ONU: l'édition dujour

9 nov. 2016 - humains, de promouvoir la compréhension mutuelle et de mener une vie de paix, de prospérité et de dignité pour tous », a dit le chef de ... engagement de toute une vie pour la paix, la promotion de la femme et le bien-être des enfants. « Elle a été un ... le passage du café au cacao au Nicaragua. Outre les ...
223KB taille 2 téléchargements 174 vues
ONU: l’édition du jour

Mises à jour et alertes email sur le Centre d’actualités: www.un.org/french/news

mercredi 9 novembre 2016

Les grands titres: • Iraq : pour le Représentant spécial de l'ONU, la

• MARRAKECH : de nouveaux projets pour protéger

• MARRAKECH : l'eau, victime du changement

• Burundi : un envoyé de l'ONU souligne des «

bataille de Mossoul marque le début de la chute de Daech

climatique, peut aussi apporter des solutions

• Ban Ki-moon félicite Donald Trump pour son élection à la présidence des États-Unis

• Investir dans l'adaptation au changement

les forêts donnent un coup de pouce au programme d'action pour le climat

discussions constructives » en vue de résoudre les différends

• Sommet de l'OMT : urbanisme et tourisme urbain doivent aller de pair

climatique pour les petits exploitants agricoles est très rentable, selon le FIDA

Iraq : pour le Représentant spécial de l'ONU, la bataille de Mossoul marque le début de la chute de Daech 9 novembre - Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, le Représentant spécial du Secrétaire général pour l'Iraq, Ján Kubiš, a déclaré mercredi que « l'offensive lancée pour reprendre Mossoul marque le début de la fin du prétendu califat de Daech en Iraq », rendant hommage aux forces de sécurité iraquiennes, aux Peshmergas, aux forces de mobilisation populaires, aux tribus alliées et aux volontaires locaux qui se sont engagés dans ce qu'il a qualifié de « bataille historique ». Le Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Iraq, Ján Kubiš, briefe le Conseil de sécurité de l’ONU. Photo: ONU/JC McIlwaine

Venu présenter le dernier rapport sur les activités de la Mission d'assistance des Nations Unies pour l'Iraq (MANUI) devant les 15, le Représentant spécial s'est félicité de la priorité accordée, dans le cadre de cette opération militaire, à la protection des civils, ainsi qu'à la coordination « sans précédent » des autorités iraquiennes avec le Gouvernement de la région du Kurdistan. Toutefois, a-t-il estimé, la réconciliation, tant au niveau communautaire qu'au niveau national, sera le moyen le plus sûr de pérenniser les victoires remportées contre Daech. Le chef de la MANUI a prévenu que la reconstruction des infrastructures, le rétablissement des services de base et de l'état de droit, la création d'emplois et la réouverture des écoles sont des éléments « plus que jamais importants » pour restaurer la confiance de la population dans son gouvernement. « Le retour des personnes déplacées est déterminante pour repriser le

Document destiné aux médias non - officiel

mercredi 9 novembre 2016

ONU: l’édition du jour

2

tissu social iraquien », a-t-il insisté. Selon des sources crédibles, a poursuivi M. Kubiš, Daech aurait contraint des dizaines de milliers de femmes, d'enfants et d'hommes à quitter leurs foyers aux abords de Mossoul pour être réinstallés dans la ville même, où ils sont utilisés comme boucliers humains. « Les combattants de Daech tuent les civils qui refusent de suivre leurs instructions ou sont soupçonnés d'être d'anciens membres des forces de sécurité iraquiennes, dont 232 civils qui ont été abattus le 26 octobre dernier », a déploré le Représentant spécial. Jusqu'à présent, peu d'informations font état, en revanche, de violations de la part des forces progouvernementales, dont la plupart sont des actes de représailles visant des combattants de Daech ou des individus suspectés de l'être, a noté M. Kubiš. La MANUI, a-t-il dit, a demandé aux autorités d'enquêter sur ces incidents. Régler le contentieux entre Bagdad et Ankara

