du Plan d’action global et de l’OCDE/CAD seront renforcés. En outre, l’UNESCO aura une plus large place dans les processus mondiaux et les cadres de coordination des donateurs, y compris l’IMOA-EPT, et portera une attention particulière aux donateurs nouveaux et émergents en faveur de l’EPT.

Rapport mondial de suivi et autres rapports dans le domaine de l’éducation 01052

L’UNESCO continuera d’assurer le suivi des évolutions mondiales et régionales dans le domaine de l’éducation, en particulier par le biais du Rapport mondial de suivi sur l’EPT. Ce dernier contribuera aux travaux du Groupe de travail sur l’EPT et du Groupe de haut niveau sur l’EPT et servira d’élément d’information pour élaborer une action internationale coordonnée tout en inspirant les décideurs au niveau national. Dans le prolongement des précédents numéros, les rapports 2011 et 2012 continueront de se pencher sur les réussites – ou les échecs – de l’action publique pour relever les grands défis éducatifs.

01053

D’autres rapports mondiaux sur l’enseignement supérieur (à partir des résultats de la Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur de 2009), sur l’EFTP, le droit à l’éducation et l’enseignement secondaire sont actuellement envisagés et contribueront à l’obtention de ce résultat si des ressources extrabudgétaires suffisantes peuvent être dégagées. À la suite de sa publication L’éducation prise pour cible (2007), l’UNESCO enrichira également la base de données sur l’incidence et les conséquences des attaques violentes lancées contre les écoles et autres centres d’apprentissage, contre les élèves, le personnel éducatif, les membres des syndicats, les travailleurs humanitaires et ceux qui œuvrent en faveur de l’éducation pour le développement.

Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable 01054

Dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (DEDD), l’UNESCO incitera les gouvernements à mettre le développement durable au centre de leurs efforts d’éducation. Pour ce faire, elle coordonnera les activités des principaux acteurs de la Décennie et sensibilisera à son importance, en particulier en soumettant un rapport à mi-parcours sur son application à l’Assemblée générale des Nations Unies en 2010. En outre, guidée par le Plan international de mise en œuvre de la DEDD, par le Plan d’action de l’UNESCO pour la DEDD et par les recommandations de la Conférence mondiale de Bonn sur l’examen à mi-parcours de la DEDD, l’Organisation jouera un rôle de catalyseur dans le dialogue et le consensus en vue de faciliter les activités au titre de la Décennie pour en renforcer sensiblement l’impact et la netteté d’approche.

01055

En collaboration avec d’autres partenaires, et en étroite relation avec les activités visant à intégrer l’EDD dans les plans et politiques sectoriels au niveau national au titre de l’axe d’action 3 (résultat escompté 9), l’UNESCO renforcera les activités de plaidoyer pour la DEDD et insistera sur l’importance de l’apprentissage pour la durabilité, notamment à l’aide des TIC et des médias. S’appuyant sur les réseaux en place tels que les chaires UNESCO et le Réseau du système des écoles associées pour définir, développer et faciliter les échanges de bonnes pratiques en matière d’EDD, elle renforcera les partenariats pour amener les parties prenantes à collaborer et promouvoir ainsi l’EDD en vue d’un impact maximal. Enfin, elle appuiera le processus de bilan et d’évaluation participative de la DEDD pour donner des éléments précieux qui permettront ensuite de prendre des décisions et de mettre en évidence la contribution d’ensemble importante de l’EDD à l’amélioration de la qualité de l’éducation.

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35 C/5 approuvé — Grand programme I

Instruments normatifs 01056

L’élaboration d’instruments normatifs est une des fonctions importantes de l’UNESCO. En 2010-2011, elle s’emploiera à renforcer l’articulation entre ses instruments normatifs et la place qu’ils occupent dans les législations et pratiques nationales, le but étant essentiellement d’aider les États membres à donner plus de place au droit à l’éducation. L’UNESCO continuera donc d’aider les États membres à traduire leurs obligations internationales en législation et en politiques nationales et à les sensibiliser davantage à des problèmes essentiels tels que les questions de genre, tout en produisant des travaux de recherche et des études en coopération avec des organismes professionnels. La collaboration avec les organes des Nations Unies créés par traité, en particulier le travail du Groupe conjoint d’experts, sera accrue et les mécanismes de suivi seront renforcés en même temps que sera organisée une campagne de ratification. Conformément au plan à long terme de l’UNESCO pour le suivi des instruments normatifs, l’Organisation suivra également en 2010-2011 l’application de trois instruments normatifs, sur laquelle elle fera rapport : la Recommandation de 1993 sur la reconnaissance des études et des titres de l’enseignement supérieur (en 2010), la Recommandation de 1966 concernant la condition du personnel enseignant (en 2011) et la Recommandation de 1997 concernant la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur (en 2011). Les projets de textes pour la révision de la Convention régionale sur la reconnaissance des études et des certificats, diplômes, grades et autres titres de l’enseignement supérieur dans les États d’Afrique et de la Convention régionale de 1983 sur la reconnaissance des études, des diplômes et des grades de l’enseignement supérieur en Asie et dans le Pacifique élaborés par les groupes de rédaction des comités régionaux de ces conventions seront aussi soumis pour examen et adoption aux conférences intergouvernementales que l’UNESCO convoquera au cours du biennium. L’UNESCO fera également établir une étude indépendante sur l’impact des deux instruments normatifs concernant l’EFTP : la Convention de 1989 sur l’enseignement technique et professionnel et la Recommandation révisée de 2001 concernant l’enseignement technique et professionnel.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Résultat escompté 11 : Mobilisation d’un engagement politique et financier pour atteindre les objectifs de l’EPT grâce à une meilleure coordination de l’action des partenaires de l’EPT, et soutien continu aux initiatives/réseaux régionaux qui servent de plates-formes stratégiques. Indicateurs de performance ■

Nombre de pays où les partenaires de l’EPT coopèrent efficacement



Nombre de pays ayant donné leur aval à des programmes sectoriels dans le cadre de l’IMOA-EPT d’ici à 2011



Moindre insuffisance estimée des ressources annuellement allouées à l’EPT



Niveau de visibilité de l’EPT dans les plates-formes stratégiques ministérielles régionales telles que le PRELAC, la SEAMEO, etc.

35 C/5 approuvé — Grand programme I

54

Résultat escompté 12 : Suivi des progrès de l’EPT à l’échelle mondiale et régionale et identification des évolutions dans l’éducation grâce à la recherche appliquée et à la publication d’études et de rapports comme le Rapport mondial de suivi sur l’EPT. Indicateurs de performance ■

Nombre d’événements régionaux/nationaux organisés autour du Rapport mondial de suivi dans chaque région



Nombre d’exemplaires imprimés et diffusés dans des langues internationales et nationales

Résultat escompté 13 : Renforcement de la coordination internationale et du partenariat en faveur de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable, et suivi de la Déclaration de Bonn issue de la Conférence mondiale de l’UNESCO sur l’éducation pour le développement durable. Indicateurs de performance ■

Nombre de réseaux et d’alliances pour l’EDD ainsi que de partenariats interinstitutions qui ont été créés et sont en activité



Nombre de matériels d’apprentissage et de sensibilisation en matière d’EDD qui ont été conçus et diffusés

Résultat escompté 14 : Bonne connaissance par les États membres des instruments normatifs dans le domaine de l’éducation et établissement par eux de rapports sur leur application. Indicateurs de performance ■

Nombre de pays où sont connus, utilisés et appliqués les instruments normatifs UNESCO/ OIT concernant la condition du personnel enseignant



Nombre d’études spécifiques UNESCO/OIT commandées en vue de la 10e réunion du CEART



Nombre de pays dont la législation nationale prend en compte les principes et normes relatifs au droit à l’éducation



Nombre de pays qui adoptent des conventions régionales révisées en matière de reconnaissance mutuelle des titres universitaires

55

35 C/5 approuvé — Grand programme I

Instituts de l’UNESCO pour l’éducation1 (catégorie 1) 01101

Les six instituts de l’UNESCO pour l’éducation (catégorie 1) autres que l’Institut mahatma Gandhi d’éducation pour la paix et le développement durable : le Bureau international d’éducation de l’UNESCO (BIE), l’Institut international de l’UNESCO pour la planification de l’éducation (IIPE), l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL), l’Institut de l’UNESCO pour l’application des technologies de l’information à l’éducation (ITIE), l’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA) et l’Institut international de l’UNESCO pour l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes (IESALC), jouissent d’une pleine autonomie de fonctionnement, ce qui leur donne une plus grande souplesse et des capacités plus importantes pour assurer aux États membres des services efficients et efficaces. Ils sont toutefois entièrement liés au grand programme I et œuvrent à la réalisation des mêmes objectifs et priorités que le Secteur de l’éducation. Leur rôle est unique et contribue de manière importante aux réalisations du programme.

01102

L’une des stratégies essentielles du 35 C/5 consiste à concentrer davantage l’action du programme et à améliorer les synergies entre tous les acteurs clés. Si les instituts peuvent couvrir une plus large gamme de domaines liés à l’éducation, avoir des résultats escomptés qui leur sont propres et voir leurs activités présentées dans des résolutions distinctes, chaque résolution expose les principales contributions de l’Institut à au moins un des résultats escomptés du grand programme I. En outre, les instituts contribueront, par l’ensemble de leurs activités, aux objectifs du grand programme I pour 20 pays cibles en fournissant une assistance et un appui techniques coordonnés par les bureaux hors Siège concernés. Les stratégies de programme et les résultats escomptés de chacun des Instituts sont présentés individuellement ci-après.

1.

Cette partie ne contient que les résolutions concernant les six instituts de l’UNESCO pour l’éducation (catégorie 1) ci-après : BIE, IIPE, UIL, ITIE, IIRCA et IESALC. La mention de la résolution 35 C/16 de la Conférence générale concernant la création de l’Institut mahatma Gandhi d’éducation pour la paix et le développement durable figure au paragraphe 01018.

35 C/5 approuvé — Grand programme I

56

Bureau international d’éducation de l’UNESCO (BIE) Résolution 35 C/4 de la Conférence générale pour le BIE

01103

La Conférence générale, Prenant note du rapport du Bureau international d’éducation de l’UNESCO (BIE) pour l’exercice biennal 2008-2009, Reconnaissant qu’il importe de conserver l’autonomie fonctionnelle du Bureau afin de faire en sorte qu’il puisse fournir des services aux États membres avec souplesse, efficacité et efficience, 1.

2.

Souligne et apprécie l’importante contribution du BIE à la réalisation des objectifs stratégiques pertinents et des priorités du grand programme I, en particulier en ce qui concerne le développement des capacités et la recherche, dans le domaine clé de l’élaboration des programmes d’études par : (a)

le développement des capacités et l’assistance technique aux spécialistes des programmes d’études des États membres dans le domaine des contenus, méthodes, politiques et processus d’élaboration de ces programmes pour une éducation de qualité ;

(b)

une contribution à la promotion et au renouvellement du dialogue international sur les politiques éducatives et l’élaboration des programmes, en particulier par la production de connaissances sur les systèmes éducatifs, les programmes existants, les processus d’élaboration des programmes d’études, les bonnes pratiques et les innovations dans l’enseignement et l’apprentissage, ainsi que par des actions de suivi visant à appuyer la mise en œuvre des recommandations de la 48e session de la Conférence internationale de l’éducation sur le thème « L’éducation pour l’inclusion : la voie de l’avenir » ;

Prie le Conseil du BIE, agissant conformément aux Statuts du Bureau et à la présente résolution, lorsqu’il approuvera le budget du Bureau pour 2010-2011 : (a)

de veiller à ce que les objectifs et les activités du BIE correspondent aux objectifs stratégiques de l’UNESCO et aux priorités et axes d’action du grand programme I ;

(b)

de consolider et développer les programmes et projets du BIE afin de contribuer à la réalisation des résultats escomptés du grand programme I tels qu’énumérés au paragraphe 6 ci-dessous ;

(c)

de continuer de s’employer avec la Directrice générale à mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires pour que le BIE puisse s’acquitter de sa mission ;

3.

Autorise la Directrice générale à apporter un soutien au BIE en lui accordant, au titre du grand programme I, une allocation financière d’un montant total de 4 800 000 dollars ;

4.

Exprime sa gratitude aux autorités suisses, aux États membres et autres organes et institutions qui ont contribué intellectuellement ou financièrement aux activités du BIE, et les invite à continuer de le soutenir en 2010-2011 et au-delà ;

57

35 C/5 approuvé — Grand programme I

5.

Invite les États membres, les organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales, les organismes donateurs, les fondations et le secteur privé à contribuer financièrement et par d’autres moyens appropriés à la mise en œuvre efficace des activités du Bureau au service des États membres, conformément à sa mission, aux priorités du grand programme I et aux objectifs stratégiques de l’UNESCO pour 2008-2013 ;

6.

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la contribution du BIE à la réalisation des résultats escomptés suivants du grand programme I : ■

Renforcement des capacités nationales de planification, de mise en œuvre et de gestion de l’éducation de base, principalement en Afrique (axe d’action 2 – résultat escompté (5))



Rénovation des systèmes d’enseignement secondaire, notamment et si nécessaire, par la réforme des programmes et une meilleure évaluation des acquis des élèves (axe d’action 2 – résultat escompté (6))



Renforcement des capacités nationales de préparation, de mise en œuvre et de gestion de politiques inclusives et de plans sectoriels de l’éducation, y compris en situation de post-conflit et de postcatastrophe (axe d’action 3 – résultat escompté (8))



Suivi des progrès de l’EPT à l’échelle mondiale et régionale et identification des évolutions dans l’éducation grâce à la recherche appliquée et à la publication d’études et de rapports comme le Rapport mondial de suivi sur l’EPT (axe d’action 4 – résultat escompté (12)).

01104

Le Bureau international d’éducation (BIE) est l’institut de l’UNESCO spécialisé dans les contenus des programmes d’enseignement et les méthodes, politiques et processus d’élaboration de ces programmes.

01105

Le curriculum est un élément essentiel de tout processus éducatif. Dans le monde, les autorités nationales de l’éducation sont toujours plus nombreuses à vouloir améliorer la qualité des résultats de l’apprentissage en réformant le curriculum. Le BIE contribue à la réalisation d’une EPT de qualité en s’attachant à promouvoir l’élaboration de programmes d’enseignement de qualité. Il crée à cet effet des réseaux visant à partager les connaissances sur la réforme et l’élaboration des programmes d’enseignement et à favoriser les capacités nationales en la matière. Il a pour but d’introduire des approches novatrices en matière de conception et d’application des programmes d’enseignement, d’améliorer les compétences pratiques et de faciliter le dialogue international sur les politiques et pratiques pédagogiques.

01106

En 2010-2011, le BIE se consacrera aux activités suivantes : améliorer les capacités nationales en matière de conception, de gestion et d’application des processus d’élaboration des programmes d’enseignement parmi les spécialistes, les professionnels et les décideurs ; produire des connaissances sur les processus d’élaboration des programmes et leurs produits ; inspirer des politiques et pratiques novatrices dans le domaine de la réforme et du changement des programmes d’enseignement, notamment en donnant suite aux recommandations de la 48e session de la Conférence internationale de l’éducation.

01107

Le Bureau contribuera donc essentiellement aux résultats de l’axe d’action 2 (résultat escompté 5 sur l’éducation de base, principalement en Afrique, et résultat escompté 6 sur l’enseignement secondaire) et de l’axe d’action 3 (résultat escompté 8 concernant l’analyse des politiques sectorielles). En outre, les activités relatives à la gestion et à la production des connaissances contribueront également à l’axe d’action 4 (résultat escompté 12 concernant les rapports et la recherche).

35 C/5 approuvé — Grand programme I

58

01108

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Renforcement des capacités nationales de planification, de mise en œuvre et de gestion de l’éducation de base, principalement en Afrique (axe d’action 2 – résultat escompté 5). Indicateurs de performance ■

Nombre de personnes et d’institutions formées à la conception, à l’élaboration et à la réforme des programmes d’enseignement



Nombre de pays bénéficiant d’une assistance technique ciblée en matière de conception, d’élaboration et de réforme des programmes d’enseignement

Rénovation des systèmes d’enseignement secondaire, notamment et si nécessaire, par la réforme des programmes et une meilleure évaluation des acquis des élèves (axe d’action 2 – résultat escompté 6). Indicateurs de performance ■

Nombre de plans et programmes de la communauté de pratiques dans le domaine de l’élaboration des programmes d’enseignement



Nombre de pays bénéficiant d’une assistance technique ciblée en matière de conception, d’élaboration et de réforme des programmes d’enseignement



Nombre et niveau de qualité des matériels, ressources et outils de formation produits et utilisés

Renforcement des capacités nationales de préparation, de mise en œuvre et de gestion de politiques inclusives et de plans sectoriels de l’éducation, y compris en situation de post-conflit et de post-catastrophe (axe d’action 3 – résultat escompté 8). Indicateur de performance ■

Nombre de mesures prises pour donner suite à la 48e session de la Conférence internationale de l’éducation ciblant les politiques d’éducation inclusive et nombre de pays y participant

59

35 C/5 approuvé — Grand programme I

Suivi des progrès de l’EPT à l’échelle mondiale et régionale et identification des évolutions dans l’éducation grâce à la recherche appliquée et à la publication d’études et de rapports comme le Rapport mondial de suivi sur l’EPT (axe d’action 4 – résultat escompté 12).

Indicateurs de performance ■

Gestion, mise à jour et enrichissement des bases de données du BIE (données mondiales de l’éducation, dossiers sur les pays, centre d’échange d’informations sur l’éducation relative au VIH et au SIDA, etc.)



Nombre de visites sur la version améliorée et mise à jour du site Web, lequel fait pleinement partie du portail UNESCO



Publication et mise à disposition de recherches et d’études pour élaborer les rapports mondiaux de suivi sur l’EPT

35 C/5 approuvé — Grand programme I

60

Institut international de l’UNESCO pour la planification de l’éducation (IIPE) Résolution 35 C/5 de la Conférence générale pour l’IIPE

01109

La Conférence générale, Prenant note du rapport de l’Institut international de l’UNESCO pour la planification de l’éducation (IIPE) pour l’exercice biennal 2008-2009, Reconnaissant qu’il importe de conserver l’autonomie fonctionnelle de l’Institut afin de faire en sorte qu’il puisse fournir des services aux États membres avec souplesse, efficacité et efficience, 1.

2.

Souligne et apprécie l’importante contribution de l’IIPE à la réalisation des objectifs stratégiques pertinents et des priorités du grand programme I, en particulier en ce qui concerne le développement des capacités et la recherche, dans le domaine de la planification de l’éducation et de l’analyse des politiques par : (a)

la communication aux planificateurs et aux responsables de travaux d’analyse et de recherche fondés sur des données factuelles en vue d’assurer un accès plus équitable à une éducation de qualité à tous les niveaux ;

(b)

le développement des capacités institutionnelles des États membres de planifier et gérer leurs systèmes éducatifs afin d’assurer une éducation de qualité pour tous par la formation, l’accompagnement et l’assistance technique ;

Prie le Conseil d’administration de l’IIPE, agissant conformément aux Statuts de l’Institut et à la présente résolution, lorsqu’il approuvera le budget de l’Institut pour 2010-2011 : (a)

de veiller à ce que les objectifs et les activités de l’IIPE correspondent aux objectifs stratégiques de l’UNESCO et aux priorités et axes d’action du grand programme I ;

(b)

de consolider et développer les programmes et projets de l’IIPE afin de contribuer à la réalisation des résultats escomptés du grand programme I tels qu’énumérés au paragraphe 6 ci-dessous ;

(c)

de continuer de s’employer avec la Directrice générale à mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires pour que l’IIPE puisse s’acquitter de sa mission ;

3.

Autorise la Directrice générale à apporter un soutien à l’IIPE en lui accordant, au titre du grand programme I, une allocation financière d’un montant total de 5 300 000 dollars ;

4.

Exprime sa gratitude aux autorités françaises et argentines qui mettent gracieusement des locaux à la disposition de l’Institut et financent périodiquement son entretien, ainsi qu’aux États membres et aux organisations qui ont contribué intellectuellement ou financièrement aux activités de l’IIPE, et les invite à continuer de le soutenir en 2010-2011 et au-delà ;

5.

Invite les États membres, les organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales, les organismes donateurs, les fondations et le secteur privé à contribuer financièrement et par d’autres moyens appropriés à la mise en œuvre efficace des activités de l’IIPE au service des États membres, conformé-

61

35 C/5 approuvé — Grand programme I

ment à sa mission, aux priorités du grand programme I et aux objectifs stratégiques de l’UNESCO pour 2008-2013 ; 6.

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la contribution de l’IIPE à la réalisation des résultats escomptés suivants du grand programme I : ■

Renforcement des capacités nationales de préparation, de mise en œuvre et de gestion de politiques inclusives et de plans sectoriels de l’éducation, y compris en situation de post-conflit et de postcatastrophe (axe d’action 3 – résultat escompté (8))



Suivi des progrès de l’EPT à l’échelle mondiale et régionale et identification des évolutions dans l’éducation grâce à la recherche appliquée et à la publication d’études et de rapports comme le Rapport mondial de suivi sur l’EPT (axe d’action 4 – résultat escompté (12)).

01110

L’Institut international de l’UNESCO pour la planification de l’éducation (IIPE) a pour mission de promouvoir le développement des capacités et la recherche dans les domaines de la planification de l’éducation, de l’analyse des politiques et de la mise en œuvre de plans relatifs au développement économique et social. À cette fin, l’IIPE organise des cours de formation, des séminaires et des colloques pour certains membres du personnel, notamment des fonctionnaires de rang intermédiaire et supérieur. L’IIPE fournit également une assistance technique en vue du renforcement des capacités, effectue la synthèse des connaissances et expériences existantes et encourage la recherche sur de nouveaux concepts et méthodes de planification et de gestion de l’éducation.

01111

Rappelant la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement, le troisième Forum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide, qui s’est tenu à Accra (Ghana) en 2008, a réaffirmé que « faute de capacités – c’est-à-dire d’institutions, de systèmes et d’experts locaux – solides, les pays en développement ne peuvent pleinement faire leurs, ni gérer les processus de développement ». Cette observation s’applique directement à la planification et à la gestion de l’éducation : les pays ne disposant pas de capacités suffisantes pour mener leur planification stratégique et opérationnelle auront des difficultés à remplir les objectifs de l’EPT et les OMD.

01112

En 2010 et 2011, l’attention sera en priorité accordée à l’Afrique et aux pays qui accusent le plus de retard dans la réalisation des objectifs de l’EPT, dont beaucoup se trouvent dans une conjoncture fragile. Pour chaque composante, des stratégies visant à atteindre l’égalité des sexes seront privilégiées.

01113

Plus précisément, les activités de l’IIPE s’organiseront autour de deux grands axes de travail. Le premier concerne la recherche ainsi que la production et la diffusion de connaissances. L’IIPE fournira aux planificateurs et aux gestionnaires des analyses factuelles afin d’améliorer l’accès équitable à une éducation de qualité à tous les niveaux, objectif qui sera notamment atteint par le biais de : ■

l’analyse des variables ayant une incidence sur la nature et la qualité de l’apprentissage, en particulier l’éducation de base ;



l’identification des choix de planification et de gestion possibles pour accroître et privilégier les ressources visant à atteindre tous les enfants, y compris des partenariats public-privé ; la suppression des obstacles économiques à la participation des familles à l’éducation ; la lutte contre les irrégularités dans le ciblage des mesures d’incitation ; l’utilisation de mécanismes administratifs et de stratégies d’appui dans des contextes décentralisés ;

35 C/5 approuvé — Grand programme I

62

la mise au point de nouvelles stratégies afin d’élargir l’accès à l’enseignement supérieur avec la gouvernance et les structures de gestion qui conviennent.



01114

Le second axe de travail concerne les activités de renforcement des capacités de l’IIPE. L’Institut renforcera les capacités des ministères de l’éducation, y compris des services décentralisés, à planifier et gérer leurs systèmes éducatifs et à garantir une éducation de qualité pour tous. Dans ce but, il s’appuiera sur une approche intégrée du développement des capacités comprenant des formations adaptées sur place ou à distance, l’accompagnement en cours d’emploi, l’orientation professionnelle et le soutien technique.

01115

L’IIPE fournira également un appui aux organismes de formation nationaux et régionaux ainsi qu’à des réseaux professionnels afin d’améliorer les capacités des ministères de l’éducation en matière de planification et de gestion de l’éducation. Beaucoup d’activités de renforcement des capacités seront menées dans le cadre de partenariats avec des institutions nationales et régionales. À ce titre, l’IIPE renforcera les capacités des responsables du développement des capacités. L’Institut continuera d’appuyer les réseaux professionnels de planification et gestion de l’éducation pour encourager la coopération Sud-Sud entre différents acteurs, y compris les ONG.

01116

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Renforcement des capacités nationales de préparation, de mise en œuvre et de gestion de politiques inclusives et de plans sectoriels de l’éducation, y compris en situation de post-conflit et de post-catastrophe (axe d’action 3 – résultat escompté 8). Indicateurs de performance ■

Nombre de planificateurs et gestionnaires dont les compétences se sont améliorées dans divers domaines de la planification et de la gestion de l’éducation



Nombre de programmes de formation d’organismes de formation nationaux ou régionaux élaborés



Nombre de réseaux soutenant le développement de la planification et de la gestion dans les pays en développement et diffusant efficacement des outils et des références



Nombre d’articles, de notes d’information et de rapports rédigés et diffusés

63

35 C/5 approuvé — Grand programme I

Suivi des progrès de l’EPT à l’échelle mondiale et régionale et identification des évolutions dans l’éducation grâce à la recherche appliquée et à la publication d’études et de rapports comme le Rapport mondial de suivi sur l’EPT (axe d’action 4 – résultat escompté 12). Indicateurs de performance ■

Niveau des résultats de recherche produits, diffusés et exploités



Nombre de consultations des bases de données et des autres éléments des sites Internet de l’IIPE



Nombre de références aux publications dans les travaux d’utilisateurs cibles dans les pays et d’organismes de développement

35 C/5 approuvé — Grand programme I

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Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) Résolution 35 C/6 de la Conférence générale pour l’UIL

01117

La Conférence générale, Prenant note du rapport de l’Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) pour l’exercice biennal 2008-2009, Reconnaissant qu’il importe de conserver l’autonomie fonctionnelle de l’Institut afin de faire en sorte qu’il puisse fournir des services aux États membres avec souplesse, efficacité et efficience, 1.

2.

Souligne et apprécie l’importante contribution de l’UIL – y compris la coordination de l’Initiative pour l’alphabétisation : savoir pour pouvoir (LIFE) – à la réalisation des objectifs stratégiques pertinents et des priorités du grand programme I, en particulier en ce qui concerne le développement des capacités, la recherche sur la politique à mener et la création de réseaux dans les domaines de l’alphabétisation, de l’éducation non formelle et de l’éducation des adultes dans le cadre de l’apprentissage tout au long de la vie, par : (a)

une contribution aux efforts mondiaux en faveur de l’alphabétisation et la fourniture d’une assistance technique en vue d’améliorer les politiques, programmes et pratiques d’alphabétisation ;

(b)

la promotion de l’apprentissage tout au long de la vie pour tous moyennant des politiques pertinentes, une recherche ciblée, des cadres institutionnels et des mécanismes de reconnaissance, de validation et d’accréditation, y compris la promotion et l’intégration de l’éducation non formelle et de l’éducation des adultes dans des stratégies sectorielles, ainsi que le suivi des décisions et recommandations de la sixième Conférence internationale sur l’éducation des adultes (CONFINTEA VI) aux niveaux mondial, régional et national ;

Prie le Conseil d’administration de l’UIL, agissant conformément aux Statuts de l’Institut et à la présente résolution, lorsqu’il approuvera le budget de l’Institut pour 2010-2011 : (a)

de veiller à ce que les objectifs et les activités de l’Institut correspondent aux objectifs stratégiques de l’UNESCO et aux priorités et axes d’action du grand programme I ;

(b)

de consolider et développer les programmes et projets de l’UIL afin de contribuer à la réalisation des résultats escomptés du grand programme I tels qu’énumérés au paragraphe 6 ci-dessous ;

(c)

de renforcer la capacité de l’Institut en tant que centre de documentation mondial et sa responsabilité dans les domaines de l’alphabétisation, de l’éducation non formelle, de l’éducation des adultes et de l’apprentissage tout au long de la vie ;

(d)

de prendre les mesures nécessaires pour donner suite aux décisions et recommandations de CONFINTEA VI ;

(e)

de continuer de s’employer avec la Directrice générale à mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires pour que l’UIL puisse s’acquitter de sa mission ;

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35 C/5 approuvé — Grand programme I

3.

Autorise la Directrice générale à apporter un soutien à l’UIL en lui accordant, au titre du grand programme I, une allocation financière d’un montant total de 2 000 000 dollars ;

4.

Exprime sa gratitude au Gouvernement allemand pour son soutien constant à l’UIL sous la forme d’une importante contribution financière et pour la mise à disposition gracieuse des locaux de l’Institut, ainsi qu’aux États membres et organisations, en particulier l’Agence suédoise de coopération internationale au développement (ASDI), le Gouvernement norvégien, la Direction du développement et de la coopération (DDC), l’Agence danoise pour le développement international (DANIDA) et le Gouvernement fédéral du Nigéria, qui ont contribué intellectuellement ou financièrement aux activités de l’UIL, et les invite à continuer de le soutenir en 2010-2011 et au-delà ;

5.

Invite les États membres, les organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales, les organismes donateurs, les fondations et le secteur privé à accorder ou renouveler leur appui financier et à fournir d’autres moyens appropriés pour que l’UIL puisse se conformer aux priorités du grand programme I et aux objectifs stratégiques de l’UNESCO pour 2008-2013 ;

6.

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la contribution de l’UIL à la réalisation des résultats escomptés suivants du grand programme I : ■

Renforcement des capacités nationales de planification, de mise en œuvre et de gestion de programmes d’alphabétisation de qualité, notamment dans le cadre de l’Initiative pour l’alphabétisation : savoir pour pouvoir (LIFE), compte tenu du rôle accru de l’UNESCO dans la coordination internationale de la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation (axe d’action 1 – résultat escompté (1))



Renforcement des capacités nationales de préparation, de mise en œuvre et de gestion de politiques inclusives et de plans sectoriels de l’éducation, y compris en situation de post-conflit et de postcatastrophe (axe d’action 3 – résultat escompté (8))



Suivi des progrès de l’EPT à l’échelle mondiale et régionale et identification des évolutions dans l’éducation grâce à la recherche appliquée et à la publication d’études et de rapports comme le Rapport mondial de suivi sur l’EPT (axe d’action 4 – résultat escompté (12)).

01118

En sa qualité de centre de documentation de l’UNESCO pour l’alphabétisation, l’éducation non formelle et l’éducation des adultes, l’UIL vise à promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie pour tous en en faisant un système intégré et complet qui considère et reconnaît toutes les formes d’apprentissage, en particulier l’apprentissage non formel et informel, les acquis antérieurs et l’apprentissage par l’expérience.

01119

Par ses activités, l’UIL aide les États membres à faire du droit à l’éducation et à l’apprentissage pour tous une réalité, en mettant l’accent sur les groupes défavorisés et marginalisés. Ses programmes combinent régulièrement des activités de recherche, de renforcement des capacités, de concertation et de promotion qui sont à la fois orientées vers l’action concrète et utiles à la prise de décisions et des activités de mise en réseau et de diffusion de l’information.

01120

Au cours de l’exercice biennal 2010-2011, les activités s’articuleront autour de cinq objectifs stratégiques : (a)

promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie pour tous par le biais de politiques pertinentes, de cadres institutionnels et de mécanismes de reconnaissance, de validation et d’accréditation ;

35 C/5 approuvé — Grand programme I

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(b)

faire progresser l’alphabétisation en tant que fondement de l’apprentissage tout au long de la vie et que condition nécessaire pour atteindre l’ensemble des objectifs de l’EPT ainsi que de la DNUA et de l’Initiative LIFE ;

(c)

favoriser une EPT de qualité et l’apprentissage tout au long de la vie par la reconnaissance et l’intégration de l’enseignement non formel et de l’éducation des adultes dans les stratégies à l’échelle sectorielle ;

(d)

renforcer les capacités des gouvernements et de la société civile en vue d’atteindre les objectifs de l’EPT et de la DEDD en Afrique, dans les domaines de compétence de l’UIL ;

(e)

renforcer les capacités des États membres et leur fournir des services via ses services de documentation et de publication et par des réseaux tels qu’ALADIN, par le biais d’actions de sensibilisation fondées sur la recherche, d’une assistance technique, et de programmes de formation, de bourses et de stages.

01121

L’UIL contribuera donc à la réalisation des axes d’action 1 (résultat escompté 1 sur l’alphabétisation), 3 (résultat escompté 8 sur l’analyse des politiques sectorielles) et 4 (résultat escompté 12 sur les rapports et la recherche).

01122

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Renforcement des capacités nationales de planification, de mise en œuvre et de gestion de programmes d’alphabétisation de qualité, notamment dans le cadre de l’Initiative LIFE, compte tenu du rôle accru de l’UNESCO dans la coordination internationale de la DNUA (axe d’action 1 – résultat escompté 1). Indicateurs de performance ■

Nombre de cadres moyens et supérieurs formés à l’élaboration de politiques et à l’exécution de programmes



Nombre de programmes et politiques d’apprentissage et d’éducation des adultes de haute qualité mis en place



Nombre d’activités de sensibilisation et de suivi en matière d’apprentissage et d’éducation des adultes mises en œuvre dans les pays

67

35 C/5 approuvé — Grand programme I

Renforcement des capacités nationales de préparation, de mise en œuvre et de gestion de politiques inclusives et de plans sectoriels de l’éducation, y compris en situation de post-conflit et de post-catastrophe (axe d’action 3 – résultat escompté 8). Indicateurs de performance ■

Nombre de pays ayant mis au point ou amélioré des politiques d’alphabétisation pertinentes qui fassent partie intégrante des politiques et plans éducatifs nationaux



Nombre de pays ayant adopté des dispositions pour mettre en œuvre les recommandations et stratégies de la CONFINTEA VI

Suivi des progrès de l’EPT à l’échelle mondiale et régionale et identification des évolutions dans l’éducation grâce à la recherche appliquée et à la publication d’études et de rapports comme le Rapport mondial de suivi sur l’EPT (axe d’action 4 – résultat escompté 12). Indicateur de performance ■

Nombre de projets de recherche sur les conditions et les contextes propices à l’apprentissage et à l’éducation des adultes, et pratiques efficaces mises en œuvre

35 C/5 approuvé — Grand programme I

68

Institut de l’UNESCO pour l’application des technologies de l’information à l’éducation (ITIE) Résolution 35 C/7 de la Conférence générale pour l’ITIE

01123

La Conférence générale, Prenant note du rapport de l’Institut de l’UNESCO pour l’application des technologies de l’information à l’éducation (ITIE) pour l’exercice biennal 2008-2009, Reconnaissant qu’il importe de conserver l’autonomie fonctionnelle de l’ITIE afin de faire en sorte qu’il puisse fournir des services aux États membres avec souplesse, efficacité et efficience, 1.

2.

Souligne et apprécie l’importante contribution de l’ITIE à la réalisation des objectifs stratégiques pertinents et des priorités du grand programme I, en particulier en ce qui concerne le développement des capacités et la recherche, dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’éducation par : (a)

la collecte, l’analyse et la diffusion d’informations et de bonnes pratiques concernant l’utilisation des TIC dans l’éducation, l’accent étant mis en particulier sur les enseignants ;

(b)

l’offre d’une assistance technique et de formations pour renforcer les capacités des États membres en matière d’utilisation des TIC dans l’éducation ;

Prie le Conseil d’administration de l’ITIE, agissant conformément aux Statuts de l’Institut et à la présente résolution, lorsqu’il approuvera le budget de l’Institut pour 2010-2011 : (a)

de veiller à ce que les objectifs et les activités de l’ITIE correspondent aux objectifs stratégiques de l’UNESCO et aux priorités et axes d’action du grand programme I ;

(b)

de consolider et développer les programmes et projets de l’ITIE afin de contribuer à la réalisation des résultats escomptés du grand programme I tels qu’énumérés au paragraphe 6 ci-dessous ;

(c)

de continuer de s’employer avec la Directrice générale à mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires pour que l’ITIE puisse s’acquitter de sa mission ;

3.

Autorise la Directrice générale à apporter un soutien à l’ITIE en lui accordant, au titre du grand programme I, une allocation financière d’un montant total de 900 000 dollars ;

4.

Exprime sa gratitude au Gouvernement de la Fédération de Russie pour sa contribution financière et la mise à disposition gracieuse de locaux, ainsi qu’aux États membres et aux organisations qui ont contribué intellectuellement ou financièrement aux activités de l’ITIE, et les invite à continuer de le soutenir en 2010-2011 et au-delà ;

5.

Invite les États membres, les organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales, les organismes donateurs, les fondations et le secteur privé à contribuer financièrement et par d’autres moyens appropriés à la mise en œuvre efficace des activités de l’ITIE au service des États membres, conformément à sa mission, aux priorités du grand programme I et aux objectifs stratégiques de l’UNESCO pour 2008-2013 ;

69

35 C/5 approuvé — Grand programme I

6.

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la contribution de l’ITIE à la réalisation des résultats escomptés suivants du grand programme I : ■

Renforcement des capacités nationales afin de former et retenir des enseignants de qualité, particulièrement en Afrique dans le cadre de l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA) (axe d’action 1 – résultat escompté (2))



Renforcement des capacités nationales de préparation, de mise en œuvre et de gestion de politiques inclusives et de plans sectoriels de l’éducation, y compris en situation de post-conflit et de postcatastrophe (axe d’action 3 – résultat escompté (8)).

01124

L’Institut de l’UNESCO pour l’application des technologies de l’information à l’éducation (ITIE) recueille, analyse et diffuse des informations et bonnes pratiques concernant l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans le domaine de l’éducation, fournit des services consultatifs aux États membres et y encourage la conduite d’études sur l’application des TIC à l’éducation, organise des formations, dont certaines ayant recours à l’apprentissage à distance en ligne, pour renforcer les capacités des États membres concernant l’application des TIC à l’éducation.

01125

Les TIC peuvent appuyer l’action menée par les États membres pour atteindre les objectifs de l’EPT. En 2010-2011, l’ITIE offrira des services aux États membres par le biais de la recherche, de la formation et de l’échange d’informations. L’Institut centrera ses efforts sur l’utilisation efficace des TIC dans l’environnement d’apprentissage, sur l’impact des ressources éducatives libres (REL), sur les conseils d’orientation stratégique à un haut niveau et le débat régional et mondial relatif à l’utilisation des TIC dans le domaine de l’éducation. Il mettra au point une nouvelle génération de matériels de formation, notamment pour former des formateurs d’enseignants à différents niveaux du système éducatif. L’ITIE mettra également en place un module de formation de haut niveau sur la politique nationale pour l’application des TIC à l’éducation à destination des dirigeants politiques et des hauts responsables. Il continuera à soutenir les États membres dans l’utilisation des TIC pour une éducation inclusive, améliorant ainsi les possibilités d’apprentissage pour les groupes d’enfants exclus. Les activités de l’Institut comme centre d’échange d’informations seront étendues à de nouvelles publications et de nouveaux matériels éducatifs, manuels et outils dans le domaine des REL, matériels de formation pour les enseignants des établissements préscolaires et de l’enseignement supérieur. Les résultats des recherches menées dans le domaine des nouvelles méthodes d’apprentissage ayant recours aux TIC et de leur impact seront réunis dans des documents.

01126

L’Institut apportera son soutien aux bureaux hors Siège de l’UNESCO lorsqu’ils entreprendront des activités au niveau des pays. L’accent sera placé sur les pays de la CEI et les 20 pays « cibles ». Deux résultats escomptés spécifiques seront atteints par l’Institut et contribueront principalement à l’axe d’action 1 (résultat escompté 2, concernant les enseignants) et l’axe d’action 3 (résultat escompté 8, concernant l’analyse des politiques sectorielles).

35 C/5 approuvé — Grand programme I

70

01127

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Renforcement des capacités nationales afin de former et retenir des enseignants de qualité, particulièrement en Afrique dans le cadre de l’Initiative TTISSA (axe d’action 1 – résultat escompté 2). Indicateurs de performance ■

Production et diffusion de matériels de formation sur les nouvelles technologies d’apprentissage fondées sur les TIC



Organisation du renforcement des capacités dans le domaine de la formation des formateurs dans les États membres, en insistant sur les pays de la CEI et les « 20 pays cibles »



Nombre de personnes formées à l’utilisation des TIC dans l’environnement d’apprentissage



Soutien en faveur d’une coopération étroite avec les principales parties prenantes sur les ressources éducatives libres



Création d’un réseau mondial de ressources éducatives libres

Renforcement des capacités nationales de préparation, de mise en œuvre et de gestion de politiques inclusives et de plans sectoriels de l’éducation, y compris en situation de post-conflit et de post-catastrophe (axe d’action 3, résultat escompté 8). Indicateurs de performance ■

Nombre de politiques éducatives nationales renforcées grâce à l’intégration de stratégies de TIC



Nombre de décideurs de haut niveau et de hauts responsables de l’éducation formés



Nombre de pays bénéficiant d’une assistance technique ciblée pour l’intégration des politiques et des stratégies de TIC dans la politique éducative nationale

71

35 C/5 approuvé — Grand programme I

Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA) Résolution 35 C/8 de la Conférence générale pour l’IIRCA

01128

La Conférence générale, Prenant note du rapport de l’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA) pour l’exercice biennal 2008-2009, Reconnaissant qu’il importe de conserver l’autonomie fonctionnelle de l’IIRCA afin de faire en sorte qu’il puisse fournir des services aux États membres avec souplesse, efficacité et efficience, 1.

2.

Souligne et apprécie l’importante contribution de l’IIRCA à la réalisation des objectifs stratégiques pertinents et des priorités du grand programme I, en particulier en ce qui concerne le développement des capacités et la recherche, dans le domaine du perfectionnement des enseignants en Afrique par : (a)

le renforcement des capacités de formuler, appliquer et évaluer les politiques de perfectionnement des enseignants, compte tenu des besoins liés à la mise en œuvre de l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA), par l’apprentissage à distance en ligne, les TIC et la formation directe ;

(b)

la promotion du dialogue sur les politiques, de la recherche, de l’élaboration de normes, et des réseaux de communautés de bonnes pratiques au service de la politique relative aux enseignants dans la région Afrique ;

Prie le Conseil d’administration de l’IIRCA, agissant conformément aux Statuts de l’Institut et à la présente résolution, lorsqu’il approuvera le budget de l’Institut pour 2010-2011 : (a)

de veiller à ce que les objectifs et les activités de l’IIRCA correspondent aux objectifs stratégiques de l’UNESCO et aux priorités et axes d’action du grand programme I ;

(b)

de consolider et développer les programmes et projets de l’IIRCA afin de contribuer à la réalisation des résultats escomptés du grand programme I ;

(c)

de continuer de s’employer avec la Directrice générale à mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires pour que l’IIRCA puisse s’acquitter de sa mission ;

3.

Autorise la Directrice générale à apporter un soutien à l’IIRCA en lui accordant, au titre du grand programme I, une allocation financière d’un montant total de 2 500 000 dollars ;

4.

Exprime sa gratitude aux États membres et aux organisations qui ont contribué intellectuellement ou financièrement aux activités de l’IIRCA, et les invite à continuer de le soutenir en 2010-2011 et audelà ;

35 C/5 approuvé — Grand programme I

72

5.

Invite les États membres, les organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales, les organismes donateurs, les fondations et le secteur privé à contribuer financièrement et par d’autres moyens appropriés à la mise en œuvre efficace des activités de l’IIRCA au service des États membres, conformément à sa mission, aux priorités du grand programme I et aux objectifs stratégiques de l’UNESCO pour 2008-2013 ;

6.

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la contribution de l’IIRCA à la réalisation du résultat escompté suivant du grand programme I : ■

Renforcement des capacités nationales afin de former et retenir des enseignants de qualité, particulièrement en Afrique dans le cadre de l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA) (axe d’action 1 – résultat escompté (2)).

01129

Les activités de l’IIRCA seront axées sur la mise en œuvre de la TTISSA dans les pays d’Afrique subsaharienne conformément aux besoins exprimés par les États membres, en tenant compte de l’état de l’élaboration des politiques relatives aux enseignants dans chaque pays.

01130

L’IIRCA contribuera ainsi à la réalisation de l’axe d’action 1 (résultat escompté 2, concernant les enseignants) par le biais de sessions de formation aux niveaux régional, sous-régional et national, d’activités de recherche et de conseil, en adoptant une approche holistique des politiques relatives aux enseignants, en prenant en considération la formation des enseignants ainsi que leur recrutement, la progression de leurs carrières, leur bien-être, leur condition sociale, leurs conditions de travail et les questions d’égalité entre les sexes. L’IIRCA mènera également des activités de sensibilisation afin d’amener les États membres à mettre au point un document d’orientation sur les enseignants même si un plan sectoriel existe. Par ailleurs, l’IIRCA aidera les pays d’Afrique subsaharienne à utiliser des outils pour les politiques relatives aux enseignants et les établissements de formation des enseignants à élaborer des programmes scolaires adaptés tenant compte de thèmes transversaux comme le VIH et le SIDA, le genre ou l’EDD.

01131

Il devra également fournir une assistance technique aux États membres pour la formulation, la gestion, le suivi et l’évaluation de politiques relatives au perfectionnement professionnel des enseignants, conduire des ateliers de renforcement des capacités au moyen de l’apprentissage à distance en ligne, des TIC et de la formation directe, et mettre en place et renforcer des réseaux de communautés de bonnes pratiques en matière de politiques relatives au personnel enseignant. Il encouragera la concertation sur l’action à mener et l’étude d’autres approches possibles et innovantes, notamment l’utilisation des TIC dans la formation des enseignants et la pédagogie. L’IIRCA aidera également les États membres africains à élaborer des cadres juridiques pour le perfectionnement professionnel des enseignants – y compris leur bien-être et leur sécurité – ainsi que des normes pour les politiques relatives aux enseignants.

01132

L’IIRCA évaluera chaque année les résultats de la TTISSA relatifs au perfectionnement professionnel des enseignants pour en informer l’Observatoire de l’éducation de l’UA, la COMEDAF et d’autres forums. L’Institut coopérera étroitement avec les unités compétentes au Siège de l’UNESCO et le réseau des bureaux hors Siège d’Afrique sous la coordination générale du BREDA et se servira des résultats des UNESS au niveau national. Compte tenu de l’importance de la mise en place de partenariats, l’IIRCA travaillera en très étroite collaboration avec l’Union africaine afin de mener à bien la deuxième Décennie de l’éducation pour l’Afrique. Il renforcera également ses partenariats avec les parties prenantes

73

35 C/5 approuvé — Grand programme I

concernées (le Pôle de Dakar, la Banque mondiale, l’ADEA, la Banque africaine de développement, l’Université virtuelle africaine et l’ONUSIDA, entre autres) tant au niveau régional qu’au niveau national. Des efforts supplémentaires seront aussi déployés pour mobiliser des ressources extrabudgétaires à l’appui des activités que l’Institut mène dans la région Afrique.

01133

Résultat escompté à la fin de l’exercice

Renforcement des capacités nationales afin de former et retenir des enseignants de qualité, particulièrement en Afrique dans le cadre de l’Initiative TTISSA (axe d’action 1 – résultat escompté 2). Indicateurs de performance ■

Nombre d’États membres ayant formulé, mis en œuvre et suivi des politiques de perfectionnement professionnel des enseignants par le biais de la TTISSA



Degré d’utilisation par les responsables politiques des indicateurs de suivi mis au point par l’IIRCA pour établir des rapports annuels sur les cadres d’action réglementaires et la mise en œuvre des politiques en matière de perfectionnement professionnel des enseignants



Nombre de principes directeurs et d’outils préparés sur la mise œuvre d’une approche holistique des cadres d’action réglementaires en matière de perfectionnement professionnel des enseignants



Informations données à l’Observatoire de l’éducation de l’UA, à la COMEDAF et à d’autres forums sur l’évaluation annuelle des résultats de la TTISSA



Utilisation par les décideurs des résultats des recherches sur les autres approches possibles et innovantes, notamment l’utilisation des TIC dans la formation des enseignants, l’enseignement et l’apprentissage pour guider les politiques et les pratiques

35 C/5 approuvé — Grand programme I

74

Institut international de l’UNESCO pour l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes (IESALC) Résolution 35 C/9 de la Conférence générale pour l’IESALC

01134

La Conférence générale, Prenant note du rapport de l’Institut international de l’UNESCO pour l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes (IESALC) pour l’exercice biennal 2008-2009, Reconnaissant qu’il importe de conserver l’autonomie fonctionnelle de l’IESALC afin de faire en sorte qu’il puisse fournir des services aux États membres avec souplesse, efficacité et efficience, 1.

2.

Souligne et apprécie l’importante contribution de l’IESALC à la réalisation des objectifs stratégiques pertinents et des priorités du grand programme I, en particulier en ce qui concerne le développement des capacités et la recherche dans le domaine de l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes par : (a)

la promotion de la coopération et de la création de réseaux, et son rôle de centre de référence et de laboratoire d’idées sur les processus, tendances et défis de l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes ;

(b)

une assistance technique pour renforcer les capacités nationales et les établissements d’enseignement supérieur en matière de formulation, de planification, de mise en œuvre et de suivi des politiques et projets dans le domaine de l’enseignement supérieur ;

Prie le Conseil d’administration de l’IESALC, agissant conformément aux Statuts de l’Institut et à la présente résolution, lorsqu’il approuvera le budget de l’Institut pour 2010-2011 : (a)

de veiller à ce que les objectifs et les activités de l’Institut correspondent aux objectifs stratégiques de l’UNESCO et aux priorités et axes d’action du grand programme I ;

(b)

de consolider et développer les programmes et projets de l’Institut afin de contribuer à la réalisation des résultats escomptés du grand programme I tels qu’énumérés au paragraphe 9 ci-dessous ;

(c)

de continuer de s’employer avec le Directeur général à mobiliser les ressources humaines et financières nécessaires pour que l’Institut puisse s’acquitter de sa mission ;

3.

Autorise la Directrice générale à apporter un soutien à l’IESALC en lui accordant, au titre du grand programme I, une allocation financière d’un montant total de 2 000 000 dollars ;

4.

Prie la Directrice générale de mobiliser des ressources extrabudgétaires en vue de soutenir l’IESALC au cours de l’exercice biennal 2010-2011 ;

5.

Prie également la Directrice générale de s’efforcer de rétablir, dans le 36 C/5, le montant de l’allocation budgétaire de l’IESALC au même niveau que dans le document 34 C/5 approuvé ;

75

35 C/5 approuvé — Grand programme I

6.

Invite la Directrice générale à envisager de renforcer, à l’avenir, l’allocation budgétaire au profit de l’IESALC, compte tenu des réalisations de l’Institut en 2010-2011 ;

7.

Exprime sa gratitude à la République bolivarienne du Venezuela pour son appui constant et la mise à disposition gracieuse des locaux de l’IESALC, ainsi qu’aux États membres et aux organisations qui ont contribué intellectuellement ou financièrement aux activités de l’IESALC, et les invite à continuer de le soutenir en 2010-2011 et au-delà ;

8.

Invite les États membres, les organisations internationales gouvernementales et non gouvernementales, les organismes donateurs, les fondations et le secteur privé à contribuer financièrement et par d’autres moyens appropriés à la mise en œuvre efficace des activités de l’IESALC au service des États membres, conformément à sa mission, aux priorités du grand programme I et aux objectifs stratégiques de l’UNESCO pour 2008-2013 ;

9.

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la contribution de l’IESALC à la réalisation des résultats escomptés suivants du grand programme I : ■

Renforcement des capacités nationales afin de former et retenir des enseignants de qualité, particulièrement en Afrique dans le cadre de l’Initiative pour la formation des enseignants en Afrique subsaharienne (TTISSA) (axe d’action 1 – résultat escompté (2))



Renforcement des capacités nationales de formulation et de réforme des politiques de l’enseignement supérieur, de promotion de la recherche et d’assurance qualité (axe d’action 2 – résultat escompté (7))



Renforcement des capacités nationales de préparation, de mise en œuvre et de gestion de politiques inclusives et de plans sectoriels de l’éducation, y compris en situation de post-conflit et de postcatastrophe (axe d’action 3 – résultat escompté (8))



Bonne connaissance par les États membres des instruments normatifs dans le domaine de l’éducation et établissement par eux de rapports sur leur application (axe d’action 4 – résultat escompté (14)).

01135

La mission globale de l’IESALC consiste à promouvoir le développement des systèmes et établissements nationaux d’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes dans le but d’accroître la qualité, la pertinence et l’équité de l’enseignement supérieur et sa mobilisation en faveur du développement humain durable, du renforcement de la démocratie et du respect de la diversité culturelle.

01136

L’IESALC s’acquitte de sa mission par le biais des activités stratégiques suivantes : (a)

rôle de centre de référence et de centre d’échange d’informations sur la dynamique, l’évolution et les enjeux du développement de l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes ;

(b)

soutien aux États membres et aux établissements d’enseignement supérieur dans la formulation, la planification, la mise en œuvre, la gestion et l’évaluation des politiques et projets de réforme institutionnelle ;

(c)

promotion de la coopération et de la création de réseaux entre les États membres, les établissements d’enseignement supérieur, les organismes non gouvernementaux et les bureaux de l’UNESCO

35 C/5 approuvé — Grand programme I

76

dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes en ce qui concerne les questions relatives au développement de l’enseignement supérieur. L’IESALC apportera aussi son soutien à des plates-formes de dialogue sur les politiques à suivre permettant l’échange d’idées et de données d’expérience entre spécialistes, responsables gouvernementaux, responsables d’établissements et autres acteurs sociaux ; (d)

renforcement de la contribution de l’enseignement supérieur au développement humain durable dans la région et, plus spécifiquement, à l’amélioration de l’éducation de base et à la réalisation des objectifs de l’EPT ;

(e)

mise en œuvre d’actions ciblées et d’initiatives de mobilisation de ressources en collaboration avec des organismes nationaux et internationaux en vue de soutenir et d’accroître les activités de coopération et d’intégration dans la région. Pour ce faire, l’IESALC ne mettra pas uniquement à profit les compétences et les ressources disponibles dans la région de l’Amérique latine et des Caraïbes mais s’efforcera aussi de faciliter d’autres actions de coopération Sud-Sud avec d’autres régions du monde.

01137

L’IESALC contribuera principalement à la réalisation des résultats escomptés 7, de l’axe d’action 2, et 14, de l’axe d’action 4. Étant donné qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes la formation des enseignants se déroule essentiellement dans le cadre du système d’enseignement supérieur, l’Institut soutiendra aussi la réalisation du résultat escompté 2 de l’axe d’action 1. En outre, du fait que l’UNESCO adopte une approche globale sectorielle en matière de développement des systèmes éducatifs, les activités de l’IESALC dans le domaine de l’enseignement supérieur contribueront à la réalisation des résultats escomptés de l’axe d’action 3, et plus précisément du résultat escompté 8 relatif à l’analyse des politiques du secteur éducatif.

01138

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Renforcement des capacités nationales de formulation et de réforme des politiques de l’enseignement supérieur, de promotion de la recherche et d’assurance qualité (axe d’action 2 – résultat escompté 7). Indicateurs de performance ■

Nombre de décideurs qui utilisent les conclusions d’études sur l’évolution et les enjeux de l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes pour orienter la formulation des politiques



Nombre d’études comparatives sur l’organisation et la gestion des systèmes et établissements d’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes



Degré d’utilisation des modèles et méthodes d’assurance qualité et d’agrément



Degré d’utilisation des informations et bases de données de qualité sur l’enseignement supérieur dans la région

77

35 C/5 approuvé — Grand programme I

Bonne connaissance par les États membres des instruments normatifs dans le domaine de l’éducation et établissement par eux de rapports sur leur application (axe d’action 4 – résultat escompté 14). Indicateurs de performance ■

Évaluation de la condition du personnel enseignant de l’enseignement supérieur conformément à la Recommandation de l’UNESCO concernant la condition du personnel enseignant (1977)



Existence de programmes et de projets régionaux visant à rassembler, analyser et diffuser des instruments normatifs



Nombre de décideurs qui utilisent des études sur la convergence régionale des instruments juridiques nationaux

Renforcement des capacités nationales de préparation, de mise en œuvre et de gestion de politiques inclusives et de plans sectoriels de l’éducation, y compris en situation de post-conflit et de post-catastrophe (axe d’action 3, résultat escompté 8). Indicateurs de performance ■

Nombre de décideurs qui utilisent les conclusions de recherches sur l’offre de possibilités d’accès à l’enseignement supérieur aux groupes sociaux vulnérables pour orienter l’élaboration des politiques



Nombre d’organismes et de gouvernements qui utilisent des principes directeurs pour l’élaboration de programmes et de politiques inclusifs



Nombre de décideurs qui utilisent les conclusions d’études sur la contribution de l’enseignement supérieur au développement durable dans la région pour orienter l’élaboration des politiques

Renforcement des capacités nationales afin de former et retenir des enseignants de qualité, particulièrement en Afrique dans le cadre de l’Initiative TTISSA (axe d’action 1 – résultat escompté 2). Indicateurs de performance ■

Évaluation des programmes de formation des enseignants dans le cadre du système d’enseignement supérieur au niveau national



Nombre de décideurs qui utilisent les conclusions de recherches et d’études sur la situation et le statut des établissements de formation des enseignants dans la région



Degré de soutien à l’intégration régionale et à la création de réseaux d’établissements de formation des enseignants

35 C/5 approuvé — Grand programme I

78

GP II Sciences exactes et naturelles

Grand programme II Sciences exactes et naturelles SC 1 Budget ordinaire Activités1

Personnel

TOTAL 35 C/5 approuvé

$

$

$

Axe d’action

Axe d’action 1 Axe d’action 2 Axe d’action 3 Axe d’action 4

Accroître l’influence des sciences au moyen d’une politique intégrée en matière de science, de technologie et d’innovation (STI) Renforcer les capacités dans le domaine des sciences et l’enseignement scientifique, en particulier en Afrique Promouvoir la gestion durable et la préservation de l’eau douce, des ressources terrestres et de la biodiversité Renforcer la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO et étendre la portée de ses activités à tous les États membres : améliorer la gouvernance et promouvoir la coopération intergouvernementale pour la gestion et la protection des océans et des zones côtières

Ressources extrabudgétaires2 $

2 976 500

7 070 800

10 047 300

19 342 800

2 454 200

5 594 500

8 048 700

5 810 000

10 604 000

19 063 800

29 667 800

23 199 300

3 449 900

6 845 300

10 295 200

8 683 600

Instituts de l’UNESCO pour les sciences Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau (UNESCO – IHE)

Total, Grand programme II 1. 2. 3.

– 1 015 000

Centre international de physique théorique (CIPT)3

20 499 600

– – 38 574 400

– 1 015 000

73 000 000 55 086 400

59 074 000

185 122 100

Y compris les coûts indirects de programme du Siège, d’un montant de 296 400 dollars (dont 51 700 dollars pour la COI). Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme. Le montant pour le CIPT représente l’allocation financière au titre du budget ordinaire et pourrait être utilisé par la suite pour financer des coûts d’activité et/ou de personnel.

Répartition des ressources Budget ordinaire

Total des ressources (personnel et activités) en M$ 75 70 65 60 55 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 0

Activités 34,7 %

Personnel 65,3 %

1

2

3 4 Axes d'action

IHE

CIPT

Budget ordinaire Ressources extrabudgétaires

35 C/5 approuvé — Grand programme II

80

SC 2 DÉCENTRALISATION DU BUDGET DES ACTIVITÉS PAR RÉGION D’EXÉCUTION 35 C/5 approuvé Région d’exécution/Siège Activités $

Personnel %

Afrique

2 316 300

États arabes Asie et Pacifique

$

Total %

$

%

11,3

3 954 800

10,3

6 271 100

10,6

1 316 900

6,4

1 730 500

4,5

3 047 400

5,2

2 063 700

10,1

3 490 900

9,0

5 554 600

9,4

607 700

3,0

2 104 900

5,5

2 712 600

4,6

1 695 400

8,3

1 792 600

4,6

3 488 000

5,9

Total, hors Siège

8 000 000

39,0

13 073 700

33,9

21 073 700

35,7

Siège

12 499 600

61,0

25 500 700

66,1

38 000 300

64,3

TOTAL (Siège + hors Siège)

20 499 600

100,0

38 574 400

100,0

59 074 000

100,0

Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes

POSTES ÉTABLIS PAR RÉGION, CATÉGORIE ET SOURCE DE FINANCEMENT 35 C/5 approuvé Région/Siège ADG/D/P/NPO Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord

GS/L

Total

15



15

7



7

13



13

7



7

7



7

Total, hors Siège

49



49

Siège

64

54

118

113

54

167

Amérique latine et Caraïbes

TOTAL, Postes financés par le budget ordinaire TOTAL, Postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d'appui au programme

3

TOTAL GÉNÉRAL (Budget ordinaire + recettes perçues au titre des dépenses d'appui au programme)

81

116

– 54

3 170

35 C/5 approuvé — Grand programme II

Sciences exactes et naturelles Résolution 35 C/19 de la Conférence générale pour le grand programme II

02000

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre, pour le grand programme II, le plan d’action organisé autour des deux priorités sectorielles biennales et des quatre axes d’action suivants, en mettant tout particulièrement l’accent sur les besoins de l’Afrique, l’égalité entre les sexes, les jeunes, les PMA, les PEID et les groupes sociaux les plus vulnérables, y compris les populations autochtones, en vue de : Priorité sectorielle biennale 1 : Élaboration de politiques et renforcement des capacités dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation aux fins du développement durable et de l’élimination de la pauvreté (i)

aider les États membres à formuler et mettre en œuvre des politiques de la science, de la technologie et de l’innovation, à renforcer les capacités correspondantes et à mettre en place des mécanismes de liaison entre les différents secteurs, en prenant en compte, en tant que de besoin, l’apport des savoirs locaux et autochtones, et promouvoir l’accès au savoir scientifique et technique et aux services de base en faisant appel à des technologies de pointe, en particulier dans les pays en développement ;

(ii)

renforcer l’enseignement scientifique et technologique ainsi que le développement des capacités humaines et institutionnelles et les politiques connexes dans les domaines des sciences fondamentales et des sciences de l’ingénieur, notamment dans le cadre du Programme international relatif aux sciences fondamentales (PISF), en étroite collaboration avec le Secteur de l’éducation, le Centre international de physique théorique (CIPT), le Bureau international d’éducation (BIE) ainsi que les réseaux éducatifs et scientifiques, les centres d’excellence et les organisations non gouvernementales, en encourageant particulièrement l’élaboration de programmes scolaires, un enseignement des sciences fondamentales et des sciences de l’ingénieur de qualité, le recours aux technologies spatiales pour promouvoir l’éducation scientifique et sensibiliser davantage le public au rôle de la science et des services scientifiques dans le développement, l’utilisation de la science pour répondre aux défis actuels, le partage des capacités scientifiques et de recherche ainsi que la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire Nord-Sud-Sud ;

83

Grand programme II

Grand programme II

(iii)

utiliser l’apport des applications scientifiques et technologiques à l’élimination de la pauvreté, au développement durable, aux autres objectifs de développement convenus au niveau international, y compris les OMD, ainsi qu’à l’action pour faire face au changement climatique mondial, tout en prenant en compte l’égalité entre les sexes et en ciblant les groupes sous-représentés, notamment en valorisant la corrélation entre éducation, recherche et développement et en renforçant la coopération entre les grands programmes II et III ;

Priorité sectorielle biennale 2 : Gestion durable des ressources en eau douce ainsi que des ressources océaniques et terrestres, y compris les sources d’énergie renouvelables, et préparation aux catastrophes et atténuation de leurs effets (iv)

soutenir l’exécution de la septième phase du Programme hydrologique international (PHI), y compris par le biais de ses programmes mondiaux et régionaux, de ses projets spécialisés et transversaux (HELP, FRIEND, G-WADI, ISARM, PCCP et IFI), ainsi que de ses groupes de travail, et en renforçant la coordination avec les comités nationaux et les points focaux du PHI, l’Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau (catégorie 1), les centres et instituts relatifs à l’eau placés sous l’égide de l’UNESCO (catégorie 2) et les chaires UNESCO ; renforcer les démarches scientifiques visant à améliorer la gouvernance et les politiques de gestion de l’eau, notamment dans les zones arides et semi-arides et dans les systèmes urbains ; développer les capacités techniques et l’éducation à tous les niveaux dans le domaine de l’eau ; proposer des voies permettant une adaptation aux effets des changements globaux sur les bassins fluviaux et les aquifères ; renforcer la surveillance et l’évaluation des ressources en eau douce dans le monde ainsi que l’élaboration de rapports à ce sujet, et participer activement à ce processus, dans le cadre du Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau (WWAP), en prêtant une attention particulière à l’Afrique subsaharienne ;

(v)

améliorer les résultats et l’impact du Programme sur l’homme et la biosphère (MAB) et du Réseau mondial de réserves de biosphère, notamment en appliquant le Plan d’action de Madrid (2008-2013) visant à faire des réserves de biosphère des plates-formes d’apprentissage au service du développement durable, en encourageant la production et le partage des connaissances sur la biodiversité et la gestion des écosystèmes, en mobilisant des ressources, en améliorant la coordination et en favorisant les activités transversales dans le cadre de partenariats très divers ; consolider et renforcer le rôle de l’UNESCO au sein du système des Nations Unies dans le développement des capacités en géosciences au service du développement durable par le biais du Programme international de géosciences (PICG) ; élargir les partenariats avec les agences spatiales et d’autres partenaires pour suivre les changements affectant les sols, l’eau et les océans, dans le cadre des initiatives d’observation et de surveillance des systèmes terrestres parrainées par l’UNESCO et les Nations Unies, y compris celles qui ont trait à la gestion des risques ; favoriser l’utilisation des sites inscrits sur les listes de l’UNESCO pour faire connaître et comprendre l’évolution du climat et d’autres processus du système terrestre ;

(vi)

appuyer les efforts nationaux et régionaux visant à développer, intégrer et compléter les capacités propres à prévenir, affronter et réduire les risques dus aux catastrophes naturelles ou causées par l’homme, en mettant l’accent sur l’aide à la formulation des politiques, le partage des connaissances, la sensibilisation et l’éducation au service de la préparation aux catastrophes et en accordant une attention particulière à la jeunesse et à la prise en compte de l’égalité entre les sexes, et renforcer le développement des capacités humaines et institutionnelles ainsi que les politiques connexes dans le domaine des énergies renouvelables ;

35 C/5 approuvé — Grand programme II

84

(vii) appuyer le travail de premier plan accompli par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO, organe intergouvernemental spécialisé au sein du système des Nations Unies, pour améliorer la gouvernance des océans et encourager la coopération intergouvernementale par le biais des sciences et des services océaniques ; améliorer la connaissance scientifique et la compréhension des processus océaniques et côtiers en vue d’aider les États membres, et plus particulièrement les petits États insulaires en développement et les pays les moins avancés, à formuler et mettre en œuvre des politiques et des approches durables pour la prévention des risques naturels et la réduction de leurs effets, l’atténuation des effets du changement et de la variabilité climatiques et l’adaptation à ces phénomènes, et la sauvegarde de la bonne santé des écosystèmes océaniques et côtiers, ainsi qu’à élaborer des procédures et politiques de gestion susceptibles d’assurer la viabilité du milieu océanique et côtier et de ses ressources ; aider les États membres à renforcer leurs capacités dans le domaine des sciences, services et observations océaniques ; (b)

2.

à allouer à cette fin un montant de 20 499 600 dollars pour les coûts d’activité et de 38 574 400 dollars pour les coûts de personnel ;

Prie la Directrice générale : (a)

de mettre en œuvre les diverses activités autorisées par la présente résolution, dans toute la mesure possible au moyen de plates-formes intersectorielles ;

(b)

de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : Axe d’action 1 : Accroître l’influence des sciences au moyen d’une politique intégrée en matière de science, de technologie et d’innovation (STI) (1)

Révision des politiques et stratégies nationales existantes en matière de STI, l’accent étant mis en particulier sur l’Afrique et les PMA

(2)

Élaboration de stratégies régionales en matière de STI et promotion efficace des stratégies existantes

(3)

Amélioration de la base de données sur les politiques scientifiques et renforcement des échanges de savoirs

(4)

Progrès en matière de développement durable dans les PEID et les PMA, l’accent étant mis sur l’adaptation au changement climatique ainsi que sur la reconnaissance et la promotion des savoirs locaux et autochtones

Axe d’action 2 : Renforcer les capacités dans le domaine des sciences et l’enseignement scientifique, en particulier en Afrique (5)

Renforcement de l’enseignement scientifique à différents niveaux par le biais du PISF et de son action dans la promotion de l’utilisation de satellites pour un enseignement scientifique novateur ; promotion des politiques concernant l’enseignement scientifique et amélioration de la qualité de l’enseignement des sciences, l’accent étant mis en particulier sur l’Afrique et sur la participation des femmes et des filles

(6)

Renforcement des capacités humaines et institutionnelles dans le domaine des sciences fondamentales, en vue d’en favoriser les applications qui répondent aux besoins de la société,

85

35 C/5 approuvé — Grand programme II

et incitation à poursuivre des carrières scientifiques, l’accent étant mis sur l’Afrique et sur l’égalité entre les sexes (7)

Accompagnement des États membres pour le renforcement de leurs capacités et l’innovation dans le domaine des sciences de l’ingénieur, ainsi que pour l’élaboration de politiques pertinentes

(8)

Accroissement de la coopération Sud-Sud et de la coopération Nord-Sud-Sud dans le contexte du renforcement des capacités pour l’Afrique

Axe d’action 3 : Promouvoir la gestion durable et la préservation de l’eau douce, des ressources terrestres et de la biodiversité (9)

Renforcement de la base de connaissances sur les processus relatifs au cycle hydrologique, y compris les bassins fluviaux, les systèmes aquifères et les écosystèmes

(10)

Accompagnement des États membres pour le renforcement des politiques relatives à la gouvernance et à la gestion de l’eau dans les bassins fluviaux, les systèmes urbains, les zones arides et semi-arides, y compris les eaux souterraines et les eaux partagées

(11)

Renforcement des capacités dans le domaine de l’eau, y compris par l’éducation à tous les niveaux, l’accent étant mis sur l’Afrique et sur l’intégration de l’égalité entre les sexes

(12)

Promotion de la gestion intégrée des ressources biologiques et minérales, en tirant parti de la base de connaissances, des réseaux et des capacités institutionnelles

(13)

Promotion, par le biais du Réseau mondial de réserves de biosphère (WNBR), de l’utilisation d’approches participatives pour la conservation de la biodiversité, l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets

(14)

Renforcement des capacités géoscientifiques pour l’observation et la surveillance des systèmes terrestres, l’accent étant mis sur les géosystèmes, la prévision des géorisques et l’adaptation au changement climatique, en particulier en Afrique

(15)

Renforcement des capacités pour l’atténuation des effets des catastrophes naturelles par l’établissement de réseaux et de partenariats et par un soutien aux politiques, une attention particulière étant accordée à l’égalité entre les sexes et aux jeunes

(16)

Accompagnement des États membres pour l’élaboration de politiques relatives aux sources d’énergie renouvelables et alternatives et le renforcement des capacités dans ce domaine

Axe d’action 4 : Renforcer la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO et étendre la portée de ses activités à tous les États membres : améliorer la gouvernance et promouvoir la coopération intergouvernementale pour la gestion et la protection des océans et des zones côtières (17)

Amélioration des systèmes d’observation des océans et des normes d’échange de données

(18)

Meilleure coordination de la recherche sur les écosystèmes océaniques, la biodiversité et les habitats marins, et promotion de bonnes pratiques pour la gestion des écosystèmes marins et côtiers

35 C/5 approuvé — Grand programme II

86

(19)

Réduction des risques liés aux tsunamis et autres risques océaniques et côtiers, l’accent étant mis sur les régions particulièrement vulnérables d’Afrique, les PMA et les PEID

(20)

En réponse aux demandes des États membres concernant l’élaboration des politiques et le renforcement des capacités, intégration du savoir et de l’expérience acquis dans le cadre de tous les programmes pertinents de la COI, l’accent étant mis sur les régions particulièrement vulnérables d’Afrique, les PMA et les PEID

3.

Prie également la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications, avec indication des réalisations spécifiques démontrées par axe d’action ;

4.

Prie en outre la Directrice générale d’exécuter le programme de telle sorte que les résultats escomptés définis pour les deux priorités globales – l’Afrique et l’égalité entre les sexes – en ce qui concerne le grand programme II soient eux aussi pleinement atteints.

87

35 C/5 approuvé — Grand programme II

Grand programme II Sciences exactes et naturelles 02001

Priorités sectorielles biennales pour 20102011

Engagements et objectifs de développement convenus au niveau international

Priorité sectorielle biennale 1 : Élaboration de politiques et renforcement des capacités dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation aux fins du développement durable et de l’élimination de la pauvreté

Objectifs du Millénaire pour le développement, en particulier les OMD 1, 6 et 7 (cibles 9 + 10).

Priorité sectorielle biennale 2 : Gestion durable des ressources en eau douce ainsi que des ressources océaniques et terrestres, y compris les sources d’énergie renouvelables, et préparation aux catastrophes et atténuation de leurs effets

Déclaration d’Addis-Abeba sur la science, la technologie et la recherche scientifique pour le développement (2007). Déclaration de Maurice et Stratégie de Maurice pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement (2005). Déclaration de Hyogo et Cadre d’action de Hyogo pour 2005-2015 : Pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes (2005). Document final du Sommet mondial de 2005. Décennie internationale d’action, « L’eau, source de vie » (2005-2015). Programme international de mise en œuvre de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014). Plan de mise en œuvre de Johannesburg adopté lors du Sommet mondial pour le développement durable (2002). Déclaration et Agenda pour la science – Cadre d’action adoptés à la Conférence mondiale sur la science (1999).

02002

Le grand programme II œuvrera à la réalisation des objectifs définis dans la Stratégie à moyen terme (34 C/4) en pilotant les efforts intersectoriels pour atteindre l’objectif primordial 2 de la Stratégie « Mobiliser le savoir et la politique scientifiques au service du développement durable » et ses trois objectifs stratégiques de programme : « Mettre le savoir scientifique au service de l’environnement et de la gestion des ressources naturelles », « Promouvoir les politiques et le renforcement des capacités dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation » et « Contribuer à la préparation et à la mitigation en cas de catastrophe ». Le grand programme II contribuera aussi à la réalisation des quatre autres objectifs primordiaux énoncés dans le document 34 C/4.

02003

Le grand programme II a recentré son action et concentre ses efforts sur l’aide à la formulation de politiques et sur le renforcement des capacités dans toutes ses interventions, conformément aux recommandations de l’Examen d’ensemble des grands programmes II et III. Il s’appuie sur les résultats obtenus lors de l’exécution du Programme et budget pour 2008-2009 (34 C/5) et sur les principales priorités de programme définies pour le 35 C/5 par le Conseil exécutif à sa 180e session, à savoir : ■

renforcer le rôle de la science au service du développement durable en encourageant les politiques et le renforcement des capacités relatives à la science, à la technologie, et à l’innovation ;



promouvoir l’enseignement scientifique et la formation des professeurs de sciences ; 89

35 C/5 approuvé — Grand programme II



promouvoir l’utilisation durable de l’eau douce ;



améliorer la gouvernance, la gestion et la protection de l’océan et des zones côtières ; et



faire face au changement climatique en établissant une base de connaissance et en élaborant des mesures d’adaptation et de mitigation efficaces.

Les quatre axes d’action du grand programme et les ressources qui leur sont allouées reflètent pleinement ces cinq priorités de programme. 02004

La science et la technologie sont des moteurs indispensables du développement durable, de l’élimination de la pauvreté et, en fin de compte, de la paix. L’innovation et les avancées scientifiques et technologiques offrent d’intéressantes retombées économiques et des possibilités exceptionnelles de satisfaire les besoins fondamentaux de l’être humain, d’éliminer la pauvreté, de protéger l’environnement et d’améliorer la qualité de la vie. L’importance de la science et de la technologie pour la réalisation des OMD et d’autres objectifs de développement convenus au plan international a été soulignée lors de plusieurs sommets et conférences des Nations Unies ces dernières années. L’UNESCO dispose ainsi d’un cadre de référence essentiel pour ses activités en science et en technologie.

02005

Le Programme en sciences exactes et naturelles s’appuie sur ce postulat et sa première priorité sera d’aider les pays à formuler et appliquer des politiques nationales dans le domaine des sciences, des technologies et de l’innovation ainsi qu’à renforcer les capacités correspondantes, en utilisant les statistiques et les indicateurs scientifiques et technologiques (grâce à sa collaboration avec l’ISU) pour donner des conseils fondés sur des éléments factuels pour l’élaboration de politiques et assurer le suivi de leur mise en œuvre. Travaillant en étroite coopération avec le Programme en sciences sociales et humaines (GP III) à l’interface entre sciences et société, en particulier sur des programmes et activités conçus pour faire face aux aspects multidimensionnels de la pauvreté et du développement ainsi qu’aux questions environnementales, le grand programme II mettra l’accent sur des activités en faveur de l’Afrique et de l’égalité entre les sexes, priorités globales de l’Organisation, et concentrera ses efforts sur les PMA, les petits États insulaires en développement (PEID), la jeunesse, les pays en situation de post-conflit et de post-catastrophe et les couches défavorisées de la société, y compris les peuples autochtones. Élaborer des politiques fondées sur des données factuelles et adaptées aux besoins nationaux et locaux et traduire les principes du développement durable en pratiques pertinentes sur le plan local sera au cœur de la stratégie de mise en œuvre appliquée par l’UNESCO pour répondre aux besoins prioritaires de ces groupes.

02006

Pour élargir sa portée et améliorer son impact dans les États membres, le grand programme II mobilisera et coordonnera mieux les multiples ressources qui lui sont dédiées dans les pays, à savoir : les systèmes spatiaux et terrestres de recherche et de surveillance océanographiques de la COI, les réserves de la biosphère du MAB, les sites naturels inscrits sur la Liste du patrimoine mondial, le vaste éventail de centres HELP, G-WADI et FRIEND du PHI, les comités nationaux pour la COI, le MAB, le PHI et le PICG, les instituts de l’UNESCO de catégories 1 et 2 et les chaires et réseaux de l’UNESCO, ainsi que les commissions nationales. Le renforcement des capacités et les activités de recherche s’appuieront sur les réalisations des deux instituts scientifiques de l’UNESCO de catégorie 1, à savoir le Centre international Abdus Salam de physique théorique (CIPT), qui joue un rôle majeur dans l’enseignement scientifique, et l’Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau. De plus, le Programme international relatif aux sciences fondamentales (PISF) favorisera l’utilisation des technologies spatiales pour promouvoir l’enseignement scientifique et accroître l’intérêt que le public porte à la science et à son rôle dans le développement. Les nombreux centres de catégorie 2, qui traitent une large gamme de disciplines, vont également favoriser la réalisation du programme, les activités correspondantes de renforcement des capacités étant menées à bien dans le cadre de la coopération Sud-Sud et Nord-Sud-Sud. Un effort particulier a été fait pour les 200 chaires UNESCO en sciences exactes et naturelles, qui ont fait l’objet

35 C/5 approuvé — Grand programme II

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de regroupements par thème avant d’être reliées pour former des réseaux, dans le but de réorienter et d’aligner leurs grands axes de programme avec les domaines prioritaires de l’UNESCO, de créer des synergies, de réduire l’actuel déséquilibre géographique et de rendre le contexte dans lequel elles se situent plus viable. La collaboration à long terme qui s’est établie ces dernières années avec des ONG internationales et régionales, des associations professionnelles et de grandes institutions œuvrant dans les domaines de la science, de la technologie et de l’environnement, ainsi que les partenariats avec le secteur privé seront poursuivis et renforcés. 02007

Le programme exploitera pleinement les immenses possibilités de la coopération Sud-Sud et NordSud-Sud dans le domaine des sciences des technologies et de l’innovation. L’Académie des sciences pour le monde en développement (TWAS) continuera de jouer dans cette partie du monde un rôle clé dans le renforcement des capacités scientifiques et la promotion du développement basé sur la science grâce à la coopération Sud-Sud. Les travaux du CIPT constituent aussi une importante contribution à la coopération Sud-Sud. Les nouvelles initiatives liées à l’Union africaine/NEPAD témoignent de son efficacité et de son dynamisme dans le cadre du renforcement des capacités humaines en sciences pures et appliquées. Le Centre international pour la coopération Sud-Sud dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation, qui vient d’être créé à Kuala Lumpur (Malaisie) en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO, contribuera à faciliter l’intégration d’une dimension développement dans les politiques nationales scientifiques, technologiques et d’innovation et à renforcer les capacités en sciences et en technologies en donnant des conseils pour la formulation des politiques, en assurant l’échange d’expériences et de bonnes pratiques ainsi qu’en favorisant l’échange d’étudiants et de scientifiques et créera un réseau de centres d’excellence principalement orienté vers la résolution de problèmes.

02008

Faire valoir l’importante contribution que les sciences et les technologies peuvent apporter au développement durable et plaider en faveur de leur inclusion dans les plans de développement nationaux et les exercices de programmation conjointe des équipes de pays des Nations Unies constitueront d’importantes modalités d’action en 2010-2011. Par conséquent, le grand programme II inclura des dispositions spécifiques en vue de la participation de l’UNESCO aux exercices communs de programmation par pays des Nations Unies pendant cette période et de sa contribution à une action harmonisée et cohérente avec d’autres organisations du système des Nations Unies au niveau des pays. Le grand programme II, en étroite coopération avec d’autres grands programmes, surtout le GP III, participera davantage au processus des PNUAD dans les États membres en collaborant avec les équipes de pays des Nations Unies par l’intermédiaire d’équipes ad hoc composées de personnel au Siège et hors Siège afin de mettre son expertise transdisciplinaire au service des stratégies des pays pour le développement durable et de participer à leur mise en œuvre.

02009

Des fonds extrabudgétaires seront recherchés par le biais du Programme additionnel complémentaire d’activités extrabudgétaires afin de compléter les ressources du Programme ordinaire, de consolider les résultats obtenus et d’élargir la portée et l’impact des actions menées dans les États membres. Les domaines d’action/de programme spécifiques pour lesquels des ressources complémentaires seront prioritairement assurées en vue de la conception et de la mise en œuvre de politiques et de stratégies, comprennent notamment : le Plan consolidé de l’Afrique dans le domaine de la science et de la technologie, l’élaboration de politiques scientifiques pour les PEID, l’enseignement scientifique, les énergies renouvelables et la gestion de la qualité de l’eau pour améliorer les moyens d’existence et réduire les risques sanitaires.

