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JEUDI 4 AOÛT 2011 LE NOUVELLISTE

HIPPISME

CAMILLE BINET

Un concours de saut qui cartonne Avant d’organiser Verbier, le Martignerain Michel Darioly lance le jumping en HauteSavoie. PAGE 7

VALAIS

MONTHEY | MARTIGNY | SION | SIERRE

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VITICULTURE Le Cervim tend à valoriser les vins de montagne et des petites

BANQUE

îles, tous en forte pente et à la culture héroïque. En Suisse, seuls le Tessin, Vaud et le Valais en font partie.

UBS Valais investit dans la formation

Des vignes héroïques

Quatorze jeunes vont commencer leur formation au sein d’UBS Valais cet été. La nouvelle ne peut que réjouir à l’heure où l’on annonce force suppressions d’emplois dans les grandes banques helvétiques. Elle peut aussi rassurer un peu les employés valaisans: on n’engagerait pas autant de nouvelles forces si une vague de licenciements devait menacer UBS Valais dans les mois qui viennent.

En augmentation L’an dernier, UBS Valais avait engagé onze apprentis et stagiaires. Quatorze cette année. Probablement plus en 2012. L’apprentissage EC comprend une formation commerciale de base, associée à une formation tant théorique que pratique dans plusieurs secteurs de la banque. Le stage UBS «allround» offre aux titulaires

d’une maturité une formation bancaire solide et complète de dix-huit mois, incluant divers engagements pratiques. Sur le plan national, UBS propose 270 places en apprentissage EC, 30 en informatique et 180 places de formation pour les titulaires de maturité. Cela en fait le premier formateur de la place financière suisse. Si l’on compte les autres programmes de formation en place, UBS propose au total quelque 1800 places de formation en Suisse, dont 900 en apprentissage et 270 en stage allround.  PM/C

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INFO

L’année prochaine, UBS proposera à nouveau de nombreuses places de formation dans la région Valais. Les personnes intéressées peuvent dès aujourd’hui s’informer sur www.ubs.com/check-in et faire une session de découverte en ligne. Le processus de recrutement commencera au début du mois de septembre.

= L’AVIS DE «Nous devons assurer une relève de qualité» La région des Cinque Terre en Ligurie, typique d’une viticulture héroïque, défendue par le Cervim. LDD

FRANCE MASSY

Des vignes accrochées au ciel comme pour être plus près du Bon Dieu. Des parcelles en terrasses ou en gradins à l’inclinaison supérieure à 30%. Des femmes et des hommes acharnés à défendre une viticulture difficile, aux conditions orographiques telles que toute mécanisation est impossible. Pas étonnant que le Cervim (Centre de recherches et d’étude, de protection, de représentation et de valorisation de la viticulture de montagne) ait qualifié d’héroïque la culture marginale, voire obstinée, de ces vignobles historiques.

Sauvegarder et promouvoir Fondé en 1987 avec le soutien de l’OIV (Organisation internationale de la vigne et du vin), le Cervim a son siège à Aoste et œuvre à la sauvegarde des viticultures particulières – de montagne, en forte pente et des petites îles. La coordination de la recherche scientifique et technique, l’organisation de rencontres entre chercheurs et hommes du terrain, la mise sur pied de congrès internationaux, la prise en compte des aspects environnementaux, sociaux, culturels et politiques liés aux agricultures de montagne font partie des tâches imparties au Cervim. Le président de Vinea, François Murisier, préside également le comité technico-scientifique du Cervim. Il relève: «Il est capital

Le Cervim défend des «valeurs  qui luttent contre l’uniformisation de la viticulture.» FRANÇOIS MURISIER PRÉSIDENT DU COMITÉ TECHNICO-SCIENTIFIQUE DU CERVIM

