Des nouvelles tous les jours sur

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Villes et élus se tournent vers les réseaux sociaux

Industrie forestière

Des inquiétudes quant au nouveau régime

Pages 6 et 7

Page 8 Trois-Rivières, le mercredi 2 mai 2012

TROIS-RIVIÈRES L’ÉCHO DE

Trois-Rivières - Bécancour - Nicolet • 66 207 COPIES • 1re ANNÉE – No 36 • 48 pages

Projet de 35 millions $

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si le vendeur trouve l'acheteur

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L’UQTR veut un aréna de 2000 places

ABRIS ET AUVENTS

Pages 3 et 46

2205, boul. des Récollets Trois-Rivières (Face à ameublement Tanguay) AD{JF01699292}

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A Un aréna de 2000 places à l’UQTR ?

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ctualité

Le Centre de l’activité physique et sportive Léopold-Gagnon en expansion Nicolas DUCHARME •[email protected]

La formation de hockey des Patriotes pourrait bientôt jouer sur ses propres terres. S’il n’en tient qu’au directeur du Service de l’activité physique et sportive de l’UQTR (SAPS), André-François Lafond, un aréna de 2000 places verra bientôt le jour sur le campus de l’institution universitaire. L’agrandissement du complexe sportif se veut une fusion de deux projets qui sont dans les cartons de la Ville de Trois-Rivières. Depuis plus d’un an, des discussions sont en cours entre l’UQTR et la Ville pour la construction d’un bassin de « dénagement » qui serait bâti aux côtés de la piscine de grandeur olympique de l’UQTR. Il serait donc possible d’y tenir des compétitions de calibre international, qui requièrent un tel bassin, L’Écho La construction d’un bassin de « dénagement » à la piscine du CAPS permettrait la présentation de compétition d’envergure intermais aussi d’accommoder les quelque 300 enfants nationale à Trois-Rivières. qui ne peuvent prendre part à des cours de natation « Nous avons accès à des subventions du gouverà Trois-Rivières, faute d’espace. De plus, des pourparlers entre l’institution et la Ville nement fédéral puisque nous sommes sur le terrain de l’Université, ce qui serait imsont en cours quant à la possible sur le territoire de la construction d’un aréna de Un investissement de Ville. 500 places qui serait adjacent à (N.D.)Le projet d’expansion du Centre de l’ac- tent de faciliter la logistique, particulièrement 35 millions $ est requis Les plateaux deviendront tivité physique et sportive Léopold-Gagnon a été pendant les tournois. Si le projet de l’UQTR ne l’aréna Jérôme-Cotnoir, dans le pour les des outils de recherche pour le présenté au maire de Trois-Rivières lundi. S’il nous permet que de réaliser des économies misecteur Trois-Rivières-Ouest. département des sciences de s’est dit ouvert à une telle option, Yves Lévesque nimes, ce sera Trois-Rivières-Ouest. Toutefois, si M. Lafond aimerait maintedeux projets, soit l’activité physique et nous s’est montré catégorique : il n’est pas question ces économies sont importantes, alors nous y nant ramener ce projet sur le 11 millions $ pour les comptons même y installer des pour la Ville de payer davantage que les 16 mil- irons avec l’Université. » terrain de l’UQTR, pour en faire installations laboratoires », explique le di- lions $ prévus pour un aréna à Trois-Rivièresle domicile officiel des Le directeur du SAPS, André-François Lafond aquatiques et 24 recteur. Patriotes, tout en permettant Ouest. semble comprendre le point de vue du premier L’UQTR pourrait aussi bénéaux joueurs de hockey mineur Feuilletant les plans du futur agrandissement magistrat. Celui-ci est toutefois persuadé que millions $ pour l’aréna. ficier d’une subvention du du centre sportif, le maire n’avait que de bons l’aréna, peu importe sa position, pourra accomet récréatif d’en profiter. Quant à la piscine, des jeux d’eaux seraient aussi Programme de soutien aux installations sportives et mots pour le projet du Service de l’activité phy- moder les habitants du secteur. aménagés pour le bonheur des plus petits. Les utili- récréatives du gouvernement du Québec. sique et sportive de l’UQTR (SAPS). « C’est normal pour la Ville de vouloir payer le « Il nous reste à attacher le financement avec tout sateurs profiteraient d’un stationnement sous ter« C’est vraiment un beau projet. Le bassin de moins cher possible. C’est une question de budrain de 178 places, qui sera construit sous l’aréna. Un le projet et de voir comment il peut être rentabilisé natation nous intéresse beaucoup avec les jeux get. Même si l’aréna est construit sur le campus, centre de la petite enfance pourrait aussi y voir le sur un certain nombre d’années », laisse savoir M. d’eau. Pour ce qui est de l’aréna, il faudra voir le il va desservir les gens de Trois-Rivières-Ouest. » Lafond. jour. montage financier. » Si le plan venait qu’à échouer, M. Lafond croit Par ailleurs, la venue d’un aréna sur le campus Le maire avoue que sa priorité reste la tout de même que les Patriotes pourraient amépourrait aussi apporter une source supplémentaire construction d’une patinoire qui serait voisine à nager dans le futur aréna de Trois-Rivières-Ouest. Financement Un investissement de 35 millions $ est requis pour de revenus aux équipes sportives de l’UQTR, l’aréna Jérôme-Cotnoir, à Trois-Rivières-Ouest, « Dans l’hypothèse où le projet ne fonctionneréaliser les deux projets, soit 11 millions $ pour les puisque le SAPS en serait le gestionnaire, ce qui n’est un projet qui représente un investissement de rait pas, nous allons y aller avec le maire dans le installations aquatiques et 24 millions $ pour l’aréna. pas le cas présentement avec le Colisée de Trois- 16 millions $ pour les contribuables pour une in- financement d’une construction située aux côtés En ce climat de contestation quant à la hausse des Rivières. Ainsi, les revenus de la vente de publicité, frastructure de 500 sièges. de l’aréna Jérôme-Cotnoir. Selon les plans, un frais de scolarité, M. Lafond souligne que les étu- de nourriture et d’alcool pourraient être retournés « J’aimerais mieux que ce soit à Trois-Rivières- vestiaire de type professionnel y a déjà été prévu. diants n’auront pas à payer pour ces infrastructures. au financement des formations. Ouest, puisque deux arénas côtes à côtes permet- Les Patriotes pourraient y loger. »

Une question de financement La Ville de Trois-Rivières tend l’oreille

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Plaidoyer pour la bière d’ici Les microbrasseurs de la région déplorent les règles de la RACJQ Guillaume JACOB • [email protected]

C’est bien connu, les microbrasseurs se butent souvent à des portes closes lorsqu’ils proposent leurs produits aux grandes chaînes de supermarchés. Les brasseurs de la région ne font pas exception, mais réussissent tout de même à tirer leur épingle du jeu. Les choses ont bien changé depuis l’époque pas si lointaine où Marc Lessard a plongé dans le monde de la bière. En 1998, le copropriétaire des Bières de la Nouvelle-France foulait un marché à peu près vierge. Outre Unibroue et Boréale, rares étaient les brasseurs qui osaient affronter les deux géants qui ont dominé, et dominent toujours le commerce du liquide houblonné, soient Molson et Labatt. « On est arrivé à une époque où on a dû faire découvrir au consommateur ce que c’était qu’une bière de microbrasserie », se souvient-il. Aujourd’hui, les microbrasseurs se comptent par dizaines et ont réussi à gagner le cœur d’une frange appréciable des amateurs de bière. « Dans les cinq dernières années, ça a poussé comme des champignons », observe le brasseur. Mais leurs produits sont encore loin de rejoindre la masse, et sont souvent introuvables dans les réfrigérateurs de grandes surfaces. Les Frères Houblon, de Trois-Rivières, réussissent à écouler leurs bières dans environ 80 points de vente à travers la province, dont une quinzaine de supermarchés seulement, explique le directeur général, Frédéric Soubrier. « On fait notre propre distribution, de Hull jusqu’à Forestville et Rimouski, avec notre propre camion de livraison. » Après neuf ans d’existence, le brasseur remarque que la compétition est plus rude. « Les Sleeman et Unibroue de ce monde tassent les plus petits des tablettes. » « À l’époque, on avait de la misère à rentrer dans les supermarchés, mais la compétition était moins rude », admet Marc Lessard, des Bières de

lechodetroisrivieres.ca Éditeur :

Philippe Châtillon

Rédaction : [email protected]

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Chef de pupitre :

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Aujourd’hui, les microbrasseurs se comptent par dizaines et ont réussi à gagner le cœur d’une frange appréciable des amateurs de bière. la Nouvelle-France. « Quand on est arrivé en 1998, on était un petit joueur pas très menaçant. Aujourd’hui, l’ensemble des microbrasseurs rafle un peu plus de 15% du marché, alors ça commence à déranger. » Si bien que les joueurs traditionnels ont décidé d’investir le créneau des « bières de dégustation ». « Aujourd’hui, ces géants tentent d’influencer le consommateur en jouant sur l’image du produit davantage que sur sa nature. » Et ce sont eux qui prédominent encore large-

Téléphone : Télécopieur : Nouvelles : Petites annonces : Distribution et plainte :

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Tirage : 67 503 exemplaires Édité par Corporation Sun Média, ayant son siège social au 612, rue Saint-Jacques, Montréal, Qc H3C 4M8 et imprimé par l’Imprimerie JDQ, ayant son siège social au 450, avenue Béchard, Vanier, Québec G1M 2E9. Les bureaux du journal L’Écho de Trois-Rivières sont situés au 3625, boul. Chanoine-Moreau, Trois-Rivières, Québec G8Y 5N6 JF01629586

ment dans les bars de la région, un endroit né- sont un peu déconnectés du marché », crivralgique pour le développement de la clientèle, tique-t-il. déplore Marc Veillet, de la brasserie Chez Marc Lessard, des Bières de la NouvelleGambrinus. « C’est que les grandes marques of- France, croit lui aussi que les régulateurs defrent souvent de financer les lignes de fût en vraient se mettre au goût du jour. « Les règles échange de contrat d’exclusivité pour un certain qui prévalent aujourd’hui ont pour la plupart nombre d’années. Alors quand on arrive chez un été conçues à l’époque où le marché était dotenancier et qu’on lui miné par deux gros propose autre chose que joueurs. Elles ont donc « Les règles qui prévalent au- été, pour beaucoup, de la bière brassée en Ontario avec du colorant jourd’hui ont pour la plupart élaborées pour réet un agent moussant, il été conçues à l’époque où le pondre à leurs exine peut pas accepter, car gences. Ces règles ne marché était dominé par il a les mains liées. sont donc pas adaptées deux gros joueurs. » Pourtant, le goût des à la réalité des microbières se développe brasseurs. » beaucoup dans les bars. Il y a beaucoup plus de Il donne en exemple, le fait qu’il faille un sortes de bières dans les épiceries depuis que les permis de consommation sur place pour serbars offrent aussi de la variété. » vir ses bières à la microbrasserie, en plus d’un permis de distribution pour vendre au détail. Règles dépassées Au bout du compte, ces règles et l’herméMicrobrasseur depuis 1996, Marc Veillet a tisme des supermarchés nuisent aux éconodéjà envisagé de vendre ses bières au détail, mies locales, souligne M. Lessard. « C’est mais il s’est vite ravisé lorsqu’il a pris connais- dommage que certains microbrasseurs ne parsance des règles imposées par la Régie des viennent pas plus à développer leur marché à alcools des courses et des jeux du Québec. proximité. Comme tous les autres artisans, ils « Il faudrait que je rebâtisse au complet à développent des saveurs locales, ils participent partir de plans et devis bien précis. Ils à forger l’identité du milieu. »