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35 C/5 approuvé — Grand programme II

02010

Priorité globale Afrique Les mesures prévues dans le cadre du grand programme II pour l’Afrique s’articuleront sur trois axes stratégiques : créer un environnement de nature à favoriser l’essor des sciences et des technologies ; renforcer les ressources humaines dans le domaine des sciences, de l’ingénierie et des technologies ; et favoriser l’application des connaissances scientifiques pour s’attaquer au problème de la pauvreté et de la dégradation de l’environnement. À ces fins, toutes les mesures qui seront prises dans la région comporteront des activités d’assistance technique pour formuler des politiques ou revoir les politiques existantes ainsi que des activités de renforcement des ressources humaines. L’action engagée au titre de ce grand programme prendra en compte, sur le plan stratégique, les priorités régionales collectives de même que les problèmes nationaux. À l’échelle régionale, le recensement des priorités a été orienté par plusieurs documents, y compris le Plan d’action consolidé de l’Union africaine (UA) dans le domaine de la science et de la technologie et le Plan d’action environnemental de l’UA. Les mesures prises dans le cadre du Plan d’action de l’UNESCO visant à soutenir l’UA pour la mise en œuvre du Plan d’action consolidé seront centrées sur les domaines phares sélectionnés, à savoir : les politiques scientifiques, l’enseignement des sciences et la poursuite du développement du Campus virtuel africain. À l’échelle nationale, l’UNESCO a recensé les priorités nationales à partir de documents de planification et d’élaboration des politiques tels que les Plans-cadres des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD) et les Documents de stratégie pour la réduction de la pauvreté. S’agissant de la politique en matière de sciences, de technologies et d’innovation, l’UNESCO continuera d’apporter son appui aux États membres africains pour qu’ils formulent des politiques nationales ou revoient les politiques existantes sur la base de données factuelles en mettant à profit les connaissances autochtones et traditionnelles, l’objectif étant de les intégrer dans les politiques nationales au service du développement durable. Cette entreprise a été initiée en 2008-2009 avec l’appui fourni à près de 20 pays africains et se poursuivra en 2010-2011 avec pour objectif la fourniture d’avis concernant les politiques en matière de sciences, de technologies et d’innovation à tous les pays de l’Afrique subsaharienne d’ici la fin de la période de la Stratégie à moyen terme. En reconnaissance de la contribution apportée par l’UNESCO l’année passée à la mise en œuvre du Plan d’action consolidé, l’Organisation a été nommée membre du Comité directeur du Conseil ministériel africain sur la science et la technologie (CMAST), organe chargé de définir le programme scientifique et technologique de l’UA dans le cadre du Plan d’action consolidé. L’UNESCO est également le chef de file du Groupe des Nations Unies pour la science et la technologie, groupe interinstitutions constitué en 2003 pour coordonner l’action des 13 organismes des Nations Unies œuvrant en Afrique. Ces partenariats stratégiques donnent à l’UNESCO davantage d’autorité et d’influence pour fournir des avis concernant les politiques en matière de sciences, de technologies et d’innovation. Les travaux de recherche et la publication prévus sur le savoir médical ethnobotanique et traditionnel des femmes dans les îles des Mascareignes offrent un exemple de l’intérêt accordé au savoir autochtone dans son rapport avec le développement durable, la conservation de la diversité biologique et la préparation aux catastrophes. Par le biais du Programme international relatif aux sciences fondamentales (PISF) et dans le cadre de l’enseignement scientifique et de la diffusion d’informations scientifiques, les capacités régionales et nationales nécessaires à la base de données scientifiques relatives au VIH et au SIDA et à des domaines connexes prioritaires pour l’Afrique seront renforcées. Il est prévu d’entreprendre un

35 C/5 approuvé — Grand programme II

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grand programme de soutien au développement des sciences fondamentales et de la biotechnologie en Afrique, par la mise en place de formations et de réseaux régionaux utilisant principalement des centres situés sur le continent. L’un des principaux obstacles à l’enseignement scientifique et technique est la pénurie d’enseignants qualifiés. Le Campus virtuel africain en science et technologie de l’UNESCO vise à lever cet obstacle et à répondre aux besoins des pays en dispensant la formation pédagogique nécessaire aux professeurs de sciences grâce au téléenseignement et à des programmes d’enseignement scientifique actualisés, en coopération avec des partenaires reconnus dans le domaine de l’enseignement ouvert et à distance. L’accent sera mis sur le renforcement des capacités nationales et la promotion des meilleures pratiques et politiques en vue de favoriser l’utilisation à grande échelle des énergies durables et renouvelables sur le continent. La priorité sera accordée au renforcement des capacités et au développement de la coopération dans le cadre de la mise en œuvre du volet africain du Programme mondial d’éducation et de formation en matière d’énergies renouvelables. Dans le domaine des énergies renouvelables et alternatives, un appui sera également apporté à la promotion des politiques, de la gestion et de la conservation pour qu’elles trouvent une traduction dans les plans nationaux de développement et, également, dans le but d’échanger les meilleures pratiques et données d’expériences et de recenser les centres d’excellence qui serviront de catalyseurs dans la région. Le renforcement des capacités scientifiques en Afrique est l’une des principales priorités des programmes du CIPT et les initiatives en cours prévoiront un soutien aux centres affiliés, aux programmes de formation en matière de recherche ainsi qu’à des ateliers, stages et conférences dans le domaine de la physique et des mathématiques. Le CIPT a également organisé une série d’ateliers et de stages dans le domaine des nanosciences et des sciences des matériaux en vue de recenser ou de créer des masses critiques de scientifiques dans ces disciplines dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne. Il continuera d’admettre des étudiants et des chercheurs africains, y compris dans le cadre du programme de diplômes en physique fondamentale qui n’est ouvert qu’aux étudiants de l’Afrique subsaharienne. Il se propose de réaliser trois projets spécifiques associés au Plan d’action consolidé dans le domaine de la science et de la technologie défini par la Commission de l’Union africaine et le NEPAD : (i) créer un réseau panafricain à l’appui de la modélisation du climat pour recenser des groupes d’utilisateurs finals africains et répondre à leurs besoins (par exemple dans le domaine de l’agriculture, des ressources en eau et de la santé), et mettre en place des programmes d’atténuation des effets des catastrophes naturelles en Afrique de l’Est et des systèmes de surveillance de la pollution atmosphérique au Ghana ; (ii) établir un réseau sans fil de pointe en collaboration avec des ingénieurs et des technologues locaux, développer les compétences pour la modélisation des effets du climat et les applications dans le domaine de la physique, accroître les échanges et renforcer la coordination entre les étudiants et les jeunes chercheurs dans le cadre du Réseau africain LAM (African Laser, Atomic, Molecular and Optical Sciences Network), élaborer des programmes fondés sur l’utilisation de petits accélérateurs d’ions ; et (iii) renforcer les capacités scientifiques dans des domaines critiques pour le développement durable en dispensant une formation pratique et en organisant des travaux de recherche dans le domaine des sciences fondamentales et appliquées y compris en matière d’éducation, d’énergies renouvelables, de surveillance et de contrôle de l’environnement, de physique des sols et de physique médicale. S’agissant de l’eau douce, plusieurs initiatives seront poursuivies pour contribuer à renforcer les capacités de gestion des ressources en eaux transfrontières et celles des comités nationaux africains du PHI et des organisations régionales. Au nombre des priorités de programme figurent notamment l’évaluation de l’état des ressources en eaux souterraines en Afrique. L’utilisation des connaissances

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scientifiques pour évaluer les effets du changement climatique dans la région sera également appuyée par un certain nombre de projets, comme le projet GRAPHIC du PHI, qui permettra de réaliser une évaluation des effets du changement climatique sur les ressources en eaux souterraines dans différentes zones climatiques du continent et d’élaborer des méthodologies pour les mesures d’adaptation et de mitigation. Une base de données sur les aquifères partagés africains sera mise en place au Centre régional de catégorie 2 pour la gestion des aquifères partagés qui a son siège à Tripoli (Jamahiriya arabe libyenne) et, dans le cadre de l’Initiative sur la gestion des ressources des aquifères transnationaux, une évaluation de ces aquifères sera réalisée en Afrique de l’Est et de l’Ouest ainsi que dans la région de la SADC. Des activités visant à améliorer la gestion des ressources en eau seront entreprises, en particulier dans les zones urbaines. Des études de cas sur les eaux souterraines et la sécurité humaine seront réalisées en vue de renforcer le rôle des eaux souterraines dans les stratégies de mitigation des effets des inondations et de la sécheresse. L’accent sera mis en particulier sur le renforcement de la coopération avec les chaires UNESCO sur les ressources en eau en Afrique. Le G-WADI, le Réseau mondial d’information sur l’eau et le développement dans les zones arides, sera encore renforcé et élargi. L’UNESCO-IHE contribuera à répondre aux besoins de renforcement des capacités en matière d’eau dans les pays africains, notamment par des travaux de recherche postuniversitaires d’étudiants africains portant sur des problèmes locaux. La stratégie de l’Institut est de créer et de renforcer les capacités autochtones dans le domaine de l’éducation, de la formation et de la recherche relatives à l’eau par le biais de partenariat avec des établissements du continent africain. En 2010-2011, l’UNESCOIHE apportera un appui à deux importants réseaux de connaissances africains : WaterNet, réseau de plus de 30 universités et centres de recherche de l’Afrique australe collaborant sur le thème de la Gestion intégrée des ressources en eau, et le Réseau pour le renforcement des capacités en matière de génie fluvial pour le bassin du Nil, qui bénéficie de la participation active dans le domaine de la recherche et de la formation d’établissements répartis dans les 10 pays riverains du Nil. Par le biais de partenariats bilatéraux, l’UNESCO-IHE s’emploiera également à élaborer et à aider à mettre en œuvre des programmes de maîtrise au Rwanda, en Éthiopie, au Ghana et au Kenya. Dans la région du lac Victoria, il organisera une série de stages de formation sur la gestion des services publics et sur la gestion des prises d’eau en zone urbaine. Outre ces activités sur le terrain, à Delft, quelque 150 professionnels de l’eau africains s’inscriront à un programme de maîtrise et 10 à un programme de doctorat. Les mesures de renforcement des capacités visant à utiliser les réserves de biosphère en tant que lieux d’apprentissage au service du développement durable en Afrique de l’Ouest seront encore renforcées, et la même chose sera faite dans le bassin du Congo ; parallèlement les liens solides tissés avec l’ERAIFT en tant que centre d’excellence seront maintenus. La coopération Sud-Sud entre l’ERAIFT et ses partenaires dans les zones tropicales de l’Amazone et de l’Asie sera encouragée à l’appui de l’échange de connaissances en vue de réduire au minimum la perte de la biodiversité, d’atténuer les effets du changement climatique et de s’y adapter et d’améliorer le bien-être de l’humanité dans le cadre des initiatives adoptées à l’échelle du système des Nations Unies, comme le projet REDD-ONU et le projet GRASP PNUE/UNESCO. Au titre des activités de suivi de l’Année internationale de la planète Terre, l’UNESCO contribuera à la réactivation de l’enseignement des sciences de la Terre par l’harmonisation et l’amélioration des programmes d’enseignement des géosciences dans les universités africaines. Un appui sera également apporté aux réseaux régionaux afin de rompre l’isolement des géoscientifiques et de renforcer les capacités autochtones, l’objectif étant d’améliorer la recherche en géosciences, la surveillance de

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l’utilisation des terres et du changement d’affectation des terres, la compréhension de la variabilité du climat, la prévention des géorisques et l’exploration des ressources minérales. En outre, en coopération avec le GEO-GEOSS, et en particulier avec le projet SERVIR-Africa, cette nouvelle initiative permettra d’améliorer la collecte et l’intégration des données sur les sciences de la Terre et de faciliter ainsi la planification du développement et l’adaptation au changement climatique. La COI continuera de mettre en œuvre le GOOS-Afrique dans le cadre de sa contribution au Plan d’action consolidé dans le domaine de la science et de la technologie ainsi qu’au Plan d’action sur l’environnement et le changement climatique du NEPAD/UA. Le Réseau de données et d’information océanographiques pour l’Afrique (ODINAFRICA) continuera de promouvoir la gestion durable des ressources marines et côtières et de réduire les risques liés aux océans, en se fondant sur des données scientifiques fiables. Pour ce faire, il est prévu de renforcer le réseau panafricain de centres nationaux de données océanographiques et d’instituts océanographiques apparentés pour en faire un mécanisme majeur à l’appui de l’application des données, informations et produits à la gestion des ressources marines et côtières en Afrique. Par ailleurs, la COI continuera d’examiner les modifications du littoral dues aux changements climatiques en Afrique de l’Ouest et d’évaluer la dimension humaine de ces changements.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Renforcement des politiques scientifiques et technologiques et des capacités de planification de certains États membres africains, y compris les PEID.

Plan d’action de l’UNESCO, à l’appui du Plan d’action consolidé de l’Afrique dans le domaine de la science et de la technologie de l’UA, axé sur la mise en œuvre de ses projets phares.

Renforcement de l’enseignement et de la mise en réseau dans le domaine des sciences fondamentales et appliquées.

Renforcement de la base de connaissance et des capacités pour la formulation des politiques énergétiques nationales.

Renforcement de la base de connaissance et des capacités pour la gestion nationale et régionale de l’eau douce.

Réactivation de l’enseignement des sciences de la Terre de niveau universitaire.

Mise en place de stratégies d’adaptation pour gérer les modifications des zones côtières en Afrique de l’Ouest.

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02011

Priorité globale Égalité entre les sexes Dans la mesure du possible, les considérations d’égalité entre les sexes resteront présentes dans toutes les activités du grand programme II. L’égalité entre les sexes sera intégrée dans les politiques scientifiques eu égard à la nécessité de promouvoir des politiques élaborées par les femmes, pour les femmes ou sur les femmes. Les activités consisteront notamment à appuyer la conception, la mise en œuvre et l’évaluation de politiques scientifiques et technologiques soucieuses de l’égalité entre les sexes, y compris en ce qui concerne la composition équilibrée hommes-femmes des organes de décision en matière scientifique, et l’intégration effective dans les plans d’élaboration des politiques scientifiques de la problématique hommes-femmes. Une représentation équilibrée des femmes et des hommes sera assurée dans les tribunes de dialogue sur la politique scientifique, telles que les forums interparlementaires pour la science et la technologie. Une attention particulière sera accordée au rôle essentiel des femmes dans la transmission, la préservation et l’élaboration des savoirs locaux et autochtones, en particulier dans les domaines du développement durable, de la préparation et de la réaction aux catastrophes naturelles, de la conservation de la biodiversité et pour ce qui touche au changement climatique. Les matériels pédagogiques produits pour les écoles autochtones insisteront sur le rôle important des femmes en tant que détentrices de savoirs autochtones uniques et spécialisés. Comme le recommandent la Stratégie de Maurice pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement et la Déclaration de Maurice, des politiques reconnaissant que le développement durable des PEID doit s’appuyer certes sur la science mais aussi sur les connaissances et pratiques traditionnelles propres aux femmes seront encouragées dans ces pays. Le rôle des femmes comme actrices du changement et de la cohésion de la communauté au niveau local sera aussi mis en avant dans les activités relatives aux PEID. Grâce à divers partenariats, notamment le partenariat UNESCO-L’Oréal pour les femmes et la science et le Programme UNITWIN et chaires UNESCO, les activités en sciences fondamentales et sciences de l’ingénieur accorderont une importance particulière à l’appui aux jeunes femmes scientifiques, et divers moyens seront dégagés à cette fin : octroi de bourses d’études ou de recherche et de parrainages, attribution de prix pour mieux faire connaître les femmes scientifiques qui réussissent, encouragement à la formation de femmes scientifiques à divers niveaux et à la création d’associations et de réseaux de femmes scientifiques et ingénieurs, renforcement de la coopération avec les chaires spécifiquement axées sur les femmes, la science et la technologie, et vulgarisation scientifique accrue au profit des femmes et des jeunes filles, par exemple. En sciences de l’eau, des activités de formation, de renforcement des capacités et d’enseignement ainsi que des projets de recherche seront mis au point, suivis et évalués du point de vue de l’égalité entre les sexes. Des efforts seront faits pour assurer une représentation plus équilibrée des sexes dans les réseaux de spécialistes, ainsi qu’un accès équivalent non seulement aux activités de recherche hydrologique mais aussi aux résultats de ces recherches. À l’UNESCO-IHE, les activités de renforcement des capacités et de formation donneront la priorité à l’éducation des femmes, et des efforts seront consentis pour accroître le nombre d’étudiantes dans les programmes de maîtrise scientifique et les formations de courte durée, en vue de contribuer, grâce à une meilleure formation, à l’autonomisation des femmes dans les pays en développement.

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En sciences de la Terre et de l’environnement, la participation de scientifiques féminines et d’enseignantes aux activités de renforcement des capacités organisées dans les différentes régions sera renforcée. L’égalité entre les sexes sera encouragée dans la mise en œuvre du Plan d’action de Madrid pour les réserves de biosphère aux niveaux national, régional et international. Les candidatures féminines aux bourses du MAB réservées à de jeunes scientifiques continueront d’être encouragées. L’accent sur la participation accrue des femmes sera maintenu et renforcé pour tous les prix et bourses. Dans le cadre de l’Année internationale de la biodiversité (2010), l’importance du rôle des femmes et des approches soucieuses de l’équilibre entre les sexes en matière de conservation et d’utilisation durable de la biodiversité sera soulignée et valorisée. L’Association des géoscientifiques africaines, créée au départ avec le soutien de l’UNESCO, bénéficiera d’une aide accrue pour encourager les femmes à présenter leurs travaux lors de conférences scientifiques. La COI s’efforcera aussi de parvenir à l’équilibre de la représentation des sexes dans toutes ses activités de renforcement des capacités, notamment en apportant un soutien à des femmes scientifiques dans leur milieu de travail au titre du suivi des stages de formation. Les activités de prévention des catastrophes mettront l’accent sur les besoins et le rôle des femmes dans l’édification d’une culture de résilience face aux catastrophes. On insistera sur la nécessité d’intégrer la dimension sexospécifique et d’associer les femmes à la conception et à la mise en œuvre de toutes les phases de la gestion des catastrophes. En particulier, les approches sexospécifiques et pertinentes sur le plan socioculturel qui prennent en compte les pratiques locales et autochtones pour réduire les risques seront encouragées car elles font partie intégrante de l’éducation et de la formation en matière de réduction des risques liés aux catastrophes. Le rôle des femmes en tant qu’actrices essentielles de la préparation aux catastrophes naturelles sera renforcé, notamment en ce qui concerne l’éducation à la réduction des risques liés aux catastrophes, grâce à des activités entreprises dans le cadre de la plate-forme thématique sur le savoir et l’éducation de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (SIPC) des Nations Unies, dans laquelle l’UNESCO joue un rôle clé.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Amélioration et promotion de la formation spécialisée des femmes des pays en développement dans plusieurs domaines des sciences naturelles et de l’ingénieur.

Renforcement de la participation des femmes aux réseaux et activités scientifiques parrainés par l’UNESCO.

Renforcement de la participation des femmes à la prise de décisions relatives à la politique de la science, de la technologie et de l’innovation et action en vue de faire comprendre aux responsables les raisons de cette participation.

Mise en lumière, à l’échelle internationale, de la dimension sexospécifique de la conservation de la biodiversité.

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35 C/5 approuvé — Grand programme II

02012

Le plan d’action du grand programme II vise à mettre en œuvre : (i) les résolutions de programme adoptées par la Conférence générale, dont le texte est reproduit au début de ce grand programme et du programme de chaque institut scientifique de l’UNESCO ; (ii) les résolutions relatives aux points cités ci-dessous, dont le texte figure dans le Volume 1 des Actes de la 35e session de la Conférence générale : 20 Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau (UNESCO-IHE) 21 Centre international Abdus Salam de physique théorique (CIPT) 22 Création à Beijing (Chine) du Centre international sur les technologies spatiales au service du patrimoine culturel et naturel, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO 23 Création à Saint-Domingue (République dominicaine) du Centre pour la gestion durable des ressources en eau dans les États insulaires des Caraïbes, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO 24 Création à Rehovot (Israël), du Centre international d’enseignement et de formation en protéomique, génomique fonctionnelle et bio-informatique (BIOmics), en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO 25 Création en Allemagne du Centre international sur les ressources en eau et le changement planétaire, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO 26 Création au Portugal du Centre international d’écohydrologie côtière en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO 27 Création à Frutal, dans l’État du Minas Gerais (Brésil), du Centre international HidroEx pour l’éducation, le renforcement des capacités et la recherche appliquée dans le domaine de l’eau, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO 28 Création, à l’Institut des ressources en eau du Corps des ingénieurs de l’armée des États-Unis, à Alexandria, Virginie (États-Unis d’Amérique), du Centre international pour la gestion intégrée des ressources en eau, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO 29 Création en Indonésie du Centre d’écohydrologie pour l’Asie et le Pacifique (APCE) en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO 30 Création à Ispahan (République islamique d’Iran) du Centre régional pour le développement des parcs scientifiques et des pépinières technologiques, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO 31 Contribution du Programme sur l’homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO et du Réseau mondial de réserves de biosphère au développement durable 32 Réalisation par l’UNESCO d’une étude de faisabilité concernant la création d’un programme international d’ingénierie 33 L’UNESCO et l’action mondiale pour faire face au changement climatique

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Le plan d’action tient compte également des recommandations de la Conférence générale concernant d’autres projets de résolution (DR) qui n’ont pas été retenus pour figurer dans les Actes de la Conférence générale.

Priorités sectorielles biennales 02013

Le Secteur des sciences exactes et naturelles poursuivra une stratégie double, articulée autour de deux priorités sectorielles biennales, à savoir « Élaboration de politiques et renforcement des capacités dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation aux fins du développement durable et de l’élimination de la pauvreté » (priorité sectorielle biennale 1) et « Gestion durable des ressources en eau douce ainsi que des ressources océaniques et terrestres, y compris les sources d’énergie renouvelables, et préparation aux catastrophes et atténuation de leurs effets » (priorité sectorielle biennale 2). Cette stratégie, qui s’appliquera aux quatre axes d’action du grand programme II, met l’accent, d’une part, sur l’analyse et l’aide à la formulation des politiques en amont et, d’autre part, sur l’appui au renforcement des capacités institutionnelles et humaines ainsi que sur le développement des connaissances et services scientifiques. Il sera ainsi possible de traduire l’action normative en activités opérationnelles et de faire en sorte que l’expérience de l’action opérationnelle transparaisse dans le travail en amont. L’action sera axée sur les quatre principaux domaines suivants : (i) renforcement de l’influence de la science grâce à une politique intégrée de la science, de la technologie et de l’innovation ; (ii) renforcement de l’enseignement scientifique et des capacités dans le domaine des sciences ; (iii) promotion de la gestion et de la conservation durables des ressources en eau douce, des ressources terrestres et de la biodiversité, ainsi que de la résilience face aux catastrophes ; et (iv) amélioration de la gouvernance et encouragement de la coopération intergouvernementale en vue de gérer et de protéger les océans et les zones côtières.

Priorité sectorielle biennale 1 : Élaboration de politiques et renforcement des capacités dans le domaine des sciences, de la technologie et de l’innovation aux fins du développement durable et de l’élimination de la pauvreté 02014

Dans le cadre de la priorité sectorielle biennale 1, l’UNESCO renforcera ses activités concernant les politiques de la science, de la technologie et de l’innovation en donnant des conseils sur l’action à mener, en renforçant les capacités et en assurant un suivi. Le soutien aux États membres pour l’élaboration de stratégies et de politiques nationales dans les PEID sera intensifiée également. L’accent mis sur l’Afrique et les PEID sera maintenu mais l’UNESCO étendra son action à des pays d’autres régions. L’Organisation poursuivra en outre ses activités relatives à la création de parcs scientifiques. Étant donné que les sciences fondamentales et les sciences de l’ingénieur sont des facteurs déterminants du développement durable, le renforcement des capacités dans ces domaines sera encouragé et pour cela la coopération et les partenariats seront favorisés. Le PISF maintiendra des liens étroits avec la communauté scientifique et mettra à profit les informations se rapportant au dernier état de la science dans toutes les activités. L’accent sera mis sur la création de réseaux et le renforcement des centres d’excellence existants, en particulier dans le Sud, ainsi que sur le renforcement des capacités des femmes et des jeunes. La question de l’égalité entre les sexes sera intégrée à toutes les activités, et certaines parties du programme porteront expressément sur les femmes et la science. Une culture de l’enseignement scientifique à tous les niveaux sera encouragée, en étroite collaboration avec la plate-forme intersectorielle concernée.

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35 C/5 approuvé — Grand programme II

Axe d’action 1 : Accroître l’influence des sciences au moyen d’une politique intégrée en matière de science, de technologie et d’innovation (STI) 02015

Les politiques de STI pertinentes sont un outil essentiel pour tracer la voie vers le développement durable. L’UNESCO soutiendra donc les pays en développement dans la formulation et la révision de leurs politiques de STI afin de relever les défis du développement dans les domaines économique, social et environnemental, dans le cadre d’une stratégie nationale globale en faveur du développement durable.

02016

Il y a depuis peu une forte demande d’appui de la part des États membres en matière de politique de STI. Ce domaine d’action a été élevé au rang de priorité absolue et son budget a été renforcé. L’UNESCO apportera en particulier son soutien en vue de la formulation de politiques de STI qui, tout en les appuyant, s’articulent avec les stratégies nationales de développement économique durable. Les politiques de STI qui seront élaborées seront adaptées à la situation et aux défis particuliers que rencontrent les PMA et les PEID. Le renforcement des capacités humaines et institutionnelles en matière de politiques de STI se fera au moyen d’ateliers de formation à l’intention des décideurs et des responsables des politiques, des spécialistes des statistiques et indicateurs de S-T, ainsi que des parlementaires. Dans le cadre de la contribution de l’UNESCO à la mise en œuvre du Plan d’action consolidé de l’Afrique dans le domaine de la science et la technologie de l’UA, des activités d’orientation des politiques scientifiques, de renforcement des capacités et de formulation de politiques nationales de STI seront menées dans les PMA d’Afrique. Outre l’appui aux États membres pour la formulation de politiques nationales de STI, l’UNESCO fournira une assistance pour les aspects stratégiques de tous ses programmes relatifs à l’environnement.

02017

Des principes directeurs sur les politiques de STI seront mis au point à l’intention des PEID compte tenu de leurs besoins de développement spécifiques, de leurs savoirs traditionnels propres et de leur sensibilité particulière aux effets du changement climatique mondial, de sorte que le modèle de politique ainsi établi puisse s’appliquer dans n’importe quelle région avec un minimum d’adaptations. Par ailleurs, l’intégration des savoirs locaux et autochtones dans les politiques scientifiques nationales et régionales sera encouragée et l’accent sera mis sur la contribution potentielle de ces savoirs au développement durable, à la conservation de la biodiversité ainsi qu’à la préparation et à la réaction aux catastrophes. Les effets du changement climatique sur les communautés autochtones et autres communautés vulnérables, dans les petites îles et dans les zones arctiques, seront évalués et diffusés, ce qui contribuera au débat général sur le changement climatique avec la prise en compte du point de vue des communautés. L’intégration des savoirs locaux et autochtones dans les programmes d’enseignement sera renforcée grâce à la mise au point de pratiques et de politiques spécifiques qui seront mises à l’essai dans certains États membres. Des programmes d’enseignement novateurs et interactifs en rapport avec le changement climatique, destinés aux écoles autochtones, seront également mis au point.

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Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 1 : Révision des politiques et stratégies nationales existantes en matière de STI, l’accent étant mis en particulier sur l’Afrique et les PMA. Indicateurs de performance ■

Indicateurs de référence

Renforcement des capacités aux fins de formulation/mise en œuvre de politiques de STI

– 50 responsables des politiques formés – stratégies régionales en matière de STI pour les États arabes et l’Amérique centrale – cartographie de la STI en Afrique – conseils sur les politiques aux États membres africains – 8 centres virtuels africains établis et opérationnels



– 20 PNUAD comportant des éléments relatifs aux Intégration d’éléments relatifs aux politiques politiques de STI de STI dans les Plans-cadres des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD) au niveau des pays

Résultat escompté 2 : Élaboration de stratégies régionales en matière de STI et promotion efficace des stratégies existantes. Indicateurs de performance ■

Indicateurs de référence

Coopération internationale en matière de politique scientifique

– recommandations du Forum mondial sur la science (Budapest + 10) diffusées – coopération Sud-Sud – forums régionaux sur les politiques scientifiques – coopération interinstitutions sur les politiques de STI



Contribution de la STI au dialogue, à la compréhension mutuelle, à la paix et à la réconciliation, notamment dans les situations de conflit et de post-conflit

– au moins 10 activités de dialogue comprenant des échanges et des projets conjoints, en particulier sur les femmes et les jeunes dans au moins 10 pays en situation de post-conflit

Résultat escompté 3 : Amélioration de la base de données sur les politiques scientifiques et renforcement des échanges de savoirs. Indicateur de performance ■

Indicateurs de référence

Suivi de la STI aux niveaux régional et mondial – rapport de l’UNESCO sur la science – indicateurs STI (avec l’ISU) affinés

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Résultat escompté 4 : Progrès en matière de développement durable dans les PEID et les PMA, l’accent étant mis sur l’adaptation au changement climatique ainsi que sur la reconnaissance et la promotion des savoirs locaux et autochtones. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Élaboration de politiques scientifiques fondées sur des données factuelles à l’intention des PEID

– principes directeurs pour l’élaboration de politiques scientifiques dans les PEID, en particulier dans la région du Pacifique



Intégration des savoirs locaux et autochtones dans les politiques scientifiques nationales et régionales

– ensemble de méthodes et principes directeurs conceptuels pour l’intégration des savoirs autochtones dans les politiques scientifiques



Mise à l’essai, dans certains États membres, de programmes d’enseignement propres aux PEID et aux communautés autochtones

– matériels testés dans 3 PEID ou communautés autochtones – principes directeurs pour l’intégration des savoirs autochtones ou de questions propres aux PEID dans les programmes d’enseignement

Axe d’action 2 : Renforcer les capacités dans le domaine des sciences et l’enseignement scientifique, en particulier en Afrique 02018

En sciences fondamentales et sciences de l’ingénieur, le grand programme II tirera parti d’un certain nombre d’associations scientifiques mises en place par l’UNESCO au fil des ans et qui forment des réseaux efficaces dans de nombreux domaines des sciences fondamentales et appliquées, y compris l’ingénierie, aux niveaux international et régional. Les ONG, les centres d’excellence – qu’ils soient établis sous l’égide de l’UNESCO ou mis en place de manière indépendante mais collaborant étroitement avec l’Organisation – et les entreprises privées aideront à promouvoir le renforcement des capacités scientifiques et à aborder les questions prioritaires qui s’y rattachent, telles que l’égalité entre les sexes et l’exode des compétences, contribuant ainsi à renforcer les communautés scientifiques locales et à favoriser une culture scientifique.

02019

Les sciences fondamentales et les sciences de l’ingénieur, ainsi que la technologie, jouent un rôle fondamental dans la quête du savoir qui conduit à l’amélioration de la condition humaine, à la réalisation du développement durable et, de manière générale, au progrès de la civilisation. Les connaissances en sciences fondamentales constituent le socle stable sur lequel reposent toutes les technologies actuelles et à venir. Le savoir scientifique doit donc être considéré comme un patrimoine commun de l’humanité qui doit être dûment partagé et promu par le biais de l’enseignement des sciences et de la vulgarisation des découvertes scientifiques. Le programme sera axé sur l’enseignement des sciences fondamentales, dont dépendra finalement la pratique efficace des sciences à l’avenir, et sur le renforcement des capacités dans les domaines des sciences, de la technologie et de l’innovation, ainsi que des politiques correspondantes, afin de permettre aux responsables de mettre à profit les connaissances scientifiques dans les processus décisionnels. Il facilitera la coopération internationale et la mise en place de partenariats mondiaux en vue de développer et de renforcer des capacités nationales et régionales dans les domaines des sciences fondamentales et de l’enseignement scientifique, essentiellement grâce au Programme international relatif aux sciences fondamentales (PISF). L’accent sera mis sur les activités destinées à promouvoir les liens entre recherche scientifique et enseignement supérieur, ainsi que sur la promotion de la recherche fondamentale interdisciplinaire dans les disciplines scientifiques émergentes. De plus, il sera fait appel aux technologies spatiales pour innover dans l’enseignement scientifique et sensibiliser le public à la science. La coopération avec le CIPT sera renforcée, notamment pour ce qui est du renforcement des capacités de recherche et de formation avancée en physique et mathématiques, en Afrique et dans les

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PMA. Certaines activités seront spécialement ciblées sur la coopération scientifique au service de la paix tandis que d’autres mettront particulièrement l’accent sur le renforcement des capacités de recherche sur des questions en rapport avec les OMD, par exemple le VIH et le SIDA, ainsi que sur la promotion des carrières scientifiques auprès des jeunes, en particulier des femmes, en Afrique et dans les PMA. 02020

L’ingénierie et l’innovation technologique sont essentielles pour l’élimination de la pauvreté et pour la réaction, la mitigation et la reconstruction en cas de situation d’urgence et de catastrophe. Elles sont également nécessaires alors qu’on recherche des solutions pour s’adapter au changement climatique, en atténuer les effets, et avancer vers un avenir à faibles émissions de carbone. Pour que l’ingénierie continue à jouer son rôle fondamental, il faudra sensibiliser davantage le public et les décideurs et développer des capacités adéquates dans le domaine de l’enseignement, de la recherche, de l’élaboration des politiques, des applications et de l’innovation en la matière. Les activités de programme dans le domaine de l’ingénierie seront axées sur le développement et la promotion de l’ingénierie, de la R-D et des politiques et activités de renforcement des capacités correspondantes, des applications et de l’innovation et seront concernées par la réalisation des OMD, l’élimination de la pauvreté, le développement durable et le changement climatique.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 5 : Renforcement de l’enseignement scientifique à différents niveaux par le biais du PISF et de son action dans la promotion de l’utilisation de satellites pour un enseignement scientifique novateur ; promotion des politiques concernant l’enseignement scientifique et amélioration de la qualité de l’enseignement des sciences, l’accent étant mis en particulier sur l’Afrique et sur la participation des femmes et des filles. Indicateurs de performance ■



Indicateurs de référence

Formation aux méthodes d’enseignement et diffusion de matériels d’enseignement et d’apprentissage en sciences fondamentales

– 2 matériels d’enseignement et d’apprentissage et ateliers correspondants

Plaidoyer en faveur des politiques d’enseignement des sciences et diffusion de bonnes pratiques

– un certain nombre d’activités de coopération mondiale et régionale menées en réseau dans le domaine de l’enseignement scientifique

– 10 ateliers de promotion et de formation sur le Projet mondial de microscience

– 15 pays adoptant de nouvelles politiques d’enseignement des sciences ■



Activités menées en partenariat afin de promouvoir l’enseignement des sciences et des mathématiques, y compris pour la société civile

– exposition itinérante internationale sur les mathématiques dans 3 pays

Documents de programmation conjointe des Nations Unies par pays comportant des éléments relatifs à l’enseignement des sciences

– 10 pays dont le PNUAD comporte des éléments relatifs à l’enseignement des sciences

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– activités pédagogiques dans le cadre de l’Année internationale de la chimie (2011)

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Résultat escompté 6 : Renforcement des capacités humaines et institutionnelles dans le domaine des sciences fondamentales, en vue d’en favoriser les applications qui répondent aux besoins de la société, et incitation à poursuivre des carrières scientifiques, l’accent étant mis sur l’Afrique et sur l’égalité entre les sexes. Indicateurs de performance ■



Indicateurs de référence

Activités de recherche et de formation en sciences fondamentales à l’intention des femmes et des jeunes scientifiques

– nombre d’activités de formation destinées à encourager les jeunes scientifiques

Masse critique de scientifiques devant participer à l’élaboration d’une politique scientifique fondée sur les connaissances

– appui à 6 centres et réseaux régionaux pour qu’ils mettent au point des activités de recherche et de formation

– taux de participation visé de 40 % pour les femmes

– 5 séminaires ou ateliers de développement des carrières scientifiques – activités de promotion dans le cadre de l’Année internationale de la chimie (2011) ■

Renforcement des capacités dans des disciplines émergentes des sciences fondamentales grâce à des activités menées en collaboration avec divers partenaires

– 8 activités de renforcement des capacités et d’aide à la formulation des politiques menées en collaboration – partenariats opérationnels, notamment dans le cadre des équipes de pays des Nations Unies

Résultat escompté 7 : Accompagnement des États membres pour le renforcement de leurs capacités et l’innovation dans le domaine des sciences de l’ingénieur, ainsi que pour l’élaboration de politiques pertinentes. Indicateurs de performance ■

Indicateurs de référence

Mise au point de matériels et méthodes d’enseignement et d’apprentissage, et développement des applications de l’ingénierie et de l’innovation en la matière

– 3 matériels d’enseignement et d’apprentissage – 5 applications de l’ingénierie à la réduction de la pauvreté, au développement durable et à la lutte contre les effets du changement climatique, et documents d’orientation correspondants – 5 ateliers et activités de conseil – partenariats et réseaux opérationnels



Intégration du renforcement des capacités en ingénierie dans les documents de programmation conjointe des Nations Unies par pays

– 10 PNUAD

Résultat escompté 8 : Accroissement de la coopération Sud-Sud et de la coopération Nord-Sud-Sud dans le contexte du renforcement des capacités pour l’Afrique Indicateurs de performance ■

Indicateurs de référence

Promotion de la mise en réseau d’instituts scientifiques africains entre eux et avec d’autres centres d’excellence en sciences fondamentales

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– nombre de réseaux établis et opérationnels – nombre de centres participant à chacun d’eux

Indicateurs de performance ■

Indicateurs de référence

Renforcement des activités de formation à l’intention des scientifiques africains par le biais de la collaboration Sud-Sud et de la collaboration Nord-Sud-Sud en sciences fondamentales

– nombre d’activités de formation menées – nombre de stagiaires

Priorité sectorielle biennale 2 : Gestion durable des ressources en eau douce ainsi que des ressources océaniques et terrestres, y compris les sources d’énergie renouvelables, et préparation aux catastrophes et atténuation de leurs effets 02021

Les programmes intergouvernementaux et internationaux ayant un rapport avec la durabilité et les sciences environnementales, à savoir le Programme hydrologique international (PHI), le Programme sur l’homme et la biosphère (MAB), le Programme international de géosciences (PICG) et la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO (COI), constitueront les principaux vecteurs de réalisation des objectifs relevant de cette priorité sectorielle biennale. Les zones d’action spécifique de l’UNESCO - réserves de biosphère, géoparcs, bassins HELP et sites du patrimoine mondial - seront des sites de recherche et de démonstration privilégiés pour promouvoir la connaissance scientifique et la recherche de pointe à l’interface du développement durable, de l’intégrité de l’environnement et de la gestion rationnelle des ressources naturelles. Des efforts particuliers seront faits pour mieux comprendre le processus du système terrestre, y compris les effets du changement climatique et d’autres changements globaux sur les ressources naturelles et le développement. La COI redoublera d’efforts pour surveiller l’acidification des océans due au changement climatique mondial et appeler l’attention de la communauté internationale sur cette question. L’UNESCO continuera de travailler à la réduction des risques de catastrophe en assurant une coordination et en appuyant l’élaboration de politiques à travers les sciences et l’éducation. Les programmes favoriseront l’établissement de plates-formes de coopération internationale et régionale en matière d’échange de données et d’informations sur l’évaluation du risque, l’alerte rapide et la mitigation, et fourniront des orientations générales pour l’éducation et la sensibilisation du public à la prévention des catastrophes. La promotion réussie des réseaux de surveillance et des systèmes d’alerte rapide en cas de catastrophes liées à l’eau et aux océans se poursuivra. L’accès à des sources d’énergie renouvelables et alternatives constituant un facteur clé du développement durable, des politiques et le renforcement des capacités dans ce domaine seront encouragés en favorisant la coopération et les partenariats.

Axe d’action 3 : Promouvoir la gestion durable et la préservation de l’eau douce, des ressources terrestres et de la biodiversité 02022

Le changement climatique mondial et la rareté grandissante de l’eau font partie des grands défis de notre temps. La réalisation des OMD, en particulier des OMD 1 et 7, est fondamentalement tributaire de l’accès à l’eau potable. L’accès durable à l’eau potable et la gestion de cette ressource deviennent une nécessité encore plus pressante face aux évolutions de l’urbanisation et de la démographie et aux modifications prévisibles du régime hydrologique mondial résultant du changement climatique global – périodes de sécheresse plus longues dans les zones sèches et inondations plus graves dans les zones humides. À cet égard, le rôle de l’UNESCO en matière de recherche scientifique sur l’eau douce, de renforcement

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35 C/5 approuvé — Grand programme II

des capacités et d’éducation dans le cadre du PHI, de l’UNESCO-IHE, du Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau (WWAP) et du Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau sera renforcé. 02023

Le PHI entamera le deuxième biennium de mise en œuvre du Plan stratégique sexennal de sa septième phase (2008-2013) (PHI-VII), consacré aux dépendances en matière d’eau, afin d’atténuer les tensions que connaissent les systèmes hydrologiques et de promouvoir des réponses sociétales adéquates. Dans ce champ d’actions, le Conseil intergouvernemental du PHI a défini quatre domaines prioritaires pour le biennium 2010-2011, à savoir : (i) l’élaboration de stratégies d’adaptation de la gestion de l’eau afin d’atténuer les effets du changement global notamment de la variabilité et du changement climatiques ; (ii) la promotion de la gestion durable des eaux souterraines à différentes échelles, des aquifères locaux jusqu’aux systèmes transfrontières ; (iii) l’amélioration des bases de connaissances et des outils de gestion pour une gestion durable de l’eau en zone urbaine ; et (iv) la mise au point d’outils de gestion durable des ressources en eau pour les régions arides et semi-arides.

02024

L’action de l’Organisation concernant l’eau douce sera axée sur les priorités ci-dessus et concernera les cinq domaines thématiques du PHI-VII : (i) adaptation aux effets du changement global sur les bassins fluviaux et les systèmes aquifères ; (ii) renforcement de la gouvernance de l’eau dans le sens de la durabilité, y compris les ressources en eau partagées ; (iii) l’écohydrologie au service de la durabilité, notamment la gestion environnementale fondée sur l’analyse du risque ; (iv) l’eau et les systèmes de soutien à la vie dans les systèmes urbains, notamment la protection de la qualité de l’eau pour la création de moyens de subsistance durables et la lutte contre la pauvreté ; et (v) l’éducation et le renforcement des capacités dans le domaine de l’eau au service du développement durable ; auxquels s’ajouteront des actions interdisciplinaires transversales liées à la prévention des catastrophes hydrologiques. La coopération dans ces domaines sera renforcée avec l’UNESCO-IHE, le WWAP dont l’UNESCO héberge le secrétariat, et le réseau de plus en plus dense de centres internationaux et régionaux relatifs à l’eau créés sous l’égide de l’UNESCO. La participation institutionnelle des comités nationaux du PHI se poursuivra. Les activités d’éducation dans le domaine de l’eau seront renforcées par une intensification de la coopération avec l’UNESCO-IHE, les chaires UNESCO sur l’eau et les organisations extérieures associées à la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable.

02025

Le MAB s’est recentré sur le partage des connaissances et les sites de son Réseau mondial de réserves de biosphère serviront désormais à l’éducation au développement durable, aux pratiques de gestion des écosystèmes et à la surveillance du climat dans le cadre des efforts faits pour réagir au changement climatique. Le programme sur les sciences de la terre est également en train de porter une attention plus approfondie à la surveillance du changement climatique et aux réponses à lui apporter, en sus du renforcement des capacités en géosciences dans les PMA, en particulier en Afrique.

02026

Les réseaux et partenariats de l’UNESCO dans le domaine de l’écologie et des sciences de la terre concentreront leurs expertises et leurs ressources sur le renforcement des capacités de formulation de politiques et de prise des décisions fondées sur la science en ce qui concerne l’utilisation et la mise en valeur durables des terres et des ressources naturelles. Les réseaux MAB propres à des écosystèmes spécifiques et à des régions ou sous-régions appliqueront l’expérience acquise par le Réseau mondial de réserves de biosphère pour en tirer des enseignements sur la promotion de pratiques de développement durable qui concilient la conservation de la biodiversité, l’atténuation des effets du changement climatique et l’adaptation à ces effets et le bien-être des communautés. Les apports des services d’écosystème à la conservation de la biodiversité et à l’élimination de la pauvreté occuperont une place prééminente dans les évaluations des écosystèmes et les projets de démonstrations du MAB dans les zones tampons et les zones de transition des réserves de biosphère. L’instauration de nouveaux partenariats dans le contexte des modalités émergentes de financement des services d’écosystème et des services environnementaux,

35 C/5 approuvé — Grand programme II

106

par le biais de fonds du carbone par exemple, sera explorée pour encourager l’utilisation des réserves de biosphère comme lieux d’apprentissage et « laboratoires » du développement durable. Un examen et des analyses périodiques des résultats et réalisations en matière de gestion des réserves de biosphère feront l’objet d’une documentation qui sera largement partagée à titre de contribution à la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (DEDD). Cette approche axée sur l’adaptation favorisera un dialogue actif entre parties prenantes aux niveaux mondial, national et local, y compris dans le cadre des réserves de biosphère transfrontières, l’accent étant mis sur la résolution des conflits par le partage de l’information et des connaissances. 02027

Le Plan d’action de Madrid (MAP), adopté par le Conseil international de coordination du Programme sur l’homme et la biosphère à sa 20e session, en février 2008, définit des cibles et des indicateurs de réussite clairs permettant de traduire les orientations stratégiques précédemment mentionnées en actions spécifiques assorties d’indicateurs de réussite mesurables. Le MAP couvre la même période que l’actuel document 34 C/4 (2008-2013). Certaines de ses cibles impliquent un travail en collaboration avec d’autres programmes scientifiques intergouvernementaux et internationaux, des conventions internationales, notamment la Convention du patrimoine mondial, la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (DEDD) et d’autres initiatives mondiales importantes axées sur la biodiversité, les services écosystémiques et le bien-être humain. Une collaboration active au niveau national entre commissions nationales pour l’UNESCO et comités nationaux du MAB est considérée comme indispensable à la bonne exécution du Plan d’action de Madrid. Des réseaux thématiques et régionaux ainsi que d’autres partenaires, comme l’ERAIFT, joueront un rôle majeur en favorisant le renforcement des capacités en vue de l’utilisation durable des terres et des ressources, en particulier dans les zones tropicales d’Afrique, mais aussi par le biais de la coopération Sud-Sud avec des partenaires d’Amérique latine et d’Asie ainsi qu’avec certains pays du Nord. L’Année internationale de la biodiversité (2010) est une occasion spéciale qui sera mise à profit pour évaluer, prouver et faire connaître la pertinence des contributions de l’UNESCO, par le biais des travaux du MAB, pour les travaux de la Plate-forme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), dont la création est proposée et qui devrait être un mécanisme analogue au GIEC pour le changement climatique. Le Programme international de géosciences (PICG) canalisera d’importantes ressources en faveur de l’enseignement des sciences de la Terre et du renforcement des capacités en Afrique, et s’emploiera à prévoir et prévenir les géorisques et à assurer la mise en valeur durable des ressources terrestres. Des techniques satellitaires et la télédétection seront utilisées pour surveiller l’état de conservation des sites du patrimoine mondial et des réserves de biosphère et leur état avant et après la survenue de catastrophes.

02028

Le grand programme II contribuera au renforcement des capacités en vue de la préparation aux catastrophes comme les séismes, les crues et inondations, les glissements de terrain, les sécheresses et la désertification, les tempêtes ainsi que les catastrophes d’origine humaine, et pour l’atténuation de leurs effets. La connaissance et l’éducation à la prévention des catastrophes seront particulièrement encouragées dans le contexte de la mise en œuvre, à l’échelle du système des Nations Unies, du Cadre d’action de Hyogo pour 2005-2015 : Pour des nations et des collectivités résilientes face aux catastrophes.

02029

L’augmentation des pertes dues à des catastrophes naturelles et anthropogéniques, notamment les séismes, les inondations, les glissements de terrain, les tempêtes, la sécheresse et la désertification, représente un défi majeur pour les États membres de l’UNESCO, surtout ceux en développement. Construire une culture de la résilience au sein des communautés suppose des citoyens actifs et avertis et des décideurs informés. L’UNESCO aidera à renforcer les capacités et à favoriser des partenariats par une approche multidisciplinaire et intersectorielle afin que la science et la technologie puissent contribuer à atténuer les menaces et à réduire la vulnérabilité. Les activités de programme amélioreront la constitution de réseaux régionaux et nationaux relatifs à la gestion des connaissances et au renforcement des capacités en vue

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35 C/5 approuvé — Grand programme II

de la préparation aux catastrophes et de l’atténuation de leurs effets et fourniront aux États membres des indications sur les moyens de favoriser l’éducation et la sensibilisation du public, y compris dans le cadre de la DEDD. Le programme soulignera aussi le rôle des femmes, des groupes communautaires et des ONG pour bâtir une culture de la résilience aux catastrophes. L’Organisation offrira des forums permettant le développement et la consolidation de systèmes et de réseaux chargés de cartographier et d’évaluer les risques naturels et d’en atténuer les effets. 02030

L’accès à l’énergie et la nécessité d’assurer la fiabilité des systèmes d’approvisionnement énergétique sans impact sur l’environnement restent un défi à l’échelle planétaire, compte tenu notamment du changement climatique mondial et des efforts en faveur d’une « économie verte ». Ce défi a incité la communauté internationale, y compris le système des Nations Unies, à mettre une nouvelle fois l’accent sur la promotion du recours aux énergies durables et renouvelables. L’UNESCO jouera un rôle moteur à cet égard en assurant le renforcement des capacités et le partage des bonnes pratiques en matière d’énergies renouvelables et alternatives aux fins du développement durable, et en donnant des orientations sur l’action à mener, en particulier dans les PMA. Les énergies renouvelables et alternatives au service du développement durable et de l’élimination de la pauvreté feront l’objet d’une attention particulière dans le cadre de la contribution que l’UNESCO apporte au renforcement des capacités nationales et de la base de connaissances, à la formulation de politiques énergétiques et à la diffusion de bonnes pratiques et de connaissances scientifiques et technologiques. Cette démarche se révèle particulièrement pertinente au regard des efforts déployés pour sortir de la crise économique et financière actuelle par l’investissement. Au cours de cet exercice, une attention prioritaire sera accordée aux efforts pour renforcer la coordination et les synergies avec d’autres institutions du système des Nations Unies, en particulier avec les mécanismes déjà en place du système des Nations Unies comme ONU-Énergie. On insistera vigoureusement sur la réponse à apporter aux besoins spéciaux de l’Afrique, des PMA et des PEID.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 9 : Renforcement de la base de connaissances sur les processus relatifs au cycle hydrologique, y compris les bassins fluviaux, les systèmes aquifères et les écosystèmes. Indicateurs de performance ■

Indicateurs de référence

– mise au point de 5 domaines thématiques au moins Recherche sur des aspects scientifiques et au titre du programme HELP politiques de l’hydrologie en vue de la gestion intégrée des ressources en eau dans les – présentation de l’initiative HELP à des régions par bassins fluviaux, surtout en Afrique le biais d’ateliers sur la gestion intégrée de l’eau – ajout d’un nouveau bassin sous-régional au réseau FRIEND – enrichissement de la base de données sur le transport des sédiments, en coopération avec l’Initiative internationale relative à la sédimentation

35 C/5 approuvé — Grand programme II

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Indicateurs de performance ■

Indicateurs de référence

– conférence internationale sur les recommandations Recommandations scientifiquement fiables relatives à la gestion des ressources en eaux en vue de la formulation de politiques sur souterraines partagées la gouvernance des eaux souterraines et l’adaptation au changement climatique et – au moins 4 ateliers régionaux en coopération avec renforcement de la gestion des ressources en des centres de catégorie 2 et des chaires relatives eau dans les zones arides et semi-arides à l’eau – lancement d’un réseau de gestion de la recharge des aquifères dans au moins 5 bassins situés dans des milieux arides

Résultat escompté 10 : Accompagnement des États membres pour le renforcement des politiques relatives à la gouvernance et à la gestion de l’eau dans les bassins fluviaux, les systèmes urbains, les zones arides et semi-arides, y compris les eaux souterraines et les eaux partagées. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



– site Web et réseau sur l’anthropologie de l’eau Études de cas, rapports et canaux de communication sur les aspects sociaux et – formation sur mesure à la gestion intégrée des culturels de la gestion de l’eau et de la gestion ressources en eau pour 5 grands bassins des ressources en eaux transfrontières – 2 cours régionaux de formation et 4 rapports



Formulation d’orientations stratégiques pour la gestion intégrée des eaux urbaines dans divers contextes, notamment les bidonvilles

– réalisation d’études sur les aquifères transfrontières en coopération avec d’autres organisations du système des Nations Unies – 2 projets sur des sujets précis concernant les eaux urbaines – réseau de coopération internationale opérationnel



– ensemble de principes directeurs concernant Formulation d’orientations stratégiques en l’adoption et l’utilisation éventuelles de la vue de l’augmentation durable des ressources désalinisation dans différents contextes en eau non conventionnelle, y compris la désalinisation et le recyclage des eaux usées – études de cas sur la réutilisation/le recyclage des eaux usées dans les zones urbaines et rurales – principes directeurs pour une meilleure gestion de la recharge des aquifères



Intégration du concept d’écohydrologie globale dans les approches de l’ingénierie en matière de gestion de l’eau

– mise au point d’au moins deux modèles transdisciplinaires dans des sites de démonstration du concept d’écohydrologie – 5 nouvelles équipes spéciales thématiques opérationnelles et liens avec deux centres écohydrologiques régionaux grâce à 3 ateliers thématiques sur l’écohydrologie avec des gestionnaires de l’eau





Base de données sur les aspects historiques et civilisationnels des interactions de l’eau, permettant l’intégration de ces facteurs dans la planification et la gestion de l’eau

– publication de 3 ouvrages dans la série l’Histoire de l’eau et des civilisations

Surveillance et évaluation de l’état des ressources mondiales en eau douce pour améliorer la gouvernance et les politiques de gestion de l’eau

– adoption de la structure et de la portée de la quatrième édition du Rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau et démarrage des travaux préparatoires

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– fourniture en ligne d’information de première importance

35 C/5 approuvé — Grand programme II

Résultat escompté 11 : Renforcement des capacités dans le domaine de l’eau, y compris par l’éducation à tous les niveaux, l’accent étant mis sur l’Afrique et sur l’intégration de l’égalité entre les sexes. Indicateurs de performance

Indicateur de référence



Enrichissement du programme intersectoriel d’éducation dans le domaine de l’eau douce



Formation professionnelle et apprentissage des techniciens de l’eau de concert avec le réseau de centres relatifs à l’eau



Éducation relative à l’eau pour des communautés élargies par le biais de partenariats d’apprentissage en ligne



Développement du Portail Eau de l’UNESCO afin de renforcer les capacités ainsi que le potentiel de formulation des politiques

– au moins 50 numéros d’un bulletin sur l’Internet

Résultat escompté 12 : Promotion de la gestion intégrée des ressources biologiques et minérales, en tirant parti de la base de connaissances, des réseaux et des capacités institutionnelles.



Indicateur de performance

Indicateurs de référence

Réseaux de connaissances pour permettre aux parties prenantes de l’UNESCO de renforcer leurs capacités et d’étudier les rapports entre science et politique au service du développement durable, en particulier en Afrique

– nombre de spécialistes en écologie et en sciences de la Terre formés dans des établissements africains tels que l’ERAIFT – nombre de partenariats entre science et politique et de réseaux de partage des connaissances aux niveaux local et national

Résultat escompté 13 : Promotion, par le biais du Réseau mondial de réserves de biosphère (WNBR), de l’utilisation d’approches participatives pour la conservation de la biodiversité, l’adaptation au changement climatique et l’atténuation de ses effets.



Indicateur de performance

Indicateurs de référence

Intégration de la conservation de la biodiversité, de l’adaptation au changement climatique et de l’atténuation de ses effets dans le WNBR et dans les initiatives du MAB sur les écosystèmes

– nombre d’études de cas sur des questions relatives à l’intégration de la biodiversité, au changement climatique et au bien-être humain, en particulier à l’élimination de la pauvreté, émanant de réserves de biosphère – nombre de réseaux thématiques et régionaux/ sous-régionaux du MAB et du WNBR ainsi que de réseaux thématiques basés sur des écosystèmes, financièrement viables, partageant des connaissances et des données d’expérience sur l’intégration dans le développement durable de questions concernant la conservation de la biodiversité, l’adaptation au changement climatique et sa mitigation, et le bien-être humain

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Résultat escompté 14 : Renforcement des capacités géoscientifiques pour l’observation et la surveillance des systèmes terrestres, l’accent étant mis sur les géosystèmes, la prévision des géorisques et l’adaptation au changement climatique, en particulier sur l’Afrique. Indicateur de performance ■

Indicateurs de référence

Applications des géosciences et des sciences – nombre d’agences spatiales nationales et d’autres partenaires institutionnels utilisant des sites inscrits écologiques, notamment la télédétection sur les listes de l’UNESCO comme observatoires, et les technologies connexes SIG et de sites de recherche ou pédagogiques et pour la vérification sur le terrain dans les sites inscrits sensibilisation au changement climatique sur les listes de l’UNESCO – nombre d’initiatives de recherche, de formation et de renforcement des capacités portant sur la contribution des géosciences à la prévention des catastrophes, à l’adaptation au changement climatique et à sa mitigation – partenariats internationaux sur les observations de la Terre, comme le GEOSS

Résultat escompté 15 : Renforcement des capacités pour l’atténuation des effets des catastrophes naturelles par l’établissement de réseaux et de partenariats et par un soutien aux politiques, une attention particulière étant accordée à l’égalité entre les sexes et aux jeunes. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Mise en réseau et partenariats

– 4 à 5 réseaux et partenariats



Pays bénéficiant d’initiatives de renforcement des capacités

– au moins 20 pays



Outils de préparation aux catastrophes

– 2 ou 3 outils pédagogiques et de sensibilisation

Résultat escompté 16 : Accompagnement des États membres pour l’élaboration de politiques relatives aux sources d’énergie renouvelables et alternatives, et le renforcement des capacités dans ce domaine. Indicateurs de performance ■

Indicateurs de référence

Développement des capacités nationales et régionales

– nombre de personnes formées – nombre d’activités scientifiques et de formation organisées – nombre d’outils et de normes d’enseignement/ apprentissage mis au point – nombre de centres d’excellence créés et soutenus



Mise au point de politiques et bonnes pratiques en matière de sources d’énergie renouvelables et alternatives et intégration dans les plans de développement nationaux et les documents de programmation conjointe des Nations Unies par pays

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– nombre de pays bénéficiant d’une aide – nombre de consultations menées – nombre de réunions d’experts/décideurs organisées (y compris au niveau ministériel) – nombre de PNUAD intégrant des politiques en faveur des sources d’énergie renouvelables et alternatives

35 C/5 approuvé — Grand programme II

Axe d’action 4 : Renforcer la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO et étendre la portée de ses activités à tous les États membres : améliorer la gouvernance et promouvoir la coopération intergouvernementale pour la gestion et la protection des océans et des zones côtières 02031

Au cours de l’exercice, les travaux de la COI seront centrés sur l’amélioration de la gouvernance et la promotion de la coopération intergouvernementale par le biais des sciences et des services océaniques. La Commission fournira également des informations scientifiques et techniques fiables aux fins de la formulation de recommandations sur les politiques fondées sur des données factuelles visant à améliorer la gestion et la protection des océans et des zones côtières, y compris par la coordination des systèmes régionaux d’alerte rapide aux tsunamis. La COI renforcera sa contribution à la base de connaissances scientifiques visant à comprendre le changement climatique mondial, question pour laquelle lui a été attribué un rôle de chef de file qu’elle partage avec l’Organisation météorologique mondiale (OMM) dans le contexte des activités du système des Nations Unies.

02032

Le programme de la COI s’organisera autour de cinq actions. La première consistera à contribuer à l’établissement d’une base de connaissances sur les océans et le climat au moyen d’observations par télédétection et d’observations in situ dans le cadre du Système mondial d’observation de l’océan, à des activités de recherche et d’évaluation sur les phénomènes liés au climat et au carbone dans l’environnement marin et à la formulation de normes concernant les observations et services océaniques à l’intention de tous les utilisateurs de données et produits océanographiques. Une attention particulière sera accordée au renforcement du réseau mondial de stations d’observation du niveau de la mer. Des approches et des stratégies d’adaptation aux changements dans les zones côtières dus aux effets de l’élévation du niveau de la mer et autres effets liés au climat, comme l’érosion côtière, seront élaborées et expérimentées.

02033

Deuxièmement, la COI poursuivra ses efforts visant à mettre en place et à coordonner des systèmes régionaux autonomes d’alerte rapide aux tsunamis et autres aléas marins, et les accompagnera de nombreuses activités de sensibilisation du public et de renforcement des capacités. La troisième action portera sur le renforcement des activités de recherche et de surveillance nécessaires pour éviter la dégradation du milieu marin, préserver la biodiversité et permettre l’utilisation durable des habitats marins et côtiers, y compris en encourageant la modélisation de la dynamique des écosystèmes, et développera l’utilisation des résultats scientifiques pour la gestion des océans et des zones côtières. Dans ce contexte, la COI continuera de jouer un rôle dans le lancement de la première évaluation mondiale prévue au titre du Mécanisme des Nations Unies de notification et d’évaluation systématiques à l’échelle mondiale de l’état du milieu marin, conformément à la résolution 60/30 de l’Assemblée générale des Nations Unies et aux décisions finales qui seront arrêtées par l’Assemblée générale en 2009.

02034

Quatrièmement, la Commission aidera les États membres, sur leur demande, à développer leurs capacités de gérer leurs environnements marins et côtiers. Elle centrera son action sur les besoins régionaux en développant les capacités nationales de traduire les résultats de recherches en méthodes de gestion et bonnes pratiques. Dans le cadre de partenariats avec les États membres, de telles méthodes et pratiques feront l’objet de démonstrations par le biais de projets pilotes exécutés dans des régions cibles dans lesquelles des méthodes d’aménagement de l’espace marin seront utilisées conjointement avec des indicateurs côtiers. La cinquième action concernera l’apport d’un soutien administratif et opérationnel en matière de secrétariat aux travaux intergouvernementaux de la COI, y compris aux fins d’assurer la coordination de ses programmes et bureaux mondiaux et régionaux et d’optimiser ainsi la participation de

35 C/5 approuvé — Grand programme II

112

la Commission aux exercices communs de programmation par pays de concert avec d’autres organismes du système des Nations Unies. Une restructuration du secrétariat permettra d’assurer la coordination des activités transversales de renforcement des capacités entre toutes les actions menées par la COI grâce à des programmes de formation théorique et pratique appropriés.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 17 : Amélioration des systèmes d’observation des océans et des normes d’échange de données. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Degré de mise en œuvre du module climatique du GOOS

– mise en œuvre du module climatique du GOOS supérieure à 60 %



Participation, à l’échelle mondiale, de centres de données et d’information océanographiques au portail de données océaniques ainsi qu’aux systèmes de données et de connaissances OceanDocs accessibles sur le Web

– 30 nœuds de données et d’informations d’ici la fin de l’exercice



Centre d’information en accès public sur les bases de connaissances relatives au changement climatique

– site du centre d’information lancé

Résultat escompté 18 : Meilleure coordination de la recherche sur les écosystèmes océaniques, la biodiversité et les habitats marins, et promotion de bonnes pratiques pour la gestion des écosystèmes marins et côtiers. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Renforcement des capacités et coordination afin de prévoir et atténuer les nouveaux risques environnementaux mondiaux pesant sur la biodiversité marine et la santé des écosystèmes marins

– 2 ateliers, groupes d’experts et conférences sur des thèmes de pointe en matière de sciences océaniques en vue de mieux comprendre le fonctionnement des écosystèmes marins



– réseau de recherche lancé et publications Recherche, surveillance et gestion connexe concernant les zones côtières par le biais d’un réseau de sites côtiers



– résolution de l’Assemblée générale des Nations Lancement de la première évaluation Unies définissant le mandat de la première mondiale entreprise au titre du Mécanisme de évaluation du milieu marin et la méthode employée notification et d’évaluation systématiques à pour la réaliser l’échelle mondiale de l’état du milieu marin



– au moins 3 notes d’information sur des principes Application des résultats et des principes directeurs scientifiques à l’intention des États directeurs issus de la recherche aux politiques membres concernant les écosystèmes côtiers et marins et à la gestion de ces derniers

113

35 C/5 approuvé — Grand programme II

Résultat escompté 19 : Réduction des risques liés aux tsunamis et autres risques océaniques et côtiers, l’accent étant mis sur les régions particulièrement vulnérables d’Afrique, les PMA et les PEID. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Amélioration de la coordination intergouvernementale

– 6 réunions intergouvernementales



Actions de sensibilisation et renforcement des capacités de planification d’activités en matière de prévention des risques dans les zones côtières

– 4 ateliers et 6 missions visant à mieux sensibiliser les populations côtières, en particulier les femmes – 4 ateliers de formation sur la mise en œuvre de principes directeurs touchant la gestion côtière – doublement du pourcentage de femmes participant aux stages de formation relatifs aux systèmes d’alerte aux tsunamis

Résultat escompté 20 : En réponse aux demandes des États membres concernant l’élaboration des politiques et le renforcement des capacités, intégration du savoir et de l’expérience acquis dans le cadre de tous les programmes pertinents de la COI, l’accent étant mis sur les régions particulièrement vulnérables d’Afrique, les PMA et les PEID. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Coordination des programmes et du renforcement des capacités

– participation aux programmes de la COI, en particulier des femmes scientifiques, accrue de 50 % dans le contexte des chaires UNESCO en Afrique



Amélioration de la coordination des activités régionales et nationales

– soutien aux activités par les organes régionaux de la COI



Renforcement des actions intergouvernementales

– nombre de décisions orientées vers l’action adoptées par les États membres

35 C/5 approuvé — Grand programme II

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Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau (UNESCO-IHE) Résolution 35 C/20 de la Conférence générale pour l’Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau (UNESCO-IHE)

02100

La Conférence générale, Reconnaissant l’importance vitale de l’éducation relative à l’eau et du renforcement des capacités pour la promotion de la recherche et l’amélioration des compétences au service d’une gestion rationnelle des ressources naturelles, et le rôle que joue l’UNESCO-IHE en la matière, Notant que l’Accord opérationnel entre l’UNESCO et le Gouvernement des Pays-Bas à l’appui de l’Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau a été renouvelé pour la période 2008-2013, Soulignant la contribution précieuse de l’UNESCO-IHE aux efforts visant à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et à assurer le suivi du Sommet mondial pour le développement durable, Consciente que l’UNESCO-IHE est intégralement financé par des ressources extrabudgétaires et représente de ce fait un modèle unique parmi les instituts de l’UNESCO de catégorie 1, auquel il convient d’appliquer des méthodes de gestion et d’exécution du programme novatrices et faisant appel à l’esprit d’initiative, Prenant note de la résolution de la 18e session du Conseil intergouvernemental du Programme hydrologique international (PHI) qui a mis en place le Programme UNESCO de bourses d’études supérieures dans le domaine de l’eau et a invité les États membres à apporter un soutien direct à ce programme, contribuant ainsi à resserrer davantage les liens entre le PHI et l’UNESCO-IHE, 1.

Demande au Conseil d’administration de l’UNESCO-IHE de poursuivre et d’intensifier ses efforts afin de : (a)

renforcer encore la coopération avec le PHI en vue de mettre en œuvre l’ensemble du programme de l’UNESCO relatif à l’eau et au développement durable, en mettant tout particulièrement l’accent sur les deux priorités globales de l’Organisation – l’Afrique et l’égalité entre les sexes – et sur les besoins des jeunes, des PMA, des PEID, ainsi que ceux des groupes sociaux les plus vulnérables, y compris les populations autochtones ;

(b)

contribuer au programme thématique sur l’éducation relative à l’eau de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014), y compris la réalisation d’une évaluation des besoins en matière d’éducation et de formation relatives à l’eau et l’organisation d’un atelier régional sur ce thème pour l’Europe et l’Amérique du Nord ;

(c)

contribuer activement à aider les États membres à acquérir l’expertise et les capacités nécessaires pour atteindre l’OMD 7 ;

(d)

soutenir les activités du système des Nations Unies et contribuer à leur exécution, en particulier le Programme mondial pour l’évaluation des ressources en eau ;

(e)

veiller à ce que l’UNESCO-IHE propose des programmes d’enseignement du plus haut degré d’excellence ;

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35 C/5 approuvé — Grand programme II

(f)

travailler en partenariat avec des institutions du Sud et du Nord pour produire des connaissances utiles au développement, et améliorer encore l’accès des États membres à ce savoir ;

(g)

innover en matière de modalités d’enseignement et de services de renforcement des capacités dans les pays en développement, en recourant en particulier à l’enseignement à distance ;

(h)

renforcer les liens avec les centres de catégorie 2 relatifs à l’eau, notamment dans le cadre de la stratégie globale de l’UNESCO concernant les instituts et centres de catégories 1 et 2 relatifs à l’eau ;

2.

Exprime sa reconnaissance au Gouvernement des Pays-Bas, pays hôte de l’UNESCO-IHE, pour le financement de base qu’il apporte au fonctionnement de l’Institut, ainsi qu’aux autres États membres et aux institutions qui contribuent aux projets et aux bourses de l’UNESCO-IHE ;

3.

Engage les États membres à apporter des contributions volontaires à l’UNESCO-IHE, et en particulier au Programme UNESCO de bourses d’études supérieures dans le domaine de l’eau, et à démontrer ainsi qu’ils sont attachés à l’éducation relative à l’eau et au renforcement des capacités en hydrologie et désireux de contribuer à faire en sorte que les instituts de catégorie 1 puissent fonctionner à long terme en étant exclusivement financés par des ressources extrabudgétaires ;

4.

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : ■

Renforcement du développement durable par le biais de l’éducation et de la formation relatives à l’eau, principalement dans les pays en développement



Accroissement des capacités de recherche dans le domaine de l’eau, en mettant l’accent sur des thèmes en rapport avec les OMD et en s’attachant principalement à la résolution des problèmes des pays en développement



Renforcement et accroissement des capacités des agences locales de l’eau



Production et partage de connaissances et d’informations dans le cadre de partenariats et d’activités conjointes dans les domaines de l’éducation, de la recherche et du renforcement des capacités.

02101

L’Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau est devenu un Institut de catégorie 1 au milieu de l’année 2003. Il propose une multitude de programmes de troisième cycle et de programmes de formation sur mesure, dans les domaines de l’eau, de l’environnement et des infrastructures. Il mène des projets de recherche appliquée et met en œuvre un programme de renforcement des capacités institutionnelles et de développement des ressources humaines, participe à la formulation de politiques et fournit des services consultatifs dans le monde entier. L’Institut est la seule unité du système des Nations Unies habilitée à conférer des diplômes de maîtrise ès sciences et des doctorats homologués. Son financement provient exclusivement de sources extrabudgétaires.

02102

Les efforts se poursuivront pour intégrer davantage l’Institut au sein de l’UNESCO. Il est prévu pour ce faire de resserrer la coopération avec le PHI et son réseau de centres de catégorie 2 liés à l’eau, dans le cadre de la stratégie globale de l’UNESCO concernant les instituts et centres de catégories 1 et 2 liés à l’eau. L’Institut renforcera l’action générale de l’Organisation dans le domaine de l’eau douce et poursuivra le travail engagé de longue date dans le cadre de la mission générale qui lui a été assignée, à savoir :

35 C/5 approuvé — Grand programme II

116



renforcer et mobiliser dans le monde entier les services d’éducation et les connaissances sur lesquels repose la gestion intégrée des ressources en eau ; et



contribuer à satisfaire les besoins des pays en développement et des pays en transition en matière de renforcement des capacités relatives à l’eau.

02103

Pour contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), l’UNESCO-IHE continuera de tenter de remédier à la grave pénurie de capacités qui est considérée comme un obstacle majeur à l’accomplissement de ces objectifs. L’Institut produira des analyses et rapports annuels sur les résultats directement obtenus eu égard aux OMD.

02104

L’Institut continuera à œuvrer au renforcement des capacités mondiales dans le secteur de l’eau en agissant sur quatre plans, à savoir : L’éducation : L’Institut proposera des programmes de formation du niveau de la maîtrise ès sciences et du doctorat. Les programmes de maîtrise (modulaires) ont été pleinement homologués pour la période 2008-2012. Un objectif important consiste à faciliter l’accès à l’enseignement supérieur relatif à l’eau en augmentant le nombre de programmes conjoints proposés en collaboration avec des établissements partenaires du monde entier et en étoffant l’ensemble des cours d’apprentissage à distance. Des cours sur mesure seront élaborés et offerts sur demande. La recherche : Les principaux thèmes de recherche sont : la sécurité de l’eau, l’intégrité de l’environnement, l’urbanisation, la gestion et la gouvernance de l’eau et les systèmes d’information et de communication. Ces dernières années, l’Institut a intensifié ses efforts de recherche et il continuera de veiller à la qualité et à la quantité des résultats de ses travaux de recherche. Il s’attachera à accroître le nombre de doctorants et de post-doctorants ainsi que le nombre d’articles publiés dans des revues spécialisées. Dans le cadre de son affiliation à l’Institut de recherche sur les sciences socioéconomiques et les sciences naturelles de l’environnement (SENSE), des mécanismes externes de contrôle de la qualité seront mis en place. Le renforcement des capacités : Grâce à ses projets de renforcement des capacités, l’UNESCO-IHE met en œuvre des activités de valorisation du personnel à l’appui des instituts spécialisés dans le secteur de l’eau et aide les universités locales à mettre au point des programmes d’éducation et de recherche dans le domaine de l’eau. L’objectif est d’étoffer le portefeuille de projets relatifs au renforcement des capacités et de resserrer la coopération avec certains partenaires du Sud pour développer conjointement les capacités avec des organisations du Sud. Les partenariats et réseaux : Les atouts de l’UNESCO-IHE seront renforcés par l’établissement de liens solides et directs avec le PHI ainsi qu’avec d’autres programmes au sein de l’UNESCO concernant l’environnement et le développement durable. À cette fin, un plan de travail a été élaboré et approuvé par le Conseil du PHI. L’UNESCO-IHE continuera également d’apporter un appui aux réseaux régionaux de connaissances et développera sa collaboration avec certaines organisations dans le cadre du Partenariat mondial UNESCO-IHE pour l’éducation et la recherche en matière d’eau. Ce partenariat mondial permettra d’assurer des cours de formation innovants, d’entreprendre des travaux de recherche conjoints et de promouvoir un apprentissage créatif et novateur.

02105

Au cours de l’exercice 2010-2011, l’UNESCO-IHE devrait bénéficier de ressources extrabudgétaires d’un montant de 73 000 000 dollars environ pour mener ses activités. Les Pays-Bas, pays hôte, continueront de fournir une contribution annuelle représentant environ 35 % du budget. Le reste des ressources sera obtenu sur la base de la concurrence, grâce essentiellement à des bourses (20 %) et à des projets (40 %).

117

35 C/5 approuvé — Grand programme II

Un effort concerté sera poursuivi pour obtenir des dons des États membres, en particulier à l’appui du Programme UNESCO de bourses d’études supérieures dans le domaine de l’eau.

02106

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Renforcement du développement durable par le biais de l’éducation et de la formation relatives à l’eau, principalement dans les pays en développement. Indicateurs de performance ■

Programmes modulaires de 18 mois de maîtrise ès sciences, pleinement homologués en sciences de l’environnement, gestion de l’eau, eau des villes et infrastructures, et sciences de l’eau et aménagement hydraulique



Proposition, en coopération avec des universités partenaires, d’au moins cinq spécialisations au niveau de la maîtrise ès sciences



Au moins 15 cours d’apprentissage à distance pour des professionnels de l’eau



Attribution d’environ 400 maîtrises ès sciences et 25 doctorats



Formation d’un millier de cadres moyens ou supérieurs en vue de perfectionner ou d’actualiser leurs connaissances et compétences

Accroissement des capacités de recherche dans le domaine de l’eau, en mettant l’accent sur des thèmes en rapport avec les OMD et en s’attachant principalement à la résolution des problèmes des pays en développement. Indicateurs de performance ■

Au moins une centaine de doctorants inscrits



Environ 25 thèses de doctorat dont une majorité aura impliqué la réalisation de recherches dans des pays en développement



400 mémoires de maîtrises ès sciences portant sur des questions prioritaires relatives aux ressources en eau dans les pays en développement



Plus de deux cents articles publiés dans des revues spécialisées

Renforcement et accroissement des capacités des agences locales de l’eau. Indicateurs de performance ■

Formation de plusieurs centaines de personnes originaires de pays en développement dans les domaines de la valorisation des ressources humaines, de l’amélioration des installations, de l’aide à la recherche-développement, de l’enseignement et de l’élaboration des programmes, des méthodes et outils de formation ainsi que du perfectionnement des systèmes et techniques de gestion



Soutien apporté à des établissements de niveau universitaire des pays en développement en matière d’enseignement supérieur de troisième cycle dans le domaine de l’eau

35 C/5 approuvé — Grand programme II

118

Production et partage de connaissances et d’informations dans le cadre de partenariats et d’activités conjointes dans les domaines de l’éducation, de la recherche et du renforcement des capacités. Indicateurs de performance ■

Coopération entre l’UNESCO-IHE et le PHI, y compris par le biais du réseau des chaires et des centres de catégorie 2 s’occupant des questions liées à l’eau



Coopération entre les organismes intervenant dans le cadre du Partenariat mondial UNESCO-IHE pour l’éducation et la recherche en matière d’eau



Partenariats bilatéraux entre 30 institutions de premier plan des secteurs public et privé et de la société civile



Soutien à des réseaux régionaux de renforcement des capacités dans le secteur de l’eau

119

35 C/5 approuvé — Grand programme II

Centre international Abdus Salam de physique théorique (CIPT) Résolution 35 C/21 de la Conférence générale pour le Centre international Abdus Salam de physique théorique (CIPT)

02200

La Conférence générale, Prenant note du rapport du Centre international Abdus Salam de physique théorique (CIPT) pour l’exercice biennal 2008-2009, Reconnaissant le rôle important du CIPT, en tant que centre de l’UNESCO de catégorie 1, dans le renforcement des capacités et des connaissances en physique théorique et appliquée, en mathématiques pures et appliquées, et dans des domaines interdisciplinaires, plus particulièrement en direction des pays en développement, dans le cadre du grand programme II, 1.

2.

Demande au Comité directeur et au Conseil scientifique du CIPT, conformément aux Statuts du CIPT, aux accords avec le pays hôte, et à la présente résolution, lors de l’approbation du budget du Centre pour 2010-2011 : (a)

de continuer à veiller à ce que les objectifs et les activités du CIPT s’accordent avec les objectifs stratégiques de programme et les priorités de l’UNESCO dans le domaine des sciences exactes et naturelles, l’accent étant mis en particulier sur les deux priorités globales de l’Organisation – l’Afrique et l’égalité entre les sexes – et sur les besoins des jeunes, des PMA, des PEID ainsi que des groupes sociaux les plus vulnérables, y compris les populations autochtones ;

(b)

de renforcer la capacité du Centre de mener des activités de recherche avancée, de formation et de mise en réseau en sciences physiques et mathématiques, ainsi que dans des domaines interdisciplinaires, au profit des scientifiques des pays en développement, en veillant à ce que les scientifiques qui travaillent au CIPT restent à l’avant-garde dans leur domaine ;

(c)

de soutenir les efforts fournis par le Centre dans le domaine de l’utilisation de la physique théorique et des mathématiques pour promouvoir la compréhension scientifique des changements de l’environnement mondial et du développement durable ;

(d)

d’explorer des domaines tels que la théorie de la matière condensée, la physique des particules élémentaires, la cosmologie, la géophysique et la physique des systèmes complexes et désordonnés ;

(e)

de renforcer la coopération scientifique dans les domaines d’intérêt commun avec les institutions publiques de recherche italiennes et avec d’autres institutions intéressées des États membres de l’UNESCO, en particulier des pays en développement, dans le cadre de la mission fondamentale de l’UNESCO, avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et avec d’autres organes compétents du système des Nations Unies ;

Autorise la Directrice générale à apporter un soutien au CIPT en lui accordant, au titre du grand programme II, une allocation financière d’un montant de 1 015 000 dollars ;

35 C/5 approuvé — Grand programme II

120

3.

Exprime sa gratitude à l’Agence internationale de l’énergie atomique, au Gouvernement italien qui apporte un important concours financier au Centre et met gracieusement des locaux à sa disposition, ainsi qu’aux États membres et aux fondations qui ont soutenu le Centre par des contributions volontaires, et les invite à continuer d’apporter leur soutien en 2010-2011 et au-delà ;

4.

Demande instamment aux États membres, aux organisations internationales, aux organismes donateurs, aux fondations et au secteur privé d’accorder ou de renouveler leur soutien au CIPT, pour qu’il puisse mettre en œuvre et développer les activités prévues pour l’exercice biennal 2010-2011 ;

5.

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : ■

Intensification de la formation des scientifiques, en particulier des femmes et des jeunes, à la recherche de haut niveau et augmentation du nombre d’enseignants universitaires en physique et mathématiques



Développement de la coopération Sud-Sud, de la coopération Nord-Sud-Sud et des activités en Afrique



Renforcement des synergies avec d’autres unités de l’Organisation contribuant au grand programme II.

02201

Le Centre international de physique théorique (CIPT) de Trieste, fondé en 1964, a pour objectif de favoriser la multiplication d’études et de travaux de recherche avancés en sciences physiques et mathématiques, notamment dans les pays en développement, d’offrir une tribune aux scientifiques de tous les pays pour des contacts, au niveau international, et de fournir à ses membres associés et chercheurs – originaires pour la plupart de pays en développement – les moyens d’effectuer des travaux originaux de recherche.

02202

Le CIPT est une entité gérée conjointement par l’UNESCO et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), et financée en grande partie par des ressources extrabudgétaires accordées, notamment, par l’Italie pour une part estimée à 90 % du budget total. Depuis 1996, l’UNESCO est responsable de la gestion administrative du Centre, laquelle était auparavant assurée par l’AIEA. Le Centre bénéficie d’une large autonomie intellectuelle et fonctionnelle.

Stratégie 02203

L’objet du CIPT est d’améliorer les capacités et les connaissances grâce à un vigoureux programme de recherche et d’activités de formation en sciences physiques fondamentales et en mathématiques. Apporter son soutien à des scientifiques des pays en développement reste sa tâche principale. Il s’en acquitte tant par le biais de ses activités de recherche interne dans diverses branches de la physique et des mathématiques, que par celui du système de Membres associés, des arrangements de fédération, du programme de diplômes, des activités externes, et du programme TRIL de formation et de recherche dans des laboratoires italiens. Chaque année, le CIPT organise une soixantaine d’activités de formation et de recherche de haut niveau dans tous les domaines de la physique et des mathématiques, y compris dans des domaines interdisciplinaires. En outre, le CIPT compte des chercheurs post-doctoraux permanents, et reçoit des professeurs invités pour des périodes plus ou moins longues.

121

35 C/5 approuvé — Grand programme II

02204

Compte tenu de l’évolution des besoins dans le monde, surtout ceux liés aux changements à l’échelle planétaire et au développement durable, le CIPT s’emploie à utiliser la physique et les mathématiques pour comprendre et modéliser les changements mondiaux qui ont des répercussions sur l’habitabilité actuelle et future de la Terre. Afin d’élargir l’audience du Centre, des accords de coopération Sud-Sud ont été signés avec plusieurs pays en développement en vue de mener directement des travaux dans les diverses régions. Le CIPT développe également ses activités dans des pays africains et poursuivra ses efforts pour accroître la participation de femmes scientifiques à ses programmes.

02205

Le CIPT partage certains intérêts et objectifs avec la Division des sciences fondamentales et des sciences de l’ingénieur dans le cadre du Programme international relatif aux sciences fondamentales, avec la Division des sciences écologiques et des sciences de la Terre, avec la Division des sciences de l’eau et avec la Commission océanographique intergouvernementale et contribuera à des activités conjointes tout en étudiant d’autres modalités permettant d’intensifier cette collaboration. Le Centre dirige, de concert avec l’AIEA, le Programme d’enseignement et de formation alternés qui vise à renforcer les capacités scientifiques de jeunes scientifiques et chercheurs originaires de pays en développement membres de l’AIEA. Le Centre étudie également la possibilité de participer, en coopération avec l’AIEA, au programme ITER (Réacteur expérimental thermonucléaire international). Il continuera par ailleurs de participer au programme SESAME et développera sa coopération avec l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN).

02206

Pour l’exercice 2010-2011, l’UNESCO contribuera au financement des activités de formation conjointes avec le CIPT à hauteur de 1 015 000 dollars, provenant du budget du Programme ordinaire. Pour ses activités ordinaires, le CIPT devrait bénéficier de ressources extrabudgétaires d’un montant de 55 086 400 dollars.

02207

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Intensification de la formation des scientifiques, en particulier des femmes et des jeunes, à la recherche de haut niveau et augmentation du nombre d’enseignants universitaires en physique et mathématiques. Indicateurs de performance ■

Invitation de scientifiques et de chercheurs



Programmes et publications de recherche scientifique



Activités de formation de haut niveau, y compris les activités externes

Développement de la coopération Sud-Sud, de la coopération Nord-Sud-Sud et des activités en Afrique. Indicateurs de performance ■

Soutien aux initiatives de coopération Sud-Sud et Nord-Sud-Sud



Mise en place de réseaux opérationnels ou soutien aux réseaux existants



Intensification des activités menées en Afrique et augmentation sensible du nombre de bourses attribuées à de jeunes scientifiques africains

35 C/5 approuvé — Grand programme II

122

Renforcement des synergies avec d’autres unités de l’Organisation contribuant au grand programme II. Indicateur de performance ■

Organisation d’activités conjointes dans des domaines scientifiques d’intérêt commun ou soutien à ce type d’activités

123

35 C/5 approuvé — Grand programme II

GP III Sciences sociales et humaines

Grand programme III Sciences sociales et humaines SHS 1

Budget ordinaire

Axe d’action

Axe Promouvoir les droits de l’homme dans les domaines de d’action 1 compétence de l’UNESCO, la philosophie et le dialogue philosophique sur les questions sociales et humaines émergentes, ainsi que le dialogue interculturel Axe Améliorer l’articulation entre la recherche et la formulation de d’action 2 politiques dans le domaine du développement social et de la gestion des transformations sociales, y compris les questions émergentes liées à la jeunesse Axe Veiller à l’efficacité de la mise en œuvre et du suivi de la d’action 3 Convention internationale contre le dopage dans le sport, et fournir des orientations en amont en matière d’éducation physique et de sport Axe Aider les États membres à élaborer des politiques dans le d’action 4 domaine de l’éthique des sciences et des technologies, en particulier de la bioéthique, et diffuser les déclarations existantes dans le domaine de la bioéthique Total, Grand programme III 1. 2.