CRITÈRES ET CARACTÉRISTIQUES DE LA VITICULTURE REPRÉSENTÉE PAR LE CERVIM - inclinaison du terrain supérieure à 30% - altitude supérieure à 500 mètres au-dessus du niveau de la mer - systèmes viticoles en terrasses et gradins - viticulture des petites îles - conditions orographiques qui empêchent la mécanisation - vignobles de petite taille, pas toujours contigus et souvent en terrasses - maisons viticoles de petite taille - l’activité viticole ne correspond pas à la principale source de revenu économique - nécessité de prévoir de grands investissements économiques pour la formulation d’une viticulture moderne - conditions climatiques pas toujours optimales (ex. nécessité d’eau) - différentes typologies de raisins, qui emportent des productions œnologiques en dehors des modèles globaux (produits de créneau) - vignobles situés dans des aires géographiques de haut niveau paysager L’activité du Cervim s’étend aussi à la viticulture des petites îles qui se caractérise aussi par des difficultés structurales (la salinité, la mécanisation difficile voire impossible) et qui est insérée dans un contexte socio-économique qui pénalise les producteurs. En font partie aujourd’hui, la Vallée d’Aoste (I), la Lombardie (I), le Piémont (I), la Ligurie (I), la Province Autonome de Bozen (I), la Province Autonome de Trente (I), la Sicile (I), le canton du Valais (CH), la Galice (E), le Douro (P), la Rhénanie-Palatinat (D). Ainsi que des organismes régionaux qui représentent également les Abruzzes (I), Wachau et Stiria (A), les régions de Banyuls-Collioure et du Rhône-Alpes (F), le canton du Tessin (CH) et l’Appalachian State dans la Caroline du Nord (USA).  FM

que la viticulture de montagne et de forte pente soit reconnue au niveau national et international. Cette viticulture représente, sur le plan des cépages qui y sont cultivés, des paysages qu’elle compose et de la richesse de son histoire, des valeurs originales utiles à l’ensemble de la viticulture mondiale menacée d’uniformisation et de banalisation.» Mais le Cervim s’occupe également de promotion des produits issus de ces viticultures héroïques à travers l’organisation (dès 1991) du Concours international vins de montagne. La 19e édition s’est déroulée à Courmayeur du 7 au 9 juillet derniers.

PIERRE-ALAIN GRICHTING DIRECTEUR RÉGIONAL D’UBS VALAIS

Des Valaisans à l’honneur Cette année, 525 vins ont été présentés, 162 ont été primés. La Suisse a envoyé 53 échantillons répartis entre le Valais (37), Vaud (10) et le Tessin (6). Les Valaisans s’en sortent plutôt bien: ils récoltent 5 médailles d’or et 17 médailles d’argent. Provins remporte le prix spécial CERVIM 2011 de la meilleure cave suisse. Ce prix récompense la qualité globale de la sélection des vins Provins présentés (tous les résultats sur www.lenouvelliste.ch). Le week-end du 20 et 21 août, sur la place Chanoux à Aoste, le public aura l’occasion de déguster les vins médaillés du Concours international des vins de montagne. On pourra également rencontrer les vignerons de la région du val d’Aoste et se régaler de produits du terroir. 

Pierre-Alain Grichting, cet accent mis sur la formation veut-il dire qu’UBS Valais va se développer prochainement? Nous avons toujours mis l’accent sur la formation. Nous devons assurer une relève de qualité. D’ailleurs, d’autres établissements ont souvent aussi profité du savoir acquis chez nous. Le marché bancaire évolue rapidement, en Valais également. Il est essentiel de disposer en continu de gens bien formés. De plus, une trentaine d’employés valaisans vont arriver à l’âge de la retraite au cours des deux-trois prochaines années. Il faut prévoir leur remplacement. Les gens formés chez vous restent-ils à UBS? On peut estimer à 80% la proportion des apprentis qui continuent dans la banque, du moins pendant un certain temps. Après, les choses évoluent au gré des compétences, des ambitions ou des envies de chacun. Le taux de gens qui terminent leur carrière à UBS Valais dénote une fidélité remarquable à l’entreprise. Si UBS Valais engage des apprentis, cela signifie-t-il que les licenciements annoncés à la banque ne toucheront pas notre canton? Nous ne faisons pas de commentaire sur la publication par la presse alémanique de chiffres dont notre CEO Oswald Grübel a souligné que certains médias étaient capables de les estimer alors que la banque elle-même ne peut encore le faire... Simplement, nous voulons éliminer un certain montant de coûts fixes pour nous adapter aux nouvelles donnes du marché. Cela ne passera pas uniquement par le personnel, mais aussi, par exemple, par des améliorations d’efficience ou par des rationalisations dans l’immobilier nécessaire à la banque. Mais, pour le moment, nous n’en sommes qu’aux premières réflexions.  PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRE MAYORAZ

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