Master de Science politique - Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

21 juin 2007 - on confrontera les concepts décrivant les systèmes politiques .... politique doit donc être informé des diverses techniques d'enquête utilisées.
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Master de Science politique

Descriptif des cours 2014-2015 Niveau : première année de Master

Sociologie politique Daniel Gaxie Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 1 ECTS : 4 Ce cours se propose d'initier les étudiants à l'analyse sociologique des phénomènes politiques. L'approche sociologique peut être définie par quatre dimensions : 1/ Elle s'efforce d'être axiologiquement neutre, c'est-à-dire d'éviter les jugements de valeur et de s'en tenir à l'observation des réalités politiques, sans chercher à dire ce qu'elles devraient être. 2/ Elle fait largement appel à des enquêtes et à des observations empiriques. 3/ Elle s'efforce de dégager des enseignements généraux de ces observations et donc de développer des résultats de type théorique 4/Elle fait appel à des instruments conceptuels ou théoriques d'autres branches de la sociologie. Elle s'efforce toujours de replacer les phénomènes politiques dans leur cadre social. A titre d'exemple on prendra appui sur les analyses sociologiques relatives à la différenciation des systèmes sociaux pour examiner quelques propriétés sociologiques des systèmes démocratiques occidentaux. On montrera comment les activités politiques se sont progressivement différenciées, avec l'apparition d'une activité politique spécifique et l'autonomisation d'activités journalistiques et de communication. Les travaux relatifs à la sociologie des professions seront mobilisés pour analyser la constitution d'un champ médiatique et d'un monde de la communication. La division du travail religieux et l'opposition entre les initiés et les profanes seront sollicitées pour analyser les rapports très divers que les citoyens ordinaires entretiennent avec l'univers politiques. La sociologie de l'Etat, telle qu'elle a été développée par des auteurs tels que Max Weber, Norbert Elias, Pierre Bourdieu, Michel Foucault et Charles Tilly fera l'objet d'un chapitre du cours. La théorie des champs exposée dans divers travaux de Pierre Bourdieu fournira questions et hypothèses pour analyser les spécificités des champs politiques, de la concurrence qui s'y développe et de l'espèce spécifique de capital qui s'y accumule. On examinera également des réalités contemporaines des systèmes politiques occidentaux tels que la carrière politique, la professionnalisation, et le développement d'intérêts propres du personnel politique. On terminera par une analyse de la représentation politique. Bibliographie : Philippe Braud, La démocratie politique, Paris Seuil, 2003. Antonin Cohen, Bernard Lacroix, Philippe Riutort, dir., Nouveau manuel de science politique, Paris, La Découverte, 2009. Jean-Yves Dormagen, Daniel Mouchard, Introduction à la sociologie politique, Bruxelles, de boeck, 2007. ème Daniel Gaxie, La démocratie représentative, Paris, Montchestien, 4 édition, 2003. Jacques Lagroye, avec Bastien François et Frédéric Sawicki, Sociologie politique, Paris, Presses de Sciences Po et ème Dalloz, 4 édition, 2002.

Théorie et philosophie politiques Olivier NAY & Bertrand GUILLARME Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 1 ECTS : 4 Destiné à initier les étudiants aux grandes problématiques de la théorie politique, le cours aborde des questions philosophiques centrales qui ont nourri la pensée politique moderne. Il se concentre tout particulièrement sur la liberté, l’égalité et la justice. L’enseignement aborde à la fois le parcours sociohistorique de ces notions et les interprétations nourries par la philosophie politique

contemporaine. La première partie du cours revient sur la trajectoire sinueuse de l’idée de liberté depuis le Moyen Age, appropriée et interprétée de différentes manières dans la pensée juridique, la réflexion théologique et la philosophie politique. La seconde partie présente les philosophies contemporaines de la justice. Elle revient sur les conditions par lesquelles la justice est conçue comme une forme de bien social, aborde les questions de la liberté et de la responsabilité, et enfin interroge une série de questions transversales de justice distributive. L’ambition du cours est moins de proposer une revue encyclopédique de la philosophie occidentale que d’apprendre à raisonner à partir des catégories fondamentales de la théorie politique. Bibliographie : Guillarme Bertrand, « Les théories contemporaines de la justice sociale : une introduction », Pouvoirs, 94, p.3147. Nay Olivier, Histoire des idées politiques. Paris, Armand Colin, 2007. Raynaud, Philippe, Rials, Stéphane (dir.). Dictionnaire de philosophie politique. Paris, PUF, 1996. Skinner Quentin, Les fondements de la pensée politique moderne, Paris, Albin Michel, 2001 Vergara Francisco, Introduction aux fondements philosophiques du libéralisme, Paris, La Découverte, 2002. Van Parijs Philippe et Ansperger Christian, Éthique économique et sociale, La Découverte, 2003