TOTAL 35 C/5 approuvé

Ressources extrabudgétaires2

Activités1

Personnel

$

$

$

$

3 414 800

6 294 600

9 709 400

6 513 400

3 026 500

7 884 400

10 910 900

20 431 200

590 800

1 070 200

1 661 000



2 639 700

4 733 100

7 372 800

80 100

9 671 800

19 982 300

29 654 100

27 024 700

Y compris les coûts indirects de programme au Siège, d’un montant de 195 300 dollars. Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme.

Répartition des ressources Budget ordinaire

Total des ressources (personnel et activités) en M$ 25

20

Activités 32,6 %

15

Personnel 67,4 %

10

5

0

1

2 3 Axes d'action

4

Budget ordinaire Ressources extrabudgétaires

35 C/5 approuvé — Grand programme III

126

SHS 2 DÉCENTRALISATION DU BUDGET DES ACTIVITÉS PAR RÉGION D’EXÉCUTION 35 C/5 approuvé Région d’exécution/Siège Activités

Personnel

$

%

Afrique

1 429 300

14,8

États arabes

$

Total %

1 243 500

$

6,2

2 672 800

%

9,0

1 045 200

10,8

895 300

4,5

1 940 500

6,5

Asie et Pacifique

854 700

8,8

2 113 700

10,6

2 968 400

10,0

Europe et Amérique du Nord

422 600

4,4

132 900

0,7

555 500

1,9

Amérique latine et Caraïbes

885 600

9,2

1 479 300

7,4

2 364 900

8,0

Total, hors Siège

4 637 400

47,9

5 864 700

29,3

10 502 100

35,4

Siège

5 034 400

52,1

14 117 600

70,7

19 152 000

64,6

TOTAL (Siège + hors Siège)

9 671 800

100,0

19 982 300

100,0

29 654 100

100,0

POSTES ÉTABLIS PAR RÉGION, CATÉGORIE ET SOURCE DE FINANCEMENT 35 C/5 approuvé Région/Siège ADG/D/P/NPO

GS/L

Total

Afrique

6



6

États arabes

3



3

Asie et Pacifique

7



7

Europe et Amérique du Nord

1



1

5



5

Total, hors Siège

22



22

Siège

40

23

63

62

23

85

TOTAL, Postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d'appui au programme

2



2

TOTAL GÉNÉRAL (Budget ordinaire + recettes perçues au titre des dépenses d'appui au programme)

64

23

87

Amérique latine et Caraïbes

TOTAL, Postes financés par le budget ordinaire

127

35 C/5 approuvé — Grand programme III

Sciences sociales et humaines Résolution 35 C/34 de la Conférence générale pour le grand programme III

03000

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre, pour le grand programme III, le plan d’action organisé autour des deux priorités sectorielles biennales et des quatre axes d’action suivants, en mettant tout particulièrement l’accent sur les besoins de l’Afrique, l’égalité entre les sexes, les jeunes, les PMA, les PEID ainsi que les groupes sociaux les plus vulnérables, y compris les populations autochtones, en vue de : Priorité sectorielle biennale 1 : Relever les défis sociaux majeurs qui se posent à l’échelle mondiale et faire face aux exigences de la construction d’une culture de la paix et de la promotion du dialogue interculturel, en s’appuyant sur les droits de l’homme et la philosophie (i)

promouvoir la recherche orientée vers l’action sur les principaux obstacles et défis au respect des droits de l’homme dans les domaines de compétence de l’UNESCO, y compris par l’instauration de l’État de droit ;

(ii)

poursuivre les travaux sur les liens entre recherche et formulation de politiques concernant l’approche fondée sur les droits de l’homme, afin de faire face à l’évolution de la crise financière, économique et sociale mondiale, de renforcer l’élimination de la pauvreté et de promouvoir l’égalité entre les sexes ;

(iii)

poursuivre la mise en œuvre de la Stratégie intégrée de lutte contre le racisme, la discrimination, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée de l’UNESCO, en particulier en développant les liens entre la recherche et les politiques dans le domaine de la lutte contre le racisme et la discrimination, en encourageant les initiatives propres à combattre toutes les formes d’intolérance raciale et/ou religieuse, en renforçant les coalitions régionales de villes contre le racisme et la discrimination et en luttant contre la discrimination liée au VIH et au SIDA ;

(iv)

appuyer le programme « Gestion des transformations sociales » (MOST) en vue de faire face à la crise mondiale actuelle, dans le développement de la recherche à visée décisionnelle et le renforcement des capacités correspondantes dans des domaines comme l’élimination de la pauvreté, les migrations, l’intégration régionale et les questions urbaines, les PEID et les politiques relatives aux jeunes, au sport et à l’égalité entre les sexes, en coopération étroite avec les réseaux de recherche internationaux et régionaux existants, en soutenant et en renforçant les réseaux

129

Grand programme III

Grand programme III

d’experts et d’institutions de recherche tant gouvernementaux (y compris les forums de ministres du développement social) que de la société civile ; (v)

diffuser les résultats de la recherche de pointe et les avancées méthodologiques au moyen de publications et de bases de données en ligne ;

(vi)

favoriser le dialogue entre les décideurs, les chercheurs et les organisations de jeunes sur tout ce qui touche à la jeunesse, en veillant particulièrement à donner aux jeunes femmes et aux jeunes hommes les moyens de participer pleinement à l’élaboration et à la mise en œuvre de politiques à tous les niveaux, et à accompagner les États membres dans la formulation de politiques de la jeunesse efficaces, en encourageant la recherche, le dialogue, l’échange de bonnes pratiques et le renforcement des capacités face aux nouveaux défis que sont notamment la crise économique, la cohésion sociale, le dialogue interculturel et la violence des jeunes, en coopération avec les organismes du système des Nations Unies, les organisations intergouvernementales, les chercheurs ainsi que les organisations et réseaux de jeunes ;

(vii) contribuer à l’élaboration et à l’amélioration des politiques en matière d’éducation physique et de sport, suivre la mise en œuvre de la Convention internationale contre le dopage dans le sport (2005) en coopération étroite avec les États parties à la Convention et l’Agence mondiale anti-dopage (AMA) ; (viii) contribuer à l’élaboration de politiques nationales et régionales en sciences sociales et humaines, dans le cadre de la plate-forme intersectorielle de l’UNESCO relative au renforcement des systèmes nationaux de recherche, en mettant l’accent sur la contribution des politiques scientifiques et des systèmes de recherche nationaux aux stratégies nationales globales visant au développement durable, et en axant initialement l’action sur l’Afrique ; (ix)

renforcer la contribution de la recherche en sciences humaines à la culture de la paix en favorisant le dialogue (y compris l’Initiative de l’Horizon de la Grande Corne, Forum d’intellectuels de la Corne de l’Afrique, et le dialogue de la société civile entre Israël et la Palestine), en l’associant à des initiatives pertinentes de l’Alliance des civilisations et en mettant particulièrement l’accent sur la promotion de la coopération Sud-Sud et de la coopération Nord-Sud-Sud, dans le cadre de la plate-forme intersectorielle sur la contribution au dialogue entre les civilisations et les cultures et à une culture de la paix ;

(x)

poursuivre la mise en œuvre de la stratégie intégrée visant à mettre en place un programme international sur la démocratie, par des initiatives incluant le dialogue philosophique arabe et asiatique sur la démocratie et la justice sociale, le dialogue entre le monde arabe et l’Afrique sur la démocratie et les droits de l’homme, ainsi que par le biais des recherches menées par le Centre international des sciences de l’homme de Byblos (Liban) ;

(xi)

poursuivre la mise en œuvre des trois volets de la Stratégie intersectorielle de l’UNESCO concernant la philosophie, en mettant l’accent sur la promotion de l’enseignement et de l’apprentissage de la philosophie à tous les niveaux, ainsi que sur la contribution de cette discipline au débat sur les grands problèmes contemporains, s’agissant en particulier du dialogue entre les civilisations et les cultures et de la promotion d’une culture de la paix ; promouvoir l’organisation des célébrations internationales et nationales de la Journée mondiale de la philosophie en coordination avec les commissions nationales de l’UNESCO, les ONG internationales et régionales compétentes ainsi qu’avec les réseaux d’universitaires, les dialogues philosophiques interrégionaux et les activités des réseaux internationaux, en mettant particulièrement l’accent sur le réseau international de femmes philosophes et sur

35 C/5 approuvé — Grand programme III

130

l’identification, la préservation, la mise en valeur et la promotion du patrimoine philosophique de chaque région ; Priorité sectorielle biennale 2 : Faire face aux défis éthiques émergents au niveau mondial (xii) encourager le débat aux niveaux international, régional et national sur les questions d’éthique liées aux avancées de la science et de la technologie, en particulier : ■

en s’appuyant sur les travaux de la Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST) ;



en soutenant les comités nationaux d’éthique ;



en menant des actions de sensibilisation aux principales questions d’éthique, y compris la responsabilité sociale et le partage plus équitable des bienfaits de la science et de la technologie, l’éthique de l’environnement et les principes éthiques énoncés dans la Recommandation concernant la condition des chercheurs scientifiques ainsi que dans la Déclaration sur la science et l’utilisation du savoir scientifique, et en réalisant des études sur ces sujets ;



en assurant la disponibilité de compétences et de matériels pédagogiques, de moyens de renforcement des capacités, y compris de formations dans les pays en développement, ainsi que de bases de données actualisées sur les principes éthiques ;

(xiii) renforcer le débat et l’action aux niveaux national et international dans le domaine de la bioéthique, en coopération étroite avec le Comité international de bioéthique (CIB) et le Comité intergouvernemental de bioéthique (CIGB), et pour cela : ■

fournir un soutien aux comités de bioéthique nationaux et aux réseaux internationaux pour l’échange d’expériences et de bonnes pratiques ;



soutenir la création de comités nationaux de bioéthique ;



diffuser et promouvoir les déclarations de l’UNESCO dans le domaine de la bioéthique ;



veiller au développement de l’Observatoire mondial d’éthique et à la disponibilité de compétences pédagogiques et de matériels d’enseignement, en coopération étroite avec la COMEST ;



assurer la coopération régionale et internationale dans le domaine de la bioéthique et renforcer la coopération avec les institutions intergouvernementales et centres régionaux pertinents qui mènent des activités dans ce domaine, par exemple avec l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) par le biais de son programme régional de bioéthique établi à Santiago (Chili), et avec le réseau REDBIOETICA de l’UNESCO ;

(xiv) assurer une coopération interdisciplinaire à l’aide des plates-formes intersectorielles, en particulier celles qui concernent le changement climatique, l’enseignement scientifique, l’éducation en vue du développement durable et le renforcement des systèmes de recherche nationaux, en mettant l’accent sur l’élaboration et la diffusion de matériels éducatifs pour l’enseignement de l’éthique des sciences et des technologies à tous les niveaux pertinents de l’éducation, de l’enseignement secondaire à l’enseignement supérieur, en coopération étroite avec le Bureau international d’éducation de l’UNESCO (BIE), sur les dimensions et

131

35 C/5 approuvé — Grand programme III

composantes éthiques de l’éducation en vue du développement durable et sur le renforcement de l’éthique des sciences et des technologies dans les systèmes de recherche nationaux ; (b)

2.

à allouer un montant de 9 671 800 dollars pour les coûts d’activité et de 19 982 300 dollars pour les coûts de personnel ;

Prie la Directrice générale : (a)

de mettre en œuvre les diverses activités autorisées par la présente résolution, dans toute la mesure possible au moyen de plates-formes intersectorielles ;

(b)

de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : Axe d’action 1 : Promouvoir les droits de l’homme dans les domaines de compétence de l’UNESCO, la philosophie et le dialogue philosophique sur les questions sociales et humaines émergentes, ainsi que le dialogue interculturel (1)

Formulation et diffusion de recommandations fondées sur des données factuelles visant à donner des moyens d’action aux personnes privées de leurs droits humains fondamentaux

(2)

Renforcement des échanges philosophiques en vue de faire face aux nouveaux défis à la démocratie et à une culture de la paix

Axe d’action 2 : Améliorer l’articulation entre la recherche et la formulation de politiques dans le domaine du développement social et de la gestion des transformations sociales, y compris les questions émergentes liées à la jeunesse (3)

Accompagnement des États membres dans l’élaboration de politiques dans des domaines liés aux transformations sociales, comme l’intégration régionale, les migrations, les PEID, le développement urbain et la jeunesse

(4)

Renforcement des politiques et des capacités de recherche des États membres dans le domaine des sciences sociales et humaines

Axe d’action 3 : Veiller à l’efficacité de la mise en œuvre et du suivi de la Convention internationale contre le dopage dans le sport, et fournir des orientations en amont en matière d’éducation physique et de sport (5)

Accompagnement des États membres dans l’élaboration de politiques en matière d’éducation physique et de sport et dans la mise en œuvre de la Convention internationale contre le dopage dans le sport

Axe d’action 4 : Aider les États membres à élaborer des politiques dans le domaine de l’éthique des sciences et des technologies, en particulier de la bioéthique, et diffuser les déclarations existantes dans le domaine de la bioéthique (6)

Aide à la formulation de politiques et renforcement des programmes de bioéthique

(7)

Mise en place et renforcement d’infrastructures en matière d’éthique dans les États membres

35 C/5 approuvé — Grand programme III

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(8)

Renforcement du cadre général pour une approche éthique de l’utilisation des sciences et des technologies et d’autres activités scientifiques respectant la dignité humaine et les droits de l’homme

3.

Prie également la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications, avec indication des réalisations spécifiques démontrées par axe d’action ;

4.

Prie en outre la Directrice générale d’exécuter le programme de telle sorte que les résultats escomptés définis pour les deux priorités globales – l’Afrique et l’égalité entre les sexes – en ce qui concerne le grand programme III soient eux aussi pleinement atteints.

133

35 C/5 approuvé — Grand programme III

Grand programme III Sciences sociales et humaines 03001

Priorités sectorielles biennales pour 2010-2011 Priorité sectorielle biennale 1 : Relever les défis sociaux majeurs qui se posent à l’échelle mondiale et faire face aux exigences de la construction d’une culture de la paix et de la promotion du dialogue interculturel, en s’appuyant sur les droits de l’homme et la philosophie Priorité sectorielle biennale 2 : Faire face aux défis éthiques émergents au niveau mondial

Engagements et objectifs de développement convenus au niveau international Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en particulier l’OMD 1. Déclaration du Millénaire adoptée par les Nations Unies. Document final du Sommet mondial de 2005. Convention internationale contre le dopage dans le sport (2005). Déclaration et Programme d’action de Vienne adoptés par la Conférence mondiale sur les droits de l’homme (1993). Déclaration et programme d’action relatifs à la Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010). Plan d’action adopté par la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée (2001). Instruments internationaux dans le domaine de la bioéthique, y compris la Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme (1997), la Déclaration internationale sur les données génétiques humaines (2003) et la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme (2005).

03002

Le grand programme III continuera de jouer un rôle moteur dans la poursuite de l’objectif primordial 3 intitulé « Faire face aux nouveaux défis sociaux et éthiques » de la Stratégie à moyen terme pour 20082013. Conformément à sa mission – faire progresser les connaissances, les normes et la coopération intellectuelle afin de faciliter des transformations sociales faisant prévaloir les valeurs universelles de justice, de liberté et de dignité humaine –, le Secteur des sciences sociales et humaines favorisera les liens entre les chercheurs et la communauté des responsables politiques en vue de mettre l’accent sur les stratégies sociales de nature à répondre à la crise économique et financière mondiale actuelle.

03003

Les défis posés par cette crise et leurs effets sur la situation sociale dans le monde rendent d’autant plus nécessaire un recentrage des sciences sociales sur la complexité de la situation et les changements qui s’opèrent. Dans ce contexte, il est particulièrement utile de développer une connaissance approfondie des situations au niveaux local et national. Il faut notamment aider les systèmes nationaux de recherche à renforcer leurs capacités afin d’anticiper les défis, d’analyser leurs effets probables et de proposer d’éventuelles solutions. Mettre les sciences, notamment les sciences sociales et humaines, au service de la paix et du développement exige une prise en compte de l’ensemble des croyances, préoccupations et intérêts sociaux et de les intégrer dans le processus de production, d’utilisation et d’échange des connaissances. Il est essentiel qu’un dialogue soit instauré et maintenu entre les chercheurs et les

35 C/5 approuvé — Grand programme III

134

responsables de l’élaboration des politiques, qui englobe toutes les parties prenantes de la société civile dans un cadre véritablement participatif. 03004

Le pilier fondamental du grand programme III – et, de fait, de tous les programmes de l’Organisation – est la Déclaration universelle des droits de l’homme. La Stratégie de l’UNESCO relative aux droits de l’homme donne à l’Organisation une place dans le large éventail d’acteurs, gouvernementaux et non gouvernementaux, qui œuvrent en faveur de la promotion et de la protection des droits de l’homme. Le rôle du Secteur des sciences sociales et humaines consiste à coordonner les cinq domaines d’action entre les secteurs de programme : action visant à placer les droits de l’homme au centre des programmes, action normative et de suivi, éducation aux droits de l’homme, recherche sur les droits de l’homme et renforcement des partenariats. De même, l’approche axée sur les droits de l’homme est omniprésente dans toutes les activités du grand programme III portant sur les enjeux éthiques et sociaux. En particulier, les droits de l’homme servent explicitement de fondement normatif aux recommandations et déclarations internationales sur lesquelles s’appuient les activités de l’UNESCO dans le domaine de l’éthique des sciences et des technologies. Au moment où la crise se propage dans le monde, le respect des droits de l’homme sera essentiel pour protéger d’une vulnérabilité excessive les personnes et les sociétés.

03005

Les activités du grand programme III sont véritablement intersectorielles dans la mesure où elles associent également l’ensemble de la recherche en sciences sociales qui, par nature, est pluridisciplinaire. L’assistance en matière de formulations de politiques, dans ce domaine, implique un grand nombre de ministères et de communautés professionnelles. Dans la mesure du possible, les objectifs des platesformes intersectorielles seront donc pris en compte dans la conception des activités du secteur.

03006

Les recommandations du Comité chargé de l’examen d’ensemble des grands programmes II et III ont souligné les liens essentiels qui existent entre les sciences exactes et naturelles d’une part, et les sciences sociales et humaines d’autre part. Pour donner suite à ces recommandations, les liens entre les programmes scientifiques internationaux et leurs secrétariats seront renforcés et les deux secteurs s’intéresseront conjointement à des domaines d’action spécifiques relatifs à l’éthique des sciences, au changement climatique, à la gestion des ressources en eau et aux petits États insulaires en développement (PEID). En outre, ils s’efforceront ensemble de renforcer l’aide à l’élaboration des politiques en intégrant les sciences sociales dans l’examen des politiques scientifiques nationales. La sélection, l’analyse et l’évaluation rigoureuses et transparentes des recherches seront garanties par un procesus d’évaluation systématique par les pairs et par des ateliers de restitution en coopération avec les chaires, universités et instituts de l’UNESCO. Les partenariats et l’action d’information seront améliorés grâce à une coopération étroite avec les conseils, réseaux et instituts de recherche nationaux et internationaux et des liens renforcés avec les partenaires privés.

03007

Le renforcement de la coopération Sud-Sud se poursuivra, notamment dans le but d’encourager la dissémination des connaissances des pays concernés par le biais de recommandations internationales ainsi que de contribuer à l’échange d’expériences et à la définition de politiques sociales, en tenant compte en particulier des effets de la crise financière et économique mondiale. Des forums régionaux et internationaux rassemblant des ministres du développement social constitueront un moyen privilégié de renforcer la coopération horizontale. Afin de mieux analyser les défis du monde en développement, la Revue internationale des sciences sociales sera publiée dans le cadre d’un nouvel accord de partenariat avec les instituts nationaux de recherche d’Afrique du Sud, de l’Inde et de la Chine. Des recherches seront par ailleurs menées dans le cadre de la coopération Sud-Sud entre les États insulaires des Caraïbes, du Pacifique, d’Afrique et de l’océan Indien afin d’identifier les bonnes pratiques et d’améliorer les stratégies dans les PEID. La contribution des sciences sociales et humaines au dialogue entre les civilisations et à la culture de la paix s’appuiera sur le dialogue philosophique interrégional et une réflexion commune entre les chercheurs et les acteurs de la société civile de différentes régions.

135

35 C/5 approuvé — Grand programme III

03008

Priorité globale Afrique Le grand programme III poursuivra ses efforts en faveur de la priorité globale Afrique par le biais d’activités ciblées au niveau de chaque axe d’action. Dans le cadre du programme MOST, l’accent sera mis sur la création de comités nationaux MOST et sur la participation des chaires UNESCO et des réseaux nationaux et régionaux de recherche. Un soutien sera apporté aux États membres africains pour évaluer leurs systèmes nationaux de recherche, en tenant compte en particulier des éventuelles répercussions de la crise actuelle sur l’élimination de la pauvreté et sur le développement durable. Des forums sous-régionaux des ministres du développement social seront organisés. Une application pilote de l’outil de recherche en ligne MOST à des fins nationales sera mise en place en coopération avec le Conseil de recherches en sciences humaines d’Afrique du Sud. Le Conseil fera également partie des partenaires stratégiques de l’UNESCO pour la publication de la Revue internationale des sciences sociales. Des échanges sur les politiques de recherche seront organisés dans le domaine de l’intégration régionale et des transformations sociales, sur la base des résultats des travaux de recherche ayant bénéficié de l’appui de l’UNESCO en Afrique de l’Ouest et de l’Est. L’orientation principale du grand programme III concernant la jeunesse en Afrique sera l’autonomisation des jeunes et aura les trois objectifs suivants : la participation des jeunes à l’élaboration des politiques, l’entrepreunariat et l’intégration régionale grâce à la consolidation des réseaux de jeunes. L’aide en faveur des études et de la documentation sur les femmes se concentrera sur la région des Grands Lacs. Dans le cadre de la Coalition des villes africaines contre le racisme et la discrimination, une importance particulière sera accordée à la lutte contre les préjugés et à la discrimination liées au VIH/SIDA. Dans le domaine de l’éthique des sciences et des technologies, la priorité se traduira par trois grands projets de renforcement des capacités : l’expansion des bases de données 2, 3 et 4 de l’Observatoire mondial d’éthique (GEObs) sera axée sur des pays africains ; la cartographie de l’enseignement de l’éthique en Afrique sera menée à bien, permettant ainsi une meilleure mise en réseau des spécialistes du continent ; on insistera particulièrement sur la création de nouveaux comités de bioéthique et sur la mise en place de mécanismes de coordination, d’autonomisation et de suivi pour les comités au cours de l’exercice.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Accompagnement des États membres africains pour l’élaboration de politiques par le biais de dialogues à différents niveaux dans des domaines liés aux transformations sociales, notamment les droits de l’homme, l’élimination de la pauvreté, la lutte contre le racisme et la discrimination, l’égalité entre les sexes, l’autonomisation des jeunes, les migrations et l’intégration régionale. Indicateurs de performance ■

Nombre et impact des initiatives conduisant à l’instauration d’un dialogue entre les divers intervenants participant à l’élaboration des politiques et programmes



Nombre de forums régionaux de ministres



Nombre de comités nationaux MOST créés et opérationnels

35 C/5 approuvé — Grand programme III

136

Indicateurs de performance ■

Nombre de notes d’orientation et de publications orientées vers l’action produites sur chaque sujet



Nombre de consultations nationales et régionales chargées de valider les résultats de la recherche au service de la formulation de politiques



Nombre d’applications pilotes nationales de l’outil de recherche en ligne de MOST



Nombre de municipalités prenant part à la mise en œuvre du Plan d’action de la Coalition et qualité des rapports

Développement et renforcement des systèmes nationaux de recherche et des infrastructures dans le domaine de l’éthique dans les pays africains. Indicateurs de performance

03009



Nombre de comités nationaux de bioéthique



Nombre de mécanismes régionaux de coordination pour les comités nationaux de bioéthique



Nombre d’entrées dans GEObs



Nombre de programmes d’enseignement de l’éthique dans les universités

Priorité globale Égalité entre les sexes Le grand programme III fera la promotion de l’égalité entre les sexes en intégrant la perspective de l’approche genre dans toutes les activités de planification, de mise en œuvre et d’évaluation des programmes, en particulier les questions relatives à la discrimination, la pauvreté, la démocratie, la gouvernance, les migrations, le développement urbain et l’éthique des sciences et des technologies. L’accent sera mis sur la mise en réseau, la recherche, les activités de plaidoyer, le renforcement des capacités et le partage des bonnes pratiques en vue de publier des notes d’orientation qui intègrent pleinement la notion d’égalité entre les sexes. En particulier, le Secteur des sciences sociales et humaines continuera de mettre en œuvre sa stratégie sectorielle, conformément au Plan d’action pour l’égalité des sexes 2008-2013, qui a défini trois objectifs : l’étude de l’impact de la mondialisation sur la condition et les droits socioéconomiques, politiques et culturels des femmes ; l’analyse des institutions, lois, normes, pratiques et valeurs socioculturelles qui font obstacle à l’égalité entre les sexes ou qui contribuent à perpétuer la violence envers les femmes ; et la promotion de la participation et de la contribution des femmes à la résolution des conflits, à l’établissement à la paix et à la reconstruction ainsi qu’aux sciences sociales et humaines, y compris la philosophie.

137

35 C/5 approuvé — Grand programme III

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Inclusion d’informations sexospécifiques dans toutes le notes d’orientation. Indicateur de performance ■

Nombre de rapports et de notes d’orientation accordant l’attention voulue aux questions d’égalité entre les sexes

Renforcement des capacités institutionnelles de recherche orientées vers l’action et meilleure compréhension de l’impact des défis contemporains sur les droits des femmes et l’égalité entre les sexes. Indicateurs de performance ■

Nombre d’établissements, réseaux et programmes de recherche bénéficiant d’un soutien



Nombre de dialogues institutionnels établis



Nombre et impact des publications consacrées aux résultats de la recherche

Formulation de politiques reposant sur des éléments factuels en faveur de l’autonomisation des femmes et de leur pleine participation sociale, en particulier dans les pays en développement. Indicateurs de performance ■

Nombre et pertinence des études de recherche-action à l’intention des responsables politiques aux niveaux municipal, national et régional



Nombre et pertinence des discussions de restitution avec des chercheurs et des décideurs

Meilleure intégration des questions d’égalité entre les sexes dans des cadres éthiques applicables aux sciences et aux technologies. Indicateur de performance ■

03009 bis

Traitement des questions d’égalité entre les sexes dans les rapports publiés par la COMEST et le CIB

Le plan d’action du grand programme III vise à mettre en œuvre (i) la résolution de programme adoptée par la Conférence générale, dont le texte est reproduit au début de ce grand programme, ainsi que (ii) les résolutions relatives à des points spécifiques qui sont citées ci-dessous et dont le texte figure dans le Volume 1 des Actes de la 35e session de la Conférence générale : 35 Rapport de la Directrice générale sur les activités menées pour célébrer le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme

35 C/5 approuvé — Grand programme III

138

36 Examen de l’opportunité d’établir un projet de déclaration universelle de principes éthiques en rapport avec le changement climatique 37 Création à Praia (Cap-Vert) de l’Institut d’Afrique de l’Ouest pour la recherche internationale sur l’intégration régionale et les transformations sociales, en tant qu’institut de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO 38 Création à Kinshasa (République démocratique du Congo) d’un centre de recherche et de documentation sur les femmes, le genre et la construction de la paix, sous l’égide de l’UNESCO 39 Révision des Statuts du Comité intergouvernemental pour l’éducation physique et le sport (CIGEPS) Le plan d’action prend également en compte les recommandations de la Conférence générale concernant d’autres projets de résolution (DR) qui n’ont pas été retenus pour inclusion dans les Actes de la Conférence générale.

Priorité sectorielle biennale 1 : Relever les défis sociaux majeurs qui se posent à l’échelle mondiale et faire face aux exigences de la construction d’une culture de la paix et de la promotion du dialogue interculturel, en s’appuyant sur les droits de l’homme et la philosophie

Axe d’action 1 : Promouvoir les droits de l’homme dans les domaines de compétence de l’UNESCO, la philosophie et le dialogue philosophique sur les questions sociales et humaines émergentes, ainsi que le dialogue interculturel 03010

Tout en défendant les principes d’universalité, d’indivisibilité, d’interdépendance, d’interrelation et d’égale importance de tous les droits de l’homme, l’UNESCO est investie d’une responsabilité particulière en ce qui concerne certains droits directement liés à son mandat. Au niveau régional, l’Organisation lancera des travaux de recherche axés sur les politiques en vue de définir la meilleure façon de protéger les droits de l’homme dans le contexte de la crise financière, économique et sociale actuelle. L’UNESCO communiquera les résultats de ces travaux, qu’elle mènera avec des chercheurs, lors des forums des ministres chargés du développement social, de la condition féminine et de la jeunesse. Deux prix serviront à assurer la promotion de la culture des droits de l’homme et de la tolérance : le Prix UNESCO-Bilbao pour la promotion d’une culture des droits de l’homme et le Prix UNESCO-Madanjeet Singh pour la promotion de la tolérance et de la non-violence.

03011

L’UNESCO s’attachera à favoriser l’autonomisation de ceux qui sont privés de leurs droits fondamentaux considérant que la pauvreté porte atteinte aux droits et à la dignité des personnes. En coordination avec les entités du système des Nations Unies et d’autres organisations intergouvernementales (OIG), l’UNESCO appuiera les stratégies nationales d’élimination de la pauvreté en faisant appel à la recherche, au renforcement des capacités et à la conception d’outils de prise de décision à l’intention des responsables de l’élaboration des politiques nationales. D’une manière générale, l’UNESCO favorisera l’intégration d’une approche fondée sur les droits de l’homme dans le processus de programmation, en particulier au niveau des pays, afin d’aider à prévenir l’augmentation du niveau de pauvreté.

139

35 C/5 approuvé — Grand programme III

03012

Dans le cadre de l’engagement qu’il a pris de promouvoir l’égalité des sexes, en créant aux niveaux régional et international des réseaux et des programmes de recherche sur la condition féminine et le genre et en y apportant un soutien durable, le Secteur des sciences sociales et humaines étudiera l’effet de la crise mondiale sur la pauvreté et son incidence sur la condition féminine – aux plans socioéconomique, politique et culturel – et les droits de la femme. Les recommandations issues d’études universitaires seront transmises aux décideurs et aux responsables de l’élaboration des politiques, puis examinées avec eux, afin de contribuer à élaborer des politiques fondées sur des données factuelles. En particulier, un programme de recherche axé sur les politiques contribuera à étudier l’influence des institutions, lois, normes, pratiques et valeurs socio-culturelles sur la violence à l’encontre des femmes. Le soutien au Centre de recherche et de documentation des femmes palestiniennes, et au développement de la recherche et de la documentation dans la région des Grands Lacs en Afrique sera poursuivi.

03013

La Stratégie intégrée de l’UNESCO de lutte contre le racisme, la discrimination, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée vise à approfondir la connaissance des diverses formes de racisme, de discrimination, de xénophobie et d’intolérance, ainsi qu’à formuler des politiques nationales et des plans d’action dans ce domaine, et à diffuser les bonnes pratiques. Dans ce contexte, la Coalition internationale et les coalitions régionales des villes contre le racisme, la discrimination, la xénophobie et l’intolérance serviront de plates-formes pour mobiliser les décideurs au niveau municipal en vue de renforcer les capacités institutionnelles, par l’adoption et la mise en œuvre des politiques pertinentes, et de partager les bonnes pratiques et les enseignements tirés des expériences passées. Un nouveau réseau similaire d’autorités nationales sera établi, dans un premier temps, dans la région Amérique latine et Caraïbes à titre expérimental. L’accent sera mis en particulier sur la lutte contre la stigmatisation liée au VIH et au SIDA.

03014

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie intégrée visant à mettre en place un programme international sur la démocratie, l’UNESCO insistera tout particulièrement sur les difficultés du dialogue, de la démocratie et de la culture de la paix engendrées par la crise dans les différentes régions concernées, particulièrement en situation de post-conflit, par le biais d’initiatives favorisant le dialogue, telles que le forum d’intellectuels pour la Corne de l’Afrique « Horizon de la Grande Corne », le programme « Sociétés civiles dans le dialogue : Israël/Palestine », le dialogue philosophique interrégional « Démocratie et justice sociale en Asie et dans la région arabe », le dialogue sur la démocratie et les droits de l’homme entre le monde arabe et l’Afrique, ainsi que par le biais des activités de recherche menées par le Centre international des sciences de l’homme (centre de catégorie 2) de Byblos (Liban). En outre, le Prix UNESCO de l’éducation pour la paix sera décerné. Il est désormais largement reconnu qu’un pourcentage minimum de femmes à des postes de direction (qui s’établit généralement autour de 30 %) est essentiel à la stabilisation des pays déchirés par la guerre et qu’il constitue l’un des moyens les plus efficaces de s’opposer à la montée de l’extrémisme. À cet égard, la promotion de la participation des femmes aux niveaux les plus élevés de la prise de décision dans le cadre de ces initiatives sera une priorité.

03015

La mise en œuvre de la Stratégie intersectorielle concernant la philosophie s’articulera autour de ses trois volets : le dialogue philosophique, notamment le Réseau international de femmes philosophes ; l’enseignement de la philosophie ; et la promotion de la pensée et de la recherche philosophiques, par le biais de la Journée mondiale de la philosophie. L’accent sera mis sur le renforcement de la contribution de la philosophie à la promotion de la culture de la paix, à l’établissement de nouvelles politiques sociales, à la prévention des conflits, et à la lutte contre toutes les formes de violence. Les dialogues philosophiques internationaux porteront sur des questions contemporaines importantes – en gardant à l’esprit les problématiques d’anticipation et de genre – liées à la promotion de la démocratie et des droits de l’homme grâce à la coopération avec les partenaires clés, en particulier le Conseil international de la philosophie et des sciences humaines (CIPSH) et la revue Diogène.

35 C/5 approuvé — Grand programme III

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Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 1 : Formulation et diffusion de recommandations fondées sur des données factuelles visant à donner des moyens d’action aux personnes privées de leurs droits humains fondamentaux. Indicateurs de performance ■

Nombre et pertinence des projets de recherche sur les droits de l’homme dans les domaines de compétence de l’UNESCO, notamment sur la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance ainsi que sur les questions d’égalité des sexes



Nombre et pertinence des études de recherche-action destinées aux responsables de l’élaboration des politiques aux niveaux municipal, national et régional



Nombre et pertinence des dialogues de restitution avec les chercheurs et les décideurs



Nombre et impact des publications sur les résultats de la recherche



Visibilité résultant du Prix UNESCO-Bilbao pour la promotion d’une culture des droits de l’homme et du Prix UNESCO-Madanjeet Singh pour la promotion de la tolérance et de la non-violence



Nombre de stratégies nationales de réduction de la pauvreté soutenues



Nombre et qualité des travaux menés par les réseaux de parties prenantes de la communauté publique et privée des chercheurs



Nombre de municipalités engagées dans la mise en œuvre des plans d’action en dix points des coalitions régionales de villes et qualité des rapports reçus

Résultat escompté 2 : Renforcement des échanges philosophiques en vue de faire face aux nouveaux défis à la démocratie et à une culture de la paix. Indicateurs de performance ■

Nombre et pertinence des recommandations de politiques formulées par la communauté des chercheurs à l’intention des décideurs



Nombre, pertinence et impact des dialogues philosophiques interrégionaux s’agissant de relever les défis du monde contemporain



Nombre et impact des publications sur les résultats de la recherche

Indicateur de performance ■

Indicateurs de référence

Visibilité résultant de la Journée mondiale de la philosophie et du Prix UNESCO de l’éducation pour la paix

– une réunion internationale sur l’enseignement de la philosophie – une copublication avec le CIPSH sur la recherche dans le domaine de la philosophie – 2 célébrations de la Journée mondiale de la philosophie – cérémonie de remise du Prix UNESCO de l’éducation pour la paix

141

35 C/5 approuvé — Grand programme III

Axe d’action 2 : Améliorer l’articulation entre la recherche et la formulation de politiques dans le domaine du développement social et de la gestion des transformations sociales, y compris les questions émergentes liées à la jeunesse 03016

Le programme intergouvernemental « Gestion des transformations sociales » (MOST) continuera à promouvoir une meilleure articulation entre la recherche et la formulation de politiques dans le domaine des transformations sociales à l’échelle internationale, régionale et nationale, afin d’apporter des solutions politiques reposant sur des fondements scientifiques aux effets sociaux probables de la crise économique et financière en cours. En coordination avec le Conseil intergouvernemental et le Comité consultatif scientifique du programme MOST, l’action se concentrera sur l’examen d’expériences précédentes en matière d’articulation entre recherche et politiques comme domaine d’étude et sur des thèmes régionaux spécifiques. Afin de créer des espaces de dialogue entre les responsables de l’élaboration des politiques et la communauté des chercheurs, l’accent sera mis sur la création de comités nationaux MOST et sur la participation des chaires UNESCO et des réseaux de recherche régionaux. Des forums régionaux et sous-régionaux des ministres chargés du développement social seront organisés pour promouvoir le partage d’expériences et la mise au point d’approches politiques cohérentes destinées à répondre de manière appropriée à l’impact social de la crise. Ils se transformeront progressivement en forums régionaux pour le développement social auxquels participeront des ministres, des chercheurs et des associations communautaires. L’élaboration de politiques sur la base de données factuelles sera encore renforcée grâce à l’outil en ligne de MOST qui permet de comparer les résultats de recherche pertinents pour la formulation de politiques à partir de ressources du monde entier. Des études nationales sur les systèmes de recherche, entreprises conjointement avec le Secteur des sciences exactes et naturelles, viseront à renforcer les capacités de recherche en exploitant les résultats des activités menées au titre de la plate-forme intersectorielle sur le renforcement des systèmes nationaux de recherche. Conformément à l’accord-cadre pour 2008-2013, le Conseil international des sciences sociales contribuera à atteindre les objectifs du programme MOST. La coopération en cours avec le système des Nations Unies sera plus particulièrement axée sur les Commissions économiques régionales des Nations Unies, l'Institut des Nations Unies pour le développement social (UNRISD) et le Département des affaires économiques et sociales (ONU/DAES) et sur la suite donnée aux principales conférences des Nations Unies dans le domaine du développement social.

03017

Les dialogues sur les politiques et la recherche et la diffusion ciblée des résultats des recherches concernant les politiques d’intégration régionale sur les transformations sociales s’appuieront sur la recherche soutenue par l’UNESCO en Afrique de l’Est et de l’Ouest. La coopération avec le Centre d’études comparatives d’intégration régionale de l’Université des Nations Unies (UNU-CRIS) et les organisations régionales et sous-régionales concernées portera en particulier sur ces cadres du développement social. En collaboration avec la CEDEAO, ECOBANK et l’UEMOA, soutien et conseils seront fournis à l’Institut de l’Afrique de l’Ouest au cours des premières années suivant sa création.

03018

Les connaissances en sciences sociales seront utilisées pour contribuer à une meilleure compréhension et à une meilleure gestion des transformations sociales dans les PEID. Dans le cadre du Plan d’action de Maurice, des recherches seront entreprises avec le Secteur des sciences exactes et naturelles, accordant une attention particulière aux femmes et aux jeunes et tirant parti de la coopération entre les États insulaires des Caraïbes, du Pacifique, d’Afrique et de l’océan Indien pour déterminer les bonnes pratiques et améliorer les politiques de gestion des zones côtières. Les nouveaux défis que sont les migrations et l’urbanisation seront traités, en tenant également compte des effets du changement climatique et des retombées de la crise actuelle.

35 C/5 approuvé — Grand programme III

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03019

Parmi les défis sociaux mondiaux, les migrations internationales risquent de subir les effets de la crise économique avec de possibles accès de xénophobie, une diminution des envois de fonds et des difficultés d’intégration sociale. En tant que membre du Groupe mondial sur la migration qui réunit les organisations intergouvernementales concernées par cette question, l’UNESCO apporte sa contribution en s’intéressant aux droits fondamentaux des migrants. En créant des réseaux de recherche ad hoc et des espaces novateurs facilitant les échanges entre chercheurs et responsables de l’élaboration des politiques, l’UNESCO se consacrera en particulier à l’étude de l’intégration des migrants et à la protection de leurs droits dans les sociétés où ils s’installent, à la mise en place d’accords sur la libre circulation à l’intérieur des zones d’intégration régionale, ainsi qu’aux effets du changement climatique et des tendances environnementales sur les migrations, en coopération avec le Secteur des sciences exactes et naturelles et en partenariat avec l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et d’autres organismes internationaux. En collaboration avec l’ONU-HABITAT et les chaires UNESCO, l’accent sera particulièrement mis sur les grands défis urbains en lien avec l’intégration des migrants dans les villes dans le cadre du projet conjoint UNESCO/ONU-HABITAT « Politiques urbaines et droit à la ville : droits, responsabilités et citoyenneté » afin de renforcer l’inclusion, la cohésion sociale et la démocratie au niveau local. Les activités consacrées à « l’éducation pour le développement durable en milieu urbain » et aux « politiques urbaines et la citoyenneté » et destinées à éviter et à atténuer les conflits urbains seront maintenues en coopération avec d’autres grands programmes de l’UNESCO. Les bonnes pratiques seront diffusées à l’occasion du Forum urbain mondial (Rio de Janeiro 2010) et de l’Exposition universelle qui se tiendra à Shanghai en 2010 sur le thème « Meilleure ville, meilleure vie ».

03020

La promotion du dialogue entre les chercheurs, les responsables de l’élaboration des politiques et les organisations de jeunes sera au cœur de l’action dans le domaine de la jeunesse, et l’accent sera mis en particulier sur l’autonomisation des jeunes femmes et des jeunes hommes afin de leur permettre de participer pleinement à la recherche de solutions politiques à apporter à la crise économique. À cet égard, l’accent sera mis sur la recherche, le dialogue, l’échange de bonnes pratiques et les mesures de renforcement des capacités pour aider les États membres à formuler des politiques de la jeunesse efficaces. Les nouveaux défis tels que la cohésion sociale, le dialogue interculturel et la violence des jeunes seront relevés en coopération avec les organisations du système des Nations Unies, les OIG, les chercheurs, les organisations et les réseaux de jeunesse.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 3 : Accompagnement des États membres dans l’élaboration de politiques dans des domaines liés aux transformations sociales, comme l’intégration régionale, les migrations, les PEID, le développement urbain et la jeunesse. Indicateurs de performance ■

Indicateurs de référence

Nombre et impact des initiatives favorisant le – participants de chaque groupe de parties prenantes aux forums ministériels dialogue et la coopération entre les différentes parties prenantes – 2 forums sous-régionaux et/ou interrégionaux – 2 mécanismes au service du dialogue et de la coopération entre les parties prenantes pour l’élaboration de politiques et de programmes relatifs à la jeunesse – organisation de 3 conférences, forums ou séminaires facilitant le dialogue entre les parties prenantes associées à l’élaboration de politiques et de programmes

143

35 C/5 approuvé — Grand programme III

Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Nombre et impact des initiatives de renforcement des capacités permettant aux différentes parties prenantes de contribuer aux processus d’élaboration des politiques et des programmes dans les domaines prioritaires

– 2 séminaires ou sessions de renforcement des capacités pour l’élaboration de politiques et de programmes relatifs à la jeunesse



Nombre de notes d’orientation et de publications axées sur l’élaboration de politiques

– une grande publication au moins dans chaque domaine thématique – 5 collections thématiques intégrées à l’outil de recherche en ligne sur les politiques de MOST – 2 publications axées sur l’élaboration de politiques ou notes d’orientation sur les questions relatives à la jeunesse



Nombre de consultations nationales pour valider les résultats de la recherche en vue d’élaborer des politiques

– une grande consultation au moins dans chaque domaine thématique



Coopération interorganisations sur les cadres régionaux/sous-régionaux des politiques sociales

– production d’une note d’orientation commune dans l’outil de recherche en ligne sur les politiques de MOST

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 4 : Renforcement des politiques et des capacités de recherche des États membres dans le domaine des sciences sociales et humaines. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence – 5 nouveaux comités



Nombre de comités nationaux MOST créés



Nombre d’études des capacités de recherche – au moins trois études nationales entreprises dans des pays en développement nationales publiées dans le domaine des sciences sociales et humaines

Axe d’action 3 : Veiller à l’efficacité de la mise en œuvre et du suivi de la Convention internationale contre le dopage dans le sport, et fournir des orientations en amont en matière d’éducation physique et de sport 03021

Conformément au mandat qui lui est imparti dans le cadre de la Convention internationale contre le dopage dans le sport (2005), qui compte plus de 100 États parties, l’UNESCO axera son action dans ce domaine sur l’application et le suivi de la Convention, l’assistance technique et l’aide à la formulation des politiques ainsi que l’assistance financière aux États parties, la priorité étant accordée aux PMA et aux PEID, en mettant à profit le Fonds pour l’élimination du dopage dans le sport afin de réaliser des programmes efficaces de lutte contre le dopage. En outre, en coopération avec le Comité intergouvernemental pour l’éducation physique et le sport (CIGEPS), des organisations intergouvernementales, des organisations non gouvernementales, des fédérations sportives et le secteur privé, l’UNESCO encouragera la recherche sur les politiques en matière d’éducation physique et de sport afin de contribuer à l’action prise par les pouvoirs publics et aux efforts déployés à l’échelle des Nations Unies pour faire du sport un moyen de promouvoir le développement, la réalisation des objectifs de l’EPT et la paix.

35 C/5 approuvé — Grand programme III

144

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 5 : Accompagnement des États membres dans l’élaboration de politiques en matière d’éducation physique et de sport et dans la mise en œuvre de la Convention internationale contre le dopage dans le sport. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Nombre et impact des initiatives propices au – organisation de 2 réunions ou séminaires avec des parties prenantes dans le domaine du sport et de dialogue et à la coopération entre les diverses l’éducation physique parties prenantes



Nombre de notes et de documents d’orientation publiés



– 150 États parties à la Convention internationale et Nombre d’États parties à la Convention 25 projets approuvés internationale contre le dopage dans le sport et de projets approuvés au titre du Fonds pour (Base : 100 États parties à la fin de 2008) l’élimination du dopage dans le sport

– 2 notes d’orientation sur le sport et l’éducation physique

Priorité sectorielle biennale 2 : Faire face aux défis éthiques émergents au niveau mondial 03022

Avec l’aide décisive du Comité international de bioéthique (CIB), du Comité intergouvernemental de bioéthique (CIGB) et de la Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST), et dans le cadre de la coopération qui s’exerce entre les grands programmes II et III, l’UNESCO s’emploiera à mieux faire comprendre les grandes questions d’éthique soulevées par la science et les technologies et à y faire face, et à appuyer l’analyse et les débats consacrés aux nouveaux et grands défis éthiques majeurs à l’échelle internationale, régionale et nationale. La coordination et la synergie des activités des organisations du système des Nations Unies et d’autres organisations internationales ainsi que des programmes relevant du domaine de la bioéthique seront également renforcées à travers le Comité interinstitutions des Nations Unies sur la bioéthique.

03023

L’UNESCO poursuivra et intensifiera ses efforts en vue : de diffuser et de promouvoir les principes énoncés dans les Déclarations consacrées à la bioéthique (la Déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme, la Déclaration internationale sur les données génétiques humaines et la Déclaration universelle sur la bioéthique et les droits de l’homme), avec l’aide et le soutien du CIB et du CIGB ; de contribuer à l’application de ces principes dans le cadre de ses trois grands projets de renforcement des capacités – l’Observatoire mondial d’éthique (GEObs), le Programme d’éducation à l’éthique (EEP) et l’Aide aux comités de bioéthique (ABC) ; et d’approfondir ces principes de manière à mettre en place des outils et des pratiques propres à faciliter le développement et l’application des sciences et des technologies dans le respect de la dignité humaine et des droits de l’homme.

03024

Dans les autres domaines éthiques liés au développement de la science et des technologies, les Secteurs des sciences sociales et humaines et des sciences exactes et naturelles favoriseront les échanges de vues sur le cadre normatif existant (la Recommandation de 1974 concernant la condition des chercheurs scientifiques et la Déclaration de 1999 sur la science et l’utilisation du savoir scientifique) afin d’aider les États membres à en suivre l’application, de contribuer à l’élaboration de codes de conduite et autres mécanismes appropriés par des associations de scientifiques et d’autres parties prenantes, et d’élaborer progressivement, à travers les travaux de la COMEST, un cadre général où puisse s’inscrire une approche éthique de l’activité scientifique. L’examen des cadres normatifs existants sera également axé sur les

145

35 C/5 approuvé — Grand programme III

défis que suscitent les nouvelles préoccupations éthiques et la dynamique interne du développement scientifique et technologique. 03025

Un nouvel effort sera entrepris dans le domaine de la sensibilisation en encourageant la participation active et avisée de l’ensemble de la société, et en favorisant un débat démocratique sur les incidences éthiques du progrès scientifique et technologique ainsi que sur les liens entre éthique et gouvernance.

03026

Dans le cadre des activités de la Plate-forme intersectorielle sur le changement climatique, le Programme sur l’éthique des sciences et des technologies s’appliquera à faire en sorte que les préoccupations éthiques pertinentes soient prises en compte dans toutes les actions engagées par l’UNESCO. Il œuvrera au renforcement des connaissances scientifiques indispensables en mettant l’accent sur la responsabilité qu’ont les scientifiques de contribuer au bien de l’humanité dans son ensemble, corollaire du droit fondamental de jouir des bienfaits du progrès scientifique, avec ce que cela implique pour l’échange de données et de modèles scientifiques et pour les priorités de la recherche, en tenant compte en particulier des régions et des populations vulnérables. Le programme contribuera également à appuyer les stratégies d’adaptation en favorisant la mise au point de critères d’évaluation qui tiendront compte des caractéristiques spécifiques de la vulnérabilité socio-environnementale ainsi que de l’autonomie et du savoir des populations locales en la matière.

Axe d’action 4 : Aider les États membres à élaborer des politiques dans le domaine de l’éthique des sciences et des technologies, en particulier de la bioéthique, et diffuser les déclarations existantes dans le domaine de la bioéthique Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 6 : Aide à la formulation de politiques et renforcement des programmes de bioéthique. Indicateurs de performance ■

Nombre d’activités statutaires du CIB et du CIGB réalisées et de documents d’orientations produits concernant l’application des principes des déclarations de l’UNESCO



Nombre d’activités organisées et suivi de leurs effets en vue de promouvoir les principes des déclarations de l’UNESCO dans différentes régions



Nombre d’activités organisées et suivi de leurs effets dans différentes régions en vue de favoriser un débat public et de sensibiliser les décideurs

Résultat escompté 7 : Mise en place et renforcement d’infrastructures en matière d’éthique dans les États membres. Indicateurs de performance ■

Nombre de comités nationaux de bioéthique créés et renforcement de leurs résultats



Nombre d’entrées dans le GEObs



Nombre de programmes d’enseignement de l’éthique dans les universités

35 C/5 approuvé — Grand programme III

146

Résultat escompté 8 : Renforcement du cadre général pour une approche éthique de l’utilisation des sciences et des technologies et d’autres activités scientifiques respectant la dignité humaine et les droits de l’homme. Indicateurs de performance ■

Nombre de réunions et de débats de la COMEST et de documents directifs



Qualité de l’aide apportée aux États membres pour suivre l’élaboration et l’application de codes de conduite en vue d’une approche éthique de l’activité scientifique

147

35 C/5 approuvé — Grand programme III

GP IV Culture

Grand programme IV Culture CLT 1 Budget ordinaire Activités

Personnel

TOTAL 35 C/5 approuvé

$

$

$

$

Axe Protection et conservation des biens culturels immobiliers et des biens naturels, en d’action 1 particulier par l’application effective de la Convention du patrimoine mondial

4 573 200

11 400 300

15 973 500

34 376 700

Axe Sauvegarde du patrimoine vivant, en particulier par la promotion et la mise d’action 2 en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

3 841 200

6 496 800

10 338 000

9 142 400

Axe Renforcement de la protection des objets culturels et de la lutte contre leur trafic d’action 3 illicite, notamment par la promotion et la mise en œuvre de la Convention de 1954 et de ses deux Protocoles ainsi que les Conventions de 1970 et 2001, et par le développement des musées

2 789 100

5 713 000

8 502 100

5 110 300

Axe Protection et promotion de la diversité des expressions culturelles, particulièred’action 4 ment par la mise en œuvre de la Convention de 2005 et le développement des industries culturelles et créatives

3 512 000

6 538 700

10 050 700

13 018 300

Axe d’action 1

Axe Intégration du dialogue interculturel et de la diversité culturelle dans les d’action 5 politiques nationales Total, Grand programme IV 1. 2.

Ressources extrabudgétaires2

2 485 500

6 399 900

8 885 400

9 729 000

17 201 000

36 548 700

53 749 700

71 376 700

Y compris les coûts indirects de programme au Siège, d’un montant de 202 000 dollars (dont 53 700 dollars pour WHC). Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme.

Répartition des ressources Budget ordinaire

Total des ressources (personnel et activités) en M$ 35 30

Activités 32,0 %

25 20

Personnel 68,0 %

15 10 5 0

1

2

3 Axes d'action

4

5

Budget ordinaire Ressources extrabudgétaires

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

150

CLT 2 DÉCENTRALISATION DU BUDGET DES ACTIVITÉS PAR RÉGION D’EXÉCUTION 35 C/5 approuvé Région d’exécution/Siège Activités

Personnel

Total

$

%

$

%

$

%

Afrique

2 443 600

14,2

2 831 400

7,7

5 275 000

9,8

États arabes

1 309 000

7,6

1 456 800

4,0

2 765 800

5,1

Asie et Pacifique

1 871 800

10,9

2 839 300

7,8

4 711 100

8,8

499 400

2,9

1 317 400

3,6

1 816 800

3,4

1 511 300

8,8

2 141 700

5,9

3 653 000

6,8

7 635 100

44,4

10 586 600

29,0

18 221 700

33,9

Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Total, hors Siège Siège

9 565 900

55,6

25 962 100

71,0

35 528 000

66 ,1

TOTAL (Siège + hors Siège)

17 201 000

100,0

36 548 700

100,0

53 749 700

100,0

POSTES ÉTABLIS PAR RÉGION, CATÉGORIE ET SOURCE DE FINANCEMENT 35 C/5 approuvé Région/Siège ADG/D/P/NPO

GS/L

12



12

5



5

13



13

Europe et Amérique du Nord

4

1

5

Amérique latine et Caraïbes

9



9

Total, hors Siège

43

1

44

Siège

72

48

120

Afrique États arabes Asie et Pacifique

Total

115

49

164

TOTAL Postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d'appui au programme

10



10

TOTAL GÉNÉRAL (Budget ordinaire + recettes perçues au titre des dépenses d'appui au programme)

125

49

174

TOTAL Postes financés par le budget ordinaire

151

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

Culture Résolution 35 C/40 de la Conférence générale pour le grand programme IV

04000

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale (a)

à mettre en œuvre, pour le grand programme IV, le plan d’action organisé autour des deux priorités sectorielles biennales et des cinq axes d’action suivants, en mettant tout particulièrement l’accent sur les besoins de l’Afrique, l’égalité entre les sexes, les jeunes, les PMA et les PEID, ainsi que les groupes sociaux les plus vulnérables, y compris les populations autochtones, en vue de : Priorité sectorielle biennale 1 : Protection, sauvegarde et gestion du patrimoine matériel et immatériel (i)

servir les États parties à la Convention du patrimoine mondial de 1972 en organisant les réunions statutaires du Comité du patrimoine mondial et les sessions de l’Assemblée générale des États parties afin d’assurer la bonne mise en œuvre des décisions de ses organes directeurs, notamment l’établissement d’une Liste du patrimoine mondial pleinement crédible, équilibrée et représentative qui reflète toutes les cultures et civilisations ;

(ii)

mettre en œuvre les grandes priorités approuvées par les organes directeurs de la Convention de 1972 pour répondre aux questions et défis stratégiques et planétaires, en particulier le changement climatique, le tourisme et l’urbanisation, notamment en mettant l’accent sur la conservation, la gestion et le suivi des biens du patrimoine mondial en vue du développement durable ;

(iii)

intensifier la conservation du patrimoine et le renforcement des capacités, en particulier en Afrique, en étroite coopération avec le Fonds africain du patrimoine mondial, notamment pour les sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril et les sites situés dans des pays en situation de post-conflit ou de postcatastrophe, en portant une attention particulière à la promotion et l’application de la Convention dans les PEID et les PMA ;

(iv)

mieux sensibiliser à la protection et à la conservation du patrimoine en développant le système de gestion de l’information et des connaissances du Centre de l’UNESCO pour le patrimoine mondial sur les processus de la Convention, en vue notamment d’étendre ses partenariats ;

153

Grand programme IV

Grand programme IV

(v)

veiller au bon démarrage de la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, notamment en développant la Liste du patrimoine culturel immatériel nécessitant une sauvegarde urgente, la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité et le registre des programmes conformément aux Directives opérationnelles, en coordonnant le processus consultatif ainsi que les demandes d’assistance formulées au titre du Fonds du patrimoine culturel immatériel, avec une attention particulière pour les pays en développement, spécialement en Afrique ;

(vi)

promouvoir une meilleure protection et transmission du patrimoine immatériel, notamment en accompagnant les États membres par des conseils en politiques, en renforçant leurs capacités d’identification du patrimoine culturel immatériel – avec un accent particulier sur les langues en danger –, et promouvoir à cet effet les mesures d’identification et de sauvegarde ainsi que la collecte, l’analyse et la diffusion de bonnes pratiques à cet égard ;

(vii) lancer et développer des actions de communication avec des partenariats appropriés afin de faire comprendre, connaître et apprécier le patrimoine immatériel, en particulier auprès des jeunes, en recourant aux systèmes éducatifs formels et informels, et aux nouveaux médias ; (viii) promouvoir les activités normatives et opérationnelles relatives à la protection des objets culturels et à la lutte contre leur trafic illicite, en veillant à l’application effective de la Convention de La Haye (1954) pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et de ses deux Protocoles, de la Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels (1970) et de la Convention d’UNIDROIT sur les biens culturels volés ou illicitement exportés (1995), en soutenant le Comité intergouvernemental pour la promotion du retour de biens culturels à leur pays d’origine ou de leur restitution en cas d’appropriation illégale, et par le dialogue et la coopération entre États parties pour l’identification des biens culturels, le partage d’informations et d’expériences les concernant et les processus de restitution de ces biens ; (ix)

développer les capacités et institutions de protection du patrimoine culturel subaquatique dans les États membres ainsi que l’application effective de la Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique (2001) ;

(x)

poursuivre le développement de projets ayant une grande visibilité et un impact important dans le domaine du développement des musées au niveaux national et local, en particulier en Afrique et dans les PMA, en mettant l’accent sur le renforcement des capacités et la consolidation des infrastructures existantes, sur la production d’outils pédagogiques pour la protection et la conservation des biens culturels et sur le renforcement des institutions muséologiques ;

Priorité sectorielle biennale 2 : Promotion de la diversité des expressions culturelles, des langues et du multilinguisme, du dialogue entre les cultures et les civilisations, et de la culture de la paix (xi)

assurer la mise en œuvre effective de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, notamment en continuant à préparer des directives opérationnelles, en assurant le bon fonctionnement de ses mécanismes opérationnels et en donnant suite aux demandes d’assistance internationale au titre du Fonds international pour la diversité culturelle ;

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

154

(xii) promouvoir les partenariats public-privé Nord-Sud, Sud-Sud et Nord-Sud-Sud pour développer les industries créatives en renforçant les capacités, en suivant et appuyant les initiatives d’intégration régionale et sous-régionale dans les domaines de l’édition, de la traduction, de l’artisanat et du design, notamment en développant le label d’excellence pour l’artisanat, le réseau social de design « Design 21 » et les DREAM Centres (centres de danse, lecture, expression, arts et musique), en étendant le Réseau des villes créatives, et, afin de favoriser leur développement et le partage des connaissances, en organisant chaque année, si des ressources extrabudgétaires suffisantes sont disponibles, le Forum mondial sur la culture et les industries culturelles ; fournir une assistance aux États membres pour l’application du nouveau Cadre de l’UNESCO pour les statistiques culturelles produit par l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) en coopération avec les instituts statistiques nationaux ; (xiii) encourager les initiatives visant à développer l’éducation artistique au niveau national en vue de promouvoir l’éducation de qualité comme moyen de renforcer les capacités cognitives et créatives de l’individu, et organiser la deuxième Conférence mondiale sur l’éducation artistique à Séoul en 2010 ; (xiv) intégrer davantage la culture dans les politiques nationales de développement et les processus régionaux, en particulier en Afrique et dans les PMA, notamment en appliquant le principe « Unis dans l’action » pour l’établissement des Bilans communs de pays/Plans-cadres des Nations Unies pour l’aide au développement (BCP/PNUAD), les stratégies de réduction de la pauvreté, la mise en œuvre des projets relevant du Fonds PNUD/Espagne pour la réalisation des OMD, et selon d’autres modalités d’action, telles que les conseils pour l’élaboration de politiques, le renforcement des capacités, le recensement des bonnes pratiques, le transfert de compétences et l’utilisation d’outils comme la Programmation dans l’optique de la diversité culturelle ; (xv)

approfondir la connaissance de l’histoire de l’Afrique et en particulier de la traite négrière et des processus d’interaction entre les cultures qui y sont associés, tels que le Projet La route de l’esclave, par une action destinée à combattre les préjugés et les stéréotypes en faisant un usage pédagogique de l’Histoire générale de l’Afrique publiée par l’UNESCO ;

(xvi) intensifier les efforts visant à promouvoir le dialogue interculturel, en particulier dans le cadre de la coopération avec l’Alliance des civilisations et du rôle de chef de file confié à l’UNESCO pour l’Année internationale du rapprochement des cultures (2010), ainsi que par des programmes en faveur des peuples autochtones, le développement de compétences interculturelles et la création de nouveaux espaces associant les jeunes et les femmes ; (xvii) promouvoir la place, le rôle et la participation des femmes dans la société et dans le développement de la culture, tout en respectant pleinement le principe d’égalité entre les sexes ; (xviii) continuer d’apporter un appui et/ou de participer aux processus nationaux et régionaux de formulation des politiques culturelles, notamment en fournissant des conseils, en mettant au point des outils didactiques et en renforçant les capacités des décideurs, des responsables des programmes et des principaux acteurs ayant des responsabilités dans les domaines de la culture et des politiques culturelles novatrices, en particulier en Afrique ainsi qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes ; (b)

à allouer à cette fin un montant de 17 201 000 dollars pour les coûts d’activité et de 36 548 700 dollars pour les coûts de personnel ;

155

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

2.

Prie la Directrice générale : (a)

de mettre en œuvre les diverses activités autorisées par la présente résolution, dans toute la mesure possible au moyen de plates-formes intersectorielles ;

(b)

de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : Axe d’action 1 : Protection et conservation des biens culturels immobiliers et des biens naturels, en particulier par l’application effective de la Convention du patrimoine mondial (1)

Mise en œuvre plus rigoureuse de la Convention du patrimoine mondial grâce au fonctionnement efficace de ses organes directeurs

(2)

Protection plus efficace des biens du patrimoine mondial contre les nouveaux défis et menaces planétaires

(3)

Amélioration de la conservation au service du développement durable, notamment par des activités de renforcement des capacités et de formation

(4)

Élaboration d’outils d’éducation, de communication et de gestion des connaissances relatives au patrimoine mondial et élargissement du réseau de partenaires

Axe d’action 2 : Sauvegarde du patrimoine vivant, en particulier par la promotion et la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (5)

Mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel grâce au fonctionnement efficace de ses organes directeurs

(6)

Renforcement des capacités des États membres en matière de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel pour le développement des communautés concernées

(7)

Sensibilisation accrue à l’importance de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

Axe d’action 3 : Renforcement de la protection des objets culturels et de la lutte contre leur trafic illicite, notamment par la promotion et la mise en œuvre de la Convention de 1954 et de ses deux Protocoles ainsi que des Conventions de 1970 et 2001, et par le développement des musées (8)

Promotion de la réconciliation, de la cohésion sociale et de la coopération internationale par la mise en œuvre effective de la Convention de La Haye de 1954 et de ses deux Protocoles, ainsi que de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels

(9)

Mise en œuvre des mesures nécessaires pour sauvegarder et préserver le patrimoine culturel dans les pays en situation de conflit, en particulier dans les territoires occupés

(10)

Mise en œuvre plus rigoureuse de la Convention de 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique et renforcement de la coopération internationale pour la préservation du patrimoine culturel subaquatique

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

156

(11)

Renforcement des capacités des PMA de protéger et conserver les biens culturels mobiliers dans le cadre des efforts nationaux de développement

Axe d’action 4 : Protection et promotion de la diversité des expressions culturelles, particulièrement par la mise en œuvre de la Convention de 2005 et le développement des industries culturelles et créatives (12)

Mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles et de la Convention universelle sur le droit d’auteur, et renforcement des mécanismes opérationnels correspondants

(13)

Renforcement et mise en évidence de la contribution des industries culturelles et créatives au développement, notamment par la tenue du Forum mondial sur la culture et les industries culturelles, avec l’aide de partenariats public-privé

(14)

Promotion du multilinguisme et de la diversité linguistique par l’édition et la traduction, notamment en ce qui concerne les contenus sur l’Internet

(15)

Appui aux capacités de création, de production et de gestion des artisans et designers

(16)

Accompagnement des États membres pour promouvoir et protéger les langues en péril et les langues autochtones

Axe d’action 5 : Intégration du dialogue interculturel et de la diversité culturelle dans les politiques nationales (17)

Intégration de la culture dans les politiques nationales de développement et les exercices de programmation conjointe par pays dans le cadre des équipes de pays des Nations Unies

(18)

Approfondissement et diffusion des connaissances sur l’histoire de l’Afrique et la tragédie de la traite négrière et ses diverses routes dans les différentes régions du monde, et renforcement du Projet La route de l’esclave

(19)

Renforcement, aux niveaux local, national et régional, des conditions, des capacités et des modalités du dialogue interculturel et du dialogue interreligieux

3.

Prie également la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications, avec indication des réalisations spécifiques démontrées par axe d’action ;

4.

Prie en outre la Directrice générale d’exécuter le programme de telle sorte que les résultats escomptés définis pour les deux priorités globales – l’Afrique et l’égalité entre les sexes – en ce qui concerne le grand programme IV soient eux aussi pleinement atteints.

157

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

Grand programme IV Culture 04001

Priorités sectorielles biennales pour 2010-2011

Engagements et objectifs de développement convenus au niveau international

Priorité sectorielle biennale 1 : Protection, sauvegarde et gestion du patrimoine matériel et immatériel

Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en particulier l’OMD 1 énoncé dans la Déclaration du Millénaire (2000) et le Document final du Sommet mondial (2005), en particulier le paragraphe 14, « conscients de la diversité du monde, nous reconnaissons que toutes les cultures et civilisations contribuent à l’enrichissement de l’humanité ».

Priorité sectorielle biennale 2 : Promotion de la diversité des expressions culturelles, des langues et du multilinguisme, du dialogue entre les cultures et les civilisations, et de la culture de la paix

Renforcer la protection et la promotion de la diversité culturelle sous toutes ses formes comme énoncé dans les documents suivants : – Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel (1972). – Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel (2003). – Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (2005). – Convention pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé (1954) et ses deux Protocoles (1954 et 1999). – Convention concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels (1970). – Convention sur la protection du patrimoine culturel subaquatique (2001). – Déclaration universelle de l’UNESCO sur la diversité culturelle (2001). – Déclaration de l’UNESCO concernant la destruction intentionnelle du patrimoine culturel (2003). Réaffirmer les liens intrinsèques entre la culture et le développement durable : – Plan d’action de la Conférence intergouvernementale de Stockholm sur les politiques culturelles pour le développement (1998). – Plan international de mise en œuvre de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014). – Décennie internationale des peuples autochtones (2005-2014). – Programme mondial des Nations Unies pour le dialogue entre les civilisations (2001). – Cadre UNESCO pour les statistiques de la culture (octobre 2009).

159

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

04002

Le grand programme IV poursuivra son action en faveur de la diversité culturelle en réponse aux trois objectifs stratégiques de programme inscrits dans la Stratégie à moyen terme pour 2008-2013 (34 C/4). Pour ce faire, les activités seront organisées autour de deux priorités biennales et les efforts de concentration du programme seront renforcés, moyennant en particulier la réduction du nombre d’axes d’action (5 au lieu de 6 dans le 34 C/5). Tous les axes d’action du grand programme IV, exposés ci-dessous, auront pour objet d’intégrer la culture et le développement dans tous les éléments du programme, du patrimoine mondial au patrimoine culturel immatériel et mobilier et du patrimoine aux industries culturelles et à l’artisanat.

04003

Dans le cadre de la première priorité sectorielle biennale, « Protection, sauvegarde et gestion du patrimoine matériel et immatériel », la stratégie et l’action engagées auront pour objet de mettre en lumière la contribution du patrimoine aux mesures visant à réaliser simultanément le développement durable et la cohésion sociale. Les efforts seront poursuivis à travers la protection et/ou la conservation du patrimoine sous toutes ses formes, qu’il s’agisse du patrimoine matériel et immatériel, culturel et naturel, ou mobilier et immobilier. Compte tenu des contraintes budgétaires et de la demande formulée pour que s’exerce une plus grande cohérence entre les responsabilités des bureaux hors Siège et celles du Siège, ainsi que l’obligation concomitante de mettre en œuvre les instruments normatifs énoncés dans les conventions de l’UNESCO, le Siège veillera tout particulièrement à l’accomplissement des fonctions statutaires des organes directeurs respectifs des conventions, tandis que les bureaux hors Siège axeront leurs efforts sur l’élaboration des politiques, le renforcement des capacités et la comparaison des performances.

04004

La deuxième priorité sectorielle biennale, « Promotion de la diversité des expressions culturelles, des langues et du multilinguisme, du dialogue entre les cultures et les civilisations, et de la culture de la paix », visera simultanément à démontrer l’importance des industries culturelles dans et pour le développement et à intégrer les principes de la diversité culturelle et du dialogue interculturel dans les politiques nationales de développement, condition essentielle de la cohésion sociale, du développement et de la paix. Les mesures tendant à intégrer la culture dans les stratégies nationales de développement seront renforcées et étoffées, grâce notamment à des exercices et modalités de programmation commune dans le cadre des équipes de pays des Nations Unies.

04005

Pendant l’exercice biennal, le Secteur de la culture devra faire face à deux grands défis. Le premier a trait au déséquilibre croissant entre ses ressources au titre du Programme ordinaire et son financement extrabudgétaire. Dans ce contexte, au cours des dernières années, son financement extrabudgétaire s’est beaucoup développé, ce dont on peut se féliciter, à l’appui en particulier de l’intégration de la dimension culturelle dans les politiques et stratégies de développement à l’échelle nationale et dans les exercices de programmation commune menés par les équipes de pays des Nations Unies. Encore faut-il souligner que, jusqu’à présent, une part insuffisante des ressources extrabudgétaires est allouée aux conventions de l’UNESCO dont la mise en œuvre repose entièrement sur la bonne volonté des différents États parties qui les ont adoptées et ratifiées. Si le Fonds d’aide international à l’appui des conventions de 1972, 2003 et 2005 ne bénéficie pas d’un apport suffisant de contributions volontaires, l’application de ces conventions, une des priorités essentielles de l’exercice biennal, et en particulier l’efficacité de leur fonctionnement à l’échelon local, seront compromises. Le deuxième défi concerne les mesures à prendre au niveau national, en particulier dans le contexte des exercices de programmation conjointe menés par les équipes de pays des Nations Unies, mesures qui seront principalement axées sur les actions de sensibilisation en faveur de la mise en œuvre des conventions relatives à la culture et de l’intégration de la dimension culturelle dans les politiques nationales de développement. Des efforts considérables ont été déployés au cours des derniers exercices biennaux afin de promouvoir l’intégration de la culture dans les cadres de développement nationaux et internationaux, notamment par l’apport d’un soutien financier et humain supplémentaire à certains pays qui mènent des exercices de programmation commune et par l’élaboration d’outils opérationnels à cette fin. Le problème sera de tirer parti de ces efforts pendant

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

160

la phase de mise œuvre à l’échelle nationale, compte tenu du nombre croissant de pays s’employant à préparer des PNUAD au cours de l’exercice. 04006

S’agissant des pays en situation de post-conflit et de post-catastrophe naturelle, les mesures mettront à profit les facteurs culturels à l’appui des processus de réconciliation et de reconstruction dans le cadre des initiatives lancées et administrées par l’ONU. L’UNESCO tirera parti de son ensemble d’instruments normatifs culturels et continuera à cibler les interventions opérationnelles essentiellement sur (i) l’évaluation des dommages subis puis (ii) les mesures de réhabilitation opérationnelle, de sauvegarde et de conservation, y compris leur suivi. En outre, on s’emploiera davantage à instaurer et à favoriser une approche intégrée de nature à reconnaître l’importance vitale du patrimoine culturel en tant que tel, mais aussi en tant que vecteur de dialogue national, de réconciliation et de cohésion sociale. Dans ce contexte, le rôle des femmes en tant qu’acteurs essentiels du dialogue interculturel dans le cadre des mécanismes de règlement des conflits et de réconciliation sera encouragé. Toutes les mesures viseront à renforcer encore la plate-forme intersectorielle sur les situations de post-conflit et de post-catastrophe.

Priorité globale Afrique S’agissant de la priorité globale accordée à l’Afrique, une assistance particulière sera apportée au continent pour renforcer l’application des conventions dans le domaine de la culture, notamment des conventions de 1972, 2003 et 2005. L’accent sera placé sur un certain nombre de domaines prioritaires sous-régionaux afin d’accroître l’impact et la visibilité de l’action engagée. Une attention particulière sera accordée à la promotion des langues et au multilinguisme. Dans le domaine des industries culturelles et créatives, l’aide à la décision et le renforcement des capacités seront appuyés pour favoriser l’émergence de marchés locaux viables et pour améliorer l’accès aux réseaux internationaux, notamment dans le domaine de la musique, de l’artisanat et de l’industrie textile. En ce qui concerne le dialogue interculturel et la cohésion sociale, de nouveaux efforts seront déployés pour répondre aux besoins du continent et pérenniser sa mémoire collective au regard du passé colonial et du mouvement d’indépendance, en donnant une nouvelle impulsion au projet « La route de l’esclave » et en poursuivant le programme « La mémoire de la libération en Afrique ». Une stratégie spécifique est également envisagée pour les pays africains en situation de post-conflit. Elle portera en particulier sur la question du trafic illicite et du pillage des biens culturels, sur la réhabilitation des sites naturels et culturels détruits et sur le dialogue en faveur de la réconciliation et de la paix. Des mesures seront également prises pour renforcer l’approche socioculturelle de la prévention et du traitement du VIH/ SIDA par les populations locales, notamment dans le cadre des programmes conjoints menés par le système des Nations Unies. De nouveaux efforts seront faits à l’appui de l’intégration régionale en vue de renforcer la coopération et les partenariats stratégiques entre l’UNESCO et les organisations africaines régionales et sousrégionales en vue d’appuyer les mécanismes d’intégration africaine. L’accent sera mis en particulier sur l’Union africaine et son Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) notamment à travers le sous-groupe de l’Union africaine sur la culture et les sports nouvellement constitué, dans le cadre du mécanisme de consultation régionale des organisations du système des Nations Unies. Dans ce contexte, sont également visées les réunions annuelles de planification de la coopération technique sur la culture avec la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).

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35 C/5 approuvé — Grand programme IV

Résultats escomptés à la fin de l’exercice 1. Prise en compte des nouveaux défis posés par la diversité culturelle et le dialogue interculturel dans les politiques culturelles en Afrique, en collaboration avec l’Union africaine.

2. Intégration de la culture dans les politiques nationales de développement du continent, notamment dans le cadre des exercices de programmation commune par pays menés par les équipes de pays des Nations Unies.

3. Renforcement de la conservation des sites du patrimoine mondial en Afrique, notamment par le renforcement des capacités et la formation en coopération avec le Fonds africain du patrimoine mondial.

4. Meilleure connaissance de l’Afrique et de la tragédie de l’esclavage.

5. Promotion des langues africaines par l’édition et la traduction.

6. Promotion de l’intégration régionale africaine à travers des manifestations culturelles.

7. Renforcement des marchés locaux africains dans les domaines de la musique et de l’artisanat.

Priorité globale Égalité entre les sexes L’intégration de la question de l’égalité entre les sexes dans les politiques relatives au patrimoine culturel sera axée sur des aspects liés au renforcement des capacités et au développement économique. L’éducation et la formation en matière de conservation et de gestion du patrimoine culturel, naturel et immatériel contribueront également à l’autonomisation des femmes sur les plans politique et social. L’action dans le domaine des industries créatives permettra d’accroître l’impact socioéconomique des petites entreprises artisanales en accordant la priorité aux femmes artisans, et les femmes bénéficieront d’un soutien en tant que principales détentrices du patrimoine culturel immatériel, et donc acteurs essentiels de la transmission du savoir et du savoir-faire. L’UNESCO poursuivra également sa coopération avec les associations de femmes contribuant au dialogue, notamment interreligieux, pour la médiation de conflits et la réconciliation en Afrique, en s’appuyant notamment sur les résultats et recommandations des séminaires et cours de formation pour formateurs organisés au cours du précédent biennium. En outre, l’élaboration de politiques et de mesures culturellement adaptées et sexospécifiques, au niveau des pays, en matière de prévention et de traitement du VIH et du SIDA, ainsi que de santé maternelle, se poursuivra, notamment dans le cadre de l’approche « Unis dans l’action » au niveau des pays.

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

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Résultats escomptés à la fin de l’exercice 1. Renforcement de la participation active et visible des femmes aux industries culturelles et créatives.

2. Incitation des États parties à la Convention de 1972 à accroître la participation active des femmes aux réunions du Comité du patrimoine mondial ainsi qu’aux initiatives de gestion et de conservation correspondantes en faveur du patrimoine mondial.

3. Intégration de la question de l’égalité entre les sexes dans l’élaboration et la mise en œuvre des activités de renforcement des capacités destinées aux musées.

4. Accroissement des possibilités offertes aux femmes d’acquérir une expérience de la gestion des musées.

5. Amélioration de la compréhension par les différents acteurs de l’UNESCO des aspects relatifs à l’égalité entre les sexes en matière de patrimoine culturel immatériel.

04007

Le plan d’action du grand programme IV vise à mettre en œuvre : (i) la résolution du programme adoptée par la Conférence générale dont le texte est reproduit au début de ce grand programme ; (ii) les résolutions portant sur des points particuliers qui sont énumérés ci-après et dont les textes figurent dans le Volume 1 des Actes de la 35e session de la Conférence générale : 41

Projet de déclaration de principes concernant les objets culturels déplacés en relation avec la Seconde Guerre mondiale

42

Étude préliminaire concernant les aspects techniques et juridiques liés à l’opportunité d’un instrument normatif sur la conservation des paysages urbains historiques

43

Étude préliminaire des aspects techniques et juridiques d’un éventuel instrument normatif international pour la protection des langues autochtones et des langues en péril, y compris une étude des résultats des programmes mis en oeuvre par l’UNESCO en la matière

44

Proclamation de la Journée du galion (8 octobre) et commémoration du commerce par galion entre les Philippines et le Mexique

45

Coopération spéciale de l’UNESCO avec l’État plurinational de Bolivie dans le domaine des relations interculturelles et du plurilinguisme

46

Rabindranath Tagore, Pablo Neruda et Aimé Césaire pour un universel réconcilié

47

Plan d’action pour la célébration de l’Année internationale du rapprochement des cultures en 2010

163

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

48

Révision des statuts du Fonds international pour la promotion de la culture (FIPC)

49

Jérusalem et la mise en œuvre de la résolution 34 C/47 Création de centres de catégorie 2 placés sous l’égide de l’UNESCO :

50

Création en Chine du Centre international de formation sur le patrimoine culturel immatériel dans la région Asie-Pacifique, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO

51

Création en République de Corée du Centre international d’information et de travail en réseau sur le patrimoine culturel immatériel dans la région Asie-Pacifique, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO

52

Création au Japon du Centre international de recherche sur le patrimoine culturel immatériel dans la région Asie-Pacifique, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO

53

Création à Bahreïn du Centre régional arabe pour le patrimoine mondial, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO

54

Création au Brésil du Centre régional de formation à la gestion du patrimoine, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO

55

Création à Moscou (Fédération de Russie) du Centre muséologique régional pour le renforcement des capacités en muséologie, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO

56

Établissement en Afrique du Sud du Fonds africain du patrimoine mondial, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO

57

Création à Téhéran (République islamique d’Iran) du Centre régional de recherche pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Asie de l’Ouest et en Asie centrale, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO

58

Création à Sofia (Bulgarie) du Centre régional pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel en Europe du Sud-Est, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO

59

Création à Zacatecas (Mexique) de l’Institut régional du patrimoine mondial, en tant qu’institut de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO

60

Création à Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) du Centre régional pour les arts vivants en Afrique, en tant que centre de catégorie 2 placé sous l’égide de l’UNESCO.

Le plan d’action tient compte également des recommandations formulées par la Conférence générale à propos d’autres projets de résolution (DR) qui n’ont pas été retenus pour inclusion dans les Actes de la Conférence générale.

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

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Priorité sectorielle biennale 1 :

Protection, sauvegarde et gestion du patrimoine matériel et immatériel

04008

Comme pour l’exercice précédent, et en vue d’atteindre l’objectif stratégique de programme du 34 C/4 intitulé « Protéger et valoriser le patrimoine culturel de manière durable », l’accent sera placé, pour l’exercice 2010-2011, sur les aspects suivants :

Axe d’action 1 : Protection et conservation des biens culturels immobiliers et des biens naturels, en particulier par l’application effective de la Convention du patrimoine mondial 04009

Le Centre de l’UNESCO pour le patrimoine mondial continuera de mettre en œuvre les grandes priorités adoptées par le Comité du patrimoine mondial et l’Assemblée générale des États parties pour répondre aux questions stratégiques, aux grands défis, aux évolutions et aux possibilités rencontrés en ce qui concerne la « Convention du patrimoine mondial », notamment en concentrant ses efforts sur l’importance de la conservation, de la gestion et du suivi du patrimoine mondial afin de contribuer à son développement durable. La mise en œuvre effective de la Convention sera entreprise en coopération avec les États parties, les organes consultatifs et les partenaires publics et privés de l’UNESCO, ainsi qu’avec le concours des centres de catégorie 2 et dans le cadre des objectifs stratégiques dits des « cinq C » : crédibilité, conservation, capacités, communication (y compris la sensibilisation) et communautés.

04010

Les sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril et les sites se trouvant dans des pays en situation de post-conflit ou de post-catastrophe bénéficieront d’une attention prioritaire. Afin d’accroître la sensibilisation à la protection et à la conservation du patrimoine, le Centre du patrimoine mondial continuera d’intégrer les processus de la Convention dans son système de gestion de l’information et des connaissances et étendra le partage de l’information avec les partenaires publics et privés. Il élargira également son partenariat avec les organismes de la société civile, y compris le secteur privé, afin de soutenir la mise en œuvre de la Convention.

04011

Une attention particulière sera accordée à la conservation du patrimoine et au renforcement des capacités en Afrique, en étroite coopération avec le « Fonds africain du patrimoine mondial ». La promotion de l’égalité entre les sexes sera assurée par le développement des compétences techniques et managériales, des hommes comme des femmes, au niveau national en vue de la sauvegarde et de l’amélioration des sites naturels et culturels. La promotion et la mise en œuvre de la Convention dans les PEID et les PMA feront également l’objet d’une attention particulière afin d’améliorer la représentation des sites sur la Liste du patrimoine mondial, la gestion des sites déjà inscrits ainsi que le renforcement des capacités des institutions et du personnel chargés de la gestion des sites.

04012

Les enjeux globaux complexes tels que le changement climatique et son impact sur les biens du patrimoine mondial, les catastrophes naturelles, le développement du tourisme et l’urbanisation seront traités selon une approche multidisciplinaire et intersectorielle, en particulier grâce aux deux platesformes intersectorielles relatives au changement climatique et aux PEID. Il s’agira notamment d’aider les communautés locales à gérer des initiatives de tourisme durable sur les sites culturels et naturels dans le cadre de la contribution globale au développement durable.

