Mauléon, du fait maison

Arcangues, le déclic. D'autant plus que la belle aventure aurait pu ne jamais démarrer. Battu par St Pierre du. Mont en demi-finale de 3e série. Côte Basque ...
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JEUDI 26 MAI 2016

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RUGBY Finales du championnat de France Nationale B et juniors Balandrade

Mauléon, du fait maison

Ici réunies, les deux équipes mauléonaises des juniors Balandrade et de la Nationale B joueront dimanche à Surgères, respectivement face à Vannes (14h) et à Massy (16h). © NICOLAS SABATHIER

Dimanche, Mauléon monte à Surgères avec ses équipes juniors Balandrade et Nationale B pour disputer deux finales du championnat de France. Le tout avec une immense majorité de joueurs formés au club.

A

u stade Marius Rodrigo, les héros ne se nomment pas Solofuti, Gorcioaia, Peacok ou Takai. Non, ici, à Mauléon, les héros portent le même patronyme que ceux qui viennent les aplaudir tous les dimanches. Une vieille tradition maison. « La formation, c’est notre politique depuis des années. Notre école de rugby fonctionne, nous n’avons pas d’entente avec les clubs voisins à l’inverse d’autres, éclaire JeanMichel Arrayet, ancien porteur du maillot rouge et blanc et actuel entraîneur de la Nationale B. Dans toutes les catégories jeunes, on aligne une équipe. Et on fait tout pour les garder. Tant que ça se passera comme ça, Mauléon

vivra ». Conséquence, 70 à 80 % des effectifs de la première et de la réserve du SAM sont estampillés bercail. C’est avec ce label local que le club souletin a réussi dans l’industrie de plus en plus mondialisée de la Fédérale 1, malgré la descente à l’étage inférieur cette saison.

« La vitrine du club » « On forme beaucoup de jeunes donc même quand les meilleurs ou d’autres s’en vont, il en reste. Notre but, c’est de les faire monter en 1re pour qu’ils soient la vitrine du club au plus haut niveau », explique le président Beñat Quéheille, dont le fils Gilen jouait en ProD2 à Tarbes cette saison. C’est cette recette qui a permis à Mauléon de s’inviter au grand banquet de la Nationale B pour la première fois de son histoire. Malgré l’exil de 15 joueurs à l’intersaison et des gabarits moindres, la réserve s’offre un gueuleton historique avec la finale du championnat de France dimanche à 16h à Surgères contre Massy. Plus habituel, mais tout aussi

méritant : les juniors Balandrade. Lauréats en 1997, 2004 et 2007, ils disputeront eux aussi le titre national dans trois jours, en lever de rideau face à Vannes (dès 14 h). Alors plus doués que les autres les Mauléonais ? « Au départ, nos jeunes ne sont pas meilleurs qu’ailleurs. Mais ici, on est une terre de rugby, on le vit à fond. Le travail paie et nos espoirs peuvent s’identifier à de glorieux aînés ». Avec en figures de proue Beñat Arrayet (ex-Stade Montois, Bayonne) et Camille Lopez (Clermont), il y a ceux qui sont passés pros comme Gilen Quéheille (Tarbes), Sylvain Bouillon (Aix), Christophe LoustaEN CHIFFRE

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Comme le nombre de titres remportés par Mauléon chez les jeunes. Les photos des cadets Teulière (2006), des juniors Belascain (2006, 2011, 2012) et des Balandrade (1997, 2004, 2007) trônent fièrement dans la salle de réception des joueurs.

lot (Grenoble). Mais aussi ceux qui ont fait briller les couleurs du club dans l’Hexagone avec un Bouclier au bout. « Depuis les premiers champions de France Balandrade, tous les jeunes veulent les imiter, juge Henri Etcheberry, secrétaire du SAM. Ils ont pris goût à la victoire et veulent faire aussi bien que les générations précédentes ». La fierté, le désir de se surpasser, voilà les autres armes de la jeunesse mauléonaise. « Les joueurs sont prêts à se battre pour le maillot, plus que dans les clubs pros. En tant que Souletins, on a une forte identité », raconte JeanMichel Arrayet. Une identité qui se décline sur le terrain. Etre Mauléonais, ça veut dire : mettre du mouvement, être pénible dans le jeu au sol et exploiter à fond les ballons récupérés.

Mauléon s’ouvre aussi De leurs origines, les jeunes Mauléonais tirent une force : la pratique du rugby et de la pelote dès leur plus jeune âge. « Ça développe leur agilité et leur

gestuelle et ils sont plus à l’aise sur le terrain », considère Beñat Quéheille. Pour autant, n’allez pas croire que l’institution rouge et blanche frappée du drapeau basque ne se remet pas en question. C’est peutêtre même la clé de sa réussite. Conscient de ses limites, Mauléon se félicite de voir partir certaines de ses pépites dans des clubs plus huppés. Alexandre Loustaunau ralliera ainsi le BO cet été. En parallèle, le club sait se renforcer avec des espoirs de Biarritz et Bayonne comme lors de son retour en Fédérale 1 à l’été 2013. Et s’adapter. Cette saison, remarquant que les parents avaient moins de temps pour emmener les enfants au rugby, ils ont financé grâce aux socios deux navettes qui vont les chercher à travers la Soule. Avec les voisins de Barcus et Menditte, les échanges de joueurs sont de plus en plus fréquents. Avancer sans se renier. Tant que ça se passera comme ça, Mauléon vivra. l JÉRÔME CARRÈRE

