Master professionnel - Université Bordeaux Montaigne

trait à des thématiques scientifiques, techniques, ou dans les secteurs de la santé. L'équipe pédagogique du ... participer à la vie de l'université (PAST), et des.
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Master professionnel Médiations des sciences Médiation des risques en santé

Former des spécialistes en médiations des sciences et de la santé Ce master professionnel s’adresse à des étudiants dotés d’une première formation scientifique. À travers ses deux parcours, il les amène à être des professionnels capables d’élaborer et de mettre en œuvre des stratégies de communication ayant trait à des thématiques scientifiques, techniques, ou dans les secteurs de la santé.

Un master alliant formation académique et savoir-faire professionnels L’équipe pédagogique du master « Médiations des sciences » compte des enseignantschercheurs des universités de Bordeaux, des professionnels associés qui à côté d’un emploi principal ont un contrat durable pour participer à la vie de l’université (PAST), et des professionnels qui interviennent ponctuellement selon leurs domaines de compétences. Le master est adossé à l’équipe de recherche Sciences, Philosophie, Humanités (SPH). Une réflexion épistémologique invite les étudiants à saisir les inflexions, voire les fragilités de la

connaissance scientifique. Dans une pédagogie de compagnonnage, des commandes grandeur réelle leur sont par ailleurs passées. Y répondre amène les étudiants à maîtriser différents outils (plaquettes et journaux, documents audiovisuels ou en ligne, expositions, conférences) et à les mettre en œuvre en adéquation avec la problématique de chaque situation. Ces réalisations et les stages garantissent une efficacité immédiate des professionnels ainsi formés.

Des réalisations grandeur réelle

Les partenariats et réseaux professionnels • Un appui sur le monde professionnel Près de la moitié de la formation (45% de l’horaire en présentiel des étudiants) est assurée par des intervenants extérieurs à l’université. Au-delà des savoir-faire pratiques qu’ils peuvent transmettre, ceux-ci ont un rôle de conseil précieux pour aider les étudiants à affiner leurs projets professionnels, et à choisir judicieusement leurs lieux de stages. Le master est membre de l’AMCSTI (Association des Musées et Centres pour le développement de la Culture Scientifique, Technique et Industrielle). Il a des liens privilégiés avec le Muséum d’Histoire Naturelle de Bordeaux, avec Cap Sciences (CCSTI de Bordeaux), et avec Vulcania (parc scientifique et musée du volcanisme).

• Un conseil de perfectionnement Les responsables du master réunissent régulièrement un conseil de perfectionnement. Rassemblant à parité universitaires et professionnels extérieurs, il donne son avis sur les choix des commandes, les grands équilibres de la formation et les évolutions des métiers auxquels elle prépare. • Les Dealers de Science Les étudiants sont regroupés dans une association de filière, les Dealers de Science, à laquelle adhèrent également les diplômés des promotions précédentes. Il y a là un appui pour la réalisation des commandes de l’année, mais aussi une possibilité d’entraide pour l’insertion professionnelle. Offres de stages et d’emplois peuvent ainsi circuler de manière privilégiée, dans une communauté qui se connaît et se reconnaît.

La radioactivité en 2008, l’astronomie en 2009, la nutrition-santé en 2010 puis la chimie en 2011 (avec une labellisation de l’Année Internationale de la Chimie AIC 2011), l’eau en 2012 et les neurosciences en 2013 : ce sont les thématiques qui ont orienté les travaux de chacune de ces dernières années. Un cycle de trois conférences-débats grand public organisées en ville attire plus d’une centaine de personnes à chaque fois. Un journal de 24 pages tiré à 3 000 exemplaires est couplé à la conception et la réalisation d’une exposition. Ce sont plusieurs centaines de visiteurs qui peuvent ainsi aborder une réflexion sur la science et ses mises en applications.

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L’organisation de la formation La cohabilitation du master par les universités Bordeaux 1, Bordeaux 2, Bordeaux 3 et Sciences Po Bordeaux permet de mettre en commun Sciences et Humanités. Une étude de la science, son discours, ses concepts, ses relations avec la société, est associée à l’apprentissage de techniques de communication. Par ses deux parcours, la deuxième année ouvre tant sur les problématiques classiques de médiation des sciences que sur les problématiques institutionnelles ou juridiques liées aux risques en santé.