Le Représentant spécial est également revenu sur la question de la présence, depuis décembre dernier, de troupes turques dans le camp de Bashiqa, considérée par l'Iraq comme une violation de sa souveraineté nationale et de son intégrité territoriale. En dépit d'annonces de la part des deux pays pour résoudre cette situation par voie diplomatique, aucun progrès n'a été accompli jusqu'à présent, les autorités à Bagdad et à Ankara continuant de s'accuser mutuellement. M. Kubis a ainsi appelé les gouvernements iraquien et turc à l'apaisement et à accélérer les efforts bilatéraux en vue de trouver une solution mutuellement acceptable à ce problème, « dans le respect des principes de souveraineté nationale, d'intégrité territoriale et de non-ingérence dans les affaires intérieures d'un État », et « en coopération avec les autorités iraquiennes, tout en tenant compte des préoccupations des deux pays en matière de sécurité ». 1,5 million d'Iraquiens potentiellement touchés par les affrontements militaires

Abordant la situation humanitaire en Iraq, M. Kubiš a expliqué qu'environ 35.000 personnes avaient été déplacées par les opérations militaires conduites à Mossoul, tandis que la population sur place manque cruellement de vivres, d'eau potable, de médicaments et d'électricité. Dans ce contexte, les autorités iraquiennes ont évacué plus de 20.000 personnes jusqu'à présent, 30% de plus ayant trouvé refuge au sein de communautés d'accueil et d'établissements publics. À l'approche de l'hiver, alors qu'entre 1,2 et 1,5 million d'Iraquiens pourraient être touchés par les affrontements militaires, l'appel éclair lancé par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), d'un montant de 280 millions de dollars a été financé à hauteur de 80%. En revanche, le Plan de réponse humanitaire préparé par le gouvernement iraquien, d'un montant de 860 millions de dollars, n'a été financé qu'à 60% seulement, a regretté le Représentant spécial.

MARRAKECH : l'eau, victime du changement climatique, peut aussi apporter des solutions 9 novembre - La Journée d'action pour l'eau à la Conférence des Nations Unies sur le climat à Marrakech (COP 22) a été l'occasion mercredi de rappeler que l'eau est une victime du changement climatique mais qu'elle peut aussi faire partie des solutions. « L'eau est l'une des ressources les plus touchées, mais l'eau fournit aussi des solutions à ces défis », a souligné le Président du Conseil mondial de l'eau, Benedito Braga, cité dans un communiqué de presse. L'eau est en effet essentielle à l'atténuation du Dans changement climatique, car de nombreux efforts pour réduire les émissions de gaz à la région de Liptako-Gourma, au Niger, une région qui connaît un manque d'eau, une effet de serre dépendent de l'accès fiable aux ressources en eau. femme s'efforce de préserver la propreté de son eau. Photo PNUD/Rabo Yahaya

Cette Journée d'action pour l'eau s'inscrit dans le cadre du programme d'action climatique, une initiative de la France et du Maroc pour stimuler la coopération entre les gouvernements, les villes, les entreprises, les investisseurs et les citoyens dans ce domaine.

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

mercredi 9 novembre 2016

ONU: l’édition du jour

3

Dans un entretien avec le Centre d'actualités de l'ONU, la 'Championne pour l'action climatique', Hakima El Haité, qui est également Ministre marocaine en charge de l'environnement, a souligné l'importance d'intégrer l'eau dans les débats sur la lutte contre le changement climatique. « L'eau et le climat, c'est lié. Nous avons tous étudié quand on était tout petit le cycle de l'eau », a-t-elle déclaré. « L'eau connecte tout. Pour produire de l'énergie, il y a des pays qui ont 97% d'énergies renouvelables à partir de l'eau. Donc, on touche à tout. On touche au développement humain, on touche à l'école, on touche à la santé, on touche à la stabilité, on touche à la sécurité alimentaire. On touche tout simplement à la sécurité et à la dignité humaine ». Elle a noté que la communauté de l'eau souhaitait être intégrée dans les débats. Elle a souligné qu'avec l'autre 'Championne pour l'action climatique', Laurence Tubiana, elles s'efforceraient de faciliter « le dialogue entre les parties et les acteurs de l'eau ». Un Livre bleu sur l'eau et le climat