« Ici, ils ne parlent que de ça...» En ville, quelques boutiques commencent à orner leur devanture de rouge et blanc. La pelouse du stade Marius Rodrigo affiche sa plus belle coupe. Comme celle que l’on fait avant un évènement important. Dans le bar du Drop qui fait face à l’enceinte du SAM et dans tous les autres troquets mauléonais, c’est LE sujet de conversation. Dimanche, les Balandrade et la Nationale B iront ferrailler à Surgères pour ajouter deux titres au palmarès élogieux du club. « Les gens sont comme des lions ! affirme Henri Etecheberry, secrétaire du club. Ils ne parlent que de ça. Il y avait beaucoup de

monde à Lannemezan la semaine dernière pour la demie (victoire 13-6 contre Lombez) et les gens sont rentrés enchantés ». Et pour cause. Si les Souletins vivent une histoire d’amour consommée avec le championnat de France chez les jeunes, niveau seniors, c’est platonique. D’où l’engouement suscité.

« Comme des chiens » « C’était pareil il y a trois ans, lors des phases finales de Fédérale 2 », glisse le président Beñat Quéheille. Qui aimerait bien que la malédiction prenne fin. Pour ça, il compte, comme tous les supporters du SAM, sur

La Nationale B chasse le premier titre seniors de l’histoire du SAM. © N. SABATHIER une équipe réserve aux ressources insoupçonnées. « Ils rendent des centimètres et des kilos à tout le monde, ils se sont fait concas-

ser en mêlée depuis le début des phases finales mais ils se battent comment des chiens. On adore ça ici », sourit Henri Etecheber-

ry. Joueur, Jean-Michel Arrayet détestait tomber sans combattre. Il a réussi à inoculer le virus à ses jeunes troupes. « Le public s’identifie aux joueurs, juge Quéheille. Ils sont plein de hargne, de détermination et de technique ». Signe de cet emballement, Etcheberry espérait emmener 500 personnes en CharenteMaritimes. Ce devrait être moins, d’autant que le rugby est en concurrence avec une autre religion. Ce week-end, c’est communions en Soule... On sait déjà vers où se tourneront les prières... l JÉRÔME CARRÈRE

SAMEDI 28 DIMANCHE 29 MAI 2016

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RUGBY Finales du championnat de France Nationale B et Balandrade

Mauléon, deux titres en vue

Ils y croient ! Face à Massy, véritable équipe Espoir, les seniors de la Nationale B du SAM devront vendre chèrement leur peau. Ils n’en sont pas à un exploit près... © NICOLAS SABATHIER

C’est un dimanche qui peut devenir historique pour le SA Mauléon demain à Surgères. Au menu : deux finales pour finir en apothéose une saison qui n’a pas souri à l’équipe fanion. Attention, la Nationale B et les juniors Balandrade ne seront pas favoris.

NATIONALE B : MAULÉON MASSY, demain à 16 h à Surgères. Et

voilà, nous y sommes ! Ce qui pouvait relever du doux rêve en début de saison est bien devenu réalité : la Nationale B du SAM est en finale du championnat de France. Performance peu ordinaire pour le plus petit club amateur de Fédérale 1, avec son équipe fanion rétrogradée... mais

Ces juniors sont d’attaque BALANDRADE : MAULÉON VANNES, demain à 14 h à Surgères.Quart de finaliste cadets il y

a deux ans, demi-finaliste Balandrade la saison dernière, le collectif junior du SAM a déjà acquis une certaine expérience des phases finales. Mais ce coup ci le challenge est différent, le bouclier est au bout des 70 minutes. Et quand on sait que les coaches de cette équipe, Jérôme Eyheregaray et Sébastien Lopez, ont eux aussi été champions de France Balandrade et Bélascain en 2004 et 2006, nul doute qu’ils sauront trouver les mots justes pour préparer au mieux leur équipe. Sorti premier de poule après une phase régulière très correcte, ce collectif voué vers l’offensive a dû se défaire de Castelsarrasin, Angoulême, Les Angles et Poitiers pour s’offrir le droit de disputer

la finale. Comme pour Massy chez les seniors, Vannes est le grand favori de cette compétition, mais la jeune relève souletine va faire le maximum pour relever ce dernier défi de la saison. Dans la foulée vont débuter les examens scolaires pour la majorité de ces jeunes. Nul doute qu’un titre de champion de France pourrait moralement, bien aider les futurs équipiers premiers de demain. C’est tout le mal qu’il faut leur souhaiter ! l H. E. LES BALANDRADE Carrique Laurent et Arnaud, Iriarté, Bisquey, Eppherre, Pavlovski, Martingorena, Larre, Ayphassorho, Sanchez, Daguerre, Massondo, Larramendy Patrick et Christophe, Cavaillac, Goya, Estécahandy, Campestre, Leroy, Etchebarne, Thambo, Jaury, Aramburu.