Sociétés politiques comparées Gilles Dorronsoro et Johanna Siméant Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 1 ECTS : 4 A travers les différents thèmes abordés, le cours vise à montrer la pertinence d’une approche comparatiste des sociétés politiques en présentant les problèmes méthodologiques spécifiques à cette démarche. En particulier, on confrontera les concepts décrivant les systèmes politiques (autoritarisme, totalitarisme) à la réalité des sociétés. De plus, on abordera les courants politiques qui traversent les sociétés du Moyen Orient, notamment l’islamisme et plus généralement les crises, des Printemps arabes aux guerres civiles actuelles, qui se comprennent surtout dans une optique comparatiste. Plan 1. Comparer des sociétés politiques (intro) 2. “A state is a state is a state”…. Qu’est-ce que comparer des institutions politiques et leur formation? 3. Penser les situations (post)coloniales 4. Autoritarismes et totalitarismes au concret 5. Politique par le bas et clientélisme 6. Anthropologie du politique 7. Les conflits identitaires 8. Retour sur la thèse de l'échec de l'islam politique, 9. Guerres civiles et conflits contemporains 10. Des économies mondes à la globalisation 11. Crise politique et capital social BIBLIOGRAPHIE GENERALE BADIE Bertrand, HERMET Guy, Politique comparée, Paris, Armand Colin, 2001 (réed). BAYART Jean-François, « Comparer par le bas », Sociétés politiques comparées, n°1, janvier 2008, pp. 1-25 http://www.fasopo.org/reasopo/n1/comparerparlebas.pdf BAYART Jean-François, « Comparer en France : petit essai d’autobiographie disciplinaire », Politix, 21 (83), oct. 2008, pp 201-228. BAYART Jean-François, « L'énonciation du politique », Revue française de science politique, 35 (3), juin 1985, pp. 343-373. BLONDEL Jean, « Généralités : le comparatisme », in LECA Jean, GRAWITZ Madeleine (dirs.), Traité de science politique, tome 2, Paris PUF, 1985, tomer 2, p. 126. BOIX Carles, STOKES Susan C. (eds.), The Oxford Handbook of Comparative Politics, Oxford/New York, Oxford University Press, 2007. CARAMANI Danièle (ed.), Comparative Politics, Oxford, Oxford University Press, 2011 (rééd).

DOGAN Mattei, PELASSY Dominique, La comparaison internationale en sociologie politique. Une sélection de textes sur la démarche comparatiste. Paris : LITEC, 1980. GAZIBO Mamadou, JENSON Jane, La Politique comparée, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2004. THIRIOT Céline, MARTY Marianne, NADAL Emmanuel (dirs)., Penser la politique comparée. Un état des savoirs théoriques et méthodologiques, Paris, Karthala, 2004. VEYNE Paul, L’Inventaire des différences, Paris, Editions du Seuil, 1976 VIGOUR Céline, La Comparaison dans les sciences sociales. Pratiques et méthodes, Paris, La Découverte, 2005.

Politique internationale Josepha Laroche Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 1 ECTS : 4 Introduction Comment qualifier, désigner, « comprendre » l’international ? Conceptions anglo-saxonne et française dans l’étude des RI. La place des Relations internationales dans les sciences sociales (droit, histoire, géographie, économie, science politique). Mise au point méthodologique. Pour une sociologie politique de l’international ; pour une EPI (Economie Politique Internationale Gilpin, version transnationaliste, Strange) pour une sociologie compréhensive de l’international (Weber, Elias). Plan I LE DECLIN DE L'ACTEUR ETATIQUE L'importation du modèle étatique et son échec (les "Quasi-États") Les crispations identitaires Nationalismes et cadre stato-national Les défis transnationaux II L'IRRUPTION DE NOUVEAUX ACTEURS Les modes d'intervention des organisations interétatiques L'activisme des O.N.G. Les opérateurs économiques Les individus en réseaux Références e Josepha Laroche, Politique internationale, 2 ed., Paris, LGDJ, 2000. Traité de relations internationales, Paris, Presses de Science Po, 2013. e Lexique de science politique, 3 éd.,Paris, Dalloz, 2014. Se rendre sur le site de Chaos International : http://www.chaos-international.org/ où vous trouverez articles et vidéos conçus en appui au cours.

SOCIOLOGIE DES MOBILISATIONS Isabelle Sommier Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 1 ECTS : 3 Ce cours de 24h a pour objectif de rendre compte des différentes écoles d’analyse des mouvements sociaux et des mobilisations qui seront vues chronologiquement, de la « préhistoire » constituée par la psychologie des foules jusqu’au paradigme dominant du processus politique, avant de conclure sur la spécificité des approches françaises. Il s’articule éventuellement avec un séminaire de recherche du Master 2 Sociologie et institutions du politique qui, sur la base des connaissances acquises en M1, approfondira à l’appui d’exemples empiriques et de travaux de recherches les perspectives les plus actuelles suivies par ce sous-champ disciplinaire en pleine effervescence.