Mercredi, le gouvernement marocain et ses partenaires ont présenté un “Livre bleu sur l'eau et le climat” qui réunit une série de recommandations des acteurs de l'eau au sein de la communauté internationale. Marrakech/COP22 : "L’eau connecte tout" « L'eau, ce n'est pas uniquement un problème mais une partie de la solution », a déclaré la Ministre marocaine chargée de l'eau, Charafat Afailal, lors d'une conférence de presse. « L'eau est un facteur clé du développement humain ». Selon le 'Livre bleu', seule une gestion intégrée et durable de l'eau pourra aider l'humanité à relever les défis liés à la disponibilité de l'eau, aux phénomènes climatiques extrêmes et à l'incertitude sur la ressource. Il recommande notamment de reconnaître l'eau comme première victime du changement climatique et d'engager un agenda d'action pour l'eau. Le Gouvernement du Maroc a également présenté une autre initiative, « L'eau pour l'Afrique », soutenue par la Banque africaine de développement. Cette initiative vise à soutenir l'Afrique par l'adoption d'un plan d'action spécifique qui mobilisera différents partenaires politiques, financiers et institutionnels internationaux pour améliorer les services et la gestion de l'eau et de l'assainissement en Afrique, en faveur des personnes les plus touchées par le changement climatique. Sept des dix pays les plus menacés par le changement climatique sont en Afrique. L'eau est le premier secteur à travers lequel la population africaine souffre de l'impact de ce changement climatique. « L'eau ce n'est pas seulement une histoire d'adaptation, c'est une histoire de développement, c'est une histoire de justice climatique », a dit Mme El Haité lors de la conférence de presse.

Ban Ki-moon félicite Donald Trump pour son élection à la présidence des États-Unis 9 novembre - Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a félicité mercredi Donald Trump pour son élection à la présidence des États-Unis d'Amérique.

Le drapeau des Nations Unies au siège des Nations Unies à New York (archives), Photo: ONU/Mark Garten

« Au lendemain d'une campagne acharnée et souvent divisée, il convient de rappeler et de réaffirmer que l'unité dans la diversité des États-Unis est l'une des plus grandes forces du pays », a déclaré le Secrétaire général lors d'une intervention devant la presse au siège de l'ONU à New York. « J'encourage tous les Américains à rester fidèles à cet esprit ».

M. Ban a rappelé que les défis mondiaux actuels exigent une action mondiale concertée et des solutions communes. « En tant que membre fondateur de l'Organisation des Nations Unies et membre permanent du Conseil de sécurité, les États-Unis sont un acteur essentiel de l'ordre du jour international », a-t-il dit, soulignant que partout, les gens se tournent vers les États-Unis pour utiliser leur « remarquable pouvoir pour aider Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

mercredi 9 novembre 2016

ONU: l’édition du jour

4

à élever l'humanité et travailler en faveur du bien commun ». « Les Nations Unies compteront sur la nouvelle administration pour renforcer les liens de la coopération internationale, en s'efforçant ensemble de défendre des idéaux communs, de lutter contre le changement climatique, de promouvoir les droits humains, de promouvoir la compréhension mutuelle et de mener une vie de paix, de prospérité et de dignité pour tous », a dit le chef de l'ONU. « Maintenant plus que jamais, nous devons nous mobiliser autour des principes et des valeurs communes de la Charte des Nations Unies », a-t-il ajouté. M. Ban a également exprimé sa profonde gratitude à l'ancienne Secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, pour son engagement de toute une vie pour la paix, la promotion de la femme et le bien-être des enfants. « Elle a été un puissant symbole mondial de l'autonomisation des femmes et je ne doute pas qu'elle continuera à contribuer à notre travail à travers le monde », a dit le Secrétaire général.

Investir dans l'adaptation au changement climatique pour les petits exploitants agricoles est très rentable, selon le FIDA 9 novembre - Un nouveau rapport du Fonds international de développement agricole (FIDA) des Nations Unies, présenté mercredi à la conférence sur le climat de Marrakech (COP 22), montre que pour chaque dollar investi dans son Programme d'adaptation pour les petites exploitations agricoles (ASAP), les agriculteurs pourraient obtenir un rendement entre 1,40 et 2,60 dollars sur une période de 20 ans en appliquant les pratiques d'adaptation au changement climatique. les familles d'agriculteurs et les communautés rurales de tailles modestes sont très vulénrables aux conditions météorologiques extrêmes. Photo: PAM/Francisco Fion

