POLITIQUE ET LITTÉRAIRE.

606 25. - - dont 51.. .. 608 75. BOURSE DE PARIS. DU 17 OCTOBBE 1855. Au comptant : valeurs diverges. Dernier cours. 0ausse. Balise. 3p. 100........... 65 »».
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tIINIL DE TOIILOtIS

et ne commencent que da

1r ou du 16 de chaque e1n15,

Les lettres non affranchies

or sont ras reçnrs.-

pBIx DE L'AIIONNEMENT Un an.

6 mois.

llrpartrmcaL .. Hors du Départ.

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rbut ses r. E. ! oI ïle T»nlonsc, Jiir&ieU es >;h' des fltccsaçerics et 1) rectears Ces Fuites.

Les /nonces et Lois se paient d'maee.

POLITIQUE ET LITTÉRAIRE.

La ltaneeaa et 4vis sont reçus 1 Pana,

Iln bores. k publicité de Ital. HATA$, na L-bBosseesu , 3 , et LAFEIITERIULLIER et G» rue de la Banque, 20,

_

seuls chargés de les recesoir pour le JOURSAL os Tour.ouo.

4F...

Ce journal parait tous les jours,

Noue reproduisons les dépêches suivantes qui n'ont pu être insérées dans tous les exemplaires de notre numéro d'hier

DÉPÊCHE DU MATIN. Paris, jeudi 18 octobre. Le Moniteur contient un rapport en date du 2 octobre, de l'amiral Bruat, donnant des détails sur l'expédition dirigée de Kertch contre Taman et Fanagoria qui a complètement réussi. Ce résultat important pourrait priver l'ennemi de ses bases d'opération pour la campagne d'hiver. La destruction de ces places , qui renferment de vastes édifices pouvant serviràdescasernes et à des hôpitaux, sera terminée le 3. Le matériel est évacué sur le cap Saint-Paul; les troupes et les flottilles rentreront également dans le golfe de Kertch.

Dépche tlégraphique électrique (ppIvgE).

Paris, mercredi 17 octobre. Berlin, 17 octobre. La Correspondance prussienne dément un bruit

touchant des propositions de médiation que la Prusse aurait faites, et qui n'auraient point réussi. Aucune ouverture n'a eu lieu ; selon des nouvelles authentiques , toutes propositions seraient sans succès auprès'des puissances occidentales.

Chemins de ter:

Orléans........... 1120 Ouest .............

Nord

..............

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2 50

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780 »» 878 75

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7 50

3 75

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Est ancien......... 915 »» Lyon.............. 1137 50 Méditerranée....... 1230 u»

Midi........,..

,

682 50

Autrichiens... ....

740 »»

Grand-Central...... 602 50

2 50 8 75 2 50 1 25 7 50

Le Moniteur du 16 Contint la nomination au grade de chevalier dans l'ordre de la Légion-

d'Honneur, de notre concitoyen M. Lespès, lieutenant de vaisseau, nomination que nous avions annoncée il y a quelques jours.

T

tation le régisseur viendra proclamer les noms des artistes qui feront leurs débuts ou leur rentrée, afin que le public puisse manifester son opinion. Ce soir, on joue Haydée pour la continuation des Hébert-Massy fera sa rentrée dans cet débuts. opéra. CAISSE D'ÉPARGNES ET DE PRÉVOYANCE DB LA VILLE DE TOULOUSE.

Rue des Aets, 22, hôtel Poss. Séances du dimanche 14 et lundi 45 octobre 4855. Nouveaux déposants, 21.

Recettes du dimanche....

Dépenses dulundi.......

Excédant de dépenses...

9.890 fr. 75 c.

10,520

31

629 fr. 46 e.

M. Pujade, capitaine d'état-major, qui , dans le Hier 17 octobre, le thermomètre centigrade de rapport du maréchal Pélissier , sur l'affaire de ca- M. Bianchi a marqué un maximum de 19°1. (Dépêche russe.) valerie près d'Eupatoria, est présenté comme ayant Ce matin, 18 octobre, le minimum a étéde 10°5. Saint-Pétersbourg, 17 octobre. été blessé aux côtes du général Walsin dont il était Le baromètre est remonté à près de variable. Plusieurs vents règnent dans les diverses régions Legénéral Mouravieff mande qu'il a attaqué Kar* l'aide de camp, est de Lavaur, et sa famille habite Toulouse. Nous n'avons pas appris que la blessure de l'atmosphère ; on le voit par la marche en sens le 29 septembre. de cet officier distingué puisse donner des in- contraire des vents. La girouette cependant indiPlusieurs chefs turcs ont été blessés au commen- quiétudes. que le nord-est très faible. cement de l'action qui a été sans succès. Le ciel est nuageux. Voici le mouvement de la population de Toulousa Malgré cela, les troupes russes ont enlevé à l'enen 18M Bayonne, 16 octobre. nemi 14 drapeaux ou guidons. Le blocus de Kars Naissances. Dimanche matin, deux forts détachements tirés est rétabli sur l'ancien pied. Enfants légitimes : Garçons, 932 des dépôts des 10' et 35e de ligne sont partis par le Filles, 894 chemin defer etdirigés surleurs régiments qui font partie de l'armée d'Orient. Ces 2 détache-ments a Enfants naturels : Garçons, 229 BOURSE DE TOULOUSE vaient été la veille passésen revue par M. le général Filles, 241 DU 17 OCTOBB{ 1855. Poinsignon. Les troupes étaient en tenue de campagne portant sur leur sac les piquets des tentesTotal, 2296 Au comptant : abri. Au milieu de ces soldats à l'allure martiale, Mariages. 4 tjr p. 100................... 90 50 dont la figure était animée par la joie du départ, on Garçons-filles, 615 741 Liquidation du 34 octobre. remarquait avec intérêt plusieurs hommes blessés Veufs-filles, veuves, 126 ou convalescents, qui, à peine guéris, avaient sol680 »» Chemin du Midi............... Décès. licité et obtenu l'honneur de faire partie des détadont 10 ....... 692 50 Garçons, 997 chements. Après la revue, M. le général de division Chemin Grand-Central. 601 25-600 u» Hommes mariés, 473 1650 a successivement fait former le carré à chaque 606 25 dont 10.... Veufs, 180 détachement, et a adressé aux partants une mâle dont 51.. .. 608 75 Filles, 974 allocution qui a été accueillie aux cris répétés de Femmes mariées, 415 1775 Vive l'Empereur! Les troupes ont ensuite défilé en BOURSE DE PARIS Veuves, 386 répétant les cris enthousiastes de Vive l'Empe132 132 Morts-nés, DU 17 OCTOBBE 1855. (Messager) reur!

Londres, 17 octobre.

Le maréchal Vaillant, ministre de la guerre en France, et le général Simpson, ont été nommés à la ire classe de l'Ordre du Bain.

Autre dépehe. Constantinople, 8 octobre.

Le contingent turc, qui était parti de Varna, reste au camp de Maslak. Les gendarmes retournent en France Ilestarrivé ici des prisonniers russes qui seront transportés à l'11e des Princes. Athènes, 12 octobre. La fête du roi Othon a été célébrée avec enthousiasme. Le programme du nouveau ministère est celuici : Fidélité au roi, exécution de toutes les obligations contractées envers les puissances étrangères, rêforme dans l'administration.

- -- --

Autre dpehe. (Reçue à 7 heures du soir).