165

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 1 : Mise en œuvre plus rigoureuse de la Convention du patrimoine mondial grâce au fonctionnement efficace de ses organes directeurs. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Soutien effectif au Comité du patrimoine mondial et à l’Assemblée générale des États parties

– 2 sessions ordinaires du Comité, une session de l’Assemblée générale ; production et distribution des documents dans les délais statutaires ; activités de suivi des décisions menées en temps utile



Ratification de la Convention par les États membres de l’UNESCO qui ne l’ont pas encore fait (7)

– 2 pays



– 5 propositions d’inscriptions couronnées de Augmentation du nombre de propositions succès pour des pays, régions ou catégories sousd’inscription concernant des pays, régions ou représentés catégories sous-représentés



Augmentation du nombre de listes indicatives – 10 États parties établissent et présentent une première liste indicative ; 20 États parties révisent nouvelles ou révisées leur liste indicative

Résultat escompté 2 : Protection plus efficace des biens du patrimoine mondial contre les nouveaux défis et menaces planétaires. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Mise en œuvre d’activités visant à atténuer les effets du changement climatique, du tourisme non durable et de la pression urbaine sur les sites du patrimoine mondial

– 5 ateliers ou projets mis en œuvre, dont 3 comptant la participation des communautés locales et des femmes



Augmentation du nombre de femmes participant aux ateliers

– au moins 30 % de femmes participant aux ateliers

Résultat escompté 3 : Amélioration de la conservation au service du développement durable, notamment par des activités de renforcement des capacités et de formation. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Exécution de projets de conservation opérationnels consacrés à des biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril

– 4 projets de conservation



Application avec succès de mesures correctives conduisant au retrait de biens de la Liste du patrimoine mondial en péril

– retrait de 4 biens de la Liste du patrimoine mondial en péril



Exécution de projets de conservation opérationnels visant à démontrer le lien entre culture et développement

– 2 projets relatifs à la conservation et au développement durable

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

166

Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Exécution de projets de conservation opérationnels, en particulier en Afrique, dans des pays en situation de post-conflit ou de post-catastrophe, dans les PEID et les PMA

– 6 projets de conservation



Organisation des réunions des comités internationaux de coordination (CIC) et des réunions techniques d’experts correspondantes

– au moins 5 CIC et 4 réunions d’experts correspondantes organisées (en fonction des conditions de sécurité)



Formation de responsables des États parties, – au moins 300 personnes formées de gestionnaires de sites et d’autres parties prenantes

Résultat escompté 4 : Élaboration d’outils d’éducation, de communication et de gestion des connaissances relatives au patrimoine mondial et élargissement du réseau de partenaires. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



– 5 nouveaux partenaires (intergouvernementaux, Poursuite de l’élaboration d’un système privés ou du système des Nations Unies) pour intégré et complet d’information et de gestion l’échange de données ; nombre de visiteurs du site des connaissances Web du WHC en augmentation de 20 %



Lancement d’activités de promotion, d’éducation et de sensibilisation

– 6 activités, dont 3 en Afrique et dans les PEID



Instauration de nouveaux partenariats avec les secteurs public ou privé

– 6 nouveaux partenariats

Axe d’action 2 : Sauvegarde du patrimoine vivant, en particulier par la promotion et la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel 04013

La ratification rapide et régulière de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel démontre l’importance accordée par l’ensemble des États membres à la promotion et la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Expression profonde de l’identité des peuples, le patrimoine immatériel est au cœur de nombreux enjeux à l’heure de la mondialisation. Les savoirs et pratiques véhiculés par ce patrimoine concernant la nature, les modes de subsistance, ou encore les relations sociales et économiques, constituent un élément clé pour le développement durable.

04014

L’enjeu du biennium sera d’assurer le bon fonctionnement des organes statutaires de la Convention et de veiller au développement de la Liste de sauvegarde urgente et de la Liste représentative ainsi que du registre des programmes, projets et activités conformément aux Directives opérationnelles. La coordination du processus consultatif sera assurée ainsi que les demandes d’assistance formulées au titre du Fonds pour le patrimoine immatériel, avec une attention particulière pour les pays en développement, en particulier en Afrique, dans toutes les étapes de son travail.

04015

Alors que la promotion de la Convention et de sa ratification demeurera une priorité, l’accompagnement des États parties par le biais de conseil en politiques et le renforcement des capacités, notamment en ce

167

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

qui concerne l’identification du patrimoine culturel immatériel et le rôle des femmes à cet égard, seront également des axes d’action essentiels afin que les principes de la Convention se traduisent au niveau national, en particulier législatif. La coopération sera poursuivie avec l’ensemble des États membres afin de promouvoir toutes les mesures possibles d’identification et de sauvegarde, notamment en s’appuyant sur les centres de catégorie 2 pour ce qui est de la formation et du renforcement des capacités de sauvegarde. La collecte, l’analyse et la diffusion des bonnes pratiques resteront des axes majeurs d’action à cet égard. Un accent spécial sera porté dans ce contexte aux langues en danger, compte tenu de leur fonction en tant que vecteur de patrimoine immatériel et de leur importance au regard de la diversité culturelle. 04016

Des actions de communication de grande envergure devront également être entreprises, à travers des partenariats adaptés, en particulier visant des jeunes. Les relations de complémentarité du patrimoine immatériel avec les autres formes de patrimoine devront être explicitées. L’action intersectorielle devra également être privilégiée afin d’atteindre la jeunesse à travers les systèmes éducatifs formels et informels, et les nouveaux médias de communication. La coopération avec les sciences exactes et naturelles sera également engagée.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 5 : Mise en œuvre de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine immatériel grâce au fonctionnement efficace de ses organes directeurs. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



– 3 réunions des organes statutaires ; 4 réunions de Organisation de réunions des organes l’organe subsidiaire ; 1 réunion d’information statutaires et de l’organe subsidiaire chargé d’examiner les dossiers de candidatures pour la Liste représentative, ainsi que de réunions d’information



Augmentation du nombre d’États parties à la Convention

– 20 nouveaux États parties



Traitement de demandes d’assistance formulées auprès du Fonds pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel

– 75 demandes d’assistance traitées (assistance préparatoire, assistance pour l’élaboration de propositions au titre de l’article 18, etc.)



– 350 candidatures et propositions traitées (Liste Traitement d’inscriptions sur la Liste de de sauvegarde urgente, Liste représentative et sauvegarde urgente et sur la Liste présentation de dossiers liés à l’article 18) représentative, ainsi que de propositions illustrant au mieux les principes énoncés dans la Convention (article 18)



Participation de communautés, de praticiens, – 700 entrées dans une base de données sur des ONG, des organisations à but non lucratif, des experts et d’ONG, d’organisations à but non lucratif, des centres d’expertise, dont au moins 50 en Afrique d’experts et de centres d’expertise à la mise en œuvre de la Convention – 8 activités de sauvegarde mises en œuvre

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

168

Résultat escompté 6 : Renforcement des capacités des États membres en matière de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel pour le développement des communautés concernées. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Appui pour l’élaboration et/ou le renforcement – projets de renforcement des capacités dans 30 pays de politiques nationales concernant le patrimoine culturel immatériel, y compris l’intégration du rôle des femmes



Renforcement des capacités institutionnelles nationales, l’accent étant mis sur l’Afrique

– 15 pays, dont 5 en Afrique – 5 instituts/centres placés sous les auspices de l’UNESCO (catégorie 2)

Résultat escompté 7 : Sensibilisation accrue à l’importance de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Bonnes pratiques (centre d’échange d’informations) et meilleur accès à l’information en ce qui concerne la Convention et autres programmes, projets et activités

– base de données et interface Web mises à jour



Matériels d’information et de promotion

– 5 matériels d’information



Partenariats avec des organisations intergouvernementales, la société civile et le secteur privé

– 3 événements internationaux majeurs

Axe d’action 3 : Renforcement de la protection des objets culturels et de la lutte contre leur trafic illicite, notamment par la promotion et la mise en œuvre de la Convention de 1954 et de ses deux Protocoles ainsi que des Conventions de 1970 et 2001, et par le développement des musées 04017

Les musées et les objets culturels mobiliers sont non seulement les dépositaires de l’identité et de la diversité culturelle, mais aussi de puissants facteurs de cohésion sociale et de développement humain. Dans les zones post-conflit, le renforcement des musées contribue également à la réconciliation nationale et transnationale ainsi qu’à la cohésion sociale. La stratégie de protection des objets culturels visera à assurer la mise en œuvre des activités – opérationnelles et prévues par les conventions – déjà en cours au niveau des pays, avec l’appui des bureaux hors Siège.

04018

La coopération internationale sera favorisée par l’application effective de la Convention (de La Haye) de 1954 pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé et de ses deux Protocoles, de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels, et de la Convention de 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique, ainsi que par l’appui apporté au Comité intergouvernemental pour la promotion du retour de biens culturels à leur pays d’origine ou de leur restitution en cas d’appropriation illégale.

169

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

04019

Le volet opérationnel de la stratégie portera essentiellement sur les PMA, notamment en Afrique, et les pays en situation d’urgence en raison de conflits ou de catastrophes naturelles. Le programme contribuera au développement au moyen d’activités de renforcement des capacités, telles que des ateliers de formation et des réunions régionales intégrant des composantes consacrées à l’égalité des sexes. Ces activités seront organisées directement, ainsi que par l’intermédiaire d’instituts de catégorie 2, et concerneront également la production d’outils pédagogiques. Des efforts seront déployés pour encourager les partenariats et réseaux professionnels, renforcer les musées, en particulier ceux axés sur les communautés, consolider et améliorer leur contenu éducatif, améliorer l’accès aux musées, et mettre au point un nombre limité de projets à fort impact et bénéficiant d’une grande visibilité dans ce domaine, y compris une campagne internationale de sensibilisation.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 8 : Promotion de la réconciliation, de la cohésion sociale et de la coopération internationale par la mise en œuvre effective de la Convention de La Haye de 1954 et de ses deux Protocoles, ainsi que de la Convention de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de propriété illicites des biens culturels. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Nouveaux États parties aux deux Conventions (1954 et 1970)

– 6 nouvelles ratifications de la Convention de 1954 et 2 à 4 nouveaux États parties à la Convention de 1970, notamment en Afrique



Réunions des États parties à la Convention de 1954 et à son deuxième Protocole

– 2 réunions du Comité intergouvernemental créé en vertu du deuxième Protocole ; 1 réunion des Hautes Parties contractantes à la Convention de La Haye de 1954 ; 1 réunion des parties au deuxième Protocole (1999) ; 1 atelier pour former des militaires opérant dans des zones de conflit à l’application des principes de la Convention, l’accent étant particulièrement mis sur le rôle des femmes



Approbation par les parties au deuxième Protocole (1999) des « principes directeurs » élaborés pour son application

– activités de sensibilisation aux Principes directeurs



Impact du Comité intergouvernemental pour la promotion du retour de biens culturels à leur pays d’origine ou de leur restitution en cas d’appropriation illégale

– au moins une session ordinaire du Comité ; 4 ateliers régionaux ou nationaux ; et médiation du Comité dans 3 affaires



Partage de l’information concernant les cas de restitution ou de retour ayant abouti

– au moins 5 publications et 1 campagne internationale de sensibilisation



Élaboration de mesures de prévention nationales et régionales pour lutter contre le trafic illicite

– 20 lois d’États membres enregistrées dans la base de données sur les lois relatives au patrimoine culturel ; 10 certificats d’importation/exportation de biens culturels rendus accessibles ; 50 traductions de lois et certificats nationaux

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

170

Résultat escompté 9 : Mise en œuvre des mesures nécessaires pour sauvegarder et préserver le patrimoine culturel dans les pays en situation de conflit, en particulier dans les territoires occupés. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Élaboration de programmes de renforcement des capacités en matière de gestion du patrimoine culturel

– au moins 2 programmes de formation



Lancement d’activités de sensibilisation à la protection du patrimoine pendant les conflits

– 1 campagne de sensibilisation auprès des



groupes communautaires, des militaires et des autorités concernées

Soutien aux initiatives nationales destinées à – au moins 3 initiatives majeures lutter contre le trafic illicite des biens culturels dans les pays en situation de conflit

Résultat escompté 10 : Mise en œuvre plus rigoureuse de la Convention de 2001 sur la protection du patrimoine culturel subaquatique et renforcement de la coopération internationale pour la préservation du patrimoine culturel subaquatique. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Réunions efficaces des États parties

– 1 réunion des États parties et 1 réunion de l’organe consultatif



Adhésion de nouveaux États parties à la Convention

– 5 nouveaux États parties (au moins un État d’Afrique)



Conduite d’activité de formation et de sensibilisation dans les États membres

– 2 ateliers régionaux et 2 réunions régionales, au moins un événement en Afrique (avec une participation égale d’hommes et de femmes)



Établissement d’un mécanisme d’établissement de rapports

– outil Web créé

Résultat escompté 11 : Renforcement des capacités des PMA de protéger et conserver les biens culturels mobiliers dans le cadre des efforts nationaux de développement. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Formation, notamment de femmes, à la gestion de musées et à la conservation de collections

– 10 sessions de formation (au moins 3 pour l’Afrique)



Établissement et diffusion d’inventaires de collections en danger

– 8 inventaires



Développement des musées par des partenariats et des cadres de coopération internationale

– 4 cadres de partenariats (musées Nord-Sud et SudSud)



Production d’outils pédagogiques pour le partage de l’information entre musées

– 2 nouvelles publications multilingues



Appui aux musées axés sur les communautés – assistance fournie à 5 musées (au moins 2 en Afrique)

171

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

Priorité sectorielle biennale 2 :

Promotion de la diversité des expressions culturelles, des langues et du multilinguisme, du dialogue entre les cultures et les civilisations, et de la culture de la paix

04020

La deuxième priorité sectorielle biennale visera la réalisation de deux objectifs stratégiques définis dans la Stratégie à moyen terme (34 C/4) : « Renforcer la contribution de la culture au développement durable » et « Démontrer l’importance des échanges et du dialogue entre les cultures pour la cohésion sociale et la réconciliation, en vue de l’instauration d’une culture de la paix ». L’accent sera mis sur deux domaines qui se renforcent mutuellement, à savoir la diversité des expressions culturelles et le développement des industries créatives, d’une part, la promotion du pluralisme et du dialogue des cultures, d’autre part.

Axe d’action 4 : Protection et promotion de la diversité des expressions culturelles, particulièrement par la mise en œuvre de la Convention de 2005 et le développement des industries culturelles et créatives 04021

La Convention de 2005 sur la promotion et la protection de la diversité des expressions culturelles constitue un instrument normatif en faveur de la diversité culturelle telle que véhiculée par les activités, biens et services culturels. L’UNESCO assurera son secrétariat et se dotera des moyens nécessaires à la collecte, l’échange et la diffusion des informations ainsi que les meilleures pratiques concernant la protection et la promotion des expressions culturelles. Les organes directeurs de la Convention poursuivront la rédaction et l’approbation des directives opérationnelles qui définissent les principales modalités de son fonctionnement, tandis que le « Fonds international pour la promotion de la diversité culturelle » (FIDC) financera les premières demandes d’assistance internationale. Des mécanismes opérationnels renforceront la mise en œuvre de la Convention : la plate-forme de « l’Alliance globale pour la diversité culturelle » visant les partenariats public/privé ; le « Fonds international pour la promotion de la culture », ainsi qu’un observatoire sur la Condition sociale de l’artiste. L’Organisation assurera également le suivi de la « Convention universelle du droit d’auteur », de « l’Accord de Florence » et son Protocole, et de la « Recommandation sur la condition de l’artiste ».

04022

Dans le but de mieux évaluer et de démontrer l’impact de la culture dans le développement, les mesures porteront également sur la mise en œuvre du « Cadre international révisé pour les statistiques culturelles » produit en collaboration avec l’ISU et les instituts nationaux de statistique, la promotion de partenariats public/privé Sud-Sud, Nord-Sud et Nord-Sud-Sud en faveur du développement des industries créatives par le renforcement des capacités et le contrôle. La priorité sera accordée aux activités dans lesquelles l’UNESCO dispose de compétences reconnues, c’est-à-dire l’industrie du livre, la traduction, l’artisanat et le design, en s’attachant à promouvoir et faire partager les meilleures pratiques dans ces domaines. L’action en faveur de l’édition et de la traduction sera également renforcée dans le cadre de la plateforme intersectorielle en faveur des langues et du multilinguisme dont le Secteur est le chef de file et dont la contribution au développement sera mise en valeur, s’agissant notamment du rôle des langues africaines. La formule de la « reconnaissance d’excellence en artisanat » sera poursuivie et étendue à de nouvelles sous-régions, ainsi que les programmes « Social Design 21 », « Dream Center », et le développement du « Réseau UNESCO des Villes créatives ». Dans le but de donner un nouvel élan à l’innovation, à la créativité et au talent, un « Forum mondial sur la culture et les industries culturelles » sera organisé chaque année, si des ressources extrabudgétaires suffisantes sont disponibles et constituera

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

172

un lieu de dialogue entre décideurs, créateurs et secteur privé, tous indispensables pour installer la culture au cœur du développement. Un appui renouvelé aux festivals sous-régionaux et régionaux sera accordé afin de soutenir l’action en faveur d’une intégration régionale, notamment en Afrique dans le cadre du suivi du Sommet de Khartoum et du « Plan d’action pour la promotion des industries créatives pour le développement de l’Afrique », et en Amérique latine et dans les Caraïbes. 04023

Enfin, l’éducation artistique bénéficiera d’une attention particulière dans le cadre de la tenue et du suivi de la 2e Conférence mondiale organisée à Séoul en 2010. Il s’agira d’encourager la révision des politiques scolaires nationales et de souligner le rôle des artistes et des différents lieux culturels (comme les musées) pouvant contribuer à développer une éducation artistique à la fois comme composante d’une éducation de qualité et comme un moyen de développer les capacités cognitives et créatives. Cette action continuera d’être menée en coopération avec le grand programme I.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 12 : Mise en œuvre de la Convention de 2005 sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles et de la Convention universelle sur le droit d’auteur, et renforcement des mécanismes opérationnels correspondants. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



– 2 sessions ordinaires du Comité et 1 Conférence des Appui aux réunions statutaires de la Parties ; production et expédition des documents Convention de 2005 et nombre de ratifications dans les délais réglementaires ; ratification de la Convention par 15 pays, notamment des régions États arabes, Amérique latine et Caraïbes et Afrique



Appui aux réunions statutaires de la Convention universelle sur le droit d’auteur

– tenue de la 14e réunion statutaire du Comité intergouvernemental de la Convention universelle sur le droit d’auteur en 2010



Avis donnés aux États membres sur les politiques culturelles et meilleures pratiques dans le domaine des expressions culturelles

– avis donnés à 10 États membres au moins et 10 meilleures pratiques recueillies



Réorientation du mécanisme de l’Alliance globale pour la diversité culturelle en faveur de partenariats tri-sectoriels



Observatoires sur la condition sociale de l’artiste

– obtention de données dans au moins 50 % des pays de chaque région



Réorientation du Fonds international pour la promotion de la culture (FIPC) en synergie avec le Fonds international pour la diversité culturelle (FIDC)

– financement réalisé d’au moins 5 projets

173

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

Résultat escompté 13 : Renforcement et mise en évidence de la contribution des industries culturelles et créatives au développement, notamment par la tenue du Forum mondial sur la culture et les industries culturelles, avec l’aide de partenariats public-privé. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Dispositif pour la collecte des informations, données et statistiques culturelles

– 2 projets pilotes sur la mesure de la diversité des expressions culturelles ; 4 actions de renforcement de la capacité institutionnelle ; 5 mesures pour le développement d’une approche commune relative à la constitution et la maintenance des systèmes nationaux d’information culturelle



Initiatives et partenariats avec les villes et les ONG

– 10 villes d’au moins 3 régions admises dans le Réseau des villes créatives



Promotion de l’intégration régionale, en particulier en Afrique, à travers des manifestations culturelles

– 3 activités dans 5 festivals, foires ou salons africains et 3 festivals, foires ou salons d’autres régions en développement



Promotion de l’éducation artistique par la tenue et le suivi de la 2e Conférence mondiale, et le développement d’une stratégie de partenariats intersectoriels



Tenue de la deuxième édition du « Forum mondial sur la culture et les industries culturelles »

– Établissement de partenariats public-privé assurant l’organisation et la tenue de la nouvelle édition du Forum

Résultat escompté 14 : Promotion du multilinguisme et de la diversité linguistique par l’édition et la traduction, notamment en ce qui concerne les contenus sur l’Internet. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



– 5 politiques nationales, dont 3 en Afrique Élaboration des politiques nationales en coopération avec tous les professionnels de la chaîne du livre



Utilisation des instruments accessibles sur le – augmentation de 5 % par an de la fréquentation quotidienne moyenne de l’Index Translationum Web, en particulier l’Index Translationum et et de la production de manuels ou guides mise au point d’autres outils méthodologiques



Valorisation du multilinguisme dans les stratégies d’édition et dans la production cinématographique

– mesures prises en faveur de la production multilingue de livres et/ou de films dans au moins 5 pays

Résultat escompté 15 : Appui aux capacités de création, de production et de gestion des artisans et designers. Indicateurs de performance ■

Indicateurs de référence

Attribution de la Reconnaissance d’excellence – au moins 5 sous-régions relevant de 3 régions différentes dans le domaine de l’artisanat au niveau des sous-régions

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

174

Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Formation et promotion de jeunes femmes artisanes au plan international

– participation de 60 femmes artisanes à des manifestations internationales



Promotion des jeunes designers au plan international, particulièrement en Afrique

– 60 jeunes promus à travers le programme Design 21 Social Design Network



Renforcement de la coopération entre artisans et designers

– développement de la plate-forme Design Social 21 ; nombre de programmes universitaires intégrant l’artisanat.

Résultat escompté 16 : Accompagnement des États membres pour promouvoir et protéger les langues en péril et les langues autochtones. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Utilisation et amélioration des outils de suivi et – augmentation de 5 % dans l’utilisation moyenne annuelle des outils du suivi publiés d’analyse



Développement dans le domaine des politiques d’aménagement linguistique nationales



Révision des données sur les langues en péril – mise à jour de l’Atlas numérique des langues en péril y compris concernant (ou relativement à) la diversité linguistique – mise en place d’un outil de surveillance de la diversité linguistique

– lancement ou révision de mesures administratives, législatives ou de développement de capacités institutionnelles dans 5 pays

Axe d’action 5 : Intégration du dialogue interculturel et de la diversité culturelle dans les politiques nationales 04024

Au cours de l’exercice biennal, l’accent sera placé sur deux tâches prioritaires ayant un lien entre elles. Dans le premier cas, il s’agit d’intégrer la culture dans les politiques de développement dont elle constitue un pilier indispensable, en accordant, à l’échelon des pays, une place essentielle à la culture ainsi qu’aux principes de la diversité culturelle et du respect de cette diversité en tant que conditions du dialogue et de la cohésion sociale. Cette priorité sera mise en œuvre dans le contexte de l’approche « Unis dans l’action », dans le cadre des exercices de programmation conjointe des équipes de pays des Nations Unies, y compris les bilans communs de pays/plans-cadres des Nations Unies pour l’aide au développement (BCP/PNUAD), les stratégies pour la réduction de la pauvreté, les approches sectorielles et les stratégies conjointes d’assistance, lesquels tireront profit du moyen d’action que constitue la « Programmation dans l’optique de la diversité culturelle ». Des efforts seront également déployés dans le cadre de l’exécution de projets financés par le Fonds PNUD/Espagne pour la réalisation des OMD et en particulier du suivi et de l’évaluation des 18 projets extrabudgétaires relevant du volet thématique Culture et développement, ainsi que dans le cadre de la participation à d’autres volets thématiques. Priorité sera donnée aux pays africains et aux PMA, de même qu’aux activités de plaidoyer au niveau des équipes de pays des Nations Unies. Dans le même temps, l’UNESCO continuera à prendre part à des processus d’élaboration de politiques culturelles aux niveaux national et régional, notamment en donnant des avis, en mettant au point des outils de formation et en développant les capacités des responsables des politiques et de la programmation ainsi que d’acteurs de premier plan ayant des responsabilités dans le domaine de la culture et de la formulation de politiques culturelles novatrices, en particulier en Afrique et en Amérique latine. Les priorités et les engagements internationaux des Nations Unies concernant les peuples autochtones (Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones), l’égalité 175

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

entre les sexes, l’éducation au développement durable ou le VIH et le SIDA seront pris en compte et soutenus dans le cadre d’une collaboration intersectorielle et interinstitutions. 04025

La seconde tâche prioritaire consistera à réaffirmer le rôle de chef de file mondial de l’UNESCO à l’égard (C/6, par. 66) du dialogue interculturel, en particulier en renforçant les connaissances et les capacités en la matière, y compris en coopération avec l’Alliance des civilisations dans le cadre du Mémorandum d’Accord signé en 2008. Par ailleurs, en accord avec les termes de la résolution de l’Assemblée générale des Nations Unies (63/22, 13 novembre 2008), l’UNESCO assurera le rôle de chef de file pour les activités de célébration de l’Année internationale du rapprochement des cultures et le Plan d’action s’y rapportant, qui vise à renforcer la compréhension et l’appréciation mutuelles. « La route de l’esclave » constituera un projet phare qui bénéficiera d’un renforcement substantiel et qui étendra son action, notamment, à la coopération avec le BIE dans l’élaboration de programmes pédagogiques appropriés. Par ailleurs, la diffusion et l’utilisation pédagogique sur une grande échelle des Histoires générales, la cartographie culturelle impliquant les peuples autochtones et le Plan Arabia, seront poursuivis en vue de développer les moyens de lutter contre les stéréotypes et les préjugés qui alimentent les tensions et les conflits. Les interactions entre l’Universel et le particulier seront approfondies dans le cadre d’un programme interdisciplinaire exploitant les œuvres de Tagore, Neruda et Césaire de manière à susciter une relance de la réflexion sur un universel réconcilié à l’heure de la mondialisation et de la diversité culturelle. Des contributions seront faites au projet « Histoire de l’UNESCO », lancé lors des préparatifs du 60e anniversaire de l’Organisation en 2005, qui a amorcé une réflexion sur les orientations, les activités et les réalisations passées de l’UNESCO. Enfin, l’Organisation s’emploiera à promouvoir le dialogue interreligieux en tant qu’élément essentiel du dialogue interculturel, une attention particulière étant accordée aux mesures visant à lutter contre les stéréotypes. L’accent sera placé, entre autres, sur la multiplicité des acteurs impliqués dans le dialogue interreligieux ainsi que sur la création de nouveaux espaces de dialogue, s’étendant notamment aux jeunes et aux femmes, afin de renforcer les compétences en matière de dialogue sur les questions religieuses. Dans ce contexte, sera également renforcée la plateforme intersectorielle concernant la contribution au dialogue entre les civilisations et les cultures et à une culture de la paix, qui est mise en œuvre sous la conduite du Secteur.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 17 : Intégration de la culture dans les politiques nationales de développement et les exercices de programmation conjointe par pays dans le cadre des équipes de pays des Nations Unies. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Élaboration et mise en œuvre expérimentale de matériels de formation

– 1 instrument de formation



Formation à la formulation de politiques culturelles novatrices à l’intention de décideurs, professionnels et autres parties prenantes

– formation dispensée dans 10 pays (en particulier d’Afrique et d’Amérique latine et des Caraïbes)

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

176

Indicateurs de performance

Indicateurs de référence

Intégration des principes de la diversité culturelle et du dialogue interculturel dans les programmes de politiques régionales et les priorités des Nations Unies

– création d’un nouveau profil de politique culturelle pour, au moins, 2 forums ministériels régionaux



Nombre de BCP/PNUAD ayant une composante culturelle s’inscrivant dans le contexte de l’approche « Unis dans l’action »

– au moins 10 BCP/PNUAD ayant une composante culturelle



– au moins 6 programmes conjoints financés par le Mise en œuvre, suivi et évaluation de F-OMD programmes conjoints financés par le F-OMD



Formation à la programmation en matière de diversité culturelle d’équipes de pays des Nations Unies et de responsables de la planification du développement



Développement d’initiatives interdisciplinaires – 2 initiatives et publics visés assurant la promotion d’un universel réconcilié en milieux éducatifs, partant d’une lecture renouvelée de Tagore, scientifiques et culturels Neruda et Césaire



– au moins une contribution aux initiatives conjointes du Groupe d’appui interorganisations pour l’Instance permanente sur les questions autochtones et de l’Instance permanente des Nations Unies sur les questions autochtones, à la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable, à EDUSIDA , à la Conférence des ministres de la culture de l’Union africaine et au Forum des ministres de la culture d’Amérique latine et des Caraïbes

– au moins 5 équipes de pays des Nations Unies et 10 responsables de la planification du développement formés

Résultat escompté 18 : Approfondissement et diffusion des connaissances sur l’histoire de l’Afrique et la tragédie de la traite négrière et ses diverses routes dans les différentes régions du monde, et renforcement du projet La route de l’esclave. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Élaboration de matériels pédagogiques sur la base de l’Histoire générale de l’Afrique

– 3 éléments de contenu destinés aux établissements primaires et secondaires d’Afrique et un livre du maître



Élaboration de matériels de recherche et d’enseignement sur la traite négrière et l’esclavage et renforcement du projet La route de l’esclave (C/6, par. 70 (a))

– au moins 6 études sur la traite des esclaves et l’esclavage dans diverses régions du monde

Résultat escompté 19 : Renforcement, aux niveaux local, national et régional, des conditions, des capacités et des modalités du dialogue interculturel et du dialogue interreligieux.



Indicateurs de performance

Indicateurs de référence

Renforcement du partenariat avec l’Alliance des civilisations, en particulier dans le cadre de l’Année internationale du rapprochement des cultures proclamée en 2010

– au moins 3 documents de sensibilisation imprimés et audiovisuels sur la contribution de la civilisation islamique arabe ; au moins 5 projets conjoints intersectoriels

177

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Participation des jeunes et des femmes au discours et à l’action publics liés au dialogue interreligieux

– au moins 5 projets sur le dialogue interreligieux



Renforcement des aptitudes/compétences interculturelles en tant que condition préalable à un dialogue, durable

– principes directeurs pour l’acquisition d’aptitudes/ de compétences interculturelles mis à jour et diffusés au sein des réseaux et auprès des partenaires concernés de l’UNESCO

35 C/5 approuvé — Grand programme IV

178

GP V Communication et information

Grand programme V Communication et information CI 1

approuvé

Ressources extrabudgétaires2

$

$

$

4 326 000

5 750 600

10 076 600

8 132 500

4 391 400

6 483 900

10 875 300

7 079 900

4 391 400

7 814 700

12 206 100

68 111 300

13 108 800

20 049 200

33 158 000

83 323 700

Axe Promouvoir la liberté d’expression et d’action 1 l’accès à l’information Axe Renforcer les médias libres, indépendants et pluralistes d’action 2 et la communication au service du développement durable Axe Favoriser l’accès universel à l’information et au savoir d’action 3 et le développement des infostructures Total, Grand programme V 1. 2.

TOTAL 35 C/5

Budget ordinaire

Axe d’action

Activités1

Personnel

$

Y compris les coûts indirects de programme au Siège, d’un montant de 206 100 dollars. Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme.

Répartition des ressources Total des ressources (personnel et activités)

Budget ordinaire

en M$

Activités 39,5 %

60

45

30

15

0

1

2 Axes d'action

Personnel 60,5 %

3

Budget ordinaire Ressources extrabudgétaires

35 C/5 approuvé — Grand programme V

180

CI 2 DÉCENTRALISATION DU BUDGET DES ACTIVITÉS PAR RÉGION D’EXÉCUTION 35 C/5 approuvé Région d’exécution/Siège Activités

Personnel

$ Afrique États arabes Asie et Pacifique

%

$

Total %

$

%

2 322 500

17,7

2 740 200

13,7

5 062 700

15,3

903 300

6,9

1 013 800

5,1

1 917 100

5,8

2 064 300

15,7

1 872 100

9,3

3 936 400

11,9

257 900

2,0

315 300

1,6

573 200

1,7

1 548 300

11,8

1 466 500

7,3

3 014 800

9,1

Total, hors Siège

7 096 300

54,1

7 407 900

36,9

14 504 200

43,7

Siège

6 012 500

45,9

12 641 300

63,1

18 653 800

56,3

TOTAL (Siège + hors Siège)

13 108 800

100,0

20 049 200

100,0

33 158 000

100,0

Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes

POSTES ÉTABLIS PAR RÉGION, CATÉGORIE ET SOURCE DE FINANCEMENT 35 C/5 approuvé Région/Siège ADG/D/P/NPO

GS/L

Total

12



12

États arabes

5



5

Asie et Pacifique

8



8

Europe et Amérique du Nord

1



1

Amérique latine et Caraïbes

6



6

Total, hors Siège

32



32

Siège

32

25

57

64

25

89

3

2

5

67

27

94

Afrique

TOTAL Postes financés par le budget ordinaire TOTAL Postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d'appui au programme TOTAL GÉNÉRAL (Budget ordinaire + recettes perçues au titre des dépenses d'appui au programme)

181

35 C/5 approuvé — Grand programme V

Communication et information Résolution 35 C/61 de la Conférence générale pour le grand programme V

05000

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre, pour le grand programme V, le plan d’action organisé autour des deux priorités sectorielles biennales et des trois axes d’action suivants, en mettant tout particulièrement l’accent sur les besoins de l’Afrique, l’égalité entre les sexes, les jeunes, les PMA, les PEID ainsi que les groupes sociaux les plus vulnérables, y compris les populations autochtones, en vue de : Priorité sectorielle biennale 1 : Promouvoir la liberté d’expression et d’information (i)

sensibiliser les gouvernements, les institutions publiques et la société civile à l’importance de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, notamment par la célébration annuelle de la Journée mondiale de la liberté de la presse et la remise du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO-Guillermo Cano, et accroître la prise de conscience de l’importance de la liberté d’expression et de la liberté de l’information, y compris sur l’Internet, pour le développement, la démocratie et le dialogue ; surveiller la situation de la liberté de la presse et la sécurité des journalistes, en mettant tout particulièrement l’accent sur les cas d’impunité face aux actes de violence commis à l’encontre des journalistes ;

(ii)

aider les États membres à renforcer leur capacité d’établir et d’appliquer des normes juridiques et réglementaires internationalement reconnues en matière de liberté d’expression, de liberté de l’information et de médias libres et indépendants ; aider les États membres à instaurer un environnement favorable à la liberté d’expression et d’information ; promouvoir une gouvernance de l’Internet fondée sur les principes de l’ouverture, de la diversité, notamment culturelle et linguistique, et de la transparence ;

(iii)

faire en sorte que les professionnels des médias soient à même d’appliquer les plus hautes normes éthiques et professionnelles et que la population accède à l’information, l’évalue et l’utilise avec un sens critique ; encourager l’élaboration de systèmes d’obligation redditionnelle pour les médias sur la base de l’autoréglementation ;

(iv)

fournir un appui propre à favoriser l’indépendance rédactionnelle et la qualité de la programmation dans la radiodiffusion de service public, les médias communautaires et les nouveaux médias numériques ; offrir une plate-forme pour les discussions

183

Grand programme V

Grand programme V

internationales relatives aux attributions de service public des cybermédias et du secteur médiatique privé ; (v)

aider les États membres à créer un environnement favorable à la liberté d’expression et aux médias indépendants, y compris dans les pays en situation de conflit, de post-conflit et de transition ainsi que dans les situations de post-catastrophe ; renforcer le rôle de la communication et de l’information dans le développement de la compréhension mutuelle, de la paix et de la réconciliation ; permettre aux médias de fournir une information impartiale, d’éviter les stéréotypes et de lutter contre l’incitation à la haine et à la violence, en particulier dans le cadre du réseau Le pouvoir de la paix ;

(vi)

favoriser la contribution des médias à la réduction des risques de catastrophes et à l’atténuation de leurs effets ; renforcer les capacités des médias locaux et communautaires pour le traitement de l’information relative aux questions humanitaires, en particulier dans les pays où le risque de catastrophe naturelle est élevé, en adoptant notamment une démarche préventive, éducative et solidaire ; Priorité sectorielle biennale 2 : Renforcer les capacités en vue d’assurer l’accès universel à l’information et au savoir

(vii) promouvoir le développement de médias libres, indépendants et pluralistes, en particulier dans le cadre du Programme international pour le développement de la communication (PIDC) ; appliquer les indicateurs de développement des médias approuvés par le PIDC ; pourvoir aux besoins identifiés par ce moyen ; (viii) favoriser le pluralisme des médias et l’intégration des communautés marginalisées aux processus d’élaboration des politiques et de prise de décisions concernant le développement durable ; promouvoir les centres communautaires multimédias à l’intention des communautés rurales afin d’acquérir, contextualiser et partager les contenus pertinents au plan local ; (ix)

renforcer les capacités institutionnelles des établissements de formation aux médias et d’enseignement du journalisme ; appuyer l’adoption par les établissements de formation aux médias des programmes d’enseignement type de l’UNESCO pour le journalisme ; soutenir les efforts faits par les établissements de formation aux médias pour se conformer aux critères d’excellence en matière de formation ; favoriser l’égalité des chances entre hommes et femmes dans la formation aux médias et l’enseignement du journalisme ;

(x)

établir un cadre propre à favoriser la multiplication des contenus médiatiques qui contribuent à renforcer la compréhension que la population a des questions relatives au développement durable et au changement climatique ; apporter une assistance aux organisations de médias pour transmettre des connaissances thématiques aux journalistes et renforcer leurs capacités d’investigation ; favoriser l’instauration de partenariats avec les médias pour susciter une plus grande sensibilisation à l’importance de l’éducation au service du développement durable ; développer le sens critique des utilisateurs des médias et de l’information en intensifiant l’initiation aux médias et à l’information ;

(xi)

contribuer à la promotion d’un accès équitable et abordable à l’information pour tous ; aider les États membres à définir et mettre en œuvre des cadres directeurs, des stratégies et des activités de renforcement des capacités qui soient efficaces pour favoriser l’initiation à l’information, la préservation de l’information, l’éthique de l’information, l’information au service du développement et l’accessibilité universelle de l’information, en particulier au

35 C/5 approuvé — Grand programme V

184

moyen du Programme Information pour tous (PIPT) ; accroître le rayonnement international et national du PIPT ; améliorer l’accessibilité de l’information pour les groupes défavorisés, notamment les communautés locales, les populations autochtones, les groupes minoritaires et les personnes handicapées ; promouvoir la disponibilité de contenus divers et multilingues ; (xii) renforcer les infostructures en consolidant le rôle des bibliothèques et des archives en tant qu’institutions clés pour la diffusion et la préservation de l’information et des connaissances ; renforcer les capacités des professionnels de l’information afin qu’ils soient mieux équipés pour faire face à l’évolution des défis qui se posent dans le domaine des bibliothèques et des archives ; (xiii) promouvoir la préservation du patrimoine documentaire par la sauvegarde des matériels originaux et la sensibilisation à l’importance du patrimoine et de la mémoire en tant que facteurs contribuant à la connaissance, par des moyens tels que le Registre de la Mémoire du monde et le Prix UNESCO/Jikji Mémoire du monde ; contribuer à l’expansion de la Bibliothèque numérique mondiale en tant que cadre pour l’élaboration des politiques nationales et internationales ; (xiv) promouvoir des stratégies propres à accroître le recours aux technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’acquisition et le partage des connaissances ; favoriser l’accès à l’information scientifique par le recours aux TIC, les politiques et stratégies d’accès ouvert et l’utilisation accrue d’outils à code source libre dans tous les domaines de compétence de l’UNESCO ; (b)

2.

à allouer à cette fin un montant de 13 108 800 dollars pour les coûts d’activité et de 20 049 200 dollars pour les coûts de personnel ;

Prie la Directrice générale : (a)

de mettre en œuvre les diverses activités autorisées par la présente résolution, dans toute la mesure possible au moyen de plates-formes intersectorielles ;

(b)

de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : Axe d’action 1 : Promouvoir la liberté d’expression et l’accès à l’information (1)

Extension du respect de la liberté d’expression et application des normes juridiques, sécuritaires, éthiques et professionnelles connexes internationalement reconnues, y compris celles relatives à la sécurité des professionnels des médias

(2)

Soutien aux États membres pour la création d’un environnement favorable à la liberté d’expression et aux médias indépendants, notamment dans les pays en situation de conflit, de post-conflit et de transition ainsi que dans les situations de post-catastrophe

(3)

Promotion de l’indépendance rédactionnelle et de la qualité de la programmation dans la radiodiffusion de service public, les médias privés et communautaires et les nouveaux médias numériques

185

35 C/5 approuvé — Grand programme V

Axe d’action 2 : Renforcer les médias libres, indépendants et pluralistes et la communication au service du développement durable (4)

Soutien aux États membres pour le développement de médias libres, indépendants et pluralistes sur la base des indicateurs de développement des médias du PIDC

(5)

Accroissement des capacités des institutions de formation aux médias et d’enseignement du journalisme afin d’atteindre les critères d’excellence établis en matière de formation, y compris la recherche de l’égalité entre les sexes

(6)

Développement de l’initiation aux médias et à l’information en vue d’une prise de décision avisée

Axe d’action 3 : Favoriser l’accès universel à l’information et au savoir et le développement des infostructures (7)

Soutien aux États membres pour la mise au point, l’adoption et la mise en œuvre de cadres intégrateurs pour l’accès universel à l’information et la diffusion de celle-ci en se fondant sur le Plan stratégique pour le Programme Information pour tous (PIPT)

(8)

Renforcement de la préservation du patrimoine documentaire dans les États membres

(9)

Promotion des infostructures pour le développement durable et la bonne gouvernance dans les États membres

(10)

Soutien aux États membres pour l’élaboration de stratégies d’utilisation des TIC dans l’acquisition et le partage des connaissances et, en particulier, pour l’accès au savoir scientifique

3.

Prie également la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications avec indication des réalisations spécifiques démontrées par axe d’action ;

4.

Prie en outre la Directrice générale d’exécuter le programme de telle sorte que les résultats escomptés définis pour les deux priorités globales – l’Afrique et l’égalité entre les sexes – en ce qui concerne le grand programme V soient eux aussi pleinement atteints.

35 C/5 approuvé — Grand programme V

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Grand programme V Communication et information 05001

Priorités sectorielles biennales pour 2010-2011 Priorité sectorielle biennale 1 : Promouvoir la liberté d’expression et d’information Priorité sectorielle biennale 2 : Renforcer les capacités en vue d’assurer l’accès universel à l’information et au savoir

Engagements et objectifs de développement convenus au niveau international Déclaration de principes et Plan d’action du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) (2003 et 2005). Déclaration du Millénaire des Nations Unies. Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), notamment les objectifs 1, 2 et 8, cible 18. Document final du Sommet mondial des Nations Unies de 2005. Déclaration de Belgrade sur l’aide aux médias dans les zones de conflit et les pays en transition (2004). Déclaration sur les médias et la bonne gouvernance (Dakar, 2005). Déclaration de Colombo sur les médias, le développement et l’élimination de la pauvreté (2006). Recommandation sur la promotion et l’usage du multilinguisme et l’accès universel au cyberespace (2003). Charte sur la conservation du patrimoine numérique (2003).

05002

Le grand programme V œuvrera en faveur des objectifs de la Stratégie à moyen terme (34 C/4) en dirigeant les efforts intersectoriels aux fins de l’objectif primordial 5 de la Stratégie « Édifier des sociétés du savoir inclusives grâce à l’information et à la communication » et des objectifs stratégiques de programme correspondants : « Favoriser l’accès universel à l’information et au savoir » et « Promouvoir des médias et des infostructures pluralistes, libres et indépendants ». Le grand programme V contribuera également à la réalisation des quatre autres objectifs primordiaux du 34 C/4.

05003

Le programme Communication et information se fonde sur le constat qu’en dépit d’importants progrès dans l’accès à l’information et au savoir selon une démarche à dimension humaine, inclusive et privilégiant le développement, tel que préconisé par le Sommet mondial sur la société de l’information, des inégalités persistent entre les États membres s’agissant de leurs capacités à identifier, produire, diffuser et utiliser l’information en vue de créer et d’appliquer les connaissances nécessaires au développement humain. La stratégie s’attache donc à rendre plus opérationnel le concept de sociétés du savoir inclusives, équitables, ouvertes et participatives prôné par l’UNESCO – fondé sur les quatre principes que sont la liberté d’expression, l’accès universel, l’éducation de qualité et la diversité culturelle – par le biais d’activités normatives et de renforcement des capacités.

05004

Le programme s’appuie sur les résultats obtenus dans le cadre du Programme et budget 2008-2009 (34 C/5) et des priorités de programme pour le 35 C/5 définies par le Conseil exécutif à sa 180e session, à savoir :

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35 C/5 approuvé — Grand programme V



la promotion de la liberté d’expression et de la liberté de la presse, de l’indépendance et du pluralisme des médias ;



le développement de la communication, en particulier grâce au renforcement du Programme international pour le développement de la communication (PIDC) ;



l’accès à l’information et à la connaissance au moyen des médias et des TIC, y compris dans le cadre du Programme Information pour tous (PIPT).

Les trois principaux axes d’action du programme et les ressources qui leur sont allouées reflètent pleinement ces trois priorités de programme. 05005

Suivant sa démarche nettement intersectorielle, le grand programme continue à promouvoir les médias et les TIC, en tant que facteurs multiplicateurs de l’action menée par toute l’Organisation, notamment pour améliorer l’enseignement et l’apprentissage en mettant l’accent sur l’utilisation des TIC dans la formation des enseignants, accroître la diffusion et l’échange des connaissances scientifiques, promouvoir le dialogue interculturel et encourager la diversité culturelle et linguistique. Il jouera également un rôle essentiel dans les progrès apportés au suivi de la Déclaration de principe et du Plan d’action du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI). Cela comprend, entres autres, la facilitation de la mise en œuvre, avec des partenaires multiples, de six grandes orientations du Plan d’action de Genève, à savoir l’accès à l’information et au savoir (C3) ; l’apprentissage en ligne (C7) ; la cyberscience (C7) ; la diversité et l’identité culturelles, la diversité linguistique et les contenus locaux (C8) ; les médias (C9) et les dimensions éthiques de la société de l’information (C10), ainsi que la participation active de l’UNESCO dans le processus global de mise en œuvre du SMSI.

05006

Le programme Communication et information part du principe que le droit humain universel de la liberté d’expression – y compris ses corollaires que sont la liberté de la presse et la liberté d’information – et l’accès universel à l’information et au savoir sont une condition préalable à la réalisation de l’ensemble des droits de l’homme. L’importance de la liberté d’expression et de l’accès universel à l’information et au savoir pour l’édification de sociétés du savoir équitables est de plus en plus reconnue, particulièrement dans le cadre du SMSI, et s’applique à tous les types de médias et au cyberespace.

05007

Les efforts se poursuivront pour promouvoir la liberté d’expression, la liberté d’information et l’accès universel à l’information et au savoir, considérés comme des éléments essentiels pour renforcer la démocratie, favoriser la paix et encourager un développement humain durable. Une priorité élevée sera accordée à l’amélioration des capacités institutionnelles pour les professionnels des médias ainsi qu’à la promotion de normes éthiques et professionnelles et de moyens pour les médias de rendre des comptes sur la base de l’autoréglementation. En outre, les médias de service public seront favorisés et le programme global pour l’assistance aux médias des pays en situation de conflit et post-conflit sera développé.

05008

Le PIDC continuera à jouer un rôle important dans la stratégie de l’UNESCO de mise en place de médias libres, pluralistes et indépendants dans les pays en développement – tout particulièrement en Afrique, dans les pays les moins avancés (PMA), les petits États insulaires en développement (PEID) et les pays en situation de conflit et de post-conflit. Les principaux éléments d’action stratégiques à cet égard viseront à renforcer les partenariats et la coopération internationale en vue de contribuer au développement des médias selon les indicateurs du développement des médias approuvés par le PIDC. Le Conseil intergouvernemental du PIDC continuera de fonctionner comme forum représentatif pour débattre des nouveaux enjeux liés au développement des médias et définir les moyens nécessaires au renforcement de l’aide et des partenariats internationaux. Il agira également comme mécanisme de surveillance pour lutter contre l’impunité des crimes perpétrés contre les journalistes, conformément à la décision qu’il a adoptée lors de sa 26e session.

35 C/5 approuvé — Grand programme V

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05009

Les enjeux liés aux sociétés du savoir en émergence, notamment les écarts en matière d’information et de savoir qui résultent souvent de la fracture numérique, seront également traitées dans le cadre du Programme Information pour tous (PIPT). Les nouvelles orientations stratégiques du programme seront avant tout d’aider les États membres à formuler des cadres nationaux d’orientation des politiques de l’information et de renforcer leurs capacités dans cinq domaines prioritaires : l’information pour le développement, l’initiation à l’information, la préservation de l’information, l’éthique de l’information et l’accessibilité de l’information. L’assistance de l’UNESCO pour l’élaboration de cadres d’orientation des politiques de l’information s’appuiera dans une large mesure les résultats du SMSI et contribuera à la réalisation des objectifs de développement convenus à l’échelon international, en particulier les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), en mettant en évidence le lien entre le développement et l’élimination de la pauvreté et une bonne gouvernance ainsi que l’accès à l’information.

05010

Un autre élément stratégique du programme consiste à renforcer le cadre mondial de sauvegarde du patrimoine analogique et numérique, les effets des technologies numériques sur la stabilité et la durée de vie des documents représentant une menace croissante qui pourrait aboutir à la perte définitive de la mémoire collective.

05011

Promouvoir l’importante contribution que la communication et l’information peuvent apporter au développement durable et recommander leur intégration dans les plans de développement nationaux et les exercices de programmation commune menés par les équipes de pays des Nations Unies constitueront un élément important de l’action à entreprendre en 2010-2011. Le grand programme V comprendra donc des dispositions spécifiques pour la participation de l’UNESCO aux exercices de programmation commune par pays au cours de cette période et pour sa contribution à une action cohérente et harmonisée avec d’autres organismes des Nations Unies au niveau des pays. Par le biais du programme additionnel d’activités extrabudgétaires, des fonds extrabudgétaires seront recherchés afin de compléter les ressources du Programme ordinaire, renforcer les résultats obtenus et élargir la portée et l’impact de l’action dans les États membres. L’objectif principal sera de traduire les cadres d’action et les instruments normatifs mondiaux élaborés grâce aux fonds du Programme ordinaire, notamment dans les domaines de la liberté d’expression, du développement des médias et de l’accès universel à l’information, en activités opérationnelles concrètes aux niveaux régional et national. Dans le domaine du développement des médias, la priorité sera d’aider les États membres, en particulier l’Afrique, les PMA et les PEID, à concevoir et exécuter des projets conformes aux priorités thématiques et aux critères mis au point par le PIDC. De même, des fonds supplémentaires seront recherchés pour répondre à la demande de soutien formulée par des États membres pour concevoir et mettre en œuvre des politiques et des stratégies visant à favoriser l’accès à l’information, en gardant à l’esprit les cinq domaines prioritaires du PIPT.

05012

La décentralisation des ressources du Programme ordinaire est un élément clé du grand programme V. En 2010-2011, les fonds du programme seront décentralisés à hauteur de 54,1 % et 50 % du personnel du cadre organique exécutera le programme dans plus de 30 bureaux hors Siège de l’UNESCO.

05013

Outre son approche véritablement intersectorielle et interdisciplinaire également présente à travers son importante contribution aux plates-formes intersectorielles, le programme exploitera pleinement le fort potentiel de la coopération Sud-Sud et Nord-Sud-Sud dans le domaine de la communication et de l’information. Sa mise en œuvre s’appuiera sur une coopération plus étroite avec les commissions nationales en tant qu’éléments constitutifs de l’UNESCO. La collaboration de longue date établie au cours des années passées avec les ONG régionales et internationales, les associations professionnelles et les grandes institutions œuvrant dans les domaines de la communication et de l’information sera poursuivie et renforcée. Des efforts seront également faits pour consolider davantage l’approche multipartenaire du programme tout en renforçant et en élargissant ses partenariats – déjà solides – avec le secteur privé, notamment avec les industriels des technologies de l’information.

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35 C/5 approuvé — Grand programme V

Priorité globale Afrique L’action de l’UNESCO dans le domaine de l’information et de la communication en Afrique se fonde sur les résultats du Sommet mondial sur la société de l’information, les priorités de l’Union africaine et du NEPAD, notamment le Plan d’action régional africain pour l’économie du savoir (PARAES) qui vise à construire une région profitant pleinement des services et des applications des TIC d’ici à 2015, et la feuille de route pour le développement des médias en Afrique, adoptée au Burkina Faso en septembre 2008. Dans ce contexte, on s’emploiera à : (i) promouvoir la liberté d’expression et d’information en encourageant l’élaboration de lois et de cadres réglementaires relatifs aux médias ; (ii) fournir des conseils pour l’élaboration de politiques et stratégies favorisant l’accès à l’information ainsi que le développement des médias et des infostructures ; (iii) contribuer au renforcement des capacités, en particulier au niveau institutionnel. En ce qui concerne le développement des médias, le programme se concentrera sur trois grands défis : accroître les perspectives pour des médias libres, indépendants et pluralistes servant de tribune au débat démocratique ; encourager la participation des citoyens aux processus de décision et aux initiatives de développement ; et promouvoir l’adoption de normes éthiques et déontologiques pour les journalistes tout en améliorant les capacités des instituts de formation afin de proposer une formation aux médias et un enseignement journalistique de grande qualité. Relever le premier défi suppose l’existence de médias qui tiennent compte des préoccupations de la population et par le biais desquels les citoyens puissent chercher et partager des informations en vue d’une prise de décision avisée. À cette fin, un soutien sera apporté, en particulier par l’intermédiaire du PIDC, aux initiatives visant à construire un paysage médiatique pluraliste incluant les médias communautaires. S’appuyant sur les résultats du programme des centres multimédia communautaires (CMC) obtenus lors des précédents exercices biennaux en Afrique, principalement au Mali, au Mozambique et au Sénégal, l’Organisation continuera de promouvoir les radios communautaires et les CMC comme catalyseurs pour l’acquisition et l’échange d’informations et de connaissances, pour l’apprentissage, pour la participation intégratrice au développement et pour l’auto-expression. Les efforts destinés à améliorer la qualité de la formation journalistique seront fondés sur les critères d’excellence des institutions de formation établis en 2008 et sur les modèles de programme d’enseignement du journalisme mis au point par l’UNESCO. Dans le domaine de l’information, l’action se concentrera sur la promotion des applications des TIC afin d’améliorer la qualité et l’impact des processus d’enseignement et d’apprentissage, notamment par le biais de la création d’universités virtuelles, ainsi que sur le développement de l’utilisation des TIC pour faciliter l’accès aux contenus, en particulier dans les langues locales, pour les communautés marginalisées et défavorisées et celles ayant des besoins particuliers. L’accent sera mis sur l’accès à l’information afin de soutenir le développement durable et l’élimination de la pauvreté. La préservation et la diffusion du patrimoine documentaire africain constitueront un autre domaine d’action prioritaire et feront l’objet de campagnes de sensibilisation dans le cadre du Programme mémoire du monde.

35 C/5 approuvé — Grand programme V

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Dans les situations de conflit et de post-conflit, un soutien sera apporté au développement des médias et des infostructures afin de rétablir et de consolider la démocratie, une paix durable et la stabilité. Une attention particulière sera accordée dans ce contexte à la région des Grands Lacs, où l’UNESCO, avec l’Union africaine, poursuivra les efforts pour souligner l’importance des médias dans la promotion de la paix, du dialogue et de la compréhension mutuelle. Ces mesures seront conformes, entre autres, à la « Déclaration de Dar es-Salaam sur la paix, la sécurité, la démocratie et le développement dans la région des Grands Lacs » (2004), au « Protocole sur la gestion de l’information et de la communication » (décembre 2006) et au « Pacte de sécurité, de stabilité et de développement de la région des Grands Lacs » (2006).

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Promotion active par les États membres de divers médias publics, privés et communautaires favorisant un développement démocratique.

Formulation ou révision de lois et de cadres réglementaires garantissant la liberté d’expression, la liberté de la presse et la liberté d’information conformément aux normes reconnues internationalement, en particulier dans les pays en situation de post-crise et de post-catastrophe.

Accès à l’information des groupes exclus, en particulier des groupes qui vivent en zones rurales et des minorités linguistiques.

Proposition par les établissements d’enseignement du journalisme et de formation aux médias de possibilités de formation de qualité pour les professionnels des médias.

Renforcement des capacités des professionnels africains des médias et de l’information.

Amélioration de la qualité et de l’impact des processus d’enseignement et d’apprentissage grâce à l’utilisation des TIC, en particulier dans le domaine de la formation des enseignants.

Reconnaissance de l’importance du patrimoine documentaire africain dans la construction d’une identité nationale.

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35 C/5 approuvé — Grand programme V

Priorité globale Égalité entre les sexes Les médias et les TIC demeurent de puissants catalyseurs pour l’autonomisation des femmes. En conséquence, et compte tenu des dimensions sexospécifiques du développement et de l’utilisation des médias ainsi que de l’application des TIC (accès, production et utilisation), le Programme appuiera l’élaboration de stratégies destinées en priorité à répondre aux besoins en matière de renforcement des capacités dans ces domaines, afin d’améliorer les perspectives d’autonomisation des femmes, y compris leur participation à la vie publique, et de création de possibilités d’emploi, etc. Conformément au Plan d’action de l’UNESCO pour l’égalité entre les sexes, le programme vise à autonomiser les femmes au moyen de l’accès à l’information et au savoir en vue de promouvoir leur pleine participation – dans des conditions d’égalité – au développement économique, social, culturel et politique. Le programme prévoit des mesures visant à mieux intégrer le souci de l’égalité des sexes dans le contenu des médias, à lutter contre les stéréotypes sexistes dans les médias et à favoriser l’égalité des chances s’agissant de l’accès aux postes de décision dans ce secteur. En outre, toutes les activités d’assistance prendront en considération les aspects liés à l’égalité entre les sexes, conformément aux indicateurs de développement des médias approuvés par le PIDC. La prise en compte de la problématique hommes-femmes dans l’information sera encouragée à tous les niveaux de la formation aux médias professionnels et de l’enseignement du journalisme. Une attention sera également accordée au développement des capacités critiques des jeunes pour qu’ils adoptent une démarche soucieuse d’équité entre les sexes lors de l’évaluation et de la production de contenus de médias. L’UNESCO insistera en outre sur l’égalité des sexes dans toutes les activités de formation appuyées par l’Organisation, notamment lors de la promotion de l’initiation aux médias et de la maîtrise de l’information par l’intermédiaire des enseignants. L’UNESCO soutiendra plus avant les initiatives visant à développer les médias gérés par des femmes. La promotion de politiques nationales de l’information qui intègrent les femmes sera un autre aspect essentiel du programme. En outre, l’UNESCO s’emploiera à renforcer la capacité des femmes d’accéder aux TIC et de les utiliser à des fins de développement et d’apprentissage tout au long de la vie, notamment pour se doter de moyens de subsistance durables, dans le cadre de campagnes de maîtrise de l’information axées sur les communautés. On veillera particulièrement à favoriser la participation des femmes au règlement des conflits, à la consolidation de la paix et à la reconstruction moyennant un meilleur accès à l’information et, partant, à renforcer leur capacité de participer à divers mécanismes de gouvernance. Un appui sera en outre apporté aux initiatives visant à améliorer la sécurité des femmes journalistes dans les situations de conflit et de post-conflit.

35 C/5 approuvé — Grand programme V

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Résultats escomptés à la fin de l’exercice Promotion du souci de l’égalité entre les sexes dans le contenu des médias au moyen d’une formation aux médias appuyée par l’UNESCO.

Organisation de programmes de formation soutenus par l’UNESCO, notamment de formation à la sécurité pour les journalistes, ouverts aux femmes dans des conditions d’égalité.

Soutien aux États membres pour la création d’un environnement favorable à des médias libres et indépendants ainsi que pour le renforcement de la capacité des médias d’éviter les stéréotypes féminins.

Soutien aux États membres pour l’application d’indicateurs de développement des médias tenant compte de la problématique hommes-femmes.

Formulation et mise en œuvre des politiques nationales de l’information d’une manière qui favorise l’intégration des femmes.

Prise en compte des besoins spécifiques aux femmes dans les activités d’apprentissage tout au long de la vie, notamment pour leur permettre de se doter de moyens de subsistance durables moyennant l’utilisation des TIC.

Élargissement de la participation des femmes au règlement des conflits, à la consolidation de la paix et à la reconstruction grâce à un meilleur accès à l’information. 05014

Le Plan d’action du grand programme V vise à mettre en œuvre (i) la résolution de programme adoptée par la Conférence générale, dont le texte est reproduit au début du grand programme, ainsi que (ii) les résolutions relatives à des points spécifiques citées ci-dessous, dont le texte figure dans le Volume 1 des Actes de la Conférence générale à sa 35e session : 62

Suivi du Sommet mondial sur la société de l’information

63

Accès universel à l’information et au savoir

64

Manifeste sur la bibliothèque multiculturelle de la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et des bibliothèques (IFLA)

Le Plan d’action prend également en compte les recommandations de la Conférence générale concernant d’autres projets de résolution (DR) qui n’ont pas été retenus pour inclusion dans les Actes de la Conférence générale.

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35 C/5 approuvé — Grand programme V

Priorités sectorielles biennales 05015

Le Secteur de la communication et de l’information appliquera une double stratégie articulée autour de deux priorités sectorielles biennales, Promouvoir la liberté d’expression et d’information (priorité sectorielle biennale 1) et Renforcer les capacités en vue d’assurer l’accès universel à l’information et au savoir (priorité sectorielle biennale 2). La stratégie, qui s’appliquera aux trois axes d’action du grand programme V, concerne principalement, d’une part, l’analyse en amont et la fourniture de conseils de politique générale et, d’autre part, l’appui au renforcement des capacités humaines et institutionnelles et le développement des médias et des services d’information. Cela permettra de traduire l’action normative en activités opérationnelles, et d’établir un lien entre les deux, et garantira que l’expérience acquise durant les activités opérationnelles se reflétera dans les travaux en amont. L’action portera essentiellement sur les trois principaux domaines suivants : (i) promouvoir la liberté d’expression et d’information ; (ii) renforcer les médias libres, indépendants et pluralistes ; et (iii) favoriser l’accès universel à l’information et à la connaissance et le développement des infostructures.

Priorité sectorielle biennale 1 : Promouvoir la liberté d’expression et d’information 05016

Dans le cadre de la priorité sectorielle biennale 1, l’UNESCO continuera à promouvoir la liberté d’expression et d’information, en appuyant la création d’un environnement favorable à la liberté d’expression et à l’indépendance des médias, y compris dans les pays en conflit, sortant d’un conflit ou en transition, ainsi que dans les situations d’après-catastrophe, et à encourager l’indépendance éditoriale et la programmation de qualité dans la radiotélévision de service public et les médias privés et communautaires. Tous ces éléments sont indispensables pour assurer un accès sans entrave à l’information et à la connaissance, ainsi que pour l’élimination de la pauvreté, le développement économique, la participation sociale ainsi que la démocratie et le dialogue.

Axe d’action 1 : Promouvoir la liberté d’expression et l’accès à l’information 05017

L’un des principaux axes stratégiques du programme est une sensibilisation accrue à l’importance de la liberté d’expression et la liberté d’information par le biais d’activités de plaidoyer et de suivi. Il s’agira d’apporter une assistance technique aux États membres, de renforcer les capacités en vue de l’élaboration et de l’application de normes juridiques et réglementaires internationalement reconnues relatives à la liberté d’expression, à la liberté d’information et aux médias libres et indépendants. Une attention particulière sera accordée à la promotion d’une gouvernance de l’Internet fondée sur les principes de l’ouverture, de la diversité – notamment culturelle et linguistique – et de la transparence.

05018

Les événements les plus marquants pour sensibiliser les gouvernements, les établissements publics et la société civile à l’importance de la liberté d’expression et de la liberté de la presse pour le développement, la démocratie et le dialogue, seront la célébration annuelle de la Journée mondiale de la liberté de la presse le 3 mai et l’attribution du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO Guillermo Cano. La situation en matière de liberté de la presse et de sécurité des journalistes, en particulier la situation des femmes journalistes, seront constamment suivies par des réseaux d’alerte indépendants établis par des organisations de défense de la liberté des médias et de la presse comme le réseau « Échange international

35 C/5 approuvé — Grand programme V

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de la liberté d’expression » (IFEX). Il s’agira aussi d’appeler l’attention des gouvernements et du grand public sur les cas d’impunité face aux actes de violence commis à l’encontre de journalistes, notamment par le biais du mécanisme de surveillance mis en place par le Conseil intergouvernemental du PIDC. 05019

L’UNESCO travaillera en étroite collaboration avec tous ses partenaires, en particulier les ONG et les associations internationales et régionales de professionnels des médias afin de promouvoir un environnement favorable à la liberté d’expression et à la liberté d’information. L’un des principaux enjeux du programme sera de permettre aux institutions médiatiques et aux centres de formation aux médias de former des professionnels selon les normes éthiques et professionnelles les plus élevées et de permettre aux particuliers d’accéder à l’information, de l’évaluer et de l’utiliser de manière critique. De plus, l’UNESCO continuera de collaborer avec toutes les parties prenantes compétentes afin de mettre en place pour les médias des systèmes d’obligation redditionnelle reposant sur l’autoréglementation, notamment des codes de déontologie, pour aider les journalistes à faire face aux défis professionnels y compris les questions éthiques.

05020

Un soutien accru sera apporté afin de promouvoir l’indépendance rédactionnelle et la qualité de la programmation dans la radiodiffusion de service public, les médias privés et communautaires ainsi que les nouveaux médias numériques, par exemple en aidant les États membres à transformer des services publics de radiodiffusion en entités indépendantes sur le plan rédactionnel afin de garantir le pluralisme des médias et la qualité du journalisme. Dans ce contexte, une plate-forme de discussion internationale sur la mission de service public des médias Internet et du secteur des médias privés sera mise à disposition.

05021

Les mesures à long terme visant à aider les États membres à créer un environnement favorable à la liberté d’expression et aux médias indépendants, notamment dans les pays en situation de conflit, de post-conflit et de transition, ainsi que dans les situations de post-catastrophe, et à renforcer le rôle de la communication et de l’information dans la promotion de la compréhension mutuelle, de la paix et de la réconciliation, seront poursuivies. Des efforts particuliers seront faits pour permettre aux médias de fournir une information impartiale, d’éviter les stéréotypes et de combattre l’incitation à la haine et à la violence, surtout dans le cadre du Réseau Le pouvoir de la paix dont l’objet est de mettre le pouvoir des nouvelles technologies au service d’une meilleure compréhension mutuelle. Comme les médias représentent un facteur primordial dans la résolution des conflits et les processus de paix, l’UNESCO continuera de promouvoir le dialogue entre professionnels des médias, surtout dans les situations de conflit et de post-conflit, où l’action entreprise cherchera aussi principalement à permettre aux médias et aux professionnels de ce secteur de favoriser le partage de l’information et des connaissances ainsi que l’auto-expression. Certaines activités s’adresseront particulièrement aux femmes et aux jeunes par le biais d’initiatives de formation et de mise en réseau spécialement conçues à leur intention. Ces activités seront mises en œuvre en étroite collaboration avec d’autres organisations internationales intergouvernementales et non gouvernementales, y compris dans le cadre d’un partenariat stratégique avec la Banque mondiale. Elles auront également une forte dimension intersectorielle et contribueront à la mise en œuvre des plates-formes intersectorielles ci-après : « Contribution au dialogue entre les civilisations et les cultures et à une culture de la paix » et « Soutien aux pays en situation de post-conflit et de post-catastrophe ».

05022

L’action de l’Organisation consistera aussi à favoriser la contribution des médias à la réduction des risques de catastrophe et à leur mitigation, car des médias fiables et réagissant avec rapidité jouent un rôle crucial dans les situations de post-catastrophe. Il s’agira essentiellement de renforcer les capacités des médias locaux et communautaires à traiter l’information concernant les questions humanitaires, surtout dans les pays gravement menacés par des catastrophes naturelles, en adoptant notamment une démarche préventive, éducative et solidaire.

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35 C/5 approuvé — Grand programme V

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 1 : Extension du respect de la liberté d’expression et application des normes juridiques, sécuritaires, éthiques et professionnelles connexes internationalement reconnues, y compris celles relatives à la sécurité des professionnels des médias. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Sensibilisation à la liberté d’expression et à l’accès à l’information

– renforcement de 5 réseaux régionaux et locaux d’alerte suivant de près la liberté de la presse et la liberté d’expression ; organisation à deux reprises de la Journée mondiale de la liberté de la presse (en 2010 et 2011) et attribution chaque année du Prix mondial de la liberté de la presse UNESCO Guillermo Cano ; couverture des activités de l’UNESCO en matière de liberté d’expression dans les médias nationaux et internationaux ; élaboration et diffusion dans 10 pays, dont 6 au moins en Afrique, de matériel d’information et de formation concernant la liberté d’expression et l’accès à l’information



Application de politiques et de cadres réglementaires propices à la liberté d’expression et à la liberté d’information

– adoption dans 10 pays d’instruments juridiques et réglementaires conformes aux normes internationales



Acceptation de normes professionnelles et éthiques et de systèmes d’obligation redditionnelle à l’intention des médias reposant sur l’autoréglementation

– renforcement des normes éthiques et professionnelles dans au moins 15 pays, en étroite collaboration avec les médias et leurs associations ; formation en ligne aux normes professionnelles dispensée sur un site Web des Nations Unies spécialement dédié ; soutien apporté dans 10 pays à des systèmes d’obligation redditionnelle à l’intention des médias reposant sur l’autoréglementation, comprenant des conseils de la presse et des médiateurs des médias



Inclusion de la formation à la liberté d’expression dans les processus d’éducation formelle et non formelle

– expérimentation d’un kit sur la liberté d’expression dans 5 pays, dont 2 au moins en Afrique



– mise en œuvre de la formation à la sécurité Campagnes internationales et initiatives de de quelque 300 professionnels des médias et renforcement des capacités pour assurer la distribution de guides sur la sécurité dans sécurité des journalistes et des professionnels 10 pays, dont 6 au moins en Afrique ; lancement des médias de 2 campagnes internationales en collaboration avec des organisations internationales de médias ; examen et discussion de questions d’impunité avec au moins 5 États membres ; adoption d’une législation sur les médias conforme aux normes internationales dans 10 pays

35 C/5 approuvé — Grand programme V

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Résultat escompté 2 : Soutien aux États membres pour la création d’un environnement favorable à la liberté d’expression et aux médias indépendants, notamment dans les pays en situation de conflit, de post-conflit et de transition, ainsi que dans les situations de post-catastrophe. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Contribution des médias indépendants et des – indépendance des médias garantie par la loi, accès à l’information renforcé et indépendance associations de médias au renforcement de la rédactionnelle favorisée dans au moins 30 % des liberté d’expession dans les pays en situation pays dans lesquels l’ONU mène des opérations de post-conflit et de transition de maintien de la paix ; associations de médias indépendants créées ou renforcées dans au moins 5 pays en situation de post-conflit



– au moins 10 initiatives de dialogue visant à Impact de la communication et des médias faciliter la formation, l’échange et les projets de sur la promotion du dialogue, de l'autoproduction communs mises en œuvre, l’accent étant expression culturelle, de la compréhension mis plus particulièrement sur les femmes et les mutuelle, de la paix et de la réconciliation jeunes ; normes de professionnalisme en matière dans les situations de conflit et de post-conflit de journalisme, en particulier en ce qui concerne la couverture impartiale et équitable des conflits, renforcées dans au moins 10 pays en situation de post-conflit

Résultat escompté 3 : Promotion de l’indépendance rédactionnelle et de la qualité de la programmation dans la radiodiffusion de service public, les médias privés et communautaires et les nouveaux médias numériques. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



– cadres réglementaires propices à une radiotélévision Radiodiffusion de service public basée sur de service public indépendante sur le plan l’indépendance rédactionnelle, facilitant rédactionnel adoptés dans 5 pays, dont 3 en l’accès à l’information, au savoir, à l’éducation Afrique ; journalisme de qualité et programmes civique et à la bonne gouvernance éducatifs et culturels renforcés dans 8 pays, dont au moins 4 en Afrique ; systèmes d’obligation redditionnelle pour la radiotélévision de service public renforcés dans au moins 5 pays, dont 3 en Afrique



Impact des médias sur l’action humanitaire dans les situations de post-catastrophe

– formation des médias locaux et communautaires à la gestion des flux d’information humanitaire dans les situations de post-catastrophe testée dans 3 pays où le risque de catastrophes naturelles est élevé

Priorité sectorielle biennale 2 : Renforcer les capacités en vue d’assurer l’accès universel à l’information et au savoir 05023

Dans le cadre de la priorité sectorielle biennale 2, le programme Communication et information aura deux objectifs principaux : (i) renforcer les médias libres, indépendants et pluralistes ainsi que la communication au service du développement durable et (ii) favoriser l’accès universel à l’information et au savoir ainsi que le développement des infostructures.

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35 C/5 approuvé — Grand programme V

Axe d’action 2 : Renforcer les médias libres, indépendants et pluralistes et la communication au service du développement durable 05024

L’UNESCO continuera de promouvoir le développement de médias libres, indépendants et pluralistes et, à cette fin, favorisera l’indépendance et le pluralisme des médias, notamment par l’intermédiaire du PIDC, et contribuera à renforcer les capacités à cet égard. Les initiatives entreprises seront basées sur les besoins identifiés grâce à l’application des indicateurs du développement des médias approuvés par le PIDC, qui décrivent les niveaux visés de développement des médias, à savoir : (a) un système de règles favorables à des médias libres, indépendants et pluralistes ; (b) la pluralité des propriétaires et la transparence de la propriété, ainsi que la diversité des contenus des médias publics, privés et communautaires ; (c) la participation des médias en tant que plate-forme pour un débat démocratique ; (d) le renforcement des capacités professionnelles et le soutien aux institutions de formation pour promouvoir la liberté d’expression, le pluralisme et la diversité des médias ; et (e) des capacités infrastructurelles suffisantes pour soutenir des médias indépendants et pluralistes. L’Organisation relèvera les défis recensés dans les domaines susmentionnés de manière coordonnée par le biais des projets approuvés par le PIDC, en mettant l’accent en particulier sur l’Afrique, les PMA et les PEID, d’interventions dans le cadre des exercices de programmation commune par pays et d’actions communes avec ses partenaires.

05025

En outre, l’UNESCO continuera de promouvoir les médias communautaires afin de renforcer le pluralisme des médias et l’inclusion des communautés marginalisées dans les processus d’élaboration des politiques et de prise de décisions relatives au développement durable. Dans ce contexte, les efforts en vue de favoriser les centres multimédia communautaires seront poursuivis afin d’accroître les possibilités offertes aux communautés rurales d’acquérir, d’intégrer et d’échanger des contenus adaptés aux conditions locales. Toutes ces activités seront mises en œuvre en prêtant une attention particulière à la prise en compte des besoins des deux sexes.

05026

En ce qui concerne le renforcement des capacités, l’accent sera mis sur le renforcement des capacités institutionnelles des établissements de formation aux médias et des écoles de journalisme en vue d’offrir une formation de qualité, garantissant ainsi des effets à long terme et la pérennité de l’action engagée. Il s’agit pour cela d’encourager l’adoption, par les établissements de formation aux médias, des programmes modèles de l’UNESCO en matière de journalisme et de soutenir ces établissements, en particulier en Afrique, dans les efforts qu’ils mènent pour respecter les critères d’excellence établis par l’UNESCO en matière de formation au cours de l’exercice 2008-2009. L’égalité des chances des femmes et des hommes en matière de formation aux médias et au journalisme sera encouragée tout au long de cette activité.

05027

Une attention prioritaire sera accordée à la nécessité de multiplier les contenus médiatiques qui contribuent à renforcer la compréhension et la participation de la population en ce qui concerne les questions relatives au développement durable et aux défis mondiaux tels que le changement climatique et le VIH et le SIDA. Les activités en la matière seront axées sur la fourniture d’une assistance aux associations de médias et aux écoles de journalisme en vue de transmettre aux journalistes les connaissances pertinentes et de renforcer leurs capacités d’enquête. Les efforts destinés à favoriser les réseaux de journalistes, notamment ceux des PMA, seront aussi poursuivis, en vue de renforcer les capacités de leurs membres de rendre compte de ces questions. En outre, dans le contexte de la mission de service public des médias, le programme vise à promouvoir les partenariats avec les médias afin de mieux faire connaître les faits essentiels qui ont une incidence sur les sociétés. Ces partenariats seront encouragés, en particulier par le biais des plates-formes intersectorielles sur l’« éducation au service du développement durable »,

35 C/5 approuvé — Grand programme V

198

le « VIH et [le] SIDA », l’« action de l’UNESCO pour faire face au changement climatique » et l’« enseignement scientifique ». 05028

Compte tenu du fait que le renforcement des aptitudes essentielles des utilisateurs des médias et de l’information est un facteur primordial de développement des médias, un accent particulier sera mis sur l’amélioration de l’initiation aux médias et à l’information, en particulier chez les jeunes et les utilisateurs qui créent leurs propres contenus, notamment sur le Web. À cette fin, l’UNESCO s’efforcera d’intégrer l’initiation aux médias et à l’information dans les programmes de formation des enseignants et de la promouvoir en tant que compétence essentielle des producteurs de contenus générés par les utilisateurs.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 4 : Soutien aux États membres pour le développement de médias libres, indépendants et pluralistes sur la base des indicateurs de développement des médias du PIDC. Indicateur de performance ■

Indicateurs de référence

Liens avérés entre les indicateurs de développement des médias et les interventions visant à mettre en place des médias libres, indépendants et pluralistes dans le contexte du PIDC, des exercices de programmation par pays du système des Nations Unies et des efforts de développement nationaux

– au moins 120 projets du PIDC, dont 40 projets de médias communautaires, et contribution à 20 exercices de programmation par pays dans le respect des indicateurs de développement des médias ; les documents de programmation par pays et de projet font apparaître une approche des médias communautaires judicieuse, favorable aux pauvres, et faisant une large place aux questions d’égalité entre les femmes et les hommes en matière de développement des médias

Résultat escompté 5 : Accroissement des capacités des institutions de formation aux médias et d’enseignement du journalisme afin d’atteindre les critères d’excellence établis en matière de formation, y compris la recherche de l’égalité entre les sexes. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Un certain nombre d’établissements de formation aux médias offrent des programmes de formation de qualité basés sur les programmes modèles de l’UNESCO en matière de formation au journalisme et s’efforcent d’appliquer les critères d’excellence pertinents

– programmes modèles de l’UNESCO en matière de formation au journalisme et critères d’excellence adaptés par 40 établissements de formation ; équilibre entre les sexes assuré parmi les personnes suivant une formation



– au moins 3 réseaux régionaux de journalistes Possibilités de renforcement des capacités rendant compte de questions relatives au pour les professionnels des médias en vue de développement durable multiplier les contenus médiatiques de qualité produits par les journalistes sur les questions relatives au développement durable

199

35 C/5 approuvé — Grand programme V

Résultat escompté 6 : Développement de l’initiation aux médias et à l’information en vue d’une prise de décision avisée. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Stratégies multipays ou nationales en vue de piloter un cours d’initiation aux médias et à l’information dans le cadre des programmes de formation des enseignants

– au moins 10 documents stratégiques



Matériel visant à enrichir les programmes et dossiers pédagogiques de formation des enseignants disponibles à l’appui de l’initiation aux médias et à l'information

– au moins 15 établissements de formation des enseignants pilotant un cours d’initiation aux médias et à l’information dans le cadre de leurs programmes



Les lignes directrices fournies par les associations de médias aux producteurs de contenus générés par les utilisateurs reflètent les éléments essentiels de l’initiation aux médias et à l’information

– lignes directrices détaillées en matière de contenus générés par les utilisateurs mises à disposition et adoptées par les principales associations de radiodiffusion dans l’ensemble des 5 régions



Utilisation des indicateurs de l’initiation à l’information

– indicateurs de l’initiation à l’information testés dans 5 pays pilotes et logo de l’initiation à l’information utilisé par au moins 100 organisations, dont 50 % d’organisations de jeunes

Axe d’action 3 : Favoriser l’accès universel à l’information et au savoir et le développement des infostructures 05029

On continue d’observer de nombreux écarts à l’intérieur des États membres et entre eux en ce qui concerne l’accès à l’information et au savoir et la possibilité de disposer d’« infostructures » appropriées, notamment des cadres d’action, des capacités et des institutions telles que les bibliothèques et les archives. Afin de réduire ces écarts, on s’attachera à garantir un accès équitable et abordable à l’information pour tous, condition indispensable à l’édification de sociétés du savoir qui restent encore hors de portée de la plupart des êtres humains. Dans ce contexte, un cadre d’action important sera constitué par les résultats du Sommet mondial sur la société de l’information, en particulier le Plan d’action de Genève, pour la mise en œuvre duquel l’UNESCO continuera de jouer le rôle de facilitateur, et le Forum sur la gouvernance de l’Internet, au sein duquel l’Organisation renforcera sa participation. La Recommandation sur la promotion et l’usage du multilinguisme et l’accès universel au cyberespace (2003) offrira une référence normative à cet égard.

05030

L’accès universel étant fonction d’un environnement qui facilite des processus d’information inclusifs, on s’attachera à réaliser l’objectif de l’Information pour tous en réduisant les écarts existant en matière d’accès à l’information et au savoir. À cette fin, l’UNESCO aidera à la formulation de politiques et de stratégies efficaces visant à favoriser l’initiation à la maîtrise de l’information, la préservation de l’information, l’éthique de l’information, l’information au service du développement et l’accessibilité de l’information – notamment par le biais du Programme Information pour tous (PIPT), dont la portée internationale et nationale sera renforcée. Les activités seront axées sur la définition et la mise en œuvre de cadres d’action et sur le renforcement des capacités visant à l’accès universel à l’information et à la diffusion de cette dernière. Les besoins de l’Afrique seront particulièrement pris en compte, de même que la notion d’égalité entre les sexes. Un élément important de cet axe d’action sera le renforcement de l’accessibilité de l’information pour les personnes défavorisées, y compris les handicapés, les communautés locales, les peuples autochtones et les groupes minoritaires, ainsi que l’utilisation des

35 C/5 approuvé — Grand programme V

200

TIC afin de doter les jeunes de moyens d’agir, en particulier dans les zones de conflit et de post-conflit. Un accent particulier sera par ailleurs placé sur la promotion de l’accès à des contenus diversifiés et multilingues, en tant que contribution également à la mise en œuvre de la plate-forme intersectorielle concernant les langues et le multilinguisme, de même que sur le développement de l’accès en ligne aux documents publics et aux dossiers administratifs, en particulier en Afrique et dans les PEID. 05031

L’action sera également centrée sur le renforcement des infostructures aux fins du développement durable en intensifiant en permanence le rôle des bibliothèques et des archives en tant qu’institutions clés permettant de diffuser et de préserver l’information et le savoir. Il s’agira notamment à cet égard de développer les capacités des professionnels de l’information afin qu’ils soient mieux équipés face à l’évolution des potentialités et des défis associés au développement de la société de l’information qui s’offrent aux bibliothèques et aux archives, y compris ceux qui sont liés à l’accroissement du contenu numérique.

05032

Un autre axe d’action important sera la préservation du patrimoine documentaire, car il ne saurait y avoir d’accès à l’information en l’absence de mesures appropriées à cet effet. Dans le cadre du Programme Mémoire du monde qui vise à la conservation et à la diffusion des collections d’archives et de bibliothèque de valeur partout dans le monde, des efforts seront mobilisés pour sauvegarder des éléments originaux et sensibiliser à l’importance du patrimoine et de la mémoire en tant que facteurs de savoir grâce, notamment, au Registre de la Mémoire du monde et au Prix UNESCO/Jikji Mémoire du monde. Le patrimoine et l’accès au savoir figurant tous deux au nombre des principales priorités de l’UNESCO, les craintes que disparaissent des parts très importantes de la mémoire du monde continueront d’être prises en compte par le biais de ce programme ainsi que de la Charte sur la conservation du patrimoine numérique (2003). De même, il sera fait en sorte que tous les partenaires concernés collaborent au développement de l’initiative relative à la Bibliothèque numérique mondiale, laquelle rendra librement accessible d’importantes collections de toutes les cultures et accroîtra la diversité des langues sur l’Internet et, de ce fait, leur représentation numérique et les contenus de qualité dans le cyberespace, comme l’a demandé le SMSI.

05033

Conformément à son caractère intersectoriel marqué, le programme Communication et information stimulera et favorisera également des stratégies visant à accroître l’utilisation des TIC dans l’acquisition et le partage de connaissances. Dans ce contexte, l’Organisation continuera à soutenir les efforts des États membres visant à renforcer la qualité et l’impact des processus d’enseignement et d’apprentissage grâce aux TIC, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs de l’Éducation pour tous (EPT). En coopération avec des partenaires du secteur privé, une assistance sera fournie aux États membres afin de promouvoir l’utilisation des TIC dans la formation des enseignants, en particulier par le biais de la plate-forme intersectorielle sur la « Promotion de l’apprentissage à l’aide des TIC » mise en œuvre sous la conduite du Secteur de la communication et de l’information. Un autre élément clé de l’action menée sera la promotion de l’accès à l’information scientifique grâce à l’utilisation des TIC, à la mise en œuvre de politiques et de stratégies d’accès libre et à l’utilisation accrue de logiciels libres et de contenus ouverts dans tous les domaines de compétence de l’UNESCO.