Le rapport intitulé « L'avantage économique: évaluer la valeur des actions de lutte contre le changement climatique dans l'agriculture » a été produit dans le cadre d'une collaboration entre le FIDA et le Programme de recherche sur le changement climatique, l'agriculture et la sécurité alimentaire (CCAFS) du Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale également appelé CGIAR. « Il y a de forts arguments économiques pour investir dans l'agriculture afin d'assurer la sécurité alimentaire à venir, même dans des conditions climatiques changeantes », a déclaré la directrice du Département de l'environnement et du climat du FIDA, Margarita Astralaga. «L'ASAP du FIDA qui est le plus grand programme mondial pour l'adaptation des petits agriculteurs, montre que lorsque les investissements sont faits pour aider les agriculteurs à s'adapter au changement climatique, les retombées financières pour les agriculteurs sont beaucoup plus élevées », a-t-elle dit.

Selon les conclusions du rapport, dans toutes les régions où le FIDA investit dans l'adaptation, le taux de rendement des agriculteurs, voire des organismes gouvernementaux qui mettent en œuvre les projets, est de 15 à 35% plus élevé, même en prenant en compte le coût de l'emprunt. L'agriculture et changement climatique sont interliés

« L'agriculture est particulièrement sensible aux changements climatiques, et aussi responsable d'émissions importantes », a déclaré la chef de la recherche du CCAFS, Sonja Vermeulen. « C'est donc à la fois une priorité pour l'adaptation et l'atténuation » au changement climatique. Pour le FIDA, l'Accord de Paris sur le climat, adopté lors de la Conférence des Parties (COP21) en décembre 2015, constitue une plate-forme d'action solide. La majorité des contributions nationales (CND) de l'Accord de Paris comportent des mesures en matière d'agriculture et le rapport confirme la forte justification économique pour l'appuyer. « Les propositions concernant changement climatique sur l'agriculture doivent être soutenues par des propositions économiques et financières crédibles afin de libérer des financements publics et privés importants », a ajouté Mme Astralaga, du FIDA. «Le présent rapport a pour objet de partager les nouvelles informations pour appuyer l'utilisation de données économiques claires et concises montrant quand, où et comment les investissements du FIDA apportent un

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

mercredi 9 novembre 2016

ONU: l’édition du jour

5

rendement financier aux communautés avec lesquelles nous travaillons ». Selon le rapport, des retombées économiques positifs, au niveau de la ferme, peuvent être démontrées pour plusieurs pratiques qui renforcent la capacité d'adaptation et réduisent l'intensité des émissions comme le riz innovant au Vietnam ou le passage du café au cacao au Nicaragua. Outre les actions au niveau des exploitations, il existe également un autre ensemble d'interventions non techniques d'atténuation et d'adaptation, qui sont tout aussi importantes mais plus difficiles à quantifier et à valoriser, indique le rapport. Il s'agit notamment du renforcement des capacités, du renforcement institutionnel, de l'accès aux chaînes de valeur et de la recherche. Ces pratiques de résilience face au climat ont également un effet prouvé sur la sécurité alimentaire au niveau local et mondial.

MARRAKECH : de nouveaux projets pour protéger les forêts donnent un coup de pouce au programme d'action pour le climat 9 novembre - A la Conférence des Nations Unies sur le climat (COP 22) qui se déroule à Marrakech, au Maroc, plusieurs projets pour protéger, réhabiliter et gérer de manière durable les forêts à travers le monde ont été annoncés mardi, donnant ainsi un coup de pouce au programme d'action climatique.

forêt. Photo Programme ONU-REDD

Les acteurs de la forêt ont fait part d'un optimisme prudent, se félicitant des progrès enregistrés en matière de protection des forêts mais mettant en garde contre toute Une complaisance.