Les Balandrade du SAM enthousiastes cette semaine à l’entraînement. © NS

les résultats, la confiance engendrée, les petits coups de chance, font que les hommes du trio Arrayet, Moureu, Ithurralde vont défier Massy demain à Surgères. Tout a été dit ces derniers jours sur la vie de ce collectif au grand cœur qui rêve désormais d’un Bouclier. Ce serait un très grand moment d’histoire de la vie du SAM (cf notre édition de jeudi). Après avoir successivement éliminé Vannes (24-23), Tyrosse (17-11) et Lombez (13-6), les Mauléonais affrontent demain une très grosse écurie, une équipe

espoir au vrai sens du terme, les Massicois étant restés sur le mode Pro D2.

Finale des extrêmes

C’est une véritable finale des extrêmes qui va mettre aux prises ces deux formations aux moyens diamétralement opposés. Les réservistes basques ont-ils encore des ressources après tous les combats menés ces dernières semaines, les organismes ayant été soumis à très rude épreuve ? La condition physique sera une clé pour conquérir le Bouclier.

Une chose est sûre, la vérité sortira du terrain, en espérant que le SAM ait pu défier la normalité une nouvelle fois ! l HENRI ETCHEBERRY LA NATIONALE B

Queheille Peio, Dionis, Gondonneau, Goyheneche Romain, Etchart, Rosier, Haristoy, Descazeaux, Suhit, Coupau, Garicoix, Sardoy, Berrogain, Queheille Peyo, Iratçabal, Pocorena, Goyheneche Thomas, Labarrière, Faurie, Arla, Aramburu, Récalt, Honthas, Pérez, Cazobon.

« En août, ils étaient sept derrière » Jean-Michel Arrayet

Entraîneur de la Nationale B INTERVIEW A Mauléon, il a presque tout fait. Capitaine et 3e ligne émérite de la première, Jean-Michel Arrayet s’est ensuite assis sur le banc de l’équipe fanion pour la faire remonter en Fédérale 1. Après une pause, il est revenu à la tête de la réserve avec effet immédiat. Jamais qualifiée pour les phases finales, elle jouera dimanche la finale Nationale B face à Massy.

nale B avec des phases finales au bout. Nous qui étions plutôt habitués aux dernières places dans cette catégorie, on a surpris beaucoup d’équipes. C’est une grosse satisfaction. Et maintenant, ce n’est que du bonus.

Comment sentez-vous l’équipe avant cette finale ? On ne réalise pas trop même si je pense que les joueurs sont en train de prendre conscience de ce qu’ils réalisent. Depuis le weekend dernier, ça monte un peu. Mais en tout cas ils sont prêts !

15 joueurs avaient quitté l’équipe en fin de saison dernière. Comment l’avez-vous reconstruite ? Cette saison, le groupe est composé à 70% de jeunes, 20% de retours et 10% de gars venus d’ailleurs. En août, on avait seulement 7 trois-quart. A Noël, ils étaient 17 ou 18. En voyant les matches du début de saison, 3 ou 4 ont repris. Apparemment, c’est agréable à regarder. Un autre avait parié un repas avec ses potes qu’il reviendrait s’entraîner une fois avec nous. Il n’est plus jamais reparti. Maintenant, le public vient dès 14h pour nous voir jouer et plus seulement à 16h pour la première.

Mauléon n’était pas habitué à de tels résultats en réserve les années précédentes… Avant, les gars râlaient parce qu’ils voyaient peu de passerelles avec la première. Ils ne prenaient pas de plaisir en réserve. Quand je suis arrivé, je leur ai fait comprendre qu’il y avait aussi un championnat à jouer en Natio-

On pourrait presque vous qualifier de magicien… Franchement, il y a aussi un facteur chance. En début de saison, on reçoit Nevers et on prend un bonus défensif. Pareil la semaine suivante à Blagnac. Ces deux bons résultats ont motivé les mecs et depuis, on s’amuse. C’est pareil depuis le

début des phases finales. Si on rejoue nos matches 10 fois contre Vannes, Tyrosse et Lombez, on les perd 8 ou 9 fois. Les grosses écuries comme Auch ou Bagnères doivent se gratter la tête en nous voyant en finale. Mais en sport, ça tourne vite. La saison dernière, la réserve avait perdu ses premiers matches dans les dernières minutes. Et le reste de la saison avait été compliqué. Vous souffrez souvent d’un déficit physique face aux autres équipes. Comment faites-vous pour le surpasser ? On a beaucoup travaillé sur la défense et la conquête en touche pour compenser nos gabarits. Le week-end dernier (13-6 contre Lombez), ils ne sont pas passés une fois et on a « tout pris » en touche. Les gars écoutent et ont envie de bosser.Ils ne veulent pas prendre de taule. Avec JeanMichel Ithurralde, on a aussi changé la circulation des joueurs pour que le 5 de devant joue plus et soit utilisé au centre du terrain. Ça leur permet de moins courir. Après, on n’a rien inventé. A Mauléon, on est pénible au sol, on exploite à fond les ballons de récup’ et on essaie de toujours mettre du mouvement. lPROPOS RECUEILLIS PAR JÉRÔME CARRÈRE