201

35 C/5 approuvé — Grand programme V

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Résultat escompté 7 : Soutien aux États membres pour la mise au point, l’adoption et la mise en œuvre de cadres intégrateurs pour l’accès universel à l’information et la diffusion de celle-ci en se fondant sur le Plan stratégique pour le Programme Information pour tous (PIPT). Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Portée nationale et internationale du Programme Information pour tous (PIPT)

– diffusion du Plan stratégique révisé du PIPT dans tous les États membres ; création/renforcement de 5 comités nationaux du PIPT ; mise au point et application, dans un pays de chaque région, de modèles de stratégies et de politiques d'information/du savoir comportant une composante sexospécifique ; mise au point de stratégies pour aider 10 pays à formuler des politiques, la priorité étant donnée à l’Afrique, aux PEID et aux PMA



Compréhension du rôle de l’information dans le développement

– intégration des questions relatives à la gestion de l’information dans les documents de programmation conjointe des Nations Unies dans 5 pays ; établissement de 5 partenariats public/privé opérationnels à l’appui de l’accès universel à l’information ; augmentation de 15 % du nombre de participants aux mécanismes de suivi du SMSI par l’UNESCO, y compris aux initiatives liées à la gouvernance de l’Internet



Accessibilité de l’information pour les groupes – mise au point d’un ensemble d’outils pour la représentation des langues minoritaires dans le défavorisés et les minorités cyberespace ; fourniture de lignes directrices à 10 pays pour la mise en place de politiques destinées à faciliter l’accès à l’information et au savoir des personnes ayant des besoins spéciaux



Accès en ligne aux documents publics et dossiers administratifs, en particulier en Afrique et dans les PEID

– mise en œuvre des « Principes directeurs pour le développement et la promotion de l’information du domaine public gouvernemental » dans 10 pays

Résultat escompté 8 : Renforcement de la préservation du patrimoine documentaire dans les États membres. Indicateur de performance ■

Indicateurs de référence

Sensibilisation à l’importance de la préservation du patrimoine documentaire

35 C/5 approuvé — Grand programme V

202

– augmentation de 15 % du nombre d’inscriptions au Registre de la Mémoire du monde (actuellement 160) ; création de 5 nouveaux comités nationaux (une quarantaine à l’heure actuelle) ; attribution du Prix UNESCO/Jikji Mémoire du monde ; augmentation du nombre de pays adhérant aux principes de la Charte de l’UNESCO sur la conservation du patrimoine numérique, qui doit passer de 10 à 15

Résultat escompté 9 : Promotion des infostructures pour le développement durable et la bonne gouvernance dans les États membres. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



Rôle des bibliothèques et des archives dans le – formulation de 5 stratégies nationales pour renforcer le rôle des bibliothèques et des archives ; développement durable lancement de la Bibliothèque numérique mondiale ; mise en place de 5 services de bibliothèques numériques



Renforcement des capacités des professionnels de l’information afin de mieux répondre aux défis de la numérisation

– formation de 200 bibliothécaires et archivistes au moyen d’ateliers de renforcement des capacités, en Afrique, dans la région arabe, en Asie et dans le Pacifique, ainsi qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes

Résultat escompté 10 : Soutien aux États membres pour l’élaboration de stratégies d’utilisation des TIC dans l’acquisition et le partage des connaissances et, en particulier, pour l’accès au savoir scientifique. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence



– intégration effective des TIC dans les processus Amélioration de la qualité et de l’impact des d’enseignement et/ou d’apprentissage dans au processus d’enseignement et d’apprentissage moins 2 régions ; élaboration et mise à l’essai grâce à l’utilisation des TIC, et utilisation d’indicateurs pour mesurer l’impact de l’utilisation des TIC pour favoriser la formation des des TIC dans l’éducation dans au moins 5 pays ; enseignants création de 5 réseaux d’enseignants et communautés d’utilisateurs ; constitution de 5 dépôts régionaux de documents éducatifs numériques grâce à la coopération Sud-Sud



Accès au savoir scientifique

– accès par des utilisateurs d’au moins 3 régions à une plate-forme multilingue d’échange de ressources scientifiques libres ; accords avec 3 éditeurs pour faciliter l’accès aux résultats les plus récents de la recherche scientifique ; adoption de politiques favorisant l’accès ouvert dans 5 pays



Outils de gestion de l’éducation et de l’information à accès ouvert et politiques et stratégies favorisant l’accès ouvert

– amélioration de la plate-forme de formation libre par l’ajout de 10 à 15 % de nouveaux services et partenaires par rapport aux 1 700 ressources et 600 parties prenantes de la plate-forme actuelle ; adoption de logiciels ouverts pour la mise en réseau et l’intégration

203

35 C/5 approuvé — Grand programme V

Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) Plates-formes intersectorielles Hors Siège – Gestion des programmes décentralisés

II.B – Services liés au programme II.C – Programme de participation et bourses

ISU Budget ordinaire

Allocation financière1 1.

Activités

Personnel

35 C/5 approuvé

Ressources extrabudgétaires

$

$

$

$

9 128 600

-

9 128 600

-

L’allocation financière attribuée à l’ISU correspond aux crédits provenant du budget ordinaire et pourrait être ultérieurement utilisée pour des dépenses d’activités et/ou de personnel. L’Institut peut également recevoir directement des fonds extrabudgétaires, dont le montant n’apparaît pas dans ce tableau.

Résolution 34 C/65 de la Conférence générale pour l’ISU

06000

La Conférence générale, Prenant note du rapport du Conseil d’administration de l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) pour 2008, Prenant note également de la Stratégie à moyen terme de l’Institut de statistique de l’UNESCO pour 2008-2013, 1.

Prie le Conseil d’administration de l’Institut de statistique de l’UNESCO d’axer le programme de l’Institut sur les priorités suivantes, en mettant tout particulièrement l’accent sur les besoins de l’Afrique, l’égalité entre les sexes, les jeunes, les PMA, les PEID ainsi que les groupes sociaux les plus vulnérables, y compris les populations autochtones : (a)

améliorer la pertinence et la qualité de la base de données internationales de l’UNESCO en élaborant de nouveaux concepts, méthodes et normes statistiques en matière d’éducation, de science, de culture et de communication, en promouvant la collecte et l’établissement en temps voulu de statistiques et indicateurs de qualité, et en renforçant la communication avec les États membres ainsi que la coopération avec les bureaux hors Siège et les organismes et réseaux partenaires ;

(b)

entreprendre la révision de la Classification internationale type de l’éducation (CITE) compte tenu des importantes évolutions intervenues dans l’adaptation et la structuration des systèmes éducatifs depuis la dernière révision, en vue de sa finalisation au cours de l’exercice biennal 2010-2011 ;

(c)

contribuer à renforcer les capacités statistiques nationales en collaborant avec des organismes de développement pour diffuser des principes directeurs et outils techniques, former du personnel au niveau national et dispenser des avis d’experts et un soutien aux activités statistiques menées dans les pays ;

207

Institut de statistique de l’UNESCO (ISU)

Institut de statistique de l’UNESCO (ISU)

(d)

appuyer le développement de l’analyse des politiques dans les États membres en formant à l’analyse, en menant des études analytiques en partenariat avec des spécialistes internationaux, et en diffusant les meilleures pratiques et les rapports analytiques auprès d’un large public ;

(e)

consolider la position de l’Institut de statistique de l’UNESCO dans le paysage statistique international en recherchant ou en intensifiant la coopération avec les autres organisations internationales compétentes, notamment l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l’Office statistique des Communautés européennes (Eurostat) ;

(f)

appliquer le Cadre des statistiques culturelles révisé, en vue d’instituer des collectes régulières de données dans ce domaine sur les plans national et international ;

2.

Autorise la Directrice générale à soutenir l’Institut de statistique de l’UNESCO en lui accordant une allocation financière d’un montant de 9 128 600 dollars ;

3.

Invite les États membres, les organisations internationales, les organismes de développement et les organismes donateurs, les fondations et le secteur privé à contribuer, financièrement ou par d’autres moyens appropriés, à la mise en œuvre et au développement des activités de l’Institut de statistique de l’UNESCO ;

4.

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : (1)

Amélioration de la base de données statistiques de l’UNESCO s’agissant de la qualité de ces dernières et de la couverture des données actuelles et historiques, disponibilité de métadonnées appropriées et meilleur accès en ligne aux données pour les usagers

(2)

Amélioration de l’actualité, de la collecte, du traitement et de la soumission des données

(3)

Renforcement de la pertinence de l’information pour faciliter l’élaboration de politiques et la prise de décisions grâce à la réalisation de nouvelles enquêtes statistiques internationales s’appuyant sur une méthodologie et des outils de collecte de données améliorés

(4)

Amélioration de la coordination avec d’autres organisations internationales et régionales intervenant dans la production et la diffusion de données comparatives afin de mieux répondre aux besoins en matière de données internationales et nationales

(5)

Identification des nouveaux besoins d’information liés à la formulation de politiques en vue d’assurer le suivi des objectifs de développement en consultation avec les secteurs de programme, les États membres et les organismes partenaires de l’UNESCO, et élaboration de nouveaux indicateurs comparables au niveau international pour évaluer ces questions

(6)

Révision des classifications statistiques internationales dans les domaines de l’éducation, de la culture, de la communication, de la science et de la technologie, y compris des extensions et des révisions destinées à répondre aux nouveaux besoins des politiques dans ces domaines

(7)

Promotion et utilisation des normes statistiques de l’ISU par d’autres organismes, application plus large des normes de l’Institut dans les programmes statistiques nationaux et, partant, augmentation du volume de données comparables au niveau international concernant l’éducation, la science, la culture et la communication

(8)

Amélioration des diagnostics des points forts et des faiblesses des cycles de production de données nationales

35 C/5 approuvé — Institut de statistique de l’UNESCO

208

(9)

Renforcement des activités de conseil technique destinées aux pays

(10) Resserrement de la coopération avec d’autres organismes de développement en matière d’amélioration des capacités statistiques et renforcement des réseaux de pays, d’experts et d’institutions (11) Maintien et amélioration du programme de recherche et d’analyse de l’ISU de façon à apporter une valeur ajoutée aux données de l’UNESCO (12) Fourniture d’orientations et d’un appui pour l’interprétation et l’utilisation de statistiques comparables au niveau transnational dans les domaines relevant du mandat de l’UNESCO 5.

Prie en outre la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications.

06001

L’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) a été créé afin de promouvoir, aux niveaux national et international, les efforts visant à donner aux politiques un fondement factuel par la collecte et l’utilisation de données de haute qualité et à jour concernant l’éducation, la science et la technologie, la culture et la communication. Le rôle de l’ISU est de fournir aux États membres des informations statistiques comparables au niveau international qui facilitent la prise de décisions avisées et favorisent un débat démocratique dans les domaines de compétence de l’UNESCO. À cette fin, l’Institut applique des normes professionnelles rigoureuses et fait preuve d’une grande indépendance durant la collecte et l’analyse des données.

06002

Comme il est indiqué dans la Stratégie à moyen terme de l’ISU pour 2008-2013, le premier objectif de l’Institut est d’améliorer la qualité de ses données. Ce but transparaît clairement dans les résultats escomptés des divers axes d’action.

Axe d’action 1 : Rôle de dépositaire de données transnationales 06003

L’ISU mènera une large consultation au sein de l’UNESCO et auprès d’autres utilisateurs de statistiques transnationales (ONU et autres organismes internationaux, dirigeants nationaux, chercheurs et ONG) afin d’être sûr de recueillir régulièrement les données fondamentales nécessaires pour comprendre les changements qui interviennent dans les domaines de responsabilité de l’UNESCO et, en particulier, pour suivre les progrès réalisés en vue d’atteindre les objectifs convenus sur le plan international. Par ailleurs, le réseau de conseillers statistiques de l’Institut sur le terrain établira des relations plus étroites avec des statisticiens et des décideurs au niveau national, en coopération avec les bureaux hors Siège de l’Organisation.

06004

L’ISU continuera à améliorer les collectes de données statistiques internationales effectuées actuellement dans les domaines d’action de l’UNESCO. Celles-ci seront conçues et réalisées de façon à recueillir des données plus utiles à la formulation des politiques, tout en améliorant leur qualité ainsi que celle de l’information contextuelle correspondante. En particulier, l’ISU élargira l’application de son Programme d’évaluation et de suivi de l’alphabétisation (LAMP) sur la base de l’expérience menée dans les pays pilotes. Le programme LAMP a pour objet de fournir un diagnostic détaillé du niveau d’alphabétisation d’une population, ce qui est essentiel pour l’élaboration de politiques efficaces.

209

35 C/5 approuvé — Institut de statistique de l’UNESCO

06005

Les données pertinentes provenant de sources secondaires seront davantage exploitées afin d’éviter les doublons lors de la collecte de données, d’ajouter de nouvelles dimensions enrichissantes aux données existantes et d’améliorer la couverture et la qualité des données.

06006

Les procédures garantissant la qualité des données au sein de l’ISU seront améliorées et intégrées dans les opérations régulières de traitement, notamment celles concernant les métadonnées. En outre, des principes directeurs relatifs aux bonnes pratiques seront élaborés pour assurer la transparence des procédures et méthodologies de l’Institut.

06007

La diffusion de données à l’aide de l’Internet et autres moyens électroniques sera développée. En outre, le contenu, les fonctions et l’interface utilisateur de la base de données statistiques de l’ISU seront améliorés pour faciliter l’accès en ligne et la diffusion des données.

06008

Il est essentiel d’accélérer la publication des statistiques sur l’éducation. Un des grands obstacles en la matière est lié aux cycles des travaux qui dépendent de dates de publication de données déterminantes. La vérification des indicateurs et l’estimation des données sont organisées en fonction de dates spécifiques de publication, quelles que soient les dates de réception des données. C’est pourquoi l’ISU introduira le concept de collecte et de publication de données en continu pour l’éducation, ce qui constituera une forte incitation – sur le plan interne – pour la réduction du temps de traitement.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Amélioration de la base de données statistiques de l’UNESCO s’agissant de la qualité de ces dernières et de la couverture des données actuelles et historiques, disponibilité de métadonnées appropriées et meilleur accès en ligne aux données pour les usagers. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence

■ Mise à jour des indicateurs clés de l’éducation – 76 % en 2008 pour au moins 85 % de tous les pays chaque année

■ Amélioration de la qualité et de la couverture des moyennes régionales et mondiales pour les indicateurs clés

– indice fondé sur le nombre de régions de l’EPT présentant des moyennes pour 15 indicateurs clés

■ Intégration des indicateurs clés des tendances en matière d’éducation établis pour les années 1970 à 1995 dans les données types de l’ISU diffusées

■ Nombre de consultations du Centre de données en ligne

■ Mise en service et suivi des résultats du système de contrôle de la qualité des données de l’ISU

■ Volume de métadonnées mises à la disposition des utilisateurs internes et externes de données de l’ISU

35 C/5 approuvé — Institut de statistique de l’UNESCO

210

– métadonnées quasiment inexistantes sur le site Web actuel

Amélioration de l’actualité, de la collecte, du traitement et de la soumission des données. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence

■ Réduire d’un mois, d’ici à la fin de 2011, le

– 11 mois en 2008

délai moyen séparant la fin de l’année scolaire dans les pays et la soumission des données

■ Réduire de 10 jours, chaque année, le délai moyen séparant la réception des données et la première diffusion par l’ISU

■ Augmentation de la fréquence des mises à jour de la base de données de l’ISU en vue de la publication en continu

– la base de données de l’ISU est mise à jour deux fois par an

Renforcement de la pertinence de l’information pour faciliter l’élaboration de politiques et la prise de décisions moyennant la réalisation de nouvelles enquêtes statistiques internationales s’appuyant sur une méthodologie et des outils de collecte de données améliorés. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence

■ Collecte et analyse de données LAMP sur l’al- – 5 pays à la fin de 2009 phabétisation pour 9 à 12 pays d’ici à 2011

■ Mise en place d’une nouvelle collecte de données internationales dans un domaine donné de la culture conformément au Cadre des statistiques culturelles révisé

Amélioration de la coordination avec d’autres organisations internationales et régionales intervenant dans la production et la diffusion de données comparatives afin de mieux répondre aux besoins en matière de données internationales et nationales. Indicateurs de performance

Indicateurs de référence

■ Régionalisation pilote des outils d’enquête, calquée sur la coopération ISU/OCDE/ Eurostat, afin de mieux servir les partenaires régionaux, tels que l’Union africaine

■ Harmonisation des définitions de l’ISU concernant les indicateurs de l’éducation avec les organismes régionaux, tels qu’Eurostat

– en général, les efforts régionaux ne s’appuient pas sur les normes de l’ISU

– des définitions de données indépendantes existent dans différentes régions de collecte de données

■ Réduction des doubles emplois lors de la diffusion de données comparatives, notamment l’harmonisation des ensembles d’indicateurs

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35 C/5 approuvé — Institut de statistique de l’UNESCO

Indicateurs de performance

Indicateurs de référence

■ Augmentation de la fréquence des échanges de données entre organisations statistiques internationales

Axe d’action 2 : Élaboration de méthodologies et de normes appropriées

06009

L’ISU renforcera l’application des normes de collecte de données internationales dans les domaines de l’éducation, de la science, de la culture et de la communication. D’autres orientations seront adressées aux États membres pour les sensibiliser aux normes actuelles et les aider à mieux les comprendre. En particulier, l’Institut poursuivra ses consultations mondiales sur la révision proposée de la Classification internationale type de l’éducation (CITE) de 1997, qui sera présentée à la Conférence générale en 2011.

06010

Le Cadre des statistiques culturelles révisé de l’UNESCO servira de base à l’élaboration de la politique de l’Organisation dans le domaine de la culture tout en indiquant aux États membres comment lier la culture aux objectifs de développement. La norme tiendra dûment compte des diverses approches nationales de la culture et pourra être appliquée avec une certaine souplesse. Elle orientera la réalisation de nouvelles enquêtes dans certains domaines de la culture, dans le cadre d’étroites consultations avec le Secteur de la culture.

06011

L’ISU entreprendra une étude plus détaillée de la façon dont le manuel de l’OCDE sur les données concernant la R-D (Frascati) est actuellement appliqué dans les pays en développement afin d’améliorer la comparabilité de leurs données scientifiques par l’introduction de principes appropriés pour l’adaptation des normes de l’OCDE.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Identification des nouveaux besoins d’information liés à la formulation de politiques en vue d’assurer le suivi des objectifs de développement en consultation avec les secteurs de programme, les États membres et les organismes partenaires de l’UNESCO, et élaboration de nouveaux indicateurs comparables au niveau international pour évaluer ces questions. Indicateurs de performance

■ Application des recommandations formulées par les équipes spéciales s’occupant des indicateurs concernant la qualité des enseignants et le financement de l’éducation ■ Évaluation des recommandations relatives aux besoins en information issues de conférences mondiales sur l’éducation et élaboration d’une stratégie de collecte de données ■ Révision et diffusion d’un glossaire et de directives techniques portant sur les statistiques de l’éducation ■ Établissement d’un ensemble d’éléments de référence internationaux permettant de mesurer les compétences en matière de lecture, d’écriture et de calcul dans l’enseignement primaire

35 C/5 approuvé — Institut de statistique de l’UNESCO

212

Révision des classifications statistiques internationales dans les domaines de l’éducation, de la culture, de la communication, de la science et de la technologie, y compris des extensions et des révisions destinées à répondre aux nouveaux besoins des politiques dans ces domaines. Indicateurs de performance

■ Révision du cadre de la CITE et adoption des recommandations par les États membres en 2011 ■ Mise à disposition de la cartographie de la CITE sur le site Web de l’ISU pour 90 % de tous les pays ■ Adaptation par l’ISU de normes internationales élaborées par d’autres organisations statistiques afin de mieux illustrer les contextes et priorités des pays en développement dans les domaines de la science et de la technologie ainsi que de la maîtrise de l’information

Promotion et utilisation des normes statistiques de l’ISU par d’autres organismes, application plus large des normes de l’Institut dans les programmes statistiques nationaux et, partant, augmentation du volume de données comparables au niveau international concernant l’éducation, la science, la culture et la communication. Indicateurs de performance

■ Harmonisation des concepts statistiques relatifs à l’éducation dans les dossiers administratifs, les études sur les ménages et les recensements de population ■ Élaboration de principes directeurs concernant le niveau d’instruction

Axe d’action 3 : Renforcement des capacités de collecte et d’utilisation de statistiques

06012

L’ISU aidera les pays à améliorer leurs capacités de collecte, de traitement, de contrôle de la qualité, d’analyse et de diffusion des données au moyen d’activités de formation et d’autres formes d’appui. En outre, il s’efforcera d’apporter une assistance d’un bon rapport coût-efficacité en collaborant avec les divisions centrales de l’UNESCO et, surtout, avec les bureaux régionaux/multipays, les instituts de l’UNESCO et les entités statistiques régionales.

06013

Cet objectif sera largement atteint en renforçant la présence de l’ISU sur le terrain. Une fois de plus, le principal objectif est d’améliorer la qualité des données. En renforçant sa présence sur le terrain, l’Institut collaborera étroitement avec des statisticiens nationaux afin d’entreprendre des évaluations de la qualité des données conçues pour repérer et corriger les faiblesses des systèmes de production de données nationales, et d’élaborer des plans statistiques qui facilitent la communication de données internationales à l’ISU.

06014

En Afrique, où les défis restent les plus importants, l’ISU nouera des partenariats plus solides avec des réseaux régionaux et autres établissements de formation régionaux pertinents en vue de promouvoir et 213

35 C/5 approuvé — Institut de statistique de l’UNESCO

de favoriser les bonnes pratiques en matière de statistiques. S’agissant de l’éducation, les partenaires principaux seront le Groupe de travail sur les statistiques de l’éducation de l’ADEA, l’Union africaine et Afristat. Pour ce qui est des sciences, l’Institut appuiera la stratégie du NEPAD pour l’établissement d’un observatoire et d’indicateurs statistiques et, dans le domaine de la communication, il apportera son soutien à la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique dans le cadre du Partenariat sur la mesure des TIC pour le développement. 06015

Dans la mesure du possible, l’aide au renforcement des capacités statistiques par la formation sera apportée soit dans le contexte des ateliers réguliers de l’ISU ou en tant que partie intégrante d’une initiative de renforcement des capacités à l’échelle de l’UNESCO. Les instituts et autres établissements de formation régionaux pertinents, en particulier en Afrique, serviront également de vecteurs à ces initiatives.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Amélioration des diagnostics des points forts et des faiblesses des cycles de production de données nationales. Indicateurs de performance

■ Cadre pour l’évaluation de la qualité des données(élaboré par l’ISU et la Banque mondiale pour les statistiques de l’éducation) dans quatre pays chaque année ■ Appui aux pays pour l’utilisation des outils d’auto-évaluation ■ Composantes concernant le renforcement des capacités dans les projets de développement sectoriels

Renforcement des activités de conseil technique destinées aux pays. Indicateurs de performance

■ Plans concernant les statistiques de l’éducation dans 12 pays chaque année ■ Visite de sites nationaux dans 20 pays chaque année ■ Nombre de statisticiens et de responsables nationaux de la planification des politiques formés à l’analyse statistique et aux outils de collecte de données sur l’éducation et la science et la technologie dans le cadre d’ateliers régionaux.

35 C/5 approuvé — Institut de statistique de l’UNESCO

214

Resserrement de la coopération avec d’autres organismes de développement en matière d’amélioration des capacités statistiques et renforcement des réseaux de pays, d’experts et d’institutions. Indicateurs de performance

Indicateur de référence

■ Création de quatre réseaux régionaux à

– un réseau régional en 2008

l’appui de la mise en œuvre du Programme LAMP

■ Collaboration de deux établissements d’enseignement supérieur régionaux africains avec l’ISU dans le cadre d’activités de formation et d’assistance technique

Axe d’action 4 : Suivi et analyse de données transnationales 06016

La collecte de données étant coûteuse en argent et en temps, l’ISU doit veiller à ce que celles-ci soient exploitées au maximum. L’Institut continuera à travailler en partenariat avec un large éventail d’autres chercheurs et utilisateurs de données pour analyser et interpréter les données transnationales. Il maintiendra en outre des publications clés fournissant des analyses de données initiales et appelant l’attention sur des indicateurs clés.

06017

L’ISU a notamment pour mission d’offrir des conseils professionnels et d’assurer la qualité des données statistiques figurant dans des publications majeures de l’UNESCO dans tous les secteurs afin que la politique de l’Organisation repose sur des données internationales fiables. L’Institut collaborera à des publications internationales clés d’autres organismes en fournissant une analyse tirée de ses bases de données. En outre, il publiera ses propres rapports pour appeler l’attention de la communauté internationale sur des questions essentielles.

06018

Si nécessaire, les contributions de l’ISU comprendront une analyse de séries chronologiques ainsi que des projections en vue d’informer les décideurs des tendances et scénarios prévisibles. Ces publications seront particulièrement importantes pour mesurer les progrès accomplis en vue de la réalisation des OMD, de l’EPT et autres objectifs internationaux.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Maintien et amélioration du programme de recherche et d’analyse de l’ISU et apport d’une valeur ajoutée aux données de l’UNESCO. Indicateurs de performance

■ Nombre de rapports statistiques mondiaux et régionaux, d’analyses thématiques et autres produits ■ Nombre de contributions analytiques au Rapport mondial de suivi sur l’EPT, au Rapport sur les Objectifs du Millénaire pour le développement, aux rapports mondiaux de l’UNESCO et autres études statistiques

215

35 C/5 approuvé — Institut de statistique de l’UNESCO

Fourniture d’orientations et d’un appui pour l’interprétation et l’utilisation de statistiques comparables au niveau international dans les domaines relevant du mandat de l’UNESCO. Indicateurs de performance

■ Assistance aux organismes régionaux pour l’utilisation des données diffusées par l’ISU ■ Nombre de directives et de publications techniques pour l’utilisation des données

35 C/5 approuvé — Institut de statistique de l’UNESCO

216

Résolution 34 C/66 de la Conférence générale pour les plates-formes intersectorielles

07000

La Conférence générale, Ayant à l’esprit la Stratégie à moyen terme pour 2008-2013 (34 C/4) et en particulier son orientation fortement intersectorielle dont témoignent les objectifs primordiaux et les objectifs stratégiques de programme, Rappelant que 12 plates-formes intersectorielles ont été créées dans le cadre du Programme et budget pour 2008-2009 (34 C/5 approuvé), Prenant note de la décision 180 EX/21 du Conseil exécutif et en particulier de ses paragraphes 81 à 84 qui portent sur les plates-formes intersectorielles, 1.

Se félicite de l’inclusion, dans le document 35 C/5, de trois plates-formes intersectorielles de coordination et de neuf plates-formes intersectorielles thématiques en tant que nouvelles modalités pour faire progresser la mise en œuvre intersectorielle du programme, à savoir : (a)

(b)

2.

les plates-formes intersectorielles de coordination ci-après : ■

Priorité Afrique - coordination et suivi du Plan d’action en faveur de l’Afrique ;



contribution à la mise en œuvre de la Stratégie de Maurice pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement (PEID) ;



soutien aux pays en situation de post-conflit ou de post-catastrophe ;

les plates-formes intersectorielles thématiques ci-après : ■

enseignement scientifique ;



VIH et SIDA ;



éducation en vue du développement durable (EDD) ;



promotion de l’apprentissage à l’aide des TIC ;



renforcement des systèmes de recherche nationaux ;



langues et multilinguisme ;



contribution au dialogue entre les civilisations et les cultures et à une culture de la paix ;



action de l’UNESCO pour faire face au changement climatique ;



prospective et anticipation ;

Approuve les résultats escomptés pour les trois plates-formes intersectorielles de coordination et les neuf plates-formes intersectorielles thématiques tels qu’ils figurent dans le document

217

Plates-formes intersectorielles

Plates-formes intersectorielles

35 C/5 Rev., Volume 2, aux paragraphes 07011, 07012, 07018, 07020, 07028, 07034, 07038, 07044, 07048, 07055, 07058 et 07064 ; 3.

Note que, compte tenu des résultats obtenus au cours de l’exercice biennal précédent, certaines platesformes intersectorielles n’ont pas été entièrement mises en œuvre ;

4.

Prie la Directrice générale de développer et de mettre en œuvre énergiquement toutes les plates-formes intersectorielles ;

5.

Autorise la Directrice générale à poursuivre la mise en œuvre des stratégies et plans d’action concernant les 12 plates-formes intersectorielles ;

6.

Prie en outre la Directrice générale de faire figurer dans les rapports statutaires aux organes directeurs des informations sur le montant des ressources fournies par les grands programmes concernés aux diverses plates-formes intersectorielles et sur la réalisation des résultats escomptés de ces plates-formes.

07001

Les dimensions intersectorielles et interdisciplinaires de l’action de l’UNESCO trouvent leur expression concrète dans la traduction des objectifs stratégiques de programme du 34 C/4 en 12 plates-formes intersectorielles, qui ont été créées au cours de l’exercice biennal 2008-2009. Les plates-formes intersectorielles sont conçues comme une modalité destinée à renforcer la qualité, la cohérence et la pertinence de la conception et de l’exécution des programmes de l’UNESCO. En exécutant son action de manière concertée et dans une optique multisectorielle, l’Organisation peut tirer parti de l’un de ses principaux avantages comparatifs au sein du système multilatéral. Par ailleurs, les plates-formes ouvrent la voie à l’unité d’action de l’UNESCO aux niveaux mondial, national et régional, en œuvrant par-delà les frontières sectorielles, sur la base d’objectifs et de stratégies définis d’un commun accord et des résultats visés par chacune d’entre elles.

07002

Ces 12 plates-formes intersectorielles continueront à être mises en œuvre pendant l’exercice biennal 2010-2011, en se fondant sur les résultats obtenus et les enseignements tirés lors de l’exercice biennal en cours, et en tenant compte des directives formulées par le Conseil exécutif à sa 180e session sur la préparation du projet de 35 C/5. Néanmoins, afin de clarifier l’orientation et l’objectif des différentes plates-formes, il a été proposé de faire une distinction entre plates-formes intersectorielles de coordination et plates-formes intersectorielles thématiques dans le cadre du 35 C/5.

07003

Les plates-formes intersectorielles de coordination, d’une part, auront pour rôle d’unifier l’ensemble de l’action menée par tous les secteurs de l’Organisation en réponse aux besoins d’une région donnée ou d’un groupe de pays ayant des caractéristiques spécifiques. Ces plates-formes devront assurer la réalisation des stratégies et des résultats escomptés définis d’un commun accord et gérer les activités à l’aide des allocations financières attribuées à chaque secteur. Les plates-formes intersectorielles thématiques, d’autre part, seront axées sur des sujets ou des thèmes particuliers, coordonnant, orientant et guidant le travail des secteurs de programme dans le cadre d’une stratégie commune spécifiant des résultats escomptés définis d’un commun accord et à laquelle seront allouées des ressources financières spécifiques provenant des secteurs ou des bureaux hors Siège concernés. Toutes les plates-formes sont censées utiliser des contributions du Siège et des bureaux hors Siège. Des mécanismes destinés à renforcer l’efficacité de la coopération avec les bureaux hors Siège, notamment en déterminant la façon dont les plates-formes peuvent fournir une assistance et une contribution ciblées aux exercices de programmation commune par pays, seront également mis au point. Toutes les plates-formes sont tenues de mettre l’accent sur le renforcement des capacités, sur l’aide à la décision et sur la prise en compte des deux priorités globales de l’Organisation : l’Afrique et l’Égalité entre les sexes.

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

218

07004

S’agissant des ressources budgétaires, les activités de chaque plate-forme sont financées par chaque secteur de programme concerné et des rapports détaillés à ce sujet seront fournis dans les rapports statutaires biannuels (documents EX/4). Afin de garantir un volume de fonds suffisant pour les activités convenues, les secteurs de programme devront consacrer aux plates-formes, au cours de l’exercice biennal 2010-2011, des crédits d’un montant au moins égal à celui des ressources prévues et dégagées pour l’exercice biennal correspondant au 34 C/5. Les plates-formes intersectorielles sont également incitées à mobiliser des fonds extrabudgétaires en faveur de leurs activités. En outre, chaque responsable de plate-forme doit prévoir une évaluation de ses activités.

07005

Les trois plates-formes intersectorielles de coordination proposées sont les suivantes : (a) (b)

(c)

07006

Les neuf plates-formes intersectorielles thématiques proposées sont les suivantes : (a) (b) (c) (d) (e) (f) (g) (h) (i)

07007

Priorité Afrique – coordination et suivi du Plan d’action en faveur de l’Afrique – contribution de tous les secteurs, sous la direction de l’ADG/AFR. Contribution à la mise en œuvre de la Stratégie de Maurice pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement (PEID) – participation de tous les secteurs, sous la direction de l’ADG/SC. Soutien aux pays en situation de post-conflit et post-catastrophe – contribution de tous les secteurs, sous la direction du DDG.

Enseignement scientifique – participation des grands programmes I, II, III et IV, sous la direction de l’ADG/SC. VIH et SIDA – participation de tous les secteurs, sous la direction de l’ADG/ED. Éducation en vue du développement durable (EDD) – participation de tous les secteurs, sous la direction de l’ADG/ED. Promotion de l’apprentissage à l’aide des TIC – participation des grands programmes I et V, sous la direction de l’ADG/CI. Renforcement des systèmes de recherche nationaux – participation des grands programmes I, II, III et V, sous la direction de l’ADG/SHS. Langues et multilinguisme – participation de tous les secteurs, sous la direction de l’ADG/CLT. Contribution au dialogue entre les civilisations et les cultures et à une culture de la paix – contribution de tous les secteurs, sous la direction de l’ADG/CLT. Action de l’UNESCO pour faire face au changement climatique – participation de tous les secteurs, sous la direction de l’ADG/COI. Prospective et anticipation – participation de tous les secteurs, sous la direction de l’ADG/BSP.

Les stratégies convenues et les résultats escomptés pour les trois plates-formes de coordination proposées sont les suivants : (a)

Priorité Afrique – coordination et suivi du plan d’action en faveur de l’Afrique

07008

Plate-forme intersectorielle à vocation régionale, la plate-forme Priorité Afrique est destinée à jouer un rôle important d’impulsion en faveur du processus d’intégration régionale et sous-régionale africaine et du soutien aux activités contribuant à l’intégration régionale, dans les domaines de compétence de l’Organisation. L’exercice biennal 2008-2009 a permis de mettre en place et d’adapter progressivement les stratégies, structures, méthodes de travail, ainsi que le champ d’application et les activités de la plateforme.

07009

Entrée dans sa phase opérationnelle en 2010-2011, la plate-forme aura pour objectifs : (i) de donner, comme cadre de référence à son action les décisions et textes directeurs de l’Union africaine et des 219

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

communautés économiques régionales en matière de promotion de l’intégration régionale dans les différents domaines de compétence de l’UNESCO, notamment : le plan d’action de la deuxième Décennie africaine de l’éducation, le plan d’action consolidé des sciences et technologies, le Plan d’action sur les industries culturelles, et les décisions concernant les liens entre l’éducation et la culture, la paix et la sécurité et l’environnement ; et (ii) de créer les conditions d’une mise en œuvre optimale des engagements pris, au regard de chacun de ces textes/décisions, par l’Organisation auprès des instances africaines. 07010

À cette fin, elle veillera à la mobilisation tant en termes de programme que de budget, des secteurs de programme et des partenaires extérieurs, ainsi qu’à l’implication des instances compétentes africaines, en faveur d’activités hautement porteuses en termes de conception et d’édification durable de l’intégration régionale. La plate-forme Priorité Afrique devra ainsi jouer un rôle de soutien aux activités existantes, d’impulsion aux nouvelles activités et d’identification de projets susceptibles d’être entrepris par les secteurs de programme. Le Conseil exécutif lui-même, dans sa décision 179 EX/16 (II et III), à cet égard a assigné à la plate-forme un rôle dans le suivi des décisions sur l’extension du plateau continental et sur l’École régionale post-universitaire d’aménagement et de gestion intégrés des forêts et territoires tropicaux (ERAIFT).

07011

C’est ainsi que la plate-forme : ■

dans le domaine de l’éducation, attachera une importance particulière à la deuxième Décennie africaine de l’éducation, avec un triple objectif : (i) former mieux et plus d’enseignants, (ii) réduire le nombre d’analphabètes et, (iii) renforcer/créer des réseaux de pôles d’excellence/chaires UNESCO, particulièrement dans des domaines stratégiques pour le développement de l’Afrique ;



dans le domaine de la culture, contribuera à la 2e phase de l’Histoire générale de l’Afrique ainsi qu’à la traduction de nouvelles orientations de la Route de l’esclave à travers respectivement, l’élaboration de manuels scolaires, de matériels didactiques, d’un atlas et de cartographies illustrant les apports de l’Afrique à la civilisation de l’humanité. Elle veillera, dans le même ordre d’idées, à la promotion des potentialités que recèlent les industries culturelles et créatives en termes de convergences et d’intégration sociale et économique ;



dans le domaine des sciences, encouragera la mobilisation et la participation des instances et parties prenantes africaines, celle des partenaires extérieurs et des bureaux hors Siège du continent, à la mise en œuvre des trois projets phares suivants : (i) le renforcement des capacités en politique scientifique, dans le but de permettre à un maximum d’États africains de disposer d’un cadre stratégique pour son développement scientifique et des expertises locales nécessaires à sa mise en œuvre ; (ii) l’enseignement des sciences et de l’ingénierie, avec pour objectif de faire émerger sur le continent, une masse critique de spécialistes nécessaire à son décollage scientifique ; et (iii) le réseau de campus virtuels destiné à pallier l’insuffisance d’enseignants dans les disciplines scientifiques, au moyen de l’enseignement à distance à travers le maillage du continent en centres virtuels ;



en matière d’environnement, participera (i) aux processus de renforcement institutionnel, pédagogique et géographique de l’ERAIFT, (ii) de mise en place et de développement de réseaux interuniversitaires d’enseignement et de fourniture de services en expertise côtière, et d’appui aux requêtes en ce qui concerne l’extension du plateau continental africain ;



en matière de consolidation de la paix et de gestion préventive, appuiera notamment le Forum pour un avenir de paix dans la Corne de l’Afrique, à travers des activités de recherche et la mise en place de dispositifs de gestion préventive de la paix.

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

220

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Renforcement de l’approche intersectorielle en faveur de la problématique de l’intégration régionale en Afrique.



Élargissement et consolidation de l’implication des instances africaines d’intégration aux processus d’accompagnement initiés par l’UNESCO.

(b)

07012

Contribution à la mise en œuvre de la Stratégie de Maurice pour la poursuite de la mise en oeuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement (PEID)

Définissant le cadre de la contribution globale de l’UNESCO à la mise en œuvre de la Stratégie de Maurice, la plate-forme intersectorielle appliquera une approche intégrée en matière de vie et de développement durables dans les îles, en insistant sur la coopération et les liens interrégionaux. L’action en faveur des PEID visera principalement à promouvoir et à mettre en œuvre une éducation de qualité, axée en particulier sur la prise en compte des problèmes et des besoins des PEID, à adopter des politiques au service du développement durable fondées sur des données factuelles et à traduire celles-ci en pratiques efficaces sur le terrain, ainsi qu’à sauvegarder le patrimoine matériel et immatériel.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Intégration des principales questions concernant les PEID – le changement climatique, les savoirs autochtones et les liens entre diversité biologique et diversité culturelle, entre autres – aux politiques et aux programmes d’enseignement et de sensibilisation, à titre de contribution à la DEDD.



Aide aux PEID en ce qui concerne la formulation et la mise en œuvre de cadres pour les politiques, modalités et outils au service de conditions de vie insulaire durables.



Élaboration, échange et mise en œuvre de politiques et de pratiques intégrées pour la sauvegarde et la gestion du patrimoine naturel et culturel au sein et dans l’ensemble des régions comprenant des PEID.



Renforcement des mécanismes participatifs et des réseaux communautaires pour l’élaboration de programmes et de politiques liés au développement durable, un accent particulier étant placé sur l’autonomisation des jeunes, l’accès aux connaissances et le rôle des TIC.

(c) 07013

Soutien aux pays en situation de post-conflit et de post-catastrophe

Cette plate-forme, qui met en jeu les cinq grands programmes, servira de cadre à l’assistance opérationnelle aux pays touchés par des conflits et des catastrophes, allant des secours immédiats et du relèvement rapide à la reconstruction et au développement à plus long terme : ■

en offrant en amont des conseils sur les politiques et en renforçant et rétablissant les capacités nationales de planification et de gestion pour faire face aux défis ;



en favorisant le dialogue, le rétablissement de la confiance et les efforts de réconciliation, notamment en fournissant aux décideurs locaux et nationaux les résultats des recherches et analyses reposant sur des données factuelles ainsi qu’une plate-forme pour un dialogue et un débat sur l’action à mener pour définir les différentes options en matière de réconciliation et de reconstruction et renforcer l’appropriation de ces processus par les pays ;



en donnant aux communautés locales les moyens de participer aux processus de paix et en répondant à leur besoin d’accéder aux informations essentielles ;



en soutenant les communautés professionnelles selon leurs besoins spécifiques.

221

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

07014

Les dimensions humaines et institutionnelles des processus d’aide, de relèvement et de reconstruction seront au cœur de l’action de l’UNESCO. La plate-forme aura pour priorité de répondre aux besoins liés à une interruption ou à un dysfonctionnement des services dans les domaines de l’éducation, de la culture et des médias, de faire face aux traumatismes causés par les conflits et les catastrophes et de lutter contre les menaces qui pèsent sur la diversité culturelle et biologique à la suite de conflits ou de catastrophes naturelles. Concernant le soutien aux processus de relèvement et de reconstruction postconflit, une attention particulière sera portée aux causes profondes des conflits et aux moyens propres à faciliter les efforts nationaux en matière de dialogue et de réconciliation, de manière à réduire les risques de retomber dans un conflit. Dans le cadre de situations de post-catastrophe, un soutien sera fourni pour intégrer pleinement la prévention des catastrophes aux efforts de relèvement et de reconstruction, notamment en favorisant la mise en place de systèmes d’alerte rapide plus nombreux dans le monde entier.

07015

Au niveau mondial, la plate-forme plaidera en faveur de la reconnaissance du rôle de l’UNESCO au sein du mécanisme de coordination d’ensemble des Nations Unies, par une participation aux actions intégrées des Nations Unies visant à faire face aux situations de post-conflit et de post-catastrophe, notamment en ce qui concerne les évaluations conjointes des besoins, procédures d’appel global du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, les cadres stratégiques et programmatiques et les mécanismes de financement. Elle s’attachera à renforcer la coopération avec les organisations intergouvernementales régionales et à instaurer des partenariats stratégiques avec les ONG et les associations professionnelles participant aux efforts de paix.

07016

Au niveau opérationnel, la plate-forme appuie les bureaux hors Siège dans leur action pour faire face aux situations de post-conflit et de post-catastrophe, en coordonnant le soutien aux programmes, en mettant en place des infrastructures appropriées et en facilitant les arrangements et les mécanismes administratifs.

07017

Sur le plan interne, la plate-forme cherchera à faire participer les services centraux concernés à l’examen des procédures administratives concernant les situations de post-conflit et de post-catastrophe en vue d’instaurer des processus simplifiés.

07018

L’action s’articulera autour de cinq grands axes : ■

reconstruction des systèmes éducatifs ;



fourniture de conseils et d’expertise en matière de règlement des conflits liés à la gestion des ressources naturelles et aux mesures de mitigation et de prévention des catastrophes, notamment sur la façon d’intégrer les systèmes d’alerte rapide dans les interventions faisant suite à des conflits et à des catastrophes ;



appui à la revitalisation des installations de recherche au niveau des pays et à la formulation, à l’application et au suivi des politiques dans les divers domaines des sciences exactes et naturelles et des sciences sociales et humaines ;



protection du patrimoine culturel et naturel endommagé, notamment la consolidation/réhabilitation d’urgence des institutions et des sites du patrimoine culturel endommagé et la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel menacé ;



renforcement du rôle de la communication et de l’information dans la promotion de la compréhension mutuelle, de l’édification de la paix et de la reconstruction, fourniture d’un accès aux informations à caractère humanitaire dans les situations de catastrophe, appui au renforcement des capacités institutionnelles et humaines pour la mise en place durable de médias libres, indépendants et pluralistes et renforcement de la sécurité des professionnels des médias.

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

222

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

07019



Participation aux actions intégrées des Nations Unies visant à faire face aux situations de post-conflit et de post-catastrophe, notamment en ce qui concerne les évaluations conjointes des besoins, les procédures d’appel global du Bureau de la coordination des affaires humanitaires, les cadres stratégiques et programmatiques et les mécanismes de financement.



Mise en place d’opérations efficaces pour faire face aux situations de post-conflit et de postcatastrophe, ainsi que d’infrastructures et de mécanismes administratifs appropriés.



Fourniture de services consultatifs sur la gestion des ressources naturelles et la revitalisation des institutions dans les pays sortant d’un conflit ou d’une catastrophe.



Élaboration de cadres et de stratégies pour la sauvegarde et la protection du patrimoine culturel endommagé, y compris le patrimoine immatériel, en vue de soutenir les processus de paix et de cohésion sociale.



Appui au traitement post-traumatique des enfants et des jeunes par le biais d’activités artistiques et sportives.



Fourniture aux décideurs d’outils et de résultats d’analyses s’appuyant sur des données factuelles pour promouvoir le pluralisme culturel, le dialogue interculturel et la réconciliation.



Promotion des réseaux de professionnels des médias et amélioration des normes professionnelles et des mécanismes d’autoréglementation dans les situations de post-conflit.



Renforcement de la capacité des médias d’informer sur l’édification de la paix et la résolution des conflits et de sensibiliser aux catastrophes.



Renforcement de la sécurité des professionnels des médias.



Amélioration de l’accès aux informations à caractère humanitaire dans les situations de catastrophe.



Promotion de la diversité culturelle, du dialogue et du patrimoine immatériel par l’intermédiaire des médias et des TIC.



Amélioration des moyens de planification de gestion et de réforme à l’échelon local/national, en vue d’un relèvement et d’une reconstruction durables et équitables sous la conduite des pays dans les domaines de compétence de l’UNESCO.



Diminution de la vulnérabilité face à la récurrence de catastrophes grâce au développement des systèmes d’alerte rapide dans les pays déchirés par des catastrophes.

Les stratégies convenues et les résultats escomptés pour les neuf plates-formes intersectorielles thématiques sont les suivants : (a)

07020

Enseignement scientifique

La plate-forme intersectorielle sur l’enseignement scientifique porte sur l’enseignement des sciences, des technologies, des sciences de l’ingénieur et des mathématiques au service du développement durable et de l’élimination de la pauvreté et favorise le renforcement des capacités requises. La plate-forme a pour objectif de contribuer à développer l’acquisition des connaissances en sciences, sciences de l’ingénieur et technologie. En outre, elle vise à permettre aux pays en développement de constituer une masse critique de scientifiques, chercheurs et ingénieurs. Les activités interdisciplinaires seront intensifiées dans les domaines prioritaires identifiés par les États membres, en particulier ceux qui concernent la réforme des programmes d’enseignement scientifique, la formation initiale et en cours d’emploi des enseignants en sciences et mathématiques, les matériels d’enseignement et d’apprentissage en sciences et ingénierie, l’éducation à l’éthique des sciences et technologies, la participation des filles et des femmes à l’enseignement scientifique et l’accès à l’information scientifique par le biais des médias. Les activités seront mises en œuvre en étroite collaboration avec les réseaux scientifiques et éducatifs décentralisés hors Siège, notamment les instituts de catégorie 1 de l’UNESCO, en particulier l’IIRCA, le BIE et le CIPT.

223

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Création d’un cadre stratégique global pour l’enseignement scientifique sur la base d’une analyse des données relatives à l’état de l’enseignement des sciences et des mathématiques dans les États membres.



Assistance aux États membres en vue de l’intégration du journalisme scientifique en tant que domaine de compétence dans les programmes d’enseignement du journalisme et renforcement des contenus scientifiques dans les médias de radiodiffusion de service public.



Promotion et intégration dans les programmes universitaires de l’enseignement de l’éthique des sciences et des technologies, en particulier la bioéthique.

(b)

VIH et SIDA

07021

L’UNESCO soutient les efforts visant à assurer un accès universel à l’ensemble des programmes de prévention du VIH et des activités relatives au traitement, aux soins et au soutien au profit des personnes infectées, dans le cadre de l’OMD 6 relatif au VIH et au SIDA – à savoir enrayer la propagation de la maladie et commencer à inverser la tendance d’ici à 2015. À cette fin, l’UNESCO est bien placée pour faire face aux défis complexes résultant de cette épidémie grâce à une approche globale associant tous les secteurs de l’Organisation. Cela suppose de favoriser une meilleure coordination et une meilleure harmonisation, en particulier au niveau des pays où le combat contre le VIH et le SIDA constitue un volet de priorité élevée de la programmation conjointe de plusieurs organisations du système des Nations Unies et d’autres partenaires.

07022

La plate-forme intersectorielle « VIH et SIDA » bénéficie de contributions substantielles de l’ensemble des cinq grands programmes ainsi que des services centraux concernés, la coordination globale étant assurée par le Secteur de l’éducation. Le Coordonnateur général de l’UNESCO pour le VIH et le SIDA représente tous les secteurs de l’UNESCO aux réunions d’ONUSIDA et est chargé de faire rapport sur les domaines de travail pour lesquels cela a été convenu et sur les résultats obtenus aux organisations qui coparrainent ONUSIDA.

07023

Quatre conseillers régionaux dans le domaine du VIH et du SIDA – basés à Johannesburg (au bureau de l’Équipe de soutien régional d’ONUSIDA) et dans les bureaux régionaux et multipays de l’UNESCO à Bangkok, Moscou et Santiago – ont pris leurs fonctions en 2008 et jouent un rôle essentiel dans l’élaboration des programmes dans le cadre de la stratégie de l’UNESCO. Ils sont notamment chargés de la programmation intersectorielle, d’exposer et de faire connaître le rôle et l’impact de l’UNESCO, de dégager de nouvelles ressources à l’appui de cette action et d’aider les collègues et partenaires nationaux. En 2010-2011, l’UNESCO s’efforcera d’étendre ses moyens de lutte contre le VIH et le SIDA au niveau national.

07024

L’UNESCO collabore étroitement avec les organisations qui coparrainent ONUSIDA, lesquelles définissent d’un commun accord les résultats à atteindre et la répartition des tâches et assurent une action harmonisée au niveau des pays. Les domaines pour lesquels l’UNESCO est « chef de file » ou joue un « rôle de partenaire principal » sont les suivants : ■

prévention pour les jeunes dans les établissements d’enseignement (rôle de chef de file) ;



VIH et SIDA, gouvernance et intégration (rôle de partenaire principal) ;



planification stratégique et développement des ressources humaines (rôle de partenaire principal) ;



politiques relatives au VIH et au SIDA sur le lieu de travail (rôle de partenaire principal) ;



activités d’information et d’éducation sur le VIH dans des cadres non formels (rôle de partenaire principal) ;

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224



supervision et évaluation globales (rôle de partenaire principal) ;



soutien alimentaire et nutritionnel relatif au VIH et au SIDA (rôle de partenaire principal) ;



lutte contre le VIH dans les populations déplacées (rôle de partenaire principal) ; et



mise en commun des informations stratégiques et responsabilisation (rôle de partenaire principal).

07025

L’UNESCO reçoit pour ses activités des fonds extrabudgétaires substantiels, dans le cadre du Budget et plan de travail intégrés (BPTI) d’ONUSIDA. La plus grande partie des fonds du BPTI est répartie conformément aux recommandations d’une Équipe spéciale intersectorielle, de même que le petit fonds de mi-exercice pour les projets tardifs destinés à répondre aux nouveaux besoins.

07026

Plus de la moitié des activités de l’UNESCO concernant le VIH et le SIDA sont axées sur les trois objectifs suivants : 1. renforcer les capacités nationales de conception, de mise en œuvre et d’évaluation de l’éducation, de la communication et de l’information fondées sur les droits en vue d’assurer un accès universel ; 2 élaborer et diffuser des politiques et pratiques basées sur des faits en ce qui concerne le VIH et l’éducation et favoriser leur application ; et 3. renforcer la coordination de l’action des partenaires de l’éducation grâce à des initiatives interinstitutionnelles fondamentales telles que EDUSIDA ou l’Équipe de travail interinstitutions d’ONUSIDA (ETII) sur l’éducation.

07027

Il est impossible de parvenir à l’EPT sans prendre en compte l’impact du VIH et du SIDA. Par l’intermédiaire d’EDUSIDA, l’UNESCO et ses partenaires aident les pays à mettre en œuvre des programmes éducatifs globaux et renforcés en matière de VIH et de SIDA qui couvrent les contenus, les programmes d’enseignement et les matériels d’apprentissage, la formation et le soutien des éducateurs ainsi que la gestion et les systèmes en matière de politiques, et qui assurent la qualité et la pleine utilisation des approches et des points d’entrée, par l’éducation aussi bien formelle que non formelle. La réalisation de leurs buts est favorisée par une collaboration accrue entre les organisations qui coparrainent ONUSIDA et les acteurs clés : autorités nationales, ministères (éducation, protection sociale, santé, travail, etc.), organismes d’aide bilatérale et organisations de la société civile au niveau des pays. L’UNESCO met aussi particulièrement l’accent sur le renforcement de la prévention du VIH, grâce à des approches combinées, notamment une éducation globale relative à la sexualité et au VIH ainsi qu’à d’autres maladies sexuellement transmissibles. Les mesures prises par les secteurs de l’éducation nationaux pour lutter contre le VIH et le SIDA se voient accorder un degré de priorité élevé à tous les niveaux et par tous les moyens, de la prévention au traitement, aux soins et au soutien, en vue d’un accès universel.

07028

Tous les secteurs/grands programmes contribuent à renforcer et compléter les politiques et pratiques du secteur éducatif au moyen : (i) du renforcement de la capacité des scientifiques des universités et des instituts de recherche de travailler sur le VIH et le SIDA ainsi que sur la diffusion des informations scientifiques ; (ii) de l’action contre la discrimination dont sont victimes les personnes vivant avec le VIH et le SIDA, en particulier en renforçant les capacités des jeunes ainsi que les politiques et pratiques des gouvernements locaux ; (iii) de la mise au point de ripostes sexospécifiques et culturellement adaptées ; et (iv) de la conception et de la mise en œuvre de stratégies d’information et de communication axées sur les activités de prévention et le renforcement des capacités des professionnels de l’information et des médias.

225

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Renforcement des capacités des États membres en matière de conception, de mise en œuvre et d’évaluation de l’éducation, de la communication et de l’information fondées sur les droits en vue d’assurer un accès universel, compte tenu des facteurs socioculturels.



Promotion des solutions pluridisciplinaires et intersectorielles des États membres en vue d’élaborer et de diffuser des politiques et pratiques basées sur des faits en ce qui concerne le VIH et l’éducation et de favoriser leur application.



Élargissement de l’accès à des possibilités d’apprentissage de qualité sur le VIH et le SIDA, en particulier pour les populations marginalisées et exclues, en vue de limiter la stigmatisation et la discrimination tout en respectant les droits de l’homme, la diversité culturelle et l’égalité entre les hommes et les femmes.

(c) 07029

Éducation en vue du développement durable (EDD)

L’éducation de qualité doit répondre aux besoins des apprenants afin qu’ils puissent faire face aux défis actuels et construire un monde plus sûr et plus durable. Une éducation qui n’intègre pas les principes, valeurs et pratiques du développement durable échouera à atteindre ce but. Comprendre et s’employer à résoudre les questions globales de durabilité, telles sont les tâches de l’EDD. Ces questions ont trait aux trois sphères du développement durable – l’environnement, la société et l’économie, sous-tendus par la culture. Elles incluent, sans s’y limiter, des questions telles que l’eau, la biodiversité, la formation, les droits de l’homme, l’égalité entre les femmes et les hommes, la paix et la sécurité humaine, la réduction de la pauvreté, l’obligation redditionnelle et la responsabilité sociale des entreprises, les migrations, le changement climatique, le dialogue interculturel et l’urbanisation. Les mesures éducatives à mettre en œuvre pour répondre à des questions aussi complexes font intervenir plusieurs disciplines et nécessitent des efforts importants de la part de nombreux secteurs de la société . 1

07030

Reconnaissant l’importance d’une approche interdisciplinaire de l’EDD, l’UNESCO joue le rôle de chef de file de la Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (DEDD, 2005-2014) et met en œuvre le Plan d’action de l’UNESCO pour la DEDD. Depuis son lancement en 2008, la plate-forme intersectorielle sur l’EDD renforce les mécanismes de coordination interne de l’UNESCO créés en vue d’harmoniser le rôle de l’Organisation en tant que chef de file de la mise en œuvre de la DEDD.

07031

L’éducation est essentielle au développement durable, en particulier par la promotion des connaissances, compétences et valeurs nécessaires à sa réalisation. Elle doit jouer un rôle clé dans la promotion des valeurs qui sous-tendent le développement durable, telles que le respect de la dignité et des droits de l’homme de toutes les populations, le respect des droits de l’homme des générations futures, le respect et le soin apportés à une plus grande communauté de vie et le respect de la diversité culturelle . La plateforme intersectorielle sur l’EDD s’est avérée d’une aide précieuse pour encourager une approche axée sur l’EDD dans un certain nombre de domaines d’action de l’UNESCO. 2

07032

1 2

Sur cette base, la plate-forme intersectorielle sur l’EDD poursuivra ses travaux dans les domaines du dialogue, du renforcement des capacités, de l’amélioration des connaissances et de la sensibilisation, tout en mettant davantage l’accent sur la création d’une véritable intersectorialité. La plate-forme tient compte des enjeux lourds de conséquences de la crise financière mondiale, du changement climatique, de la crise énergétique, de l’augmentation des migrations et de la pénurie alimentaire, ainsi que des incidences importantes qu’ont ces phénomènes sur les efforts visant à parvenir au développement durable et à une croissance équitable. En outre, elle est appelée à contribuer aux mesures stratégiques prises par l’UNESCO pour faire face à ces défis mondiaux.

Décennie des Nations Unies pour l’éducation au service du développement durable (2005-2014) : plan international de mise en œuvre, UNESCO, 2005. Cadre pour le plan international de mise en œuvre de la DEDD, UNESCO, 2006.

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226

07033

Le soutien apporté aux efforts déployés aux niveaux national et régional, qui sont fermement ancrés dans les cadres de développement internationaux, notamment les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), et dans les mécanismes de collaboration du système des Nations Unies, sera maintenu. On a rapporté un certain nombre d’exemples qui illustrent la contribution qu’une plate-forme intersectorielle peut apporter à la mobilisation de partenaires sur le terrain. Ces expériences seront largement partagées afin de renforcer la mise en œuvre à l’échelle nationale.

07034

Le Secteur de l’éducation continuera d’encadrer la plate-forme intersectorielle sur l’EDD en stimulant et soutenant des activités intersectorielles, en maintenant fortement l’accent sur les aspects éducatifs du développement durable et en promouvant l’échange d’informations et de compétences techniques entre secteurs. Il coordonnera les initiatives des autres secteurs dans les domaines relatifs à l’EDD, notamment les ressources en eau, les réserves de biosphère, la diversité culturelle, le patrimoine mondial et les médias, ainsi que les nouveaux défis sociaux et éthiques auxquels sont confrontés les processus de développement. L’UNESCO fournira une assistance afin de réorienter les programmes d’éducation et d’améliorer la compréhension de ces questions par le public, en vue de contribuer à un monde meilleur, plus sûr et plus durable. Il s’agira notamment : ■

de favoriser le dialogue sur l’EDD ;



de veiller à la formation des partenaires de l’EDD ;



d’élaborer des principes directeurs sur l’enseignement, des outils d’appui aux programmes et des matériels d’apprentissage sur les questions relatives à l’EDD ;



de recueillir des informations sur les expériences et bonnes pratiques novatrices ; et



de renforcer les partenariats avec la société civile, le secteur privé et les gouvernements.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Soutien et renforcement du dialogue sur les politiques d’EDD grâce à des activités sectorielles conjointes qui prennent en compte les principes scientifiques, la culture et la communication, et qui respectent la diversité culturelle, l’égalité entre les sexes et les aspects de l’EDD relatifs au droits de l’homme.



Renforcement des capacités des États membres et des différents acteurs afin d’intégrer les questions et pratiques relatives au développement durable dans tous les types et à tous les niveaux d’enseignement.



Amélioration des connaissances sur l’EDD par l’échange d’expériences novatrices, ainsi que la synthèse et la diffusion des enseignements tirés.



Sensibilisation accrue de tous les types d’acteurs au développement durable grâce à l’EDD et intensification de leur contribution à la DEDD.

(d) 07035

Promotion de l’apprentissage à l’aide des TIC

Cette plate-forme intersectorielle concernera trois grands programmes, Éducation, Sciences exactes et naturelles et Communication et information, qui œuvreront à l’insertion de tous les apprenants par le moyen des technologies de l’information et de la communication, au renforcement d’une éducation et d’une formation de qualité pour tous et à l’apprentissage tout au long de la vie, en intégrant de façon novatrice des TIC adaptées au contexte local dans les processus d’enseignement et d’apprentissage. Il sera fait appel à des modalités d’accès ouvert en créant des communautés de pratique, des bibliothèques numériques et centres de documentation mondiaux, ainsi que des outils d’apprentissage numériques. De manière générale, il faudra étudier la valeur éducative des applications nouvelles et de celles fondées sur les TIC.

227

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

07036

Les trois secteurs sont convenus de faire la démonstration d’un modèle de coopération intersectorielle en appliquant une stratégie de création de partenariats par étapes et en ayant recours aux technologies pour améliorer l’efficacité de l’interaction, le partage des connaissances et la coopération au sein de l’UNESCO. Grâce à la clarification du rôle de chaque secteur et à des modalités de coopération efficaces, une « équipe intersectorielle d’excellence » devrait émerger, qui disposerait d’atouts et de compétences véritablement complémentaires, contribuant ainsi à un bon équilibre des passerelles humaines, institutionnelles et technologiques.

07037

La stratégie visera essentiellement à créer des synergies, à exploiter au maximum les atouts existants, à éviter les doubles emplois et à réduire les coûts grâce à une meilleure collaboration en ce qui concerne les activités sectorielles en cours. Le potentiel des centres communautaires polyvalents, tels que les centres d’apprentissage communautaires, les centres multimédia communautaires (CMC) et les campus virtuels, en tant que dispensateurs de savoirs et outils de développement et de lutte contre la pauvreté, sera pleinement exploré. Dans ce contexte, de nouvelles approches seront conçues pour développer les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie, créer et renforcer des environnements alphabétisés, encourager les activités génératrices de revenus et, éventuellement, former les enseignants.

07038

L’élaboration de ces nouvelles approches de la diffusion et de l’utilisation des connaissances comprendra de nouveaux modèles d’enseignement ouvert et à distance pour un apprentissage tout au long de la vie. La stratégie sera axée sur le développement de l’utilisation des TIC dans l’enseignement et l’apprentissage, y compris l’élaboration de normes visant à améliorer les compétences des enseignants et des chercheurs dans le domaine des TIC ainsi que la mise en place de stratégies, de bonnes pratiques, de ressources et de capacités visant à intégrer des logiciels libres et gratuits et des ressources éducatives ouvertes dans les processus d’apprentissage. Cette plate-forme sous-tendra en outre le rôle de facilitateur de l’UNESCO à l’échelle mondiale pour la mise en œuvre de la grande orientation C7 du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) relative au « téléenseignement ».

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Renforcement des capacités des ministères ainsi que de la qualité des établissements de formation des enseignants en vue d’offrir aux enseignants une formation reposant sur les TIC, notamment grâce à l’introduction de normes de compétences en matière de TIC.



Élargissement de l’accès à l’éducation et à l’apprentissage dans les États membres grâce à des outils basés sur les TIC.



Développement de l’initiation à l’information, de la formation des enseignants et des possibilités d’apprentissage tout au long de la vie grâce aux centres communautaires polyvalents.



Constitution de « communautés de pratique » pour l’éducation et la formation qui créeront du savoir et donneront accès à des ressources éducatives ouvertes et diverses à tous les niveaux, y compris l’accès ouvert à l’information scientifique.



Mise en place de bibliothèques numériques de ressources éducatives ouvertes (telles que des didacticiels libres et autres outils d’apprentissage numériques) pour un apprentissage tout au long de la vie de qualité.



Renforcement du rôle des TIC à l’appui des six objectifs de l’Éducation pour tous.

(e) 07039

Renforcement des systèmes de recherche nationaux

Cette plate-forme intersectorielle concerne quatre grands programmes (I, II, III et V) ainsi que l’Institut de statistique de l’UNESCO (ISU). Elle s’appuie en premier lieu sur l’expérience des grands programmes qui lui sont rattachés concernant l’aide aux États membres en matière d’évaluation et de renforcement des capacités de recherche nationales dans les domaines de compétence de l’UNESCO. La plate-forme

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

228

intégrera progressivement les contributions du Programme UNITWIN et chaires UNESCO, les résultats de la concertation et des activités du renforcement des capacités menées avec le soutien de l’UNESCO en vue de la formulation des politiques scientifiques, technologiques et d’innovation nationales, les interactions accrues entre recherche et politiques dans le domaine de l’élaboration des politiques en sciences sociales et humaines, les actions engagées pour édifier des sociétés du savoir et l’application des recommandations pertinentes du Rapport mondial de l’UNESCO « Vers les sociétés du savoir ». 07040

La plate-forme intersectorielle renforcera la contribution de l’UNESCO aux approches intégrées facilitant la création et la consolidation de systèmes de recherche nationaux, en même temps que le développement et la mise en œuvre de vastes politiques scientifiques et d’innovation et le renforcement des établissements d’enseignement supérieur, en particulier dans les pays les moins avancés. Elle identifiera également les besoins prioritaires nationaux des pays en développement et des pays les moins avancés et y répondra, en mettant l’accent sur l’intégration des politiques et des systèmes de recherche scientifiques nationaux relevant des domaines de compétence de l’UNESCO dans une stratégie nationale d’ensemble en faveur de la lutte contre la pauvreté et du développement durable. Elle s’appuiera sur les résultats de trois grandes conférences : la Conférence mondiale de l’UNESCO sur l’enseignement supérieur 2009 – La nouvelle dynamique de l’enseignement supérieur et de la recherche au service du progrès social et du développement –, le Forum sur la science 2009 : Budapest + 10, et le Forum mondial des sciences sociales 2009 : « Une seule planète – Des mondes séparés ? ». En outre, la plate-forme favorisera une coopération et une mise en réseau plus étroites avec d’autres entités des Nations Unies et des organisations régionales, telles que l’Union africaine, qui sont résolues à renforcer les stratégies scientifiques, technologiques et d’innovation et à développer les capacités nationales nécessaires dans les domaines de compétence de l’UNESCO.

07041

L’accent sera mis sur la contribution des systèmes de recherche nationaux au développement social. Les initiatives concernant l’éthique des sciences et de la technologie s’inscriront également dans le cadre institutionnel des systèmes de recherche nationaux, en coopération avec les comités nationaux d’éthique et de recherche existants.

07042

La priorité absolue sera donnée à l’Afrique et des mesures seront prises en collaboration avec des partenaires tels que les réseaux régionaux, ainsi que les chaires UNESCO et commissions nationales concernées.

07043

La plate-forme a pour objet de fournir un appui aux États membres pour améliorer leurs propres systèmes de recherche et de formuler des recommandations stratégiques quant à l’action à mener dans les domaines de compétence de l’UNESCO afin d’améliorer leurs perspectives de développement grâce à des capacités renforcées en matière de recherche et de sciences.

07044

Les objectifs de la plate-forme sont les suivants : ■

mettre en place des méthodes communes, sur la base d’une approche intégrée de l’Organisation, pour évaluer les systèmes de recherche nationaux des pays en développement ;



réaliser des évaluations par pays qui recouvrent l’enseignement supérieur et la recherche dans les domaines des sciences exactes et naturelles et des sciences sociales et humaines en tenant compte de la nécessité croissante d’une articulation entre la recherche et l’élaboration des politiques, de l’éthique des sciences ainsi que de l’impact des sciences et de la recherche sur le développement.

229

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Renforcement des capacités de recherche dans les pays en développement, en insistant sur la contribution de la recherche à la réalisation des objectifs de développement convenus au niveau international.



Renforcement de la recherche et de la gestion des connaissances nationales dans les domaines de la science, de la technologie et de l’innovation, et création des capacités correspondantes.



Meilleure articulation entre les organes chargés de la formulation des politiques, les établissements d’enseignement supérieur et de recherche d’un côté et les pratiques en matière d’éducation et de développement de l’autre.



Amélioration des capacités de recherche du Programme UNITWIN et chaires UNESCO dans certains des pays les moins avancés, notamment par le biais d’une coopération triangulaire Sud-Sud-Nord.



Développement de la recherche scientifique grâce à l’intégration des TIC.

(f)

Langues et multilinguisme

07045

Les langues et leurs incidences complexes sur l’identité, la communication, l’intégration sociale, l’éducation et le développement, sont au cœur de la mission et des objectifs de l’UNESCO.

07046

Comme pour l’exercice précédent, la plate-forme intersectorielle concernant les langues et le multilinguisme continuera d’offrir un espace privilégié pour la communication et les échanges internes, ainsi que le partage d’informations, entre tous les grands programmes, tant d’un point de vue sectoriel qu’intersectoriel.

07047

Sur la base des principes énoncés dans les instruments normatifs et directives de l’Organisation relatifs aux langues et au multilinguisme, ou qui s’en inspirent, les activités de la plate-forme au niveau sectoriel bénéficieront, comme suit, des contributions des grands programmes : GP I – soutien aux politiques et stratégies linguistiques nationales visant à promouvoir des approches multilingues fondées sur la langue maternelle dans l’éducation formelle et non formelle, ainsi que dans les programmes d’alphabétisation ; GP II – reconnaissance des langues comme vecteurs de transmission des savoirs locaux et autochtones sur les questions liées à la gestion des ressources naturelles et au développement durable ; GP III – promotion de l’approche fondée sur les droits de l’homme en ce qui concerne les questions relatives aux langues et au multilinguisme, aux migrations, en particulier dans les contextes urbains, et au rôle des langues et de la traduction dans le dialogue interculturel ; GP IV – promotion de la diversité culturelle et linguistique et du dialogue interculturel ; préservation des langues en péril, notamment par la publication et la mise à jour régulière d’une nouvelle édition de l’Atlas des langues en péril dans le monde ; et promotion du multilinguisme, en particulier dans les industries créatives ; GP V – promotion de la diversité linguistique dans le cyberespace et de l’accès aux ressources numériques dans plusieurs langues grâce à des orientations sur les politiques à mettre en œuvre en vue de l’élaboration de contenus multilingues ainsi que de l’inclusion et de l’utilisation de nouvelles langues dans le cyberespace.

07048

Au niveau intersectoriel, les acteurs de la plate-forme coopéreront pour (a) assurer le suivi de la mise en œuvre des politiques linguistiques nationales et internationales dans le monde, (b) mettre au point des outils ou organiser des manifestations à des fins d’information, de mobilisation et de sensibilisation du public, y compris la célébration de la Journée internationale de la langue maternelle (21 février) et la mise à jour régulière du site Web de l’UNESCO consacré aux langues et au multilinguisme, (c) promouvoir des approches multilingues des thèmes transversaux et (d) soutenir l’élaboration et le suivi de politiques linguistiques multilingues nationales et régionales cohérentes, en particulier par la

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

230

mise au point d’un ensemble d’outils destiné aux décideurs et l’évaluation des instruments normatifs pertinents en vigueur.

Objectif 1 : Assurer le suivi de la mise en œuvre des politiques linguistiques nationales et internationales dans le monde grâce aux outils existants (Atlas des langues en péril dans le monde et Rapport mondial de suivi sur l’EPT).

Résultat escompté à la fin de l’exercice ■

Facilitation et évaluation de la mise en œuvre des politiques élaborées à partir des publications UNESCO.

Objectif 2 : Soutenir l’élaboration et le suivi de politiques linguistiques multilingues nationales et régionales cohérentes, en particulier par la mise au point d’un ensemble d’outils destiné aux décideurs et l’évaluation des instruments normatifs pertinents en vigueur.

Résultat escompté à la fin de l’exercice ■

Amélioration de la formulation et de la mise en œuvre de politiques linguistiques en faveur du multilinguisme.

Objectif 3 : Promouvoir des approches multilingues des thèmes transversaux en mettant au point des outils ou en organisant des manifestations à des fins d’information, de mobilisation et de sensibilisation du public, y compris la célébration de la Journée internationale de la langue maternelle (21 février) et la mise à jour régulière du site Web de l’UNESCO consacré aux langues et au multilinguisme.

Résultat escompté à la fin de l’exercice ■

Sensibilisation accrue à l’importance des approches multilingues dans tous les domaines relatifs à l’utilisation des langues.

(g)

07049

Contribution au dialogue entre les civilisations et les cultures et à une culture de la paix

Ces dix dernières années, l’UNESCO a été à la pointe des efforts engagés à l’échelle internationale pour renforcer le dialogue entre les civilisations et les cultures et promouvoir une culture de la paix. Tirant les enseignements de ces nombreuses années d’expérience durant lesquelles elle a mené des projets de grande envergure en faveur du dialogue concernant notamment les « Routes » et les « Histoires générales », l’Organisation a pris ses distances à l’égard de la notion de « choc des civilisations » au milieu des années 1990 afin de proposer un cadre plus dynamique et interactif à l’appui des rencontres et échanges culturels. Cette orientation prenait également ses racines dans des faits historiques. L’année 2001 a été proclamée Année des Nations Unies pour le dialogue entre les civilisations et, en novembre 2001, l’Assemblée générale a adopté le Programme mondial pour le dialogue entre les

231

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

civilisations (résolution 56/6) et a assigné à l’UNESCO le rôle de chef de file au sein du système des Nations Unies. L’UNESCO a également un rôle de chef de file dans le cadre de la mise en œuvre de la « Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde » (2001-2010) et de son Programme d’action. 07050

Le Programme mondial, qui dans une certaine mesure fait suite également aux événements du 11 septembre 2001, définit le cadre de l’action à mener, proclamant que le dialogue entre les cultures et les civilisations est un processus qui vise à promouvoir la justice, l’égalité et la tolérance dans les rapports entre les êtres humains et également à combler dans le monde entier les lacunes des connaissances sur les autres civilisations, cultures et sociétés.

07051

Par la suite, l’UNESCO a affiné son approche du dialogue entre les civilisations et les cultures, s’employant à évaluer la pertinence de certaines perspectives dans une série de conférences internationales qui ont abouti à l’adoption par la Conférence générale de la résolution 32 C/47 intitulée « Nouvelles perspectives pour les activités de l’UNESCO relatives au dialogue entre les civilisations ». Ces nouvelles perspectives ont été particulièrement bien reflétées dans l’Engagement de Rabat, adopté en juin 2005, qui énonçait une série de mesures pratiques et concrètes dans les divers domaines d’action de l’UNESCO. Elles ont ensuite été encore affinées dans le plan intersectoriel de 2006 intitulé « Plan d’action pour la promotion du dialogue entre les peuples et contribution de l’UNESCO à l’action internationale contre le terrorisme » (document 174 EX/5 Add.2).

07052

En 2007, la Conférence générale a adopté la Stratégie à moyen terme (2008-2013), qui est structurée autour de cinq objectifs primordiaux dont l’un s’intitule « Promouvoir la diversité culturelle, le dialogue interculturel et une culture de la paix ». Cet objectif met en lumière l’avantage comparatif de l’UNESCO dans la promotion de la diversité culturelle et de son corollaire, le dialogue.

07053

La Conférence internationale sur l’éducation pour la compréhension et le dialogue interculturels qui s’est tenue à Copenhague (21-22 octobre 2008) et qui faisait suite à l’Engagement de Rabat a donc souligné, entre autres choses, qu’il fallait appliquer une approche plus inclusive et intégrée fondée sur la coopération et le dialogue à tous les niveaux des relations humaines, que ce soit aux niveaux intergouvernemental, international ou interpersonnel. L’objectif est de lutter contre les tensions interculturelles, les stéréotypes, les préjugés et les conflits fondés sur l’identité en favorisant encore la compréhension mutuelle et une meilleure connaissance de l’« Autre », et en mettant en place des plates-formes spécifiques pour assurer la coopération à travers les frontières culturelles, l’accent étant mis en particulier sur les jeunes, acteurs majeurs du changement.

07054

Compte tenu des données d’expérience acquises et des résultats obtenus dans le cadre des activités intersectorielles au cours de l’exercice 2008-2009 (34 C/5, par. 08013) et eu égard au plan d’action connexe énonçant les stratégies à court et moyen terme (site Web : http://www.unesco.org/culture/en/ dialogue), l’accent continuera d’être mis sur un ensemble limité d’objectifs supposant une collaboration intersectorielle axée sur des résultats réalistes et réalisables et non sur des mesures englobant tout ce que fait l’Organisation dans le domaine du dialogue entre les civilisations et les cultures.

07055

Enfin, au cours de l’exercice biennal 2010-2011, les activités de la plate-forme intersectorielle seront complétées par des travaux menés en collaboration avec l’Alliance des civilisations (AoC), comme le prévoit le mémorandum d’accord signé entre l’UNESCO et l’AoC le 15 janvier 2008 à Madrid (Espagne). Ce mémorandum présente quatre domaines spécifiques pour l’élaboration d’activités et de projets conjoints qui ont été pris en compte lors de l’élaboration des objectifs de la plate-forme intersectorielle. Les ressources financières mobilisées au titre de ce mémorandum continueront de renforcer la plateforme et son exécution.

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

232

Objectif 1 : Promotion et mise en valeur des Histoires régionales : CLT (chef de file), ED, SHS, CI, SC. L’élaboration et la production de guides et matériels de vulgarisation des contenus des Histoires seront poursuivies. On s’attachera à mettre en œuvre certaines des recommandations validées par la Table ronde organisée en octobre 2009 qui a réuni les présidents des comités scientifiques des six « Histoires », des directeurs des volumes et les auteurs pour discuter des approches pour une meilleure exploitation des volumes des Histoires. L’accent sera mis sur la lecture croisée de l’Histoire de l’humanité. La numérisation et la mise en ligne des volumes des collections seront poursuivies. Après les consultations nécessaires, les trois contenus sur l’histoire africaine destinés à être intégrer dans les curricula des écoles primaires et secondaires en Afrique seront élaborés sur la base de l’Histoire générale de l’Afrique. Les matériels d’accompagnement (Atlas et le guide des enseignements) prévus dans le cadre de ce projet seront également élaborés.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Exploitation pédagogique des résultats de la lecture croisée de l’Histoire de l’humanité.



Élaboration de trois contenus et de guides sur la base de l’Histoire générale de l’Afrique.



Vulgarisation et exploitation des autres Histoires régionales.

Objectif 2 : Développement de compétences interculturelles et d’une culture de la paix : ED (chef de file), CLT, CI. Les États membres bénéficieront d’une aide pour élaborer des politiques visant à renforcer, parmi les diverses parties concernées (jeunes, élèves et étudiants, enseignants, professionnels des médias, spécialistes du patrimoine, secteur privé, etc.), les compétences qu’il faut posséder pour vivre ensemble au-delà des différences de culture, de langue, de croyance et de religion et pour développer une culture de la paix. Compte tenu des résultats de l’enquête sur les compétences interculturelles, des matériels seront élaborés pour appuyer la formulation de politiques ainsi que des activités éducatives dans les secteurs formels et informels. Ces outils et matériels seront largement diffusés dans les États membres et parmi les partenaires de l’UNESCO.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Élaboration de politiques et d’outils relatifs aux compétences interculturelles.



Promotion et application de politiques et d’outils.

Objectif 3 : Participation de nouvelles voix au dialogue entre les religions : CLT (chef de file), ED, SC et SHS. Les recommandations particulières formulées par des organisations de jeunes et des spécialistes de la jeunesse pour valider les résultats de l’étude (lancée dans le contexte de la plate-forme intersectorielle) sur les bonnes pratiques appliquées par les jeunes ou en leur faveur en vue de promouvoir le dialogue interreligieux seront mises en œuvre afin de renforcer le rôle des jeunes dans ce dialogue. Parallèlement, une étude interrégionale sur les méthodologies, pratiques et outils élaborés par et pour les femmes en vue de promouvoir le dialogue sur les questions religieuses, sera entreprise. Grâce à une meilleure

233

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

compréhension des pratiques touchant les jeunes, sur la base des activités lancées au cours de l’exercice 2008-2009, on s’emploiera au cours de l’exercice 2010-2011 à obtenir une meilleure vue d’ensemble des activités interreligieuses des femmes dans les différentes régions. Compte tenu des résultats de ces deux études, l’accent sera mis sur la création et la consolidation des réseaux d’organisation de jeunes et de femmes qui œuvrent en faveur du dialogue interreligieux.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Renforcement du rôle des jeunes dans le dialogue interreligieux grâce à la mise en œuvre de projets concrets.



Collecte de méthodologies, pratiques et outils élaborés par et pour les femmes en vue de promouvoir le dialogue sur les religions.



Création/consolidation de réseaux de jeunes et de femmes pour promouvoir le dialogue interreligieux.

Objectif 4 : Les médias et la promotion du dialogue et de la compréhension mutuelle : CI (chef de file), en collaboration avec CLT, SC. Le Réseau Le pouvoir de la paix dispose d’une plate-forme en ligne pour diffuser et échanger des idées et des programmes élaborés dans le cadre de la plate-forme intersectorielle. Il donnera accès à la documentation établie sur les histoires régionales et offrira un forum pour échanger des idées sur les principaux éléments présentant un intérêt pour l’élaboration des politiques qui encouragera le dialogue en faveur d’une compréhension mutuelle et en appuyant le dialogue interreligieux. Le Réseau élaborera de son propre chef un programme d’études universitaires sur la paix et les conflits, axé sur le rôle des médias. Compte tenu du mode de diffusion en ligne du Réseau, ce programme sera accessible à tout établissement ayant un accès Internet et il sera actualisé sur la base du système WIKI en vertu duquel les utilisateurs pourront apporter leur contribution au programme et le modifier.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Mise à disposition sur le site Web du Réseau Le pouvoir de la paix de divers documents, y compris les histoires régionales et des recommandations d’organisations de jeunes.



Création d’un forum en ligne interactif à travers le site Web du Réseau Le pouvoir de la paix à l’appui de l’échange d’information et de débats d’orientation pour favoriser le dialogue en faveur de la compréhension mutuelle.



Actualisation et révision, au format WIKI, du programme d’études sur la paix et les conflits et mise à disposition de ce programme pour diffusion par l’intermédiaire du Réseau Le pouvoir de la paix.

(h) 07056

Action de l’UNESCO pour faire face au changement climatique

La plate-forme intersectorielle sera axée sur la mise en œuvre de la Stratégie de l’UNESCO pour faire face au changement climatique portant sur le prochain exercice biennal, présentée au Conseil à sa 181e session. Le Plan a un double objectif : la production et l’utilisation rationnelles et objectives de données, d’informations et de travaux de recherche concernant le changement climatique (la base de connaissances) ; et la promotion de l’atténuation des effets du changement climatique et de l’adaptation à ce phénomène, notamment par une meilleure éducation et la sensibilisation du public.

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

234

07057

Le Plan recense des projets intersectoriels à fort impact à des fins de financement extrabudgétaire, suggère des moyens d’accroître la visibilité de l’UNESCO et sa participation aux efforts internationaux, et propose des mesures pour faire de l’UNESCO une organisation plus neutre sur le plan du climat et des émissions de carbone. La plate-forme intersectorielle sur le changement climatique a déjà aidé à faire connaître les contributions apportées par l’UNESCO dans le cadre de l’action globale menée par le système des Nations Unies face au changement climatique. Désormais, l’UNESCO et la COI dirigent conjointement, en collaboration avec l’OMM, les efforts déployés à l’échelle du système des Nations Unies dans les domaines des connaissances, de l’analyse scientifique, de l’évaluation, de la surveillance et de l’alerte précoce concernant le climat.

07058

Conformément à la Stratégie, les activités porteront essentiellement sur l’Afrique, les PEID et les questions d’égalité entre les sexes.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Amélioration de la qualité, de la cohérence et de la pertinence de l’exécution des programmes de l’Organisation dans le domaine du changement climatique.



Renforcement de la base de connaissances sur l’analyse scientifique, l’évaluation, la surveillance et l’alerte précoce concernant le changement climatique.