Premier tirage de la loterie St-Pierre.

Au comptant :

Le let de 10,000 fr. a été gagné par le numéro

valeurs diverges.

638, 306.

3p. 100........... 4 1/2 p. 100.......

Des lots de 1000 fr. ont été gagnés par les numéros suivants

il tJ Illi Jhetnti

PRIX dee INSERTIONS. ao centimes la ligne d'Annonce. so centimes la ligne de Réclame.

3 mois.

44 fr. 2.. fr. 12 fr. 20 so 14

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78. » JEUDI+ o' S':tfONNE

t,cs Abmmcmcnta ne sent reçus que tour trois mois, rit mois ou nn an,

Toolnnsc.....

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Cinquante-unième Année.

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Banque de France...

314,711 610,827

Dernier cours.

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Balise.

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fou, je crois, si enfin Berthier ne m'eût crié

FEUILLETON DC JOURNAL DB TOULOUSE

3557

On lit dans le Courrier de Tcjn-et-Garonne Les vendanges sont entièrement terminées dans le canton de Molières; des renseignements que nous adressent nos correspondants il résulte que la réAvant-hier mardi, à la fin du spectacle , l'ad- colte, bien qu'amoindrie par l'oïdium, sera néanmission de M'»r Dengis qui faisait sa rentrée dans moins de beaucoup supérieure â ce qu'on avait les rôles de Duègne, a été prononcée. espéré. Conformément aux prescriptions de l'arrêté sur A Castelsarrasin, et dans les communes environ-. la police des théâtres, à la fin de chaque représen- nantes, où les vendanges sont également termi

Dans le nombre des femmes décédées en 1854, se trouve une veuve de 101 ans.

crever sous mes paupières, et un hoquet de douleur deux heures et demie de marche en pleine nuit ,

sur une route macadamisée de biscaïens, de bouqui m'étranglait; non, je ne pleure pas. - Halte'. voici du liquide lets, de tessons de projectiles creux, et éclairée par C'était vrai. Nous arrivions devant le front de - Ça te soulagerait peut-être. - Allons donc I est-ce qu'un soldat de France a des mèches de bombes en guise de becs de gaz. bandière d'un campement anglais, et Berthier , ?

Du 18 OCTOBRE 1855.

SOUVENIRS D'UN ZOUAVE DEVANT SBVASTOPOL.

I

N» 6 f Site. - Voir le numéro du 17 octobre.)

Une torture nouvelle, la torture de la soif, vint augmenter mon martyre. - Oh ! que j'ai soif, mon vieux, que j'ai soif ! murmurai-je haletant. - C'est toujours comme ça quand on a perdu beaucoup de sang, répondit doucement Berthier.

- Ma langue est sèche comme une lime, elle

m'écorche le palais. - Tâche de faire de la salive et de l'avaler.

- Je n'ai plus de la salive et je n'avale que de

l'air, qui s'échauffe en traversant ma bouche et me brûle le gosier. - Patience, nous rencontrerons peut-être quelques camarades ayant leur bidon. -- Patience !... c'est facile à dire.

Si le terrain avait encore été détrempé par les

pluies de la semaine précédente, j'aurais cherché du pied une flaque d'eau dans le ravin, et, m'agenouillant devant elle, me couchant à plat ventre , j'y aurais lapé comme un chien; mais le temps s'é. tait remis au beau depuis plusieurs jours, et le soleil avait desséché les sillons des boulets et les trous creusés par les bombes, sans y laisser môme un peu de boue ; et cependant je me serais contenté de cette boue que j'aurais portée à mes lèvres pour en aspirer l'humidité. Oh ! quelle horrible fièvre que cette fièvre de la soif. Je n'avais pas seulement soif par la bouche et par la gorge, j'avais soif par tout le corps, je ne souffrais plus de ma blessure, et je serais devenu

jamais pleuré devant des soldats d'Angleterre ? Si nous étions seuls, ce serait permis à peine... quoique la douleur arrosée par les larmes soit moins dure. Mais ici, ne crains rien, vieux ! je ne pleude ceux qui l'habitaient. J'avais soif, je voulais rerai pas. boire, et il fallait qu'ils me donnassent à boire, les Et Berthier me serra la main en silence comme Anglais, quels qu'ils fussent, soldats, sous-officiers, pour me remercier. - Voilà; me dit-il un instant après, une goutte officiers ou généraux. Mais voyez la chance ! cette tente est une canti- de gin qui te donnerait du ton, si tu voulais y ne, et au premier geste que je risque de ma main tremper seulement le bout de la langue. - Je préfère ma bouffarde; allume-la pour moi. droite, la pantomime est comprise, et on m'offre du L'une n'empêcherait pas l'autre. rhum, du raki, du mastic, du wisky, du brandy, - Non ! pas de gin; ma bouffarde seule : hisdu vin chaud, du café, de la bière, etc., etc. - Merci ! merci ! les Englishmen ! je ne veux toire de leur faire voir, à ces John-Bulls, ce que c'est qu'un zouave avec une balle cylindro-conique que de l'eau, rien que de l'eau pure Et, au grand ébahissement des fusiliers, des dans son individu. coldstr'eam, des highlanders, des Ecossais, des je ne Et je me pris à fumer comme un Suisse au repos. sais plus quoi, j'avale un gobelet d'eau, deux gobeTout à coup je lance un juron, un juron de conlets, trois gobelets, coup sur coup, et j'en aurais tentement, un mille tonnerres de bienvenue. Ainsi avalé bien d'autres encore, si Berthier et mes nou-' que je vous l'ai déjà dit, j'avais les doigts de la veaux amis n'y eussent mis bon ordre. main gauche engagés dans ma ceinture pour souBerthier, tandis que j'éteignais mon incendie, lager mon bras, quand, après une longue aspiration répondait bravement t une douzaine de toasts à la de fumée, et un effort pour la renvoyer du côté d'un gros Ecossais qui avait l'air de se moquer de gloire des armées alliées. Je revins à la vie sous l'influence de cette eau, moi, parce que j'avais bu de l'eau, sans doute, je et je m'assis sur un banc, afin de mieux la sentir sens quelque chose de froid, de lourd et de rond circuler dans mes veines. Mais à mesure que les qui, sortant de ma ceinture, roule sur mon poignet forces et laraison me revenaient, revenaient aussi et glisse dans le creux de ma main. Je regarde... c'est une balle! les douleurs dans l'épaule, - douleurs atroces et - La voilà'. m'écriai-je , la mouche qui m'a continues. - Ça recommence donc à te mordre ? me dit piqué'. Tenez ! voyez... Et la balle cylindrique de circuler de main en Berthier, qui se tourna vers moi entre deux toasts. main, et les Englishs de me féliciter de ce que le - Oui, et dur encore ! - En effet, tu prends un coup de soleil à l'en- major ne serait plus obligé d'aller la chercher au fond de mon épaule. vers. - ça me va jusqu'au ceeur. J'avouerai que je ne pensais pas, sans en trem- Tu pâlis, tu verdis, tu as la physionomie pein- bler d'avance, à cette future opération du major ; te en rayon de lune, et tu pleures, je crois... aussi, m'en croyant affranchi désormais, repris-je - Moi, pleurer ! oh ? non, fis-je en ravalant assez galment le chemin de l'ambulance de combat. Nous y arrivâmes enfin, à cette ambulance, après deux grosses larmes que je sentais déja prêtes à

après avoir lancé les trois grands mots d'avertissement : Français ! amis et blessés ! m'entraînait vers une tente où brillait un fanal. Nous y entrâmes, sans nous préoccuperdu grade

