Pour que Pour que le Québec ait meilleure le

Québec, le mercredi 12 janvier 2011 — « Information ou désinformation ? », voilà la question que se pose la coalition Québec meilleure mine ! concernant ...
70KB taille 1 téléchargements 90 vues
Coalition

Pour que le Québec ait meilleure MINE ! COMMUNIQUÉ

Pour diffusion immédiate

Mission du Québec en Saskatchewan

URANIUM : INFORMATION OU DÉSINFORMATION ? Québec, le mercredi 12 janvier 2011 — « Information ou désinformation ? », voilà la question que se pose la coalition Québec meilleure mine ! concernant l’objectif réel de la mission québécoise, présentement en Saskatchewan. « Lorsqu’on entend le ministre Serge Simard, à peine débarqué à Régina, affirmer que « les mines d’uranium ne posent pas plus de risques que les mines d’or » et ce, avant même d’avoir pris le temps d’en évaluer les risques, on est en droit de se questionner sur la rigueur de la démarche et les intentions réelles du ministre » dénonce la coalition Québec meilleure mine ! « Cette mission en Saskatchewan ne doit pas être instrumentée par le gouvernement et n’être un maillon d’une campagne de relations publiques pour faire la promotion de l’uranium. Elle devrait viser véritablement une meilleure compréhension des risques et impacts de cette industrie » affirme Ugo Lapointe de Québec meilleure mine ! La coalition, qui a accepté de bonne foi d’y déléguer un représentant, souhaite que cette délégation puisse faire la lumière sur des questions aussi fondamentales que les impacts cumulatifs de cette industrie sur l’environnement et sur la santé depuis 50 ans en Saskatchewan, les incertitudes scientifiques qui demeurent quant à la gestion à long terme des résidus miniers radioactifs, et la facture totale qu’il en coûtera à la Saskatchewan pour restaurer les mines d’uranium abandonnées. « Si les dangers et les impacts des mines d’uranium sont si petits, comme l’indique le ministre Simard, alors pourquoi la Colombie-Britannique, la Nouvelle-Écosse et l’état de Virginie ont-ils instauré des moratoires sur cette industrie ? Pourquoi même avoir mis sur pied un comité aviseur de la santé publique du Québec pour faire la lumière sur les dangers liés à cette industrie ? » se demande Christian Simard de Nature Québec. Lors de cette mission, la coalition présentera une douzaine de questions pour lesquelles elle souhaite obtenir des réponses (voir questions attachées). Le délégué actuel de la coalition en Saskatchewan, Monsieur est Ramsey Hart de MiningWatch Canada, et la coalition feront le bilan de la mission dans les prochains jours. -30Pour information: • Ugo Lapointe, coalition Québec meilleure mine !, 514.708.0134 • Christian Simard, Nature Québec, 418.928.1150 • Ramsey Hart, MiningWatch Canada, 613.614.9937 _____ La coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! a vu le jour au printemps 2008 et est aujourd’hui constituée de plus d’une quinzaine d’organismes représentant plusieurs milliers de membres au Québec. La coalition s’est donnée pour mission de revoir la façon dont on encadre et développe le secteur minier au Québec, dans le but de promouvoir de meilleures pratiques aux plans social et environnemental. Les membres actuels de la coalition : Action boréale Abitibi-Témiscamingue (ABAT) ▪ Association de protection de l’environnement des Hautes-Laurentides (APEHL) ▪ Coalition de l’ouest du Québec contre l’exploitation de l’uranium (COQEU) ▪ Comité vigilance Malartic (projet minier Osisko) ▪ Écojustice ▪ Forum de l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM ▪ MiningWatch Canada ▪ Mouvement Vert Mauricie ▪ Nature Québec ▪ Professionnels de la santé pour la survie mondiale ▪ Regroupement pour la surveillance du nucléaire ▪ Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) ▪ Sept-Îles sans uranium ▪ Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) ▪ Société pour la nature et les parcs (SNAPQuébec) ▪ Tous nouveaux membres sont les bienvenus.

DÉLÉGATION DU QUÉBEC EN SASKATCHEWAN

QUESTIONS DE LA COALITION QUÉBEC MEILLEURE MINE ! 1. Existe-t-il, en Saskatchewan, des études qui confirment les quantités de radon et d’autres matières radioactives dispersées dans l’air par la ventilation de la mine et par les stockages de résidus miniers ? Combien de kg par année ? Combien en 50 ans ? Quelle est la persistance de ces contaminants dans l’environnement ? 2. Quelle est la proportion de contamination radioactive dans l’environnement autour des mines d’uranium provenant des activités minières versus celle provenant de la contamination naturelle (rayon 1 km, 5 km, 20 km) ? Avez-vous des études statistiques qui soutiennent ces données ? 3. Existe-t-il, en Saskatchewan, des études confirmant l’absence d’effets à long terme des mines d’uranium sur la santé des populations avoisinantes, incluant les populations vulnérables tels que les enfants et les personnes âgées ? Est-ce que les densités de population autour des mines en Saskatchewan sont suffisamment importantes pour que les données recueillies aient une valeur statistique ? 4. Existe-t-il, en Saskatchewan, des études confirmant l’absence d’effets à long terme des mines d’uranium sur les populations animales avoisinantes (mammifères, poissons, etc.) ? 5. Combien d’infractions environnementales ou d’incidents d’écoulement de contaminants compte-t-on en Saskatchewan au cours des dernières années (Key Lake, etc.) ? Historiquement, depuis 50 ans ? Quelles quantités de contaminants par incident ? 6. Combien de cours d’eau ont-ils été contaminés en Saskatchewan par des écoulements liés aux mines d’uranium ? Quel type de suivi est-il fait concernant les écoulements dans les nappes phréatiques ? Existe-t-il des études qui dressent un portrait global des impacts sur les eaux de surface et sur les eaux souterraines ? 7. Combien de mines d’uranium sont actuellement abandonnées en Saskatchewan ? Combien sont pris en charge par l’État ? Quelle est la facture totale estimée pour assurer la restauration complète des sites et leur suivi à long terme ? 8. Quel est le total des garanties financières présentement mises de côté pour assurer la restauration environnementale des mines en opération ? De quels types de garanties financières s’agit-il ? Que couvrent-elles ? Que ne couvrent-elles pas ? 9. Est-ce principalement l’industrie, la CCSN ou la province qui fait les suivis environnementaux et sanitaires des mines d’uranium (donnés statistiques à l’appui) ? 10. Combien de redevances la Saskatchewan retire-t-elle de ses mines d’uranium ? 11. Quelle est la quantité totale de résidus miniers produits chaque année par les mines d’uranium en Saskatchewan ? Quelles quantités totales en 50 ans ? Quelle proportion et quelles quantités d’éléments radioactifs demeurent dans les résidus miniers laissés derrière ? 12. Quelle est la quantité totale d’eau et d’acide sulfurique utilisée pour l’exploitation et le traitement de l’uranium ?