VENDREDI 10 JUIN 2016

Sports Rugby | 41

BÉARN Ils sont champions territoriaux

3E SÉRIE Finale du championnat de France, dimanche 15 h

Les boucliers des réserves

Le jour où Menditte a changé

En Honneur, la réserve de Lembeye a battu Coarraze-Nay, 9-6. © LAGARDE C’était séance de récupération aux thermes de Salies mercredi pour les Mendikotars. © SERGE LAVIELLE PARIS XO-MENDITTE, dimanche 15h à Saint Maixent (79). Dans

En Promotion, la réserve de Josbaig a battu Sévignacq, 18-12. © DR

En première série, la réserve d’Escou a battu Monein, 22-7. © DR

En deuxième série, la réserve de l’US Bassin a battu le BAL, 8-7. © DR

En troisième série, la réserve d’Asasp a battu Mourenx, 12-0. © DR

En quatrième série, la réserve de St-Médard a battu Thèze, 20-14. © DR

l’histoire de Menditte, il y a un avant et un après 11 mai 2014. Ce jour-là, les Mendikotars s’inclinent sur le fil devant Lit-et-Mixe en finale 4e série du comité Côte-Basque Landes. Quelques semaines plus tard, leurs bourreaux soulèvent le bouclier de champion de France de la catégorie. La défaite tant pleurée devient fondatrice. « Avant, notre saison s’arrêtait au moment des phases finales, même lorsqu’on était qualifiés, témoigne le 3e ligne Georges Anacleto, à l’USM depuis 8 ans. Mais quand on a vu la réussite de Lit-et-Mixe, qu’on aurait dû battre en finale, on s’est dit : ‘Pourquoi pas nous ?’». Habitués à capituler dès que le combat s’étend à l’Hexagone, les Souletins prennent désormais goût aux campagnes à rallonge. Résultat, une finale de championnat de France 4e série perdue la saison dernière et une autre de 3e série à jouer dimanche. Clin d’œil du destin, l’adversaire de Menditte sera le même que l’an passé, à savoir le Paris XO. « Je devais arrêter après la dernière finale. Mais finalement, j’ai continué. Et j’aimerais, avec quelques autres, faire un gros truc avant de vraiment ranger

les crampons », confie Anacleto. Avec ses 34 ans sonnés, celui que certains de ses coéquipiers appellent « Aïta » (papa) fait figure d’anciens dans un groupe à 25 ans de moyenne d’âge. « Je ne suis pas le vieux qui ne veut pas un bruit dans le vestiaire, c’est fini ça, prévient le 3e ligne. Je ne me sens pas dépaysé dans le groupe où il y a une super ambiance ». L’entraîneur Jean-Marie Jauréguy abonde : « L’équipe est formidable avec de bons jeunes. 20 joueurs sur 22 ont été formés au club et 3 ou 4 d’entre eux ont été ZOOM

Tout le monde est là Concassés par les gros gabarits de Narbonne Plage en demi-finale le week-end dernier, les Souletins l’ont joué léger cette semaine avec un passage aux thermes de Salies mercredi soir et une seule séance d’entraînement ce soir. Malgré quelques bobos, le groupe est au complet : Jonnet, Constantin ; Caubet, Achigar, N. Elicabe ; (o) Etchecopar, (m) Lapeyrade ; Arainty, C. Arosteguy, Elichabe, Sarraillet, Garispe ; Anacleto, J. Arosteguy, L. Elicabe, Etcheto, Tauzin ; Aguer, Beheregaray, Bordegaray, Etchegoyhen, Metche, Onnainty.

champions de France cadets (au sein de l’entente avec Aramits et Barcus en 2012) ». « Ils se connaissent tous depuis l’âge de 6 ou 7 ans et ont appris le rugby ensemble », ajoute la présidente Nathalie Arostéguy-Laplace. « Je crois qu’ils veulent rendre à l’USM ce qu’elle leur a donné », reprend Jauréguy.

« On s’en fout du niveau » Une exception que le club souletin de 124 licenciés aimerait voir devenir la règle. « Cette génération a voulu rester à Menditte, entre copains. D’habitude, les meilleurs partent en Reichel à Oloron ou à Mauléon, explique l’entraîneur jaune et noir. Le problème, c’est que même s’ils ne percent pas à un niveau supérieur, ils ne reviennent pas chez nous...» «Si tout le monde venait filer un coup de main 1 ou 2 ans avant d’arrêter, on serait plus haut, complète Georges Anacleto, revenu au club après un intermède mauléonais. Cela dit, on s’en fout du niveau, tant qu’il y a le plaisir et la bière le dimanche, ça me va ». Dans deux jours, le village de 193 habitants espère la faire couler à flots. « Qu’importe les garçons, pourvu qu’ils aient l’ivresse ». l JÉRÔME CARRÈRE