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La Loi Move Over, une question de logique

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Les voix se font de plus en plus nombreuses pour que Québec agisse en la matière

Nicolas DUCHARME •[email protected]

Le 1er décembre dernier, le policier Vincent Roy est mort dans l’exercice de ses fonctions, happé par un camion sur la route 139 à Bromont en Montérégie alors qu’il remettait une contravention. Depuis, plusieurs organisations demandent l’instauration de la Loi Move Over au Québec. Qu’en est-il en Mauricie ? Aux États-Unis, la Loi Move Over est présente dans 49 États (seule Hawaï fait exception). Ainsi, les automobilistes se doivent de changer de voie, ou encore de ralentir, lorsqu’un véhicule, qu’il soit policier, ambulancier ou de remorquage, procède à une intervention en bordure de route. En cas d’infraction, les amendes peuvent aller jusqu’à 500$ et une peine de 90 jours de prison peut même être imposée à un contrevenant, selon l’État. Au Canada, toutes les provinces, sauf le Québec et Terre-Neuve et Labrador, ont une réglementation de la sorte. Si le décès de l’agent Roy a conscientisé la population du sud du Québec à ce problème, il reste encore du travail à faire en Mauricie. Pour le président de la Coopérative des ambulanciers de la Mauricie, Jonathan Fraser, la création d’une telle loi pourrait assurer la sécurité des paramédics lors d’interventions. « J’en ai entendu parler pour la première fois avec la mort du policier à Bromont. Je crois que ce serait une bonne chose. Nous n’avons jamais suffisamment de protection lors d’une intervention sur l’autoroute. Si les policiers sont les premiers arrivés, ils peuvent assurer une circulation sécuritaire. Mais il faudrait surtout conscientiser les gens à ralentir et à changer de voie. » Pression sur le ministère des Transports Le son de cloche est similaire chez l’Association des policières et policiers du Québec. Son président, Pierre Veilleux, a d’ailleurs pris la décision de faire pression sur le ministre des Transports, Pierre Moreau, à la suite du décès de Vincent Roy. « Nous avons écrit au ministre pour le sensibiliser à cette mesure, mais nous sommes restés sans nouvelles. Nous l’avons relancé (quelques semaines plus tard) pour lui demander d’entendre la question, et on nous a répondu qu’il y avait un comité de travail en branle qui inclut la partie patronale des organisations policières et le gouvernement. C’était une surprise, et c’est dom-

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La mort du policier Vincent Roy, en décembre 2011, à Bromont, aura fait en sorte de relancer le débat concernant la Loi Move Over. mage que nous ne soyons pas invités lors de ces discussions. » M. Veilleux admet toutefois qu’il sera difficile de faire appliquer la loi lorsqu’un seul véhicule policier est impliqué dans une intervention. « Ce qui est important, ce n’est pas l’amende, mais de développer un comportement. Les camionneurs ont déjà ce réflexe, puisqu’ils voyagent aux États-Unis où la loi est en vigueur. Ça va prendre quelques années à développer, mais il faut commencer l’éducation dès maintenant dans les écoles de conduite. »

Les remorqueurs à la traîne Si la Loi Move Over obtient déjà l’appui des policiers et des paramédics, elle reste toutefois inconnue dans le domaine du remorquage en Mauricie, puisque la totalité des propriétaires interrogés ignoraient en quoi consiste la mesure. Après explications, les remorqueurs se sont tous prononcés en faveur. « Ce serait utile. J’ai déjà failli me faire arracher mon portefeuille par une voiture qui est passée trop près. Les camionneurs se tassent, mais pas

les automobilistes », affirme Michel Distobeau, de Boisvert Remorquage. « Les gens sont impatients et aucunement coopératifs. J’ai souvent eu peur. J’ai déjà dû me lancer sur ma remorqueuse pour éviter d’être frappé », ajoute Sylvain Desrosiers, de Remorquage CS. Une pétition en faveur de la Loi Move Over a été déposée sur le site web de l’Assemblée nationale le 23 mars dernier. Jusqu’à présent, plus de 7400 personnes y ont apposé leur signature.

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Facebook, outil politique À défaut d’avoir un site web, la conseillère Catherine Dufresne utilise Facebook Guillaume JACOB • [email protected]

La preuve en a été faite, que l’on parle de Denis Coderre ou du printemps arabe. Si les réseaux sociaux peuvent s’avérer utiles aux organisations, ils sont aussi de redoutables outils politiques. À Trois-Rivières, quelques rares conseillers se sont créé un compte sur le plus célèbre des réseaux. Au départ, la page Facebook de la conseillère Catherine Dufresne était un outil de campagne électorale. « Ça m’a amené de la visibilité », se souvient-elle. Maintenant élue, sa page lui sert de moyen de communication avec ses électeurs. « Ça remplace un site internet conventionnel et c’est beaucoup moins cher. Je ne pourrais pas alimenter un site internet aussi facilement que ma page Facebook. Et puis c’est une communication qui est très directe. Ça permet aux gens de me rejoindre facilement. » Les citoyens de son district l’interpellent pour diverses raisons, que ce soit l’état des trottoirs dans son quartier ou les orientations qu’elle défend au conseil. « Il y a pas mal de demandes qui me viennent de Facebook. » La conseillère du district Sainte-Marguerite utilise aussi son compte pour diffuser des informations sur les services municipaux. Par ailleurs, elle n’hésite pas à y exposer ses opinions sur les différents dossiers qui animent la Ville et sur ses propres réalisations. Bref, Facebook est un outil qui permet de rendre son travail plus transparent, croit-elle. « J’y rejoins beaucoup de jeunes familles mais aussi toujours plus de retraités. Ils s’ins-

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La conseillère du district de Sainte-Marguerite, Catherine Dufresne, est l’une des rares membres du conseil à avoir une page Facebook à l’intention de ses citoyens. crivent au compte-gouttes, mais il y en a de conseillers y partagent des nouvelles et font valoir leurs points de vue sur les différents enjeux, plus en plus.» attirant les commentaires des citoyens. Cette page, comme tous les comptes Facebook, Place publique demeure toutefois un espace public. Le Groupe Les réseaux sociaux peuvent devenir des oude 7 en a fait le dur constat. Les ex-dirigeants des tils pour alimenter les débats publics, comme Fêtes du 375e, Steve Dubé et Alain Lamarre, ont en témoigne la page créée par le Groupe des 7, cité dans leur poursuite pour diffamation à l’endont fait partie Catherine Dufresne. Les

droit des sept conseillers un passage tiré de la page Facebook du groupe. Mme Dufresne s’est abstenue de commentaires à ce sujet, les procédures judiciaires suivant leur cours. Elle s’est toutefois donné une ligne de conduite : « Je fais aussi attention lorsque j’écris sur Facebook que lorsque je me prononce au conseil. »

Une courroie de transmission pour les villes Les villes de la région découvrent progressivement les utilités des réseaux sociaux (GJ) Recevoir un avis de faire bouillir l’eau sur son mur Facebook, être informé d’une fermeture de rue via Twitter ou suivre en direct sur son ordinateur les séances du conseil municipal : les réseaux sociaux peuvent être des plus utiles pour les villes, insiste Stéphane Landry, directeur des technologies de l’information chez Humagine, une entreprise qui a pris le tournant du web 2.0. Pour le moment, les Villes sont pour la plupart bien implantées sur le web grâce à leur site conventionnel, fait remarquer M. Landry. « Mais si on ne recherche pas spécifiquement quelque chose, on n’est pas porté à visiter le site internet de notre municipalité. » À cet égard, les réseaux sociaux sont donc les outils idéaux pour faire circuler les informations utiles aux citoyens, et qui passent parfois inaperçues, souligne le spécialiste

des «TI». Comme l’entrée en vigueur des périodes d’arrosage l’été ou le début de l’interdiction de stationner dans la rue l’hiver, par exemple. « Les sites web sont essentiels, ils contiennent beaucoup d’informations. Les réseaux sociaux, pour leur part, permettent de la mettre en valeur, et ce, rapidement. Ce sont donc d’excellents compléments au site traditionnel. » Et comme les gens sont inondés d’informations, ils cherchent à la filtrer, à avoir seulement ce qui est pertinent pour eux, ajoute M. Landry. Les réseaux sociaux permettent cela, car l’information qu’on y retrouve est souvent proposée par nos amis, qui partagent nos intérêts. On peut donc présumer que les citoyens seront aussi intéressés par les renseignements publiés par leur propre Ville.

Encourager l’implication citoyenne Au-delà de la simple transmission d’informations, les réseaux sociaux comme Facebook peuvent être utilisés pour favoriser la fibre communautaire d’une collectivité, croit Stéphane Landry. « Facebook est une communauté au même titre que la ville. Pour la première, ce sont les connexions sociales qui en constituent la base, alors que pour la deuxième, ce sont les gens en chair et en os qui l’habitent. Mais c’est le même moule. » En ce sens, rassembler les Trifluviens présents sur les réseaux sociaux autour de comptes créés et animés par la Ville pourrait encourager l’implication des citoyens, notamment les plus jeunes, dans les affaires courantes de leur localité, ajoute le spécialiste. « Les jeunes sont présents en grande majorité sur les réseaux sociaux. Ils veulent avoir

de l’information en temps réel, mais ils veulent surtout y participer et la commenter. C’est donc un filon intéressant à exploiter lorsqu’on veut construire quelque chose et avoir de la rétroaction de la part des gens, notamment des plus jeunes. Bref, les réseaux sociaux permettent d’avoir le pouls de la population. » D’ailleurs, Facebook peut être utilisé pour conduire des sondages, note M. Landry. « Grâce au multimédia, certaines municipalités aux États-Unis vont jusqu’à diffuser en temps réel les assemblées publiques des conseils sur le web. Sur les réseaux sociaux, les citoyens peuvent commenter et poser des questions en direct. » En somme, les communautés virtuelles que sont les réseaux sociaux peuvent devenir des outils pour raviver le sentiment d’appartenance envers la communauté « réelle », conclut Stéphane Landry.