Bibliographie Erik Neveu, Sociologie des mouvements sociaux, La Découverte, collection « Repères », 1996. Olivier Fillieule, Eric Agrikoliansky, Isabelle Sommier (dir.), Penser les mouvements sociaux, La Découverte, collection « Recherche », 2010.

Théorie des politiques publiques Julie Gervais Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 1 ECTS : 3 Description générale du cours L’ambition est de présenter aux étudiant-es les éléments pour comprendre et analyser l’action publique d’un point de vue sociologique. Ce cours aborde les principales approches de l’analyse des politiques publiques, apporte une perspective critique sur les travaux existants et présente des méthodes ainsi que des outils à utiliser dans le cadre d’enquêtes de terrain. En partant d’exemples concrets de politiques publiques et d’enquêtes réalisées, il cherche à doter les étudiant-es de repères théoriques et de réflexes critiques, tout en leur permettant d’appréhender de façon sociologique les transformations qui marquent actuellement l’action publique. Thèmes abordés : Faire problème, faire agir Les élites de l’action publique (Noblesse d’Etat, groupes d’intérêt, consultants, etc.) Les transformations contemporaines de l’action publique (New Public Management, déclin de l’Etat Providence, Société du risque…) Manuels de référence BOUSSAGUET Laurie, JACQUOT Sophie et RAVINET Pauline (dir.), Dictionnaire des politiques publiques, Paris, Presses de Sciences Po, 2004. DUBOIS Vincent, « L’action publique », dans COHEN Antonin, LACROIX Bernard, RIUTORT Philippe (dir.), Le nouveau manuel de science politique, Paris, La Découverte, 2009, p.311-325. HASSENTEUFEL Patrick, Sociologie politique : l’action publique, Paris, Armand Colin, 2008. LAGROYE Jacques « L’action publique », dans LAGROYE Jacques (avec FRANCOIS Bastien et SAWICKI Frédéric), Sociologie politique, Presses de sciences po – Dalloz, 2012 (6è éd.), p. 503-552. LASCOUMES Pierre et LE GALÈS Patrick, Sociologie de l’action publique, Paris, Armand Colin, 2007. MASSARDIER Gilles, Politiques et actions publiques, Paris, Armand Colin, 2003. MULLER Pierre et SUREL Yves, L'analyse des politiques publiques, Paris, Monchrestien, coll. « Clefs / Politique », 2000 (réed.). PARSONS Wayne, Public Policy, Cheltenham, Edward Elgar, 1996.

Politique de l’Union européenne Guillaume Sacriste Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 1 ECTS : 3 Ce cours entend présenter de manière analytique certaines logiques de fonctionnement de la polity communautaire. Il substitue aux grandes théories une analyse en terme de champ faible (Topalov (1999), Vauchez (2014), Sacriste (2014). Il interroge certains mécanismes d’autonomisation du champ du pouvoir européen et insiste sur son hétéronomie à l’égard des logiques de certains champs connexes. C’est ainsi par exemple que les institutions européennes seront présentées comme étant perméables aux logiques nationales, ce constat n’étant pas spécifique aux institutions dites intergouvernementales mais porte aussi sur les

institutions dites supranationales comme la Commission ou le Parlement européen lui-même. Seront donc mises en évidence la juxtaposition, la conciliation et l’hybridation de logiques européennes et de logiques nationales – tant bureaucratique qu’économique - dans le fonctionnement du champ du pouvoir européen.

Genre, race et classe Frédérique Matonti Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 1 ECTS : 3 Ce cours a deux objectifs principaux. Premièrement : permettre aux étudiants de se repérer dans les études de genre, centrales dans les sciences sociales aujourd’hui, notamment internationales. Deuxièmement : entrer dans le débat le plus contemporain sur ces questions autour de l’articulation de trois principes de classement et/ou catégories critiques : le genre, la race, la classe. Le cours retrace d’abord la généalogie de cette notion de genre et s’intéresse à ses premières formulations. Puis, il traite de deux domaines des études sur le genre : l’anthropologie des sociétés traditionnelles (à travers les travaux de Paula Tabet, Nicole-Claude Mathieu ou Pierre Bourdieu) ; la socialisation (familiale et scolaire, notamment) dans les sociétés contemporaines. La deuxième partie du cours est consacré aux phénomènes de racialisation à travers les études sur l’esclavage notamment étatsuniennes (Angela Davis), les controverses françaises sur les statistiques ethniques, ou l’irruption d’une question raciale dans les années 2000 (Didier et Eric Fassin, Pap N’Diaye). Enfin, dans un dernier temps, le cours traitera de l’intrication des dominations avec l’étude notamment des travaux sur l’intersectionnalité (Kimberley Crenshaw, Evelyn Nakano Glen, Danièle Kergoat) ou des textes du black feminism (Elsa Dorlin).