Promotion et soutien de programmes de sensibilisation et de renforcement des capacités en vue de la mitigation du changement climatique et de l’adaptation à ce phénomène.



Réalisation de progrès pour faire de l’UNESCO une organisation neutre sur le plan du climat et des émissions de carbone.

(i)

Prospective et anticipation

07059

La plate-forme intersectorielle sur la prospective et l’anticipation est conçue pour : (i) renforcer le lien entre les priorités du programme de l’UNESCO et les activités de prospective telles que définies dans le 34 C/4 et le 34 C/5 ; (ii) définir les nouveaux défis et thèmes revêtant une importance stratégique pour l’UNESCO ; et (iii) établir des modalités d’action pour obtenir un impact réel.

07060

Durant l’exercice biennal, les activités de la plate-forme intersectorielle porteront essentiellement sur les priorités sectorielles de programme de l’UNESCO et s’appuieront sur les orientations et modalités du programme de prospective relevant de BSP. L’Afrique et l’égalité entre les sexes, à savoir les deux priorités globales de l’Organisation, feront l’objet d’une réflexion et d’une attention appropriées dans les activités de la plate-forme.

07061

En règle générale, la plate-forme intersectorielle vise à mieux sensibiliser l’ensemble de l’Organisation – notamment le Secrétariat et les États membres – aux questions de prospective. Afin de promouvoir de nouvelles approches qui orientent l’exécution des programmes et la programmation future, la plate-forme s’emploiera à renforcer l’interaction entre les programmes, les priorités stratégiques et les activités de prospective de l’UNESCO et s’efforcera d’intégrer des composantes prospective et anticipation se rapportant aux domaines de compétence de l’Organisation dans la planification stratégique.

07062

Des séminaires et conférences interdisciplinaires ayant une portée globale, notamment la nouvelle série de Forums UNESCO du Futur, seront organisés pour (i) encourager la réflexion sur les principaux défis de l’avenir relevant des domaines de compétence de l’Organisation, et (ii) fournir aux États membres, au Secrétariat, aux médias, aux ONG et au grand public des informations sur ces questions.

235

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

07063

Ces événements seront programmés au Siège, ainsi que dans les unités hors Siège dans diverses régions du monde, en tenant compte, dans la mesure du possible, du calendrier des principaux événements et conférences internationales organisés par l’UNESCO, le système des Nations Unies et la communauté internationale. La conception, la préparation et le déroulement de ces conférences et séminaires internationaux seront assurés par la plate-forme sectorielle, en étroite collaboration avec les secteurs de programme concernés.

07064

Les résultats et les recommandations découlant des activités menées par la plate-forme seront diffusés sur un site Web du portail UNESCO créé à cette fin, ainsi que par l’intermédiaire de réseaux et de partenaires s’occupant de réflexion prospective.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Sensibilisation du personnel et autres parties prenantes aux orientations prévisibles et aux nouveaux défis relevant des domaines de compétence de l’UNESCO.



Intégration de composantes prospective et anticipation se rapportant aux domaines d’activité de l’UNESCO dans la planification stratégique, et renforcement de la capacité du Secrétariat de définir les nouveaux défis et tendances relevant des domaines de compétence de l’Organisation.



Large diffusion des résultats d’événements organisés par la plate-forme intersectorielle, notamment au moyen d’un site Web créé à cette fin.

07065

En ce qui concerne les arrangements organisationnels relatifs aux diverses plates-formes, la structure et les pratiques organisationnelles resteront inchangées par rapport à l’exercice biennal 2008-2009. Chaque plate-forme sera dirigée par un ADG de secteur ou, dans un cas particulier, par le DDG, comme indiqué plus haut. Ces ADG chefs de file présideront un comité directeur composé de représentants de haut niveau de tous les autres secteurs concernés qui tiendront lieu de mécanisme de contrôle et se réuniront périodiquement afin de fournir un appui et des orientations stratégiques aux activités des platesformes. Cela comprend le partage de données d’expérience, la prévention des doubles emplois, le suivi et l’établissement de rapports sur les progrès accomplis ainsi que l’élimination de toutes les difficultés opérationnelles rencontrées.

07066

L’ADG chef de file sera assisté par un responsable de plate-forme qui devra lui rendre compte de la coordination de l’ensemble des contributions de fond ainsi que des ressources opérationnelles nécessaires à la planification, à la mise en œuvre et à l’établissement de rapports. Lorsque cela est possible, ce dispositif peut s’appuyer sur des réunions régulières des points focaux représentant les secteurs participants, les bureaux hors Siège et les instituts de catégorie 1. Le Collège des ADG passera régulièrement en revue les progrès réalisés par les différentes plates-formes.

07067

Le Bureau de la planification stratégique continuera à assurer la coordination générale et à fournir des orientations pour le développement et la mise en œuvre des plates-formes, et veillera à ce que ces dernières s’enrichissent mutuellement en échangeant des idées et des données d’expérience.

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

236

Hors Siège Budget ordinaire

Hors Siège – Personnel 1.

Activités

Personnel

35 C/5 approuvé

Ressources extrabudgétaires1

$

$

$

$

-

56 189 400

56 189 400

1 312 900

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

VENTILATION DU BUDGET ORDINAIRE PAR RÉGION Région

Personnel $

Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes TOTAL GÉNÉRAL

Part en %

15 261 000 9 340 300 14 363 400 3 739 800 13 484 900

27,2 16,6 25,6 6,7 24,0

56 189 400

100,0

POSTES ÉTABLIS PAR RÉGION, CATÉGORIE ET SOURCE DE FINANCEMENT 35 C/5 approuvé Région ADG/D/P/NPO

GS/L

Total

Afrique

33

87

120

États arabes

18

47

65

Asie et Pacifique

26

95

121

Europe et Amérique du Nord

6

9

15

Amérique latine et Caraïbes

22

70

92

Total, Postes financés par le Budget ordinaire

105

308

413

Total, Postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme

4



4

TOTAL GÉNÉRAL

109

308

417

237

Hors Siège – Gestion des programmes décentralisés

Hors Siège – Gestion des programmes décentralisés

Résolution 35 C/69 de la Conférence générale pour la Gestion des programmes décentralisés

08000

La Conférence générale Autorise la Directrice générale : (a)

à planifier et exécuter les programmes et activités de l’Organisation au niveau des pays et des régions par l’intermédiaire du réseau de bureaux hors Siège de l’Organisation et à continuer de participer activement aux initiatives et exercices de programmation conjoints des Nations Unies au niveau des pays et toujours dans le cadre des priorités nationales ;

(b)

à allouer à cette fin un montant de 56 189 400 dollars pour les coûts de personnel des bureaux hors Siège.

08001

Les bureaux hors Siège planifient et exécutent les programmes et activités de l’Organisation au niveau des pays et des régions et rendent compte aux ADG des secteurs de programme de l’exécution, de l’impact et des résultats des programmes décentralisés, ainsi que de l’utilisation des ressources de programme décentralisées (finances et dotation en personnel). Ils sont également chargés d’assurer la visibilité de l’action de l’Organisation dans les États membres.

08002

Ils œuvrent en étroite consultation avec les commissions nationales, les ministères compétents ainsi que d’autres parties prenantes et partenaires locaux, notamment les représentants de la société civile, pour recenser les domaines d’action prioritaires intéressant les États membres respectifs et concevoir des stratégies appropriées. Conformément à l’engagement de l’UNESCO en faveur de l’amélioration de la cohérence et de l’efficacité de l’action du système des Nations Unies au niveau des pays, ils coopèrent étroitement avec les représentants d’autres organisations du système dans le cadre des équipes de pays des Nations Unies, (UNCT) préconisant des stratégies pertinentes pour les activités de programmation communes et faisant appel à l’expertise de l’UNESCO dans ses domaines de compétence, tant dans les pays où l’Organisation est physiquement présente que dans ceux où elle n’a pas de bureau. En 2010 et 2011, les bureaux hors Siège de l’UNESCO participeront à l’élaboration de plus de 40 Plans-cadres des Nations Unies pour l’aide au développement (PNUAD), à la mise en œuvre de programmes conjoints correspondants figurant dans les huit programmes uniques approuvés par les gouvernements des huit pays pilotes bénéficiant de l’initiative « Unis dans l’action », à d’autres PNUAD de nouvelle génération approuvés en 2008 et 2009 ainsi qu’à des projets communs financés par les différents guichets thématiques du Fonds PNUD/Espagne pour la réalisation des OMD (F-OMD). À cette fin, les bureaux hors Siège bénéficient d’orientations stratégiques d’ensemble de la part de BSP et des secteurs de programme, ainsi que du soutien technique requis de la part de ces derniers.

08003

Les bureaux hors Siège sont responsables de la mobilisation des ressources extrabudgétaires en conformité avec les objectifs stratégiques de programme et les priorités de l’Organisation et en liaison avec les coordonnateurs résidents des Nations Unies au niveau des pays. Ils reçoivent à cet effet le soutien et les conseils appropriés d’ERC/CFS.

08004

Le Bureau de coordination des unités hors Siège (BFC) assure la coordination générale et la gestion des infrastructures, de l’administration et des services de soutien du réseau de bureaux hors Siège. Il fournit également des orientations, ou aide à en définir, sur les aspects correspondants des efforts d’harmonisation conduits par les équipes de pays des Nations Unies, tels que les services communs, l’harmonisation des pratiques administratives et, le cas échéant, les locaux communs. BFC supervise les

35 C/5 approuvé — Hors Siège – Gestion des programmes décentralisés

238

directeurs et chefs de bureaux, qui lui rendent compte des dépenses de fonctionnement et de sécurité ainsi que de la gestion globale des bureaux et des ressources humaines. Le personnel de gestion et de soutien hors Siège est rattaché à BFC (voir Titre III.B – Gestion et coordination des unités hors Siège).

239

35 C/5 approuvé — Plates-formes intersectorielles

Titre II.B 1 Budget ordinaire

Activités

Personnel

35 C/5 approuvé

$

$

$

Ressources extrabudgétaires1 $

Chapitre 1

Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique

1 044 400

3 631 900

4 676 300

2 861 300

Chapitre 2

Information du public

2 083 700

11 588 100

13 671 800

1 283 200

Chapitre 3

Planification stratégique et suivi de l’exécution du programme2

1 435 000

6 345 000

7 780 000

558 400

Chapitre 4

Planification et gestion du budget Total, Titre II.B

1. 2.

507 700

4 332 200

4 839 900

3 106 800

5 070 800

25 897 200

30 968 000

7 809 700

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires. Tient compte de l’intégration de la plate-forme « Prospective et Anticipation » dans la « Planification stratégique et suivi de l’exécution du programme », conformément à la note bleue du DG portant la cote DG/Note/08/43.

Titre II.B 2 POSTES ÉTABLIS PAR CATÉGORIE ET SOURCE DE FINANCEMENT 35 C/5 approuvé Services liés au programme ADG/D/P/NPO

GS/L

Total

8 2 1

6 – –

14 2 1

Budget ordinaire, Siège Budget ordinaire, hors Siège Autres sources de financement

26 1 2

31 – 3

57 1 5

Planification stratégique et suivi de l’exécution du programme Budget ordinaire, Siège Autres sources de financement

18 1

7 –

25 1

14 8

5 5

19 13

Total, budget ordinaire, hors Siège

66 3

49 –

115 3

Total, Budget ordinaire

69

49

118

Total, autres sources de financement

12

8

20

TOTAL GÉNÉRAL

81

57

138

Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique Budget ordinaire, Siège Budget ordinaire, hors Siège Autres sources de financement Information du public

Planification et gestion du budget Budget ordinaire, Siège Autres sources de financement TOTAL, Titre II.B Total, budget ordinaire, Siège

Autres sources de financement : inclut les postes financés par le recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds autofinancés.

241

Services liés au programme

II.B – Services liés au programme

Budget ordinaire Postes de dépenses

Chapitre 1

Activités

Personnel

Total

Ressources extrabudgétaires1

$

$

$

$

Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique I.

3 631 900

Personnel (postes établis)

3 631 900

250 100

250 100

Heures supplémentaires

70 000

70 000

Voyages des participants (délégués)

39 400

39 400



158 600

158 600



Assistance temporaire

Voyages officiels du personnel Services contractuels Dépenses générales de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Autres dépenses Total, Chapitre 1 Chapitre 2

361 300 2 500 000

II. Autres dépenses :



98 900

98 900



187 600

187 600



40 600

40 600



28 600

28 600



170 600

170 600



1 044 400

3 631 900

4 676 300

2 861 300

11 588 100

11 588 100

1 283 200

Information du public I.

Personnel (postes établis)

II. Autres dépenses :

221 600

221 600



Heures supplémentaires

1 500

1 500



Voyages des participants (délégués)

3 600

3 600

134 900

134 900



1 151 400

1 151 400



406 700

406 700



95 400

95 400



Assistance temporaire

Voyages officiels du personnel Services contractuels Dépenses générales de fonctionnement Fournitures et matériel

68 600

Mobilier et équipements Total, Chapitre 2 Chapitre 3

2 083 700

68 600 11 588 100

13 671 800

6 345 000

6 345 000

Planification stratégique et suivi de l’exécution du programme I.

Personnel (postes établis)

358 400 200 000

II. Autres dépenses :

246 300

246 300



44 300

44 300



Voyages officiels du personnel

369 500

369 500



Services contractuels

415 700

415 700



Dépenses générales de fonctionnement

154 700

154 700



Fournitures et matériel

92 500

92 500



Mobilier et équipements

44 300

44 300



Assistance temporaire Voyages des participants (délégués)

67 700

Autres dépenses Total, Chapitre 3 1.

– 1 283 200

1 435 000

67 700 6 345 000

7 780 000

– 558 400

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

242

Budget ordinaire Postes de dépenses

Chapitre 4

Activités

Personnel

Total

Ressources extrabudgétaires1

$

$

$

$

Planification et gestion du budget I.

4 332 200

Personnel (postes établis)

4 332 200

3 106 800

II. Autres dépenses :

4 000

Assistance temporaire



3 000

3 000



45 000

45 000



384 200

384 200



Dépenses générales de fonctionnement

20 000

20 000



Fournitures et matériel

21 500

21 500

Mobilier et équipements

30 000

30 000

Heures supplémentaires Voyages officiels du personnel Services contractuels

1.

4 000



Total, Chapitre 4

507 700

4 332 200

4 839 900

3 106 800

Total, Titre II.B

5 070 800

25 897 200

30 968 000

7 809 700

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

243

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

Chapitre 1 – Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique

Unité responsable : Département Afrique (AFR)

Résolution 35 C/70 (I) de la Conférence générale pour la Coordination et le suivi de l’action en faveur de l’Afrique

09100

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre, en assurant la cohérence et la complémentarité des initiatives en faveur de l’Afrique par l’intermédiaire d’un mécanisme de coordination et de suivi, le plan d’action visant à : (i)

renforcer les relations avec les États membres d’Afrique, notamment par l’intermédiaire de leurs délégations permanentes et de leurs commissions nationales ainsi que des instances appropriées de l’Union africaine (UA), en vue de répondre à leurs besoins prioritaires ;

(ii) appuyer le développement et suivre la mise en œuvre des stratégies visant à renforcer la coopération avec les États membres d’Afrique, en vue notamment de la réalisation des engagements de l’Éducation pour tous (EPT) et autres engagements régionaux ainsi que des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) intéressant les différents domaines de compétence de l’Organisation ; (iii) veiller à la prise en compte, dans les processus de planification et de programmation de l’Organisation, des priorités définies par l’Union africaine (UA) et en particulier par son programme le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) qui constitue, pour l’ensemble du système des Nations Unies, le cadre de coopération privilégié avec l’Union africaine (UA) ; (iv) contribuer activement au processus d’intégration sous-régionale et régionale dans les domaines de compétence de l’UNESCO ; (v)

promouvoir la coopération et le partenariat avec les États membres d’Afrique, et mobiliser les mécanismes multilatéraux et bilatéraux d’aide au développement ainsi que le secteur privé ;

(vi) animer et coordonner l’action de l’UNESCO en Afrique en faveur des pays en sortie de crise et en situation de reconstruction à la suite d’un conflit ou d’une catastrophe, notamment par le renforcement de l’action du Programme d’éducation d’urgence et de reconstruction (PEER) ; (vii) faire office de point de convergence pour toutes les questions relatives à l’Afrique et assurer la visibilité de l’action de l’UNESCO en Afrique ; (b)

2.

à allouer à cette fin un montant de 1 044 400 dollars pour les coûts d’activité et de 3 631 900 dollars pour les coûts de personnel ;

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants :

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

244

3.

09101

09102

(1)

Développement des relations avec les États membres africains renforcé, par l’intermédiaire, en particulier, de leurs délégations permanentes, de leurs commissions nationales, des groupes d’États membres africains constitués à l’UNESCO, à l’ONU et à l’Union africaine (UA), et des commissions mixtes avec la Commission de l’UA, les communautés économiques régionales (CER) et les organisations d’intégration régionales (OIR)

(2)

Priorités de développement des États membres africains intéressant les différents domaines de compétence de l’Organisation, et en particulier les plans d’action sectoriels de l’UA/NEPAD, reflétées dans la programmation de l’UNESCO ainsi que dans la programmation conjointe par pays du système des Nations Unies

(3)

Création et mise en œuvre de nouveaux partenariats avec des organismes multilatéraux et bilatéraux, ainsi qu’avec le secteur privé

(4)

Assistance fournie à la réalisation d’actions communes avec les partenaires des Nations Unies, en particulier le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et les organisations régionales africaines dans tous les pays africains en sortie de crise, sur leur demande, notamment dans le cadre du Programme d’éducation d’urgence et de reconstruction (PEER)

(5)

Action coordonnée et interaction et communication améliorées entre le Siège de l’UNESCO, les bureaux hors Siège d’Afrique et les commissions nationales africaines

(6)

Visibilité accrue de l’action de l’Organisation en faveur de l’Afrique

Prie en outre la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications.

Le Département Afrique (AFR) est le point de convergence pour toutes les questions afférentes à l’Afrique et est chargé de conseiller la Directrice générale en la matière. Il a des responsabilités en tant que service central et également en ce qui concerne le programme. Ses missions principales sont les suivantes : ■

œuvrer au renforcement de la coopération entre l’Organisation et ses États membres d’Afrique individuellement ou collectivement au travers de l’UA et des CER ;



veiller à la prise en compte, dans les domaines de compétence de l’Organisation, des priorités de l’UA/NEPAD, y compris les besoins en rapport avec les OMD ;



suivre la mise en œuvre du programme en faveur de l’Afrique ainsi que les progrès vers la réalisation des objectifs à moyen terme définis pour l’Afrique par l’intermédiaire d’un mécanisme distinct de coordination et de suivi ;



aider les pays en sortie de crise et en situation de reconstruction à la suite d’un conflit ou d’un désastre à satisfaire leurs besoins dans les domaines de compétence de l’UNESCO à travers notamment le Programme d’éducation d’urgence et de reconstruction (PEER) ;



assurer la coordination intersectorielle des initiatives relatives à des questions ou thèmes transversaux concernant l’Afrique et ses sous-régions par l’intermédiaire de la plateforme intersectorielle Priorité Afrique.

Dans son rôle d’impulsion, de coordination et de suivi de l’action en faveur de l’Afrique, le Département promouvra une approche intersectorielle et interdisciplinaire qui s’appuiera sur les exigences de l’intégration régionale énoncées par l’Union africaine, y compris à travers son programme, le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), et ses organisations sous-régionales. La 245

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

mobilisation de la contribution de l’UNESCO à la mise en œuvre des plans d’action sectoriels de l’UA/ NEPAD en éducation, culture, sciences et technologie, environnement, et ses cadres d’action pour les jeunes et les femmes retiendra tout particulièrement l’attention. Le Département veillera en outre à la prise en compte, dans les interventions de l’UNESCO, des recommandations du Comité UNESCO pour le NEPAD et de celles du Forum des organisations régionales et sous-régionales africaines pour le soutien de la coopération entre l’UNESCO et le NEPAD (FOSRASUN). 09103

Le Département accompagnera le développement et appuiera la mise en œuvre des programmes en faveur de l’Afrique visant au renforcement des capacités institutionnelles et au développement des ressources humaines et des compétences. À cet égard, une attention particulière sera consacrée au renforcement de la collaboration intersectorielle et de la coordination interinstitutionnelle (avec la Commission de l’UA, les Communautés économiques régionales (CER), les Organisations d’intégration régionales (OIR), etc.). L’égalité des sexes étant au cœur de la réalisation des OMD, le renforcement des capacités des femmes dans tous les domaines d’intervention de l’UNESCO sera en outre favorisé. De plus, le Département promouvra et soutiendra aux niveaux sous-régional et régional le développement de réseaux et de pôles d’excellence à travers des institutions spécialisées telles que l’Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA) – un institut de catégorie 1 –, le Centre international pour l’éducation des filles et des femmes en Afrique (CIEFFA) et des autres centres/instituts sous l’égide de l’UNESCO (catégorie 2), l’École du patrimoine africain (EPA) et l’Académie africaine des langues (ACALAN) contribuant également ainsi au processus d’intégration régionale. À ce titre, le Département encouragera aussi le soutien systématique aux initiatives et manifestations régionales (FESPACO, FESMAN, FESPAD, FESPAM, FIMA, FITHEB, MASA, SIAO, etc.) comme facteurs d’intégration. Une attention particulière sera accordée pour le renforcement des capacités des organisations régionales et des institutions spécialisées africaines chargées de la coordination de la mise en œuvre aux niveaux continental et régional des programmes de l’UA/NEPAD.

09104

Le Département représentera l’Organisation au sein du Mécanisme régional de coordination des Nations Unies pour soutenir la mise en œuvre du programme de l’UA/NEPAD et accordera une attention particulière à la coordination des groupes thématiques dont l’UNESCO a la responsabilité, cela dans le cadre de l’initiative de l’ONU « Unis dans l’action ».

09105

Le Département facilitera également la participation de l’UNESCO aux exercices de programmation conjointe sur le terrain avec les équipes des Nations Unies et les autres partenaires de développement internationaux, en tant que de besoin.

09106

Le soutien international étant crucial pour la réalisation des objectifs de l’UA/NEPAD même si la responsabilité première en revient aux États membres d’Afrique, le Département favorisera et plaidera en outre pour une implication accrue des acteurs multilatéraux, bilatéraux et privés dans toutes les interventions de l’Organisation en Afrique. L’utilisation des cadres de coopération et de partenariat mis en place par les États africains avec l’Asie, l’Amérique latine et l’Union européenne sera encouragée, de même qu’une participation plus large des représentants de la société civile et des ONG dans les partenariats existants ou à mettre en place. Le Département soutiendra également les efforts destinés à fortifier les relations de l’Afrique avec sa diaspora, notamment ceux visant à accroître la contribution scientifique, intellectuelle et artistique de la diaspora africaine au développement du continent.

09107

En ce qui concerne le soutien de l’Organisation aux pays africains en sortie de crise et en situation de reconstruction à la suite d’un conflit ou d’un désastre, le Département coordonnera les initiatives de l’Organisation et les travaux des équipes spéciales établies par la Directrice générale et assurera le suivi de leurs recommandations. Il participera en particulier aux travaux de la Plate-forme intersectorielle pour le soutien aux pays en situation de post-conflit et de post-catastrophe et veillera à la prise en compte des

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

246

besoins spécifiques du continent. Il coordonnera l’évaluation des situations et supervisera la réponse de l’Organisation en assurant la conformité avec le cadre d’action de l’UA pour la reconstruction et le développement post-conflit et les décisions pertinentes de l’UA et de son Conseil de paix et de sécurité (CPS). Dans un souci de cohérence et de complémentarité des interventions des différents acteurs sur le terrain, le Département veillera en outre à la coordination de l’action de l’UNESCO avec celles d’autres institutions du système des Nations Unies. Le Programme PEER se verra doté de moyens renforcés afin de lui permettre de mieux répondre aux besoins croissants sur le continent en matière d’éducation d’urgence, ceci en liaison étroite avec le Bureau régional pour l’éducation en Afrique (BREDA). 09108

Outre son rôle de chef de file et de coordination de la Plate-forme intersectorielle Priorité Afrique, le Département s’assurera de la prise en compte de la priorité à accorder à l’Afrique dans les différentes plates-formes intersectorielles.

09109

Enfin, le Département s’attachera, avec l’ensemble du Secrétariat au Siège et hors Siège, à conférer une plus grande visibilité aux activités de l’Organisation en faveur de l’Afrique, y compris auprès du grand public.

09110

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Développement des relations avec les États membres africains renforcé, par l’intermédiaire, en particulier, de leurs délégations permanentes, de leurs commissions nationales, des groupes d’États membres africains constitués à l’UNESCO, à l’ONU et à l’Union africaine (UA), et des commissions mixtes avec la Commission de l’UA, les communautés économiques régionales (CER) et les organisations d’intégration régionales (OIR). ■ Soutien financier accru aux niveaux régional et national pour les programmes développés ou soutenus par l’UNESCO ; ■ Nombre d’initiatives conjointes avec le groupe africain à l’UNESCO ; ■ Ratification par les États membres africains des conventions élaborées par l’UNESCO ; ■ Tenue de commissions mixtes avec l’UA, les CER, organisation des réunions du FOSRASUN et du Comité UNESCO pour le NEPAD et suivi de la mise en œuvre de leurs recommandations.

Priorités de développement des États membres africains intéressant les différents domaines de compétence de l’Organisation, et en particulier les plans d’action sectoriels de l’UA/NEPAD reflétées dans la programmation de l’UNESCO ainsi que dans la programmation conjointe par pays du système des Nations Unies. ■ Participation et contribution effectives au Mécanisme de coordination régionale des Nations Unies ; ■ Nombre d’initiatives régionales conjointes avec l’UA, les CER et les OIR ; ■ Initiatives/actions avec les secteurs de programme notamment dans le cadre de l’intersectorialité ; ■ Appui apporté aux programmes conjoints avec d’autres organisations du système des Nations Unies dans le contexte des exercices de programmation conjointe des Nations Unies par pays en Afrique.

247

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

Création et mise en œuvre de nouveaux partenariats avec des organismes multilatéraux et bilatéraux, ainsi qu’avec le secteur privé. ■ Contribution à la mobilisation de fonds extrabudgétaires à l’appui des objectifs stratégiques et priorités de programme de l’UNESCO pour l’Afrique ; ■ Partenariats et sources de financement davantage diversifiés ; ■ Suivi des partenariats et cadres existants (TICAD IV, Chine-Afrique, UE-Afrique, Inde-Afrique et autres).

Assistance fournie à la réalisation d’actions communes avec les partenaires des Nations Unies, en particulier le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) et les organisations régionales africaines dans tous les pays africains en sortie de crise, sur leur demande, notamment dans le cadre du Programme d’éducation d’urgence et de reconstruction (PEER). ■ Nombre d’initiatives conjointes entre PEER, les bureaux hors Siège, l’IIRCA et les commissions nationales ; ■ Nombre d’initiatives conjointes avec des organisations du système des Nations Unies.

Action coordonnée et interaction et communication améliorées entre le Siège de l’UNESCO, les bureaux hors Siège d’Afrique et les commissions nationales africaines. ■ Base de données relative aux activités de coopération avec les États membres africains rigoureusement et constamment tenue à jour ; ■ Nombre d’initiatives conjointes avec les commissions nationales.

Visibilité accrue de l’action de l’Organisation en faveur de l’Afrique. ■ Nombre de communications/publications sur les initiatives et réalisations de l’UNESCO en Afrique produites ou soutenues, et largement diffusées ; ■ Augmentation du nombre de consultations du portail Afrique, comme outil principal d’accès aux informations concernant l’Afrique dans les domaines de compétence de l’UNESCO ; ■ Réalisation d’actions d’information sur la coopération de l’Organisation avec l’Afrique (expositions) au Siège et hors Siège afin de promouvoir la visibilité de l’action de l’Organisation ; ■ Couverture par les médias internationaux et africains de l’action menée par l’UNESCO en Afrique et en faveur de ce continent.

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

248

Chapitre 2 – Information du public

Unité responsable : Bureau de l’information du public (BPI)

Résolution 35 C/70 (II) de la Conférence générale pour l’Information du public

09200

La Conférence générale, Considérant que les activités d’information du public visent à accroître la visibilité de l’Organisation, en faisant connaître auprès de différents publics ses idéaux, ses projets et ses réalisations, et contribuent à la mobilisation des partenariats, Considérant également que l’information du public est étroitement liée aux activités de programme et constitue un soutien dans leur mise en œuvre, Considérant en outre que l’information du public doit renforcer l’image de l’Organisation en participant à l’effort collectif de la « famille » des Nations Unies, tout en soulignant les caractéristiques et la valeur ajoutée qui lui sont propres, 1.

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre un programme d’information du public comportant les axes suivants : (i)

l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan de communication intégré pour l’ensemble de l’Organisation, articulant les thèmes prioritaires d’information (en rapport avec les priorités de programme), les événements qui les illustrent, leur programmation, les objectifs poursuivis, la mobilisation de différents supports de communication et l’évaluation de leur impact ;

(ii) l’organisation d’actions de coordination et de formation avec les bureaux hors Siège et les commissions nationales pour assurer une mise en œuvre du plan de communication sur le terrain ; (iii) la poursuite du développement du portail Internet de l’Organisation, principal instrument d’information du public, dans deux domaines en particulier : l’offre multilingue de l’information diffusée et l’intégration des différents supports d’information (texte, images, vidéos) ; (iv) la mobilisation des médias écrits, audiovisuels et en ligne, afin d’y accroître la présence de l’Organisation par la diffusion d’avis et de communiqués de presse pertinents, par la mise à disposition de photos et de programmes audiovisuels illustrant les meilleures réalisations de l’Organisation, par la tenue de briefings et de conférences de presse à l’occasion d’événements majeurs, en mobilisant le cas échéant des célébrités partenaires de l’Organisation, et par l’organisation de séminaires de presse pour des groupes de journalistes d’États membres, en collaboration avec les commissions nationales respectives ;

249

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

(v)

la mise en œuvre de la nouvelle politique de publications et de distribution avec pour objectif la production d’un nombre limité et justifié de publications, en phase avec les priorités de programme et soumises à un strict contrôle de qualité, des publications mieux distribuées et dont l’impact auprès des lecteurs sera évalué. Cette activité requiert l’intervention conjointe du Bureau de l’information du public (BPI), des secteurs de programme, des bureaux hors Siège et des divers instituts (catégorie 1) ;

(vi) l’organisation d’événements culturels, au Siège et hors Siège, en collaboration avec les délégations permanentes des États membres, afin de promouvoir l’image de l’Organisation et ses activités auprès des publics et des médias ; (vii) le développement de la communication interne, notamment par l’organisation de réunions d’information hebdomadaires à destination du personnel et l’utilisation d’Intranet ; (viii) le suivi et l’évaluation de l’utilisation du nom et du logo de l’Organisation, conformément aux décisions prises par ses organes directeurs et selon des modalités qui cadrent avec ses idéaux et ses activités de programme ; (b)

2.

3.

à allouer à cette fin un montant de 2 083 700 dollars pour les coûts d’activité et de 11 588 100 dollars pour les coûts de personnel ;

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : (1)

Plan de communication intégré élaboré, mis en œuvre et évalué, en rapport avec les priorités de programme

(2)

Portail Internet maintenu et développé, en particulier son contenu multilingue et multimédia

(3)

Médias écrits, audiovisuels et en ligne mobilisés afin d’y accroître la présence de l’Organisation

(4)

Nouvelle politique de publication et de distribution mise en œuvre

(5)

Programme de manifestations culturelles organisé au Siège

(6)

Communication interne sur des questions stratégiques, programmatiques et administratives développée

(7)

Suivi et évaluation de l’utilisation du nom et du logo de l’Organisation

Prie en outre la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications.

09201

Accroître la visibilité de l’Organisation demeure l’objectif principal du Bureau de l’information du public. Cette information vise à faire connaître, auprès de différents publics, les idéaux, les projets et les réalisations de l’Organisation. Elle contribue ainsi à diffuser les connaissances générées par ses activités, à accroître sa notoriété et à encourager les partenariats avec des acteurs publics et privés.

09202

Par leurs contenus et par les publics visés, les activités d’information sont étroitement liées aux priorités du programme et ont principalement pour objet des initiatives et des réalisations concrètes considérées comme particulièrement représentatives de l’action de l’Organisation.

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

250

09203

L’information du public doit contribuer à renforcer l’image de l’Organisation participant à l’effort collectif de la « famille » des Nations Unies (« Unis dans l’action »), tout en soulignant les caractéristiques et la valeur ajoutée qui lui sont propres.

09204

Un plan de communication intégré pour l’ensemble de l’Organisation articule les thèmes prioritaires d’information, les événements qui les illustrent, leur programmation sur l’ensemble du biennium, les objectifs poursuivis et les modalités de mobilisation des différents supports de communication à utiliser (portail Internet, médias, publications, événements, etc.).

09205

Le plan de communication doit intégrer, de manière concertée, les actions initiées au Siège et celles qui doivent être programmées et entreprises hors Siège, en collaboration notamment avec les bureaux de l’UNESCO et les commissions nationales. Des actions de formation et de coordination seront organisées avec les bureaux et les commissions nationales pour assurer une mise en œuvre du plan de communication hors Siège.

09206

Le portail Internet (www.unesco.org) est devenu le principal instrument d’information de l’Organisation tant par la quantité d’information diffusée que par la diversité et le volume des publics touchés. Le développement multilingue des contenus demeure un facteur clé pour accroître le nombre d’utilisateurs du portail à travers le monde et par là la diffusion de l’information. Ce développement dépendra des ressources disponibles. L’évolution du portail vers une plate-forme multimédia intégrant les différentes formes de produits d’information (textes, photos, programmes audiovisuels) doit être poursuivie en faisant usage des technologies les plus récentes en cette matière.

09207

L’image et la visibilité de l’Organisation auprès du grand public passe essentiellement par les médias de masse que sont la presse écrite et la télévision. La presse en ligne tend d’ailleurs à estomper progressivement la distinction entre ces deux médias classiques. L’action d’information destinée aux médias fait l’objet d’une étroite collaboration entre BPI et le porte-parole de la Directrice générale, seuls services habilités à gérer les contacts avec la presse.

09208

Pour assurer une présence renforcée de l’Organisation dans les médias, un effort soutenu est nécessaire, sous plusieurs formes. La mobilisation des médias suppose aussi un travail qualitatif et un choix de sujets pertinents en fonction de leur actualité et de l’intérêt potentiel qu’ils peuvent rencontrer au sein de l’opinion publique. Les actions suivantes seront menées :

09209



diffusion d’avis aux médias, de communiqués de presse et d’éditoriaux (en plusieurs langues) portant sur les sujets les plus significatifs de l’action de l’Organisation ; mise à disposition des journalistes de dossiers de synthèse, de matériel photographique et d’« histoires » illustrant les priorités du programme ;



mise à disposition des télévisions de programmes audiovisuels portant sur les meilleures réalisations de l’Organisation ;



organisation de briefings et de conférences de presse, au Siège et hors Siège, à l’occasion d’événements majeurs (présentation de rapports importants, octroi de prix de l’UNESCO) en mobilisant le cas échéant des célébrités partenaires de l’Organisation (ambassadeurs de bonne volonté, personnalités du monde de la culture et des sciences) ;



organisation de séminaires de presse au Siège pour des groupes de journalistes venant d’États membres (en collaboration avec les commissions nationales respectives).

Les publications constituent un vecteur important d’information et d’image de l’Organisation. Leur production et leur diffusion sont étroitement liées aux activités de programme. La mise en œuvre de la nouvelle politique de publications constituera une activité majeure avec pour objectif la production d’un 251

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

nombre justifié de publications, soumises à un strict contrôle de qualité, en phase avec les priorités de programme, mieux distribuées et dont l’impact auprès des lecteurs sera évalué. Cette activité requiert l’intervention conjointe de BPI, des secteurs de programme, des bureaux hors Siège et des divers Instituts (catégorie 1). 09210

Les actions suivantes seront menées : ■

élaboration du plan de publication et de distribution 2010-2011 ;



formation du personnel intervenant dans la production de publications ;



suivi de l’exécution du plan via l’outil de gestion approprié ;



constitution et mise à jour du registre des droits relatifs aux publications ;



renforcement des actions de distribution et de promotion ;



évaluation de l’impact des publications.

09211

En collaboration avec les secteurs de programme et des partenaires publics ou privés, BPI assure l’organisation d’événements culturels (expositions, concerts, projections cinémas) et de visites au Siège afin de promouvoir l’image de l’Organisation auprès du public et des médias. En fonction des ressources disponibles, priorité sera donnée aux événements illustrant les priorités du programme et les thèmes figurant dans le plan de communication.

09212

La communication interne est développée essentiellement par quatre vecteurs, accessibles au personnel du Secrétariat et des délégations permanentes : ■

le site Intranet, mis à jour quotidiennement ;



le courrier électronique « UNESCOMMUNICATION » (envoyé deux fois par semaine) ;



les séances d’information et de débat « 60 minutes pour convaincre » organisées sur une base hebdomadaire au cours desquelles les différents services présentent leurs activités et facilitent une diffusion interne de l’information relative aux questions stratégiques et à l’exécution concrète du programme ;



les Flash Info, produits par ODG/SPP et axés sur les activités de la Directrice générale.

09213

Le nom, l’acronyme et le logo de l’UNESCO constituent des éléments importants de l’image de l’Organisation et de sa perception par le public. Il est essentiel que leur utilisation soit conforme aux décisions prises par les instances de l’Organisation et fasse l’objet d’un suivi régulier. Dans le cas de partenariats, on veillera à ce que l’utilisation du logo et du nom de l’Organisation ne soit utilisé que pour des activités en ligne avec ses idéaux et ses programmes.

09214

Résultats escomptés à la fin de l’exercice Plan de communication intégré élaboré, mis en œuvre et évalué, en rapport avec les priorités de programme. Indicateurs de performance

■ Priorités programmatiques incluses dans le plan de communication intégré et taux d’exécution des activités programmées ; ■ Nombre d’activités d’information du public organisées dans les États membres, en coordination avec les bureaux et les commissions nationales et impact de ces activités.

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

252

Portail Internet maintenu et developpé, en particulier son contenu multilingue et multimédia. Indicateurs de performance

■ Augmentation du nombre d’utilisateurs du portail Internet ; ■ Degré de satisfaction de certains groupes cibles (enquêtes auprès des utilisateurs) ; ■ Augmentation de l’offre multilingue de l’information diffusée.

Médias écrits, audiovisuels et en ligne mobilisés afin d’y accroître la présence de l’Organisation. Indicateur de performance

■ Nombre d’articles, de programmes radio et TV consacrés à l’UNESCO dans les médias écrits, audiovisuels et en ligne.

Nouvelle politique de publication et de distribution mise en oeuvre. Indicateurs de performance

■ Élaboration d’un plan de publications en rapport avec les priorités de programme ; ■ Taux d’exécution du plan de publications ; ■ Distribution des publications par différents types de canaux ; ■ Évaluation qualitative par les lecteurs (par enquêtes).

Programme de manifestations culturelles organisé au Siège. Indicateurs de performance

■ Nombre d’événements organisés ; ■ Nombre de participants ; ■ Évaluation qualitative auprès des organisateurs et des participants.

253

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

Communication interne sur des questions stratégiques, programmatiques et administratives developpée. Indicateurs de performance

■ Nombre de séances d’information interne organisées et nombre de services impliqués ; ■ Nombre de bulletins UNESCOMMUNICATION diffusés en ligne (Intranet) ; ■ Niveau de satisfaction du personnel (par enquête).

Suivi et évaluation de l’utilisation du nom et du logo de l’Organisation. Indicateur de performance

■ Contenu quantitatif et qualitatif des rapports d’impact.

Chapitre 3 – Planification stratégique et suivi de l’exécution du programme Unité responsable : Bureau de la planification stratégique (BSP)

Résolution 35 C/70 (III) de la Conférence générale pour la Planification stratégique et le suivi de l’exécution du programme

09300

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre le plan d’action visant à : (i)

préparer le Programme et budget biennal de l’Organisation (36 C/5) conformément aux orientations définies par les organes directeurs, aux directives de la Directrice générale et aux principes de la planification et de la programmation axées sur les résultats ;

(ii) suivre la mise en œuvre de la Stratégie à moyen terme (34 C/4) dans le cadre des programmes et budgets biennaux et préparer des révisions du document 34 C/4 approuvé, en tant que de besoin ; (iii) veiller à ce que la priorité globale « Égalité entre les sexes » soit bien prioritaire à tous les stades de la programmation et à tous les niveaux des programmes, en ce qui concerne les activités relevant tant du budget ordinaire que des ressources extrabudgétaires, et suivre la mise en œuvre des actions et la réalisation des résultats identifiés par les secteurs de programme dans le Plan d’action prioritaire pour l’égalité entre les sexes (2008-2013) ;

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

254

(iv) examiner et évaluer le Programme additionnel complémentaire d’activités extrabudgétaires quant à sa cohérence programmatique avec le Programme et budget ordinaires ; (v)

analyser les plans de travail de toutes les unités du Secrétariat pour s’assurer de leur conformité avec les décisions de la Conférence générale concernant le document 35 C/5, avec les directives de la Directrice générale et avec les exigences de la programmation, de la gestion et du suivi axés sur les résultats (GAR/RBM), compte tenu également des dimensions qualitatives ;

(vi) suivre la mise en œuvre du programme approuvé et de ses plans de travail par des examens périodiques visant à évaluer les progrès accomplis en vue d’atteindre les résultats escomptés et rendre régulièrement compte aux organes directeurs à ce sujet dans le cadre des rapports statutaires ; (vii) fournir un appui pour la mise en œuvre des plates-formes intersectorielles et apporter aux méthodes et approches stratégiques les perfectionnements éventuellement nécessaires ; (viii) intégrer progressivement les approches de gestion du risque dans la programmation et dispenser une formation à cet effet au personnel du Siège et hors Siège ; (ix) surveiller la manière dont l’approche fondée sur les droits de l’homme est appliquée à la mise en œuvre du document 35 C/5 et faire régulièrement et périodiquement rapport aux organes directeurs de l’UNESCO sur les résultats obtenus ; (x)

suivre les activités programmatiques bénéficiant à l’Afrique, aux jeunes, aux PMA, aux PEID et aux couches les plus vulnérables de la société, y compris les populations autochtones, ainsi que les activités de l’Organisation qui contribuent à la phase finale de la Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010) et ce, en étroite coopération avec le Département Afrique en ce qui concerne les activités menées sur ce continent ;

(xi) gérer le Système d’information sur les stratégies, les tâches et l’évaluation des résultats (SISTER 2) conjointement avec le Bureau du budget (BB) et en collaboration avec la Division des systèmes informatiques et des télécommunications (ADM/DIT) et l’améliorer constamment pour tenir compte des bonnes pratiques de gestion axée sur les résultats (GAR/RBM), et mettre en place des programmes de formation du personnel à la GAR/RBM ; (xii) participer et contribuer, en tant que point focal central de l’UNESCO, aux processus interinstitutions des Nations Unies concernant la réforme du système des Nations Unies et les questions de programme, notamment ceux du Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination (CCS) et de ses organes subsidiaires, en particulier le Comité de haut niveau pour les programmes et le Groupe des Nations Unies pour le développement (GNUD) ; (xiii) suivre les processus de réforme à l’échelle du système des Nations Unies et y contribuer, y compris en ce qui concerne la recherche de l’égalité entre les sexes aux niveaux mondial, régional et national, formuler des stratégies d’intervention de l’UNESCO au niveau des pays, en tant que de besoin et toujours dans le cadre de la souveraineté et des priorités des pays, afin d’assurer la cohérence et l’efficacité de son action et, à cette fin, renforcer les capacités du personnel touchant notamment la gestion axée sur les résultats et l’intégration des questions relatives à l’égalité entre les sexes ;

255

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

(b)

2.

à allouer à cette fin un montant de 1 435 000 dollars pour les coûts d’activité et de 6 345 000 dollars pour les coûts de personnel ;

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : (1)

Exercice des fonctions de programmation, de suivi et d’établissement de rapports conformément à l’approche UNESCO de la gestion axée sur les résultats et de la gestion des risques, dans le respect des orientations stratégiques et du cadre et des priorités de programmation fixés par les organes directeurs, des initiatives et des résultats identifiés dans le Plan d’action prioritaire pour l’égalité entre les sexes ainsi que des directives de la Directrice générale

(2)

Promotion de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes dans tous les programmes de l’UNESCO, par l’intégration des questions relatives à l’égalité entre les sexes et par les initiatives en matière d’égalité entre les sexes définies dans le Plan d’action prioritaire pour l’égalité entre les sexes, et développement des capacités du personnel dans ce domaine

(3)

Gestion de manière intersectorielle des activités de l’Organisation dans le domaine de l’anticipation et de la prospective, en particulier par la plate-forme intersectorielle, et intégration des dimensions prévisionnelles à la planification stratégique

(4)

Évaluation du Programme additionnel complémentaire d’activités extrabudgétaires quant à sa cohérence programmatique avec le Programme et budget ordinaires

(5)

Préparation des rapports statutaires sur l’exécution du programme

(6)

Préparation du Projet de programme et de budget pour 2012-2013 (36 C/5) sur la base des principes de transparence, d’efficacité et de rationalisation

(7)

Orientation stratégique et coordination générale en vue de la mise en œuvre des plates-formes intersectorielles ainsi que des activités relatives à des thèmes et à des besoins stratégiques spécifiques (dialogue entre les civilisations et les cultures, par exemple)

(8)

Explicitation de la contribution programmatique de l’UNESCO dans le cadre de la réforme du système des Nations Unies et de la coopération interinstitutions et renforcement de cette contribution aux niveaux national, régional et mondial, y compris par l’administration de la réserve commune de 2 % des ressources des programmes

(9)

Préparation du rapport final sur l’exécution du Programme d’action pour une culture de la paix au cours de la Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010) et organisation d’une manifestation marquant la fin de la Décennie

(10) Présentation d’une évaluation analytique des progrès réalisés, des difficultés rencontrées et des enseignements tirés dans le cadre de l’aide fournie aux PMA pour la mise en œuvre du plan d’action du système des Nations Unies pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action en faveur des PMA au cours de la période 2007-2010 3.

Prie en outre la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications.

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

256

09301

09302

Le Bureau de la planification stratégique (BSP) est le point focal au sein du Secrétariat pour tout ce qui concerne les questions de programme et de stratégie et est chargé de conseiller la Directrice générale sur ces questions. Sous l’autorité du Sous-Directeur général pour la planification stratégique (ADG/BSP), le Bureau se compose de la Division de la planification du programme, du suivi et des rapports (BSP/ PMR), la Division pour l’égalité des genres (BSP/GE) et la Section « Prospective ». Les principales responsabilités du Bureau consistent notamment à : ■

préparer, de concert avec le Bureau du budget et en étroite coopération avec toutes les unités du Secrétariat, le Programme et budget biennal de l’Organisation (36 C/5), en veillant à ce que les objectifs stratégiques énoncés dans le document 34 C/4, les priorités régionales pertinentes, les orientations données par les organes directeurs, les directives de la Directrice générale et les principes de planification et de programmation axés sur les résultats soient respectés. La préparation du C/5 oblige notamment à élaborer les propositions préliminaires de la Directrice générale, à analyser les réponses des États membres, Membres associés, OIG et ONG à ces propositions, à établir des plans et des principes directeurs en vue de la mise au point du Projet de programme et de budget, à conseiller et aider les secteurs/bureaux à définir des stratégies et formuler des résultats escomptés, des indicateurs de performance et des indicateurs de référence aux différents niveaux de programmation et à veiller à ce que les résultats des activités d’évaluation soient dûment pris en compte ;



examiner et évaluer les propositions relatives au programme additionnel complémentaire d’activités extrabudgétaires pour s’assurer de leur cohérence programmatique avec le Programme et budget ordinaire ;



assurer le suivi et l’évaluation axés sur les résultats de l’exécution du programme, notamment des activités extrabudgétaires, au moyen d’examens périodiques de l’état d’avancement de l’exécution du programme en se basant sur la réalisation des résultats escomptés du 35 C/5 et en cherchant à réaliser les effets escomptés énoncés dans la Stratégie à moyen terme (34 C/4) de l’Organisation ;



faire rapport aux organes directeurs sur la mise en œuvre du programme approuvé et de ses plans de travail en établissant les rapports statutaires pertinents, tels que les documents C/3 biennaux et EX/4 semestriels, en insistant sur les progrès accomplis en vue de la réalisation des résultats escomptés du C/5 ;



apporter un leadership et un soutien stratégiques en ce qui concerne la participation de l’UNESCO à l’action de l’ONU et à ses processus de réforme aux niveaux mondial, régional et national, y compris les processus de programmation conjointe par pays (en particulier pour les pays où un PNUAD sera mis en route en 2010-2011) et les activités relatives au Fonds PNUD/Espagne pour la réalisation des OMD (F-OMD). En outre, BSP gère la partie des 2 % des ressources de programme mises en commun, que la Directrice générale destine à soutenir et former les bureaux hors Siège de l’UNESCO participant à la préparation des opérations communes de programmation par pays ;



identifier les tendances et défis nouveaux susceptibles d’avoir des effets sur les domaines de compétence de l’UNESCO et formuler des recommandations à ce sujet et, notamment, élaborer des versions révisées du 34 C/4, selon que de besoin ;



améliorer les méthodes et les instruments, dispenser la formation nécessaire aux gestionnaires de programmes et renforcer leurs capacités et ce, à titre de mesure visant à renforcer ces fonctions, et par conséquent l’exécution du programme.

En tant qu’unité du Secrétariat chargée de la coordination et du suivi des questions d’égalité des sexes et d’autonomisation de la femme, BSP fait en sorte que la priorité soit accordée à l’égalité des sexes, une des deux priorités globales de la Stratégie à moyen terme de l’UNESCO pour 2008-2013 (34 C/4), et veille à ce que cette priorité soit respectée à tous les stades de la conception, de l’exécution, du suivi et de l’évaluation des activités extrabudgétaires et du Programme ordinaire, comme le stipule le document

257

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

34 C/4. Ce suivi s’effectue par rapport au plan d’action axé sur les résultats intitulé « Plan d’action prioritaire pour l’égalité des sexes, 2008-2013 », établi en 2009 dans le cadre d’une approche participative et en étroite collaboration avec l’ensemble des secteurs, des bureaux hors Siège, des instituts et autres partenaires. Dans ce contexte, des efforts de renforcement des capacités seront entrepris, notamment une formation à l’intégration des questions relatives à l’égalité entre les sexes, rendue obligatoire par la Directrice générale pour l’ensemble du personnel. 09303

Du fait de l’intégration du Bureau de la prospective (FOR) dans le Bureau de la planification stratégique (BSP), ce dernier est également chargé de définir les aspects relatifs à la prospective et à l’anticipation relevant des domaines de compétence de l’UNESCO et de les intégrer dans la planification stratégique, ainsi que de promouvoir une approche intersectorielle à cet égard. BSP est le chef de file de la plate-forme intersectorielle créée en réponse à la résolution de la Conférence générale concernant l’anticipation et la prospective et mettra en œuvre un certain nombre d’initiatives qui en découlent, notamment l’organisation des prochaines éditions du Forum du Futur de l’UNESCO.

09304

BSP fait également office de point focal de l’Organisation pour la promotion et le suivi des activités de programme relatives à la jeunesse et aux pays les moins avancés (PMA) dans le cadre, pour ces derniers, des efforts déployés par le système des Nations Unies pour poursuivre la mise en œuvre du Programme d’action en faveur des PMA sur la période 2007-2010.

09305

En dehors de ces responsabilités, BSP définit et affine des approches stratégiques, donne des orientations et assure la coordination d’ensemble en vue de la mise en œuvre de plates-formes intersectorielles et coordonne des activités concernant certains thèmes primordiaux et stratégiques, comme le dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples ou l’élaboration d’un projet de stratégie intégrée pour les instituts et centres de catégorie 2. Le Bureau met également au point des approches concernant d’autres questions stratégiques et de politique générale confiées au Collège des ADG et à des équipes spéciales créées par la Directrice générale.

09306

BSP dirige et coordonne aussi la participation et la contribution de l’UNESCO aux activités interinstitutions du système des Nations Unies concernant notamment les questions de programme globales, ainsi que dans le cadre de la réforme pour l’unité d’action du système des Nations Unies à l’échelle mondiale et régionale et au niveau des pays. Le Bureau prodiguera des conseils, assurera une formation et apportera son soutien aux unités du Secrétariat en ce qui concerne les activités de programmation conjointe par pays (BCP, PNUAD, programmes axés sur le principe de l’unité d’action, PRS, SWAp, JAS) et assurera la formation du personnel au Siège et hors Siège à ce sujet. BSP apporte également un appui aux bureaux hors Siège dans l’élaboration des documents de l’UNESCO relatifs à la programmation par pays (UCPD). Le Bureau représente l’UNESCO dans les débats et activités relatifs aux programmes menés par le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination (CCS), en particulier dans le cadre de son Comité de haut niveau chargé des programmes (HLCP) et du Groupe des Nations Unies pour le développement (GNUD), ainsi que de leurs organes subsidiaires, y compris le Groupe consultatif du GNUD établi au niveau ADG/SSG et les activités des Équipes de directeurs régionaux, et d’autres groupes interinstitutions ad hoc. BSP a en outre pour mission de veiller à l’intégration, dans les activités de programme de l’UNESCO, de tous les objectifs de développement convenus à l’échelle internationale, y compris les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et autres dispositions pertinentes de la Déclaration du Millénaire adoptée par l’ONU et du Document final du Sommet mondial de 2005, ainsi que de gérer la suite donnée par l’Organisation à la résolution 62/208 de l’Assemblée générale des Nations Unies concernant l’Examen triennal complet des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies (2007). BSP est également chargé de promouvoir la mise en œuvre du Mémorandum d’accord pour un partenariat stratégique entre le PNUD et l’UNESCO et de mettre au point des mémorandums d’accord de partenariat stratégique avec d’autres institutions du système des Nations Unies, telles que le PNUE ou le FNUAP.

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

258

09307

BSP est également chargé de gérer, conjointement avec BB et en collaboration avec ADM/DIT, le système central de gestion des programmes (SISTER 2) et de formuler des recommandations sur les modifications à apporter à cet outil et sur son développement afin de renforcer les pratiques RBM. BSP continue d’élaborer et d’exécuter des programmes complémentaires de formation du personnel à la gestion axée sur les résultats, et en particulier à la formulation des résultats, afin de donner au personnel les compétences nécessaires en matière de programmation, gestion, suivi et établissement de rapports axés sur les résultats, ou de les renforcer.

09308

BSP est en outre chargé de mener des consultations avec les organismes des Nations Unies, commissions nationales et organisations de la société civile compétents, au sujet des progrès accomplis par ces derniers dans la mise en œuvre du Programme d’action pour une culture de la paix au cours de la Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010), pour laquelle l’UNESCO est l’organisation chef de file désignée par l’Assemblée générale des Nations Unies, et à ce titre chargée de présenter à celle-ci le rapport mondial d’étape et d’organiser une manifestation pour marquer la fin de la Décennie.

09309

Il incombe également à BSP de suivre la diffusion du deuxième Rapport mondial de l’UNESCO et de lancer les préparatifs de la prochaine édition de ce rapport.

09310

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Exercice des fonctions de programmation, de suivi et d’établissement de rapports conformément à l’approche UNESCO de la gestion axée sur les résultats et de la gestion des risques, dans le respect des orientations stratégiques et du cadre et des priorités de programmation fixés par les organes directeurs, des initiatives et des résultats identifiés dans le Plan d’action prioritaire pour l’égalité entre les sexes ainsi que des directives de la Directrice générale.



Promotion de l’égalité entre les sexes et de l’autonomisation des femmes dans tous les programmes de l’UNESCO, par l’intégration des questions relatives à l’égalité entre les sexes et par les initiatives en matière d’égalité entre les sexes définies dans le Plan d’action prioritaire pour l’égalité entre les sexes, et développement des capacités du personnel dans ce domaine.



Gestion de manière intersectorielle des activités de l’Organisation dans le domaine de l’anticipation et de la prospective, en particulier par la plate-forme intersectorielle, et intégration des dimensions prévisionnelles à la planification stratégique.



Évaluation du Programme additionnel complémentaire d’activités extrabudgétaires quant à sa cohérence programmatique avec le Programme et budget ordinaires.



Préparation des rapports statutaires sur l’exécution du programme.



Préparation du Projet de programme et de budget pour 2012-2013 (36 C/5) sur la base des principes de transparence, d’efficacité et de rationalisation.



Orientation stratégique et coordination générale en vue de la mise en œuvre des plates-formes intersectorielles ainsi que des activités relatives à des thèmes et à des besoins stratégiques spécifiques (dialogue entre les civilisations et les cultures, par exemple).



Explicitation de la contribution programmatique de l’UNESCO dans le cadre de la réforme du système des Nations Unies et de la coopération interinstitutions et renforcement de cette contribution aux niveaux national, régional et mondial, y compris par l’administration de la réserve commune de 2 % des ressources des programmes.



Préparation du rapport final sur l’exécution du Programme d’action pour une culture de la paix au cours de la Décennie internationale de la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010) et organisation d’une manifestation marquant la fin de la Décennie.

259

35 C/5 approuvé — Services liés au programme



Présentation d’une évaluation analytique des progrès réalisés, des difficultés rencontrées et des enseignements tirés dans le cadre de l’aide fournie aux PMA pour la mise en œuvre du plan d’action du système des Nations Unies pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action en faveur des PMA au cours de la période 2007-2010

Chapitre 4 – Planification et gestion du budget Unité responsable : Bureau du budget (BB)

Résolution 35 C/70 (IV) de la Conférence générale pour la Planification et la gestion du budget

09400

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre le plan d’action visant à : (i)

préparer le Programme et budget biennal de l’Organisation (36 C/5) sur la base des principes de transparence, d’efficacité et de rationalisation, au moyen d’une planification et d’une programmation axées sur les résultats et conformément aux orientations fournies par les organes directeurs et aux directives de la Directrice générale ;

(ii) analyser les plans de travail de toutes les unités du Secrétariat pour s’assurer de leur conformité avec les décisions de la Conférence générale et du Conseil exécutif en ce qui concerne le document 35 C/5 ; (iii) gérer et suivre l’exécution du budget et l’utilisation des ressources extrabudgétaires pour la période 2010-2011 et faire régulièrement rapport à ce sujet ; (iv) prendre et appliquer des mesures garantissant le meilleur emploi des ressources budgétaires mises à la disposition de l’Organisation, en prêtant une attention particulière aux voyages et aux services contractuels ; (v)

apporter un appui pour la mise en œuvre des plates-formes intersectorielles ;

(vi) assurer des formations sur les questions de gestion budgétaire, quelle que soit la source de financement, notamment la gestion des risques et les questions de contrôle interne, l’accent étant placé sur la politique de recouvrement des coûts, et l’alignement des ressources extrabudgétaires (le Programme additionnel) sur le Programme ordinaire ; (vii) faire office de point focal du Secrétariat dans les discussions interinstitutions au sein du système des Nations Unies sur les questions budgétaires ; (viii) faciliter l’harmonisation des pratiques administratives à l’échelle du système des Nations Unies ; (ix) mettre en œuvre la politique de recouvrement des coûts ;

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

260

(x)

donner des avis au personnel des secteurs de programme, bureaux et instituts, au Siège et dans les bureaux hors Siège, en ce qui concerne la planification du budget, la négociation et l’établissement de rapports s’agissant des projets extrabudgétaires ;

(xi) gérer le Système d’information sur les stratégies, les tâches et l’évaluation des résultats (SISTER 2) conjointement avec le Bureau de la planification stratégique (BSP) et en collaboration avec la Division des systèmes informatiques et des télécommunications (ADM/DIT) et l’améliorer constamment pour tenir compte des bonnes pratiques de gestion axée sur les résultats (GAR/ RBM) ainsi que de l’évolution des besoins de fonctionnement ; (xii) participer au développement et à l’amélioration des politiques et outils administratifs et de gestion ainsi que de ceux basés sur les technologies de l’information (par exemple le Système destiné à améliorer les services du personnel - STEPS, le Système financier et budgétaire FABS et les Normes comptables internationales pour le secteur public - IPSAS) ; (b)

2.

3.

09401

à allouer à cette fin un montant de 507 700 dollars pour les coûts d’activité et de 4 332 200 dollars pour les coûts de personnel ;

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : (1)

Élaboration du Projet de programme et de budget pour 2012-2013 (36 C/5) sur la base des principes de transparence, d’efficacité et de rationalisation

(2)

Administration et suivi du Programme et budget pour 2010-2011 (35 C/5) selon le principe de l’utilisation efficiente des ressources budgétaires, notamment en ce qui concerne les dépenses afférentes aux voyages et aux services contractuels

(3)

Analyse de l’information budgétaire (Programme ordinaire et fonds extrabudgétaires) et établissement de rapports périodiques à ce sujet à l’intention des organes directeurs et des organes de contrôle appropriés

(4)

Élaboration de conseils financiers et budgétaires sur l’ensemble des questions et des projets ayant des incidences budgétaires pour l’Organisation, l’accent étant mis en particulier sur l’application de la politique de recouvrement des coûts de l’Organisation et son harmonisation avec les politiques de recouvrement des coûts des autres organisations du système des Nations Unies

(5)

Formation du personnel du Secrétariat aux questions de gestion budgétaire (notamment la gestion des risques, le contrôle interne et la politique de recouvrement des coûts)

Prie en outre la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications.

Le Bureau du budget (BB) est le point de convergence pour toutes les questions budgétaires concernant l’Organisation. À cet égard, il conseille la Directrice générale et assure la liaison avec les différents secteurs de programme, bureaux et instituts ainsi qu’avec les États membres et d’autres organismes extérieurs, en tant que de besoin.

261

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

09402

Le Bureau du budget est un service lié aux programmes qui relève directement de la Directrice générale.

09403

Le Bureau, dont de nombreuses fonctions ont un caractère continu et durable, est notamment chargé :

09404



d’assumer, conjointement avec le Bureau de la planification stratégique (BSP), la responsabilité générale de l’élaboration du Programme et budget de l’Organisation (C/5), en consultation avec les secteurs et bureaux concernés ;



d’analyser et d’évaluer les plans de travail, puis de passer en revue l’exécution du budget pour s’assurer que les dépenses budgétaires sont conformes aux plans de travail approuvés par la Directrice générale ;



de suivre l’exécution budgétaire des activités de programme, qu’elles soient financées sur le budget ordinaire ou sur des ressources extrabudgétaires, et de faire rapport à ce sujet ;



d’assurer la gestion générale du budget de l’Organisation, avec une gestion centralisée des ressources allouées aux dépenses de personnel ;



de contribuer à la mise en place et à l’application des cadres de contrôle interne et de gestion du risque de l’Organisation ;



de gérer, en collaboration avec BSP (et en coopération avec ADM/DIT), la mise en œuvre de SISTER 2, avec pour responsabilité particulière de superviser la codification/récupération des données budgétaires de FABS ;



d’élaborer des documents analytiques à l’intention des organes directeurs concernant les besoins internes en matière de gestion ;



le Bureau du budget est également chargé de participer à tous les groupes internes du Secrétariat, ainsi qu’à tous les comités interinstitutions pertinents, tels que le Comité de haut niveau sur la gestion (HLCM) du Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination (CCS), dont les délibérations ont une incidence sur le budget de l’Organisation.

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Élaboration du Projet de programme et de budget pour 2012-2013 (36 C/5) sur la base des principes de transparence, d’efficacité et de rationalisation.



Administration et suivi du Programme et budget pour 2010-2011 (35 C/5) selon le principe de l’utilisation efficiente des ressources budgétaires, notamment en ce qui concerne les dépenses afférentes aux voyages et aux services contractuels.



Analyse de l’information budgétaire (Programme ordinaire et fonds extrabudgétaires) et établissement de rapports périodiques à ce sujet à l’intention des organes directeurs et des organes de contrôle appropriés.



Élaboration de conseils financiers et budgétaires sur l’ensemble des questions et des projets ayant des incidences budgétaires pour l’Organisation, l’accent étant mis en particulier sur l’application de la politique de recouvrement des coûts de l’Organisation et son harmonisation avec les politiques de recouvrement des coûts des autres organisations du système des Nations Unies.



Formation du personnel du Secrétariat aux questions de gestion budgétaire (notamment la gestion des risques, le contrôle interne et la politique de recouvrement des coûts).

35 C/5 approuvé — Services liés au programme

262

Titre II.C – 1 Budget ordinaire

Chapitre 1 Chapitre 2

Programme de participation2

1. 2.

Personnel

35 C/5 approuvé

$

$

$

Ressources extrabudgétaires1 $

19 050 000

930 200

19 980 200

1 165 500

695 500

1 861 000

3 424 900

20 215 500

1 625 700

21 841 200

3 424 900

Programme de bourses Total, Titre II.C

Activités

-

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires. Inclut, pour le Programme de participation, l’intégration des budgets personnel et fonctionnement.

Titre II.C – 2 POSTES ÉTABLIS PAR CATÉGORIE ET SOURCE DE FINANCEMENT 35 C/5 approuvé Programmme de participation et bourses ADG/D/P/NPO

GS/L

Total

Programmme de participation Budget ordinaire, Siège

1

5

6

Budget ordinaire, Siège



5

5

Autres sources de financement

2



2

Total, Budget ordinaire, Siège

1

10

11

Programme de bourses

TOTAL, Titre II.C

Total, Budget ordinaire

1

10

11

Total, autres sources de financement

2



2

TOTAL GÉNÉRAL

3

10

13

Autres sources de financement : inclut les postes financés par le recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds autofinancés.

263

Programme de participation et bourses

II.C – Programme de participation et bourses

Budget ordinaire Postes de dépenses

Chapitre 1

Activités

Personnel

$

$

Total

Ressources extrabudgétaires1

$

$

Programme de participation I.

930 200

930 200

930 200

10 000 13 000 9 000 9 800 2 500 5 700 19 000 000 19 980 200

695 500

695 500

Total, Chapitre 2

6 500 5 500 33 700 5 000 9 700 1 105 100 1 165 500

695 500

6 500 5 500 33 700 5 000 9 700 1 105 100 1 861 000

– – 3 424 900

Total, Titre II.B

20 215 500

1 625 700

21 841 200

3 424 900

Personnel (postes établis)



II. Autres dépenses : Assistance temporaire Voyages officiels du personnel Services contractuels Dépenses générales de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Contributions financières Total, Chapitre 1 Chapitre 2

10 000 13 000 9 000 9 800 2 500 5 700 19 000 000 19 050 000

Programme de bourses I.

Personnel (postes établis)

II. Autres dépenses : Voyages officiels du personnel Services contractuels Dépenses générales de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Bourses de perfectionnement et d’études

1.

– – – – – – – – 638 400 2 786 500 – – –

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

35 C/5 approuvé — Programme de participation et bourses

264

Chapitre 1 – Programme de participation Unité responsable : Secteur des relations extérieures et de la coopération (ERC)

Résolution 35 C/67 de la Conférence générale pour le Programme de participation

10100

La Conférence générale I 1.

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre le Programme de participation aux activités des États membres, conformément aux principes et conditions énoncés ci-après ;

(b)

à allouer à cette fin un montant de 19 000 000 dollars au titre des coûts directs de programme ;

(c)

à allouer également à cette fin un montant de 50 000 dollars au titre des coûts de fonctionnement et un montant de 930 200 dollars au titre des coûts de personnel.

A.

Principes

1.

Le Programme de participation constitue l’un des moyens employés par l’Organisation pour atteindre ses objectifs, en participant à des activités menées par des États membres ou des Membres associés ou par des territoires, organisations ou institutions, dans ses domaines de compétence. Cette participation est destinée à renforcer la relation de partenariat entre l’UNESCO et ses États membres, les apports mutuels concourant à rendre ce partenariat plus efficace.

2.

Dans le cadre du Programme de participation, priorité sera donnée aux propositions en faveur des pays les moins avancés (PMA), des pays en développement et des pays en transition.

3.

Les États membres présentent leurs demandes à la Directrice générale par l’intermédiaire des commissions nationales pour l’UNESCO ou, à défaut de commission nationale, par la voie officielle désignée.

4.

Les projets ou plans d’action présentés par les États membres au titre du Programme de participation doivent être en rapport avec les activités de l’Organisation, en particulier avec les grands programmes, les projets interdisciplinaires et les activités en faveur de l’Afrique, des pays les moins avancés, des femmes et des jeunes, et avec les activités des commissions nationales pour l’UNESCO. La sélection des projets au titre du Programme de participation se fera compte dûment tenu des priorités définies par les organes directeurs pour le Programme ordinaire de l’UNESCO.

5.

Chaque État membre peut présenter dix demandes ou projets, qui doivent être numérotés, par ordre de priorité, de 1 à 10. Les demandes ou projets émanant d’organisations non gouvernementales nationales seront inclus dans le contingent présenté par chaque État membre.

6.

L’ordre de priorité établi par l’État membre ne peut être modifié que par la commission nationale elle-même et avant le début du processus d’évaluation.

265

35 C/5 approuvé — Programme de participation et bourses

7.

Les organisations internationales non gouvernementales entretenant des relations formelles ou opérationnelles avec l’UNESCO, organisations dont la liste est établie par le Conseil exécutif, peuvent présenter jusqu’à deux demandes au titre du Programme de participation pour des projets à impact sous-régional, régional ou interrégional, à condition que leur demande soit appuyée au moins par l’État membre où le projet sera mis en œuvre et un autre État membre concerné par la requête. En l’absence de lettres d’appui, aucune de ces demandes ne pourra être examinée.

8.

La date limite pour la soumission des demandes sera le 28 février 2010, sauf pour les demandes d’aide d’urgence, qui peuvent être soumises tout au long de la période biennale.

9.

Le Secrétariat signifiera aux États membres la réponse de la Directrice générale à leur requête dans les trois mois suivant la date limite du 28 février 2010.

10. Bénéficiaires. L’assistance au titre du Programme de participation peut être accordée : (a)

à des États membres ou Membres associés qui en font la demande par l’intermédiaire de leur commission nationale ou, à défaut de commission nationale, par la voie officielle désignée, en vue de promouvoir des activités de caractère national. Pour des activités de caractère sousrégional ou interrégional, les demandes sont présentées par les commissions nationales des États membres ou Membres associés sur le territoire desquels l’activité a lieu ; ces demandes doivent être appuyées par au moins deux autres commissions nationales d’États membres ou Membres associés y participant. Pour les activités de caractère régional, les demandes sont limitées à trois par région et doivent être présentées par un État membre ou un groupe d’États membres. Elles doivent être appuyées par au moins trois États membres (ou Membres associés) intéressés et ne seront pas incluses dans le contingent de dix demandes présentées par chaque État membre ; elles seront évaluées et sélectionnées par le Secrétariat conformément à la procédure établie pour le traitement des requêtes présentées au titre du Programme de participation ;

(b)

à des territoires non autonomes ou des territoires sous tutelle, à la demande de la commission nationale de l’État membre responsable de la conduite des relations extérieures du territoire ;

(c)

à des organisations internationales non gouvernementales entretenant des relations formelles ou opérationnelles avec l’UNESCO telles qu’elles ont été définies au paragraphe 7 ci-dessus ;

(d)

à l’Observateur permanent de la Palestine auprès de l’UNESCO, lorsque la participation demandée est en rapport avec des activités relevant des domaines de compétence de l’UNESCO dans les Territoires autonomes palestiniens.

11. Formes d’aide. Le choix de l’assistance appartient au demandeur, qui peut solliciter soit : (a)

une contribution financière, soit

(b)

une mise en œuvre par l’UNESCO au Siège ou hors Siège. Dans les deux cas, cette assistance peut revêtir les formes suivantes : (i)

services de spécialistes et de consultants, hors dépenses de personnel et soutien administratif ; (ii) bourses de perfectionnement et d’études ; (iii) publications, périodiques et documentation ; (iv) matériel (autre que véhicules) ; (v) conférences, réunions, séminaires et cours de formation : services de traduction et d’interprétation, frais de voyage des participants, services de consultants et tous autres services jugés nécessaires d’un commun accord (n’incluant pas ceux du personnel de l’UNESCO). 35 C/5 approuvé — Programme de participation et bourses

266

12. Montant total de l’assistance. Quelle que soit la forme d’aide demandée, parmi celles qui sont indiquées ci-dessus, la valeur totale de l’assistance fournie au titre de chaque demande ne dépassera pas 26 000 dollars pour un projet ou une activité de caractère national, 35 000 dollars pour un projet ou une activité de caractère sous-régional ou interrégional et 46 000 dollars pour un projet ou une activité de caractère régional. Des moyens suffisants devront être prévus par le demandeur pour mener l’activité à bonne fin. L’activité devra être exécutée et les fonds déboursés conformément au Règlement financier de l’Organisation. Les sommes devront être dépensées conformément à la répartition du budget telle qu’approuvée par la Directrice générale et communiquée à l’État membre dans la lettre d’approbation. 13. Approbation des demandes. Pour se prononcer sur les demandes, la Directrice générale tiendra compte : (a)

du crédit global approuvé par la Conférence générale au titre de ce programme ;

(b)

de l’évaluation de la demande par le(s) secteur(s) compétent(s) ;

(c)

de la recommandation du Comité intersectoriel de sélection présidé par le Sous-Directeur général pour les relations extérieures et la coopération, et chargé de sélectionner les demandes au titre du Programme de participation, qui doivent être conformes aux critères, procédures et priorités bien établis ;

(d)

de la contribution effective que la participation peut apporter à la réalisation des objectifs des États membres dans les domaines de compétence de l’UNESCO, et dans le cadre des grandes priorités de la Stratégie à moyen terme (C/4) et du Programme et budget (C/5) approuvés par la Conférence générale, auxquelles la participation doit être étroitement liée ;

(e)

de la nécessité d’instaurer un juste équilibre dans la répartition des fonds en accordant la priorité aux besoins des pays en développement et des pays en transition, ainsi qu’à ceux de l’Afrique, des pays les moins avancés (PMA), des femmes et des jeunes, qui doivent être intégrés dans tous les programmes ;

(f)

de ce que l’attribution des financements pour chaque projet approuvé devrait, dans la mesure du possible, se faire au moins 30 jours avant la date fixée pour le début de la mise en œuvre du projet concerné et en conformité avec les conditions énoncées au paragraphe B 15 (a).

14. Exécution : (a)

le Programme de participation sera exécuté dans le cadre du programme biennal de l’Organisation, dont il fait partie intégrante. La responsabilité de l’exécution des activités faisant l’objet d’une demande incombe au demandeur (État membre ou autre). La demande adressée à la Directrice générale doit indiquer un calendrier d’exécution précis (dates de début et de fin du projet), les coûts prévus (en dollars) et les financements promis ou attendus en provenance des États membres ou d’institutions privées ;

(b)

les résultats du Programme de participation seront diffusés en vue de la planification et de la mise en œuvre des activités futures de l’Organisation. Les rapports d’activité et les rapports sexennaux, soumis après l’achèvement de chaque projet par les États membres, seront utilisés par le Secrétariat afin d’évaluer l’impact et les résultats du Programme de participation dans les États membres ainsi que sa conformité avec les objectifs et priorités fixés par l’UNESCO. Une évaluation par le Secrétariat pourra également être entreprise pendant la mise en œuvre du projet. La liste de bénéficiaires retardataires dans des rapports dus sera notifiée aux organes directeurs ;

267

35 C/5 approuvé — Programme de participation et bourses

(c)

B.

l’utilisation du nom et de l’emblème de l’UNESCO pour les activités approuvées dans le cadre du Programme de participation, conformément aux directives approuvées par les organes directeurs, assurera une visibilité accrue de ce programme lors de sa mise en œuvre au niveau national, sous-régional, régional ou interrégional et les bénéficiaires feront rapport sur les résultats enregistrés par ce biais.

Conditions

15. L’assistance au titre du Programme de participation sera accordée uniquement si le demandeur, lors de l’envoi des demandes écrites à la Directrice générale, accepte les conditions suivantes. Le demandeur doit (a)

assumer l’entière responsabilité financière et administrative de l’exécution des plans et programmes pour lesquels la participation est apportée ; dans le cas d’une contribution financière, présenter à la Directrice générale, une fois le projet terminé, un état détaillé des activités exécutées (rapport financier exprimé en dollars) attestant que les fonds alloués ont été employés à l’exécution du projet, et rembourser à l’UNESCO tout solde non utilisé aux fins du projet. Ce rapport financier devra être soumis au plus tard le 30 avril 2012. Il est entendu qu’aucune nouvelle contribution financière ne sera payée au demandeur tant que celui-ci n’aura pas fourni tous les rapports financiers dont il est redevable ou remboursé les contributions versées. Lesdits rapports financiers devront être signés par l’autorité compétente et certifiés par le Secrétaire général de la commission nationale. De même, compte tenu de la nécessité de respecter les obligations redditionnelles, toutes les pièces justificatives supplémentaires requises devront être conservées par le demandeur pendant les cinq années qui suivront la fin de l’exercice biennal visé, et remises à l’UNESCO ou au Commissaire aux comptes sur demande écrite. Dans certains cas exceptionnels, ou de force majeure, la Directrice générale pourra décider du traitement le plus approprié des demandes approuvées, notamment par la mise en œuvre par un bureau hors Siège concerné, sous réserve d’en informer le Conseil exécutif ;

(b)

s’engager à fournir obligatoirement, avec le rapport financier prévu à l’alinéa (a) ci-dessus, un rapport d’activité détaillé sur les résultats des projets financés et sur leur intérêt pour l’État ou les États membres et l’UNESCO ; en outre, un rapport sexennal sur l’impact du Programme de participation sera préparé par chaque bénéficiaire selon un cycle aligné sur la Stratégie à moyen terme (C/4) ;

(c)

prendre à sa charge, si la participation consiste en l’attribution de bourses, les frais de passeport, de visa et d’examen médical des boursiers et, s’ils sont salariés, le versement de leur traitement pendant leur séjour à l’étranger ; les aider à trouver un emploi approprié lors de leur retour dans leur pays d’origine conformément à la réglementation nationale ;

(d)

assumer l’entretien et l’assurance tous risques de tous biens fournis par l’UNESCO, dès l’arrivée de ces biens au lieu de livraison ;

(e)

s’engager à mettre l’UNESCO à couvert de toute réclamation ou responsabilité résultant des activités prévues dans la présente résolution, sauf dans les cas où l’UNESCO et la commission nationale de l’État membre intéressé seraient d’accord pour considérer que la réclamation ou la responsabilité résulte d’une négligence grave ou d’une faute délibérée ;

(f)

accorder à l’UNESCO, s’agissant des activités à réaliser dans le cadre du Programme de participation, le bénéfice des privilèges et immunités définis dans la Convention de 1947 sur les privilèges et immunités des institutions spécialisées.

35 C/5 approuvé — Programme de participation et bourses

268

C.

Aide d’urgence

16. Critères pour l’octroi d’une aide d’urgence par l’UNESCO : (a)

une aide d’urgence peut être octroyée par l’UNESCO lorsque : (i)

il est survenu une situation insurmontable à l’échelle de toute une nation (séisme, tempête, cyclone, ouragan, tornade, typhon, glissement de terrain, éruption volcanique, incendie, sécheresse, inondation, guerre, etc.), qui a des conséquences catastrophiques pour l’État membre dans les domaines de l’éducation, de la science, de la culture ou de la communication et à laquelle celui-ci ne peut faire face seul ; (ii) des efforts multilatéraux d’aide d’urgence sont entrepris par la communauté internationale ou le système des Nations Unies ; (iii) l’État membre demande à l’UNESCO, par l’intermédiaire de sa commission nationale ou par la voie officielle désignée, de lui apporter une aide d’urgence dans ses domaines de compétence, dans les conditions énoncées aux alinéas (i) et (ii) ci-dessus ; (iv) l’État membre est disposé à accepter les recommandations de l’Organisation compte tenu des présents critères ; (b)

l’aide d’urgence de l’UNESCO doit être strictement limitée à ses domaines de compétence et ne doit commencer à être octroyée que lorsque les vies humaines ne sont plus menacées et que les priorités matérielles ont été assurées (nourriture, vêtements, logement et assistance médicale) ; celle-ci tiendra compte également de la politique suivie par la plate-forme pour les pays en situation de post-conflit ou de post-catastrophe (PCPD) ;

(c)

l’aide d’urgence de l’UNESCO doit viser essentiellement : (i) à évaluer la situation et les besoins de base ; (ii) à apporter une expertise et formuler des recommandations sur les moyens de remédier à la situation dans les domaines de compétence de l’Organisation ; (iii) à aider à identif ier des sources de f inancement extérieures et des fonds extrabudgétaires ;

(d)

l’aide d’urgence en espèces ou en nature doit être limitée au strict minimum et n’être accordée que dans des cas exceptionnels ;

(e)

l’aide d’urgence ne servira en aucun cas à financer des dépenses de soutien administratif ou des dépenses de personnel ;

(f)

l’enveloppe budgétaire totale de tout projet d’aide d’urgence ne doit pas dépasser 50 000 dollars ; elle peut être complétée par des fonds extrabudgétaires obtenus à cette fin ou par des financements d’autres sources ;

(g)

aucune aide d’urgence ne sera fournie s’il est possible de répondre à la demande de l’État membre dans le cadre du Programme de participation ;

(h)

l’aide d’urgence sera apportée en coordination avec les autres organismes des Nations Unies.

17. Procédures à suivre pour l’octroi d’une aide d’urgence : (a)

face à une situation d’urgence, un État membre, par l’entremise de sa commission nationale ou par la voie officielle désignée, définit, selon qu’il y a lieu, ses besoins et le type d’assistance qu’il demande à l’UNESCO, dans les domaines de compétence de celle-ci ; un formulaire spécifique sera disponible pour ce type de demande ;

269

35 C/5 approuvé — Programme de participation et bourses

(b)

à la Directrice générale informe l’État membre de sa décision par l’entremise de la commission nationale ou par la voie officielle désignée ;

(c)

lorsqu’il y a lieu, et avec l’accord de l’État membre, une mission d’évaluation technique est envoyée pour examiner la situation et faire rapport à la Directrice générale ;

(d)

le Secrétariat indique à l’État membre l’assistance et les montants qu’il envisage de fournir et le suivi qui, le cas échéant, pourrait être prévu ; le montant total de l’aide fournie ne peut dépasser 50 000 dollars ;

(e)

dans les cas où l’UNESCO est appelée à fournir des biens ou des services, il n’est pas lancé d’appel d’offres international si la situation exige une action immédiate ;

(f)

un rapport d’évaluation et, sauf exception, un rapport financier sont présentés par l’État membre à l’achèvement du projet. II

2.

Invite la Directrice générale : (a)

à communiquer sans délai aux commissions nationales pour l’UNESCO ou, à défaut de commission nationale, à la voie officielle désignée, les raisons qui justifient toute modification ou tout refus des montants demandés, pour permettre d’améliorer la formulation, le suivi et l’évaluation des projets présentés au titre du Programme de participation ;

(b)

à informer les commissions nationales ou, à défaut de commission nationale, la voie officielle désignée, de tous les projets et activités exécutés dans leurs pays respectifs par des organisations internationales non gouvernementales au titre du Programme de participation ;

(c)

à soumettre au Conseil exécutif à chacune de ses sessions d’automne un rapport contenant les informations suivantes : (i)

la liste des demandes de contributions au titre du Programme de participation parvenues au Secrétariat ;

(ii) une liste des projets approuvés au titre du Programme de participation et au titre de l’aide d’urgence, avec l’indication des montants approuvés pour leur financement et de tout autre coût et tout autre appui liés à ces projets ; (iii) en ce qui concerne les organisations internationales non gouvernementales, une liste établie de la même façon que celle qui est prévue à l’alinéa (ii) ci-dessus ; (d)

à veiller à ce que les pourcentages des fonds du Programme de participation affectés à l’aide d’urgence, aux organisations internationales non gouvernementales et aux activités régionales ne dépassent pas respectivement 7 %, 5 % et 3 % du montant alloué au Programme de participation pour l’exercice considéré ;

(e)

à identifier des moyens de renforcer le Programme de participation au cours du prochain exercice biennal, au bénéfice des pays les moins avancés (PMA), des pays en développement, des pays en situation de post-conflit ou de post-catastrophe, des petits États insulaires en développement (PEID) et des pays en transition.

35 C/5 approuvé — Programme de participation et bourses

270

3.

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : (1)

Amélioration de la formulation, de l’évaluation et du suivi des demandes, de manière à accroître la complémentarité entre les activités planifiées dans le cadre du Programme et budget et celles qui sont soutenues au titre du Programme de participation, en veillant à ce qu’elles concordent avec les grands axes prioritaires de la Stratégie à moyen terme (C/4) et du Programme et budget (C/5)

(2)

Amélioration de la mise en œuvre de stratégies ajustables pour répondre aux besoins urgents et particuliers de certains groupes de pays ayant des caractéristiques communes

(3)

Renforcement des mécanismes redditionnels afin d’améliorer l’exécution du programme, la gestion, le suivi et le flux d’information en direction des États membres

(4)

Amélioration de l’évaluation des rapports sur les résultats des activités ayant bénéficié d’une assistance

(5)

Promotion de l’image de l’Organisation et impact accru de son action.

