CONTRE/JOUR /Danse/Installation/Musique/ Une pièce écrite et réalisée par : Farid Ayelem Rahmouni Arthur Zerktouni Sonia Libong Maëlle Reymond

Co-produite par :

Avec le soutien de :

Le Hasard Ludique Les Jardins du Rui!sseau Le Collectif Georges Lakhdar La SPEDIDAM Main d'Oeuvre Pernod Ricard

CONTRE/JOUR Sommaire

Le Projet -

Note d'intention Installation & Art Numérique Chorégraphie & Voltige Musique, Voix & Electronique

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Les Artistes -

Arthur Zerktouni Farid Ayelem Rahmouni Sonia Libong Maëlle Reymond

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Notre Actualité - Danse sur les Rails - City Sonic

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La Production - Calendrier - Budget - Nos Partenaires

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CONTRE/JOUR Note d'intention

Au croisement des disciplines, CONTRE/JOUR est une pièce performative mêlant danse, voltige, création sonore live, installation et arts numériques. CONTRE/JOUR c'est d'abord une installation faite de plus de 300 cordes sur lesquelles est projetté un mapping vidéo controlé en temps réel : les cordes s'allument les unes après les autres, créent des espaces virtuels mouvant, des perspectives troublantes. Puis, défiant la gravité, vient s'ajouter les corps des danseurs en suspension. Dans un mouvement lent ils donnent à voir l'empreinte de leur silhouette en contre-jour. Leur ombre portée perturbe le mapping vidéo, elle devient une extension de leurs membres et de leurs sens. Tel des pochoirs, les corps investissent l'espace entre la source lumineuse et le support, une référence directe aux fantasmagories de la fin du XIXème siècle. Enfin, une musique live flotte autour de la scène. Elle mêle voix ancestrales aux sonorités électroniques, instruments primitifs aux ondes oscillantes. Elle raconte l'immatérialité et le mélange des temps.

CONTRE/JOUR Installation & Art Numérique

L'installation se présente sous la forme de cages remplies d'une multitude de cordes élastiques fines. Sur celles-ci sont projetées des images vidéographiques abstraites. Générée en temps réel, cette technique offre aux spectateurs un espace mappé en 3 dimensions. A partir de formes simples et abstraites, nous créons des événements narratifs qui invoquent le quotidien et la nature. L'installation est au coeur du processus de création, c'est la structure centrale de notre projet. Les formes visuelles générées en temps réel sont produites numériquement et contrôlées en MIDI. Le programme que nous utilisons a été créé par nos soins sur PureData. Il nous permet de contrôler les vitesses, les opacités et d'autres paramêtres liés à chaque forme.

CONTRE/JOUR Chorégraphie

Le corps est pensé comme un objet au service de l'installation. Il est d'abord considéré comme un pochoir afin que son ombre projetée imprime par le vide un mapping sur les cordes. Il est ensuite objet narratif pour faire voyager le spectateur dans des atmosphères naturelles, mystiques ou encore de l'univers du jeu vidéo. Il est vecteur de sensations grâce aux croisements son et lumières : - il altère la perception de sa vitesse et donne l'impression d'aller au delà du commun. - il modifie sa densité par des procédés de suspension qui offrent l'illusion de l'apesanteur. Bercé par le voyage et les traditions orales, mon travail de chorégraphe et de danseur prend comme point de départ mes origines berbères. Il trouve également une correspondance directe avec les arts martiaux, ma première confrontation sensorielle avec le corps. Je cherche à créer une danse terrestre, méditative, lente et hypnotique, jusqu'à ce qu'elle devienne vive, fulgurante, puissante et aérienne.

CONTRE/JOUR Musique

La voix de Sonia Libong est la matière principale du travail musical. Avec elle tisse et brode un lien sonore entre les images numériques et le travail chorégraphique. La première fois qu'Arthur et Farid m'ont montré les essais vidéo du projet, cela m'a fait penser à beaucoup de choses, à un spectre, une vision cosmique, à un larynx ou aux abysses sous-marines mais aussi aux mythes antiques comme celui du fil d'Ariane, le mythe de la caverne de Platon ou les aventures de l'héros Ulysse. Dans Contre/jour, pas question d'écrire une musique de fond. A la fois écrite et improvisée, elle est jouée en direct sur le plateau telle l'ombre sonore des performances corporelles et visuelles. L'ensemblecrée une oeuvre synthétique et poétique, une expérience spirituelle, originale et puissante.

CONTRE/JOUR Arthur Zerktouni www.arthurzerktouni.org

Dans mon travail je traite des relations entre l’ouie et la vue, en m’attachant particulièrement à la question de l’écriture du phénomène sonore. Je sculpte des fréquences, des ondes ou encore des partitions abstraites qui oscillent à la frontière de la matérialité. Il en résulte des objets et des installations cinétiques qui perturbent les sens et où le fil, matière récurente dans ma production, se présente comme la dernière frontière du visible. Je considère dès lors le fil comme une abstraction mathématique qui me permet de dessiner les contours d’une vision d’un monde fait de vide et de vibrations. Constamment entre les sens et les médiums qui y sont attachés, entre ce qui les sépare, je donne à voir l’idée d’un univers poreux dont la matérialité serait illusion.

CONTRE/JOUR Farid Ayelem Rahmouni

Farid Ayelem Rahmouni est un performeur et chorégraphe. Après plusieurs années de pratique martiale, il débute la danse au CNR d’Annecy, en parallèle avec des études de cinéma et d’arts. Il entre ensuite au conservatoire municipal Mozart à Paris, puis au CNSMDP, en écriture chorégraphique. Il danse et collabore avec des chorégraphes issus du baroque, en passant par la danse contemporaine et le hip-hop, ainsi que des metteurs en scène tels que François Raffinot, Florence Caillon, Adrien Mondot et Claire Barden. Il collabore avec Irina Brook et crée les chorégraphies et performances aériennes de la pièce Pan. Il chorégraphie aussi pour le Conservatoire Mozart du Centre de Paris une pièce de Frédéric Sonntag. Il travail avec Eric Stephany pour une performance architecturale. Depuis 10 ans il élabore les chorégraphie pour les réalisations de Nikolas Chasser Skillbeck. Actuellement il travaille pour le collectif Georges Lakhdar et crée la pièce, Boïagi, Supportrices/ters et Contre/Jour.

CONTRE/JOUR Sonia Libong

Formée en tant que plasticienne au sein de différents ateliers et école d'art, c'est dans la musique que Sonia réalise ses premières créations publiques. En 2014, elle crée le projet musical O'kobbo où elle y compose, écris, produis et chante. En parallèle, elle collabore aussi régulièrement au sein de divers projets artistiques en tant que chanteuse, auteure ou compositrice. Ces collaborations lui permettent d'explorer les correspondances et les liens entre le son, la musique et tout autre forme d'art. Ces recherches et rencontres constituent la base de l'univers musical de la compositrice. En effet, celle-ci explique ne pas avoir d'influences musicales particulières. Par le biais de la musicalité, elle explore l'essence des choses et des êtres, elle questionne les espaces et tente de rendre audible ces choses qui ne sont pas toujours perceptibles par nos sens.

CONTRE/JOUR Maëlle Reymond

Maëlle Reymond, danseuse interprète et créatrice. Après une formation d'artiste chorégraphique à Coline, rejoint la compagnie AMCB sur la création 2015 : Le Mouvement de l'Air. Elle fonde la compagnie Infime Entaille en 2016 et travaille sur une première création intitulée Le Silence du Sable. Depuis peu, elle collabore avec le collectif Georges Lakhdar sur la pièce Contre/jour.