Opinion et élections Loïc Blondiaux Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 1 ECTS : 3 Ce cours vise à transmettre les fondamentaux de la sociologie électorale et de la sociologie politique de l’opinion. Il s’agit, après avoir replacé la pratique contemporaine dans une perspective socio-historique, de répondre à plusieurs questions transversales : Quelles fonctions remplit l’élection en démocratie ? Quels sont les facteurs de la participation politique ? Qu’est-ce qu’être politiquement compétent ? Comment se forment les opinions ? L’opinion publique existe-t-elle ? Les médias influencent-ils les opinions ? L’accent est mis sur les controverses et les modalités de leur résolution. Bibliographie. Claude Dargent, Sociologie des opinions, Paris, Armand Colin, 2011. Patrick Lehingue, Subunda. Coup de sonde dans l’univers des sondages, Bellecombe sur Auge, Le Croquant, 2007. Patrick Lehingue, Le vote. Approche sociologique de l’institution des comportements électoraux, Paris, La Découverte, 2011 Nonna mayer , Sociologie des comportements politiques, Paris, Armand Colin, 2010

Techniques d'enquête Daniel Gaxie Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 1 La spécificité de l'approche de sciences sociales des phénomènes politiques repose pour une part importante, sur le souci de l'observation à l'aide de diverses enquêtes. Tout étudiant d'un master de science politique doit donc être informé des diverses techniques d'enquête utilisées par ces disciplines. L'objectif du cours est de familiariser les étudiants avec les méthodologies utilisées, de les sensibiliser aux avantages et aux inconvénients de ces diverses méthodologies, et de réfléchir à leurs limites et à leurs biais. A l'issue de ce cours, les étudiants devront savoir lire, apprécier et éventuellement critiquer les principaux résultats d'enquête tels qu'ils sont publiés dans des supports spécialisés. Le cours sera divisé en trois chapitres. Le premier chapitre présentera un panorama des principales techniques utilisées par les sciences sociales , avec leurs points forts et leur limites. On passera en revue - les observations directes de type ethnographique - les enquêtes par analyse secondaire de documents. On réfléchira à cette occasion sur la nature et les limites des données agrégatives ou écologiques. - les enquêtes quantitatives par questionnaires - les enquêtes qualitatives par entretiens semi-directifs approfondis et les entretiens collectifs ou focus groups. On comparera les pratiques des enquêtes par questionnaires et entretiens. On analysera quelques biais d'enquête, la notion d'imposition de problématique, les malentendus liés à la compréhension des questions, les retraductions du sens des questions, l'ethnocentrisme des enquêteurs, les réponses de conformité, les modes de production des réponses, les effets de la situation d'enquête et des relations enquêté/enquêteur. Le chapitre deux sera consacré au rôle de la théorie dans les pratiques d'enquête. On examinera la question de la construction de l'objet, de l'élaboration d'une problématique, de la définition de questions et hypothèses de recherche. A l'aide de nombreux exemples, on sensibilisera les étudiants à la déconstruction des pré-constructions, et aux notions d'obstacle et de rupture épistémologiques. On terminera par l'analyse des caractéristiques, du rôle et de la portée des théories, concepts, modèles et idéauxtypes. Le chapitre trois sera consacré à la question de l'explication. On présentera les principaux postulats des sciences sociales,. Ce qui permettra de discuter la question du déterminisme. On expliquera les différences entre compréhension et explication, entre connaissance idiographique et nomologique. On analysera l'intérêt de la démarche explicative pour la causalité. On discutera la différence entre variations concomitantes, corrélations et causalité. On examinera à l'aide d'exemples comment les sciences sociales analyses les relations causales. Les notions d'opérationnalisation, d'indicateur, et de variable seront présentées. On développera la notion de corrélation, corrélation fallacieuse, descriptive et explicative. On présentera quelques techniques de mesure des corrélations entre variables, en commençant par les plus simples comme les tableaux croisés. On initiera les étudiants aux techniques d'analyse géométrique des données. On terminera le cours par la présentation des principaux principes de lecture des résultats d'enquête. Bibliographie

BEAUD Stéphane, WEBER Florence, Guide de l’enquête de terrain, Paris, La découverte, Guides repères, 1998, 328 pages. BOUDON Raymond, Les méthodes en sociologie, Paris, P.U.F, Coll. Que sais-je ?, 1980, 128 pages. BOURDIEU Pierre, CHAMBOREDON Jean-Claude, PASSERON Jean-Claude, le métier de sociologue, Paris, Mouton/Bordas, 1968, 431 pages. GAXIE Daniel, “ Au-delà des apparences ...sur quelques problèmes de mesure des opinions”, Actes de la recherche en sciences sociales, 81/82, mars 1990, p. 97-112. GAXIE Daniel, HUBÉ Nicolas, DE LASSALLE Marine, ROWELL Jay, dir., L'Europe des Européens Enquête comparative sur les perceptions de l'Europe, Paris, Economica, 2010, 295 pages. LEBARON Frédéric, L'enquête quantitative en sciences sociales Recueil et analyse des données, Paris Dunod, 2006, 182 pages. PAUGAM Serge, L’enquête sociologique, Paris, PUF, collection Quadridge, 2010, 480 pages.