Arostéguy-Laplace, l’esprit souletin Depuis 1986, elle suivait les Mendikotars en tribunes. Désormais, elle les guide en coulisses. Suite à la prise de recul des dirigeants historiques de l’USM, Nathalie Arostéguy-Laplace a troqué sa tenue de supportrice pour celui de présidente. « Je ne voulais pas laisser le club s’étioler après la finale du championnat de France 4e série la saison passée. Et surtout, hors de question de lâcher cette belle bande de copains », affirme la Haute-Souletine de 50 ans. Aide soignante et médicopsychologique à la maison de retraite de Tardets, la jeune quinquagénaire s’est donc penchée au chevet du patient jaune et noir. Pour un traitement homéopathique. « J’essaie de faire vivre et survivre le club comme il le fait depuis 40 ans, confie la présidente. On a de petits moyens mais on mise sur la bonne ambiance et la convivialité, en

16e du championnat de France aux Neska Gaitz (filles accrocheuses) « qui se débrouillent seules depuis une dizaine d’années ».

« Ce fichu bout de bois »

Nathalie Arostéguy-Laplace. © DR bons Souletins ». Arostéguy-Laplace sait de quoi elle parle. Fille d’un ancien rugbyman de Mauléon, ex-femme de Mendikotar, elle voit désormais ses fils Christophe et Julien briller sous les couleurs de la première de l’USM. « Mais ce sont tous un peu mes fils, s’empresse-t-elle d’ajouter. Je les connais depuis tous petits et je les aime tous. Certains me disent ‘tu es une maman pour nous’». Une mère « fière de toutes ses équipes », des cadets battus en

Ne voyez pas dans ce dernier soutien une analogie à sa condition de femme présidente. Une rareté, puisqu’elles ne sont que deux autres dans le comité CôteBasque Landes. Mais Nathalie Arostéguy ne s’en formalise pas. Sa sociabilité fait le reste. Connue de tous, elle délègue les responsabilités, appelle son homologue du Paris XO Jean Lamothe et répond aux taquineries. « On ne peut pas aller plus bas, il n’y a rien », répliquaitelle aux moqueries sur la 4e série. Si elle veut avant tout que l’esprit de groupe, le respect et l’attachement au maillot persistent à Menditte, la présidente a une ambition : « Ramener ce fichu bout de bois ». l J.C

SAMEDI 11 DIMANCHE 12 JUIN 2016

II | Rugby

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FINALE DU CHAMPIONNAT DE FRANCE 3E SÉRIE

Menditte pour une revanche Battu par le Paris XO (23-24) en finale du championnat de France 4e série la saison dernière, le club souletin retrouve son homologue de la capitale pour lui disputer le Bouclier national de 3e série.

US MENDITTE Le groupe : Jonnet, Constantin, Caubet, Achigar, Arainty, N. Elicabe ; (o) Etchecopar, (m) Lapeyrade ; C. Arosteguy (cap), Elichabe, Sarraillet, Garispe, Anacleto ; J. Arosteguy, L. Elicabe, Etcheto, Tauzin ; Aguer, Beheregaray, Bordegaray, Etchegoyhen, Metche, Onnainty. Entraîneurs : Jean-Marie Jauréguy et Laurent Sans.

C

’était une telle déception l’an dernier que cette année, on ne fera pas de cadeaux ». JeanMarie Jauréguy est clair. Déjà vaincu par le Paris XO en finale du championnat de France la saison passée, l’entraîneur de Menditte ne compte pas revivre pareille mésaventure demain. Georges Anacleto, 3e ligne de l’USM rembobine le fil de cette rencontre perdue : « On menait de 15 ou 16 points mais on a craqué physiquement. Ils ont fait tourner et on a fini par perdre ». À Saint Maixent, ce devrait être une autre histoire. « Cette saison, on a un effectif plus étoffé donc on a pu faire des changements et mettre des gars au repos. Il y a plus de fraîcheur », affirme Jauréguy. « J’ai l’impression qu’on est mieux préparé, poursuit Anacleto. Quand je vois les gros gabarits de Gondrin et de Narbonne qu’on a réussi à stopper, c’est fort ».

«

DEMAIN À 15 H

Arcangues, le déclic D’autant plus que la belle aventure aurait pu ne jamais démarrer. Battu par St Pierre du Mont en demi-finale de 3e série Côte Basque Landes, Menditte a dû passer par un barrage pour avoir droit aux honneurs du championnat de France. Un déclic. « Après la défaite en demie,

PARIS XO Le groupe : Gonzalez, Cardebat, Caritg, Lapeze, Gault, Bouthouri, Truchot, Naudet ; Bendeq, Cyprien, Malves ; Baylocq Sassoubre, Valdevit, Guillois, Delrue ; Gazeau, Vuong, Dahmani ; Verloove, Weber, Bour, Dulac, Lagneau. Blessés : Gabriel, Rouget, Magny, Malves, Tournecuillert, Lapeze, Voinot, Rilov, Houbron. Entraîneurs : Olivier Solier et Jean Pichard. A Saint-Maixent (79). Arbitre : Stéphane Crapoix (Bourgogne).

faire face, Menditte s’appuiera sur sa solide défense. « On encaisse rarement plus d’un essai par match », confie Georges Anacleto.