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L'ambulance du dépôt des tranchées reçoit d'ernblée ceux dont les blessures réclament des pansements plus longs que n'en peuvent faire les chirurgiens de régiment; dès que les blessés y sont arrivés, on essaie de les mettreen état de supporter le transport en brancard, en cacolet ou en fourgon,, du dépôt aux baraques du moulin d'lnkerman, où" ils demeurent deux ou trois jours, jusqu'à ce qu'il y ait des lits vacants à la grande ambulance du,, quartier-général. Les vacances de lits se renouvcllent chaque fois qu'un paquebot ou un navire de transport conduit à Varna, à Constantinople, en France ceux qui désormais sont incapables de servir, et ceux dont la guérison doit être tellement longue et difficile qu'il leur faut un changement d'air et des localités paisibles. Notre ambulance provisoire se composait de trois

tentes : une pour la visite et le pansement des échoppés; et ces mômes écloppés se réfugiaient dans

les deux autres eu attendant le départ des litières, des cacolets et des fourgons pour l'ambulance di. visionnaire. Quand une affaire a été chaude, les victimes foré queue devant la première tente; ce soir-là, te majot4 ne devait pas manquer de pratiques; mais j'étais l'un des premiers arrivés, le cinquième ou lesixième, je crois; je n'attendis pas longtemps, et je me

présentai au pansement en montrant au chirurgien la balle que je croyais être sortie de mon épaule.

- Holà ! dit le major. Tu prétends que ce morceau de plomb est entré dans ton épaule? - Oui, major, puisqu il en est sorti... - Tu prétends que cette balle, en te frappant, t'a fait pirouetter et t'a jeté par terre? - Oui, major, puisque je me suis relevé. - Bien raisonné pour un clairon ! As-tu des os, dans ton épaule ?

- Oui, major, puisque je sens qu'il y en a un

de cassé.

JOURNAL DE TOULOUSr.. nées, la récolte est satisfaisante sans être précise'- compagnie dé 5'billets de banqué de mille fr'a'ncs , ment bonne; eclo a suftiprfaire baiser le prix de 3 actions des chemins de fer autrichiens et de 3 entl u-itrlenant à Cas- coupons de 50 fr. de rente du dernier emprunt: du vin en détail yui n 30 C. le Pitre. telsarrasin q w 25 (Salut public.)

.v

RSe au 'poilvoir dti comniandan

éreur et au prince impérial, a été mage à redemandé.

Casa IL'.

'rrisnuy est dans les environsde Selsora. (Messe jciy.

grès li

Rigno t.

+Itîbre.

uef, maiz sans d'abord` y réussir. C'était bien la 'tête de l:a fraternité, et lés exposants ontdùapprenItre.Pied contre ied, coude contro dre a s e