Spécialité Communication et Pouvoir Système des médias Sandrine Levêque Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4 Ce cours a pour but de saisir et d’analyser le travail journalistique dans son environnement social et politique. Après avoir présenté comment se décline aujourd’hui la sociologie des médias et avoir présenté les différents paradigmes qui la dominent (sociologie de la réception, sociologie des usages, paradigme technologique, analyse de contenu et sémiotique), nous centrons notre attention sur le processus de fabrication de l’information. En adoptant une perspective socio-historique, nous nous intéressons aux transformations du métier journalistique et aux conséquences de ces transformations sur les interactions entre espace journalistique et espace social en privilégiant les relations que les journalistes entretiennent au champ politique. Nous abordons alors des questions relatives à la sociologie du groupe professionnel (féminisation, précarisation etc. …) et à la sociologie du travail journalistique en lien avec les transformations du métier politique (émergence de la communication politique notamment). Bibliographie Chupin Ivan, Hubé Nicolas, Kaciaf Nicolas, Histoire politique et économique des médias en France, Paris 2009 KACIAF Nicolas, Les pages « politique ». Histoire du journalisme politique dans la presse française (1945-2006) Rennes, Presses universitaires de Rennes Neveu Eric, Sociologie du journalisme, Paris, La découverte, 2009 Riutort Philippe, Sociologie de la communication politique, Paris, La découverte, 2013 Ruellan Denis, Le journalisme ou le professionnalisme du flou. Grenoble, Presses de l'Université de Grenoble, 2007

Médias, information et politique Olivier Mauco Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4

Sociologie économique et historique des médias Claire Blandin Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4

Spécialité Études africaines Anthropologie politique et dynamiques sociales de l’Afrique Florence Brisset-Foucault Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4 Au-delà d'une introduction aux dynamiques politiques et sociales qui traversent les passés et présents du continent, le fil rouge de ce cours est l'analyse de la production de sujets moraux, politiques et sociaux en Afrique, ainsi que de la grande pluralité des formes d'expression et des "genres discursifs du politiques", à l'œuvre. Nous nous attacherons à comprendre les processus par lesquels l’État et des acteurs politiques et sociaux divers définissent ceux qu’ils visent à contrôler, et comment ces derniers négocient ces injonctions,

comment ils/elles se constituent, de manières plus ou moins autonomes, en tant que sujets politiques et sociaux, au-delà de dichotomies réductrices entre dominés et dominants. Nous analyserons les manières et les termes dans lesquels les Africains se pensent et agissent en tant que sujets et acteurs de pouvoir, pensent leurs droits et leurs devoirs, conceptualisent le politique et s'inscrivent dans l'espace public aux niveaux locaux et global, à différentes périodes de leur histoire, que ce soit en manifestant, en votant, en travaillant, en priant. De ce fait, ce cours vise au final à mieux comprendre l'exercice du pouvoir, par essence dispersé, et défini comme "un ensemble d'actions sur des actions" (Foucault). Bibliographie BAYART, Jean-François. L’État en Afrique. La politique du ventre. Paris, Fayard, réédition 2006. BAYART, Jean-François, MBEMBE, Achille, TOULABOR, Comi, La politique par le bas en Afrique noire, Paris, Karthala, rééd. 2008. BAYART, Jean-François, Religion et modernité politique en Afrique noire. Dieu pour tous et chacun pour soi, Paris, Karthala (collection « Les Afriques »), 1993. BAYART, Jean-François, ELLIS, Stephen et HIBOU, Béatrice. La criminalisation de l’État en Afrique, Paris, Éditions Complexe, collection « Espace international » du CERI, 1997. BAYART Jean-François, L'Illusion identitaire, Paris, Fayard, 1996. COQUERY VIDROVITCH Catherine, Petite histoire de l'Afrique. L'Afrique au sud du Sahara de la préhistoire à nos jours, Paris, La Découverte 2011. COQUERY VIDROVITCH Catherine, Les Africaines. Histoire des femmes d'Afrique du XIXe au XXe siècle, Paris, Desjonquères, 1994. COOPER, Frederick. Le colonialisme en question. Théorie, connaissance, histoire, Paris, Payot, 2010. COOPER Fred, L'Afrique depuis 1940, Paris, Payot-Rivages, 2008. COULON, Christian et MARTIN Denis-Constant. Les Afriques politiques, Paris, La Découverte, 1991. GAZIBO, Mamadou et THIRIOT, Céline, Le politique en Afrique. Etats des débats et pistes de recherche, Paris, Karthala, 2009 M'BOKOLO Elikia, Jean-Loup Amselle, Au cœur de l’ethnie, La Découverte, Paris, 1999. M'BOKOLO Elikia, Afrique noire. Histoire et civilisations. Du XIXe siècle à nos jours, coéd. Hatier/AUF, Paris, 2004. SELLIER Jean, Atlas des peuples d'Afrique, Paris, La Découverte, 2008.

