DESIGN FOR

peace

Pour une création solidaire

6 designers français ∫ 17 artisans réfugiés

en résidence artistique 2016 Ouagadougou Burkina Faso

«  Cette première édition de Design for Peace, ancrée entre Paris (France) et Ouagadougou (Burkina Faso), est pensée comme un projet pilote qui pourrait, après validation, être essaimé ailleurs dans le monde, dans d’autres régions confrontées à un afflux important de réfugiés sans perspective de retour immédiat dans leurs pays d’origine. » Mariette Chapel, Fondatrice d’Afrika Tiss

design for peace dossier de presse

s o m m a i r e

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Les enjeux de Design for Peace page 3

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Le contexte page 4

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Notre approche  page 6

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La résidence artistique au Burkina Faso page 7

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Une équipe bénévole et passionnée page 16

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Nos partenaires page 17

1. Les enjeux de Design for Peace Face à des enjeux contemporains majeurs... > Augmentation du nombre de personnes réfugiées et/ou déplacées dans le monde. > Allongement de la durée d’exil des réfugiés. > Manque de ressources des pays d’accueil. > Une aide d’urgence désormais insuffisante.

... Une solution innovante : > Changer de vision : ne plus percevoir les réfugiés comme une menace sécuritaire mais comme un vivier de talents et de compétences nouvelles, sources de valeurs ajoutées et d’enrichissement mutuel. > Faire de l’artisanat un levier d’insertion socioéconomique des populations réfugiées dans leur pays d’accueil. > Organiser des rencontres artistiques entre designers internationaux, artisans locaux et artisans réfugiés, pour faire émerger des collections interculturelles et innovantes. > Faire rayonner à l’international les talents de designers européens et la renommée de prestigieuses écoles d’art parisiennes autour d’un projet liant créativité et solidarité. > Amorcer une transition entre l’aide d’urgence apportée aux populations réfugiées nouvellement déplacées et la mise en place de projets de développement économique ciblant, à terme, leur autonomie. > Proposer une nouvelle esthétique de la solidarité.

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© Shalini Mehan

2. Le contexte Les réfugiés dans le monde Avec plus de 60 millions de personnes recensées par le Haut Commissariat pour les Réfugiés (HCR), le nombre de déplacés et de réfugiés dans le monde a atteint son plus haut niveau en 2014. Triste record qui risque d’être à nouveau dépassé en 2015. De plus en plus de personnes se retrouvent en situation d’exil prolongé (exil forcé pendant 5 ans ou plus après leur déplacement initial), sans perspective de solution durable.

Au-delà des seules réponses apportées pour faire face aux situations d’urgence, il est aujourd’hui primordial d’identifier et de mettre en œuvre des solutions innovantes et durables pour promouvoir l’autonomie de ces réfugiés et leur permettre de retrouver toute leur dignité.

Si l’actualité récente a mis l’accent sur l’afflux de migrants cherchant à rejoindre l’Europe, ce sont en réalité les pays en développement, souvent parmi les plus pauvres du monde, qui accueillent les 4/5ème des réfugiés politiques. Ces réfugiés en exil prolongé représentent donc un défi considérable pour ces pays hôtes disposant de ressources très limitées.

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Les réfugiés maliens au Burkina Faso Après le Niger et la Mauritanie, le Burkina Faso accueille, depuis 2012, le plus de réfugiés fuyant le conflit en cours au Mali. Les camps de Goudebou et Mentao, principaux camps de réfugiés situés au Nord du Burkina Faso, comptent respectivement 3000 et 4000 ménages, pour une population globale supérieure à 20 000 personnes. Parmi ces réfugiés, les populations Touaregs sont les plus représentées. Communautés d’éleveurs, ils sont aussi nombreux, hommes et femmes, à pratiquer, en activité principale ou secondaire, un artisanat. Ils travaillent le cuir, le bois, la vannerie, le tissage ou encore la forge.