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La Ville de Trois-Rivières sur Facebook ? Shawinigan utilise le réseau social comme mode de communication depuis février 2010 Guillaume JACOB • [email protected]

La Ville de Trois-Rivières pourrait bientôt être officiellement présente sur le réseau social Facebook. Peu de villes de la région y sont pour le moment, bien que cette voie de communication offre de nombreuses possibilités. Trois-Rivières songe sérieusement à créer sa propre page Facebook, indique la porteparole Cynthia Simard. Une rencontre à ce sujet était à l’horaire le 1er mai dernier. « On en a déjà parlé beaucoup. Ça suit son chemin. Je ne sais pas quelle sera la position finale de la Ville, mais il y a une ouverture. » Un sondage effectué en septembre 2011 auprès de 750 Trifluviens indiquait que seulement 18% des répondants se disaient intéressés de recevoir de l’information via Facebook. Les deux tiers des citoyens de la ville connaissent son site web, révélait aussi le coup de sonde. Pour l’instant, Trois-Rivières est déjà présente sur le plus célèbre des réseaux sociaux par l’entremise de pages créées et administrées par des utilisateurs inconnus. Parmi les principales villes de la région, seule Shawinigan compte sa propre page Facebook officielle et son compte Twitter pour le moment. Depuis février 2010, ses citoyens Les citoyens et une administration municipale peuvent échanger facilement via Facebook. peuvent recevoir les informations publiées par la Ville directement sur leur page personnelle. Quoique pour l’instant, l’utilisation de En date du 30 avril, 1 242 personnes adhé« On utilise les réseaux pour publier les tions. À ce moment, on peut leur répondre diFacebook et Twitter demeure minimale, sou- communiqués de la Ville. Assez rarement, les rectement. Ce n’est pas encore le média que raient à la page shawiniganaise, sur une poligne la porte-parole Manon Lessard. pulation d’un peu plus de 50 000 citoyens. gens font part de commentaires ou de ques- les gens utilisent le plus. »

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L’industrie forestière s’inquiète Avec l’implantation du nouveau régime forestier, elle craint une hausse des prix Guillaume JACOB • [email protected]

Le prix du bois grimpera-t-il à compter du 1er avril 2013, lorsque le nouveau régime forestier entrera en vigueur ? L’industrie s’en inquiète.

prend conscience que remplacer l’industrie ne sera pas aussi simple qu’on pouvait se l’imaginer. » Par ailleurs, les entreprises craignent de perdre le contrôle sur la qualité et la quantité du bois commandé. « La question de l’imputabilité nous préoccupe, souligne André Tremblay. Dans l’ancien régime, si un ingénieur forestier ne livrait pas le bois dans les délais et selon les quantités et la qualité prévues, il y avait des conséquences. Il va falloir retrouver cette imputabilité-là quelque part dans le nouveau régime, alors que ce sera le gouvernement qui prendra en charge l’aménagement et la certification. »

Dans moins d’un an, l’industrie forestière devra se plier au nouveau régime forestier, sur lequel Québec planche depuis 2010 et qui mettra fin à un siècle d’aménagement de la forêt publique par les entreprises. Le PDG du Conseil de l’industrie forestière du Québec, André Tremblay, observe avec certaines inquiétudes la mise en place de ce nouveau plan. « Mme Normandeau (ex-ministre des Ressources naturelles) s’était engagée l’an passé à ce que le nouveau régime n’augmente pas les Plus d’ingénieurs Pour être en mesure d’assumer ses nouvelles coûts du bois. On reste vigilant à cet égard, mais responsabilités, le ministère des Ressources naon a des craintes énormes.» turelles a procédé à En vertu du nouveau « Mme Normandeau l’embauche de plusieurs régime, ce seront des dizaines d’ingénieurs fotables régionales, au (ex-ministre des Ressources restiers qui travaillaient nombre de 35, qui prennaturelles) s’était engagée jusqu’à maintenant dront la place des sciel’an passé à ce que le dans les départements ries et des papetières nouveau régime n’augmente de foresterie des indusdans la gestion des zones de coupe jusqu’à pas les coûts du bois. On reste tries. Les frais de maintenant concédées vigilant à cet égard, mais on a fonctionnement et d’administration des futures selon des Contrats d’apdes craintes énormes.» tables régionales seront provisionnement et assumés par des rentes d’aménagement forestier (CAAF). Les industries signeront dorénavant imposées sur le volume de bois acheté. Les entreprises ont toutefois gardé quelques avec ces organismes régionaux des Garanties d’approvisionnements (GA), des contrats de experts en leurs rangs et peut-être même en emvente, en quelque sorte. Les opérations en forêt, baucher. « On se rend compte que l’on devra quant à elles, seront toujours réalisées par des consulter l’industrie pour tenir compte de ses sous-traitants, mandatés par les tables régionales besoins avant de concevoir les plans d’aménagement », explique André Tremblay. selon les besoins des détenteurs de GA. Le sous-ministre associé aux Opérations régio« Le ministère n’a jamais fait d’étude sur les impacts financiers de la mise en place de sa nou- nales du ministère des Ressources naturelles, Jean-Sylvain Lebel, se veut rassurant. « Les indusvelle stratégie », souligne André Tremblay. « Beaucoup de points demeurent en suspens, triels vont justement faire partie des experts note M. Tremblay. On commence à entrer dans consultés dans l’élaboration des plans d’aménales détails, comme la voirie forestière, et on gement. Ils auront donc leur mot à dire pour fixer constate l’ampleur de l’opération. Je crois qu’on les coûts. »

À compter du 1er avril prochain, les plans d’aménagement zones de coupe dans la forêt publique québécoise seront sous la responsabilité d’organismes régionaux, sous l’égide du ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Miner la reprise ? Une hausse des prix du bois serait une embûche supplémentaire pour les entreprises dans leur marche vers une éventuelle reprise, note M. Tremblay. « De prime abord, la reprise est tributaire des marchés, plus particulièrement de celui des États-Unis, et non à l’industrie. Cette reprise-là est à nos portes. On l’espère d’ici quelques mois. Un prix du bois trop élevé pourrait compromettre notre capacité d’y participer, si on n’est pas compétitifs avec les entreprises des autres provinces et de celles de nos voisins du Sud ou d’Europe.» Prêt à temps ? Les derniers préparatifs sont en cours au sein du ministère des Ressources naturelles pour l’entrée en vigueur du nouveau régime, notamment la rédaction finale du Règlement sur l’aménagement durable des forêts du domaine de l’État. « Nous avons 11 mois très très actifs devant nous, a souligné le sous-ministre associé aux Opérations régionales, Jean-Sylvain Lebel. On ne s’attend pas à ce que tout soit parfait dès le départ, et on fera les ajustements qui s’imposent en

cours de route. » Les gens du ministère rencontrent présentement les entreprises pour convertir leurs CAAF en Garanties d’approvisionnement. Les premières GA devraient être signées en septembre prochain. Le PDG du Conseil de l’industrie forestière du Québec croit lui aussi qu’il « faudra mettre les bouchées doubles. » 2500 emplois perdus dans la région Au cours de la dernière décennie, la Mauricie a perdu 2500 emplois reliés au secteur forestier. « Ce sont 100 millions $ de moins en masse salariale dans la région, ajoute André Tremblay, PDG du Conseil de l’industrie forestière du Québec. C’est un impact énorme. » Toutefois, M. Tremblay croit que la région est en bonne posture pour profiter d’une éventuelle reprise et pour bien s’adapter au nouveau régime forestier. « La Mauricie est une des régions les plus avant-gardistes. Il y a déjà des modes d’exploitation, comme la triade, qui sont porteurs d’avenir. »

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Une annonce qui porte ses fruits René St-Onge a reçu plusieurs offres pour échanger son médecin de famille Fannie Brouillette et Audrey Ruel-Manseau • [email protected]

Difficile à croire, mais René St-Onge a désormais l’embarras du choix dans sa quête pour dénicher un nouveau médecin de famille. Le résidant de Notre-Dame-duMont-Carmel a reçu une demi-douzaine d’offres à la suite de la publication d’une petite annonce sur internet dans le but d’échanger les services de son médecin de l’Outaouais contre ceux d’un omnipraticien de la Mauricie. Natif de Shawinigan, M. St-Onge a fait carrière dans la région de l’Outaouais. Depuis son retour dans la région à sa retraite, il y a deux ans, il a du se rendre à Gatineau à plusieurs reprises pour consulter son médecin de famille. L’homme a eu une idée inusitée pour éviter d’avoir à parcourir ce long trajet. Le 20 avril der-

Je ne voulais pas me départir de ce privilège en changeant de région », soutient-il, mentionnant qu’il préfèrerait un médecin assez jeune, qui ne soit pas près de prendre sa retraite. À 60 ans, l’homme avait tout tenté, que ce soit de s’inscrire sur des listes d’attente, de devenir membre des coopératives de santé, et même de s’informer aux cliniques privées, mais rien n’y fait. « J’ai tenté dans un ultime effort de mettre mon médecin en échange avec un médecin de la région. Le titre de mon annonce, j’ai l’ai trouvé accrocheur », explique M. St-Onge.

nier, il a fait paraître une annonce sur le site internet Kijiji titrée: « À ÉCHANGER - Médecin de Famille de l’Outaouais vs Mauricie ». Six personnes aux prises avec un problème similaire lui ont fait une offre. « Je suis agréablement surpris de voir que j’ai des offres intéressantes. » Le médecin de Gatineau a accepté cet échange hors du commun lorsque M. St-Onge lui a fait part de son initiative. « Il a trouvé ça drôle un peu, sourit M. St-Onge. Il a bien pris ça. Il m’a dit : En autant que le nouveau patient soit aussi gentil que toi ! Déjà, il trouvait ça courageux que je fasse tout ce trajet. » Il reste maintenant au résidant de Notre- Triste réalité Si à une première lecture son annonce déDame-du-Mont-Carmel à choisir l’offre la plus croche un sourire, elle est aussi le portrait sombre profitable pour ses besoins. « J’ai la chance d’avoir un médecin de famille.

de la réalité des gens qui déménagent et du désarroi que ressentent les patients orphelins. En Mauricie, 60 000 personnes attendent pour obtenir les services d’un médecin de famille. « Cette annonce concerne deux régions particulières, soit l’Outaouais, qui est la pire région au Québec en terme d’effectifs médicaux, et la Mauricie, mentionne le président de l’Association des médecins omnipraticiens de la Mauricie, le Dr Pierre Martin.» Selon l’Association, libre aux médecins d’accepter ou non un tel échange. « Rien n’interdit aux médecins de famille concernés d’accepter, poursuit le Dr Martin. Les médecins peuvent y voir là un geste de débrouillardise et obtempérer. Cependant, un médecin n’est pas un bien qui t’appartient. »

L’Écho

René St-Onge pourrait bien avoir trouvé la solution dans sa recherche d’un médecin de famille en Mauricie.