10101

Le Programme de participation apporte une assistance complémentaire directe aux initiatives des États membres et des Membres associés dans les domaines de compétence de l’Organisation, selon les priorités définies par eux. Cette assistance dans le cadre du Programme de participation est destinée à promouvoir des activités à caractère national, sous-régional, régional, ou interrégional en rapport avec les objectifs stratégiques et les priorités sectorielles biennales de programme de l’Organisation. Elle permet de renforcer une relation de partenariat entre l’Organisation et ses États membres ainsi qu’entre l’Organisation et les organisations internationales non gouvernementales entretenant des relations officielles avec l’UNESCO.

10102

La Section du programme de participation et des bourses, en coopération étroite avec le Bureau du Contrôleur financier (BOC), poursuivra les efforts visant à obtenir des différents bénéficiaires de ce programme – États membres, Membres associés et organisations internationales non gouvernementales – des rapports d’évaluation de qualité au terme de chaque projet ainsi que la tenue des registres comptables afin de veiller à la bonne utilisation des contributions financières.

10103

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Amélioration de la formulation, de l’évaluation et du suivi des demandes, de manière à accroître la complémentarité entre les activités planifiées dans le cadre du Programme et budget et celles qui sont soutenues au titre du Programme de participation, en veillant à ce qu’elles concordent avec les grands axes prioritaires de la Stratégie à moyen terme (C/4) et du Programme et budget (C/5) ;



Amélioration de la mise en œuvre de stratégies ajustables pour répondre aux besoins urgents et particuliers de certains groupes de pays ayant des caractéristiques communes ;



Renforcement des mécanismes redditionnels afin d’améliorer l’exécution du programme, la gestion, le suivi et le flux d’information en direction des États membres ;



Amélioration de l’évaluation des rapports sur les résultats des activités ayant bénéficié d’une assistance ;



Promotion de l’image de l’Organisation et impact accru de son action.

271

35 C/5 approuvé — Programme de participation et bourses

Chapitre 2 – Programme de bourses Unité responsable : Secteur des relations extérieures et de la coopération (ERC) Résolution 35 C/68 de la Conférence générale pour le Programme de bourses

10200

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre le plan d’action visant à : (i)

contribuer à renforcer les ressources humaines et les capacités nationales dans des domaines étroitement liés aux objectifs stratégiques et aux priorités du programme de l’UNESCO, en accordant et en administrant des bourses d’études et de voyage ;

(ii) augmenter les bourses en concluant des arrangements de coparrainage en espèces ou en nature avec des donateurs intéressés et des sources de financement extrabudgétaires ; (iii) explorer les possibilités de renforcer le Programme de bourses par des partenariats avec la société civile et des organisations non gouvernementales ; (b)

2.

3.

10201

à allouer à cette fin un montant de 1 165 500 dollars pour les coûts d’activité et de 695 500 dollars pour les coûts de personnel ;

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : (1)

Renforcement des capacités nationales dans les domaines prioritaires du programme de l’UNESCO

(2)

Autonomisation des bénéficiaires de bourses dans les domaines prioritaires du programme grâce au partage des connaissances et à l’amélioration des qualifications aux niveaux universitaire et postuniversitaire

(3)

Alignement des domaines thématiques sur les objectifs stratégiques de programme et les priorités sectorielles biennales

(4)

Multiplication des offres de bourses à la faveur de partenariats avec les États membres, la société civile et les organisations non gouvernementales

(5)

Harmonisation des politiques, des modalités administratives et des procédures applicables aux bourses avec les pratiques en vigueur dans le système des Nations Unies

Prie en outre la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications.

L’UNESCO continuera de suivre une double stratégie en ce qui concerne les bourses, envisagées comme un moyen de renforcement des capacités et de développement des ressources humaines dans les États

35 C/5 approuvé — Programme de participation et bourses

272

membres. Dans le cadre du Programme de bourses, des bourses de courte durée seront accordées dans des domaines d’étude étroitement apparentés aux programmes prioritaires de l’Organisation. En outre, en vue d’augmenter les possibilités de bourses offertes aux pays en développement et aux pays en transition, en particulier les pays les moins avancés, au cours de l’exercice biennal, l’Organisation adoptera une politique dynamique qui consistera à rechercher et à négocier des mécanismes de partage des coûts avec des donateurs intéressés au titre du Programme de bourses coparrainées. On s’efforcera de mobiliser des ressources extrabudgétaires supplémentaires grâce à de nouveaux partenariats avec la société civile, les organisations non gouvernementales et le secteur privé. La Section du programme de participation et des bourses continueront d’administrer les bourses, les allocations d’études et les bourses de voyage financées au titre du Programme ordinaire et dans le cadre d’activités extrabudgétaires. Le comité intersectoriel de sélection, présidé par l’ADG/ERC, veillera, dans l’octroi des bourses UNESCO, à la transparence, la répartition géographique équitable et la conformité aux objectifs stratégiques et priorités de programme tels que définis dans les documents 34 C/4 et 35 C/5. La coopération avec le système des Nations Unies se poursuivra en vue d’harmoniser les politiques, critères et versements dans la gestion des bourses et d’échanger des informations sur les meilleures pratiques.

10202

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Renforcement des capacités nationales dans les domaines prioritaires du programme de l’UNESCO.



Autonomisation des bénéficiaires de bourses dans les domaines prioritaires du programme grâce au partage des connaissances et à l’amélioration des qualifications aux niveaux universitaire et postuniversitaire.



Alignement des domaines thématiques sur les objectifs stratégiques de programme et les priorités sectorielles biennales.



Multiplication des offres de bourses à la faveur de partenariats avec les États membres, la société civile et les organisations non gouvernementales.



Harmonisation des politiques, des modalités administratives et des procédures applicables aux bourses avec les pratiques en vigueur dans le système des Nations Unies.

273

35 C/5 approuvé — Programme de participation et bourses

Titre III – Soutien de l’exécution du programme et administration

Titre III – 1 Budget ordinaire

A.

Relations extérieures et coopération

B.

Gestion et coordination des unités hors Siège

C.

Gestion des ressources humaines

D.

Comptabilité, gestion de la trésorerie et contrôle financier

E.

Administration Chapitre 1

Coordination administrative et soutien

Chapitre 2

Achats

Chapitre 3

Systèmes informatiques et télécommunications

Chapitre 4

Conférences, langues et documents

Chapitre 5

Services communs, sécurité, services collectifs et gestion des bâtiments et des équipements

Chapitre 6

Maintenance, conservation et rénovation des bâtiments du Siège Total, Titre III.E

1.

Activités

Personnel

35 C/5 approuvé

Ressources extrabudgétaires1

$

$

$

$

3 076 700 20 253 400 16 018 500 1 429 400

14 590 300 4 305 000 16 715 700 9 107 400

17 667 000 24 558 400 32 734 200 10 536 800

5 945 600 669 800 500 000 1 827 200

218 600 65 400 6 201 100 1 883 200

3 168 000 2 582 300 14 908 700 21 883 400

3 386 600 2 647 700 21 109 800 23 766 600

197 000 770 500 2 872 300 2 484 000

10 899 400 19 073 400 38 341 100

17 044 300 59 586 700

27 943 700 19 073 400 97 927 800

4 645 000 10 968 800

Total, Titre III 79 119 100 104 305 100 183 424 200 19 911 400 Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

275

Titre III – 2 POSTES ÉTABLIS PAR CATÉGORIE ET PAR SOURCE DE FINANCEMENT 35 C/5 approuvé Soutien de l’exécution du programme et administration ADG/D/P/NPO

GS/L

Total

33 3 13

32 8

65 3 21

11 1

8 -

19 1

37 1

50 1

87 2

24 3

19 6

43 9

102 12

243 40

345 52

207 3 210 30 240

352 352 55 407

559 3 562 85 647

Relations extérieures et coopération Budget ordinaire, Siège Budget ordinaire, hors Siège Autres sources de financement Gestion et coordination des unités hors Siège Budget ordinaire, Siège Autres sources de financement Gestion des ressources humaines Budget ordinaire, Siège Autres sources de financement Comptabilité, gestion de la trésorerie et contrôle financier Budget ordinaire, Siège Autres sources de financement Administration Budget ordinaire, Siège Autres sources de financement TOTAL Titre III Total, budget ordinaire, Siège Total, budget ordinaire, hors Siège Total, budget ordinaire Total, autres sources de financement TOTAL GÉNÉRAL

Autres sources de financement : Inclut les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds autofinancés.

Budget ordinaire Activités

Personnel

Total

Ressources extrabudgétaires1

$

$

$

$

14 590 300

14 590 300

14 590 300

291 300 1 000 680 000 500 600 1 031 800 300 000 71 200 123 800 77 000 17 667 000

5 625 900 319 700 – – – – – – – – – 5 945 600

4 305 000

4 305 000

219 800

4 305 000

25 000 104 000 144 000 60 000 20 000 21 000 14 200 4 693 200

Postes de dépenses

A.

Relations extérieures et coopération I.

Personnel (postes établis)

II.

Autres dépenses : Assistance temporaire Heures supplémentaires Voyages des participants (délégués) Voyages officiels du personnel Services contractuels Frais généraux de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Autres dépenses

Total, Titre III.A B.

Gestion et coordination des unités hors Siège 1.

Siège

I.

Personnel (postes établis)

II.

Autres dépenses : Assistance temporaire Voyages officiels du personnel Services contractuels Frais généraux de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Autres dépenses

Total,Titre III.B.1 1.

291 300 1 000 680 000 500 600 1 031 800 300 000 71 200 123 800 77 000 3 076 700

25 000 104 000 144 000 60 000 20 000 21 000 14 200 388 200

– – – – – – 219 800

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

276

Budget ordinaire Activités

Personnel

Total

Ressources extrabudgétaires1

$

$

$

$



4 221 600 1 560 800 102 200 10 601 100 84 300 994 600 868 600 132 000 18 565 200

– – – 450 000 – – – – 450 000

Postes de dépenses

2.

Coûts de fonctionnement des unités hors Siège Assistance temporaire Voyages officiels du personnel Services contractuels Frais généraux de fonctionnement Amélioration des locaux Fournitures et matériel Mobilier et équipements Autres dépenses

Total, Titre III.B.2 3.

Crédits administrés par la Gestion et coordination des unités hors Siège pour le renforcement des unités hors Siège Participation de l’UNESCO aux activités pilotes de l’initiative « Unis dans l’action » Soutien administratif dans les situations de post-conflit et de post-catastrophe

Total, Titre III.B.3 Total, Titre III.B C.

I.

Personnel (postes établis)

II.

Autres dépenses : Heures supplémentaires Voyages des participants (délégués) Voyages officiels du personnel (CFPI, HLCM, etc.) Services contractuels Frais généraux de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Autres dépenses

III. Crédits administrés par le Bureau de la gestion des ressources humaines pour l’ensemble de l’Organisation : Programme de jeunes cadres et activités de recrutement Budget de formation Contribution à la CAM au titre des participants associés et des dépenses administratives Régime d’indemnisation du personnel Voyages au titre de la Caisse commune des pensions (CCPPNU) Jeux interorganisations (contribution au voyage des membres du personnel) Contribution aux associations du personnel Contribution à l’Association des anciens fonctionnaires de l’UNESCO (AAFU) JCU (Jardin des petits et Club des enfants) Traitement des demandes de remboursement par la CAM STEPS Chorale de l’UNESCO

Total, Titre III.C

– 4 305 000

800 000 500 000 1 300 000 24 558 400

– – – 669 800

16 715 700

16 715 700

500 000 – – – – – – – – – –

191 300 3 800 9 400 117 000 283 000 88 100 24 500 69 000 31 500

191 300 3 800 9 400 117 000 283 000 88 100 24 500 69 000 31 500

1 350 000 4 760 000

1 350 000 4 760 000

– –

6 114 800 129 600 25 800

6 114 800 129 600 25 800

– – –

16 100 72 400

16 100 72 400

– –

30 000 270 000

30 000 270 000



2 300 000 100 000 32 200 16 018 500

16 715 700

2 300 000 100 000 32 200 32 734 200

9 107 400

9 107 400



500 000

Comptabilité, gestion de la trésorerie et contrôle financier I.

Personnel (postes établis)

II.

Autres dépenses :

19 100 76 400 47 600 31 300

Assistance temporaire Voyages officiels du personnel Services contractuels Frais généraux de fonctionnement

1.

800 000 500 000 1 300 000 20 253 400

Gestion des ressources humaines

Assistance temporaire

D.

4 221 600 1 560 800 102 200 10 601 100 84 300 994 600 868 600 132 000 18 565 200

19 100 76 400 47 600 31 300

1 827 200 – – – – –

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

277

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

Budget ordinaire Activités

Personnel

Total

Ressources extrabudgétaires1

$

$

$

$

Postes de dépenses

III. Crédits administrés par le Bureau du Contrôleur financier pour l’ensemble de l’Organisation : Primes d’assurances

875 000 150 000

IPSAS Amortissement de l’emprunt pour la construction du Bureau international d’éducation de l’UNESCO (BIE)

Total, Titre III.D E. Chapitre 1

Personnel (postes établis)

II.

Autres dépenses :

Services contractuels Frais généraux de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Conseil d’appel

Total, Chapitre 1

Personnel (postes établis)

II.

Autres dépenses :

– 1 827 200

3 168 000

3 168 000

3 168 000

9 900 14 300 24 000 24 000 9 900 7 900 128 600 3 386 600

197 000 – – – – – – –

9 900 14 300 24 000 24 000 9 900 7 900 128 600 218 600t

2 582 300

2 582 300

770 500

2 582 300

18 500 14 000 1 000 18 500 4 000 9 400 2 647 700

– – – – – – 770 500

14 908 700

14 908 700

2 872 300

14 908 700

344 800 54 200 147 800 504 700 1 710 100 394 100 961 400 689 600 1 394 400 21 109 800

– – – – – – – – – 2 872 300

21 883 400

21 883 400

21 883 400

523 000 13 000 1 002 400 49 200 295 600 23 766 600

1 484 000 1 000 000 – – – – – 2 484 000

197 000



Voyages officiels du personnel Services contractuels Frais généraux de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements

Total, Chapitre 2

18 500 14 000 1 000 18 500 4 000 9 400 65 400

Systèmes informatiques et télécommunications I.

Personnel (postes établis)

II.

Autres dépenses : Assistance temporaire Voyages des participants (délégués) Voyages officiels du personnel Services contractuels Frais généraux de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements Crédits pour SISTER Crédits pour FABS

Total, Chapitre 3

344 800 54 200 147 800 504 700 1 710 100 394 100 961 400 689 600 1 394 400 6 201 100

Conférences, langues et documents I.

Personnel (postes établis)

II.

Autres dépenses : Assistance temporaire Voyages officiels du personnel Frais généraux de fonctionnement Fournitures et matériel Mobilier et équipements

Total, Chapitre 4

1.

230 000 10 536 800

Achats I.

Assistance temporaire

Chapitre 4

9 107 400

Coordination administrative et soutien I.

Voyages officiels du personnel

Chapitre 3

– –

Administration

Assistance temporaire

Chapitre 2

230 000 1 429 400

875 000 150 000

523 000 13 000 1 002 400 49 200 295 600 1 883 200

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

278

Budget ordinaire Activités

Personnel

Total

Ressources extrabudgétaires1

$

$

$

$

17 044 300

17 044 300

Postes de dépenses

Chapitre 5

Services communs, sécurité, services collectifs et gestion des bâtiments et des équipements I. Personnel (postes établis) II.

194 500 659 900 17 400 51 200 86 800

194 500 659 900 17 400 51 200 86 800

4 600 000 45 000 – – – – –

171 000 Électricité 1 350 000 Chauffage 1 500 000 Eau et air comprimé 445 400 Taxes (balayage et enlèvement des ordures) 509 000 Contrats de maintenance (notamment nettoyage et hygiène) et autres frais 3 083 300 Frais d’expédition 542 100 Sécurité du Siège 2 288 800 Total, Chapitre 5 10 899 400

– 171 000 1 350 000 1 500 000 445 400 509 000 3 083 300 542 100 2 288 800 27 943 700

– – – – – – – – 4 645 000

Autres dépenses : Assistance temporaire Heures supplémentaires et sursalaire de nuit Voyages officiels du personnel Frais généraux de fonctionnement Mobilier et équipements

III. Crédits administrés par la Division du Siège pour l’ensemble de l’Organisation : Équipements et matériel

Chapitre 6

Maintenance, conservation et rénovation des bâtiments du Siège I.



Autres dépenses : Maintenance, conservation et rénovation des bâtiments et des infrastructures Amortissement de l’emprunt pour le plan de rénovation

1.

17 044 300

5 289 400 13 784 000 Total, Chapitre 6 19 073 400 Total, Titre III.E 38 341 100 Total, Titre III 79 119 100

– – 59 586 700 104 305 100

5 289 400 13 784 000 19 073 400 97 927 800 183 424 200

– – – 10 968 800 19 911 400

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

279

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

III.A – Relations extérieures et coopération Unité responsable : Secteur des relations extérieures et de la coopération (ERC)

Résolution 35 C/77 de la Conférence générale pour les Relations extérieures et la coopération

11000

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale : A.

à mettre en œuvre le plan d’action visant à : (a)

renforcer les relations avec les États membres et les Membres associés et promouvoir l’universalité de l’Organisation : (i)

en coopérant étroitement avec les délégations permanentes auprès de l’UNESCO et les groupes d’États membres constitués à l’UNESCO ;

(ii) en préparant les visites officielles et les mémorandums d’accord ; (iii) en établissant un ordre de priorité entre les grandes questions qui appellent une action de l’UNESCO sur la base des priorités des États membres et des Membres associés ; (iv) en organisant régulièrement des réunions d’information générales ou thématiques avec les délégués permanents et/ou les groupes d’États membres constitués ; (v) (b)

en actualisant, sur le site Web, la base de données des profils par pays ;

renforcer le rôle et les capacités des commissions nationales pour l’UNESCO : (i)

en associant les commissions nationales à l’élaboration, l’exécution et l’évaluation des programmes de l’Organisation ;

(ii) en développant la coopération bilatérale, sous-régionale, régionale et interrégionale entre les commissions nationales ; (iii) en renforçant les capacités opérationnelles des commissions nationales, notamment par la formation ; (iv) en encourageant les partenariats des commissions nationales avec les représentants de la société civile ; (v)

en consolidant l’interaction avec les bureaux hors Siège de l’UNESCO et les équipes de pays des Nations Unies dans le cadre de la réforme « Unis dans l’action » ;

(vi) en associant les commissions nationales à la mobilisation de nouvelles ressources extrabudgétaires ;

281

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

(c)

énoncer clairement le profil et les compétences essentielles de l’UNESCO au sein du système des Nations Unies et renforcer la coopération avec les autres organisations intergouvernementales, y compris régionales et sous-régionales, notamment par la signature d’accords officiels ainsi que la préparation et la réalisation de projets, travaux de recherche, séminaires et conférences conjoints ; promouvoir le rôle et la contribution de l’UNESCO aux mécanismes de coopération et au suivi interinstitutions, analyser les évolutions significatives et conseiller les unités du Secrétariat à ce sujet ;

(d)

instaurer « une culture de partenariats » avec la société civile et avec de nouveaux partenaires, notamment : (i)

en encourageant les ONG, en particulier celles des régions et pays non représentés, à demander à être admises à des relations officielles avec l’UNESCO et en encourageant les ONG qui entretiennent des relations officielles avec l’UNESCO à accroître leur participation aux activités de l’Organisation ;

(ii) en améliorant le cadre statutaire de la coopération entre l’UNESCO et les ONG, et en continuant à développer les mécanismes collectifs de coopération existants ; (iii) en élargissant le soutien aux idéaux de l’UNESCO dans les États membres par une étroite coopération avec les parlementaires et les institutions parlementaires aux niveaux national, sous-régional, régional et interrégional ; (iv) en encourageant les clubs, centres, associations et réseaux UNESCO ainsi que les autorités locales et municipales à contribuer à la promotion des objectifs de l’UNESCO ; (e)

intensifier la mobilisation des ressources extrabudgétaires à l’appui des priorités du programme et en application du Plan d’action en vue de l’amélioration de la gestion des ressources extrabudgétaires, y compris le Programme additionnel complémentaire, l’accent étant mis plus spécialement sur : (i)

le renforcement de la coopération avec les sources de financement bilatérales, multilatérales et privées, actuelles et potentielles, dans le cadre d’un plan stratégique global pour une mobilisation accrue des ressources extrabudgétaires ;

(ii) une meilleure programmation alignée sur les grandes priorités du Programme ordinaire définies par les organes directeurs et un taux d’exécution optimal des activités ; (iii) le perfectionnement des outils et procédures employés par l’UNESCO pour le suivi régulier des activités extrabudgétaires ; B.

2.

à allouer à cette fin un montant de 3 076 700 dollars pour les coûts d’activité et de 14 590 300 dollars pour les coûts de personnel ;

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : (1)

Coopération accrue avec les États membres, en particulier par l’intermédiaire de leurs délégations permanentes auprès de l’UNESCO et des groupes d’États membres constitués à l’UNESCO

(2)

Disponibilité d’une bonne base de données sur la coopération avec les États membres

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

282

(3)

Contribution effective des commissions nationales à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes de l’UNESCO

(4)

Renforcement de la coopération entre les commissions nationales et les bureaux hors Siège de l’UNESCO dans le cadre de la stratégie de décentralisation et des mécanismes de réforme des Nations Unies

(5)

Définition claire du profil et des compétences essentielles de l’UNESCO dans diverses instances du système des Nations Unies et contribution aux mécanismes du système des Nations Unies

(6)

Diffusion régulière au sein du Secrétariat des informations et des analyses relatives aux questions pertinentes liées au système des Nations Unies et à la réforme en cours

(7)

Coordination des contributions de fond de l’UNESCO aux documents et rapports des Nations Unies, ainsi qu’aux autres réunions intergouvernementales

(8)

Renforcement de la coopération entre les organisations intergouvernementales et l’UNESCO ainsi que du suivi des accords de coopération conclus

(9)

Préparation et réalisation de projets, travaux de recherche, séminaires et conférences conjoints de l’UNESCO et d’organisations internationales intergouvernementales

(10) Rationalisation et élargissement du cadre de la coopération UNESCO-ONG (11) Renforcement du partenariat triangulaire entre l’UNESCO, les ONG et les commissions nationales au niveau des pays (12) Élargissement de la base de soutien de l’UNESCO grâce à la coopération avec les clubs, centres et associations UNESCO ainsi qu’avec les autorités municipales et locales (13) Soutien des parlementaires et de la société civile à l’action de l’UNESCO et à la diffusion de son message (14) Accroissement du volume des ressources extrabudgétaires et diversification de la base de ressources (15) Mise en œuvre d’un plan stratégique de mobilisation des ressources impliquant des consultations participatives régulières avec les sources de financement effectives et potentielles (16) Coordination et diffusion auprès des donateurs potentiels du Programme additionnel d’activités extrabudgétaires, venant en complément des activités du Programme et budget ordinaires (17) Amélioration des capacités du personnel en matière de programmation et de mise en œuvre efficaces des activités extrabudgétaires 3.

Prie en outre la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications.

283

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

11001

L’UNESCO continuera de mettre en œuvre ses priorités et ses objectifs par l’établissement de relations étroites avec ses États membres, Membres associés, observateurs et territoires ; par le partenariat et l’engagement avec l’Organisation des Nations Unies et ses institutions spécialisées, programmes, fonds et organes, et par la collaboration avec d’autres institutions et organisations internationales, intergouvernementales et non gouvernementales. L’UNESCO développera et étendra ces relations pour assurer l’universalité de l’Organisation et mettre en œuvre une coopération internationale efficace dans tous ses domaines de compétence. Elle s’emploiera à forger une véritable « culture du partenariat », associant les acteurs de la société civile, afin d’accroître l’impact de ses activités de programme au niveau des pays et de diffuser le plus largement possible ses idéaux.

11002

Les ressources extrabudgétaires seront importantes pour compléter le budget ordinaire afin d’atteindre les objectifs stratégiques de programme et les priorités sectorielles fixées. L’UNESCO améliorera la gestion de ses contributions selon le plan stratégique de mobilisation des ressources extrabudgétaires approuvé, y compris la préparation d’un programme additionnel complémentaire de ressources extrabudgétaires.

11003

Durant cet exercice, l’UNESCO apportera une contribution proactive aux activités et mécanismes du système des Nations Unies notamment dans le cadre de la réforme des Nations Unies, ainsi qu’à la coopération interinstitutions.

11004

Le Secteur des relations extérieures et de la coopération sera dirigé par le Sous-Directeur général, chargé de coordonner ces missions et il sera secondé pour ce faire par un bureau exécutif chargé des activités de coordination, de liaison, d’évaluation, d’administration, de communication et d’information du Secteur. Les priorités biennales et les objectifs stratégiques du Secteur ERC sont les suivants :

1. 11005

Renforcer les relations avec les États membres L’UNESCO cherchera à renforcer sa coopération avec les États membres et les Membres associés, y compris les délégations permanentes et les commissions nationales. Elle offrira une gamme complète de services aux États membres et à leurs délégués permanents en termes d’accès à l’UNESCO, de la correspondance de routine relative aux activités ayant un impact plus substantiel, comme le suivi des visites officielles et des mémorandums d’accord, tout en répondant aux priorités des États membres. Un des défis rencontrés le plus récemment a été d’intégrer les travaux des commissions nationales dans la base de connaissances de l’UNESCO, en contribuant ainsi aux activités et en reforçant la coopération dans les pays. Cela correspond à un effort constant qui nécessite la fourniture d’informations à jour et en temps réel sur les activités, souvent de caractère innovant, des 195 commissions nationales et qui permettra à celles-ci d’échanger leurs données d’expérience, et à l’UNESCO de les utiliser en tant que partie intégrante de sa programmation.

1.1 Relations avec les États membres 11006

Le développement des relations avec les États membres, Membres associés, observateurs et territoires reste la mission essentielle du Secteur et au cœur de son action. Celui-ci aidera et encouragera les États non membres à adhérer à l’Organisation de façon à assurer à celle-ci l’universalité la plus large possible. Une étroite coopération sera entretenue avec les délégués permanents et avec les groupes d’États membres constitués à l’UNESCO. Des réunions bilatérales et des consultations générales d’information avec les délégations permanentes seront organisées régulièrement sur des questions et des thèmes majeurs intéressant les programmes et les activités de l’Organisation.

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

284

11007

Aux niveaux régional et sous-régional, certains groupes de pays ayant des besoins prioritaires (par exemple PMA, pays en situation de post-crise et de post-catastrophe, PEID) se verront accorder une attention particulière. En étroite coopération avec les secteurs de programme, les États membres concernés et d’autres institutions, le Secteur élaborera des approches visant à répondre aux besoins urgents de ces pays, y compris au moyen de ressources extrabudgétaires. Le Secteur contribuera à la préparation et au suivi des réunions et des missions de la Directrice générale, en liaison avec les autres secteurs, le Département Afrique, les bureaux hors Siège, les délégations permanentes et les commissions nationales.

11008

Les analyses, informations et données en ligne sur la coopération avec chaque État membre seront régulièrement actualisées, ce qui permettra de répondre rapidement aux besoins d’information.

11009

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Coopération accrue avec les États membres, en particulier par l’intermédiaire de leurs délégations permanentes auprès de l’UNESCO et des groupes d’États membres constitués à l’UNESCO.



Disponibilité d’une bonne base de données sur la coopération avec les États membres.

1.2 Renforcer le rôle et les capacités des commissions nationales 11010

En tant que partenaires constitutionnels de l’UNESCO formant un réseau unique en son genre dans le système des Nations Unies, les commissions nationales pour l’UNESCO contribuent activement à la poursuite des objectifs de l’UNESCO et à la conception, la mise en œuvre et l’exécution de ses programmes aux niveaux régional, sous-régional et national. L’UNESCO continuera de développer la coopération qu’elle entretient de longue date avec elles, en tenant compte du contexte particulier de la réforme de l’ensemble du système des Nations Unies.

11011

En leur qualité d’organes de liaison, de conseil, d’information et d’exécution du programme, les commissions nationales servent et aident à la fois les États membres et l’UNESCO à promouvoir de nombreux programmes et à accroître la visibilité des activités de l’Organisation.

11012

Une aide sera fournie aux commissions nationales en vue de développer leurs capacités, de renforcer leurs interfaces et leur coopération avec le réseau des unités hors Siège de l’UNESCO et des équipes de pays des Nations Unies, de mener des actions de plaidoyer pour l’UNESCO et au moyen d’activités d’information du public, de former des partenariats avec les ONG, d’autres acteurs de la société civile et le secteur privé, et de mobiliser des ressources. (a)

11013

Conception et mise en œuvre des programmes aux niveaux régional et sous-régional

La participation des commissions nationales au processus préparatoire de consultation sur le C/4 et le C/5 sera poursuivie. Les consultations régionales sur la préparation du Projet de programme et de budget pour 2012-2013 (36 C/5) ainsi que les conférences quadriennales (dans la région Afrique et la région des États arabes), qui ont un caractère statutaire, seront organisées simultanément en 2010. L’accent sera mis sur les contributions que les commissions nationales et autres parties prenantes, dont les communautés intellectuelles et les représentants de la société civile, peuvent apporter à la réflexion sur l’action et les priorités de l’UNESCO ainsi que sur le renforcement de la mise en réseau et de la coopération des commissions nationales aux niveaux régional et sous-régional.

285

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

(b)

Renforcement des capacités

11014

Les compétences de base et les capacités opérationnelles des commissions nationales seront renforcées par le biais d’un séminaire biennal interrégional d’information destiné aux secrétaires généraux des commissions nouvellement nommés, ainsi que des ateliers de formation sous-régionaux et régionaux destinés aux autres membres du personnel des commissions nationales. Les thèmes de débat seront choisis en fonction des besoins et des méthodes de formation et ils seront adaptés en vue de promouvoir l’échange de données d’expérience et le partage de bonnes pratiques. Certaines ressources prévues au titre du renforcement des capacités sont mises à la disposition des commissions nationales qui en ont besoin via le Programme de participation, s’agissant du matériel de technologie de l’information et de la communication et de l’aide à la formation du personnel. Le renforcement des capacités aux fins de la mise en œuvre des politiques nationales dans les domaines de l’UNESCO sera encouragé et soutenu chaque fois que possible.

11015

Enfin, les outils et services de communication tels que le portail en ligne et la base de données sur les commissions nationales seront améliorés et actualisés.

11016

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

2.



Contribution effective des commissions nationales à l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation des programmes de l’UNESCO.



Renforcement de la coopération entre les commissions nationales et les bureaux hors Siège de l’UNESCO dans le cadre de la stratégie de décentralisation et des mécanismes de réforme des Nations Unies.

Relations avec les organisations internationales et partenariats

11017

L’UNESCO s’emploiera, de concert avec les organisations du système des Nations Unies, à faire progresser le processus en cours de réforme du système et à y contribuer par le biais de mécanismes intergouvernementaux et d’instances interinstitutionnelles, parmi lesquelles l’Assemblée générale des Nations Unies, l’ECOSOC et le CCS à travers son nouveau pilier, le GNUD. Elle prendra part à la coopération interinstitutions ainsi qu’aux relations avec les organisations intergouvernementales pour également améliorer l’impact et la visibilité de son action dans les États membres.

11018

L’UNESCO concentrera ses efforts d’une part sur le maintien, le renforcement et la rationalisation des relations qu’elle entretient déjà avec les partenaires dont elle dispose parmi les organisations intergouvernementales, les organisations non gouvernementales, les fondations, les réseaux de clubs et centres UNESCO, les parlementaires et la société civile et, de l’autre, sur l’instauration de nouveaux partenariats afin d’accroître son rayonnement.

2.1 Réaffirmer le profil, la présence et l’impact de l’UNESCO dans la famille des Nations Unies et coopérer avec d’autres organisations intergouvernementales 11019

Le travail en partenariat avec d’autres institutions onusiennes revêtira une importance cruciale, au moment où le processus de réforme des Nations Unies s’accélère. L’UNESCO continuera donc de renforcer sa coopération et sa coordination interinstitutions ainsi que ses relations avec d’autres organisations intergouvernementales.

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

286

11020

L’UNESCO s’emploiera de concert avec le système des Nations Unies et ses États membres à promouvoir et à mettre en œuvre le processus de réforme des Nations Unies par le biais de divers mécanismes et organes intergouvernementaux et interinstitutions, dont l’Assemblée générale des Nations Unies, le Conseil économique et social, ainsi que le CCS et son nouveau pilier, le GNUD, le Comité permanent interorganisations (IASC) et le Comité exécutif pour les affaires humanitaires (CEAH). L’UNESCO devra réaffirmer et accroître sa présence et son profil global sur le terrain ainsi que son impact au sein de ces organes grâce à une circulation de l’information et une coordination internes efficaces, améliorer ses contributions aux documents et rapports, être représentée aux réunions et utiliser de façon optimale les fonds limités dont elle dispose pour les voyages.

11021

Le Secteur intensifiera son analyse du processus de réforme des Nations Unies et identifiera les incidences des politiques et des options, dans le but de renforcer la contribution de l’UNESCO au respect des priorités nationales.

11022

L’UNESCO s’attachera aussi à renforcer sa coopération avec les autres organisations intergouvernementales en participant activement à diverses réunions intergouvernementales et intersecrétariats. Elle fournira un certain soutien aux groupes d’États membres à l’UNESCO (Commonwealth, Organisation internationale de la Francophonie, Communauté des pays de langue portugaise, Union européenne, Groupe des 77 et Mouvement des pays non alignés) et à la mise en œuvre d’activités conjointes.

11023

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Définition claire du profil et des compétences essentielles de l’UNESCO dans diverses instances du système des Nations Unies et contribution aux mécanismes du système des Nations Unies.



Diffusion régulière au sein du Secrétariat des informations et des analyses relatives aux questions pertinentes liées au système des Nations Unies et à la réforme en cours.



Coordination des contributions de fond de l’UNESCO aux documents et rapports des Nations Unies, ainsi qu’aux autres réunions intergouvernementales.



Renforcement de la coopération entre les organisations intergouvernementales et l’UNESCO ainsi que du suivi des accords de coopération conclus.



Préparation et réalisation de projets, travaux de recherche, séminaires et conférences conjoints de l’UNESCO et d’organisations internationales intergouvernementales.

2.2 Instaurer une « culture du partenariat » avec la société civile 11024

L’UNESCO s’efforcera d’instaurer une véritable « culture du partenariat » avec la société civile dans la mise en œuvre des objectifs, programmes et projets de l’Organisation. Les organisations non gouvernementales, notamment les organisations de base, ainsi que les fondations et institutions, seront encouragées à resserrer leurs liens avec l’Organisation afin d’établir des synergies productives entre partenaires. L’UNESCO mettra aussi en place des réseaux de renforcement des capacités aux niveaux local et national dans le but de promouvoir et de renforcer les partenariats tripartites avec les bureaux hors Siège et les commissions nationales pour l’UNESCO.

11025

L’Organisation s’efforcera de renforcer et d’élargir la coopération avec les ONG et de perfectionner aussi le cadre statutaire existant et les procédures régissant la coopération avec les ONG ; de poursuivre l’effort de sensibilisation et de formation au Siège, hors Siège et vis-à-vis des commissions nationales grâce à des outils pertinents ; de développer les mécanismes collectifs de coopération existants ; de favoriser les consultations collectives ; de renforcer et d’élargir la coopération avec les ONG ; d’assurer

287

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

une plus large représentation géographique ; et de favoriser la participation des ONG aux conférences internationales organisées par l’UNESCO. 11026

L’UNESCO renforcera les capacités opérationnelles des centres, associations et clubs UNESCO, et apportera une aide à certains projets contribuant à la réalisation des objectifs stratégiques de programme de l’Organisation. L’action des clubs UNESCO aux niveaux national et local sera harmonisée avec celle des municipalités et des élus, de façon à assurer un meilleur ancrage des mécanismes de coopération au niveau local. La coopération entre les clubs UNESCO et les commissions nationales constituera un aspect important de la promotion du mouvement des clubs UNESCO. La Fédération mondiale des associations, centres et clubs UNESCO (FMACU) revitalisée jouera un rôle dynamique pour rendre tangible la contribution des clubs UNESCO au niveau local.

11027

La coopération avec les parlementaires consistera à faire adhérer et à sensibiliser ces partenaires stratégiques aux objectifs et priorités du programme de l’UNESCO. Cette coopération servira à améliorer la visibilité de l’action de l’UNESCO, notamment normative, dans le milieu législatif, et à élargir ainsi la base de soutien de l’Organisation dans les États membres. Les commissions nationales et les bureaux hors Siège seront associés à cet effort de partenariat avec les institutions parlementaires qui votent les budgets nationaux dans les domaines intéressant l’UNESCO et ratifiant les conventions internationales. Ainsi, l’UNESCO visera à étendre son réseau de points focaux parlementaires, de ligues parlementaires d’« amis de l’UNESCO » et de fora pour l’éducation (FAPED, FARPED, FASPPED). À cet égard, l’UNESCO poursuivra aussi sa coopération avec l’Union interparlementaire (UIP). Enfin diverses publications ciblées sur les questions intéressant l’UNESCO seront produites et diffusées en collaboration avec l’UIP.

11028

Les autorités municipales et locales sont devenues des acteurs importants du développement et, en tant que tels, l’UNESCO s’emploiera à renforcer sa coopération avec ces nouveaux partenaires aux niveaux international, régional et national en accord avec les autorités nationales concernées. L’UNESCO collaborera avec les structures internationales et régionales représentant les communautés de villes et d’autorités locales telles que « Cités et gouvernements locaux unis » (CGLU). De même, des efforts seront faits pour produire un outil d’information sur les meilleures pratiques mettant en relief la contribution des autorités locales à la réalisation des objectifs de l’UNESCO aux niveaux municipal et local.

11029

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Rationalisation et élargissement du cadre de la coopération UNESCO-ONG.



Renforcement du partenariat triangulaire entre l’UNESCO, les ONG et les commissions nationales au niveau des pays.



Élargissement de la base de soutien de l’UNESCO grâce à la coopération avec les clubs, centres et associations UNESCO ainsi qu’avec les autorités municipales et locales.



Soutien des parlementaires et de la société civile à l’action de l’UNESCO et à la diffusion de son message.

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

288

3.

Coopération avec les sources extrabudgétaires de financement : renforcement et diversification des ressources extrabudgétaires à l’appui des priorités du programme et mise en œuvre du Plan d’action en vue de l’amélioration de la gestion des activités extrabudgétaires

11030

L’UNESCO prévoit de continuer à recevoir une majeure partie de ses ressources financières de contributions extrabudgétaires. Pour que ces contributions renforcent les objectifs stratégiques de programme et les priorités sectorielles biennales, les activités extrabudgétaires projetées figureront dans le « Programme additionnel complémentaire d’activités visées/projetées », comme indiqué dans le Plan d’action de la Directrice générale en vue de l’amélioration de la gestion des ressources extrabudgétaires, approuvé par le Conseil exécutif à sa 175e session. Ce Programme additionnel complémentaire, qui a été lancé au cours du dernier exercice, sera adapté si nécessaire pendant toute la durée de l’exercice pour répondre aux nouveaux besoins, notamment ceux qui ont été identifiés dans les pays en situation de postconflit et de post-catastrophe. Il servira de base à la mise en œuvre du plan stratégique de mobilisation des ressources extrabudgétaires de l’UNESCO, coordonnée par le Secteur des relations extérieures et de la coopération.

11031

Dans le contexte susmentionné, les activités de l’UNESCO seront également guidées par la mise en œuvre du principe de l’unité d’action au niveau des pays, par la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide (mars 2005) et par les recommandations du Programme d’action d’Accra (septembre 2008). Toutes trois impliquent le renforcement des partenariats entre pays donateurs et bénéficiaires afin de garantir la fiabilité des flux d’aide, le développement des capacités des pays à gérer pour obtenir des résultats, ainsi que la nécessité de passer à des approches fondées sur les résultats et d’évoluer vers l’harmonisation de la coopération internationale pour le développement (concrétisée dans les instruments communs de programmation par pays comme les PNUAD ou les stratégies pour la réduction de la pauvreté), étant entendu que les stratégies nationales de développement sont totalement contrôlées par le pays partenaire concerné. La programmation des activités extrabudgétaires de l’UNESCO projetées et la mobilisation des ressources correspondantes devront donc de plus en plus refléter les conseils en matière de politique, les actions de plaidoyer, le renforcement des capacités et le suivi dont l’UNESCO fait bénéficier les gouvernements de ses pays partenaires, comme en témoigne également la préparation d’un certain nombre de documents de l’UNESCO relatifs à la programmation par pays (UCPD).

11032

Au-delà du renforcement des stratégies et modalités de programmation des activités extrabudgétaires projetées, notamment le Programme additionnel complémentaire, et de la mobilisation des ressources correspondantes, l’UNESCO continuera aussi à élaborer et à perfectionner des instruments permettant d’améliorer le suivi et la mise en œuvre, surtout par le biais de services d’information sur l’Intranet, d’outils de formation et de la négociation, de la formulation et de la diffusion d’accords et de modèles de financement standard : des mesures seront prises, notamment par le biais de la formation du personnel de l’UNESCO et des commissions nationales intéressées, pour améliorer la capacité de l’UNESCO en matière d’exécution de projets extrabudgétaires, afin de faire en sorte que les activités de coopération soient pleinement viables. Enfin, les mesures déjà prises au cours des exercices précédents pour assurer le suivi régulier des activités extrabudgétaires, à la fois par la direction de l’Organisation, grâce aux systèmes d’alerte sectoriels, et par ses organes directeurs, en vue de donner une orientation d’ensemble aux politiques, resteront en vigueur. Les secteurs administreront aussi le Programme des bons UNESCO.

289

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

3.1 Coopération avec les sources de financement publiques bilatérales 11033

L’UNESCO continuera d’entretenir et de renforcer la coopération avec les donateurs gouvernementaux bilatéraux, qui resteront probablement la pierre angulaire du soutien extrabudgétaire apporté par l’Organisation dans toutes les régions du monde et en particulier en Afrique. Outre les mesures destinées à renforcer encore les relations de l’UNESCO avec ses principales sources de financement publiques, des efforts seront poursuivis pour accroître la diversification de la base de financement et trouver de nouvelles sources potentielles, notamment les économies émergentes. Le soutien aux activités de coopération Sud-Sud sera encouragé en facilitant les relations directes de financement et par des arrangements triangulaires faisant appel aux sources de financement traditionnelles. Des modalités de financement novatrices, comme les arrangements de financement multidonateurs et pluriannuels prévoyant peu, voire pas du tout d’affectations de fonds en faveur de programmes de l’UNESCO de grande ampleur continueront d’être explorées, de même que la possibilité d’une participation accrue de l’UNESCO aux conversions de créances en programmes de développement. Sur la base du nouveau Plan stratégique de mobilisation des ressources, de larges consultations avec les donnateurs, collectivement et individuellement, au Siège et sur le terrain, continueront de représenter un élément majeur de ces efforts. Enfin, les modalités et la valeur ajoutée potentielle de l’exécution nationale par l’UNESCO au titre d’arrangements avec les États membres intéressés relatifs à des fonds de dépôt autofinancés seront étudiées de façon appronfondie.

3.2 Coopération avec les sources de financement multilatérales et privées 11034

Des efforts particuliers seront faits pour contribuer à des initiatives collectives qui positionnent solidement et favorablement l’UNESCO au sein de l’ensemble de la famille des Nations Unies, aussi bien dans les processus de planification/programmation conjointe que dans les environnements en transition, et pour faciliter la participation de l’Organisation aux diverses modalités de gestion des ressources prévues au titre de la programmation conjointe du système des Nations Unies comme le Fonds PNUD/Espagne pour la réalisation des OMD (F-OMD) et le Fonds d’affectation spéciale multidonateurs. Le Secteur coordonnera pour l’UNESCO, de concert avec les autres secteurs, les bureaux et les unités concernés, les activités relevant du F-OMD. De même, l’UNESCO prendra activement part aux contacts et négociations à l’échelle des Nations Unies avec la Commission européenne et les banques de développement.

11035

De nombreux partenaires de financement multilatéraux de l’UNESCO, la Commission européenne et les banques multilatérales de développement par exemple, sont également d’importants partenaires dans le cadre du programme. Ces partenariats dépassent la simple collecte de fonds pour aller jusqu’à la réalisation d’importants objectifs communs de programme dans l’intérêt des États membres. Ils seront renforcés par des réunions de coordination régulières, des échanges d’information « en amont » sur les politiques à suivre, des activités concertées de plaidoyer et de renforcement des capacités, des accords de cofinancement ainsi qu’une programmation et une mise en œuvre conjointes.

11036

Compte tenu de la pertinence croissante de l’intérêt porté par les entreprises et les philanthropes aux priorités mondiales de développement, l’UNESCO recherchera activement de nouveaux partenariats avec le secteur privé afin de mobiliser des ressources ainsi que des connaissances, des compétences, des moyens d’accroître sa visibilité et son rayonnement, ce qui lui permettra d’élargir son champ d’action et de renforcer l’impact de son programme dans le cadre et dans l’esprit des directives du Pacte mondial des Nations Unies. Enfin, le Secteur contrôlera l’application des nouvelles directives aux partenaires d’exécution qui reçoivent des fonds de l’Organisation pour mener des activités dans ses domaines de compétence et présidera le Comité intersectoriel créé pour procéder à la présélection et au choix de ces partenaires.

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

290

11037

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Accroissement du volume des ressources extrabudgétaires et diversification de la base de ressources.



Mise en œuvre d’un plan stratégique de mobilisation des ressources impliquant des consultations participatives régulières avec les sources de financement effectives et potentielles.



Coordination et diffusion auprès des donateurs potentiels du Programme additionnel d’activités extrabudgétaires, venant en complément des activités du Programme et budget ordinaires.



Amélioration des capacités du personnel en matière de programmation et de mise en œuvre efficaces des activités extrabudgétaires.

291

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

III.B – Gestion et coordination des unités hors Siège Unité responsable : Bureau de coordination des unités hors Siège (BFC)

Résolution 35 C/78 de la Conférence générale pour la Gestion et la coordination des unités hors Siège

12000

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre le plan d’action visant à : (i)

poursuivre la mise en œuvre de la stratégie de décentralisation et son adaptation aux exigences de cohérence de l’ensemble du système des Nations Unies au niveau des pays conformément à toute résolution pertinente adoptée par la Conférence générale à sa 35e session, et à assurer une responsabilisation accrue des bureaux hors Siège ;

(ii) prendre les mesures appropriées pour fournir aux bureaux hors Siège des orientations administratives et assurer un renforcement ciblé des bureaux associés à la programmation conjointe des Nations Unies, en prévoyant des arrangements différents dans les pays où l’UNESCO n’a pas de présence permanente ; (iii) suivre la performance globale des bureaux hors Siège au moyen d’examens communs avec les secteurs et services concernés ; (iv) gérer, administrer et suivre l’utilisation des crédits de fonctionnement des bureaux hors Siège, renforcer leurs capacités de gestion et d’administration et coordonner leurs ressources globales en personnel ; (v)

faire office d’entité centrale de coordination et de suivi pour la sûreté et la sécurité du personnel et des locaux de l’UNESCO sur le terrain et gérer le budget correspondant, et participer à la poursuite du perfectionnement et de l’amélioration des politiques et directives communes sur la sécurité hors Siège dans le cadre du système de gestion de la sécurité des Nations Unies ;

(vi) coordonner les actions menées par l’UNESCO pour faire face aux situations de postconflit et de post-catastrophe et servir de point focal pour les mécanismes interinstitutions correspondants ; (vii) mettre en place des infrastructures et mécanismes de gestion et d’administration appropriés à l’appui des actions menées par l’UNESCO pour faire face aux situations de post-conflit et de post-catastrophe et leur apporter un soutien, en étroite coordination avec les organismes des Nations Unies au niveau des pays ;

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

292

(b)

2.

à allouer à cette fin un montant de 388 200 dollars pour les coûts d’activité, de 4 305 000 dollars pour les coûts de personnel au Siège et de 19 865 200 dollars pour les coûts de fonctionnement des bureaux hors Siège ;

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : (1)

Mise en œuvre de la stratégie de décentralisation de l’UNESCO conformément à toute résolution pertinente adoptée par la Conférence générale à sa 35e session

(2)

Achèvement de l’évaluation de la performance de tous les directeurs et chefs de bureaux hors Siège

(3)

Suivi de l’exécution des budgets de fonctionnement des bureaux hors Siège et amélioration de leur gestion et de leur administration

(4)

Renforcement de la capacité gestionnaire et logistique des bureaux hors Siège associés à la programmation conjointe des équipes de pays des Nations Unies

(5)

Amélioration des capacités et des qualifications du personnel hors Siège

(6)

Élaboration conjointement avec le Bureau de l’information du public (BPI) des sites Web de tous les bureaux hors Siège

(7)

Assurance d’un niveau acceptable de sécurité et de sûreté du personnel et des locaux de l’UNESCO compte tenu des évaluations de la situation et des risques en matière de sécurité

(8)

Renforcement et pérennisation des aptitudes du personnel de l’UNESCO en matière de sécurité et de sûreté sur le terrain

(9)

Assurance d’une participation stratégique aux interventions intégrées des Nations Unies dans les situations de post-conflit et de post-catastrophe, assortie d’un appui logistique efficace

(10) Meilleure compréhension interne des principes et méthodes applicables aux situations de postconflit et de post-catastrophe et partage de l’information et des enseignements tirés des opérations de l’UNESCO dans ce domaine 3.

12001

Prie en outre la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications.

Le Bureau de coordination des unités hors Siège (BFC) est le point focal pour la gestion et l’administration de l’ensemble des bureaux hors Siège ; il donne son avis à la Directrice générale et aux hauts responsables sur la mise en œuvre et l’adaptation continue de la stratégie de décentralisation de l’Organisation en fonction des exigences en constante évolution de la réforme du système des Nations Unies au niveau des pays, notamment dans le cadre de la résolution 62/208 de l’Assemblée générale des Nations Unies (Examen triennal complet des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies). Les activités correspondantes seront menées conformément à la décision que prendra la Conférence générale à sa 35e session après avoir examiné le rapport de la Directrice générale sur l’examen de la stratégie de décentralisation de l’UNESCO.

293

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

12002

BFC supervise les directeurs et chefs des bureaux hors Siège, qui lui rendent compte de l’utilisation des crédits de fonctionnement et de sécurité ainsi que de la gestion globale des bureaux hors Siège et des ressources humaines. Le réseau des bureaux hors Siège sert de plate-forme commune à tous les secteurs de programme auxquels doivent rendre compte les directeurs et chefs des bureaux hors Siège responsables. Ils font également directement rapport à plusieurs services centraux. Dans ce cadre, BFC coordonnera avec les secteurs de programme et les services centraux compétents l’évaluation des performances des directeurs et chefs des bureaux hors Siège, grâce aux accords de performance qui définissent sur une base biennale les principaux résultats escomptés dans tous les aspects de leurs fonctions (gestion du programme, mobilisation de partenariats et de ressources, budget et finances, gestion du personnel, sécurité, etc.) ainsi que les indicateurs de performance correspondants.

12003

BFC assure la répartition des crédits de fonctionnement entre les bureaux hors Siège, le suivi des dépenses et de leur rapport coût-efficacité, ainsi que la gestion et le soutien administratif des membres du personnel hors Siège qui lui sont rattachés. En outre, BFC donnera des avis à la direction sur les besoins globaux de personnel des bureaux hors Siège pour faire en sorte que ceux-ci disposent d’un personnel du cadre organique et d’un personnel de soutien suffisants et que l’équilibre approprié soit maintenu entre l’un et l’autre. BFC apportera également aux bureaux hors Siège un appui et une assistance pour mettre en œuvre les recommandations des audits d’IOS et pour renforcer les capacités d’administration et de gestion, y compris par des programmes de conseil et de tutorat.

12004

BFC fournira en temps utile un soutien ciblé aux bureaux hors Siège participant au travail de programmation des équipes de pays des Nations Unies afin d’en renforcer les capacités en matière de gestion et de logistique, notamment dans les pays où l’Organisation n’est pas représentée et où il est nécessaire d’adopter des solutions de remplacement.

12005

BFC coopérera avec les services centraux compétents pour : (i) poursuivre le renforcement des mises en réseau des installations électroniques dans les bureaux hors Siège ; (ii) aider les bureaux hors Siège à créer et mettre à jour leur site Web ; (iii) assurer le déploiement continu des programmes de formation interne afin que l’ensemble du personnel sur le terrain ait la même vision et compréhension de l’UNESCO, et afin de renforcer les capacités du personnel de direction et d’administration.

12006

Afin d’assurer une meilleure gestion de la sécurité, BFC sert d’entité centrale de coordination et de suivi en ce qui concerne la sûreté et la sécurité du personnel et des locaux hors Siège, et est chargé d’assurer le respect général des politiques et stratégies de sécurité établies. Cette fonction consiste entre autres à : garantir l’application par les bureaux hors Siège des instructions et directives émises par le Département de la sûreté et de la sécurité de l’ONU ; assurer l’administration, la gestion et le suivi du budget alloué aux unités hors Siège pour la sécurité ; apporter une aide et des conseils stratégiques aux bureaux hors Siège ainsi qu’au personnel en mission concernant les questions de sécurité sur le terrain ; donner accès aux programmes de formation à la sécurité sur le terrain proposés par le Département de la sûreté et de la sécurité et l’UNESCO et veiller à leur mise en œuvre. S’agissant de la gestion de la sécurité dans le système des Nations Unies, BFC représente l’UNESCO au sein des mécanismes interinstitutions chargés d’élaborer et de renforcer les politiques, directives et cadres communs de sécurité sur le terrain dans une optique d’évaluation et de gestion du risque. Les crédits correspondants sont intégrés aux Titres I.C et II.A du Projet de programme et de budget (35 C/5).

12007

Enfin, BFC coordonne les activités menées par l’UNESCO pour faire face aux situations de post-conflit et de post-catastrophe dans toutes les régions à l’exception de l’Afrique (qui relève de la compétence du Département Afrique) et assure le secrétariat de la plate-forme intersectorielle sur le soutien aux pays en situation de post-conflit et de catastrophe, ainsi que des équipes spéciales créées à cet effet par la Directrice générale. Il définit l’orientation stratégique de la participation de l’UNESCO à l’aide

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

294

intégrée des Nations Unies au relèvement rapide et à la reconstruction, y compris aux appels globaux et aux appels éclairs du Bureau du Coordonnateur des affaires humanitaires de l’ONU, aux évaluations communes des besoins du système des Nations Unies et de la Banque mondiale et autres mécanismes communs de programmation et de financement, ainsi qu’aux initiatives de l’UNESCO en matière de réconciliation et de consolidation de la paix. BFC assure la liaison avec les mécanismes interinstitutions pertinents et facilite les échanges d’information et l’interaction entre le Siège et les bureaux hors Siège concernés. BFC apporte également un appui, en ce qui concerne l’administration et la gestion, aux opérations de l’UNESCO dans les situations de post-conflit et de post-catastrophe et veille en tant que de besoin au déploiement rapide de l’UNESCO sur le terrain pour faciliter la réponse immédiate de l’Organisation. BFC est en outre chargé de la gestion du savoir ainsi que de l’institutionalisation des bonnes pratiques résultant des activités de l’UNESCO en situation de post-conflit et de post-catastrophe, tâches dont il s’acquitte en mettant au point et en faisant fonctionner des outils d’information du public et d’information interne.

12008

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Mise en œuvre de la stratégie de décentralisation de l’UNESCO conformément à toute résolution pertinente adoptée par la Conférence générale à sa 35e session.



Achèvement de l’évaluation de la performance de tous les directeurs et chefs de bureaux hors Siège.



Suivi de l’exécution des budgets de fonctionnement des bureaux hors Siège et amélioration de leur gestion et de leur administration.



Renforcement de la capacité gestionnaire et logistique des bureaux hors Siège associés à la programmation conjointe des équipes de pays des Nations Unies.



Amélioration des capacités et des qualifications du personnel hors Siège.



Élaboration, conjointement avec le Bureau de l’information du public (BPI), des sites Web de tous les bureaux hors Siège.



Assurance d’un niveau acceptable de sécurité et de sûreté du personnel et des locaux de l’UNESCO compte tenu des évaluations de la situation et des risques en matière de sécurité.



Renforcement et pérennisation des aptitudes du personnel de l’UNESCO en matière de sécurité et de sûreté sur le terrain.



Assurance d’une participation stratégique aux interventions intégrées des Nations Unies dans les situations de post-conflit et de post-catastrophe, assortie d’un appui logistique efficace.



Meilleure compréhension interne des principes et méthodes applicables aux situations de post-conflit et de post-catastrophe et partage de l’information et des enseignements tirés des opérations de l’UNESCO dans ce domaine.

295

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

III.C – Gestion des ressources humaines Unité responsable : Bureau de la gestion des ressources humaines (HRM)

Résolution 35 C/79 de la Conférence générale pour la Gestion des ressources humaines

13000

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre le plan d’action visant à : (i)

évaluer les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la stratégie à moyen et long terme relative à la dotation en personnel (2005-2010) et élaborer une nouvelle stratégie à moyen et long terme (2011-2016) dans ce domaine pour répondre aux besoins en effectifs de l’Organisation et améliorer l’exécution et l’efficacité des travaux de l’UNESCO, en veillant à ce qu’une attention particulière soit portée au nombre de départs à la retraite attendus au cours des dix prochaines années, surtout aux niveaux supérieurs de l’Organisation, et en mettant les personnes appropriées aux postes appropriés de façon que les programmes de l’UNESCO soient exécutés avec efficacité et compétence ;

(ii) assurer la mise en œuvre de la politique de l’UNESCO en matière de mobilité géographique afin de soutenir efficacement la stratégie de décentralisation ; (iii) mettre en œuvre le programme d’apprentissage et de perfectionnement, en s’attachant tout particulièrement à la formation requise pour actualiser les compétences à l’appui des activités de réforme des Nations Unies au niveau des pays, et au développement de carrière du personnel de l’UNESCO ; (iv) continuer d’assurer l’harmonisation des politiques et pratiques avec celles des autres organisations du système des Nations Unies ; (v)

(b)

2.

lancer la deuxième phase du système d’information pour la gestion des ressources humaines (Système destiné à améliorer les services du personnel - STEPS) ;

à allouer à cet effet un montant de 16 018 500 dollars pour les coûts d’activité et de 16 715 700 dollars pour les coûts de personnel ;

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : (1)

Évaluation des résultats escomptés et de la stratégie à moyen et long terme relative à la dotation en personnel, et élaboration et approbation d’une nouvelle stratégie à moyen et long terme relative à la dotation en personnel (2011-2016)

(2)

Répartition géographique plus équitable et amélioration de l’équilibre entre les sexes, en particulier de la représentation des femmes aux postes de haut niveau

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

296

3.

(3)

Meilleure intégration du cadre directeur en matière de ressources humaines dans le dispositif commun des Nations Unies

(4)

Mobilité géographique accrue du personnel international du cadre organique entre le Siège et les lieux d’affectation hors Siège

(5)

Lancement de la deuxième phase du système d’information pour la gestion des ressources humaines (Système destiné à améliorer les services du personnel – STEPS)

(6)

Mise en œuvre du programme d’apprentissage et de perfectionnement

(7)

Mise en œuvre de la formation à l’éthique

Prie en outre la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications.

13001

En 2010-2011, HRM évaluera la mise en œuvre de la Stratégie à moyen et long terme relative à la dotation en personnel (2005-2010) et élaborera une nouvelle stratégie pour 2011-2016, en phase avec le 34 C/5. Cette nouvelle stratégie relative à la dotation en personnel devrait comporter un soutien efficace à la stratégie de décentralisation approuvée et aux recommandations issues du bilan de la décentralisation. Ses objectifs sont de faire en sorte que l’UNESCO dispose du personnel ayant les plus hautes qualités de compétence nécessaires pour assurer l’exécution efficace des programmes et répondre aux besoins des États membres, conformément au cadre constitué par les documents C/5 et C/4. Les deux objectifs clés de la stratégie sont la réalisation d’une répartition géographique équitable et celle d’un équilibre entre les sexes, en particulier au niveau des postes de rang élevé. En 2010-2011, HRM poursuivra la mise en œuvre de la politique de l’UNESCO en matière de mobilité géographique afin que les États membres bénéficient des meilleurs services au niveau des pays, par un déploiement efficace des compétences du personnel. Il sera procédé à une évaluation de la politique et du système de notation des performances en vigueur depuis 2004 et les modifications qui s’imposent seront effectuées, un accent redoublé étant mis sur l’excellence.

13002

HRM continuera également à assurer l’harmonisation de ses politiques et pratiques avec celles de l’ensemble du système des Nations Unies en vue d’une meilleure intégration dans un cadre commun de pratiques de fonctionnement, et de faciliter la mise en œuvre de l’approche « Unis dans l’action » au niveau des pays.

13003

HRM engagera la deuxième phase du système intégré de gestion des ressources humaines (Système destiné à améliorer les services de personnel, ou STEPS). La mise en place d’un système véritablement intégré de gestion des ressources humaines nécessitera toutefois des fonds supplémentaires. L’investissement dans le personnel par le biais de programmes d’apprentissage et de perfectionnement demeurera l’un des principaux axes d’intervention de HRM. Les activités de formation seront concentrées sur la remise à niveau des qualifications et capacités techniques, l’objectif étant de maintenir les plus hautes normes de compétence et de soutenir l’intégration à « l’unité d’action » du système des Nations Unies au niveau des pays et la stratégie de décentralisation de l’Organisation.

13004

Enfin, HRM collaborera étroitement avec le responsable de la déontologie pour la mise en œuvre de diverses initiatives, notamment celles relatives à la formation déontologique.

297

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

13005

Résultats escomptés à la fin de l’exercice

Évaluation des résultats escomptés et de la stratégie à moyen et long terme relative à la dotation en personnel, et élaboration et approbation d’une nouvelle stratégie à moyen et long terme relative à la dotation en personnel (2011-2016). Indicateurs de performance ■

Évaluation complète de la stratégie relative à la dotation en personnel pour 2005-2010



Élaboration et approbation de la nouvelle stratégie relative à la dotation en personnel pour 2011-2016



Mise en place d’une planification efficace des successions

Répartition géographique plus équitable et amélioration de l’équilibre entre les sexes, en particulier de la représentation des femmes aux postes de haut niveau. Indicateurs de performance ■

Augmentation du nombre total des États membres représentés



Augmentation du nombre d’États membres normalement représentés



Augmentation du pourcentage de femmes occupant des postes de classe D ou de rang supérieur et mise en place de mécanismes propres à soutenir la réalisation de cet objectif

Meilleure intégration du cadre directeur en matière de ressources humaines dans le dispositif commun des Nations Unies. Indicateur de performance ■

Meilleure harmonisation des politiques et des pratiques au sein des organismes du système des Nations Unies

Mobilité géographique accrue du personnel international du cadre organique entre le Siège et les lieux d’affectation hors Siège. Indicateurs de performance ■

Mise en place de politiques et de stratégies révisées en matière de mobilité géographique



Augmentation du nombre de mouvements de personnel

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

298

Lancement de la deuxième phase du système d’information pour la gestion des ressources humaines (Système destiné à amélioirer les services du personnel – STEPS). Indicateur de performance ■

Lancement de la phase II de STEPS

Mise en œuvre du programme d’apprentissage et de perfectionnement. Indicateurs de performance ■

Établissement de plans de formation comportant un perfectionnement effectif du personnel



Activités de formation menées à bien



Évaluation de certaines initiatives de formation

Mise en œuvre de la formation à l’éthique. Indicateur de performance ■

Formation à l’éthique dispensée à tout le personnel

299

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

III.D – Comptabilité, gestion de la trésorerie et contrôle financier Unité responsable : Bureau du Contrôleur financier (BOC)

Résolution 35 C/80 de la Conférence générale pour la Comptabilité, la gestion de la trésorerie et le contrôle financier

14000

La Conférence générale 1.

2.

3.

14001

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre les actions nécessaires afin de gérer de manière efficace et efficiente les fonctions comptabilité, trésorerie et contrôle financier ;

(b)

à allouer à cette fin un montant de 1 429 400 dollars pour les coûts de programme et de 9 107 400 dollars pour les coûts de personnel ;

Prie la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : (1)

Mise en place de systèmes améliorés et intégrés de gestion et d’information financière

(2)

Renforcement dans l’ensemble de l’Organisation des systèmes de contrôle financier interne fondés sur les risques

(3)

Élaboration de rapports financiers en temps voulu et établissement d’états financiers vérifiés aux fins de certification par le Commissaire aux comptes

(4)

Gestion efficace et efficiente des ressources financières de l’Organisation, en conformité avec le Règlement financier et le Règlement d’administration financière

(5)

Pleine application des Normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS) comme normes de comptabilité de l’UNESCO à partir de janvier 2010

Prie en outre la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications.

En vertu des pouvoirs qui lui sont délégués par la Directrice générale et conformément au Règlement financier de l’Organisation, le Bureau du Contrôleur financier est principalement chargé : (a) (b) (c)

d’assurer la protection des fonds, aussi bien ordinaires qu’extrabudgétaires ; de placer les fonds conformément à la politique suivie par l’UNESCO en matière de placements en veillant particulièrement à la liquidité et à la sécurité des avoirs ; de gérer avec prudence les risques afférents aux changes, aux taux d’intérêt et au crédit ;

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

300

(d)

(e) (f)

de concevoir, d’appliquer et de mettre à jour, dans toute l’Organisation, des systèmes appropriés de contrôle interne afin de garantir que les actifs de l’Organisation sont protégés, les fonds exclusivement employés à des fins autorisées, et l’obligation redditionnelle renforcée dans tous les domaines ; de gérer les comptes bancaires de l’Organisation et de traiter les paiements au Siège ; de tenir correctement les comptes et de produire des états financiers à l’intention des organes directeurs et des donateurs de fonds extrabudgétaires, et de fournir en temps et en heure des informations financières à la direction pour lui permettre de prendre des décisions en connaissance de cause.

14002

Le Bureau du Contrôleur financier (BOC) est un service central qui relève directement de la Directrice générale.

14003

Au titre du programme de réforme lancé par la Directrice générale, et, plus récemment, dans le cadre de la stratégie « Unis dans l’action » dans le contexte de la réforme du système des Nations Unies, le Bureau du Contrôleur financier, dont relèvent les transactions financières, a conduit la mise en œuvre et l’actualisation du Système financier et budgétaire (FABS). La mise en œuvre réussie de FABS au Siège et le déploiement de la solution FI dans la plupart des bureaux hors Siège, ainsi que son déploiement complet dans les instituts et certains bureaux hors Siège, ont permis à l’UNESCO de rationaliser une partie du traitement de ses transactions, et donc de produire des rapports financiers avec efficience, en temps et en heure, et ont amélioré les systèmes de contrôle financier interne et la présentation de rapports financiers en temps réel. Avec la mise en place de STEPS, système de paie intégré à FABS, l’Organisation devrait pouvoir disposer d’un système intégré d’information pour la gestion financière.

14004

L’objectif primordial de l’exercice biennal est de faire en sorte que les états financiers audités soient entièrement conformes aux normes IPSAS. À cette fin, BOC continuera de mettre en place des systèmes de contrôle financier interne fondés sur les risques et d’assurer une formation en matière de gestion et de contrôle financier dans l’ensemble de l’Organisation, en particulier à l’intention des bureaux hors Siège. BOC s’attachera en outre à actualiser les politiques, les procédures et les processus en vue de rationaliser ses opérations et de faire plus avec moins, et participera à la réforme du système des Nations Unies dans ses domaines de compétence. Le Bureau continuera de jouer un rôle essentiel au sein du Comité de gestion des risques en améliorant la gestion à tous les niveaux pour que les risques repérés soient gérés comme il convient et que, le cas échéant, des initiatives soient prises pour y remédier. En tant que point focal entre l’Organisation et le Commissaire aux comptes, BOC continuera de faciliter le travail de ce dernier et apportera un soutien aux unités organisationnelles pour qu’elles puissent appliquer les recommandations d’audit aussi rapidement que possible.

14005

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Mise en place de systèmes améliorés et intégrés de gestion et d’information financière.



Renforcement dans l’ensemble de l’Organisation des systèmes de contrôle financier interne fondés sur les risques.



Élaboration de rapports financiers en temps voulu et établissement d’états financiers vérifiés aux fins de certification par le Commissaire aux comptes.



Gestion efficace et efficiente des ressources financières de l’Organisation, en conformité avec le Règlement financier et le Règlement d’administration financière.



Pleine application des Normes comptables internationales pour le service public (IPSAS) comme normes de comptabilité de l’UNESCO à partir de janvier 2010.

301

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

III.E – Administration Unité responsable : Secteur de l’administration (ADM)

Résolution 35 C/81 de la Conférence générale pour l’Administration

15000

La Conférence générale 1.

Autorise la Directrice générale : (a)

à mettre en œuvre le plan d’action visant à concourir à la bonne exécution des programmes de l’UNESCO et à assurer la gestion adéquate des services administratifs et services d’appui communs, à savoir : (i)

coordination administrative et soutien ;

(ii) achats ; (iii) systèmes informatiques et télécommunications ; (iv) conférences, langues et documents ; (v)

services communs, sécurité, services collectifs et gestion des bâtiments et des équipements ;

(vi) maintenance, conservation et rénovation des bâtiments du Siège ; (b)

à allouer à cette fin un montant de 38 341 100 dollars pour les coûts d’activité et de 59 586 700 dollars pour les coûts de personnel ;

2.

Prie la Directrice générale de répondre à la nécessité urgente de renforcer les dispositifs de sûreté et de sécurité au Siège d’une manière qui permette de se conformer aux normes en vigueur ;

3.

Prie en outre la Directrice générale de faire rapport périodiquement aux organes directeurs, dans les documents statutaires, sur la réalisation des résultats escomptés suivants : (1)

Application et modernisation des politiques et procédures administratives

(2)

Choix de politiques et procédures administratives ayant un impact dans tout le Secteur en vue d’une plus grande efficacité

(3)

Mise en place de systèmes d’achats modernes fondés sur la normalisation et sur des accords d’approvisionnement à long terme

(4)

Renforcement des moyens de gestion électronique pour les achats et la gestion des avoirs afin d’assurer la conformité avec les Normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS)

(5)

Amélioration des compétences techniques dans toute l’Organisation à l’appui des activités d’achat décentralisées et adoption de bonnes pratiques pour la prestation de services

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

302

(6)

Amélioration des systèmes d’information de gestion en fonction de l’évolution des besoins de l’Organisation

(7)

Harmonisation des pratiques de gestion avec celles des autres organisations du système des Nations Unies dans le cadre de la réforme du système

(8)

Développement de la plate-forme Enterprise Portal pour une meilleure intégration des systèmes informatiques existants

(9)

Renforcement du réseau des bureaux hors Siège en vue d’une meilleure communication entre les unités hors Siège et le Siège

(10) Achèvement de la mise en ligne de tous les documents officiels de l’UNESCO (11) Achèvement de la mise au point d’un outil électronique de description archivistique en ligne pour la gestion du cycle de vie des documents papier de l’UNESCO (12) Mise au point du Thésaurus multilingue de l’UNESCO (13) Application complète de l’outil de description archivistique ICA-AtoM (Access to Memory) au Siège et hors Siège (14) Prestation de services de conférence, d’interprétation et de traduction de qualité, ainsi que de services de production et de distribution de documents (15) Rationalisation et optimisation des canaux de distribution des documents (16) Élargissement du fichier de linguistes freelance et autre personnel recruté pour de courtes durées et inclusion de nouveaux talents (17) Programmation cohérente des grandes conférences et réunions (18) Application de procédures de contrôle de la qualité pour les travaux externalisés (19) Poursuite du développement du système de gestion de la documentation (20) Maintenance, entretien et fonctionnement des installations et équipements techniques du Siège assurés à un niveau suffisant et réduction au minimum des risques ainsi que des effets négatifs de l’austérité budgétaire (21) Utilisation optimale des ressources humaines et financières et des formules de partage des coûts dans le cadre de la poursuite des mesures d’austérité (22) Évaluation et adaptation des systèmes de sûreté et de sécurité (23) Maintien des installations et équipements à un niveau satisfaisant, dans le respect des normes du pays hôte et dans les limites des crédits budgétaires (24) Entretien durable des locaux rénovés du bâtiment Fontenoy (25) Mise au point d’un programme de conservation durable pour le site Miollis/Bonvin et réalisation de travaux prioritaires en matière de sûreté, de sécurité et d’hygiène tout au long de l’exercice biennal 4.

Prie en outre la Directrice générale de faire rapport régulièrement dans les mêmes documents statutaires sur les mesures prises pour assurer une utilisation optimale des ressources dans la mise en œuvre des activités de programme, en incluant les voyages, les services contractuels et les publications.

303

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

15001

Relevant de l’autorité du Sous-Directeur général pour l’administration (ADG/ADM), ADM se compose de quatre divisions – la Division des systèmes informatiques et des télécommunications (ADM/DIT), la Division des conférences, des langues et des documents (ADM/CLD), la Division des achats (ADM/ PRO) et la Division du Siège (ADM/HQD) – qui concourent à la bonne exécution des programmes de l’UNESCO et assurent la gestion adéquate des services administratifs et services d’appui communs, à savoir les achats, les systèmes informatiques et les télécommunications, les conférences, langues et documents, les services communs, la sécurité, les services collectifs et la gestion des bâtiments et des équipements, ainsi que la maintenance et la conservation des bâtiments du Siège. Un Bureau exécutif (ADM/EO) assure la coordination générale du Secteur.

Chapitre 1 – Coordination administrative et soutien

Unité responsable : Bureau exécutif du Sous-Directeur général pour l’administration (ADM/EO) 15101

Le Bureau exécutif est chargé de la planification et de la coordination des politiques. Il assiste l’ADG/ ADM et les divisions d’ADM en fournissant un soutien administratif pour l’élaboration et la mise en œuvre d’un cadre administratif et financier axé sur les résultats. Il s’agit notamment de formuler des avis sur l’interprétation et l’application des règles et règlements, ainsi que des politiques et procédures, en donnant des indications et des orientations sur la gestion et la planification des ressources et en contrôlant les dépenses pour veiller à ce qu’elles restent dans les limites autorisées.

15102

Le Bureau exécutif fait office de point focal ou d’interface entre ADM et les autres secteurs et bureaux pour des questions d’intérêt commun qui nécessitent une action concertée et veille à ce que l’ensemble des textes, politiques, procédures, normes et outils administratifs soient maintenus à jour et en conformité avec la politique et les pratiques de l’UNESCO afin d’assurer la comptabilité, la gestion financière, le contrôle et l’évaluation des ressources et des activités de façon appropriée.

15103

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Application et modernisation des politiques et procédures administratives.



Choix de politiques et procédures administratives ayant un impact dans tout le Secteur en vue d’une plus grande efficacité.

Chapitre 2 – Achats

Unité responsable : Division des achats (ADM/PRO) 15201

La Division des achats est chargée d’apporter un soutien technique et administratif pour les achats de biens, travaux et services du Secrétariat, de renforcer les compétences et les capacités en matière d’achats décentralisés, ainsi que de gérer les biens de l’Organisation en veillant tout particulièrement

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

304

à une efficacité, une efficience, une économie, une transparence et une intégrité accrues dans l’emploi des fonds de l’UNESCO.

15202

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Mise en place de systèmes d’achats modernes fondés sur la normalisation et sur des accords d’approvisionnement à long terme.



Renforcement des moyens de gestion électronique pour les achats et la gestion des avoirs afin d’assurer la conformité avec les Normes comptables internationales pour le secteur public (IPSAS).



Amélioration des compétences techniques dans toute l’Organisation à l’appui des activités d’achat décentralisées et adoption de bonnes pratiques pour la prestation de services.

Chapitre 3 – Systèmes informatiques et télécommunications

Unité responsable : Division des systèmes informatiques et des télécommunications (ADM/DIT) 15301

La Division est essentiellement chargée de la mise en place de l’infrastructure des systèmes d’information, de communication et de sonorisation, de l’organisation et du stockage des archives, de la gestion des documents et de l’acquisition et de la gestion des ressources bibliographiques et des informations publiées.

15302

Les activités de développement consisteront principalement à harmoniser les méthodes de travail et les opérations avec celles des autres organismes des Nations Unies dans le cadre des exigences de la réforme du système, ainsi qu’à simplifier les systèmes informatiques au Siège et dans les unités hors Siège, et à mieux les intégrer. Par ailleurs, il sera procédé à une révision de l’infrastructure Internet/Extranet/ Intranet pour faciliter l’introduction d’une plate-forme globale de gestion des connaissances.

15303

L’amélioration permanente des services, le développement de la gestion électronique des archives et des documents à tous les échelons du Secrétariat et la promotion du Thésaurus multilingue de l’UNESCO contribueront à accroître la transparence, l’efficience et le rapport coût-efficacité de l’action de l’Organisation, ainsi que sa capacité de partage des connaissances, et à renforcer les synergies et l’harmonisation des pratiques de fonctionnement avec les autres institutions des Nations Unies.

15304

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Amélioration des systèmes d’information de gestion en fonction de l’évolution des besoins de l’Organisation.



Harmonisation des pratiques de gestion avec celles des autres organisations du système des Nations Unies dans le cadre de la réforme du système.



Développement de la plate-forme Enterprise Portal pour une meilleure intégration des systèmes informatiques existants.



Renforcement du réseau des bureaux hors Siège en vue d’une meilleure communication entre les unités hors Siège et le Siège.

305

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration



Achèvement de la mise en ligne de tous les documents officiels de l’UNESCO.



Achèvement de la mise au point d’un outil électronique de description archivistique en ligne pour la gestion du cycle de vie des documents papier de l’UNESCO.



Mise au point du Thésaurus multilingue de l’UNESCO.



Application complète de l’outil de description archivistique ICA-AtoM (Access to Memory) au Siège et hors Siège.

Chapitre 4 – Conférences, langues et documents

Unité responsable : Division des conférences, des langues et des documents (ADM/CLD) 15401

La Division fournit des services de conférence et des services d’interprétation et assure la traduction, la production et la distribution des documents. Ces services seront fournis dans le respect des normes de qualité et des délais requis.

15402

Les principales activités de développement pendant l’exercice biennal consisteront essentiellement à étoffer, en y intégrant de nouveaux talents, le fichier de linguistes freelance et autre personnel recruté pour de courtes durées ayant une connaissance spécifique de l’UNESCO, à poursuivre le développement du système de gestion de la documentation et à programmer de façon plus rationnelle les grandes conférences et réunions.

15403

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Prestation de services de conférence, d’interprétation et de traduction de qualité, ainsi que de services de production et de distribution de documents.



Rationalisation et optimisation des canaux de distribution des documents.



Élargissement du fichier de linguistes freelance et autre personnel recruté pour de courtes durées et inclusion de nouveaux talents.



Programmation cohérente des grandes conférences et réunions.



Application de procédures de contrôle de la qualité pour les travaux externalisés.



Poursuite du développement du système de gestion de la documentation.

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

306

Chapitre 5 – Services communs, sécurité, services collectifs et gestion des bâtiments et des équipements

Unité responsable : Division du Siège (ADM/HQD) 15501

Étant donné les contraintes budgétaires et l’augmentation des prix des biens et services, on continuera de s’efforcer de concevoir des mesures appropriées en vue de maintenir à un niveau satisfaisant les services de maintenance, d’entretien et de fonctionnement des installations et équipements techniques, la distribution du courrier, les transports, les services collectifs (électricité, chauffage, eau, etc.), les fournitures diverses et le matériel.

15502

En ce qui concerne les services collectifs, les mesures d’austérité seront maintenues et les secteurs/ bureaux seront encouragés à exercer un contrôle plus strict de leur consommation et utilisation de biens et services communs de façon à éviter au maximum les gaspillages. Le système de facturation interne d’une partie des coûts de ces services restera en vigueur.

15503

En ce qui concerne les questions de sécurité, tout continuera d’être fait pour réduire au minimum les risques, compte tenu des ressources disponibles. Par ailleurs, l’évolution rapide des conditions de sécurité et les menaces croissantes qui pèsent sur la sûreté et la sécurité imposent de traiter en priorité, au cours de l’exercice biennal, les principales insuffisances constatées dans les dispositifs en vigueur. Il s’agira notamment de procéder à un examen approfondi des mesures de sécurité au Siège, en étroite coopération avec les autorités du pays hôte, de pourvoir trois nouveaux postes d’agent de sécurité et de renforcer et moderniser les systèmes de vidéosurveillance et de contrôle de l’accès pour assurer la protection du périmètre de sécurité autour des bâtiments du Siège. Tout ceci doit être mis en œuvre d’urgence afin d’assurer un meilleur respect des normes en vigueur et de remédier aux principales déficiences.

15504

Les activités productrices de recettes (location de bureaux et de places dans les parcs de stationnement souterrains) seront gérées de manière à assurer, autant que possible, leur autofinancement.

15505

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Maintenance, entretien et fonctionnement des installations et équipements techniques du Siège assurés à un niveau suffisant et réduction au minimum des risques ainsi que des effets négatifs de l’austérité budgétaire.



Utilisation optimale des ressources humaines et financières et des formules de partage des coûts dans le cadre de la poursuite des mesures d’austérité.



Évaluation et adaptation des systèmes de sûreté et de sécurité.

307

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

Chapitre 6 – Maintenance, conservation et rénovation des bâtiments du Siège

Unité responsable : Division du Siège (ADM/HQD) 15601

Étant donné les contraintes budgétaires et l’augmentation des prix des biens et services, des efforts continueront d’être faits pour maintenir à un niveau satisfaisant l’entretien et la conservation des bâtiments du Siège, l’action se concentrant sur le site Miollis/Bonvin.

15602

Une provision de 13 784 000 dollars a été incluse dans ce chapitre pour couvrir la troisième tranche biennale de remboursement du prêt.

15603

Résultats escomptés à la fin de l’exercice ■

Maintien des installations et équipements à un niveau satisfaisant, dans le respect des normes du pays hôte et dans les limites des crédits budgétaires.



Entretien durable des locaux rénovés du bâtiment Fontenoy.



Mise au point d’un programme de conservation durable pour le site Miollis/Bonvin et réalisation de travaux prioritaires en matière de sûreté, de sécurité et d’hygiène tout au long de l’exercice biennal.

35 C/5 approuvé — Soutien de l’exécution du programme et administration

308

Titre IV – Augmentations prévisibles des coûts

Titre IV Budget ordinaire

Augmentations prévisibles des coûts 1.

35 C/5 approuvé

Ressources extrabudgétaires1

$

$

10 650 400



Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

16000

Conformément aux techniques budgétaires approuvées dans la résolution 34 C/92, les coûts de personnel, et le coût des biens et services des Titres I à III du budget et de la Réserve pour les reclassements/ promotions au mérite sont calculés en fonction des estimations de coût au 31 décembre 2009. Les augmentations de coût statutaires ou inflationnistes qui devraient intervenir au cours de l’exercice biennal 2010-2011 ne sont pas prises en compte dans les Titres I à III, ni dans la Réserve pour les reclassements/ promotions au mérite, mais figurent séparément dans le Titre IV du budget.

16001

Les crédits alloués au Titre IV en 2010-2011 se montent à 10 650 400 dollars. L’utilisation des crédits inscrits au présent titre du budget est subordonnée à l’approbation préalable du Conseil exécutif.

309

Section 2 Annexes

Annexe I – Récapitulation, par axe d’action, des crédits du budget ordinaire et des ressources extrabudgétaires Budget ordinaire

TITRE

35 C/5 approuvé Activités

Personnel

$

$

$

Ressources extrabudgétaires1

$

TITRE I POLITIQUE GÉNÉRALE ET DIRECTION A.

Organes directeurs 1.

Conférence générale

2.

Conseil exécutif Total, I.A

B.

1 038 000 1 696 600 2 734 600

5 481 200 7 824 200 13 305 400

444 600 414 600 1 033 800 135 700 147 000 2 175 700 10 965 200 23 711 700

2 853 800 5 995 900 5 039 300 3 719 100 572 300 18 180 400 20 915 000

3 298 400 6 410 500 6 073 100 3 854 800 719 300 20 356 100 10 965 200 44 626 700

14 447 500

17 448 000

31 895 500

17 136 700

7 758 300

18 796 200

26 554 500

4 127 100

11 596 200

17 819 300

29 415 500

15 216 500

4 873 700 38 675 700

8 296 500 62 360 000

13 170 200 101 035 700

25 528 000 62 008 300

– – –

Direction 3.

Direction générale

4.

Cabinet de la Directrice générale

5.

Évaluation et audit

6.

Normes internationales et affaires juridiques

7.