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Contraints à des exils de longue durée, ils vivent majoritairement des situations d’importantes précarité et pauvreté. Les artisans souffrent d’une absence de fond de roulement pour investir dans des matières premières de qualité. Ils éprouvent de grandes difficultés à écouler leurs produits et à accéder à des circuits de distribution, en particulier dans les secteurs plus haut de gamme de la Mode et de la Décoration, à l’échelle régionale et internatinale. Le marché touristique, principale source de revenus de ces artisans, reste saisonnier et est aujourd’hui en déclin. Il ne permet pas à ces derniers de dégager des revenus suffisants pour vivre dignement.

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© Shalini Mehan

3. Notre approche Favoriser l’insertion socioéconomique de réfugiés maliens au Burkina Faso par la valorisation de leurs savoir-faire Pour promouvoir l’autonomie des réfugiés maliens en situation d’exil prolongé, Afrika Tiss a lancé à l’été 2015, en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), un programme de renforcement des capacités de production de groupements d’artisans locaux et réfugiés au Burkina Faso. Le projet Design for Peace né de cette volonté, consiste à proposer à des artisans locaux et réfugiés une collaboration avec des designers parisiens, afin d’expérimenter de nouvelles techniques et de mettre au point une collection capsule valorisant et croisant différents savoir-faire. Cette rencontre se donne pour objectif de faire émerger des créations multiculturelles et innovantes, qui tiennent en même temps compte des exigences et des standards du marché international.

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Un programme global de formations et d’accompagnement est aussi proposé aux artisans réfugiés et locaux afin de renforcer leurs capacités de production et de commercialisation, et d’améliorer leur insertion socioéconomique. La

résidence

artistique qui réunira 6 designers, encore étudiants ou déjà expérimentés, et 17 artisans réfugiés et locaux se déroulera courant 2016 à Ouagadougou. Les artisans impliqués sont destinés à devenir formateurs afin de transmettre à d’autres artisans les techniques et les exigences nécessaires à la reproduction qualitative des prototypes mis au point durant la résidence. à terme, Design for Peace prévoit d’impliquer plus de 200 artisans réfugiés et locaux dans ce processus de production amélioré devant leur permettre d’accéder à des marchés plus haut de gamme, à l’échelle locale, sous-régionale et internationale.

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4. La résidence artistique au Burkina Faso « Une première étape déterminante faisant suite à un processus de sélection exigeant et rigoureux en France comme au Burkina Faso. » Mariette Chapel

© Nathalie Jacquault

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Le processus de sélection en France

> Diffusion d’un appel à candidature sur plus de 4 semaines : affiches, flyers dans des lieux cibles (musées, librairies spécialisées, écoles, Les Ateliers de Paris)... > Relais de l’appel par les plus grandes écoles parisiennes d’art et de design :

Ensci-Les Ateliers • Duperré • école Boulle • Camondo • CréaPôle ... •

> Réception de plus de 50 candidatures, principalement de France, mais aussi de Belgique, de Tunisie, d’Algérie, Côte d’Ivoire...

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> Présélection de 14 candidatures sur la base de dossiers constitués d’un portfolio, d’un CV, d’une lettre de motivation, et d’une planche de réflexion autour de l’un des deux proverbes Touaregs : • “Les gestes sont les tambours d’eau de la parole”. • “Que celui qui réside fasse en sorte que celui qui passe se souvienne”. >1 journée d’entretien avec les candidats présélectionnés devant l’un de nos 2 jurys composés chacun de 3 experts. > Sélection finale de 6 designers étudiants ou confirmés sur la base de critères à la fois techniques et personnels.