« Nous savons que la perte annuelle nette de forêts naturelles ralentit, une diminution de 25% en 2015 par rapport à 2000. Mais cela concerne surtout la restauration, la régénération des forêts, le reboisement. Malheureusement, la déforestation des forêts tropicales continue de croître », a déclaré la 'Championne pour l'action climatique', Laurence Tubiana, lors d'une conférence de presse. « Les choses s'améliorent, l'action a été efficace, mais nous devons encore faire mieux si nous voulons être vraiment cohérents avec l'objectif de Paris », a-t-elle ajouté. Le Sous-Directeur général pour les forêts de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), René Castro Salazar, a également mis en garde contre toute complaisance. "La forêt est toujours en voie de disparition"

« La forêt disparaît toujours, près de 3 millions d'hectares par an. C'est sur la voie de la réduction mais elle est toujours en voie de disparition, en particulier la forêt naturelle. Nous espérons que les 4 milliards d'hectares de forêts du monde qui restent seront gérées durablement, ce qui sera le seul moyen de préserver cette ressource. Il ne faut pas s'attaquer au changement climatique sans un programme d'aménagement forestier durable », a-t-il déclaré. Dans le cadre de la lutte contre le changement climatique, les forêts ont un rôle important. Elles absorbent et emmagasinent du carbone au fur et à mesure que les arbres poussent, permettant ainsi d'éliminer les émissions de l'atmosphère. Mais la déforestation et la dégradation des forêts ont l'effet inverse, elles relâchent le carbone dans l'atmosphère. Actuellement, la déforestation et la dégradation forestière sont responsables de 12% des émissions mondiales de carbone. « Les forêts sont l'une des réponses les plus importantes et les plus rentables que nous ayons au changement climatique », a déclaré l'Administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Helen Clark, citée dans un communiqué de presse.

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

mercredi 9 novembre 2016

ONU: l’édition du jour

6

Selon M. Castro Salazar, des forêts plus saines contribueront non seulement à lutter contre le changement climatique, mais contribueront également à de nombreux autres objectifs de développement mondial en fournissant de la nourriture, des revenus, du combustible et un abri. Un optimisme prudent

Cet optimisme prudent est partagé par la Directrice du Programme des forêts et du climat au sein de l'organisation non gouvernementale WWF, Josephina Brana-Varela. « Il y a beaucoup de progrès. Nous sommes sur la bonne voie, mais nous devons agir plus rapidement », a-t-elle déclaré lors de la conférence de presse. Elle s'est félicitée de la « coalition très inhabituelle de partenaires » qui réunit dans ce domaine des pays développés, des pays en développement, des entreprises, des peuples autochtones, des organisations multilatérales. Une dizaine de projets ont été présentés mardi par des pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine lors de la Journée d'action pour les forêts. Cette journée s'inscrit dans le cadre du programme d'action climatique, une initiative de la France et du Maroc pour stimuler la coopération entre les gouvernements, les villes, les entreprises, les investisseurs et les citoyens. Parmi les projets présentés, le gouvernement indonésien a annoncé la mise en œuvre d'un moratoire sur la destruction des tourbières à haute teneur en carbone. La Colombie a annoncé des projets en lien avec le processus de paix dans le pays, en plaçant notamment de très grandes zones de forêt sous le contrôle des peuples autochtones. Le gouvernement marocain a annoncé une nouvelle initiative intitulée « Action renforcée en faveur des forêts dans la région méditerranéenne et sahélienne dans le contexte du changement climatique » pour aider les pays de cette région à respecter les engagements multilatéraux en faveur des forêts. « L'idée c'est de constituer un partenariat de collaboration dans toute cette région étant donné les interactions et les relations très fortes sur le plan environnemental mais aussi sur le plan socio-économique », a expliqué le Secrétaire général du HautCommissariat aux eaux et forêts du Maroc, Abderrahim Houmy, lors de la conférence de presse.

Burundi : un envoyé de l'ONU souligne des « discussions constructives » en vue de résoudre les différends 9 novembre - Le Conseiller spécial du Secrétaire général pour la prévention des conflits, Jamal Benomar, a informé mardi le Conseil de sécurité sur sa récente visite au Burundi et dans la région concernant la mise en œuvre de la résolution 2303 du Conseil adoptée le 29 juillet 2016.

Conseiller spécial Jamal Benomar. Photo ONU/Eskinder Debebe

M. Benomar a détaillé au Conseil de sécurité les différentes réunions qu'il a eues avec le Gouvernement et d'autres parties prenantes au cours de sa visite au Burundi ainsi qu'avec Le l'animateur du dialogue mené par la Communauté d'Afrique de l'Est (EAC), l'ancien Président tanzanien, Benjamin Mkapa, à Dar es-Salaam.