L’Afrique dans la globalisation : économie politique des réformes État et gouvernement au concret Johanna Siméant Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4 Loin de généralités vagues sur la globalisation, le propos de ce cours est plutôt de se saisir de certains aspects de l’insertion inégale de l’Afrique dans les relations internationales pour comprendre à la fois les trajectoires des États africains, et ce qu’ils doivent, entre autres, à la colonisation et aux formes internationales de la « gouvernance ». On s’intéressera en particulier à la façon dont le développement est un langage de l’énonciation des politiques publiques en Afrique, et au rapport des gouvernants africains à l’extraversion (JF Bayart). Bibliographie Abrahamsen Rita, “The Power of Partnerships in Global Governance”, Third World Quarterly, 25 (8), 2004, p. 1453-1467. Bayart Jean-François (dir.), La criminalisation de l’État en Afrique, Bruxelles, Complexes, 1997. o Bayart Jean-François, « L’Afrique dans le monde : une histoire d’extraversion », Critique internationale, n 5, 1999, p. 97-120. Bergamaschi Isaline, « Appropriation et lutte contre la pauvreté au Mali. Interprétations, pratiques et discours o concurrents », Revue Tiers Monde, n 205, 2011, p. 135-150. Bierschenk Thomas, Chauveau Jean-Pierre et Olivier de Sardan Jean-Pierre, Courtiers en développement: les villages africains en quête de projets, Mayence, APAD, 2000. Cooper Frederick, L’Afrique depuis 1940, Paris, Payot, 2008. Coussy Jean, « États africains, programmes d’ajustement et consensus de Washington », L’Économie politique, o vol. 32, n 4, 2006, p. 29-40. Ferguson James, The anti-politics machine: « development », depoliticization and bureaucratic power in Lesotho, Minneapolis, University of Minneapolis Press, 1994.

Harrison Graham, « Post-Conditionality Politics and Administrative Reform: Reflections on the Cases of Uganda o and Tanzania », Development and Change, vol. 32, n 4, 2001, p. 657-679. Hugon Philippe, Géopolitique de l’Afrique, Paris, SEDES, 2012. M’Bokolo Elikia, Callennec Sophie Le, Bah Thierno et Gendreau-Massaloux Michèle, Afrique noire: histoire et civilisations, Paris, Hatier-AUF, 2004 Mamdani Mahmood, Citoyen et sujet: l’Afrique contemporaine et l’héritage du colonialisme tardif, Paris, Karthala, 2004 [1996]. o Mbembe Achille, « Du gouvernement privé indirect », Politique africaine, n 73, 1999, p. 103-121. Olivier de Sardan Jean-Pierre, « État, bureaucratie et gouvernance en Afrique de l'Ouest francophone », n° 96, décembre 2004, pp. 139 – 162. Roitman Janet, « La garnison-entrepôt : une manière de gouverner dans le bassin du lac Tchad », Critique internationale, 19, 2003, p. 93-115.

Gouvernance, conflits et développement en Afrique Dominique Connan Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4

Spécialité Relations internationales

Socioanalyse de l’international Josepha Laroche Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4 Ce cours vise à conjuguer les apports de l’histoire, de la psychanalyse et de la sociologie des relations internationales pour traiter des grands enjeux de la scène mondiale : crise de l’État comme forme d’organisation politique, montée en puissance de nouveaux acteurs, communautarisme, etc. Bibliographie Josepha Laroche, La Brutalisation du monde, du retrait des États à la décivilisation, Montréal, Liber, 2012. Se rendre sur le site de Chaos International : http://www.chaos-international.org/ où vous trouverez articles et vidéos conçus en appui au cours.

Politique étrangère Florence Brisset-Foucault Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4

Le cours vise une meilleure compréhension des processus de décision et des comportements dans ce domaine particulier de l'action publique qu'est la politique étrangère d'une part; et une meilleure connaissance des orientations de ces décisions et du profil social des acteurs qui y participent depuis la fin des années 1950 en particulier, d'autre part. Il mêle droit public, histoire et sociologie politique de la scène internationale (organisations internationales, acteurs transnationaux) mais aussi, et peut-être surtout, de scènes "domestiques". En effet, en la différenciant clairement de la "politique internationale" ou encore des "relations internationales", on définira la politique étrangère comme l'ensemble des décisions, actions et instruments d'un État visant ou ayant pour résultat un positionnement politique sur la scène internationale. Nous dédierons une part importante de notre attention à l'étude des politiques étrangères françaises, insérées dans l'espace européen, mais nous nous intéresserons également à d'autres États comme les États-Unis, la Chine, la Russie ainsi qu'à d'autres exemples plus ponctuels. I- La politique étrangère: un domaine politique "à part"? La politique étrangère dans les théories des relations internationales La Foreign Policy Analysis La pertinence de la distinction politique étrangère/politique intérieure Les apports de la sociologie de l'action publique Histoire et historiographie de la diplomatie II-Les politiques étrangères de la France sous la Ve République Mécanismes constitutionnels et institutionnels: des traités à la coopération décentralisée Un domaine réservé? Analyse de quelques positionnements et prises de décision depuis 1958 Moyen Orient et Printemps arabes L'intégration européenne III-Les politiques africaines de la France D'une politique impériale à une politique étrangère Le développement, enjeu de politique étrangère Les interventions militaires françaises en Afrique Une disparition de la Francafrique? Gestion des migrations et droit d'asile IV-Les politiques étrangères... étrangères Les États-Unis