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Portraits des six designers sélectionnés

Marta Bakowski

designer produit

Formation Royal College of Arts, Londres Expériences Résidence aux Ateliers de Paris, Création du studio « Marta Bakowski Design Studio » www.martabakowski.com, Assistante Designer de Hella Jongerius (Berlin), Designer résidente au studio Hendzel&Hunt (Londres)

“  Comme la parole, chaque geste a son caractère, son ton, sa personnalité. L’outil retranscrit le langage du geste et la matière en a besoin pour prendre tout son sens, pour prendre forme et révéler son expressivité. à travers l’objet, c’est à son tour la parole qui devient le tambour d’eau des gestes, car l’objet devient un support au conte, un transmetteur d’histoire, il raconte un savoir-faire et reflète un personnage et sa culture .” Extrait d’une réflexion autour du proverbe Touareg Les gestes sont les tambours d’eau de la parole

Cathy Amouroux

Styliste et graphiste Formation ESAA Duperré Expériences JC de Castelbajac, Ted Lapidus, Kenzo

“ Au mois de Février dernier, j’ai décidé de laisser un peu de côté le monde des maisons de couture pour aller à la rencontre de la culture et des savoir-faire dans le monde. J’ai créé mon projet «  Wear You From  » pour, dans chaque pays visité, proposer des collaborations mode avec des artistes et artisans locaux. (..) Je serais ravie de participer au projet qui s’inscrit parfaitement dans ma démarche depuis plusieurs mois. ”

Adrien Leroux

ébéniste et designer Formation Ecole Boulle Expériences Collectif Prémices (agence de design spécialisée dans l’économie circulaire)

“ Lorsque j’ai lu cet appel à projet j’ai ressenti un besoin de me rapprocher de l’inconnu, cette ville, ce pays lointain, le Burkina Faso, qui m’est complètement étranger et que j’aurais l’occasion d’habiter, me laissant toucher par cette culture si différente de la nôtre. Cette occasion de quitter notre univers occidental pour apprendre d’autres visions du monde est une opportunité que j’aimerais saisir. ” design for peace dossier de presse

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Portraits des six designers sélectionnés

Oriane Pereira Lino designer textile

spécialisée broderie pap de luxe

Formation ESAA Duperré

Pierre Murot

designer produit

Formation ENSCI Les Ateliers, ESAA BOULLE, ESAAT (Roubaix) Expériences Partenariats avec Vacheron-Constantin, Elisabeth Eymond, Vaulot & Dyevre

“ Pratiquer le design dans un pays perçu comme pauvre mais débordant d’idées ingénieuses et de savoir-faire est l’occasion de mettre en valeur des hommes et des femmes dans un contexte où la marge de manoeuvre pour le développement est immense  ! ”

Expériences Cécile Henri Atelier, Vastrakala (Inde), Villageworks (Cambodge)

Les gestes sont les tambours d’eau de la parole  fait écho à mon expérience en Inde et à un son familier : celui du crochet à broder qui transperce le tissu tendu sur le métier. Un bruit de goutte d’eau qui, démultiplié, crée la mélodie d’une averse. Cela m’évoque les sons associés aux métiers, comme la navette que le tisserand fait glisser sur le métier, ou encore le métal qui se tord sous les coups du marteau de l’orfèvre. ” Extrait d’une réflexion autour du proverbe Touareg Les gestes sont les tambours d’eau de la parole

Claire Tingaud

designer textile

spécialisée tissage et broderie Formation DMA Arts Textiles Expériences Association Cojolya (Guatemala), Programme « Voyager pour apprendre les Métiers d’Art » (Indonésie) en partenariat avec l’Unesco et la Fondation Culture et Diversité.

“ à l’approche de la COP21, je crois que notre devoir en plus de sauvegarder notre planète, ses ressources et son peuple, est également de veiller à la valorisation de ses savoir-faire humains si rares et qui en font la beauté et la fragilité. ” design for peace dossier de presse

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Un jury composé d’experts Jury 1

Pascal Gautrand

designer et auteur

Diplômé en design de mode et en conception textile, Pascal Gautrand s’intéresse à la filière textile-habillement sur les plans de la technique et de la création. Titulaire d’un post-diplôme à l’Institut Français de la Mode, il y intervient aussi aujourd’hui en tant qu’enseignant et consultant. Il est également le fondateur de la plateforme de conseil “ Made in Town ” dédiée à la valorisation des savoir-faire.