« J'ai dit au Conseil avoir attentivement écouté les points de vue et les préoccupations du gouvernement burundais concernant la résolution 2303, notamment en ce qui concerne le déploiement proposé de policiers non armés de l'ONU », a dit le Conseiller spécial dans une déclaration publié mardi soir à l'issue de sa rencontre avec les 15. « Nos discussions ont été constructives et je suis persuadé qu'avec un engagement continu et une volonté politique, nous trouverons un terrain d'entente pour avancer dans la mise en œuvre de la résolution », a-t-il ajouté. M. Benomar a dit au Conseil que selon lui, un « nouveau pacte » est nécessaire entre le gouvernement burundais et la communauté internationale, avec les deux parties engagées dans un effort constructif pour « promouvoir la paix et la stabilité, dans le plein respect de la souveraineté du Burundi ». Pour le Conseiller spécial, le peuple burundais subit les conséquences économiques et humanitaires de cette situation et

Centre des nouvelles – www.un.org/french/news

ONU: l’édition du jour

mercredi 9 novembre 2016

7

l'ONU cherche à accroître ses efforts pour répondre aux besoins de la population. « Mais pour remédier aux nombreuses conséquences de cette crise à long terme, il faut s'attaquer à ses causes profondes », a-t-il dit. « Un processus politique mené par les Burundais et un dialogue véritable et inclusif sont nécessaires de toute urgence », a-t-il souligné. M. Benomar s'est réjouis à la perspective d'un engagement continu avec le gouvernement burundais et les autres parties prenantes afin de parvenir à un consensus sur les mesures à prendre pour faire progresser le pays.

Sommet de l'OMT : urbanisme et tourisme urbain doivent aller de pair 9 novembre - Le cinquième Sommet sur le tourisme urbain, organisé par l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) et le Ministère égyptien du tourisme, a conclu sur l'importance d'assurer une coordination étroite des plans d'urbanisme et du développement du tourisme urbain. La rencontre qui s'est tenue à Louxor, en Égypte a été organisé sur le thème : « Les villes, viviers de culture locale pour les voyageurs du monde ». Elle a rassemblé Photo: environ 400 experts de 40 pays qui ont notamment discuté des tendances en matière de G. Küppers (JordiCubero) tourisme urbain, dont les nouveaux modèles d'activité économique comme ceux de l'économie collaborative, de l'importance de la génération du millénaire (Millennials) et des marchés de niche en cours d'apparition. Ont également été abordées les questions relatives à la gestion de la saturation, la sûreté et la sécurité ainsi que la mobilisation des communautés réceptrices. Lors de ce sommet, l'authenticité, la culture locale, la mobilisation des communautés locales et l'utilisation des technologies ont été citées comme autant de facteurs clés de réussite pour le tourisme urbain. La rencontre également souligné l'importance de conférer au tourisme un rang de priorité élevé dans les programmes d'action des villes et de mettre en place des mécanismes de coordination et de planification concertée. « On ne devrait jamais redouter la croissance du secteur du tourisme ; ce qui compte, c'est la façon de la gérer » a déclaré le Secrétaire général de l'OMT, Taleb Rifai, lors d'une table ronde. Le chef de l'OMT a également insisté sur le fait qu'une « ville ne répondant pas aux besoins de ses habitants ne répondra pas à ceux des visiteurs, d'où l'importance de mobiliser les communautés locales et les touristes ». Les participants ont également souligné la nécessité de maximiser les recettes du tourisme destinées à la préservation et à la remise en état du patrimoine, le rôle de la gastronomie et des cultures créatives pour attirer les touristes et les impliquer, et les exigences des 270 millions de jeunes voyageurs d'aujourd'hui, qui veulent de nouveaux produits authentiques et pouvoir rester connectés 24h/24. Pendant le Sommet, l'OMT a présenté son plan d'action pour le Réseau de tourisme urbain ainsi qu'une nouvelle initiative de collaboration des maires et des responsables municipaux sur les problématiques touristiques, intitulée « Les maires pour le tourisme ».

ONU: l'édition du jour est préparé par la Section des services d'information de la Division de l'information et des médias, Département de l'information des Nations Unies