La Russie La Chine V-Nouveaux (?) enjeux et acteurs non-étatiques de la politique étrangère ONG, humanitaire, pacification Paradis fiscaux, gestion des crises économiques, criminalité et délinquance financière L'information, le renseignement et les opinions publiques comme enjeux de la politique étrangère Biopolitique étrangère: la gestion des crises sanitaires et climatiques mondiales

Relations Nord-Sud Philippe Marchesin Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4 Ce cours est consacré à l'étude de l'inégalité économique dans le monde et à la problématique du développement. Il s'agit tout d'abord d'appréhender les relations nord-sud comme une nouvelle dimension des relations internationales au sortir de la seconde guerre mondiale puis de mesurer leur évolution à travers le thème de la menace du Sud envisagée comme une construction sociale et celui de la revanche du Sud qui pose le problème très actuel du basculement du monde. L'enseignement s'appuie sur de nombreux exemples de terrain et repose sur une authentique pluridisciplinarité. Bibliographie Gilbert Rist, Le développement. Histoire d'une croyance occidentale, Paris, Les Presses de Sciences Po, 4e édition, 2013 Bernard Hours, Monique Selim, Anthropologie politique de la globalisation, Paris, L'Harmattan, 2010 Jean-Jacques Gabas, Nord-Sud. L'impossible coopération ?, Paris, Les Presses de Sciences Po, 2002 Jean-David Naudet, Trouver des problèmes aux solutions, vingt ans d'aide au Sahel, Paris, Ed. OCDE-Club du Sahel, 1999 Serge Michailof, Alexis Bonnel, Notre maison brûle au Sud. Que peut faire l'aide au développement ?, Paris, Fayard, 2010

Espace politique européen Pierre Haroche Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4 L’Union européenne joue sur la scène internationale un rôle incontournable dans de nombreux domaines. Cependant, la nature de ce rôle reste vivement débattue dans la mesure où chaque État membre conserve aussi sa propre politique étrangère. Ce cours vise à apporter aux étudiants une culture de base solide sur la politique étrangère de l’Union européenne, ses dynamiques, ses acteurs et ses formes d’actions ainsi que sur les principales controverses académiques qui l’entourent. A travers le cas de l’Union européenne, des problématiques plus générales de l’étude des relations internationales sont étudiées : comment caractériser un acteur international, comment approcher les différentes formes de puissance, par quels processus se constitue une politique étrangère. Bibliographie : Franck Petiteville, 2006, La politique internationale de l’Union européenne, Paris, Presses de Sciences Po. Stephan Keukeleire et Tom Delreux, 2014 (2nde éd.), The Foreign Policy of the European Union, Basingstoke, Palgrave Macmillan. Karen E. Smith, 2014 (3ème éd.), European Union Foreign Policy in a Changing World, Cambridge, Polity Yves Buchet de Neuilly, 2005, L’Europe de la politique étrangère, Paris, Economica. Zaki Laïdi, 2005, La norme sans la force. L’énigme de la puissance européenne, Paris, Presses de Sciences Po.

Spécialité Sociologie et Institutions du politique

Gouvernement comparé Frédéric Sawicki Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4 Le cours de gouvernement comparé n'a pas pour but de passer en revue les différents régimes ou types de régime politique existant, fût-ce en sélectionnant les plus "importants". Il vise principalement à situer la place de la comparaison internationale dans la science politique contemporaine, à en montrer la portée et certaines limites, et à en présenter les paradigmes et méthodes. Il s'agit donc en pratique davantage d'un cours de sociologie politique comparative qui prend appui sur des exemples de recherches portant aussi bien sur les régimes politiques, les mobilisations collectives que les politiques publiques, avec toutefois un focus particulier sur la question de la démocratisation. Bibliographie ESPING-ANDERSEN,Gosta, Les trois mondes de l’État-Providence. Essai sur le capitalisme moderne, Paris, PUF, 1999. GAZIBO Mamoudou et JENSON Jane, La politique comparée. Fondements, enjeux et approches théoriques, Montréal, Presses Universitaires de Montréal, 2003. THIRIOT Céline, MARTY Marianne et NADAL Emmanuel (coordonné par), Faire de la politique comparée : les terrains du comparatisme, Paris, Karthala, 2005. VIGOUR Cécile, La comparaison dans les sciences sociales : pratiques et méthodes, Paris, La Découverte, 2005.