La foudre est tombée, le 5 de ce mois, vers huit La compagnie du chemin de fer de Lyon à la Mé= heures du matin, à Saint-Pons-de-la-Calm, canton ditcrraiiée, prévoyant qu'elle aura des transéts! de Bagnols; où elle a causé un émoi ihdicible par considérables ch blé àeflcctuer, a pris 4in deosionn Le hfoniTeur pu e,"d'irns si rtie ofrcielle ses bizarres effets. Le fluide i9eeiué a d'abord yui réduit le tarif a cinq centimes par tofne et j h' la "r'nccr'on par' re es mes tai frappé le clocher de l'église, enlevé le sommet de kilomètres. gères delettres de créance (lu chargé d'affaires de l'édifice, arraché les cordes des cloches, et, après la conf'dération argentine ; avoir frappé M. le curé, qui se trouvait dans la sa'lurn, le 16 oçto re. Un décret cpnnoema it 'Çxp rta,'on et lppfita cristie, est sorti en pratiquant dans le mur une L'Himalaya est parti de Geiaés avec es troupes tion des marron"s et h %g s dtl leifs 'Li ibrèche de cinq mètres de hauteur. sardes qui vont renforcer en Crimée le corps d'ar- ries ; La foudre a visité ensuite deux bergeries et une mée du général La 111armora. Ce général annonce, Des iio ninations : du ni'àjor général de la maécurie, et y a asphyxié une mute et plusieurs bêtes à la date du 14, que le généràl Montevecchio est rifle à Rochefort , au commandement de deus à laine. Elle a parcouru successivement la filature mort des suites des blessures qu'il avait reçncs à la lièrtiments; aux fonctions d'aide-de-camp et à celles de M. Vignal où elle a renversé presque toutes les bataille de la Tchernaïa. Havas. d'ofbeier d'ordonnance de S. A. I. le prince Jérôme fileuses, sillonné les rues du village, pénétré dans' Napoléon ; deux ou trois maisons , et causé à un certain nomLa confirmation de promotions et nominations Affaires d'Espagne. bre de personnes des blessures qui ne présentent dans l'ordre impérial de la Légion-d'Honneur et heureusement aucune gravilé. Seulement, l'une de concessions de médailles militaires faites à titre Madrid, 12 octobre. d'elles, la dame Granct, qui a éprouvé de terribles provisoire, par le maréchal commandant en chef Les feuilles ministérielles commotions , est restée en proie à de fortes attaassurent que le cabinet l'armée d'Orient. marche parfaitement uni, et qu'il accepte la soqucs de nerfs. M. le curé, atteint dans l'église, en lidarité de tous ses membres, - Le Moniteur contient le rapport du marécbi même dans la ques a été quitte pour une légère contusion. Pélissier sur le combat de cavalerie du 29 sel: Lion du projet de budget de 1'ï. Bruil: Le même jour , une trombe s'est produite dans On ajoute cillé la cour et le gouvernement se sont tcrübi'e. le canton le Saint-Chaptes, où elle a déraciné (les ehénes , des mùriers , etc. , en causant de notables rapprochés, et que tout est arrangé entre eue. Ce- On lit dans le Moniteur ; pendant on remarquait avec peine au dernier ra vages. S. M. l'Empereur et LL. AA. Rit. le duc et la baise-mains l'isolement de la reine privée de l'en- duchesse de Brabant sont allés ce matin, visiter tourage de ses anciens serviteurs : on la dit tou- l'Hôtel du Louvre. S. M. et LL. AA. RR. ont été On lit dans l'Union bourguignonne jours opposée à de nouvelles nominations aux reçues par M. E. Pereire et M. Ad. d'Eichsthal. On a parlé, il -y a huit jours, de marronniers emplois vacants dans sa maison, par suite des des L'Empereur et LL. AA. RR. se sont rendus entrès bien fleuris; aujourd'hui les treilles présentent titutions ministérielles au baise-mains du 10. suite à l'Exposition des Beaux-Arts. Sa Majesté et le mime phénomène; la sève d'automne leur a On dit que le gouvernement se refusera à e: trer fourni un grafld nombre de grappes qui sont en dans de grandes explications devant la chambre au LL. AA. I1R. le duc et la duchesse de Brabant ont tilrifle fleur; on en voit aussi passablement (tans sujet des derniers événements qui se sont produits été reçues par S. A. I. le prince Napoléon - S. A. I. le prince Jérôme-Napoléon est allé, *luclyucs vignes, surtout dans les jeunes. C'est li au palan. Il a adopté dans ces sortes de questions une erreur bien regrettable de la nature; elle une phrase qui répond à tout : Les tribunaux sont samedi soir, rendre visite à LL. AA. RR. le duc et la duchesse de Brabant au palais de St-Cloud. aurait dîr , ce nous semble, ou nous envoyer ces saisis de cette affaire ; leur action doit lare libre rampes plus tôt, ou les garder pour plus tard. il respecte et saura faire respecter leur décision. - Hier au soir a eu lieu, au nouvel hôtel du Quoi qu'il en soit, pourtant il ne faut pas crainLes correspondances de Catalogne ont fait hier Louvre, la fête que les exposants ont voulu offrir à dre, avec certaines personnes, que cette bizarrerie et avant-hier grand bruit d'une défaite de Borges. A. I. le prince Napoléon. La cour d'honneur de puisse être préjudiciable à la pousse prochaine; le Cependant tout se réduit à une rencontre, dans la- S. cette hôtellerie monumentale resplendissant de mille irais paraît généralement mûr, et ces rejetons tar quelle ce tabecilla a perdu trois ou cinq hommes sur et sa voûte de verre, pavoisée des dradits ne lui cileverontl certainement rien de sa 150 à 2o0, chiffre auquel on porte la faction qu'il lumières, peaux des diverses nations, avait été transformée fécondité. commande. en un premier salon, au milieu duquel un énorme Un fait plus important est la surprise de la bande buffet était dressé. Les fenêtres, tendues de velom-s aux ordres de Toful et la mort de ce chef. Voici les du premier étage jusqu'au faite, portaient chacune Lyon, 15 octobre. Vendredi dernier, une nouriice des environs détails que donnent les correspondances et les rap- le nom et l'écusson d'une ville métropole de la avant abandonné pour quelques instants son nour- ports officiels France ou de l'étranger. La faction fut surprise dans une maison des risson endormi dans un berceau, un porc pénétra Au fond de la cour un vaste perron à quatre 'tans la chambre où reposait l'enfant et se mit à le champs, où elle avait passé la nuit. En voyant ar- rampes conduisait dans une longue et splendide river les troupes , les factieux voulurent fuir, et galerie qui précède la salle principale, une salle à dévorer. Aux cris poussés par la jeune victime, un voisin accourut. Malheureusement il était déjà bien reçurent une décharge qui tua Ferrer de Masquefa manger, dit-on, un salon pour le soir, et qu'on autard; les os d'une des jambes de l'enfant étaient et un autre chef connu sous le nom de Ringo. rait pu prandire aisément pour une salle du trône, mis à nu : on espère cependant le sauver, mais il La Corona de Aragon ajoute les détails suivants à voir ses dimensions colossales, ses plafonds cousera condamné à être boiteux. Quand 'fouul vit la maison dans laquelle il se verts de peintures et ode cariatides, ses glaces, ses trouvait entourée de gardes nationaux, il sortit ar- pilastres et ses lambris sculptés d'or et de marbre -- Après avoir été à Lyon, tour à tour, décrot- mé d'un fusil à deux coups, et parvint à s'échapper avec une magnificence cxtraodnaire. teur et marchand de contremarques, le nommé B..., sans être atteint de la décharge faite sur lui. Deux orchestres avaient été préparés: un orches originaire de la Savoie s'était retiré du commerce, Il se mit alors à courir à toutes jambes; mais il ire de musique militaire se tenait dans le vestibu e +'t vivait de la charité publique. Sentant sa fin ap- se rencontra bientôt face à face avec un milicien (le la cour ; un autre, sous la direction de l'hab le procher , il fit écrire à un de ses cousins de Cha- valeureux, qui le coucha en joue en lui disant chef M. Dufrène, exécutait des marches et des; i rs mouflix pour venir lui fermer les yeux. Ce dernier, Ou toi ou moi. variés dans le salon principal, où S. A. 1. étai atsachant son parent fort avare, accourut avec emIls s'ajustèrent mutuellement. L'arme de Toful tendue. pressement, alléché par la perspective d'un héri- rata; mais celle du milicien partit, et il eut l'heuA neuf heures, les portes se sont ouvertes, et la lage; mais à la vue du triste grabat sur lequel reuse chance d'étendre son adversaire raide mort foule des exposants, accrue des invités, a rempli reposait le moribond, il redouta d'en être pour ses à ses pieds. les salles immenses, devenues en un instant trop Irais de voyage; son incertitude cessa pour faire a trouvé sur ce chef un crucifix et une bour- étroites. Le prince Napoléon est arrivé vers dix place à une triste réalité, lorsque l'ancien mar- se On contenant trois duros. heures, escorté de M. le ministre d'Etat et (le pluchand de contremarques, lui montrant sa sellette Les 26 prisonniers ont été fusillés le 16 au cen- sieurs hauts dignitaires. Reçu par la commission, de décrotteur : . C'est tout ce que j'ai pu gagner tre du bourg San Andrés de la Barca. L'exécu- le princes est avancé. dans la salle principale, où lui dit-il , garde-la précieusement , n et il expira., tion a eu lieude par quatre à la fois. il s'est tenu debout. Dès son arrivée, une cantate L'héritier déçu lança un vigoureux coup de pied à Le jour précédent, par un de ces hasards qui arl i sellette, dont le bois vermoulu se brisa : un son rivent rarement, Toful avait divisé sa bande, en à grand orchestre a été chantée avec beaucoup de par Roger, et la musique, qui était de M. Aumétallique se fit entendre, c'était celui de pièces donnant le commandement de 16 hommes à son fils goût bcrt, a été fort applaudie. (l'or renfermées dans une boiteà double fond ,en et en l'envoyant en expédition. Sans cela, toute la Le dernier couplet, renfermant un double homK

--- Eh bien ! ajouta-t-il, si, comme tu le prét!nds, cette balle est entrée dans ton épaule; si elle t'a frappé avec assez de violence pour te casser un os et te renverser à terre, cette balle, qui est de plomb, devrait conserver des traces d'aplatissement. Or, elle est encore telle qu'elle était au sortir glu moule; ce n'est donc pas elle qui a fait le coup. Allons, je coflmais ta carotte. Tu as peur que je

n'aille chercher la vraie balle au fond de la plaie, et tu as ramassé celle-ci pour me la faire avaler en pilule. Approche ? Et j'approchai, car il fallat obéir et le bourreau, dilatant l'orifice de ma plaie à l'aide de son gros doigt, y fouilla longtemps, égratigna mes chairs avec son ongle, et fit craquer des fragments d'os. La balle y était encore, car je la sentais remuer.

Elle était entrée dans le sommet du moignon de l'épaule par devant, et avait ;lissé de haut en bas

jusqu'à la moitié de l'arcade de l'aisselle.

- Ça s'en ira plus tard, dit le major en retirant son doigt sanglant; puis il me demanda des nouvelles de la fusillade que nous entendions encore au lointain, plaça un peu de charpie sur le trou de la blessure, entoura mon épaule d'une bande de linge et me renvoya en criant

- A un autre!