Nathalie Jacquault designer textile

© Made in town

Son intérêt pour les motifs et les techniques artisanales est né au début des années 2000, avec son implication active dans le projet Euromed Heritages valorisant la transmission des savoir-faire artisanaux des femmes dans les régions du pourtour méditerranéen. Elle rejoint l’association Afrika Tiss, courant 2013 pour la mise au point d’une première collection d’accessoires tissés inspirée du patrimoine textile du Burkina Faso. Elle est désormais directrice artistique de la marque Tiss&Tik, prolongement du projet associatif.

Aude Minart

Galeriste

Fondatrice de la “ galerie africaine “ installée sur le net et d’une galerie nomade exposant dans divers lieux, Aude Minart défend depuis plus d’une vingtaine d’années les œuvres d’artistes contemporains du continent africain. Après avoir longtemps transformé ses quartiers privés en galerie d’art, elle investit régulièrement des lieux publics pour y présenter les travaux d’artistes africains. © Camara Gueye, collection Jean-Paul Blachère “ Tant d'urgences dans ce monde, tant de sollicitations. Design for Peace

est un projet sérieux, réaliste et donc réalisable, bien cadré et bien encadré. Des acteurs choisis de part et d'autre pour leurs compétences, un travail en commun, une synergie pour des créations à la mesure des marchés internationaux. Des hommes, des artisans, des créateurs qui eux-mêmes deviendront formateurs, une formidable formule pour asseoir et développer les bases d'un travail digne qui participera à l'amélioration de la vie de nombreuses familles.”

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Un jury composé d’experts Jury 2

Saïdou Dicko photographe

Né en 1979 à Déou, au nord du Burkina Faso, Saïdou Dicko vit et travaille à Paris. Autodidacte qui se cherchait dans la peinture, Dicko fera la découverte de l’ombre à travers la magie de l’image. Fasciné par l’image, le glissement se fera tout naturellement entre la photographie et la vidéo. Il a participé à de nombreuses expositions en Afrique et dans le reste du monde.

LE BRAS, © Saïdou Dicko , 2014 “ Je participe à ce projet "design for peace" car je pense que c'est une belle aventure humaine tant pour les étudiants venus de France que pour les artisans réfugiés maliens sur le sol burkinabé. Les étudiants talentueux vont s'enrichir au contact des artisans touaregs confirmés et réciproquement : les étudiants pourront développer une autre approche de leur métier et les artisans maliens vont s'ouvrir à d'autres horizons dans leur travail en vue d'une nouvelle autonomie économique et de mouvement. ”

Nelly Wandji

directrice de la plateforme Moonlook

Lorenza Diotallevi

Artiste Franco-italienne en résidence à Paris et enseignante en Design

Son parcours se caractérise par une formation artistique pluridisciplinaire. Peinture, Gravure, Photographie, Arts visuels numériques, … (Beaux -Arts de Paris, Université de Paris VIII, Ecole Duperré). Elle expose ses travaux dans diverses galeries et festivals et enseigne l’Art du Design comme un vecteur pédagogique du partage et du mieux vivre ensemble depuis l’âge de vingt ans dans de nombreuses écoles parisiennes.

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Nelly est née au Cameroun, arrivée en France après le BAC, elle intègre l’école supérieure de gestion basée à Paris. Diplômée d’un Master en Commerce international avec une spécialisation en management du luxe, elle intègre le prestigieux Group Swatch. Après 4 ans et 17 boutiques ouvertes, elle change de cap pour lancer MoonLook, une entreprise qui accompagne des créatifs à développer leur identité de marque et à distribuer à travers un concept store en ligne et des boutiques éphémères.