Charnière bien huilée

Menditte pourra notamment compter sur sa charnière et son dynamisme pour l’emporter. © JEAN-PHILIPPE GIONNET le groupe était très touché. Mais avec l’appui des supporters, on a livré un très joli match contre Arcangues, explique Jean-Marie Jauréguy. Petit à petit, on a senti qu’on pouvait aller loin. Et on a eu la chance de ne pas avoir de blessés ». Résultat, Cazaux (21-6), Haut Périgord (9-17), Gondrin (10-14) et Narbonne Plage (18-11) n’y ont vu que du jaune et noir. « Les nôtres avancent, soudés et vaillants. Ils donnent tout pour gagner », s’enflamme la prési-

dente souletine Nathalie Arostéguy-Laplace. Et l’étincelle peut venir de quelques feux follets. « On a 2-3 joueurs qui peuvent faire des différences, confie « Aïta » (papa) Georges Anacleto, 34 ans. Notamment un 3e ligne passé par la Fédérale 2 qui prend les trous et te fait avancer de 50m ».

« Faire bouger le ballon » Pour attiser ces flammes, Menditte devra miser sur son jeu ardent. « Il faut faire bouger le ballon, le conserver sur le large,

et multiplier les temps de jeu pour éviter le défi physique », éclaire Jauréguy. Sinon, les Mendikotars pourraient bien se brûler les ailes. « Paris XO, c’est une équipe avec pas mal de quarantenaires. Mais attention, ils sont affûtés et ont joué à bon niveau donc ils ont gardé de la technique, témoigne le technicien souletin. Devant, ils imposent un gros combat, ils sont guerriers et virulents ». L’an dernier, l’USM l’avait appris à ses dépens, emportée par une cocotte de 50 m... Pour

Les Souletins, dont beaucoup jouent ensemble depuis l’école de rugby en commun avec Barcus et Aramits (l’ABM), pourront également compter sur l’appui d’un peuple jaune et noir en ébullition pour faire chuter le club de la capitale. Sans oublier « un 9 et un 10 exceptionnels », dixit Anacleto. En demi-finale, aux côtés de Lapeyrade, l’ouvreur Ximun Etchecopar avait scoré les 18 points des siens. « Ils sont au top, c’est grâce à eux que l’on gagne, juge leur entraîneur Jean-Marie Jauréguy. Si Etchecopar joue comme en demie, on peut gagner ». De la charnière dépend l’ouverture des portes du paradis. Sinon, ce sera l’enfer. Encore... l JÉRÔME CARRÈRE

Paris XO connaît très bien les valeurs souletines Le Paris XO (XO comme eXtra Old, « Extra vieux »), est un club qui a vu le jour en juin 2014. Son siège social est situé dans le 18e arrondissement et son terrain d’entraînement, dans le 19e Porte de Pantin. Son histoire a commencé un soir d’anniversaire, où d’anciens joueurs parisiens évoluant pour la majorité en Fédérale et affichant une moyenne d’âge avoisinant les 37,5 ans, se sont lancés le pari un peu fou de rechausser les crampons. Champions Ile de France 4e série et champions de France 2015, ils sont devenus champions 3e série Ile de France 2016, en battant, il y a quelques semaines, Montreuil 58-10, club qui était annoncé comme le grand rival du Paris XO. Durant la phase régulière, les Parisiens n’ont perdu qu’une rencontre, leur premier match de la saison contre.... Montreuil.

Si Parix XO a inscrit 18 essais durant ces phases finales, les victoires en quart et demie n’ont pas été évidentes. Dimanche dernier face à l’US Payzac Savignac, Paris s’est imposé de deux petits points avec un essai marqué à la toute dernière minute. Soulignons tout de même que XO a joué 60 minutes à 14 suite à un carton rouge.

ma mère et mon oncle, qui vivent sur la cote basque, étaient à la pastorale à Menditte ! » souligne le président.

Plus vieux que l’an dernier

Une préparation optimale Ils sont peut-être un peu moins sereins que l’an passé les vieux briscards... Le staff s’est bien renseigné sur Menditte. « On sait qu’ils n’ont pas changé de style. Nous concernant, on est un peu moins lourds. On a joué en 8e et en quart de finale, respectivement contre Coutances et Granville, des minots qui cavalent et qui nous plongent dans les pieds durant 80 minutes. Un très bon entraînement avant de jouer Menditte ! », précise Jean

L’an passé à Surgères, Xavier Lamothe (co-entraîneur) et son frère, le président Jean Lamothe, ont fait preuve d’un très bel état d’esprit. © DR Lamothe, le sympathique président du Paris XO. Originaire de Tardets, où vit toujours son grandpère, il semble ravi de retrouver les Mendikotars. « Nous avons

eu des échanges chaleureux avec des supporters de Menditte sur notre page Facebook. C’est vraiment un plaisir de retrouver ce club. Le week-end dernier,