J'allai me coucher dans une tente voisine, sur une natte de paille doublée d'un lambeau de couverture de laine grise. Ce n'était pas si bon qu'un mauvais matelas, mais ça valait encore mieux que rien. J'y grelottais. J'étais presque nu du haut du corps ; car on avait coupé mon tricot pour me panser, et j'avais enlevé ma chemise toute mouillée de s mg. L'infirmier me donna une couverture et un verre de vin chaud. Cela me réchauffa au dedans et au dehors, et je me pris à réfléchir sur ma triste position. Je ne disais plus bono besef, car je souffrais hor-

riblement, et je me désespérais en pensant à cette balle logée sous ma peau. Mais d'où venait-elle donc, celle qui avait glissé dans ma main pendant queje fumais nia pipe chez les Anglais ? Je détachai machinalement ma ceinturc, je la déroulai, je regardai, à la lueur du fanal,

antate,Inprince a parcouru les salons

oh ta foule a cherché à se disperser et à se promé-

combien elle était empesée par le sang que j'avais j dage de ma plaie était inutile, car la présence de perdu, et je m'aperçus qu'elle était trouée en cinq ce corps étranger dans mon e auto étant constatée, ou six endroits, et que tous ces trous n'en formaient l'opération de l'extraction n' ait pas été entreprise qu'un seul en réunissant les plis de l'étoffé. Ah ! je immédiatement. On ne pra ique, aux ambulances compris alors, en voyant ma ceintm-e ainsi persée, divisionnaires, que les opé rations strictement ind'où venait la balle toute neuve tombée au creux dispensables, et l'extraeti on de cette balle pouvait, de ma main. Cette balle, à l'adresse de mon ven- sans inconvénients, être retardée de q uelq ues jours. ire, avait fait fausse route dans les plis de ma Je pris place, pour le reste de la nuit, sur nu lit ceinture, et sans ma ceinture, j'échangeais mon de planches, dans une rande baraque qui contenait congé de convalescence contre une feuille de route environ cinquante au les blessés; les uns adossés à pour l'autre monde ! la clôture, lés autres étendus de leur long et tous Tout insouciant que j'étais, je n'en remerciai pas en rang; une moiti d'un côté, une moitié de l'aumoins le bon Dieu par un grand soupir de conten- Ire; si bien qu'au uilieu était ménagée, pour le terrent. passage des infirm ers et des médecins, une ruelle Je donnerai cette ceinture à ma vieille mère. étroite, bordée p r les souliers deceux qui, comme Elle la conservera comme une relique qui a sauvé moi, avaient con servé leurs deux jambes.... la vie à son cher enfant, et elle continuera chaque Les reflets lu gubres d'un fanal planaient sur cette jour à remercier Dieu pour moi. scène. La con igne interdisait les causeries, et si Je serais resté volontiers souscette tentejusqu'au quelques cris involontaires, arraché; par la doulem, jour; nais les blessés arrivaient en foule, et les retentissaier t du milieu de cette nouvelte compapremiers pansés devaient faire place aux nouveaux gaie hors ri ngs, de vigoureux coups de sifflet imvenus, et se diriger en cacolets, en litière ou à pied posaient si lence ! vers l'ambulance divisionnaire du moulin d'InLe lendemain matin, le chirurgien en chef de kerman. notre corps d'armée passa la visite. Ma plaie, cette Je préferai monter à pied les côtes rapides du fois-ci, fut sondée, la présence de la balle constatée, moulin plutôt que de me hisser comme un panier et il fallut monter dans un fourgon qui mous traîna à provisions sur le bât d'un mulet. Quatre ou cinq au quartier général, où enfin je trouvai un lit. camarades légèrement blessés m'accompagnèrent, et Je demeurai là pendant cinq jouis, soumis au Jeeomparus devant unnouveauchirurgien, avec le régime de l'hôpital, qui me fit maigrir à vue d'mil. parti pris à l'avance de me soustraire aux investiChaque matin, chaque soir, le chirurgien m'engations de son doigt. Je me souvenais trop doulou- fonçait dans l'épaule un long stylet d'argent, consreusemeut de celui de son confrère. Jelui présentai tatait de nouveaux désordres sur le, tjajet de la donc la balle égarée dans ma ceinture, comme et s'en allait vers un autre blessé, en hochant étant tombée après avoir labouré mon épaule pary plaie, la tète et en murmurant de vilains mois à l'oreille dessous l'épiderme

ta cvudr . ou se "pressait

main de bon cour sans

n pèW. bs les' 'titir, et l'on (rater mute ma musait hou gré malgré. Enfin les exposants a lli' s ont aussi à s'ouvrir une brècheetse sontpréeipi tés ontre le buffetprincipalet les ouvragesaccesoi res. Le tout a été emporté (l'assaut avec un en housiasme et un ensemble impossibles à décrire et les roduits les plus appétissants mais les plu éphémères de l'industrie ont disparu en un ins ant. La plus complète liberté et même un pe a do laisser-aller ont donné un cachet partieuli er à cette poirée, où les damés brillaient par leur absence et où les hommes se promenaient à l'am ;ricaine, le chapeau sur la tête, quelques-uns rnê me le paletot sous le bras. A une heure et demie, a fête durait encore. L. R atisbonne.

T

Le ministre de la guerre vien t de recevoir dit maréchal Pélissier le rapport su vint : Grand quartier général, à Sévastopol le 1er octobre 1855.

Monsieur le maréchal , En rendant compte à 1 ?tro Excellence, dans ma

dépêche du 29 septembre, de l'envoi du générai d'Ailonville à Eupatoria avec trois régiments de sa division de cavalerie ( 4' hussards , 6' et 7' dragons et une batterie à cheval ) , j'exprimais l'espoir que l'habile activité de ce général , secondé avec empressement par le muchir Ahmet-Pacba , parviendrait à rejeter au loin les troupes que les Russes entretiennent autour d'Eupatoria , et à menacer ensuite la grande ligne de communication de l'ennemi de Simféropol à Perecop. Un brillant combat de cavalerie, livré le 29 septemhre à Koughil (5 lieues nord-est d'Eupatoria), et dans lequel la cavalerie russe du générai Kortr a été complètement défaite par la nôtre, vient d'inaugurer très heureusement cette série d'opérations , dont Eupatoria doit être le pivot. D'après ce qui avait été convenu entre AhmetMuchir-Pacha et le générald'Allonvüle, trois colonnes quittèrent Eupatoria le 29, à trois heures du matin; pour marcher à l'ennemi.

La première, dirigée au sud-est, alla prendre

position à l'extrémité de l'isthme, vers Saki. Elle n'avait devant elle que quelques escadrons, qu'eue a facilement contenus, avec l'aide de deux canonnières qui l'ont appuyée de leur feu. La seconde, commandée par le muchir en persenne, et passant par Oraz, Atchin et Teiech s'est avancée sur Dloüchak, en ruinant sur son passage tous les approvisionnements (le l'ennemi. La troisième, à la tète de laquelle s'était mis le général d'Allonville, se composait de 12 escadrons de sa division, et de la batterie Armand (artillerie à cheval), avec 200 cavaliers irréguliers et 6 bataillons égyptiens. Elle travemsa l'un des bras da

lac Sasik et marcha par Chiban sur Djollchak,

rendez-vous commun où les deus dernières colonnes1érènt réunies vers dix heures âu matin. Ces deus dernières colonnes avaient poussé devant elles des escadrons russes qui s'étaientsuceéssivement repliés sur leurs réserves. Pendant que le général d'Allouville faisait rafraîchir ses chevaux, il observait les mouvements de l'ennemi, qui, aveu 18 escadrons, plusieurs sotnias_de Cosaques et de l'artillerie, cherchait à tourner sa droite en s'avançant entre te lac et lui. Le général d'Allonvilic, que le muchir fit soute-

nir en arrière par d_enx régiments de cavalerie

riant que je ne battrais plus que d'une aile.