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Le contrôle du Hanneton Le hanneton, communément appelé « barbeau », est très nuisible pour nos pelouses. Il pond ses œufs dans la terre et la larve (ver blanc) se nourrit des racines de notre gazon. Deux signes de leur présence sous notre gazon : un gazon jauni qui s’enlève sans difficulté à la main et aussi la visite nocturne sur nos terrains de mouffettes et de ratons laveurs, qui en sont friands. On ne peut pas se débarrasser complètement de leur présence, mais nous pouvons la contrôler de trois façons. Premièrement, en faisant l’application de nématodes (micro-organismes qui parasitent la larve du hanneton) deux fois par année, soit à la fin d’avril début de mai et à la fin d’août début de septembre (avant ou après une pluie). Deuxièmement, garder votre pelouse dense et à une hauteur d’au moins trois pouces dissuade le hanneton d’aller pondre sur votre terrain. Troisièmement, l’utilisation de pièges à phéromones, qui capture l’insecte adulte, permet d’enrayer le problème. Ces trois étapes servent aussi à contrôler la présence du fameux scarabée japonais qui fait des ravages dans nos arbustes et nos arbres depuis quelques années. Pour plus d’informations, venez rencontrer nos spécialistes horticoles et par la même occasion, venez admirer nos magnifiques serres toutes en fleurs.

L’Écho

C’est entourés de nombreux élèves-athlètes que la directrice de l’école secondaire des Pionniers, Johanne Alarie, le maire de TroisRivières, Yves Lévesque, la députée Danielle Saint-Amand, la directrice générale de la Commission scolaire Chemin-du-Roy, Hélène Corneau et le président de la Commission scolaire Chemin-du-Roy, Yvon Lemire, ont présenté le projet de surface synthétique.

Une surface synthétique pour les Gothics Le terrain sportif extérieur de l’École secondaire des Pionniers sera remis à neuf Nicolas DUCHARME •[email protected]

Les équipes sportives de l’École secondaire des Pionniers ont enfin obtenu ce qu’elles désiraient depuis longtemps. Une surface synthétique sera aménagée sur le terrain de l’institution, au grand bonheur de tous les membres du programme des Gothics. Le projet représente un investissement de plus de 2 millions $. Le gouvernement provincial assumera la moitié de ce montant par l’entremise du Fonds pour le développement du sport et de l’activité physique. La Ville de TroisRivières et la Commission scolaire Chemin-duRoy défrayeront l’autre moitié. Ce prix inclut aussi une mise à niveau de la piste d’athlétisme qui ceinture le terrain. Pour le maire Yves Lévesque, la construction d’infrastructures sportives de la sorte doit absolument se faire en partenariat avec la Commission scolaire. « Ce serait ridicule de ne pas le faire en collaboration. Nos jeunes ont besoin de terrains le jour alors que la communauté en a besoin le soir. Si nous ne fonctionnions pas de la sorte, ce serait travailler en double. » Celui-ci a d’ailleurs expliqué qu’une surface synthétique peut être utilisée en tout temps, alors qu’un terrain fait de gazon naturel peut, tout au plus, endurer une quinzaine d’heures d’utilisation par semaine. De plus, elle permet d’éviter les blessures. La députée de Trois-Rivières, Danielle SaintAmand, espère que les nouvelles installations profiteront à toute la communauté.

« J’encourage tous les gens à bouger, pas seulement les jeunes, mais les adultes aussi. Ce terrain sera utilisé par les 1300 élèves de l’école, mais aussi par les différentes ligues sportives civiles. Des tournois sportifs d’envergure pourront aussi s’y tenir. » Surprise Un des principaux occupants de ce nouveau terrain sera l’équipe de football juvénile des Gothics. La formation a disputé quelques parties au Stade Diablos la saison dernière puisque son domicile souffrait de l’usure du temps. Pour l’entraîneur-chef

Jimmy Thompson, l’annonce de lundi matin représente une belle surprise. « J’ai toujours dit que j’allais le croire quand j’allais le voir. Notre terrain était hypothéqué et se détériorait l’année dernière. Plusieurs écoles ont maintenant ce type d’infrastructures et nous n’aurons plus rien à envier aux Estacades, au Vert et Or ou encore au football collégial. Les joueurs sont vraiment contents. On en avait entendu parler, mais on ne savait pas si ça allait se faire. » Si les délais sont respectés, le nouvel équipement devrait accueillir ses premiers jeunes sportifs au printemps 2013.

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L'Écho de Trois-Rivières, le mercredi 2 mai 2012

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La dépression frappe toutes les couches de la société, même les enfants Guillaume JACOB • [email protected]

Ils sont plein d’entrain, d’énergie et d’innocence et pourtant, les enfants ne sont pas à l’abri de la dépression. Regard sur ce que l’on considère à tort comme un mal exclusif aux adultes. Lorsque son père a quitté sa mère vers ses sept ans, Samuel est devenu turbulent. « Il bouillait à l’intérieur, se souvient sa mère Laura. Il se battait tout le temps à l’école. Il avait peur de me perdre aussi. Il exprimait sa tristesse par la colère. » Aujourd’hui, âgé de 13 ans, Samuel sait qu’il a probablement souffert de dépression lorsqu’il était plus jeune. Un mot dont il ne connaissait pas la signification alors. « Plus l’enfant est jeune et plus le diagnostic est difficile, car l’enfant n’a pas les mots pour expliquer ce qu’il ressent, explique Louise Garceau. Cette psychoéducatrice est à la barre de l’organisme Les Parents Partenaires, qui soutient les parents d’enfants souffrants de maladies mentales. Les symptômes de la dépression chez l’enfant sont semblables à ceux chez l’adulte : tristesse, perte d’appétit, attitude blasée, ou au contraire, surexcitation, grand appétit et sommeil long. « On

peut se suractiver pour ne pas être en contact avec les éléments dépressifs que l’on ressent », explique Hélène Charland, psychologue spécialisée en enfance depuis 1994. « Aussi, la dépression chez l’enfant peut revêtir le masque du trouble anxieux, du trouble de déficit d’attention ou d’hyperactivité, du syndrome Gilles de la Tourette ou du trouble d’adaptation, énumère Mme Garceau. Il est donc difficile de dégager un diagnostic clair. » Mais la plus grande surprise, et parfois la plus grande réticence, vient souvent des parents, constate Mme Charland. « Le mot dépression fait peur, fait-elle remarquer. On perçoit très mal la souffrance psychique chez l’enfant. On considère comme une évidence que l’enfance est un moment heureux, où l’on n’a pas de responsabilités, ou l’on joue. On est très prompt à intervenir quand il y a une souffrance physique, mais c’est une autre paire de manches quand il s’agit de souffrance psychologique. » Et ce n’est pas d’emblée parce qu’ils se doutent que leurs enfants souffre d’éléments dépressifs que les parents viennent consulter, indique la psychologue, car il s’agit souvent pour eux, et à tort, d’une remise en question.

« Ça confronte aussi beaucoup les parents. C’est un geste d’humilité pour un parent de se présenter dans un bureau de psychologue. » Pourtant, la dépression chez son enfant ne témoigne pas nécessairement des défauts parentaux, insiste Louise Garceau. « On peut avoir de très bons parents et quand même vivre des périodes de dépression. L’enfant peut avoir ses propres faiblesses. » L’enfance est une période cruciale ou l’on se construit un monde affectif, ou l’on entre en relation avec soi et avec les autres, et des failles peuvent intervenir dans ce processus, ajoute Hélène

Charland. « Il faut travailler de pair avec les parents et les rassurer. Ce n’est pas nécessairement leur faute si l’enfant souffre d’éléments dépressifs. » Bien qu’il demeure méconnu, le phénomène ne date pas d’hier, fait savoir Louise Garceau. « Déjà, durant la Deuxième Guerre mondiale, on constatait que des bambins qui avaient perdu leurs parents se laissaient dépérir. » Selon la psychoéducatrice, il y aurait de 2 à 3 % des enfants qui seraient affectés par la dépression. « Sans compter les cas qui se cachent derrière d’autres troubles. »

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L’Écho

Les enfants ont une confiance innée en leurs parents, c’est donc en outillant ces derniers que l’on peut le mieux leur venir en aide, explique Louise Garceau, psychoéducatrice et coordonnatrice de l’organisme Les Parents Partenaires.

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Antidépresseurs : des avantages minimes par rapport aux risques pour la santé Agence QMI

Un chercheur de l’Université McMaster, en Ontario, a découvert que les avantages des antidépresseurs sont minimes par rapport aux inconvénients qu’ils peuvent engendrer. Le biologiste Paul Andrews a expliqué que les antidépresseurs ont un effet sur le niveau de sérotonine dans le cerveau. Cette substance régule les humeurs, mais joue aussi un rôle dans plusieurs fonctions vitales comme la digestion, la coagulation du sang, la reproduction et le développement. « La sérotonine est intimement liée à divers processus du corps humain. Et lorsqu’on interfère avec elle, il est clair qu’on finit par causer des dommages », a-t-il indiqué à l’issue de ses recherches. M. Andrews a ajouté que les antidépresseurs augmentent les risques de problèmes de développement chez les jeunes enfants. Ils causent par ailleurs des difficultés au plan de la stimulation sexuelle et de la maturation du sperme chez les adultes, de même que des problèmes divers comme la diarrhée,

la constipation, le ballonnement. Chez les personnes âgées, ils peuvent également accroître les risques de crise cardiaque et d’hémorragie. Selon le scientifique, les professionnels de la santé devraient s’interroger sur les bénéfices réels de prescrire des antidépresseurs à leurs patients, comparés aux problèmes de santé qui peuvent en résulter. « Les bénéfices sont minimes, note le biologiste. Et les effets néfastes s’étirent sur une longue liste d’épicerie. Certains d’entre eux sont rares, d’autres le sont moins. Nous devons nous demander si les effets néfastes sont plus nombreux et importants que les bénéfices qui en découlent. » Les résultats de ces travaux ont été publiés dans la revue scientifique Frontiers in Psychology il y a une dizaine de jours. « La plupart de ces preuves étaient disponibles depuis plusieurs années, mais personne ne semblait vouloir les voir », a ajouté le spécialiste. De l’avis de M. Andrews, il faut maintenant se questionner de manière critique sur notre utilisation des antidépresseurs.

Selon le biologiste Paul Andrews, les professionnels de la santé devraient s’interroger sur les bénéfices réels de prescrire des antidépresseurs à leurs patients

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Le beau temps au rendez-vous pour la 17e Marche de l’espoir

Près de 450 marcheurs et 40 bénévoles se sont regroupés, dimanche, à l’occasion de la 17e édition de la Marche de l’espoir de la Société canadienne de la sclérose en plaques, section Mauricie. Ce sont plus de 55 000 $ qui ont été amassés en cette journée, sans oublier que ce montant continuera d’augmenter puisqu’il est possible de donner jusqu’au 1er juin 2012. La Société canadienne de la sclérose en plaques, section Mauricie tient à remercier ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à ce succès. Le rendez-vous est déjà fixé pour l’an prochain soit le 26 mai 2013 !