Première année • Au semestre 1, la spécialité professionnelle « Médiations des Sciences » mutualise ses enseignements avec une spécialité recherche centrée sur l’histoire et la philosophie des sciences. Les grands enjeux contemporains de la philosophie des sciences sont situés, pour aborder ensuite quelques problèmes philosophiques fondamentaux posés par les sciences formelles et expérimentales. Un autre enseignement donne à connaître les principales écoles de pensée de l’histoire des sciences, leurs projets et leurs méthodes. Une unité d’enseignement (UE) est partagée avec la mention de master en sciences de l’information et de la communication pour fournir des fondements théoriques dans cette discipline, et étudier les grands courants de la communication des sciences. Enfin, une attention particulière est portée à la relation science-société à travers une réflexion sur risque, expertise, décision, médiation, communication et délibération. • Au semestre 2, les étudiants doivent choisir une UE dans l’offre des masters bordelais, au titre d’un approfondissement de leur discipline d’origine. A côté de cela, ils écrivent un

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mémoire qui est l’occasion pour eux d’acquérir les premières étapes d’un travail de recherche (problématique, plan, bibliographie, état de la question). La professionnalisation intervient également avec des intervenants professionnels. Des enseignements en écriture journalistique abordent la déontologie de la presse, brossent le panorama de la presse scientifique, fournissent les bases de l’écriture de presse et de la mise en scène de l’information, tant sous les formats imprimés qu’en ligne. Méthodes et pratiques de communication sont étudiées par une introduction aux relations publiques, la méthodologie et la mise en œuvre de plans de communication. Un enseignement de langue anglaise est assuré. Un stage de douze semaines termine l’année (entre mai et août), préparé avec l’équipe de formation dans la perspective du projet personnel de l’étudiant.

Deuxième année • Au semestre 3, un approfondissement théorique est dispensé autour des pratiques discursives, avec une introduction à l’analyse du discours et à la sémiologie de l’image. Par ailleurs, une première approche de la gestion et de la communication des risques est effectuée. Des intervenants professionnels assurent des cours sur la chaîne graphique, les sources de la presse scientifique, l’écriture de presse et la rhétorique, la conception et la réalisation de sites internet. La formation est complétée par l’acquisition de méthodes de recherche d’information et de compétences dans la pratique de l’interview. Un enseignement de langue anglaise est assuré. Les étudiants accédant directement à la deuxième année doivent en plus suivre les cours de philosophie et de communication des sciences de première année.

• Semestre 4 Infographie et mise en œuvre de plan de communication sont travaillées au second semestre. Mais surtout le dernier semestre de la formation voit la proposition de deux parcours. Le parcours « médiation des risques en santé », organisé par l’université Bordeaux 2 et l’IEP Science Po Bordeaux, approfondit la gestion et la communication des risques, en travaillant sur les outils de la décision en situation de crise en entraînant à la lecture critique en santé. Le parcours « médiations des sciences », à l’université Bordeaux 3, parachève la formation en écriture de presse, en conception d’exposition et en organisation d’événements autour de réalisations en grandeur réelle. L’encadrement est quasi-exclusivement assuré par des intervenants extérieurs à l’université. Un stage de seize semaines termine l’année (entre mai et août), préparé avec l’équipe de formation dans la perspective du projet personnel de l’étudiant. L’expérience montre qu’il débouche souvent sur un premier contrat d’emploi.

Organisation et mission des stages Les étudiants sont autonomes dans la recherche de leurs stages mais doivent en faire valider la lettre de mission par le responsable de la formation. Des offres de stages communiquées par le réseau des anciens ou par les organisations partenaires sont transmises aux étudiants. Les stages donnent lieu à la soutenance orale du rapport de stage en septembre. Les étudiants sont sensibilisés au fait qu’un choix pertinent de stage peut permettre une insertion professionnelle rapide, voire immédiate. En fin de première année, le stage de 12 semaines (minimum) place les étudiants en position d’assistant avancé, alors que la mission du stage de seconde année doit nécessairement comprendre un aspect de conception d’outils de médiation.

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Compétences visées Les diplômés de ce master sont capables de concevoir et d’encadrer des actions de communication, de piloter des projets en agence de communication, de concevoir et d’organiser des événements pour des structures de diffusion ou de médiation de la science. Ils savent mesurer l’atteinte des objectifs poursuivis par des actions de communication. Leurs compétences rédactionnelles leur permettent de s’insérer dans la presse spécialisée, scientifique ou santé.