Ma convalescence devant être très longue, on décida que l'opération serait tentée dans un hôpital du Bosphore, et lç sixième jour de mon arrivée au

quartier général, je reçus ordre de trôner sur un cacolet pour me rendre à Kamiesch, d'où un bateau à vapeur une transporterait à Constantinople. On me demande tous les jours ce que c'est que Kamiesch, ce que c'est que Balaclava, et parce que Jan séjourné pendant sept ou huit mois en Crimée, on veut que je connaisse les mystères et les détours de ces deus cités qu'on se représente ici comme des

garnisons à bonnes d'enfants. - Mais je ne suis

entré qu'une seule fois dans Kamiesch, notre Paris de là-lias, et c'est afin de m'y embarquer en qualité

de blessé; et je n'ai jamais vu même de loin, le Londres des Anglais, Balaclava. - C'est que le

zouave de Criruée habite le grand air encore plus. que le zouave d'Algérie, En Algérie, nous trouvions,

au retour d'une campagne de quelques semaines, bons gîtes et bonnes mines d'hôtes. Ici, la tente ou la baraque pour logis; une nuit sur trois, les tranchees pour garnison; et la campagne toujours la campagne active; sans repos, sans balte et sans quartiers d'hiver. J'ai sonné la marche, ainsi que mon camarade Friteher, de Gallipoli à Andrinople et d'Andrinople a Varna, pendant vingt-oint -j jours d'étapes, avec le choléra dans notre sac et j'ai recommencé d'Eupatoria au plateau de Chersoii se, et j'ai contenue Jusqu a ce jour sans jamais quitter nos campements et nos tranchées. La cite de Kamiesch m'était donc aussi inconnue que les cites de la lune, jusqu'au moment ou ]'y d un de ses aides. , de haut en bast fis mon entrée en cacolet; et du cacolet, il fallut eans longueur superficielle de quelques centimètres sel Le peu que je comprenais de ces vilains mots ne aussitôt descendre dans le chaland qui transportait lement. en bloc trois cents blessés sur un navire anglais nie paraissait guère consolant; il _parlait de me Il était si aflairé, ainsi que ses aides, ce br ve désarticuler le bras, le bourreau !! Bono besef! me vapeur, la Lady-Jocelyit, chauffant déjà pour le chirurgien, que mon assertion ne fut pas véri ée désarticuler le bras! Ah! la mort, plutôt la mort Bosphore. et qu'après un nouveau pansement, on me lassa, cent fois !!! Je ne saurais dire quelle émotion je ressentis en au nombre (le ceux qui devaient être évac és au Et ces gueux d'infirmiers auxquelsje demandais quittant pour toujours cette contrée où je laissais plus tôt sur les baraques d'ambulance du q uarticr ce que c'était qu'une désarticulation, quoique ce- tant d'amis derrière moi.., vivants et morts i général. D' Félix MAVVAnn. pemlant je connusse très bien ce dont il retournait, J'échappais ainsi à une nouvelle torture ces gtleti -là pour m'encourager me répondaient en (La suite au prochain numéro). mi

I

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f

t

turque et les six bataillons égyptiens , se dirigea les Russes ont laissé, dans les tranchées tionnaires contenaient des articles qui excitaient aussitôt sur la pointe du lac pour envelopper l'en- l'action, et autour de la forteresse, 4.000 morts, 100 prison- une indignation =énérale. Un journal, écrit en frannemi lui-même. La promptitude de ce mouvernent niers et une pièce. de canon. Notre perte est de sept çais,vientdecorn )lerla u sureen pübiianru.n lihelle permit au 44e de hussards, conduit en première ligne à huit cents hommes, au nombre desquels nous insultant pour la reine d'AngletL'ir,, l'EmpLrelir par le général 1Valsin-Esterl ezy, d aborder l'en- avons à déplcrer la mort de plusieurs oflciers sapé Napoléon et la France. Cet odieux factum, qui est nemi à l'arme blanche, pendant que le général rieurs. une provocation constante aux plus détestables pas Champeron, avec les 6e et 7e de dragons, en deuxièRusses font leurs préparatifs pour se reti- lions, qui rappelle les plus tristes joua et les plus me et troisième ligne, débordait les uhlans russes rer»etLes abandonner le sage. » douloureux souvenirs île I'histoiie des deux pi et les forait à une retraite précipitée, duraut lays, quelle ils furent harcelés pendant plus 'le deux -On mande de Dantzig que les flottes des puis- qui abaisse toutes les gloires et exalte tous les cri= lieues. sances occidentales sont sur le point de quitter la mes, oublie, en pat-la ut du la souveraine de la Grande-Bretagne, jusqu'aux égards dus à la femme. L'ennemi ne tenant plus sur aucun point, et Baltique. C'est ainsi que les réfugiés répondent à l'hospitali té s'enfuyant dans toutes les directions, le général I4amhourg, 16 octobre. Une division de neuf clialoupvs (anonnri'res an- qui leur est accordée sur le sol britanniqu.. Dans d'Allonville arrêta ses escadrons et recueillit, avant de se retirer, tout ce qui restait sur le champ de glaises, appartenant a l'escadre de l'amiral 1)u ndas, le premier mouvenietit d indignation, les habitants de Jersey voulaient se porter à dis voies de fait bataille. est arrivée à Elseneur, venant de la Baltique. contre l'imprimerie qui édite le journal dont il Cette journée nous a valu 6 bouches à feu (dont Ces chaloupes retournent en Angleterre. 3 canons et 3 obusiers), 12 caissons et une forge s'agit, de Sages conseils les ont décidés à rester Havas. de campagne, avec leurs attelages, 169 dans la légalité Mais des affiches ont bientôt couTÉr,GuxrrltE enlvcE. prisonniers, dont 1 officier, le lieutenant Procopvvitch, vert les murs de la ville, convoquant la population du I8' Berlin, lundi. à un meeting , rfln de protester énergiquement uhlans, et 250 chevaux. Des nouvelles de Saint-Pétersbourg d'aujourd'hui contre les injures adressées L'ennemi a laissé sur le une cinquan- annoncent que la flotte alliée a quitté hier (diman- les sévérités de la justice a la reine et d'appeler taine de tués, parmi lesquelstet'rain sur les feuilles qui préa été reconnu le co- che) la rade d'Odessa et qu'elle ajuté l'ancre à trois lonel Andreouski, lent leurs colonnes aux ignobles déclamations de (lu 18e uhlans, de la division du milles de Kinburn. la démagogie. Je ne puis mieux vous faire congénéral Korf, qui commandait devant nous ce jourKoenigsberg, 16 octobre. là, et qui passe, dans l'armée russe, naître les sentiments des habitants de Jersey qu'en pour tin ofUn ukase de l'empereur de ttussie, en date du 7 vous envoyant le texte de l'un de ces placards; ficier de cavalerie de grand mérite. il ordonne un nouvel appel de recrues, pour est ainsi conçu , Nos pertes sont, en comparaison, très-minimes. octobre, la défense de l'empire. Nous avons eu 6 tués et 29 . blessés. MM. Pujade, « Habitants de Jersey, Pans le gou vernement d'Arenbourg et de Samara, aide-de-camp du général Walsin, et de Sibert de » A qu('lque nation que vous apparteniez, natifs l'organisation des milices commencera le 15 noCornillon, Officier d'ordonnance du ou étrangers, vous tous qui respectez le sexe auquel même général, vembre et devra être terminée le 15 décembre. sont au nombre de ces derniers. vous devez le jour et dont la reine Victoria est l'orAthènes, 6 octobre 1855. Cette belle affaire fait grand honneur aux réginement, accourez au meeting qui sera tenu ce soir, Le nouveau ministère est constitué; il se com- samedi 13, à 7 heures, dans les Queen's assembly ments qui ont donné, ainsi qu'aux généraux Walsin et de Champéron, et au général d'Allonville, pose de M. Bulgary, ministre de l'intérieur, prési- Rooms, sous la présidence de M. le constable de qui a eu beaucoup à se b uer du concours d'Ahmet dent du conseil Saint IIéller. Muehir-Pacha ot du corps 1%L Silivergos, ministre des finances, chargé de oltomàn qu'il commande. » Venez tous manifester votre réprobation, votre l'intérim du portefeuille (les affaires étrangères; Veuillez agréer, Monsieur le maréchal, etc. mépris, votre dégoiit pour un infime libelle imM. Botly, ministre de la justice et des cultes, et, primé et publié mercredi dernier, et que l'on a Le mhréclaal commandant en chef, par intérim, tle l'instruction publique; l'effronterie de vendre aujourd'hui encore, au n° Pi t.IssIEn. M. Smolenitz, ministre de la guerre; 32, Roseyillestreet, malgré l'expression de l'opinion - La Gazette piémontaise, du 13 octobre, donne M. Miaoulis, ministre de la marine. publique indignée. k teste de la lettre que S. Exe. Rifiat-Pacha, parti de Constantinople le 28 du mois dernier » Et ce sont des hommes dont vous avez accueilli On écrit ii M. Tricoupi, représentant de la Grèce pour le camp des alliés eh Crimée, porteur des félicitations à Londres, pour lui offrir le ministère des affaires le malheur ne les eoniaissant pas , pour lesquels de S. M. I. le sultan, de décorations et dons pré- étrangères, et il a été décidé que, dans le cas o il vous ou rites des bazars de bi ifaisa ic', qui traicieux pour les généraux, amiraux des années con- accepterait de finira partie du cabinet, M. Bulgaiy Lentvotrereineh ri etrévéré' cinn' ilstraitefédérées, est chargé (le remettre, de la part de Sa lui céderait la présidence (lu conseil. rai ent la créature la plus abjecte ! Voilà la reeomMajesté Impériale, au Hier, à huit heures du soir, deux officiers fran- pense de votre généreuse hospitalité. général commandant en chef du corps d'expédition sarde, chevalier Alphonse çais, un commissaire de marine et un capitaine » Jersiais, vos pères s, distingi cent de siècle La lllairmora d'artillerie, qui se promenaient aux environs du en siècle par leur loyauté et leur fidélité à leurs souverains. Réunissez-vous tous, ce soir, samedi Pirée, ont été art-étés parles brigands Sa 1Plajesté impériale au général dalla Manmora, a été relâché après avoir été dépouillé ; le premier pour prouver que vous n'avez pas dégénérée.» quant au ; commandCartt en chef de's troupes sardes en Crimée. L'opinion publique demande une satisfaction second, les brigands l'ont emmené avec eux en an« Général, fonçant l'intention de ne le rendre à la liberté que complète et éclatante,à défaut de laquelle elle sem» Lés braves troupes que le, roi, mon auguste et moyennant une rançon de 30,000 drachmes (27 ble disposée a se faire justice par une manifestation populaire des plus sérieuses. intime allié, a mises sons votre commandement, ont