Les Lévesque à la télé cette semaine Les Fromages d’ici, fiers partenaires de Le Québec, une histoire de famille, vous invitent à bâtir la généalogie de votre famille au http://lequebecunehistoiredefamille.com.

Du 30 avril au 4 mai, Le Québec, une histoire de famille met en vedette la famille Lévesque. La capsule de deux minutes est diffusée les lundi, mercredi et vendredi pendant Salut Bonjour et en soirée, au réseau TVA. On compte 10 fois plus de Lévesque au Québec qu’en France, de nos jours. C’est vraiment au Québec que le patronyme réussit à survivre, grâce en grande partie à la descendance du premier des Lévesque d’ici, Robert, un charpentier venu de Normandie autour de 1671, installé au sud-est de la rivière Ouelle, dans le Bas-Saint-Laurent. Parmi les 30 000 Lévesque du Québec d’aujourd’hui, on en compte plus de 6000 qui sont toujours installés dans cette région. C’est d’ailleurs de cet homme que descendent l’ex-premier ministre René Lévesque et le chanteur Raymond, auteur de Quand les hommes vivront d’amour, une chanson que plusieurs estiment encore être la meilleure du XXe siècle.

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Né à l’hôpital de Campbellton au Nouveau-Brunswick en 1922, René Lévesque marquera le Québec tout entier, après avoir mené le premier gouvernement du Parti québecois en 1976.

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www.suttonquebec.com Prix réduit pour vente rapide. Joli plain-pied, 4 côtés brique, cuisine et salle de bain agrandies et remises à neuf, tout pour faire rêver. La plomberie est refaite à 90%. 159 900$. SIA : 8689045. Contactez Alain Vermette.

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Jean Carpentier

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André Alarie

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Entreprendre

L'Écho de Trois-Rivières, le mercredi 2 mai 2012

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D’amis à associés Tommy Lefebvre et Gabriel Beaudry-Soucy ont fondé Ozalex il y a cinq ans Guillaume JACOB • [email protected]

Lorsqu’ils étaient gamins, Tommy Lefebvre et Gabriel Beaudry-Soucy rêvaient de démarrer leur propre entreprise. Aujourd’hui, ce rêve réalisé s’appelle Ozalex.

mieux se retrouver. Pendant que M. Lefebvre gérait des projets de construction dans l’Ouest canadien, son ami de toujours poursuivait un baccalauréat en administration des affaires à l’Université du Québec à Trois-Rivières, qui l’a mené jusque dans une école de commerce en France. Il a ensuite réalisé un MBA. En somme, ils forment un duo efficace qui allie expertise technique et bonne gestion. « Quand on s’associe en affaire, c’est important d’être complémentaires », insiste M. BeaudrySoucy. Les deux comparses avaient par ailleurs appris à travailler ensemble dès leur plus jeune âge puisqu’ils ont évolué dans les mêmes équipes de hockey et de football plus jeunes.

« On a toujours voulu lancer quelque chose ensemble », souligne M. Beaudry-Soucy. Ces deux amis d’enfance sont partenaires d’affaires depuis maintenant cinq ans. D’abord entrepreneurs généraux, ils se spécialisent depuis trois ans dans la confection de caves à vin sur mesure. « Mon père est sommelier à la Société des alcools du Québec, et il remarquait qu’un marché se développait de ce côté », indique M. Beaudry-Soucy. Une cinquantaine de projets Ayant grandi ensemble, les deux jeunes Depuis sa création, Ozalex a réalisé une cinhommes d’affaires ont séparé leur route pour quantaine de projets, en Mauricie et dans la ré-

gion de Montréal. « Avec notre savoir-faire, on peut réaliser les projets de A à Z, explique M. Beaudry-Soucy. De la conception du cellier à son installation dans une résidence ou un restaurant, en tenant compte de l’isolation et des dimensions des pièces et du taux d’humidité. Et les deux entrepreneurs voient grand. « On veut investir le marché de l’est de la province et établir des succursales à Québec et Sherbrooke. »

En outre, les deux entrepreneurs font appel à des ébénistes de la région pour concevoir les pièces des supports à vin. Le principal défi d’Ozalex est de se faire connaître. « Il faut faire comprendre aux clients qu’il est possible de réaliser une cave à vin intéressante pour tous les budgets, explique Tommy Lefebvre. On ne fait pas que des caves à vin à 5000 bouteilles, poursuit-il. On peut aisément transformer une simple garde-robe en cellier. »

Entrepreneurs d’expérience recherchés Vous êtes ou avez été entrepreneur? Vous vous êtes « frotté » à de nombreux défis tels que la commercialisation internationale, l’innovation, l’efficience des processus et bâtir des équipes de champions? Cette excellence que vous avez toujours visée et le bagage d’expériences que vous avez acquises sont de l’or pour la relève entrepreneuriale du Québec. L’Écho

Le Réseau M – mentorat pour entrepreneurs de la Fondation de l’entrepreneurship recherche des gens comme vous. Vous pouvez faire toute la différence dans le développement des entrepreneurs de votre région. Il suffit que vous vouliez donner un peu (ou beaucoup!) de votre temps. Où que vous soyez au Québec, le Réseau M a des points de service offrant le mentorat pour entrepreneurs. Plus de 1 200 mentors se sont joints à ce jour à un programme de haut niveau, un cadre de pratique bien structuré et à un réseau impressionnant de gens qui, comme vous, ont mis le cap vers l’excellence. Faites partie de ceux qui s’investissent dans la relève entrepreneuriale du Québec. Contactez le Réseau M dès aujourd’hui! www.reseaum.com

Tommy Lefebvre et Gabriel Beaudry-Soucy, lors de l’ouverture officielle de la succursale trifluvienne d’Ozalex - caves à vin.

Chiffres en vrac : Plus importante cave à vins réalisée : 6000 bouteilles Moyenne de 15 rencontres avec le client pour peaufiner chaque projet Plus de 50 caves à vin réalisées depuis trois ans

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L'Écho de Trois-Rivières, le mercredi 2 mai 2012

L’Écho / Chantal Dubuc

Une descente de 10 étages tête première au centre-ville Plusieurs courageux ont enfilé casques et harnais samedi, dans le cadre de la descente en rappel inversée de l’édifice Ameau. Organisé par Vire-Vert et les dirigeants du futur Écol’Hotel K, l’événement a permis aux curieux de descendre tête première le long de l’une des façades de la bâtisse haute de près de 43 mètres (10 étages). Une fois l’hôtel ouvert, le mur deviendra d’ailleurs le plus haut mur d’escalade extérieur au Canada.

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’une rive à l’autre

Le p’tit bonheur pour une bonne cause Gaétan Leclerc, le neveu de l’autre, Félix, s’implique beaucoup dans la collectivité. Il présentera d’ailleurs un spectacle-bénéfice au profit du Club Rotary de Cap-de-la-Madeleine, le lundi 14 mai à 19h30 au théâtre du Cégep de Trois-Rivières. L’argent ainsi amassé servira à aider des familles dans le besoin pour la rentrée scolaire. Lors de la conférence de presse, lorsque Gaétan a joué un accord pour savoir si sa guitare était accordée, le président du club, Michel Kozlovsky, lui a dit : « ta guitare est accordée en ré », toute une oreille le président ! Sur la photo : François Garceau et André Giguère, responsables de l’aide à la rentrée scolaire, Gaétan Leclerc et Michel Kozlovsky.

Pascal Blondin, président, Wilfrid Gasse de Desjardins, Paul Lacoursière, Télébec, Fernand Croteau, maire de Bécancour, Alex Myles, Eric Myles, président d’honneur et Yves Bourque, athlète.

À vos pédales, prêts, partez! C’est le dimanche 3 juin prochain que se déroulera pour une 18e année la Tournée des clochers dans les rues de Bécancour. Le président d’honneur de cette 18e édition est nul autre que Eric Myles, directeur général de Québec en forme, qui pour l’occasion était accompagné de son fils, parce que chez les Myles, le sport, ça se passe en famille ! Chaque année depuis maintenant quatre ans, le comité organisateur remet une bourse à un athlète de la région et cette année, c’est Yves Bourque dont le but est de participer aux Jeux paralympiques d’hiver de 2014, à Sotchi, en Russie. Lors de son allocution, Wilfrid Gasse des Caisses populaires de Bécancour, a dit se trouver gros à côté de ces athlètes. Une bonne suggestion M. Gasse, sortez votre vélo et soyez de la Tournée le 3 juin prochain.

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PAR CLAUDE

Bolduc [email protected]

Des jeunes inventifs ! Plus de 20 participants se sont donné rendez-vous le 26 avril dernier pour relever le Défi apprenti génie 2012, à l’occasion de la finale régionale de la Mauricie-Centredu-Québec. Cette deuxième édition de l’Opération Pince-moi ça aura permis aux élèves du secondaire de faire preuve d’ingéniosité pour déplacer le plus rapidement possible une foule d’objets insolites grâce à la pince qu’ils ont conçue pendant l’année scolaire. Lors de cette compétition, plusieurs jeunes se sont illustrés en remportant des prix. Sur la photo, les lauréats Défi génie inventif : Louis-Philippe Dion et Darik Touzi, école secondaire des Pionniers, Tommy Béchard, école secondaire des Pionniers

Vive le bénévolat ! Le 19 avril dernier, j’ai eu le plaisir d’animer la soirée Hommage aux bénévoles du Centre d’action bénévole du Rivage. Lors de cette soirée, on a salué le travail et la passion de ces bénévoles, mais on a aussi rendu un hommage particulier à quelques-uns! Sur la photo : la directrice générale, Carole Chevalier, Paul Morel, prix reconnaissance, Louise Lelaidier, prix relève et Yves Simard, qui a reçu le prix hommage.

Coup de chapeau à une femme dynamique La saison des Femmes dynamiques est maintenant terminée et bien entendu, il y a eu des élections pour savoir qui serait la présidente la saison prochaine. Et bien sans surprise, c’est Lise Germain qui a été reportée à la présidence. Ce sera sa 19e année comme présidente. Auparavant, elle avait été vice-présidente pendant deux ans. Ce qui veut dire 21 ans au sein de la même association. Je lui décerne donc mon coup de chapeau de la semaine. L’an prochain, le nombre de membres des Femmes dynamiques peut-être dépassera-t-il les 600 ?