Par rapport à l’an passé, cinq joueurs (dont trois avants), ont raccroché les crampons. De « très jeunes » joueurs de 28/30 ans ont intégré le groupe qui affiche cette année une moyenne d’âge de 38,5 ans ! Grâce à l’effet champion de France, 16 enfants sont par ailleurs arrivés à l’école de rugby du club et jouent en entente avec l’ASPTT Paris. Pour cette finale, les joueurs participeront à hauteur de 20 € pour leur billet de train. Comme l’an dernier, les Parisiens arriveront demain matin à SaintMaixent. Ils se rendront à pied de la gare au restaurant et du restaurant au stade ! Et à midi, les joueurs se paieront leur repas. l DIDIER RISPAL

JEUDI 4 AOÛT 2016

Sports | 25

RUGBY Match amical : Pau - Stade Montois cet après-midi à 18 h à Soustons

La Section chez son président la billetterie ». Comprendre que les recettes perdues à cause des travaux doivent être compensées. Une tendance qui devrait se confirmer dans les saisons à venir. « Lorsque le stade sera terminé, nous pourrons offrir des prix plus attractifs en tribune Auchan supérieure. Après, celui qui veut voir Marylin Monroe et ne pas payer, ça ne marche pas...», lâche, malicieux, celui qui préside la Section depuis 2006.

Ce soir, la Section Paloise disputera son deuxième et dernier match de préparation à Soustons, sur les terres de son président Bernard Pontneau. L’occasion pour lui de faire un point à 15 jours de la reprise. l Le match amical à Soustons. « Je suis originaire de là-bas et j’ai défendu les couleurs du club dans les années 70 donc ça me tenait à cœur de jouer à Soustons. En plus, beaucoup de Landais font le déplacement au Hameau pour venir nous supporter donc ce n’est qu’un juste retour des choses », affirme Bernard Pontneau. Président d’honneur du club soustonnais, le Béarnais d’adoption est comme chez lui au stade Rémi Goalard. C’est là que la Section disputera son dernier match de préparation contre Mont de Marsan ce soir (18h). « On y va sans pression. Le but est de progresser collectivement, affirme le dirigeant palois. Angoulême nous avait offert une belle opposition (le 29 juillet en amical, victoire 41-12). Cette fois, ce sera plus rugueux ». La rencontre avec des Montois rôdés aux joutes du Pro D2 et demi-finalistes de ce championnat l’an passé promet de ressembler davantage à l’adversité proposée par les clubs de Top 14. l Les blessures. Blessés, Julien Fumat (épaule) et Julien Jacquot (hernie discale) vont manquer trois à cinq mois de compétition (lire notre édition de mardi). « Derrière, on est assez fourni pour faire face à l’absence de Fumat. En revanche, on cherche un joker médical pilier gauche pour remplacer Jacquot, explique Bernard Pontneau. On a

Bernard Pontneau revient chez lui à Soustons ce soir. © MARC ZIRNHELD quelques pistes pour lesquelles on a pesé le pour et le contre et on aimerait obtenir ce renfort avant la reprise (le 20 août à Castres). Mais nous n’annoncerons rien avant la signature officielle ». Son profil ? « Il n’y a quasiment aucun pilier français disponible donc ce sera un étranger expérimenté. Il doit pouvoir vite nous caler en mêlée ». l Les abonnements. Victime de son succès, la Section a stoppé sa campagne d’abonnement fin juillet « afin de garder des places sèches pour ceux qui ne peuvent pas se payer tous les matches ou désirent seulement en voir quelques-uns », confie Ponteau. Hors loges, les Vert et Blanc devrait compter quelque 5.000

abonnés à la saison pour l’exercice à venir. « Selon les statistiques de la Ligue Nationale de Rugby, les clubs promus ramènent 30 à 35 % d’abonnés supplémentaires la première année puis connaissent un reflux de 15 % environ l’année suivante. Nous, c’est l’inverse, on continue de progresser », annonce, fier, le président de la Section. Malgré l’augmentation du prix de la carte pour voir les 13 matches des Vert et Blanc à domicile - de 5 à 20 % selon les zones - le public béarnais a répondu présent. « Avec la disparition de la butte, nous perdons 3.000 places et la possibilité d’offrir un panel de prix plus large, reconnaît Bernard Pontneau. On réfléchit sur une enveloppe globale par rapport à

l Les travaux au Hameau. Ils ont commencé début juin. La butte Nord derrière les poteaux a disparu et les deux tribunes en dur sont en chantier. En septembre, la tribune Ossau tubulaire sera entièrement couverte. En janvier, les deux oreilles basses de la tribune Auchan ouvriront pour accueillir près de 1.500 spectateurs. D’ici là, la capacité du Hameau va passer de 13.800 places à 11.000 environ. La nouvelle tribune Nord sera, elle, livrée en juillet prochain. l La saison à venir. « Je sens qu’il va y avoir des résultats surprenants même si les grosses cylindrées vont partir fort, prophétise, Bernard Pontneau. Il y a un nivellement des valeurs en Top 14. Les bancs vont faire la différence. Pour exister sur le long terme, il faut un effectif large. Cette saison, je veux que l’on joue la tête haute. En respectant les autres mais sans les bader. Il n’y aura plus d’effet de surprise donc on va devoir élever notre niveau. Le début de saison fera les objectifs. Hormis les quatre gros (Racing, Montpellier, Toulon, Clermont), personne n’a de certitudes. Il faut rester humbles et bien réussir la première partie de saison ». l JÉRÔME CARRÈRE