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Le processus de sélection au Burkina Faso Premier module d’initiation Cette première phase du projet avait pour objectif d’organiser une première rencontre avec les artisans Touaregs impliqués dans le programme. Il s’agissait, en outre, à travers six ateliers (couleurs, motifs, volume, matière, découverte et journée libre), de délivrer à 20 artisans, répartis en deux groupes de 10, une formation d’initiation aux enjeux de la qualité des finitions et de la créativité.

En vue de la résidence artistique, l’enjeu était de mener une analyse fine des produits existants et des savoir-faire détenus par les artisans impliqués, afin d’en estimer le potentiel productif et commercial et d’identifier des pistes d’amélioration en termes de qualité et de créativité. Cette analyse devait permettre, sur la base de critères professionnels, artistiques et relationnels, de sélectionner 17 artisans parmi les 20 présents pour participer à la résidence de février-mars 2016.

Pour chaque camp, le groupe était composé de 5 femmes et 5 hommes, dont 8 travaillant essentiellement le cuir et 2 femmes plutôt la vannerie.

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Portraits des dix-sept candidats sélectionnés Artisans du camp de Goudebou WT SIDIA Hado

AG AGAFANE Ousmane

Discrète et réservée, Hado WT Sidia, 38 ans, a choisi la voie du cuir pour exprimer son talent et sa sensibilité à travers ses créations.

Bout en train, Ousmane Ag Agafane, 47 ans, est le premier à faire rire ses camarades de Goudebou, quand il ne se consacre pas au cuir et à la bijouterie.

WT MOHAMED Bintou

AG SIDI Mohamed Youssouf

Envoutante et charismatique, Bintou WT Mohamed, 37 ans, est spécialisée dans l’artisanat du cuir. Elle transmet aujourd’hui sa passion et son savoir-faire à sa fille Ami.

Premier de sa famille à pratiquer l’artisanat, Youssouf Ag Sidi, 45 ans, travaille le cuir. Esprit libre et indépendant, il aime expérimenter et partir à la recherche de nouveautés.

AG ELMEHDI Waneibi

WT AGALI Hadijata Tout en s’occupant de sa dernière fille, Hadijata WT Agali, 41 ans, pratique la vannerie. Elle réalise de magnifiques objets à partir de feuilles de rônier sauvage et des fils de laine.

Benjamin du groupe de Goudebou, Waneibi Ag Almehdi, 37 ans, n’en est pas moins un artisan de grand talent. Ses spécialités sont le cuir et la bijouterie.

Artisans de Ouagadougou WT AGALI Fadimata

AG ELMEHDOU Sidi Mohamed

Benjamine du groupe, Fadimata, 25 ans, est le dernier élément qui vient compléter le groupe des artisans. à côté du cuir, elle travaille la calebasse à la pirogravure.

Jeune orfèvre, Sidi Mohamed, 30 ans, réalise des bijoux en métal martelé. à ses heures perdues, il excerce ses talents de tehardette, guitare traditionnelle touareg, pour le plaisir de tous.

AG MOHA Mohamed ou Bebe

Ag Alassane Abdoulaye

Ce grand timide de 33 ans travaille le cuir et la bijouterie. Les apparences sont trompeuses car Bebe enflamme le désert lors de courses de dromadaires.

Abdoulaye, 28 ans, transmet son énergie et sa joie de vivre à tous ses compagnons de travail. Le cuir et le métal sont ses matériaux de prédilection.

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Portraits des dix-sept candidats sélectionnés

Artisans du camp de Mentao AG EGLESS Assadek

WALLET HOUSSA Fadimata

Aîné et porte-parole du groupe de Mentao, Assadek Ag Egless, 58 ans, a appris à travailler tout d’abord le bois, puis la forge, avant de se spécialiser à 40 ans dans l’artisanat du cuir.