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’Écho des boulevards

Charles

Nicolas

Blondin

Votre équipe des ventes MARIE-KARELLE

JUNIOR

Steven

Bélisle

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Dubuc

Calille

Croteau

LOUISE

Dumont

Déjà 20 ans pour Aubaines Mignonnes à Trois-Rivières ! Depuis 20 ans, Maryse Pellerin, propriétaire de la boutique Aubaines Mignonnes vous offre des collections reconnues et des nouveautés qui feront le bonheur des plus jeunes avec des collections de grandes marques telles que Véro Mode et I.D.O. Rendezvous au 5638 boulevard des Forges à Trois-Rivières.

La saison des épices : concept unique maintenant à Trois-Rivières C’est le 28 mars dernier que Lise Barette Thibault a officiellement ouvert sa boutique La saison des épices. Désireuse de rendre accessible le concept d’épices en vrac que l’on retrouve à Montréal, elle décide de lancer son projet avec pignon sur rue au centre-ville de Trois-Rivières au 1515 Notre-Dame. On y retrouve plus de 160 variétés d’épices en vrac donc la majorité sont bio, une épicerie fine, des produits du terroir et des produits d’importation. Gageons que vous trouverez l’épice qu’il faut pour assaisonner parfaitement votre recette !

Un peu de Bô-Store Design dans la Maison rêves d’enfants L’équipe Bô-Store Design est fière d’avoir participé à la réalisation du grand projet Maison rêves d’enfants. Cette édition 2012 leur a permis de collaborer à la décoration intérieure incluant les recouvrements de planchers, la peinture, le choix des armoires de cuisines et la salle de bain, l’habillage des fenêtres et les luminaires. L’équipe a eu le privilège de faire la coloration de la décoration intérieure par le choix des couleurs qui lui donne une ambiance chaleureuse et accueillante. Elle est heureuse d’avoir contribué activement à ce projet et c’est avec empressement qu’elle vous invite à visiter la maison. Des billets sont disponibles à la boutique Bô-Store, au 5510 boulevard des Forges à Trois-Rivières. Pour 10 $, vous courez la chance de gagner cette maison de rêve ou plusieurs autres prix, tout en appuyant cette cause si importante pour les enfants. Sur la photo : France, Isabelle et Kasandra.

Événement-bénéfice de l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières La salle J.-Antonio-Thompson accueillait le 17 avril la quatrième Dégustation de bières et saucisses de l’OSTR, sous la présidence d’honneur de M. Jean Poliquin, vice-président et directeur, Financière Banque M. Jean Poliquin, président d’honneur du Bières et Saucisses et vice-président et directeur de la Financière Nationale. Ce rendez-vous annuel offrait aux nombreux amateurs une sélection des meilleurs produits d’ici : les bières de À la fût, de la Barik, du Broadway Pub, des Frères Houblon, du Gambrinus et du Trou du Banque Nationale, Marie-Karelle Croteau, L’Écho de Trois-Rivières, Thérèse Boutin, directrice OSTR, Jacques Diable, servies avec les saucisses de La Fernandière. Sur la photo : Junior Dubuc de Quebecor Media, Sylvie Lacombe, directeur artiste et chef attitré OSTR, Jean-Marc Vanasse, président du conseil d’administration de l’OSTR. Ménard et Gino Bouchard, de Raymond Chabot Inc. et Marc Veillet, du Gambrinus. JF01534012

LA PLUS VASTE SÉLECTION DE LIVRES NUMÉRIQUES EN FRANÇAIS AVEC PLUS DE 50 000 TITRES! À TÉLÉCHARGER SUR ARCHAMBAULT.CA/LIVRENUMERIQUE TÉLÉCHARGEZ L’APPLICATION MES LIVRES OFFERTE GRATUITEMENT SUR ANDROID® ET IOS®.

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ouvelles express trique, jeudi dernier, en effectuant des travaux sur le toit du Centre Les Rivières à Trois-Rivières. Les pompiers ont dû effectuer un sauvetage en hauLe Centre de réadaptation en déficience intelteur. La victime a été transportée à l’hôpital par lectuelle et en troubles envahissants du dévelopmesure préventive. La CSST mène l’enquête. pement (CRDITED) de la Mauricie et du Centre-du-Québec a tenu sa troisième journée thématique à l’Université du Québec à Trois- L’UQTR ne prévoit pas allonger Rivières (UQTR), sous le thème des fonctions exé- sa session La direction de l’Université du Québec à Troiscutives chez les personnes ayant un trouble envahissant du développement. Plusieurs confé- Rivières (UQTR) ne prévoit pas allonger sa sesrenciers de domaines différents présentent les ré- sion même si le conflit entre les étudiants et le sultats de leurs recherches auprès d’une centaine gouvernement perdure. Treize associations déd’intervenants de CRDITED du Québec. Cette partementales de l’UQTR sont toujours en grève, journée était organisée dans le cadre du Mois de mais les étudiants de ces programmes assistent à leurs examens, ce qui ne met pas leur session en l’autisme. péril. De son côté, l’Association générale des étuUn travailleur atteint par une diants (AGE) ne prévoit pas mener d’autres moudécharge électrique vements de protestations, mais déplore l’attitude Un travailleur de la compagnie de climatisa- du gouvernement qui a rompu ses négociations tion Aubin-Pélissier a subi une décharge élec- avec les associations étudiantes.

Troisième journée thématique du CRDITED

Les Chinois à la conquête des dépanneurs de la rive-sud de Trois-Rivières Les immigrants chinois s’installent dans nos campagnes en s’appropriant notamment des dépanneurs de la rive-sud de Trois-Rivières. Ainsi, à Sainte-Angèle-de-Laval, Deschaillons, Fortierville, Sainte-Sophie-de-Lévrard, Saint-Célestin, Sainte-Gertrude et Saint-Grégoire, on retrouve des travailleurs chinois derrière les comptoirs. Pour eux, il a été plus simple de trouver un dépanneur à vendre et de s’acheter un emploi que d’offrir leurs services aux employeurs de la région. Les dépanneurs sont devenus des lieux d’échanges culturels. Le service se fait souvent dans les deux langues. Ça doit être ce qu’on appelle le village global. JF01697350

Une amende de près de 22 000 $ pour TRT-ETGO

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TRT-ETGO, qui produit de l’huile de canola et de soya, est jugée coupable d’avoir enfreint la Loi sur la qualité de l’environnement. L’entreprise située dans le parc industriel de Bécancour devra par conséquent payer une amende de près de 22 000 $. TRT-ETGO admet, entre autres, avoir rejeté des eaux usées dans l’environnement. La compagnie aurait aussi entreposé des résidus à l’extérieur, dans des conteneurs non fermés et n’aurait pas pavé les routes de circulation sur son site, ce qui contrevient aux normes environnementales.

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Partenaire majeur de la JCCM

Une compagnie de Quebecor Media

PRESENTE

LA NUIT DES

oups L

Photo par M&M Photographie De gauche à droite : Entreprise de l’année : M. Martin Delarosbil de La Recharge.ca, Bénévole de l’année : Mme Valérie Allaire artiste peintre, Personnalité d’affaires masculine de l’année : M. Marc Ménard du Broadway pub, Personnalité d’affaires féminine de l’année : Mme Marilène Lemieux de Mïo Bijoux, Nouvelle entreprise : Mme Jeanne Charbonneau de l’Écol’Hôtel K, Prix Coup de cœur : Mme Marie-Noël Forest d’AubinPélissier, Prix Reconnaissance « Conciliation travail-famille » : Mme Élyse Massé des Consultants MESAR, Prix Franco : Mme Joyce Paquette du Collège Laflèche, Administrateur de l’année : Mme Véronique Dargis de Femmessor, Initiative verte : M. Jérôme Gagnon des croisières M/S Jacques-Cartier.

FÉLICITATIONS

aux gagnants 2012 et MERCI aux partenaires! ENTREPRISE DE L’ANNÉE

PRIX FRANCO

présentée par le Regroupement des CA de la Mauricie :

• La Recharge.ca PERSONNALITÉ D’AFFAIRES FÉMININE DE L’ANNÉE présentée par la Conférence régionale des élus de la Mauricie :

• Marilène Lemieux, Mïo Bijoux PERSONNALITÉ D’AFFAIRES MASCULINE DE L’ANNÉE présentée par le Rouge Vin :

26 avril 2012 gala annuel

Partenaire majeur présentateur du Gala Partenaires collaborateurs

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• Marc Ménard, Broadway Pub Micro-brasserie (Shawinigan) et P’tit Broadway (Grand-Mère)

présenté par l’Office québécois de la langue française en collaboration avec le Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec :

• Collège Laflèche PRIX RECONNAISSANCE « CONCILIATION TRAVAIL-FAMILLE »

NOUVELLE ENTREPRISE présentée par Innovation et développement économique Trois-Rivières :

• Écol’Hôtel K INITIATIVE VERTE

présenté par le Ministère de la famille et des aînés du Québec :

présentée par Devidrio :

• Consultants MESAR

• Croisières M/S Jacques-Cartier

BÉNÉVOLE DE L’ANNÉE

ADMINISTRATEUR DE L’ANNÉE

• Valérie Allaire, artiste peintre

présenté par Desjardins :

COUP DE COEUR

• Véronique Dargis, Carrefour jeunesse-emploi Trois-Rivières/MRC des Chenaux

présenté par Bel-Rive Gestion Immobilière :

• AubinPélissier JF01677924

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a page de Catherine

PAR CATHERINE

Brisson [email protected]

Metallica symphonique à la sauce Estacades

Le Ciné-Campus se prépare à tout un mois de mai!

La musique classique va prendre un sérieux coup de jeune avec la présentation du concert Metallica symphonique par les étudiants de l’Orchestre symphonique des Estacades. En 1999, Metallica avait présenté pareil évènement avec l’Orchestre symphonique de San Francisco. Ce spectacle est d’ailleurs bien ancré dans la mémoire des fans du groupe. C’est le directeur artistique et chef d’orchestre Sébastien Lépine qui a eu l’idée de monter ce concert. Il désirait depuis longtemps présenter un spectacle pour un plus large public. Tous les grands succès du groupe seront interprétés, dont One, Master of Puppets, Fade to Black et Nothing Else Matters ! Les jeunes de l’Orchestre pourront vivre l’expérience d’un concert rock avec des musiciens habitués d’interpréter ce registre. Bob St-Laurent, Martin Carbonneau, Dominic Laroche et Daniel Mongrain feront vibrer l’aréna Jean-Guy Talbot en accompagnant l’Orchestre pour ce concert unique ! Metallica symphonique, Aréna Jean-Guy Talbot, 5 mai 20 h

Le Ciné-Campus est le rendez-vous incontournable pour les amateurs de cinéma. C’est souvent la chance de voir des films qui n’ont jamais été présentés dans la région ! Si vous n’avez pas encore vécu l’expérience Ciné-Campus, vous pourrez le faire avec deux projections ouvertes à tous, donc pas besoin d’être membre. Le 6 mai, on pourra faire une incursion dans le monde de la psychanalyse avec le drame historique du Canadien David Cronenberg Une méthode dangereuse, mettant en vedette Viggo Mortensen. Les 8, 10 et 13 mai, le Ciné-Campus conclut la saison avec l’une des plus grandes légendes du cinéma, la fragile Marilyn Monroe. Le film Une semaine avec Marilyn, avec Michelle Williams (sur la photo), montre un visage plus humain de la belle blonde et on comprend mieux la fascination des hommes à son endroit. Trente-deux films sont déjà au programme de la prochaine saison 2012-2013 du Ciné-Campus. L’abonnement est en prévente jusqu’au 31 mai ! www.troisrivièresplus.net

Les tops de Catherine DVD :

L’artiste, de Michel Hazanavicius avec Jean Dujardin et Bérénice Bejo. George Valentin (Dujardin) est une grande vedette du cinéma muet. Avec l’arrivée des films parlants, il va vite sombrer dans l’oubli et la mélancolie. Le film est artistiquement d’une grande beauté. Au départ surpris de voir un film muet, on se laisse emporter par l’histoire et on reste soufflé par la performance de Dujardin !