pris part à la brillanté victoire que viennent de

remporter les armes de l'alliance, victoire qui couronne dignement tant decouriage et de bravoure. » Je vous félicite, vous et votre brave armée,, gn mon nom et celui de mon peuple, comme j'ai félicité nos braves alliés, les Anglais et les Français. La 'l'urquie, avec votre pays, reconnaissent votre bravoure, et le monde entier admire le courage héroïque des enfants de ces pays, qui sont unis par les liens d'une alliance intimit.

mille francs).

Le nouveau cabinet s'est montré très affecté de ce fait: il a déclaré qu'il allait prendre les mesures les plus actives pour rechercher ces voleurs, et il a offert de payer la somme qu'ils demandent pour reÏlâcher le capitaine Bcrthaud. Il est à remarquer ipie cet acte de brigandage a été commis depuis

(Indes nouvelles autorités qui ont remplacé le commandant de la gendarmerie et le chef de la police d'Athènes, destitués par les ministres actuels avec un empressement qu'on ne saurait expliquer,

déjà dit, à l'empereur Napoléon. Il nous serait presque impossible de la traduire en entier dans nos colonnes. En vérité, nous regrettons d'être dans

la nécessite d'en citer un seul mot. Mais, comma justice publique, nous pensons devoir faire connaître l'esprit de ces réfugiés socialistes envers le loyal et ferme allié de l'Angleterre.

Voici ce qu'écrit M. Pyat « Quelle que soit sa peine prompte ou lente, elle »

n egulera jamais son crime. Il n'a qu'une vie à

» perdre. Il ne peut pas mourir autant qu'il u

tué. Pour nous donc, il nous faut surtout un acte (le justice nationale, solennel, exemplaire, à ja» mais mémorable comme celui que l'Égypte impo» sait à ses rois morts, comme celui ({U( la gian(la » Convention et le ,ran(l Parlement imposèrent à »

»

1)

leurs rois vivants, un acte formidable, à inti-

mider h s rois et à rassurer les peuples une der. mère fois. Nous le voyons passer de plain-pied, comme Charles Jer, du trône à l'échafaud. Nous voulons qu'eu nom de la souveraineté usurpée, de la nation asservie, des familles ruinées, des eitoycils emprisonnés, proscrits et tués, au nom de nos pères et de nos fils, des vivants et ales morts et du droit immortel, Louis-Napoléon Boa

naparte soit déclaré - le mot manque - qu'il soit mis hors la loi et l'humanité; qui n'a rien d'humain n'est pas homme! Nous voulons qu'on exécute jusqu'à sa mémoire, que ses restes immorales ne souillent pas le sein de la mère cominune; qu'il soit rejeté de la république, lui et les siens, vii', ou non; qu'ils soient tous proclamés parricides, ennemis de la patrie et cas de guerre pour tout peuple qui abriterait leurs prétentions; que la Corse qui les a produits soit séparée de la France et rendue à l'Italie; et que leur nom,