WALLET ZAHIT Aïchalala

à 55 ans, Fadimata Wallet Houssa voue toujours une passion pour le cuir. Précise et appliquée, elle se distingue par la qualité de ses finitions.

AG EGLESS Issa Petit frère d’Assadek, Issa Ag Egless, 52 ans, travaille lui aussi la forge, le bois et le cuir. Rêveur, il laisse parler son imagination à travers des créations originales.

Paniers, bracelets, objets décoratifs, rien n’échappe à Aïchalala dans l’art du tressage et de la vannerie. Cette touche-à-tout de 47 ans, exerce aussi son talent dans le tissage de housses de coussin et de tapis en laine.

AG MAHA Issa

WALLET MOHAMED Aïcha

Issa Ag maha, 47 ans, est le président du groupement d’artisans de Mentao, qui réunit 140 membres. Il pratique la forge, le bois et le cuir.

Aïcha Wallet Mohamed, 48 ans, a appris le travail du cuir avec sa mère. Sa spécialité est la décoration de boîte à la peinture, à l’aide d’un couteau aiguisé.

AG AGALI Oumar Spécialisé dans le travail du bois et du cuir, Oumar Ag Agali, 47 ans, est un artisan méticuleux. Il travaille dur pour prendre en charge les besoins de ses enfants.

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WALLET HAKIMOU Zeinabou Artisane du cuir, Zeinabou Wallet Hakimou, 50 ans, réalise des boîtes, des coussins et des bracelets à partir des techniques traditionnelles apprises dès l’enfance.

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5. Une équipe bénévole et passionnée En France et au Burkina Faso, Design for Peace a su fédérer une équipe composée essentiellement de bénévoles passionnés et investis qui ont mobilisé toutes leurs compétences et leur énergie pour mettre en œuvre ce projet dans les meilleures conditions.

En France Mariette Chapel Fondatrice et coordinatrice du projet

Gabrielle Lepissier Coordinatrice de la résidence artistique

Lorenza Diotallevi Artiste responsable pédagogique Artwork

Léa Liabastre & Mayssa Toko Responsables communication audiovisuelle et volet Upcycling

Floriane Dumoulin Appui en recherche de financements Nathalie Jacquault Responsable artistique Sovandy Kong Responsable des partenariats financiers et projet audiovisuel

Jessica Oublié Appui à la structuration et à la capitalisation de la dimension formative du projet Nelly Wandji Responsable marketing et commercial

Au Burkina Faso Nazaire Bado Responsable logistique du projet Abala Cissé Interprète Français / Tamasheq et facilitateur des échanges interculturels Anaïs Depret Formatrice / Module initiation à la qualité et à la créativité

Véronique Ouedraogo Responsable des partenariats financiers et institutionnels au Burkina Faso

Laura Fortin Responsable de l’impact socioéconomique du projet

Louise Taschet Assistante de formation / Module initiation à la qualité et à la créativité (oct. - nov. 2015)

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© Shalini Mehan

6. Nos partenaires

Les porteurs de projet

Le Bureau du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a été créé le 14 Décembre 1950 par l’ Assemblée générale des Nations Unies. L’agence a pour mandat de diriger et de coordonner l’action internationale pour protéger les réfugiés et résoudre leurs problèmes dans le monde entier. Son but principal est de sauvegarder les droits et le bien-être des réfugiés. Il veille à ce que chacun puisse exercer le droit de demander l’asile et de trouver refuge dans un autre État, avec la possibilité de retourner chez soi volontairement, s’intégrer localement ou se réinstaller dans un pays tiers. Il a aussi pour mandat d’aider les apatrides. www.unhcr.org