Analyse de la décision politique Brigitte Gaïti Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4 Depuis de nombreuses années, les sociologues, les économistes, les gestionnaires ou encore les politistes ont soumis la décision à un programme d’études particulièrement intensif : le vote, la consommation, les stratégies d’investissement entrepreneurial, le choix des prénoms ou du conjoint, les diagnostics médicaux, le jugement judiciaire, et bien sûr l’action publique ont été des terrains d’enquête largement travaillés. Ce programme d’étude s’est révélé souvent désenchanteur : rationalité limitée des décideurs, caractère partial et situé des expertises mobilisées, poids des routines bureaucratiques et des concurrences pour le pouvoir, objectifs instables et sans cesse renégociés, mise en œuvre absente ou indépendante des projets initiaux, nourrissent largement les activités concrètes de décision, à rebours des récits héroïques, volontaristes ou technocratiques qui en sont proposés sur le moment ou après coup. Cette déconstruction ne conduit pourtant pas à abandonner l’étude de la décision mais à réorienter le questionnement ; de quoi sont faits les processus décisionnels ? Cette question recouvrira des interrogations sur la complexité des activités engagées dans la décision, mais également sur les mises en récit qui en sont proposées. Enfin, un des points de la réflexion collective menée en séminaire portera sur les transformations des régimes décisionnels qui s’opèrent aujourd’hui, notamment dans des contextes d’incertitude. Bibliographie de base Politix, n°82, 2008, « Figures de la décision » Allison (Graham), Essence of decision. Explaining the Cuban Missile Crisis, London, 1971 Callon (Michel), Lascoumes (Pierre), Barthe (Yannick), Agir dans un monde incertain, Le seuil, 2001

Sociologie des organisations politiques et sociales Julien Fretel Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4 Cet enseignement a principalement pour objet les organisations politiques. Par ce prisme, il conduit à poser des questions générales de sociologie politique que sont la méthodologie de l'enquête de terrain, la sociologie de l'engagement et du militantisme, l'analyse du leadership politique et partisan et de la professionnalisation politique, l'étude de l'internationalisation, de la modernisation et de la financiarisation de la vie politique. Pour ce faire, il se basera sur les enquêtes en sciences sociales les plus récentes afin d'initier les étudiants autant aux démarches qu'aux résultats de la recherche scientifique. Bibliographie (sélective) AVANZA (M.), « Comment faire de l’ethnographie quand on n’aime pas ses indigènes », Fassin (D.), -Bensa (A.), in Les politiques de l’enquête, Paris, La découverte, 2008, p. 41-58. AVANZA (M.), "Les femmes padanes militantes dans la Ligue du Nord. Un parti qui "l'a dure"", in Filleule (O.) et Roux (P.), Le sexe du militantisme, Paris, Presses de Sciences Po, 2009. AIT-AOUDIA (M.), al, Franchir les seuils des partis politiques. Accès au terrain et dynamiques d'enquête, Revue internationale de politique comparée, 2010/4 - Vol. 17, pages 15 à 30. BIZEUL (D.), « Des loyautés incompatibles. Les aspects moraux d’une immersion au sein du Front national », SociologieS, mis en ligne le 21 juin 2007. URL : http://sociologies.revues.org/index226.html BLOM (A.), Les "martyrs" jihadistes veulent-ils forcément mourir ? Une approche émique de la radicalisation autosacrificielle au Pakistan, Revue française de science politique, 2011/5, vol. 61, pp. 867-891.

Le régime politique de la Vème République Delphine Dulong Langue d’enseignement : Français Niveau : M1, Semestre 2 ECTS : 4 Le cours présente le régime de la Ve République dans la double perspective d’une initiation à la sociologie des institutions et à la sociologie du droit. Il vise à comprendre les conditions sociales et politiques des deux phénomènes qui caractérisent le plus aujourd’hui ce régime parlementaire singulier – sa dérive présidentialiste et la juridicisation de la vie politique. Rompant avec l’analyse juridique des régimes, centrée sur les textes de droit, au profit d’ une approche socio-historique centrée sur les acteurs et les faits sociaux et politiques, il revient sur les origines de la Ve République pour mieux retracer l’ensemble des processus qui conduisent au décentrement du pouvoir vers l’institution présidentielle et les institutions juridictionnelles. Bibliographie François, (B.), Le régime politique de la Ve République, Paris, La découverte, coll. «Repères», 1999. Duhamel (O.), La gauche et la Ve République, PUF, 1980 Dulong (D.), Moderniser la politique. Aux origines de la Ve République, Paris, L’Harmattan, 1997 B. Lacroix, J. Lagroye, dir., Le président de la République. Usages et genèses d’une institution, Presses de la FNSP, 1992.