voué àl'exécration publique, soit une injure,

même pour les chiens, dans la langue française.» » Est-ce un langage comme celui-là qu'un journal du matin considère comme devant être protée, Le Constitutionnel publie l'article suivant du par les immunités de la liberté de la presse, même les plus étendues ? Quand l'Angleterre a donné un rllorning-Post du 15 « Jeudi dernier, nous avons annoncé qu'une refuge et ouvert un sanctuaire aux réfugiés socia lettre adressée à la Reiue par M. Félix Pyat, répu- listes, a-t-on pu avoir un seul instant la pensée blicain français et réfugié soeialite, avait été lue à qu'il eu abuserait -en.osprimant des sentiments un meeting du Comité international et die la Coin- tels que ceux que nous avons cités malgré notre répugnance? mufle révolutionnaire réunis. » Est-il juste de mettre au même niveau et dans » Nous avons vu cette lettre imprimée, et, après l'avoir vue, nous avouons que nous ne savons quel la même condition sociale que des citoyens loyaux usage nous devons en faire. Si nous en donnons et chrétiens, ces hommes qui ne se sont pas fait méme des extraits, nous contribuons à répandre le scrupule tic calomnier la vertu féminine dans la poison; si nous nous contentons d'énoncerla nature personne de la- Reine d'Angleterre, et de prêcher infirme de ce document, cela peut paraître une simple l'assassinat contre l'Empereur des Français? » Nous ne sommes pas alarmistes. Nous ne requestion d'opinion. Nous pensons que peu de personnes agiraient autrement que nous sur la nature doutons pas que les machinations ou le langage de de cette lettre; mais on pourrait donner le change, ces hommes démoralisent l'esprit public si sain en et soutenir que ses approbateurs sont en grand Angleterre, ou même relàchent pour un seul munombre, et que c'est nous qui sommes la minorité. ment le lien d'affection que le caractère et les ver» Cette lettre de M. Félix Pyat est longue; elle tus de la reine ont établi entre elle et ses sujets. occupe comme six colonies du honteux journal qui Mais nous pensons que inalhoureusement il existe la public. La première partie est relative à la visite parmi les réfugiés politiques en Angleterre et dans de notre gracieuse reine à l'Empereur et à l'lmpé- d'autres pays assez de fanatiques et de misérables cotr ice des Français; elle est consacrée presque capables d'obéir aux suggestions de M. Pyat, contre en entier, et surtout dans sa conclusion, à des in- l'homme sur la vie duquel , après la divine Prosultes contre l'Empereur Napoléon , et à des exci- vidence, reposent les destinées de l'Europe. tations à l'assassinai. » Nous ne demandons pas contre les réfugiés un » Nous répétons quo nous ne savons comment traitement aussi sauvage que celui qu'ils invoquent porter cette publication à la connaissance des au- contre les autres. Mais nous regardons comme un torités gardiennes de la morale publique , parce devoir publie qu'on ne tolère pas qu'ils prostituent que la simple analyse de ce document doit néces- cbez nous la libcrtédc la presse; ou, si cela ne se sairement, à un certain degré, participer du carac- peut, qu'on ne leur permette pas de souiller `plus tère de l'écrit lui-méme Il nous semble qu'en longtemps notre sol par leur présence. » donnant en original deux citations seulement, l'un - Une correspondance de Washington nous in:

» La prise d'une forteresse, dont le siége illus- ont suspendu certaines mesures de police qui trera les annales de l'histoire, militaire, est la plus avaient été prises précédemment sur la route du belle récompense de leur hérûïsme, dont leur pays Pirée. conservera toujours le souvenir. - On lit dans le Constitutionnel » Le président du conseil général de guerre, le général de division Rifiat-Pacha, porteur de la Paris, le 15 octobre 1855. presente, vous exprimera de vive voix, Monsieur Monsieur, conformément à l'article 19 du décret le général, mes félicitations les plus sincères. organique sur la presse, je vous invite à faire insé» Sur ce, je prie I)icu de vous avoir en sa sainte rer en tète du journal le Constitutionnel le comniugarde. nigué ci-joint. » Fait au palais de'Teheragan, le 17 de la lune; Recevez, Monsieur, l'assurance de ma considérade Moharrem 1272 (le 28 septembre 1855). tion très distinguée. Le directeur général de la sareté publique, - On lit dans la Gazette des Postes de Francfort: H. COLLET MEYCUET. Les nouvelles de Crimée vont jusqu'au 3 octobre et ne parlent que des préparatifs faits pour la proLe Constitutionnel, répondant à un journal du chaine campagne. Les forts du Nord continuent de soir, croit devoir maintenir l'exactitude de ses inriposter au feu des Français. A la date du 5 oc- formations sur la mission diplomatique qui aurait tobre, les Français ne s'étaient pas encore établis été confiée à M. de Prokescli-Osten. dans le fort Nicolas. L'armée (lu Baïdar compte acLe Constitutionnel a été induit en erreur par sron tuel lement I2o,000 hommes. Son approvisionne- correspondant. M. de Prokesch n'a été chargé d'aument offre quelques difficultés, puisqu'on est cune mission auprès de la Cour des Ï''uileries. obligé de tout faire venir de Kamieseli. Une partie (Communiqué). des renforts qui arrivent, ainsi que le corps du C'est aujourd'hui que la taxe de la viande de comme spécimen de la manière (10111 on s'exprime général Vivian et des troupes d'artillerie et des boucherie est appliquée clans Les prix indi- vis-à-vis de notre reine bien-aimée, qu'on déclare équipages, se réunissent à Kertch et à Iénikalé. qués dans l'ordonnance de M.Paris. le préfet de police Cette armée sera, dit-on, portée à 30,00 hommes. sont le résultat (les prix moyens de la viande sur « Honnête femme, autant que reine peut l'être, » Voici quelle est actuellement la force des Itusses pied achetée sur les marchés d'approvisionnement et l'autre comme modèle des sentiments énoncés dans les environs d'Eupatoria : à Simphéropol, 4 de Paris, combinés avec le rendement en viande envers le glorieux allié de Sa Majesté, nous aurons régiments de dragons et deux régiments de cavale- nette constaté dans les abattoirs, et auxquels on a ampli, aussi bien que possible, notre devoir de rie de la garde, sous le commandement du général ajouté la somme nécessaire pour couvrir la bou- publiciste. Après avoir représenté , dans un grossier lanSchabelski; autour d'Eupatoria se trouve la brigade cheriedes frais d'abattoir, d'octroi, etc., et lui assu' dé hussards du 6r corps, la brigade combinée des rer un bénéfice légitime. Les intérêts de la popula- gage, l échange d'amicales courtoisies entre les deux souverains, telles que uhlans Raischotfet la division des uhlans de réserve tion sont d'autant mieux sauvegardés que les vianKofl, ensemble 10 régiments de 800 chevaux cha- des exposées en vente seront, quant à leurs espèces, « Procédés officiels , politesses politiques , nous cun. Entre Arabat et Kaffa sont postés 8 régiments désignées par un écriteau. Il ne sera » le savons, qui ne tirent à conséquence avec perplus possible (le dragons des divisions Wrangel et Montresor, à désormais de vendre de la vache ou du taureau » sonne, qui n'engagent à rien du tout quant à l'effectif de 1,200 chevaux par régiment; le service pour du bmuf. La viande de ces animaux a son » l'amitié et à l'estime, d'accord. » des avant-postes est fait par les 18 pulks de Cosa- tarif spécial. D'un autre côté, la viande étant venM. Pyat continue ques; il se trouve donc en Crimée 31 régiments de due sans réjouissance, et la quantité d'os ainsi décavalerie, soit 26,000 chevaux. « Mais qui, avec un pareil être, violent la monomméç étant, h plus ordinairement, du quart de » cale et entachent la conscience. » la pesée, il faut, pom apprécier l'importance de la - La dépêche qui a été communiquée aux journaux anglais par l'ambassadeur turc sur l'allhire mesure prise par M. le préfet de police, diminuer Et il conclut par cette apostrophe atroce vis-àd'un quart les prit portés à l'ordonnance de taxe visy de la persoiiue la plus vertueuse de son sexe de Kars , est ainsi conçue que nous publions ici. La comparaison que l'on « Un rapport officiel du général commandant à peut faire entre les prix actuels et ceux payés jus