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Afrika Tiss a pour première ambition de relocaliser le tissage dans son berceau traditionnel, à la fois lieu de production des matières premières et lieu de savoir et de compétences d’hommes et de femmes talentueux. Face à l’insuffisance du tissu industriel, il s’agit de renforcer le secteur de l’artisanat textile tout en offrant de nouvelles opportunités de développement aux artisanes les plus défavorisées à travers sa marque d’accessoires textiles Tiss&Tik. De la production de fibres naturelles à la transformation locale du coton, Afrika Tiss a pour mission de contribuer au développement d’une filière textile artisanale en Afrique de l’Ouest, qui soit respectueuse de l’environnement et de l’humain. www.afrikatiss.org

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Les partenaires institutionnels

Autres partenaires

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DESIGN FOR

Communiqué de presse

peace présente

transhumance Restitution d’une Résidence artistique Paris - Ouagadougou 2016

20 mai - 23 juillet 2016 Galerie Made in Town 58 rue du Vertbois 75003 Paris

du lundi au samedi de 11h à 19h

DESIGN FOR PEACE présente sa première collection Transhumance, aboutissementd’une résidence artistique ayant réuni 17 artisans réfuigiés touareg et 6 jeunes designers issus des grandes écoles parisiennes d’art appliqué (ENSCI-Les Ateliers, Boulle, Duperré), à Ouagadougou, au Burkina Faso, entre mars et avril 2016. Cette première collection sera présentée à la galerie Made in Town du 20 mai au 23 juillet 2016. Initié par l’association Afrika Tiss, en collaboration avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR), DESIGN FOR PEACE a pour vocation d’améliorer l’autonomie et l’insertion économique d’artisans réfugiés par la valorisation de leurs savoir-faire. Il s’agit par ce projet de lier étroitement créativité et solidarité afin de faire de l’artisanat un levier de développement économique pour des populations fragilisées. Cette collection est une passerelle entre deux univers esthétiques : l’héritage artistique touareg et la jeune création parisienne. Transhumance, thématique choisie pour cette première édition, est un hommage aux populations Touareg et leur expérience du nomadisme, ainsi qu’aux objets qui les accompagnent lors de leurs itinérances. Les pièces de cette collection, tant par leurs fonctionnalités, leurs formes, que leurs matériaux font écho à des expériences vécues de transhumance saharienne, relatées par les artisans, et font ainsi le lien entre deux modes de vie, nomade et sédentaire. La collection, composée d’accessoires de mode et d’objets de décoration, présente une quinzaine de pièces en cuir, bois, métal, fibres végétales qui seront d’abord exposées à Paris, à la galerie Made in Town du 20 mai au 23 juillet 2016, puis à Ouagadougou à l’Institut français du 3 juin au 10 juillet.

Transhumance Dates à retenir à Paris 20 mai - 23 juillet 2016 Restitution de la Résidence artistique Transhumance, Collection de la première édition de DESIGN FOR PEACE à la Galerie Made in Town Vendredi 20 mai de 18h à 21h Vernissage de la Restitution de la Résidence artistique Transhumance et de la Collection de la première édition DESIGN FOR PEACE à la galerie Made in Town en présence des designers et des organisateurs du projet 29 mai au 5 juin Participation aux DDAYS Mardi 31 mai de 10h à 13h Matinée pour la presse dans le cadre de DDAYS, Paris Mercredi 1er juin de 19h à 23h Nocturne et cocktail Transhumance / DESIGN FOR PEACE à la galerie Made in Town dans le cadre des DDAYS, Paris Vendredi 3 juin de 18h à 21h Cocktail Transhumance / DESIGN FOR PEACE à la galerie Made in Town dans le cadre des DDAYS, Paris en présence des designers français et organisateurs du projet

à Ouagadougou Samedi 16 avril 2016 Cocktail de finissage de la Résidence artistique à l’Institut français 3 juin - 10 juillet 2016 Exposition Transhumance à l’Institut français

Relations presse Samantha Bergognon 06 25 04 62 29 [email protected]

designforpeace.org [email protected] Relations presse Samantha Bergognon [email protected] 06 25 04 62 29