VOLLEY Nationale 2 et 3

Les Béarnais ont leur menu

Les Fleurs de Pau iront vers le sudest de la France. © ARCHIVES L.B. Les poules de Nationale sont connues pour les Béarnais qui auront trois représentants : les Fleurs de Pau en N2 prendront la direction de l’Est, alors qu’en N3, Ger et les garçons des Fleurs iront vers le nord.

Féminines NATIONALE 2 FA1 : Fleurs Pau avec Illac, Mauguio, Béziers 2, Gruissan, L’Union, Puygouzon et ASBA Montpellier. 1re journée le week-end du 24 et 25 septembre. NATIONALE 3 FG : Ger avec Anglet, Mérignac 2, SaintAvertin, Joué, Saint-Cyr, Nantes 3, Rezé, SCO Angers et La Roche s/Yon.

Masculins NATIONALE 3MH : Fleurs Pau avec JSA Bordeaux, Illac 2, Niort, LL Nantes, Stade Poitevin 2, VB Nantes, Rezé 2, Cholet et Saintes. Pour la N3, 1re journée le week-end du 1 et 2 octobre.l P.G.

PELOTE Open à Yoko

Une dernière journée décisive

Fabrice Metz : « Le XV de France, ma carotte » Convoqué avec le XV de France pour la tournée de juin, le 2e ligne Fabrice Metz a gagné sa première cape en Argentine. Revenu d’Amérique du Sud, il a observé les quatre semaines de repos règlementaires et repris l’entraînement le 25 juillet sous les couleurs de la Section Paloise. Titulaire dans la cage ce soir, l’ancien joueur d’Oyonnax se confie sur sa nouvelle vie. Comment se passe votre arrivée en Béarn et à la Section ? Le Béarn est une très belle région avec des spécialités culinaires et des paysages qui valent la peine. Les gens ont tous été accueillants avec moi. Quant au club, il est bien structuré et sait où il veut aller. La Section veut durer dans le temps. On m’a présenté un beau projet. Le centre d’entraî-

Fabrice Metz, titulaire en 2e ligne, ce soir à Soustons. © MARC ZIRNHELD nement est un très bel outil de travail, tant au niveau de la prépa physique que de la récupération. On peut bosser dans de bonnes conditions et c’est agréable.

Racontez-nous votre saison dernière, entre la descente d’Oyonnax et la tournée avec les Bleus... Le XV de France, c’est un peu une carotte devant le nez que j’ai maintenant. Si je veux d’autres sélections, je sais que je dois travailler et avoir de bons résultats avec la Section. A Oyonnax, la saison a été difficile sur le plan sportif. Mais ça m’a permis de gagner en maturité. J’ai donné le meilleur de moi-même mais c’était parfois dur psychologiquement de repartir le lundi après une défaite... A Pau, vous allez cotoyer Julien Pierre, ancien international. Des conseils à lui demander ? Il a fait une superbe carrière et c’est bien de pouvoir discuter avec lui pour progresser. Mais je

préfère discuter du concret comme la touche ou la mêlée plutôt que de la sélection. Qu’attendez-vous du match amical de ce soir (18h) ? Mont de Marsan sera à 100 %. Il va falloir répondre dans le combat pour avoir des ballons propres et mettre en place nos systèmes de jeu. Moi, je suis un travailleur de l’ombre. l PROPOS RECUEILLIS PAR J. C. LE GROUPE DE LA SECTION

XV de départ : Taylor - Votu, Vatubua, Smith, Dupichot - (o) Slade, (m) Tomas - Diarra, Butler, Armitage - Metz, Tutaia - Hamadache, Bianchin, Hurou. Remplaçants : King, Moïse, Charlet, Boundjema, Lespiaucq - Boutaty, Pierre - Dougall, Gunther, Coughlan - Daubagna, Fajardo - Ratuvou - Malié.

Ce soir, on connaîtra les finalistes de l’open à yoko. © B. C. Avec les deux premières parties jouées en deux manches et une belle et les deux dernières sur des scores on ne peut plus serrés, la 7e édition de l’open à yoko d’Orthez est d’un excellent niveau. La troisième journée de compétition a lieu ce soir et se révèle importante. Le président Hervé Etchemendy a fait ses comptes, « avant le coup d’envoi ce soir, toutes les équipes ont une chance de décrocher une place en finale », se réjouit-il. Il va y avoir du spectacle ce soir à partir de 20h au mur à gauche. Entrée gratuite, ticket de bourriche offert à tous. l B.C.