CD :

60 thoughts a minute, de Marilou. Elle a grandi en beauté cette Marilou. Ce premier album anglophone lui ouvrira certainement les portes d’une carrière internationale. Douze chansons pop ont été enregistrées dans les prestigieux studios Piccolo, à Montréal, là où son idole, Céline Dion, a aussi enregistré plusieurs de ses albums. Marilou aura-t-elle le même destin ? Disons qu’elle est drôlement bien partie ! www.mariloumusic.com

Film :

Les Avengers : Le film de Joss Whedon avec Robert Downey Jr., Mark Ruffalo, Scarlett Johansson et Samuel L. Jackson. Les amateurs des bandes dessinées de Marvel ne voudront pour rien au monde manquer le film Les Avengers. Tous les superhéros se retrouvent pour sauver le monde, un classique direz-vous, mais tellement efficace malgré tout. Iron Man, Captain America, Thor, la Veuve noire et Hulk se retrouvent pour former une équipe presque inébranlable, Les Avengers : le film ! En salle dès maintenant.

Livre : Rédemption de Simon Rousseau. Âgé de seulement 18 ans, c’est avec beaucoup de passion que le Trifluvien Simon Rousseau a récemment fondé sa mai son d’édition et lancé un premier roman policier. R2 Éditions aura pour mission de se de consacrer aux jeunes auteurs âgés de moins de 35 ans ! Pour vous donner une petite idée de Rédemption, un résumé et un prologue sont disponibles sur internet au www.r2editions.com .

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Suggestions de sorties Du 2 au 13 mai

Évènement Petits Bonheurs Programmation : enspectacle.ca

Vendredi 4 mai, 20 h

Les Cowboys Fringants Théâtre Belcourt

Samedi 5 mai, 20 h

Metallica symphonique Aréna Jean-Guy Talbot

Samedi 5 mai, 13 h 30, 16 h 30, 19 h 30

Les Grands Explorateurs Nouvelle-Zélande, paradis des antipodes Salle J.-A.-Thompson

Samedi 5 mai

Émilie Clepper Moulin Michel de Gentilly

Mercredi 9 mai et jeudi 10 mai, 19 h 30

Troupe de théâtre Les Beaux-Parlants Rencontres peu ordinaires Centre des arts de Shawinigan

Dimanche 13 mai

Journée portes ouvertes au Musée des Ursulines de Trois-Rivières

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Arts spectacles LA RÉFÉRENCE TÉLÉ ET WEB EN DÉCORATION, RÉNOVATION, CUISINE ET IMMOBILIER

NOUVEAUTÉ

Le célèbre entrepreneur Bryan Baeumler débarque en version française sur la chaîne CASA. Suivez Bryan et son épouse dans leur plus gros projet à vie: la transformation de leur modeste bungalow de 1000 pi2 en luxueuse demeure familiale de 4000 pi2!

L’Écho

La jeune auteure mauricienne Ariane Gélinas présente Transtaïga, son premier roman et le tome initial d’une trilogie qui mènera ses lecteurs jusque dans les villages fantômes du Québec.

Sur la route des villages fantômes Ariane Gélinas publie Transtaïga

Guillaume JACOB • [email protected]

Labrieville, Gagnon, Joutel… Autant de lieux qui exercent un magnétisme sur Ariane Gélinas. Cette jeune auteure, originaire de Grandes-Piles, a une véritable fascination pour les villages fantômes. Son premier roman, Transtaïga, est aussi le tome initial d’une trilogie intitulée Les villages assoupis qui, par la fiction, explorera ces lieux oubliés et dispersés aux quatre coins du Québec. Qu’il s’agisse d’anciens comptoirs, de villages miniers ou forestiers abandonnés, il y a beaucoup plus de villages fantômes qu’on pense au Québec, souligne Ariane Gélinas. « Les gens connaissent bien Val-Jalbert, mais il y en a plusieurs autres. Quand j’ai commencé à m’y intéresser, j’ai réalisé qu’il y avait beaucoup à dire sur ce thème. » Cet envoûtement pour les villages disparus, la jeune auteure l’explique entre autres par l’amour des grands espaces développé durant sa jeunesse à Grandes-Piles. « J’aime beaucoup l’idée que ces lieux sont des traces dans la mémoire du temps. J’aime me pencher sur ce que les ruines peuvent raconter. » Ayant visité plusieurs de ces bourgades fantômes, elle se dit impressionnée de constater à quel point la nature reprend rapidement ses droits. Sélectionnée parmi les nouvelles voix littéraires de la région au dernier Salon du livre de

Trois-Rivières, Mme Gélinas entre de plain-pied dans la publication avec une trilogie aux éditions Marchand de feuilles. « Le premier tome est mon livre le plus abouti alors j’en suis d’autant plus fière. » Elle avait déjà fait paraître L’enfant sans visage, une novella (un format à mi-chemin entre la nouvelle et le roman), ainsi que plusieurs nouvelles et articles dans des revues spécialisées. Dans ce premier tome, Ariane Gélinas nous transporte sur la Transtaïga, cette route de 666 km qui traverse le décor austère du Nord-du-Québec. À la suite d’un événement dramatique dans la pouponnière de huskies où elle travaille à Radisson, Anissa partira sur la route pour reconstruire Combourg, le village (fictif ) fondé par sa grand-mère, aujourd’hui abandonné. Elle fera le périple avec Aurélien, grand voyageur ayant luimême foulé plusieurs de ces villages fantômes. La route s’encombrera de cadavres, et Anissa deviendra criminelle malgré elle. Dans son récit aux accents crépusculaires, qu’elle qualifie de néo-gothique, Mme Gélinas fait voyager à travers le décor autant qu’à travers le personnage principal. « Elle ira au bout de ses propres limites. » La littérature gothique intéresse particulièrement la jeune auteure, titulaire d’une maîtrise en création littéraire de l’Université du Québec à Trois-Rivières. Dans le prochain tome de la trilogie, déjà en écriture, Ariane Gélinas fera visiter les villages fantômes de l’île d’Anticosti. À suivre…

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La Coupe d’art couronnée de succès

    

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La 34e présentation de la Coupe d’art de Trois-Rivières s’est avérée un grand succès. Environ 800 amateurs de danse ont été rassasiés par le spectacle offert à l’aréna Jean-Guy Talbot. Autant la danse sociale, le rap, le hip-hop, la danse sportive, le rock and roll et le latin étaient à l’honneur lors de cette journée fort chargée. Jeunes et moins jeunes ont pu y faire la démonstration de leurs talents.

       

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aits & méfaits

TVA Nouvelles

Manifestation nocturne à Trois-Rivières Plusieurs dizaines d’étudiants ont défilé dans les rues du centre-ville de Trois-Rivières, samedi soir, pour exprimer leur désaccord face à la hausse des droits de scolarité. Aucun débordement n’a été signalé lors de l’événement, qui a débuté à 20h30.Après s’être rassemblé au parc Champlain, le groupe formé d’étudiants de l’UQTR a spontanément décidé d’envahir la rue, sans apparemment avoir d’itinéraire précis. Les policiers sont toutefois parvenus à encadrer la marche qui s’est terminée dans le calme un peu avant 23 h.

TVA Nouvelles

Un entrepôt ravagé par les flammes Un violent incendie a ravagé un entrepôt dans la nuit de dimanche à lundi sur la rue Hertel à Trois-Rivières. En voyant de la fumée s’échapper du toit, des voisins ont contacté les services d’urgence. Immédiatement, les policiers ont évacué plusieurs logements qui se trouvaient à proximité du bâtiment. Personne n’a été blessé, mais l’entrepôt a été lourdement endommagé. La Sécurité publique de Trois-Rivières a ouvert une enquête pour comprendre les circonstances du brasier.

Incendie à Nicolet Un incendie a détruit un bâtiment de ferme, dimanche, à Nicolet. Le feu a pris naissance dans un garage agricole. Les pompiers ont pu limiter la propagation des flammes au garage, mais les dommages sont considérables. Les causes de l’incendie sont inconnues pour l’instant. AD{JF01691531}

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questions 0 1 Kevin-Alexandre Lavoie

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nouveau président de la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec Guillaume JACOB • [email protected]

Le 23 avril dernier, le Trifluvien KevinAlexandre Lavoie est officiellement devenu président de la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec (PLQ). L’étudiant en droit à l’Université de Sherbrooke a déjà une feuille de route assez remplie, ayant été vice-président de l’association libérale de Trois-Rivières et représentant régional de la Mauricie pour l’aile jeunesse du parti.

1

En quoi consistent vos nouvelles fonctions en tant que président de la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec ? Le président est le porte-parole de l’ensemble des membres de la Commission-Jeunesse, qui sont âgés de 16 à 25 ans. Mon rôle est de faire cheminer les idées de la Commission-Jeunesse au sein du parti et du gouvernement, et de les présenter à la population. J’irai aussi à la rencontre des militants dans les différentes régions et tenterai de recruter de nouveaux membres.

2

Depuis quand militez-vous au sein de la Commission-Jeunesse du Parti

libéral ? Depuis ma première année au Collège Laflèche, il y a de ça près de six ans.

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Qu’est-ce qui vous a mené vers la politique ?

Depuis la fin de mon secondaire, je suis vraiment intéressé par l’actualité et par la chose publique. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à m’impliquer au sein de la Jeune Chambre de commerce de la Mauricie. À travers ces implications, j’ai rencontré le député libéral de Trois-Rivières d’alors, André Gabias. Il m’a invité à m’impliquer au sein de son équipe, et je me suis laissé tenter.

4

Pourquoi avoir choisi le Parti libéral ?

Je me suis rapidement reconnu dans les valeurs du PLQ, qui consistent entre autres à travailler au développement économique du Québec pour accroître notre richesse et ensuite la redistribuer pour assurer l’égalité des chances à tous.