Débouchés professionnels Le parcours « Médiations des sciences » forme aux différents métiers de responsable de communication. Le secteur d’exercice peut être industriel, dans la valorisation d’une recherche ou dans la constitution d’interfaces entre une entreprise et ses partenaires. Dans le domaine de la recherche scientifique, le diplômé peut se tourner également vers les services de communication ou de relations presse des universités ou des organismes de recherche publics. Il peut aussi envisager de se tourner vers la communication dans le secteur de la santé, dans des structures de soins, dans des agences de communication santé, ou encore dans des organismes de prévention et d’éducation à la santé.

Le parcours prépare également aux métiers de chef de projet, de concepteur et organisateur d’événements dans des structures de diffusion de la science (Muséums, centres de culture scientifique et technique, associations…). Des organisations non gouvernementales, des structures tournées vers le développement durable et la protection de l’environnement peuvent également proposer des débouchés professionnels. Enfin, ce parcours ouvre également au poste de chargé d’études dans des sociétés de production audiovisuelle ou multimédia, ou encore de rédacteur dans la presse médicale ou scientifique. Le parcours « Médiation des risques en santé » permet, tant en formation initiale que continue, à des professionnels du champ de la santé de se former à la communication du risque, tout en s’initiant à son management. Cela permet d’apporter une réponse unique en France aux besoins exprimés par de nombreux acteurs socio-économiques, institutions de santé ou collectivités.

Quelques éclairages sur l’insertion professionnelle Les enquêtes officielles de l’université et les retours de l’association des étudiants montrent une insertion professionnelle extrêmement satisfaisante. Le premier emploi est, pour plus des trois quarts des étudiants, trouvé dans les 6 premiers mois après l’obtention du diplôme, et quasi immédiatement pour près d’un tiers. Le secteur du journalisme est traditionnellement difficile d’accès en dehors des écoles officiellement reconnues par la profession. Néanmoins, quelques diplômés parviennent régulièrement à l’intégrer, avec le statut de rédacteurs ou de journalistes titulaires de la carte. Les relations presse, exercées dans des services de communication d’organismes de recherche (CNRS, INSERM, INRA, INRIA, IRD…) ou dans des agences, permettent l’insertion d’un bon quart des étudiants.

Les services de communication d’universités, d’organismes de recherche ou de santé (EFS, hôpitaux…), les agences de communication accueillent également un quart des diplômés, dans des activités qui recouvrent parfois aussi les relations presse. Muséum, CCSTI centres de culture scientifique, technique et industrielle, associations dédiées à la diffusion des savoirs ou à l’éducation populaire permettent l’insertion des autres, motivés par la conception et l’organisation d’expositions, d’animations. Enfin, les secteurs de l’édition scientifique ou de la réalisation audiovisuelle ont pu être investis par ceux qui en avaient fait le projet.

Une formation ouverte aux publics en reprise d’études et à la VAE

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L’année de M2 est accessible aux publics en reprise d’études, après examen du dossier de candidature et entretien. Si un diplôme de Bac+4 ne peut être produit, l’admission peut être prononcée après une procédure de Validation des Acquis Professionnels (VAP). Il est recommandé de prendre contact le plus tôt possible à la fois avec le responsable de la formation et le pôle adultes en reprise d’études de l’université Bordeaux 3. Par ailleurs, le diplôme peut être décerné au terme d’une procédure de Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) aux personnes justifiant d’une expérience professionnelle dans le domaine. Les candidats doivent s’adresser au pôle adultes en reprise d’études de l’université Bordeaux 3.

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Conditions d’accès • L’entrée en M1, sélection sur dossier puis entretien pour les titulaires d’une licence en sciences (Mathématiques, Physique, Chimie, Biologie, Géologie…), d’une licence en philosophie, ou d’un diplôme à Bac +3 accepté par dérogation par le jury. • L’entrée en M2, de droit pour les titulaires du M1. Sélection sur dossier puis entretien pour les titulaires d’un diplôme à Bac +4 en sciences (Mathématiques, Physique, Chimie, Biologie, Géologie…), d’un diplôme d’ingénieur ou d’un diplôme à Bac +4 accepté par dérogation par le jury.

Tout le détail du master sur

www.u-bordeaux3.fr UFR Sciences des Territoires et de la Communication Institut des Sciences de l’Information et de la Communication Université Michel de Montaigne Bordeaux 3 Domaine universitaire - 33607 Pessac cedex Responsable pédagogique [email protected] Contacts administratifs :

titulaire d’un diplôme français : [email protected] titulaire d’un diplôme étranger : [email protected]

Formation habilitée à percevoir la taxe d’apprentissage

Création graphique - Impression: DSI Pôle production imprimée - Janvier 2013

Institut des Sciences de l’Information et de la Communication