Programme d’éthique Total, I,B

C.

4 443 200 6 127 600 10 570 800

Participation aux mécanismes communs du système des Nations Unies TOTAL, TITRE I





622 600 814 400 – –

1 437 000 –

1 437 000

TITRE II PROGRAMMES ET SERVICES LIÉS AU PROGRAMME A.

Programmes I I.1 I.2

I.3 I.4

ÉDUCATION Les fondements de l’EPT : alphabétisation, enseignants et compétences nécessaires pour la vie professionnelle Élaborer des systèmes éducatifs efficaces de l’éducation et la protection de la petite enfance à l’enseignement supérieur et promouvoir l’apprentissage tout au long de la vie Cadres sectoriels : aider les gouvernements à planifier et gérer le secteur éducatif Mener l’agenda international de l’éducation, y compris l’éducation en vue du développement durable (EDD), et assurer le suivi des évolutions Total, I

Instituts de l’UNESCO pour l’éducation (Les allocations financières au titre du budget ordinaire peuvent inclure les coûts de personnel et d’activités)

Bureau international d’éducation de l’UNESCO (BIE) Institut international de l’UNESCO pour la planification de l’éducation (IIPE) Institut de l’UNESCO pour l’apprentissage tout au long de la vie (UIL) Institut de l’UNESCO pour l’application des technologies de l’information à l’éducation (ITIE) Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA) Institut international de l’UNESCO pour l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes (IESALC) Institut Mahatma Gandhi d’éducation pour la paix et le développement durable2 TOTAL, GRAND PROGRAMME I II SCIENCES EXACTES ET NATURELLES II.1 Accroître l’influence des sciences au moyen d’une politique intégrée en matière de science, de technologie et d’innovation (STI) II.2 Renforcer les capacités dans le domaine des sciences et l’enseignement scientifique, en particulier en Afrique II.3 Promouvoir la gestion durable et la préservation de l’eau douce, des ressources terrestres et de la biodiversité

2.



4 800 000



5 300 000 2 000 000



5 300 000 2 000 000





900 000



900 000



2 500 000



2 500 000

2 000 000



2 000 000



Total, Instituts de l’UNESCO pour l’éducation

1.

4 800 000

17 500 000 56 175 700







– –

62 360 000

17 500 000 118 535 700

62 008 300

2 976 500

7 070 800

10 047 300

19 342 800

2 454 200

5 594 500

8 048 700

5 810 000

10 604 000

19 063 800

29 667 800

23 199 300





Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires. En application de la résolution 35 C/16, le poste de Directeur de l’Institut sera financé sur le budget de l’UNESCO pour 2010-2011.

313

35 C/5 approuvé — Annexe I

Budget ordinaire

TITRE

35 C/5 approuvé

II.4 Renforcer la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO, et étendre la portée de ses activités à tous les États membres : améliorer la gouvernance et promouvoir la coopération intergouvernementale pour la gestion et la protection des océans et des zones côtières

Activités

Personnel

$

$

3 449 900 19 484 600

Total, II

$

6 845 300 38 574 400

Ressources extrabudgétaires1

$

10 295 200 58 059 000

8 683 600 57 035 700

Instituts de l’UNESCO pour la science (Les allocations financières au titre du budget ordinaire peuvent inclure les coûts de personnel et d’activités)

Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau (UNESCO-IHE) Centre international de physique théorique (CIPT) Total, Instituts de l’UNESCO pour la science TOTAL, GRAND PROGRAMME II III SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES III.1 Promouvoir les droits de l’homme dans les domaines de compétence de l’UNESCO, la philosophie et le dialogue philosophique sur les questions sociales et humaines émergentes, ainsi que le dialogue interculturel III.2 Améliorer l’articulation entre la recherche et la formulation de politiques dans le domaine du développement social et de la gestion des transformations sociales, y compris les questions émergentes liées à la jeunesse III.3 Veiller à l’efficacité de la mise en œuvre et du suivi de la Convention internationale contre le dopage dans le sport, et fournir des orientations en amont en matière d’éducation physique et de sport III.4 Aider les États membres à élaborer des politiques dans le domaine de l’éthique des sciences et des technologies, en particulier de la bioéthique, et diffuser les déclarations existantes dans le domaine de la bioéthique TOTAL, GRAND PROGRAMME III IV CULTURE IV.1 Protection et conservation des biens culturels immobiliers et des biens naturels, en particulier par l’application effective de la Convention du patrimoine mondial IV.2 Sauvegarde du patrimoine vivant, en particulier par la promotion et la mise en œuvre de la Convention de 2003 pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel IV.3 Renforcement de la protection des objets culturels et de la lutte contre leur trafic illicite, notamment par la promotion et la mise en œuvre de la Convention de 1954 et de ses deux Protocoles ainsi que des Conventions de 1970 et 2001, et par le développement des musées IV.4 Protection et promotion de la diversité des expressions culturelles, particulièrement par la mise en œuvre de la Convention de 2005 et le développement des industries culturelles et créatives IV.5 Intégration du dialogue interculturel et de la diversité culturelle dans les politiques nationales TOTAL, GRAND PROGRAMME IV V

38 574 400

1 015 000 1 015 000 59 074 000

73 000 000 55 086 400 128 086 400 185 122 100

3 414 800

6 294 600

9 709 400

6 513 400

3 026 500

7 884 400

10 910 900

20 431 200

590 800

1 070 200

1 661 000

2 639 700 9 671 800

4 733 100 19 982 300

7 372 800 29 654 100

80 100 27 024 700

4 573 200

11 400 300

15 973 500

34 376 700

3 841 200

6 496 800

10 338 000

9 142 400

2 789 100

5 713 000

8 502 100

5 110 300

3 512 000

6 538 700

10 050 700

13 018 300

2 485 500 17 201 000

6 399 900 36 548 700

8 885 400 53 749 700

9 729 000 71 376 700

4 326 000

5 750 600

10 076 600

8 132 500

4 391 400

6 483 900

10 875 300

7 079 900

4 391 400 13 108 800

7 814 700 20 049 200

12 206 100 33 158 000

68 111 300 83 323 700



1 015 000 1 015 000 20 499 600

– – –





COMMUNICATION ET INFORMATION

V.1 Promouvoir la liberté d’expression et l’accès à l’information V.2 Renforcer les médias libres, indépendants et pluralistes et la communication au service du développement durable V.3 Favoriser l’accès universel à l’information et au savoir et le développement des infostructures TOTAL, GRAND PROGRAMME V

9 128 600

Institut de statistique de l’UNESCO



9 128 600



(Les allocations financières au titre du budget ordinaire peuvent inclure les coûts de personnel et d’activités)

Hors Siège - Gestion des programmes décentralisés



125 785 500

Total, II.A

1.

56 189 400 233 704 000

56 189 400 359 489 500

1 312 900 430 168 400

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçus au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

35 C/5 approuvé — Annexe I

314

Budget ordinaire

TITRE

B.

C.

35 C/5 approuvé Activités

Personnel

$

$

$

Ressources extrabudgétaires1

$

Services liés aux programmes

Total, II.B

1 044 400 2 083 700 1 435 000 507 700 5.070.800

3 631 900 11 588 100 6 345 000 4 332 200 25.897.200

4 676 300 13 671 800 7 780 000 4 839 900 30.968.000

2 861 300 1 283 200 558 400 3 106 800 7.809.700

Total, II.C

19 050 000 1 165 500 20 215 500

930 200 695 500 1 625 700

19 980 200 1 861 000 21 841 200

3 424 900 3 424 900

TOTAL, TITRE II

151 071 800

261 226 900

412 298 700

441 403 000

3 076 700 20 253 400

14 590 300 4 305 000

17 667 000 24 558 400

5 945 600 669 800

16 018 500 1 429 400

16 715 700 9 107 400

32 734 200 10 536 800

500 000 1 827 200

218 600 65 400 6 201 100 1 883 200

3 168 000 2 582 300 14 908 700 21 883 400

3 386 600 2 647 700 21 109 800 23 766 600

197 000 770 500 2 872 300 2 484 000

10 899 400 19 073 400 38 341 100 79 119 100 253 902 600

17 044 300 59 586 700 104 305 100 386 447 000

27 943 700 19 073 400 97 927 800 183 424 200 640 349 600

4 600 000 45 000 10 968 800 19 911 400 462 751 400

2 000 000

2 000 000

9 797 700 398 244 700

10 650 400 653 000 000

1.

Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique

2.

Information du public

3.

Planification stratégique et suivi de l’éxecution du programme

4.

Planification et gestion du budget

Programme de participation et bourses 1.

Programme de participation

2.

Programme de bourses



TITRE III SOUTIEN DE L’EXÉCUTION DU PROGRAMME ET ADMINISTRATION A.

Relations extérieures et coopération

B.

Gestion et coordination des unités hors Siège (Activités au Siège et dépenses de fonctionnement des bureaux hors Siège)

C.

Gestion des ressources humaines

D.

Comptabilité, gestion de la trésorerie et contrôle financier

E.

Administration 1.

Coordination administrative et soutien

2.

Achats

3.

Systèmes informatiques et télécommunications

4. 5.

Conférences, langues et documents Services communs, sécurité, services collectifs et gestion des bâtiments et des équipements

6.

Maintenance, conservation et rénovation des bâtiments du Siège Total, III.E TOTAL, TITRE III TOTAL, TITRES I–III

Réserve pour les reclassements/promotions au mérite



852 700 254 755 300

TITRE IV AUGMENTATIONS PRÉVISIBLES DES COÛTS TOTAL, TITRES I–IV

1.







462 751 400

Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

315

35 C/5 approuvé — Annexe I

Annexe II – Tableau récapitulatif des postes établis pour le Programme ordinaire par classe pour 2010-2011 Postes du cadre de Postes TOTAL Total service et locaux de bureau

Postes du cadre organique et de rang supérieur (Siège et hors Siège) Secteur/Unité

DG

DDG

ADG

D-2

D-1

P-5

P-4

P-3

P-1/P-2 NPO

– –

– –

– –

– 1

1 –

1 1

– –

– –

1 2

– –

3 4

1 4

– –

4 8

1

1



4

2

7

14

11

11



51

26



77

1

1



5

3

9

14

11

14



58

31



89

Secteur de l’éducation (ED)





1

2

6

27

58

56

21

29

200

53

4

257

Secteur des sciences exactes et naturelles (SC)

(dont COI)

– –

– –

2 1

1 –

4 1

24 4

25 6

29 1

17 1

11 1

113 15

54 11

– –

167 26

Secteur des sciences sociales et humaines (SHS)





1



3

10

16

15

12

5

62

23



85

Secteur de la culture (CLT)

(dont WHC)

– –

– –

1 –

1 1

5 2

9 1

23 6

42 7

21 4

13 –

115 21

48 15

1 –

164 36

Secteur de la communication et de l’information (CI)





1

1

2

8

17

16

6

13

64

25



89

Hors Siège – Gestion des programmes décentralisés (BFC)







6

33

16

4

9

28

9

105



308

413

Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique (AFR)





1



1

1

2

2

2

1

10

6



16

TITRE I – POLITIQUE GÉNÉRALE ET DIRECTION A. Organes directeurs Conférence générale (CG) Conseil exécutif (EXB)

B. Direction (Direction générale ; Cabinet de la Directrice générale ; Service de’évaluation et d’audit ; Office des normes internationales et des affaires juridiques ; Programme d’éthique) TOTAL, TITRE I TITRE II – PROGRAMMES ET SERVICES LIÉS AU PROGRAMME A. Programmes

B. Services liés au programme

Information du public (BPI)







1



4

8

12

2



27

31



58

Planification stratégique et suivi de l’exécution du programme (BSP)*





1



2

5

4

2

4



18

7



25

Planification et gestion du budget (BB)







1

1

3

1

4

4



14

5



19

Programme de participation (PP)

















1



1

5



6

Programme de bourses (FEL)























5



5





8

13

57

107

158

187

118

81

729

262

313

1 304

A. Relations extérieures et coopération (ERC)





1

1

1

8

7

10

8



36

32



68

B. Gestion et coordination des unités hors Siège (BFC)







1

1

1

4

2

2



11

8



19

C.

Gestion des ressources humaines (HRM)







1

1

6

7

13

9



37

50



87

D.

Comptabilité, gestion de la trésorerie et contrôle financier (BOC)







1

1

2

6

7

7



24

19



43

Administration (ADM)





1



4

18

26

35

18



102

243



345

TOTAL, TITRE III





2

4

8

35

50

67

44



210

352



562

TOTAL GÉNÉRAL, TITRES I-III

1

1

10

22

68

151

222

265

176

81

997

645

313

1 955

C. Programme de participation et bourses

TOTAL, TITRE II TITRE III – SOUTIEN DE L’EXÉCUTION DU PROGRAMME ET ADMINISTRATION

E.

(*)

Inclut Anticipation et prospective (FOR).

35 C/5 approuvé — Annexe II

316

Annexe III – Tableau récapitulatif des postes établis pour 2010-2011 – Programme ordinaire et programmes extrabudgétaires DG

DDG

ADG

Cadre Cadre de service Cadre des organique et de bureau et directeurs et NPO hors Siège local

TOTAL Postes

Coût

$ TITRE I – POLITIQUE GÉNÉRALE ET DIRECTION A.

Organes directeurs Conférence générale (CG)

PROGRAMME ORDINAIRE : Siège







1

2

1

4

1 038 000

Hors Siège

– –

– –

– –

– 1

– 2

– 1

– 4

– 1 038 000















Siège







1

3

4

8

1 696 600

Hors Siège

– –

– –

– –

– 1

– 3

– 4

– 8

– 1 696 600















6

43

26

77

35 C/5 approuvé EXTRABUDGÉTAIRE Conseil exécutif (EXB)

35 C/5 approuvé EXTRABUDGÉTAIRE B.

Direction (Direction générale ; Cabinet de la Directrice générale ; Évaluation et audit ; Normes internationales et affaires juridiques ; Programme d’éthique)



PROGRAMME ORDINAIRE : Siège

1

1



Hors Siège















35 C/5 approuvé

1

1



6

43

26

77

18 180 400









4



4

1 345 200 20 915 000

EXTRABUDGÉTAIRE TOTAL, TITRE I



PROGRAMME ORDINAIRE :

18 180 400 –

PROGRAMME ORDINAIRE : Siège

1

1



8

48

31

89

Hors Siège















35 C/5 approuvé

1

1



8

48

31

89

20 915 000









4



4

1 345 200

EXTRABUDGÉTAIRE



TITRE II – PROGRAMMES ET SERVICES LIÉS AU PROGRAMME A.

Programmes Secteur de l’éducation (ED)

PROGRAMME ORDINAIRE : Siège





1

5

72

53

131

28 977 100

Hors Siège

– –

– –

– 1

3 8

119 191

4 57

126 257

33 382 900 62 360 000









6



6

2 127 700

Siège





2

5

57

54

118

25 500 700

Hors Siège

– –

– –

– 2

– 5

49 106

– 54

49 167

13 073 700 38 574 400

Siège





1

1

10

11

23

5 243 800

Hors Siège 35 C/5 approuvé

– –

– –

– 1

– 1

3 13

– 11

3 26

793 500 6 037 300

EXTRABUDGÉTAIRE (dont COI)

– –

– –

– –

– –

3 –

– –

3 –

927 900 –

14 117 600

35 C/5 approuvé Secteur des sciences exactes et naturelles (SC)

EXTRABUDGÉTAIRE PROGRAMME ORDINAIRE :

35 C/5 approuvé (dont COI)

Secteur des sciences sociales et humaines (SHS)

PROGRAMME ORDINAIRE : Siège





1

3

36

23

63

Hors Siège









22



22

5 864 700

35 C/5 approuvé





1

3

58

23

85

19 982 300









2



2

636 200

EXTRABUDGÉTAIRE

317

35 C/5 approuvé — Annexe III

DG

DDG

ADG

Cadre Cadre de service Cadre des organique et de bureau et directeurs et NPO hors Siège local

TOTAL Postes

Coût

$ Secteur de la culture (CLT)

PROGRAMME ORDINAIRE :

120

25 962 100

1

44

10 586 600

49

164

36 548 700

15

36

7 759 100

– 15

– 36

– 7 759 100

10 4

– –

10 4

4 030 100 1 092 600

12 641 300

Siège





1

6

65

Hors Siège









43

35 C/5 approuvé





1

6

108

Siège







3

18

Hors Siège

– –

– –



35 C/5 approuvé

– –

– 18

EXTRABUDGÉTAIRE (dont WHC)

– –

– –

– –

– –

48

(dont WHC)

Secteur de la communication et de l’information (CI)

PROGRAMME ORDINAIRE : Siège





1

3

28

25

57

Hors Siège









32



32

7 407 900

35 C/5 approuvé





1

3

60

25

89

20 049 200









3

2

5

1 155 300

EXTRABUDGÉTAIRE Hors Siège – Gestion des programmes décentralisés (BFC)

PROGRAMME ORDINAIRE : Siège















Hors Siège







39

66

308

413

56 189 400

35 C/5 approuvé







39

66

308

413

56 189 400









4



4

1 312 900

3 205 100

EXTRABUDGÉTAIRE B.



Services liés au programme Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique (AFR)

PROGRAMME ORDINAIRE : Siège





1

1

6

6

14

Hors Siège









2



2

426 800

35 C/5 approuvé





1

1

8

6

16

3 631 900









1



1

361 300

Siège







1

25

31

57

11 157 400

Hors Siège

– –

– –

– –

– 1

1 26

– 31

1 58

430 700 11 588 100









2

3

5

1 283 200

6 345 000

EXTRABUDGÉTAIRE Information du public (BPI)

PROGRAMME ORDINAIRE :

35 C/5 approuvé EXTRABUDGÉTAIRE Planification stratégique et suivi de l’exécution du programme (BSP)

PROGRAMME ORDINAIRE :

Siège





1

2

15

7

25

Hors Siège















35 C/5 approuvé





1

2

15

7

25

6 345 000









1



1

358 400

4 332 200

EXTRABUDGÉTAIRE Planification et gestion du budget (BB)



PROGRAMME ORDINAIRE : Siège







2

12

5

19

Hors Siège















35 C/5 approuvé







2

12

5

19

4 332 200









8

5

13

3 106 800

930 200

EXTRABUDGÉTAIRE C.

3



Programme de participation et bourses Programme de participation (PP)

PROGRAMME ORDINAIRE : Siège









1

5

6

Hors Siège

















35 C/5 approuvé









1

5

6

930 200

















EXTRABUDGÉTAIRE

35 C/5 approuvé — Annexe III

318

DG

DDG

ADG

Cadre Cadre de service Cadre des organique et de bureau et directeurs et NPO hors Siège local

TOTAL Postes

Coût

$ Programme de bourses (FEL)

PROGRAMME ORDINAIRE :

695 500











Hors Siège

















35 C/5 approuvé











5

5

695 500









2



2

638 400

EXTRABUDGÉTAIRE TOTAL, TITRE II

5

5

Siège

PROGRAMME ORDINAIRE : Siège





8

28

317

262

615

133 864 200

Hors Siège







42

334

313

689

127 362 700

35 C/5 approuvé





8

70

651

575

1 304

261 226 900









42

10

52

15 938 200

30

32

65

13 515 500

EXTRABUDGÉTAIRE

TITRE III – SOUTIEN DE L’EXÉCUTION DU PROGRAMME ET ADMINISTRATION A. Relations extérieures et coopération (ERC) PROGRAMME ORDINAIRE : Siège





1

2

Hors Siège









3



3

1 074 800

35 C/5 approuvé





1

2

33

32

68

14 590 300







1

12

8

21

5 625 900

4 305 000

EXTRABUDGÉTAIRE B.

Gestion et coordination des unités hors Siège (BFC)

PROGRAMME ORDINAIRE : Siège







2

9

8

19

Hors Siège















35 C/5 approuvé







2

9

8

19

4 305 000









1



1

219 800

16 715 700

EXTRABUDGÉTAIRE C.

Gestion des ressources humaines (HRM)

PROGRAMME ORDINAIRE : Siège







2

35

50

87

Hors Siège















35 C/5 approuvé







2

35

50

87

16 715 700









1

1

2

500 000

22

19

43

9 107 400

EXTRABUDGÉTAIRE D.

Comptabilité, gestion de la trésorerie et contrôle financier (BOC)

Administration (ADM)

Siège







2

Hors Siège















35 C/5 approuvé







2

22

19

43

9 107 400









3

6

9

1 827 200 59 586 700

Siège





1

4

97

243

345

Hors Siège















35 C/5 approuvé





1

4

97

243

345

59 586 700









12

40

52

9 923 800



PROGRAMME ORDINAIRE : Siège





2

12

193

352

559

103 230 300

Hors Siège









3



3

1 074 800

35 C/5 approuvé





2

12

196

352

562

104 305 100







1

29

55

85

18 096 700

Siège

1

1

10

48

558

645

1 263

258 009 500

Hors Siège







42

337

313

692

128 437 500

35 C/5 approuvé

1

1

10

90

895

958

1 955

386 447 000

1

1

10

90

895

958

1 955

388 447 000







1

75

65

141

35 380 100

EXTRABUDGÉTAIRE

TOTAL, TITRES I – III



PROGRAMME ORDINAIRE :

EXTRABUDGÉTAIRE TOTAL, TITRE III



PROGRAMME ORDINAIRE :

EXTRABUDGÉTAIRE E.



PROGRAMME ORDINAIRE :

2 000 000

Réserve pour les reclassements/promotions au mérite

Total général, Programme ordinaire, 35 C/5 approuvé EXTRABUDGÉTAIRE

Les chiffres indiqués ci-dessus sous la rubrique « Extrabudgétaire » n’incluent pas 10 postes (2 300 000 dollars) du Service d’épargne et de prêt du personnel de l’UNESCO (SEPU).

319

35 C/5 approuvé — Annexe III

Annexe IV – Résumé de la décentralisation par région Liste des bureaux hors Siège (à l’exclusion des Instituts et Centres de l’UNESCO) Afrique

Asie et Pacifique

Bureaux multipays et régionaux Accra Addis-Abeba Bamako Dakar, et Bureau régional pour l’éducation Dar es-Salaam Harare Libreville Nairobi, et Bureau régional pour la science Windhoek Yaoundé

Bureaux multipays et régionaux Almaty Apia Bangkok, et Bureau régional pour l’éducation Beijing Jakarta, et Bureau régional pour la science New Delhi Téhéran Bureaux nationaux Dhaka Hanoi Islamabad Kaboul Kathmandou Phnom Penh Tachkent

Bureaux nationaux Abuja Brazzaville Bujumbura Kinshasa Maputo

États arabes

Europe et Amérique du Nord

Bureaux multipays et régionaux Beyrouth, et Bureau régional pour l’éducation Le Caire, et Bureau régional pour la science Doha Rabat

Bureaux multipays et régionaux Moscou Venise, et Bureau régional pour la science et la culture en Europe

Bureaux nationaux Amman Iraq Ramallah Soudan

Bureau de liaison avec les Nations Unies Genève New York

Amérique latine et Caraïbes Bureaux multipays et régionaux La Havane, et Bureau régional pour la culture Kingston Montevideo, et Bureau régional pour la science Quito San José Santiago, et Bureau régional pour l’éducation Bureaux nationaux Brasilia Guatemala Lima Mexico Port-au-Prince

35 C/5 approuvé — Annexe IV

320

Tableau 1 – Programme ordinaire par région et par axe d’action/unité Fonds extrabudgétaires par axe d’action/unité exécutante (ED, SC, SHS, CLT, CI, ISU, BFC, AFR, BPI, ERC)

Budget ordinaire hors Siège Grand programme/Axe d’action/Unité

Siège Afrique

ÉDUCATION I. Personnel (postes établis)2 II.

Activités I.1 I.2 I.3 I.4 Instituts de l’UNESCO pour l’éducation IIRCA et IESALC Total, Activités3

321

Total, ED (non compris BIE, IIPE, UIL, ITIE) Instituts de l’UNESCO pour l’éducation BIE, IIPE, UIL, ITIE Total, ED (y compris BIE, IIPE, UIL, ITIE)

SCIENCES EXACTES ET NATURELLES I. Personnel (postes établis) II.

États arabes $

Asie et Pacifique $

Europe et Amérique du Nord

$

$

$

28 977 100 46,5%

10 777 700 17,3%

6 789 200 10,9%

8 871 700 14,2%

1 169 900 1,9%

3 054 000 2 512 200 2 982 700 3 389 000 –

5 851 000 2 401 000 2 809 800 382 300 2 500 000

1 272 800 742 800 1 277 700 268 000 –

2 895 400 1 048 200 3 160 500 428 500 –

11 937 900

13 944 100

3 561 300

27,6%

32,3%

8,2%

40 915 000 38,8%

24 721 800 23,4%

10 350 500 9,8%

Amérique latine et Caraïbes $

Total hors Siège

35 C/5 approuvé

Ressources extrabudgétaires décentralisées1

$

$

5 774 400 9,3%

33 382 900 53,5%

62 360 000 100,0%

1 127 200

49 300 98 500 86 700 – –

1 325 000 955 600 1 278 800 405 900 2 000 000

11 393 500 5 246 100 8 613 500 1 484 700 4 500 000

14 447 500 7 758 300 11 596 200 4 873 700 4 500 000

16 042 600 2 275 100 9 238 000 2 781 800 –

7 532 600

234 500

5 965 300

31 237 800

43 175 700

30 337 500

17,4%

0,5%

13,8%

72,4%

100,0%

16 404 300 15,5%

1 404 400 1,3%

11 739 700 11,1%

64 620 700 61,2%

105 535 700 100,0%

13 000 000

13 000 000

77 620 700 65,5%

118 535 700 100,0%

– 40 915 000 34,5%

$

31 464 700

– 31 464 700

35 C/5 approuvé — Annexe IV

25 500 700 66,1%

3 954 800 10,3%

1 730 500 4,5%

3 490 900 9,0%

2 104 900 5,5%

1 792 600 4,6%

13 073 700 33,9%

38 574 400 100,0%

2 113 300 1 558 500 6 038 000 2 789 800 –

317 200 220 000 1 418 900 98 500 261 700

125 100 128 400 839 200 29 600 194 600

190 100 198 900 1 136 900 305 400 232 400

42 000 190 600 171 400 59 100 144 600

188 800 157 800 999 600 167 500 181 700

863 200 895 700 4 566 000 660 100 1 015 000

2 976 500 2 454 200 10 604 000 3 449 900 1 015 000

4 457 800 80 000 10 113 900 12 850 000 128 086 400

12 499 600

2 316 300

1 316 900

2 063 700

607 700

1 695 400

8 000 000

20 499 600

155 588 100

61,0%

11,3%

6,4%

10,1%

3,0%

8,3%

39,0%

100,0%

Total, SC

38 000 300 64,3%

6 271 100 10,6%

3 047 400 5,2%

5 554 600 9,4%

2 712 600 4,6%

3 488 000 5,9%

21 073 700 35,7%

59 074 000 100,0%

155 588 100

Total, SC (non compris Instituts)

38 000 300 65,5%

6 009 400 10,4%

2 852 800 4,9%

5 322 200 9,2%

2 568 000 4,4%

3 306 300 5,7%

20 058 700 34,5%

58 059 000 100,0%

27 501 700

Activités II.1 II.2 II.3 II.4 Instituts de l’UNESCO pour la science CIPT et IHE Total, Activités

1. Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires. 2. Les instituts de l’UNESCO pour l’éducation ne sont pas comptés dans les postes établis (le coût des postes établis des instituts est inclus dans leur allocation financière). 3. Non compris les instituts pour l’éducation, dont la répartition des activités par région n’est pas encore disponible (BIE, IIPE, UIL, ITIE).



Budget ordinaire

35 C/5 approuvé — Annexe IV

hors Siège Grand programme/Axe d’action/Unité

Siège Afrique $

SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES I. Personnel (postes établis) II.

$

$

Total hors Siège $

$

$

895 300 4,5 %

2 113 700 10,6 %

132 900 0,7 %

1 479 300 7,4 %

5 864 700 29,3 %

19 982 300 100,0 %

1 654 900 1 681 300 590 800 1 107 400

550 800 445 300 – 433 200

624 000 155 200 – 266 000

278 900 349 200 – 226 600

59 100 48 200 – 315 300

247 100 347 300 – 291 200

1 759 900 1 345 200 – 1 532 300

3 414 800 3 026 500 590 800 2 639 700

5 818 200 20 205 300 – 15 000

Total, Activités

5 034 400 52,1 %

1 429 300 14,8 %

1 045 200 10,8 %

854 700 8,8 %

422 600 4,4 %

885 600 9,2 %

4 637 400 47,9 %

9 671 800 100,0 %

26 038 500

Total, SHS

19 152 000 64,6 %

2 672 800 9,0 %

1 940 500 6,5 %

2 968 400 10,0 %

555 500 1,9 %

2 364 900 8,0 %

10 502 100 35,4 %

29 654 100 100,0 %

26 038 500

25 962 100 71,0 %

2 831 400 7,7 %

1 456 800 4,0 %

2 839 300 7,8 %

1 317 400 3,6 %

2 141 700 5,9 %

10 586 600 29,0 %

36 548 700 100,0 %

1 578 000

2 669 700 2 205 800 1 391 200 2 075 000 1 224 200

561 900 568 500 399 000 451 200 463 000

234 900 297 500 238 900 285 000 252 700

689 600 339 900 310 300 330 000 202 000

128 100 84 600 117 200 83 700 85 800

289 000 344 900 332 500 287 100 257 800

1 903 500 1 635 400 1 397 900 1 437 000 1 261 300

4 573 200 3 841 200 2 789 100 3 512 000 2 485 500

12 875 700 3 630 500 1 256 400 11 581 800 7 424 300

Total, Activités

9 565 900 55,6 %

2 443 600 14,2 %

1 309 000 7,6 %

1 871 800 10,9 %

499 400 2,9 %

1 511 300 8,8 %

7 635 100 44,4 %

17 201 000 100,0 %

36 768 700

Total, CLT

35 528 000 66,1 %

5 275 000 9,8 %

2 765 800 5,1 %

4 711 100 8,8 %

1 816 800 3,4 %

3 653 000 6,8 %

18 221 700 33,9 %

53 749 700 100,0 %

38 346 700

12 641 300 63,1 %

2 740 200 13,7 %

1 013 800 5,1 %

1 872 100 9,3 %

315 300 1,6 %

1 466 500 7,3 %

7 407 900 36,9 %

20 049 200 100,0 %

1 984 300 2 014 100 2 014 100

766 500 778 000 778 000

298 100 302 600 302 600

681 100 691 600 691 600

85 100 86 400 86 400

510 900 518 700 518 700

2 341 700 2 377 300 2 377 300

4 326 000 4 391 400 4 391 400

6 592 300 3 683 800 7 381 600

Total, Activités

6 012 500 45,9 %

2 322 500 17,7 %

903 300 6,9 %

2 064 300 15,7 %

257 900 2,0 %

1 548 300 11,8 %

7 096 300 54,1 %

13 108 800 100,0 %

17 657 700

Total, CI

18 653 800 56,3 %

5 062 700 15,3 %

1 917 100 5,8 %

3 936 400 11,9 %

573 200 1,7 %

3 014 800 9,1 %

14 504 200 43,7 %

33 158 000 100,0 %

17 657 700

45 050 300

22 455 800

8 135 700

14 387 100

2 022 100

11 605 900

58 606 600

103 656 900

266 390 500

43,5 %

21,7 %

7,8 %

13,9 %

2,0 %

11,2 %

56,5 %

100,0 %

45 050 300

71 606 600

116 656 900

38,6 %

61,4 %

100,0 %

9 128 600

9 128 600

Activités III.1 III.2 III.3 III.4

322

Activités IV.1 IV.2 IV.3 IV.4 IV.5

Activités V.1 V.2 V.3

Sous-total, Activités des grands programmes (non compris BIE, IIPE, UIL, ITIE) Sous-total, Activités des grands programmes (y compris BIE, IIPE, UIL, ITIE) Institut de statistique de l’UNESCO II. Activités4

$

Amérique latine et Caraïbes

Ressources extrabudgétaires décentralisées1

1 243 500 6,2 %

COMMUNICATION ET INFORMATION I. Personnel (postes établis) II.

$

Asie et Pacifique

35 C/5 approuvé

14 117 600 70,7 %

CULTURE I. Personnel (postes établis)

II.

$

États arabes

Europe et Amérique du Nord













1. Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires. 4. La ventilation du budget des activités de l’ISU par région n’est pas encore disponible.





266 390 500



Budget ordinaire hors Siège Grand programme/Axe d’action/Unité

Siège Afrique $

Hors Siège – Gestion des programmes décentralisés I. Personnel (postes établis)

$

Sous-total, Titre II. A (y compris l’allocation financière pour tous les instituts) Titre II.B Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique I. Personnel (postes établis) II. Activités Information du public I. Personnel (postes établis) II. Activités (coûts de fonctionnement) Sous-total, Titre II.B

323

Titre III A. Relations extérieures et coopération I. Personnel (postes établis) II. Activités B. Gestion et coordination des unités hors Siège I. Personnel (postes établis) II. Activités (coûts de fonctionnement hors Siège)

$

Asie et Pacifique $

$

Amérique latine et Caraïbes

Total hors Siège

35 C/5 approuvé

$

$

$

Ressources extrabudgétaires décentralisées1

$

15 261 000

9 340 300

14 363 400

3 739 800

13 484 900

56 189 400

56 189 400

1 312 900

152 249 100

59 264 400

29 361 600

47 938 200

10 802 300

37 745 300

185 111 800

337 360 900

270 408 600

45,1 %

17,6 %

8,7 %

14,2 %

3,2 %

11,2 %

54,9 %

100,0 %

207 240 400 57,6 %

359 489 500 100,0 %

270 408 600



Sous-total, Titre II.A (non compris BIE, IIPE, UIL, ITIE, ISU)

États arabes

Europe et Amérique du Nord

152 249 100 42,4 %

3 205 100 744 400

426 800 300 000

– –

– –

– –

– –

426 800 300 000

3 631 900 1 044 400

361 300 –

11 157 400 2 017 800

– –

– –

– 24 200

430 700 41 700

– –

430 700 65 900

11 588 100 2 083 700

– –

17 124 700 93,3 %

726 800 4,0 %

24 200 0,1 %

472 400 2,6 %

1 223 400 6,7 %

18 348 100 100,0 %

361 300

13 515 500 3 076 700

– –

1 074 800 –

14 590 300 3 076 700

– –

– 0,0 %

– –

– –

– 0,0 %

1 074 800 –

– –

4 305 000 1 885 600

– 5 766 300

– 2 470 800

– 4 739 900

– 1 553 600

– 3 449 000

– 17 979 600

4 305 000 19 865 200

– 450 000

Sous-total, Titre III

22 782 800 54,5 %

5 766 300 13,8 %

2 470 800 5,9 %

4 739 900 11,3 %

2 628 400 6,3 %

3 449 000 8,2 %

19 054 400 45,5 %

41 837 200 100,0 %

450 000

Total, Personnel

139 381 800 52,0 %

37 235 400 13,9 %

21 225 900 7,9 %

33 551 100 12,5 %

10 285 700 3,8 %

26 139 400 9,8 %

128 437 500 48,0 %

267 819 300 100,0 %

4 379 400

52 774 800

28 522 100

10 606 500

19 151 200

3 617 400

15 054 900

76 952 100

129 726 900

266 840 500

40,7 %

22,0 %

8,2 %

14,8 %

2,8 %

11,6 %

59,3 %

100,0 %

52 774 800

99 080 700

151 855 500

34,8 %

65,2 %

100,0 %

192 156 600 45,8 %

227 518 200 54,2 %

419 674 800 100,0 %

Total, Activités (non compris BIE, IIPE, UIL, ITIE, ISU)

35 C/5 approuvé — Annexe IV

Total, Activités (y compris tous les instituts) TOTAL

266 840 500

271 219 900

1. Fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes perçues au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires. Budget ordinaire

35 C/5 approuvé Fonds décentralisés Taux de décentralisation

$ 653 000 000 227 518 200 34,8 %

Ressources extrabudgétaires $ 462 751 400 271 219 900 58,6 %

35 C/5 approuvé — Annexe IV

Tableau 2 – Postes établis hors Siège au titre du budget ordinaire par région et par catégorie

Région/Nombre de postes hors Siège Grand programme/ Secteur/Unité

Afrique D

GP I – ED1

P/NPO

États arabes

Local

Total

D

P/NPO

Local

Asie et Pacifique Total

D

P/NPO

Local

Europe et Amérique du Nord Total

D

P/NPO

Local

Total hors Siège

Amérique latine et Caraïbes

Total

D

P/NPO

Local

Total



41



41

1

19

4

24

1

33



34

1

3



4



23



23

126

GP II – SC



15



15



7



7



13



13



7



7



7



7

49

GP III – SHS



6



6



3



3



7



7



1



1



5



5

22

GP IV – CLT



12



12



5



5



13



13



4

1

5



9



9

44

GP V – CI



12



12



5



5



8



8



1



1



6



6

32

11

22

87

120

5

13

47

65

10

16

95

121

4

2

9

15

9

13

70

92

413

11

108

87

206

6

52

51

109

11

90

95

196

5

18

10

33

9

63

70

142

686

AFR



2



2

































2

BPI



























1



1









1



























3



3









3

11

110

87

208

6

52

51

109

11

90

95

196

5

22

10

37

9

63

70

142

692

1

Gestion hors Siège Total, Titre II.A2

324

Titre II.B

Titre III ERC

Total, Décentralisation 3

%

30 %

16 %

28 %

5%

21 %

100 %

1. Non compris les instituts de l’UNESCO. 2. ISU non compris. 3. Ce pourcentage fait apparaître l’importance de chaque région en termes de postes dans l’ensemble du réseau hors Siège de l’UNESCO.

Total, postes Postes décentralisés % de postes décentralisés

1 955 692 35 %

Annexe V – Plan d’évaluation du 35 C/5 (2010-2011) Le Plan d’évaluation ci-dessous s’inspire du Plan d’évaluation à long terme du 34 C/4 et est conforme à la Stratégie d’évaluation de l’UNESCO (176 EX/26). Il couvre toutes les composantes de l’univers de l’évaluation, c’est-à-dire les objectifs stratégiques de programme (OSP) du C/4, les évaluations thématiques et les unités décentralisées. Chaque évaluation d’OSP englobera les activités appelées à contribuer à l’OSP considéré. Il s’agira notamment des activités financées par le budget ordinaire et d’un échantillon représentatif d’activités extrabudgétaires.

Univers de l’évaluation Évaluations stratégiques

Date de présentation du rapport

Intitulé, objet et portée de l’évaluation

Octobre 2010

Évaluation externe indépendante de l’UNESCO En vertu de la résolution 35 C/102 de la Conférence générale, cette évaluation externe indépendante de l’UNESCO sera globale, stratégique, de haut niveau et tournée vers l’avenir. Elle complétera l’évaluation des « objectifs stratégiques de programme » de l’Organisation, celle des unités décentralisées de l’UNESCO et d’autres évaluations thématiques. Elle portera essentiellement sur les opportunités et les défis présents et futurs dans le cadre des domaines programmatiques essentiels relevant de la compétence de l’Organisation, tels qu’ils sont représentés par les cinq grands programmes. Elle répondra à la question primordiale suivante : « Comment l’UNESCO devrait-elle se positionner pour relever les défis du XXIe siècle et tirer le meilleur parti des perspectives qui lui sont ouvertes ? » Conformément aux résolutions et décisions de la Conférence générale et du Conseil exécutif, l’évaluation portera notamment sur les domaines suivants : • Les enjeux internationaux qui relèvent du mandat de l’UNESCO. • L’impact de l’action menée par l’UNESCO pour faire face à ces enjeux. • Le rôle de l’UNESCO au sein du système des Nations Unies et par rapport aux autres organisations internationales. • La répartition des compétences entre les organes directeurs et le Secrétariat. • La contribution de la société civile et des entreprises. • La cohérence entre secteurs du Secrétariat.

Objectifs stratégiques de programme (OSP) du 34 C/4

Juillet 2010

Évaluation de l’OSP 5 : Contribuer à la préparation et à la mitigation en cas de catastrophe Cette évaluation portera sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs (énumérés ci-dessous) de l'OSP 5, ainsi que sur les possibilités d'intensifier ces progrès en améliorant les orientations, la conception et l'exécution du programme : • Établissement et mise en œuvre de systèmes d'alerte rapide aux tsunamis en Afrique, dans le Pacifique Sud, en mer Méditerranée, dans l'Atlantique du Nord-Est et dans les Caraïbes. • Préparation des communautés vulnérables et affaiblies à faire face aux catastrophes et à en atténuer les effets grâce à l'accès à l'information et au savoir et à leur utilisation. • Offre aux gouvernements de conseils et d'une aide pour l'élaboration de politiques permettant de réduire les risques de catastrophes et d'en atténuer les effets. • Contribution à l’élaboration de stratégies nationales de prévention des catastrophes naturelles et d’origine humaine et de réduction de la vulnérabilité à ces dernières, et intégration de ces stratégies aux efforts de programmation commune par pays du système des Nations Unies.

325

35 C/5 approuvé — Annexe V

Univers de l’évaluation

Intitulé, objet et portée de l’évaluation Évaluation de l’OSP 7 : Renforcer les liens entre la recherche et les politiques dans le domaine des transformations sociales

Date de présentation du rapport Juillet 2010

Cette évaluation portera sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs (énumérés ci-dessous) de l'OSP 7, ainsi que sur les possibilités d'intensifier ces progrès en améliorant les orientations, la conception et l'exécution du programme : • Renforcement des instances de dialogue et d'échange entre chercheurs et responsables de l'élaboration des politiques en sciences sociales aux niveaux international, régional et national, notamment en ce qui concerne l'élimination de la pauvreté. • Élaboration concertée de programmes nationaux et régionaux de recherche en sciences sociales sur des questions clés, prévoyant le renforcement des capacités nationales et régionales et la coopération Sud-Sud. • Promotion de politiques scientifiques et mise en place de systèmes nationaux de recherche tirant parti de la coopération Sud-Sud. Évaluation des OSP 1 et 2 - Phase II : Évaluation à mi-parcours des priorités sectorielles biennales du C/5 Cette évaluation déterminera dans quelle mesure il a été donné effet aux priorités sectorielles biennales du 35 C/5 pour le Secteur de l’éducation. Elle portera également sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs (énumérés ci-dessous) de ces priorités sectorielles biennales et sur les possibilités d’intensifier ces progrès en améliorant les orientations, la conception et l’exécution du programme : • Renforcement de l’engagement politique en faveur de l’EPT aux niveaux mondial et national et accroissement des ressources financières qui lui sont allouées, en particulier en Afrique. • Suivi régulier des progrès accomplis aux niveaux mondial, régional et national vers la réalisation des objectifs de l’EPT et prise en compte de ces données dans les politiques fondées sur des éléments factuels mises au point par les États membres. • Intégration de l’alphabétisation dans les plans et systèmes nationaux pour l’éducation, surtout en Afrique, ainsi que dans les activités de programmation commune par pays des Nations Unies dans toutes les régions, en s’appuyant sur le Plan d’action de la Décennie des Nations Unies pour l’alphabétisation 2003-2012. • Renforcement des capacités institutionnelles des États membres par le biais du Plan d’action global en vue d’améliorer l’accès des apprenants à tous les niveaux. • Promotion d’une éducation de qualité dans les États membres, un accent particulier étant mis sur l’éducation pour la paix. • Pleine intégration de l’enseignement supérieur et de la formation des enseignants dans les plans et systèmes d’éducation nationaux, en particulier en Afrique. • Élaboration, diffusion et suivi de critères et de normes dans le domaine de l’éducation au niveau des pays afin de promouvoir le droit à l’éducation. • Assistance aux États membres, dans toutes les régions, pour intégrer les TIC dans les processus d’enseignement et d’apprentissage à tous les niveaux. • Conseils aux États membres concernant l’intégration du développement durable dans les programmes d’enseignement et dans le processus d’apprentissage en vue d’atteindre les objectifs de la DEDD. • Assistance aux États membres, dans toutes les régions, pour l’élaboration de ripostes globales du secteur de l’éducation face au VIH et au SIDA.

35 C/5 approuvé — Annexe V

326

Septembre 2011

Univers de l’évaluation

Date de présentation du rapport

Intitulé, objet et portée de l’évaluation

(Décembre 2010)

Évaluation de l’OSP 9 : Renforcer la contribution de la culture au développement durable Cette évaluation portera sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs (énumérés ci-dessous) de l'OSP 9, ainsi que sur les possibilités d'intensifier ces progrès en améliorant les orientations, la conception et l'exécution du programme : • Intégration des principes de la diversité culturelle dans les politiques, mécanismes et pratiques aux niveaux national et régional. • Prise en compte du développement culturel dans les plans nationaux de développement et la législation nationale. • Prise en compte du rôle de la culture dans le développement et des principes de la diversité culturelle dans les initiatives de coopération Sud-Sud. • Meilleure prise de conscience de la contribution culturelle des peuples autochtones au développement durable. • Conception de nouveaux mécanismes de coopération, notamment des partenariats public/privé, basés sur les principes de la diversité culturelle pour les industries culturelles, et collecte et reconnaissance par l’UNESCO des meilleures pratiques dans ce domaine. Évaluation de l’OSP 10 : Démontrer l’importance des échanges et du dialogue entre les cultures pour la cohésion sociale et la réconciliation, en vue de l’instauration d’une culture de la paix

(Décembre 2010)

Cette évaluation portera sur les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs (énumérés ci-dessous) de l'OSP 12, ainsi que sur les possibilités d'intensifier ces progrès en améliorant les orientations, la conception et l'exécution du programme : • Définition des nouveaux problèmes et obstacles qui empêchent un dialogue durable entre les civilisations et les cultures. • Développement de méthodologies, de procédures et de réseaux favorisant le dialogue entre les professionnels. • Renforcement de la compréhension mutuelle dans plusieurs régions et sous-régions grâce à des activités centrées sur le dialogue. • Intégration du dialogue interculturel – conçu comme l’un des éléments d’une éducation de qualité – dans les programmes scolaires et les matériels didactiques. • Mise en œuvre, avec d’autres partenaires, de la Feuille de route de Lisbonne en faveur de l’éducation artistique. Unités décentralisées

2010-2011

Évaluation des unités décentralisées suivantes : Montevideo, Yaoundé, Addis-Abeba, Téhéran, Jakarta, Doha, Ramallah, Nairobi, San José, Bamako, Phnom Penh, Quito, Abuja, Bujumbura, Libreville, Katmandou, Ciudad Guatemala, Kingston, New York, Genève.

327

35 C/5 approuvé — Annexe V

35 C/5 approuvé — Annexe VI

Annexe VI – Résumé du budget ordinaire par principaux postes de dépenses Budget ordinaire

Autres dépenses

Total des estimations pour 2010-2011

$

$

Coûts des postes établis Article budgétaire principal Siège

hors Siège

$

$

Assistance temporaire

Voyages des délégués et participants

Voyages du personnel en mission

Services contractuels

Dépenses générales de fonctionnement

Fournitures et matériel

Acquisition de mobilier et d’équipements

Acquisition et amélioration de locaux

$

$

$

$

$

$

$

$

Allocations Contrats avec financières/bourses/ des ONG contributions (accords-cadres) $

$

TITRE I – POLITIQUE GÉNÉRALE ET DIRECTION A. Organes directeurs 1. Conférence générale 2. Conseil exécutif Total, Titre I.A

1 038 000 1 696 600 2 734 600

– – –

3 026 200 3 604 100 6 630 300

120 000 1 777 200 1 897 200

3 000 – 3 000

564 000 260 000 824 000

522 000 446 300 968 300

204 000 20 000 224 000

4 000 14 000 18 000

2 853 800 5 995 900 5 039 300 3 719 100 572 300 18 180 400 – 20 915 000

– – – – – – – –

90 000 92 000 72 500 42 000 20 000 316 500 – 6 946 800

– 23 000 59 100 – – 82 100 – 1 979 300

112 000 80 000 332 700 20 000 20 000 564 700 50 000 617 700

10 000 15 000 463 300 4 700 72 500 565 500 2 000 000 3 389 500

108 000 122 000 40 200 40 000 24 500 334 700 – 1 303 000

105 000 40 500 19 500 16 000 5 000 186 000 – 410 000

19 600 42 100 22 700 13 000 5 000 102 400 1 350 000 1 470 400

– – –

– – –

– – –

– 6 000 6 000

5 481 200 7 824 200 13 305 400

– – – – – – – –

– – 23 800 – – 23 800 434 800 464 600

3 298 400 6 410 500 6 073 100 3 854 800 719 300 20 356 100 10 965 200 44 626 700

147 400 242 600 98 500 284 200 65 600 – – 838 300

118 535 700 59 074 000 29 654 100 53 749 700 33 158 000 9 128 600 56 189 400 359 489 500

170 600 – 67 700 – 238 300

4 676 300 13 671 800 7 780 000 4 839 900 30 968 000

B. Direction 3. Direction générale 4. Cabinet de la Directrice générale 5. Évaluation et audit 6. Normes internationales et affaires juridiques 7. Programme de déontologie Total, Titre I.B C. Participation aux mécanismes communs du système des Nations Unies TOTAL, TITRE I

– – – – – – 1 500 000 1 500 000

– – – – – – 5 630 400 5 630 400

TITRE II – PROGRAMMES ET SERVICES LIÉS AU PROGRAMME A. Programmes I

Éducation

328

II Sciences exactes et naturelles III Sciences sociales et humaines IV Culture V Communication et information Institut de statistique de l’UNESCO Hors Siège – Gestion des programmes décentralisés Total, Titre II.A

28 977 100 25 500 700 14 117 600 25 962 100 12 641 300 – – 107 198 800

33 382 900 13 073 700 5 864 700 10 586 600 7 407 900 – 56 189 400 126 505 200

4 921 000 2 688 200 394 100 3 770 300 1 441 900 – – 13 215 500

4 921 000 2 563 600 2 192 600 1 806 300 1 048 700 – – 12 532 200

5 315 000 2 179 900 1 048 200 2 015 000 1 442 000 – – 12 000 100

17 957 700 8 322 200 3 623 200 6 120 600 4 365 400 – – 40 389 100

2 458 000 1 536 500 394 100 1 425 600 1 179 800 – – 6 994 000

1 477 800 325 100 591 100 438 400 131 100 – – 2 963 500

1 477 800 405 400 492 600 677 900 393 200 – – 3 446 900

– – – – – – – –

17 500 000 1 872 000 – 440 900 3 014 900 9 128 600 – 31 956 400

– 364 100 837 400 221 800 26 200 – – 1 449 500

3 205 100 11 157 400 6 345 000 4 332 200 25 039 700

426 800 430 700 – – 857 500

320 100 223 100 246 300 7 000 796 500

39 400 3 600 44 300 – 87 300

158 600 134 900 369 500 45 000 708 000

98 900 1 151 400 415 700 384 200 2 050 200

187 600 406 700 154 700 20 000 769 000

40 600 95 400 92 500 21 500 250 000

28 600 68 600 44 300 30 000 171 500

– – – – –

– – – – –

– – – – –

930 200 695 500 1 625 700 133 864 200

– – – 127 362 700

10 000 – 10 000 14 022 000

– – – 12 619 500

13 000 6 500 19 500 12 727 600

9 000 5 500 14 500 42 453 800

9 800 33 700 43 500 7 806 500

2 500 5 000 7 500 3 221 000

5 700 9 700 15 400 3 633 800



19 000 000 1 105 100 20 105 100 52 061 500



13 515 500

1 074 800

292 300

680 000

500 600

1 031 800

300 000

71 200

123 800



4 305 000 – 16 715 700 9 107 400 59 586 700 103 230 300 258 009 500

– – – – – 1 074 800 128 437 500

25 000 4 691 600 1 458 200 19 100 2 272 600 8 758 800 29 727 600

– – 109 300 – 112 400 901 700 15 500 500

104 000 2 013 800 192 800 151 400 206 500 3 169 100 16 514 400

144 000 372 200 2 652 100 122 600 1 669 700 5 992 400 51 835 700

60 000 10 681 100 88 100 31 300 17 064 500 28 225 000 37 334 500

20 000 1 004 600 24 500 – 927 500 2 047 800 5 678 800

21 000 883 600 69 000 – 2 303 900 3 401 300 8 505 500

– 84 300 – – 13 784 000 13 868 300 15 368 300

– – 6 616 800 – – 6 616 800 64 308 700

1 335 300 – 259 344 800

664 700 – 129 102 200

– – 29 727 600

– – 15 500 500

– – 16 514 400

– – 51 835 700

– – 37 334 500

– – 5 678 800

– – 8 505 500

– – 15 368 300

– – 64 308 700

B. Services liés au programme 1. Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique 2. Information du public 3. Planification stratégique et suivi de l’exécution du programme 4. Planification et gestion du budget Total, Titre II.B C. Programme de participation et bourses 1. Programme de participation 2. Programme de bourses Total, Titre II.C TOTAL, TITRE II

– –

– 1 076 600

19 980 200 1 861 000 21 841 200 412 298 700

77 000

17 667 000

– – – – – – 1 449 500

14 200 134 000 4 807 700 1 105 000 – 6 137 900 7 679 100

4 693 200 19 865 200 32 734 200 10 536 800 97 927 800 183 424 200 640 349 600

– – 1 449 500

– 10 650 400 18 329 500

2 000 000 10 650 400 653 000 000

– 1 449 500



TITRE III – SOUTIEN DE L’EXÉCUTION DU PROGRAMME ET ADMINISTRATION A. Relations extérieures et coopération





B. Gestion et coordination des unités hors Siège 1. Siège 2. Unités hors Siège : Coûts de fonctionnement C. Gestion des ressources humaines D. Comptabilité, gestion de la trésorerie et contrôle financier E. Administration TOTAL, TITRE III TOTAL, TITRES I – III Réserve pour les reclassements/promotions au mérite TITRE IV – AUGMENTATIONS PRÉVISIBLES DES COÛTS TOTAL, TITRES I – IV

Annexe VII – Récapitulation des projets opérationnels extrabudgétaires par source de fonds, par axe d’action et par région bénéficiaire Les chiffres de ce tableau représentent des fonds déjà reçus ou ayant fait l’objet d’un engagement ferme, y compris pour les postes financés par les recettes générées au titre des dépenses d’appui au programme et/ou par d’autres fonds extrabudgétaires.

2010-2011 Sources des Nations Unies Titre

Autres sources

Région

Fonds-en-dépôt PNUD

Autres

Constitués par voie de dons

$

$

$

Au profit du donateur $

Divers (banques Contributions de développement volontaires et et experts comptes spéciaux associés) $

$

Total

$

TITRE I – POLITIQUE GÉNÉRALE ET DIRECTION A.

Organes directeurs 1. Conférence générale 2. Conseil exécutif

Total, I.A – Interrégional B.

– – –

– – – – – –

– – – – – –









– – – – – – –

– – –

– – –

– – –

– – –

– – –

– – – – – –

– – – – – –

– – 91 800 – – 91 800







1 345 200





91 800

1 437 000

285 200 402 000 440 000 – – 1 000 500 2 127 700

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – – – – –

285 200 402 000 440 000 – – 1 000 500 2 127 700

Direction 3. Direction générale 4. Cabinet de la Directrice générale 5. Évaluation et audit 6. Normes internationales et affaires juridiques 7. Programme de déontologie

C.

– – –

Total, I.B – Interrégional Participation aux mécanismes communs du système des Nations Unies Total, TITRE I – Interrégional

– 622 600 722 600 – – 1 345 200 –

– 622 600 814 400 – – 1 437 000 –

TITRE II – PROGRAMMES ET SERVICES LIÉS AU PROGRAMME A.

Programmes I ÉDUCATION

Total, Personnel

– – – – – – –

Total, I.1

– – – – – – –

948 700 1 500 000 430 000 – – 38 000 2 916 700

50 000 3 600 900 8 295 000 – 250 000 550 000 12 745 900

440 000 244 100 – – – – 684 100

Total, I.2

– – – – – – –

– – 416 800 – – – 416 800

– 250 000 10 000 – 1 240 000 670 000 2 170 000

333 300 – – – – – 333 300

Personnel – Afrique Personnel – États arabes Personnel – Asie et Pacifique Personnel – Europe et Amérique du Nord Personnel – Amérique latine et Caraïbes Personnel – Interrégional

I.1 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

I.2 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

329

– – – – – – – – – – – – 200 000 200 000

328 000 – – – – – 328 000

1 766 700 5 345 000 8 725 000 – 250 000 588 000 16 674 700

– – – – – 545 000 545 000

333 300 250 000 426 800 – 1 240 000 1 415 000 3 665 100

35 C/5 approuvé — Annexe VII

2010-2011 Sources des Nations Unies Titre

Autres sources

Région

Fonds-en-dépôt PNUD

Autres

$

$

$

Total, I.3

– – – – – – –

208 700 10 000 1 318 400 – 778 900 2 500 000 4 816 000

1 650 000 – 215 300 – 150 000 1 084 300 3 099 600

– – – – 6 372 400 – 6 372 400

– – – – – – –

– – – – – 575 000 575 000

1 858 700 10 000 1 533 700 – 7 301 300 4 159 300 14 863 000

Total, I.4

– – – – – – –

169 000 – – – 69 300 – 238 300

37 500 91 600 827 700 – – 1 200 000 2 156 800

– – – – 1 010 700 – 1 010 700

– – – – – – –

– – 576 000 – – 20 696 000 21 272 000

206 500 91 600 1 403 700 – 1 080 000 21 896 000 24 677 800

Total, Instituts de l’UNESCO pour l’éducation

– – – – – – – –

Total, Grand programme I



États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

I.4 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

Instituts de l’UNESCO pour l’éducation BIE IIPE UIL ITIE IIRCA IESALC

– – – – – – – – 8 387 800

– – – – – – – – 22 300 000

$

Total

Constitués par voie de dons

I.3 Afrique

Au profit du donateur

Divers (banques Contributions de développement volontaires et et experts comptes spéciaux associés) $

– – – – – – – – 8 400 500

$

– – – – – – – – 200 000

$

– – – – – – – – 22 720 000

– – – – – – – – 62 008 300

II SCIENCES EXACTES ET NATURELLES

Total, Personnel

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – – – 927 900 927 900

Total, II.1

– – – – – – –

– – – – – – –

200 000 – 50 000 – – 740 000 990 000

– 500 000 – – 1 317 800 – 1 817 800

Total, II.2

– – – – – – –

– – – – – – –

1 000 000 – 80 000 – – 1 250 000 2 330 000

– 3 000 000 – – – – 3 000 000

Total, II.3

– – – – – – –

264 000 226 300 833 200 367 400 660 000 9 062 900 11 413 800

– 700 000 – – 6 521 500 – 7 221 500

Personnel – Afrique Personnel – États arabes Personnel – Asie et Pacifique Personnel – Europe et Amérique du Nord Personnel – Amérique latine et Caraïbes Personnel – Interrégional

II.1 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

II.2 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

II.3 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

35 C/5 approuvé — Annexe VII

– 515 900 736 200 866 000 645 200 40 000 2 803 300

330

– – – – – – –

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – 140 000 140 000 – – – – – – –

– – – – – – –

– – – – – 927 900 927 900

90 000 3 000 000 – – – 13 115 000 16 205 000

290 000 3 500 000 50 000 – 1 317 800 13 855 000 19 012 800

– – – – – 340 000 340 000

1 000 000 3 000 000 80 000 – – 1 730 000 5 810 000

– – – – – 1 162 800 1 162 800

264 000 1 442 200 1 569 400 1 233 400 7 826 700 10 265 700 22 601 400

2010-2011 Sources des Nations Unies Titre

Autres sources

Région

Fonds-en-dépôt PNUD

Autres

Constitués par voie de dons

$

$

$

$

$

$

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – 6 257 300

73 000 000 48 829 100

– –

– –

– –

73 000 000 55 086 400

Total, Instituts de l’UNESCO pour la science – Interrégional

– 6 257 300

121 829 100







128 086 400

Total, Grand programme II

620 000 9 060 600

141 014 400

États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional Total, II.4

– – – – – – –

$

Total

1 976 000 – – 166 400 363 500 1 017 700 3 523 600

II.4 Afrique

620 000 – – – – – 620 000

Au profit du donateur

Divers (banques Contributions de développement volontaires et et experts comptes spéciaux associés)

– – – – – 4 540 000 4 540 000

2 596 000 – – 166 400 363 500 5 557 700 8 683 600

Instituts de l’UNESCO pour la science IHE CIPT

12 039 300

140 000

22 247 800

185 122 100

III SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES Personnel – Afrique Personnel – États arabes Personnel – Asie et Pacifique Personnel – Europe et Amérique du Nord Personnel – Amérique latine et Caraïbes Personnel – Interrégional Total, Personnel

III.1 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

III.2 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – – – 636 200 636 200

– – – – 4 200 000 – Total, III.1 4 200 000

503 100 – – – – – 503 100

– – – – – – –

– – – – 15 826 700 – Total, III.2 15 826 700

– – – – 678 600 – 678 600

– – – – 70 000 – 70 000 – – – – – – –

III.4 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional Total, III.4

– – – – – – –

Total, Grand programme III 20 026 700

– – – – – – – 1 181 700

706 200

– – – – – – – – – – – 1 115 100 – 1 115 100

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – – – 636 200 636 200

– – – – – – –

– – – – – 280 000 280 000

503 100 – – – 5 315 100 280 000 6 098 200

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – – 3 700 000 – 3 700 000

– – – – 20 275 300 – 20 275 300

– – – – – – –

– – – – – – –

– 15 000 – – – – 15 000

– 15 000 – – – – 15 000



3 995 000

27 024 700

1 115 100

IV CULTURE Personnel – Afrique Personnel – États arabes Personnel – Asie et Pacifique Personnel – Europe et Amérique du Nord Personnel – Amérique latine et Caraïbes Personnel – Interrégional Total, Personnel

– – – – – – –

– – – – – – –

155 200 649 200 – 361 000 412 600 2 452 100 4 030 100

331

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – – – – –

155 200 649 200 – 361 000 412 600 2 452 100 4 030 100

35 C/5 approuvé — Annexe VII

2010-2011 Sources des Nations Unies Titre

Autres sources

Région

IV.1 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

Fonds-en-dépôt PNUD

Autres

Constitués par voie de dons

$

$

$

– 350 000 – 967 600 – 600 000 – 1 655 500 2 054 900 100 000 – 100 000 Total, IV.1 2 054 900 3 773 100

$

$

– – – – 337 600 – 337 600

$

Total

$

– – – – – 60 000 60 000

– – 150 000 – – 8 572 400 8 722 400

5 292 700 1 967 600 4 763 300 5 016 800 2 567 500 13 281 600 32 889 500

1 777 700 – – – – – 1 777 700

60 400 1 000 000 288 300 33 400 185 000 130 000 1 697 100

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – – – 3 641 600 3 641 600

1 838 100 1 000 000 288 300 33 400 1 470 700 3 771 600 8 402 100

Total, IV.3

– – – – – – –

– – – 698 800 – – 698 800

– 921 900 766 600 384 100 – – 2 072 600

– – – – – – –

– – – – – – –

– 1 630 000 – 150 000 – 20 000 1 800 000

– 2 551 900 766 600 1 232 900 – 20 000 4 571 400

Total, IV.4

– – – – – – –

4 582 000 5 591 500 534 100 – 824 200 447 500 11 979 300

– – 50 000 – – 150 000 200 000

– – – – – – –

– – – – – – –

– – – – – 180 000 180 000

4 582 000 5 591 500 584 100 – 824 200 777 500 12 359 300

Total, IV.5

– – – – – – –

2 829 000 – 917 800 80 000 3 448 000 – 7 274 800

1 500 000 – 90 000 – – 200 000 1 790 000

– – – – – – –

– – – – – – –

59 500 – – – – – 59 500

4 388 500 – 1 007 800 80 000 3 448 000 200 000 9 124 300

Total, Grand programme IV 3 340 600 25 503 700

27 731 300

14 403 500

71 376 700

IV.2 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

– – – – 1 285 700 – Total, IV.2 1 285 700

4 942 700 1 000 000 4 013 300 3 361 300 75 000 4 549 200 17 941 500

Au profit du donateur

Divers (banques Contributions de développement volontaires et et experts comptes spéciaux associés)

IV.3 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

IV.4 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

IV.5 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

337 600

60 000

V COMMUNICATION ET INFORMATION

Total, Personnel

– – – – – – –

Total, V.1

– – – – – – –

Personnel – Afrique Personnel – États arabes Personnel – Asie et Pacifique Personnel – Europe et Amérique du Nord Personnel – Amérique latine et Caraïbes Personnel – Interrégional

V.1 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

35 C/5 approuvé — Annexe VII

– – – – – – – 338 600 6 153 700 – – – – 6 492 300

– – – – – 1 155 300 1 155 300

– – – – – – –

– – – – – – –

298 800 586 200 98 900 382 800 – – 1 366 700

– – – – – – –

– – – – – – –

332

– – – – – – – – 230 000 – – – – 230 000

– – – – – 1 155 300 1 155 300 637 400 6 969 900 98 900 382 800 – – 8 089 000

2010-2011 Sources des Nations Unies Titre

Autres sources

Région

Fonds-en-dépôt PNUD

Autres

Constitués par voie de dons

$

$

$

Total, V.3

417 100 819 600 – – – – 1 236 700

39 000 402 500 – – 45 400 158 400 645 300

– 59 629 400 – – 4 039 400 – 63 668 800

– – – – – 73 600 73 600

– – – – – 55 900 55 900

456 100 60 851 500 – – 5 748 800 287 900 67 344 300

Total, Grand programme V

2 096 000

8 343 200

5 846 200

63 668 800

73 600

3 295 900

83 323 700

Amérique latine et Caraïbes Interrégional

V.3 Afrique États arabes Asie et Pacifique Europe et Amérique du Nord Amérique latine et Caraïbes Interrégional

Institut de statistique de l’UNESCO





Hors Siège – Gestion des programmes décentralisés





– 1 312 900

Total, II.A 26 083 300 52 477 000

198 911 000

– – – – – – –

$

– – – – 1 664 000 – 1 664 000

Europe et Amérique du Nord

– – – – – – –

$

Total, V.2

Asie et Pacifique

– 10 000 – – – 3 000 000 3 010 000













85 561 300

473 600

3 110 000 10 000 99 500 32 300 432 000 3 051 300 6 735 100

– 1 312 900

66 662 200

430 168 400

Services liés au programme 1. Coordination et suivi de l’action en faveur de l’Afrique

2 861 300 1 283 200

– –

– –

– –

2 861 300 1 283 200

100 000 – 100 000

458 400 3 106 800 7 709 700

– – –

– – –

– – –

558 400 3 106 800 7 809 700

– – – – Total, II.C – – TOTAL, TITRE II 26 083 300 52 577 000

3 364 900 3 364 900 209 985 600

60 000 60 000 66 722 200

3 424 900 3 424 900 441 403 000

2. Information du public 3. Planification stratégique et suivi de l’exécution du programme 4. Planification et gestion du budget

Total, II.B C.

$

614 200 – – – – – 614 200

États arabes

B.

$

Total

– – – – 432 000 – 432 000

V.2 Afrique

2 495 800 – 99 500 32 300 – 51 300 2 678 900

Au profit du donateur

Divers (banques Contributions de développement volontaires et et experts comptes spéciaux associés)

– – – – –

– –

Programme de participation et bourses 1. Programme de participation 2. Programme de bourses



– – – 85 561 300

– – – 473 600





TITRE III – SOUTIEN DE L’EXÉCUTON DU PROGRAMME ET ADMINISTRATION A.

Relations extérieures et coopération





5 819 700



B.

Gestion et coordination des unités hors Siège





669 800



C.

Gestion des ressources humaines





500 000

D.

Comptabilité, gestion de la trésorerie et contrôle financier





4. Conférences, langues et documents

– – – –

5. Services communs, sécurité, services collectifs et gestion des bâtiments et des équipements

125 900



5 945 600





669 800







500 000

1 827 200







1 827 200

– – – –

197 000 770 500 2 872 300 2 484 000

– – – –

– – – –

– – – –

197 000 770 500 2 872 300 2 484 000





4 600 000





– – –

– – –

– 10 923 800 19 740 500

– – –

E. Administration 1. Coordination administrative et soutien 2. Achats 3. Systèmes informatiques et télécommunications

6. Maintenance, conservation et rénovation des bâtiments du Siège Total, III.E

TOTAL, TITRE III

TOTAL GÉNÉRAL 26 083 300 52 577 000

231 071 300

333

85 561 300



4 600 000

– – 125 900

45 000 45 000 45 000

45 000 10 968 800 19 911 400

599 500

66 859 000

462 751 400

35 C/5 approuvé — Annexe VII

2010-2011 Sources des Nations Unies Titre

Autres sources

Région

Fonds-en-dépôt PNUD

Autres

Constitués par voie de dons

$

$

$

Au profit du donateur $

Divers (banques Contributions de développement volontaires et et experts comptes spéciaux associés) $

$

Total

$

RÉCAPITULATION PAR RÉGION

620 000 12 235 000 – 16 061 400 Asie et Pacifique – 4 953 300 Europe et Amérique du Nord – 3 300 300 Amérique latine et Caraïbes 25 463 300 6 544 200 Interrégional – 9 482 800 TOTAL GÉNÉRAL 26 083 300 52 577 000 Afrique

États arabes

35 C/5 approuvé — Annexe VII

17 815 900 10 450 600 16 403 100 5 326 300 4 281 500 176 793 900 231 071 300

334

773 300 64 073 500 – – 20 714 500 – 85 561 300

102 200 – – – – 497 300 599 500

477 500 4 885 000 726 000 150 000 3 700 000 56 920 500 66 859 000

32 023 900 95 470 500 22 082 400 8 776 600 60 703 500 243 694 500 462 751 400

Annexe VIII – Récapitulation des fonds autofinancés (ressources extrabudgétaires) Le tableau ci-après récapitule les données administratives et budgétaires essentielles concernant les ressources extrabudgétaires : fonds autofinancés, qui sont prévus dans les titres et chapitres du Programme et budget pour 2010-2011 auxquels elles se rapportent.

(a) Comptes spéciaux pour les dépenses d’appui au programme imputées sur les projets extrabudgétaires RECETTES

DÉPENSES Total

Total

$

A. Le Compte des frais de gestion des fonds-en-dépôt (FITOCA)

$

$

A. Compte des frais de gestion des fonds-en-dépôt (FITOCA)

est financé par les recettes au titre des dépenses d’appui au programme recouvrées

Postes établis (87)

26 176 900

sur les projets extrabudgétaires en vue de défrayer l’UNESCO d’une partie des frais

Autres coûts

14 000 000

335

40 176 900

afférents au soutien administratif et technique apporté aux projets

Total général

40 176 900

40 176 900

Total, A

Total général

40 176 900

35 C/5 approuvé — Annexe VIII

35 C/5 approuvé — Annexe VIII

(b) Fonds d’utilisation des locaux du Siège RECETTES

DÉPENSES

A. Recettes afférentes à la location de bureaux dans le bâtiment Miollis, aux places de stationnement, aux partenaires commerciaux et recettes diverses :

Total

Total

$

$

11 328 400

A. Dépenses afférentes à la location de bureaux dans le bâtiment Miollis, aux places de stationnement, aux partenaires commerciaux et dépenses diverses :

(a) Recettes provenant de la location de bureaux dans le bâtiment Miollis

(a) équipements collectifs (électricité, chauffag, eau, air, taxes), (b) assurances,

(b) Recettes provenant de la location d’emplacements de garage et recettes diverses

(c) coûts de personnel, (d) assistance temporaire, (e) équipement et matériel,

(c) Recettes provenant de la location de locaux à des partenaires commerciaux (banque, kiosques à journaux, distributeurs de boisson, équipements téléphoniques GSM, etc.)

(f) entretien des locaux et (g) provision pour l’entretien et la conservation

B. Recettes provenant de la location d’espaces d’exposition et de la salle I

11 635 900

à long terme de locaux générateurs de recettes

917 000

B. Dépenses afférentes à la location d’espaces d’exposition et de la salle I :

917 000

(a) équipements collectifs (électricité, chauffage, eau, air, taxes), (b) assurances, (c) coûts de personnel, (d) assistance temporaire, (e) équipement et matériel, (f) entretien des locaux et (g) provision pour l’entretien et la conservation

336

à long terme de locaux générateurs de recettes

C. Recettes provenant de la location de salles de réunion

1 410 800

C. Dépenses afférentes à la location de salles de réunion :

1 410 800

(a) équipements collectifs (électricité, chauffage, eau, air, taxes), (b) assurances, (c) coûts de personnel, (d) assistance temporaire, (e) équipement et matériel, (f) entretien des locaux et (g) provision pour l’entretien et la conservation à long terme de locaux générateurs de recettes

D. Recettes provenant de la location d’équipements audiovisuels

1 017 400

D. Dépenses afférentes à la location d’équipements audiovisuels :

1 017 400

(a) coûts de personnel, (b) équipement et matériel E. Revenus des placements

437 500 Total général

*

15 111 100

E. Résidence officielle de la Directrice générale (charges annuelles, entretien et mobilier) Total général *

130 000 15 111 100

La part globale des dépenses de personnel au titre des postes établis, conformément au Règlement financier du Compte spécial du Fonds d’utilisation des locaux du Siège (décision 162 EX/7.10) ne dépassera pas 50 % des dépenses totales, et les coûts de personnel imputés au Compte spécial pour toute installation du Secrétariat ne dépasseront pas les recettes procurées par cette installation.

(c)

Fonds d’information, de liaison et de relations publiques RECETTES

DÉPENSES Total $

A.

Total

$

Programme des bons UNESCO

$ A.

(1) Commissions

375 000

Programme des bons UNESCO I.

Coûts de personnel : (1) Postes établis (6)

(2) Intérêts

1 000 000 Total, A

$

1 231 000

(2) Assistance temporaire 1 375 000

10 000 Total partiel, I

II.

1 241 000

Coûts administratifs : (1) Impression (brochures, bons, circulaires, etc.)

30 000

(2) Matériel et fournitures

10 000

(3) Contrats avec des distributeurs

25 000

(4) Voyages et missions

50 000

337

(5) Dépenses diverses

5 000

(6) Frais de réception

2 000 Total partiel, II

III.

122 000

Transfert aux réserves

12 000 Total, A

B.

Programme philatélique et numismatique

B.

Bénéfices sur vente d’articles

280 000

Programme philatélique et numismatique I.

Coût de personnel :

35 C/5 approuvé — Annexe VIII

Poste établi (1)

174 000 Total partiel, I

II.

1 655 000

174 000

Coûts administratifs : Coût des articles vendus

Total général

1 375 000

106 000 Total, B

280 000

Total général

1 655 000

35 C/5 approuvé — Annexe VIII

(d) Fonds des publications et du matériel auditif et visuel RECETTES

A. Ventes

DÉPENSES Publications $

VIM $

Total $

1 200 000

235 000

1 435 000

Publications $ I.

400 000



400 000

87 000

87 000

Poste établi (1)

155 000





155 000

Assistance temporaire et heures supplémentaires

110 000

6 500

116 500

II.

Coûts de production

567 000

82 000

649 000

III.

Droits d’auteur

147 000



147 000

IV.

Commissions

147 000



147 000

V.

Fret/affranchissement

197 000

3 000

200 000

VI.

Fournitures et matériel

60 000

56 500

116 500

217 000



217 000

338

VII. Promotion et distribution Total général

1 600 000

235 000

1 835 000

Total $

Coûts de personnel : Poste établi (0,5)

B. Droits d’auteur

VIM $

Total général

1 600 000

235 000

1 835 000

(e) Compte spécial des services d’interprétation RECETTES

DÉPENSES Total

Total

$

$

A. Services facturés :

I.

Aux secteurs de l’UNESCO (Programme ordinaire

Coûts de personnel : Postes établis (2)

et fonds extrabudgétaires)

527 000

2 082 750

Aux utilisateurs extérieurs à l’UNESCO (délégations, ONG, etc.)

694 250

Total général

2 777 000

Assistance temporaire

2 250 000

Total général

2 777 000

339 35 C/5 approuvé — Annexe VIII

35 C/5 approuvé — Annexe VIII

(f)

Compte spécial des services de documents RECETTES

DÉPENSES

A. Recettes provenant de la production de documents

Total

Total

$

$

2 953 000

B. Recettes au titre de la traduction

A. I.

Postes établis (1,5)

293 000

II.

Heures supplémentaires et assistance temporaire

480 000

III.

Contrats de production externe

535 000

IV.

Location et entretien de matériel

620 000

V.

Fournitures nécessaires à la production

500 000

VI.

Acquisition de matériel

525 000

2 300 000

Total, I-VI

2 953 000

B.

340

I.

Postes établis (1,5)

II.

Assistance temporaire

III.

Contrats de traduction extérieure

293 000 265 000 1 742 000 Total, I-III

2 300 000

C. C. Autres recettes

72 000 Total général

5 325 000

I.

Autres dépenses

72 000 Total général

5 325 000

(g) Service d’épargne et de prêt du personnel de l’UNESCO RECETTES

DÉPENSES

A. Intérêts sur les prêts accordés aux membres

Total

Total

$

$

4 600 000

B. Intérêts bancaires et intérêts sur les placements

25 000 000

I.

341

Coûts de personnel : Postes établis (10)

2 278 000

II.

Coûts administratifs

550 000

III.

Assurance sur prêts

430 000

IV.

Frais d’exploitation informatique

100 000

V.

Autres coûts

700 000

VI.

Contribution aux honoraires du Commissaire aux comptes

VII.

Contribution aux frais d’abonnement à des services bancaires

23 800

Total, I-VII Intérêts versés aux membres Total général

29 600 000

20 000 4 101 800 25 498 200

Total général

29 600 000

35 C/5 approuvé — Annexe VIII

35 C/5 approuvé

Directrice générale Directeur général adjoint Secrétariat des organes directeurs (GBS)

Organigramme du Secrétariat de l’UNESCO 2010-2011

Département Afrique (AFR) Secrétariat du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix (CRP)

Secteur de l’éducation (ED)

Secteur des sciences exactes et naturelles (SC)

Cabinet de la Directrice générale (ODG)

Bureau de la planification stratégique (BSP)

Office des normes internationales et des affaires juridiques (LA)

Bureau de la gestion des ressources humaines (HRM)

Service d’évaluation et d’audit (IOS)

Bureau de l’information du public (BPI)

Bureau de déontologie (ETH)

Bureau du Contrôleur financier (BOC)

Bureau de coordination des unités hors Siège (BFC)

Bureau du budget (BB)

Secteur des sciences sociales et humaines (SHS)

Secteur de la culture (CLT)

Secteur de la communication et de l’information (CI)

Bureau exécutif (ED/EO)

Bureau exécutif (SC/EO)

Bureau exécutif (SHS/EO)

Bureau exécutif (CLT/EO)

Bureau exécutif (CI/EO)

• Équipe du Rapport mondial de suivi sur l'EPT .................................................................. ED/MRT

• Division des sciences fondamentales et des sciences de l’ingénieur ....................... SC/BES

• Division de la recherche et des politiques en sciences sociales ............ SHS/SRP

• Centre pour le patrimoine mondial .......... CLT/WHC

• Division de la liberté d’expression, de la démocratie et de la paix ....................... CI/FED

• Division de la coordination de l'Éducation pour tous ......................................... ED/EFA

• Division des sciences écologiques et des sciences de la terre ............................. SC/EES

• Division de l’éthique des sciences et des technologies ............... SHS/EST

• Division des objets culturels et du patrimoine immatériel .......................... CLT/CIH

• Division du développement de la communication ..................................... CI/COM

• Division des sciences de l’eau ...................... SC/HYD

• Division des droits de l'homme, de la philosophie, et de la démocratie ......................................... SHS/HPD

• Division des expressions culturelles et des industries créatives ............................. CLT/CEI

• Division de l’éducation de base ......................... ED/BAS • Division de l’enseignement supérieur ................ ED/HED • Division de la coordination des priorités du système des Nations Unies en matière d'éducation ....................................................... ED/UNP • Division des stratégies de l'éducation et du renforcement des capacités ..................... ED/ESB

• Division des politiques scientifiques et du développement durable ....................... SC/PSD

• Division de la société de l’information ................................................ CI/INF

• Division des politiques culturelles et du dialogue interculturel .......................... CLT/CPD

Secrétariat de la Commission océanographique intergouvernementale de l’UNESCO (COI) Institut de statistique de l’UNESCO (ISU) Montréal

Secteur des relations extérieures et de la coopération (ERC)

Secteur de l’administration (ADM)

Centre international de physique théorique (CIPT) Trieste

Bureau exécutif (ADM/EO)

Bureau exécutif (ERC/EO) Institut UNESCO-IHE pour l’éducation relative à l’eau (UNESCO-IHE) Delft

• Division des relations avec les États membres et les commissions nationales .................................................................... ERC/RSC • Division des partenariats et des relations avec les organisations et des nouveaux partenariats ........................................... ERC/RPO

• Division des achats ....................................................................................... ADM/PRO • Division des systèmes informatiques et des télécommunications ............................................................................. ADM/DIT • Division des conférences, des langues et des documents ............................ ADM/CLD

• Bureau international d’éducation de l’UNESCO (BIE) - Genève • Institut international de l'UNESCO pour la planification de l’éducation (IIPE) - Paris et Buenos Aires • Institut de l’UNESCO pour l'apprentissage tout au long de la vie (UIL) - Hambourg • Institut de l’UNESCO pour l’application des technologies de l’information à l’éducation (ITIE) - Moscou • Institut international de l’UNESCO pour l’enseignement supérieur en Amérique latine et dans les Caraïbes (IESALC) Caracas • Institut international de l’UNESCO pour le renforcement des capacités en Afrique (IIRCA) - Addis-Abeba • Institut Mahatma Gandhi d'éducation pour la paix et le développement durable (MGIEP) - New Delhi • Centre européen de l'UNESCO pour l'enseignement supérieur (CEPES) - Bucarest • Centre international de l’UNESCO pour l’enseignement et la formation techniques et professionnels (UNEVOC) - Bonn • Département de l’éducation UNRWA/UNESCO

• Division de la coopération avec les sources de financement extrabudgétaires ................................................................. ERC/CFS

• Division du Siège .......................................................................................... ADM/HQD

Bureaux de l’UNESCO AFRIQUE Bureaux multipays et bureaux régionaux • Bureau de l’UNESCO à Dakar et Bureau régional pour l’éducation • Bureau de l’UNESCO à Nairobi et Bureau régional pour la science • Bureau de l’UNESCO à Accra • Bureau de l’UNESCO à Addis-Abeba • Bureau de l’UNESCO à Bamako • Bureau de l’UNESCO à Dar es-Salaam • Bureau de l’UNESCO à Harare • Bureau de l’UNESCO à Libreville • Bureau de l’UNESCO à Windhoek • Bureau de l’UNESCO à Yaoundé Bureaux nationaux • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO

à à à à à

Abuja Brazzaville Bujumbura Kinshasa Maputo

ÉTATS ARABES Bureaux multipays et bureaux régionaux • Bureau de l’UNESCO à Beyrouth et Bureau régional pour l’éducation • Bureau de l’UNESCO au Caire et Bureau régional pour la science • Bureau de l’UNESCO à Doha • Bureau de l’UNESCO à Rabat Bureaux nationaux • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO

à Amman pour l'Iraq à Ramallah au Soudan

ASIE ET PACIFIQUE

AMÉRIQUE LATINE ET CARAÏBES

Bureaux multipays et bureaux régionaux • Bureau de l’UNESCO à Bangkok et Bureau régional pour l’éducation • Bureau de l’UNESCO à Jakarta et Bureau régional pour la science • Bureau de l’UNESCO à New Delhi • Bureau de l’UNESCO à Almaty • Bureau de l’UNESCO à Apia • Bureau de l’UNESCO à Beijing • Bureau de l’UNESCO à Téhéran

Bureaux multipays et bureaux régionaux • Bureau de l’UNESCO à La Havane et Bureau régional pour la culture • Bureau de l’UNESCO à Montevideo et Bureau régional pour la science • Bureau de l'UNESCO à Santiago et Bureau régional pour l’éducation • Bureau de l’UNESCO à Quito • Bureau de l’UNESCO à Kingston • Bureau de l’UNESCO à San José

Bureaux nationaux • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO

Bureaux nationaux • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l'UNESCO • Bureau de l’UNESCO • Bureau de l’UNESCO

à à à à à à à

Dhaka Hanoi Islamabad Kaboul Katmandou Phnom Penh Tachkent

à à à à à

Brasilia Guatemala Lima Mexico Port-au-Prince

EUROPE ET AMÉRIQUE DU NORD Bureaux multipays et bureaux régionaux • Bureau de l'UNESCO à Venise et Bureau régional pour la science et la culture en Europe (Italie) • Bureau de l’UNESCO à Moscou

Bureaux de liaison de l’UNESCO • Bureau de liaison de l’UNESCO à Genève • Bureau de liaison de l’UNESCO à New York