5

Avez-vous déjà en tête des propositions que vous voulez mettre de l’avant lors du prochain congrès de la Commission-Jeunesse ? On est en train de rencontrer les militants pour choisir la thématique du prochain congrès. Personnellement, j’ai beaucoup à cœur à la notion d’équité intergénérationnelle. La dette actuelle ne cesse d’augmenter de manière préoccupante. Je crois qu’en tant que société nous allons devoir nous questionner sur nos programmes sociaux.

6

Envisagez-vous une carrière en politique active ?

8

Quel est le rôle de la CommissionJeunesse du Parti libéral du Québec ?

10

Quel est votre avis sur la hausse des frais de scolarité qui fait la manchette ?

Nous sommes en faveur des hausses des frais de Réunir les membres du PLQ qui ont moins de scolarités depuis 2005. C’est la solution responJ’ai certainement une passion pour la politique. Par 25 ans et proposer des idées qui vont ensuite sable pour assurer le financement des universités. contre, à court et moyen terme, je veux me concen- cheminer au sein du Parti. Mais on doit aussi assurer l’accessibilité aux trer sur mes études en droit et l’examen du Barreau études et c’est pourquoi nous nous réjouissons qui s’ensuivra. Je souhaite ensuite travailler comme de l’adoption du remboursement proportionnel On entend parfois dire que la avocat. Mais je ne ferme pas la porte à une carrière en au revenu. Commission-Jeunesse est un terrain politique dans un futur plus lointain. d’essai pour tester des propositions plus controversées venant du Parti. Qu’en Le taux de participation des jeunes aux pensez-vous ? élections est plutôt mince depuis plusieurs années. Comment faire pour On a vraiment nos propres propositions, notre intéresser les jeunes de votre âge à la politique ? propre programme et nos propres idées. C’est Je pense que le meilleur moyen reste de dé- arrivé à l’occasion qu’on ait proposé des idées qui montrer qu’on peut vraiment faire une différence vont à l’encontre de celles prônées par le gouen s’impliquant en politique. Lorsqu’on ne s’inté- vernement. Par exemple, le remboursement proresse pas à la politique, on subit des décisions portionnel au revenu, qu’on a finalement obtenu très récemment. sans pouvoir les influencer.

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172 000 $ de dépenses non conformes, selon Québec Les conseillers municipaux de Trois-Rivières montrés du doigt Guillaume JACOB • [email protected]

De 2008 à 2010, les conseillers municipaux de Trois-Rivières ont effectué 172 000 $ de dépenses jugées « non conformes » par le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire (MAMROT). Le conseil municipal et l’administration se sont dressés en bloc contre ces affirmations. Après une vaste enquête lancée en août 2011, le MAMROT a rendu publics vendredi les résultats de ses vérifications auprès de toutes les villes de plus de 50 000 habitants, qui doivent allouer un budget de « recherche et secrétariat » à leurs élus. Le ministère conclut que « la Ville de TroisRivières présente des lacunes quant au respect des dispositions législatives prévues dans la Loi sur les cités et ville pour les dépenses de recherche et de secrétariat des conseillers pendant la période du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010 ». Au cours de ces trois années, plus de la moitié des dépenses remboursées par la Ville ne serait L’Écho Tous les conseillers trifluviens se sont ralliés pour dénoncer les conclusions du rapport « pas conforme » aux dispositions de la loi, selon de vérification du ministère des Affaires municipales qui désigne 172 000 $ de dépenses le MAMROT. Cela représente 172 611 $. En fait, le non conformes de la part des élus. rapport du ministère statue que seulement 4,2 % des montants remboursés aux conseillers entre 2008 et 2011 sont conformes. Pour le reste (42,5%), « à la lumière des pièces justificatives analysées et de l’information fournie par la Ville, le Ministère n’a pu statuer sur la conformité de ces dépenses ». Tous les ans, chaque conseiller municipal a droit à 9000 $ de dépenses de recherche et secrétariat.

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Les conseillers et l’administration outrés L’ensemble des conseillers ainsi que l’administration municipale se sont levés en bloc contre le rapport du MAMROT. « Consternation et stupéfaction sont les sentiments unanimes partagés par les élus et les hauts fonctionnaires », a déclaré, au nom de tous ses collègues, le conseiller René Goyette lors d’un point de presse. C’est que la Ville de Trois-Rivières est dotée, depuis la fusion en 2002, d’un cadre de référence adopté lors de la deuxième séance du conseil de la nouvelle ville, et « rigoureusement appliqué » pour le remboursement des dépenses des élus, disent de concert conseillers et fonctionnaires. Or, le cadre de référence en question détaille plutôt précisément les dépenses admissibles, renchérit la directrice des finances de la Ville, France CinqMars. « On y spécifie en quoi consistent les dépenses de recherche et secrétariat item par item. On

a fait des catégories pour les fournitures de bureau, les frais postaux et de distribution des bulletins de quartier, la location de locaux, la construction d’un site web, etc. Il y a aussi des maximums indiqués pour certains items. » La précision du cadre de référence trifluvien fait gage de sa rigueur, ajoute Mme Cinq-Mars. « Je trouve drôle que dans ses rapports de vérification, le ministère se soit donnée comme prémisse de s’en tenir au sens courant des termes “recherche et secrétariat “, vu qu’il n’y avait pas de définition dans la loi. » Le ministère n’aurait pas tenu compte du règlement trifluvien et se serait fié uniquement à l’avis préparé par sa Direction des affaires juridique. « Je suis solidaire des membres du conseil qui tombent des nues, a pour sa part insisté le greffier de la Ville, Me Gilles Poulin. Nous avons fait l’effort d’encadrer ce qui, à l’époque, ne l’était pas par le ministère. Je trouve ça assez dégueulasse que l’on vienne nous éclabousser, alors que le vrai scandale n’est pas ici », a-t-il déploré. À ce titre, le greffier a notamment fait allusion aux dépenses farfelues du maire de Laval, qui avait utilisé les fonds de recherche et secrétariat pour inviter des militants de son parti à la cabane à sucre. Le directeur général, Michel Byette, a quant à lui déploré que la Ville n’avait jamais eu l’avis légal qui sous-tendait l’enquête du vérificateur du ministère. Le greffier, Gilles Poulin, s’est dit surpris par l’approche du ministère. « Le MAMROT est en train de s’ériger en tribunal, en tentant de décider ce qui est correct et ce qui ne l’est pas. Si vraiment le ministère croit que les élus qui m’entourent ont erré, qu’il dépose des accusations devant les tribunaux et nous verrons à nous défendre. » Le ministre réagit Sitôt les rapports de vérification concernant les différentes villes déposés, le ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, Laurent Lessard, a eu tôt fait de réagir. Par voie de communiqué, il a admis qu’il existait « d’importants écarts d’interprétation des règles actuelles ». Le ministre a annoncé « son intention de proposer à l’Assemblée nationale de modifier la Loi sur les cités et villes afin que les règles entourant l’utilisation des sommes destinées à la recherche et au secrétariat des conseillers municipaux soient mieux encadrées ». L’Union des municipalités du Québec a aussi réagi. Elle insiste sur la nécessité de clarifier la loi.

Quelques points du cadre de référence de la Ville de Trois-Rivières : - Tout bien de plus de 250 $ acheté par un conseiller et remboursé par la Ville demeure la propriété de la Ville - L’élu doit lier chaque réclamation à un article du cadre de référence - Les élus ont droit à 9000 $ par année. En moyenne, ils utilisent 80% de cette somme, bon an mal an.

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abillard communautaire

pelouse devront être ensachés dans des sacs orange ou transparents, puis déposés en bordure La collecte des ordures hebdomadaire a repris de rue avant 7 h, le jour de la collecte. Aucun sac sur le territoire de Trois-Rivières. Celle-ci se vert ne sera ramassé, aucun bac ne sera vidé. poursuivra jusqu’à l’automne prochain. Précisons que la collecte des matières recyclables demeure SOS Pyrrhotite recherche des béaux deux semaines, en toute saison. névoles Il faut rappeler que l’utilisation de bacs rouL’organisme SOS Pyrrhotite est à la recherche lants de 240 ou 360 litres (ou de conteneur dans le cas des multilogements) est obligatoire sur tout le de bénévoles qui seraient prêts à donner du territoire. Seules les ordures contenues dans les temps pour aider les victimes de la pyrrhotite à contenants conformes seront acceptées; les dé- Trois-Rivières. Ces personnes doivent avoir une chets excédentaires déposés sur ou à côté du bac connaissance en construction pour aider à défaire des murs, enlever les planchers, tapis, cane seront pas ramassés. Comme à l’habitude, les encombrants drages, tuiles acoustiques, éclairage, etc. (chaises, matelas, électroménagers et autres gros Informations : Jacques Rheault 819 373-7345 de rebuts) seront collectés le même jour que les 9h à 20h.

Collecte des ordures

ordures. Pour une liste complète des items acceptés, consultez le www.v3r.net.

Agenda :

Le 5 mai de 9h30 à 17h, atelier sur la compatibilité entre deux personnes La collecte printanière des résidus verts sera La façon de connaître la compatibilité entre réalisée sur tout le territoire de Trois-Rivières, le conjoints, enfants, amis, patrons, collègues ou lundi 7 mai prochain. autres. Pour être ramassés, feuilles, fleurs et résidus de Formatrice : Francine Jean 819-370-1126

Collecte de résidus verts

Raymond Beaudry est le nouveau maire de Champlain TVA Nouvelles et Guillaume JACOB • [email protected]

Le conseiller municipal Raymond Beaudry a remporté de peu la course à la mairie de Champlain avec 13 voix d’avance sur sa rivale Paule Brunelle, l’ancienne députée bloquiste de Trois-Rivières.

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Celle-ci a d’ailleurs fortement envisagé de demander un dépouillage judiciaire. « Il me semblait que 13 voix, c’est très peu, a-t-elle dit à TVA Nouvelles le lendemain du scrutin. Mais je ferai l’analyse à tête reposée. » Mme Brunelle avait quatre jours après le vote pour porter une demande. Au moment de mettre sous presse, elle ne l’avait toujours pas fait. M. Beaudry succède à Jean Robert Barnes, emporté par un cancer en février dernier. Quant à

son remplaçant au poste de conseiller, les citoyens de Champlain ont choisi Sébastien Marchand. Le nouveau maire souhaite reprendre les dossiers déjà en cours, tel que l’établissement d’un poste d’essence dans la localité, la construction d’une voie de contournement pour le site d’enfouissement qui s’y trouve et celui de l’assainissement des eaux. Il se dit conscient qu’il devra satisfaire les citoyens qui ont en quelque sorte voté pour le changement en appuyant son adversaire. « Il y a un message dont je devrai tenir compte. À court terme, je devrai rassembler tout le monde. » 800 citoyens se sont prévalus de leur droit de vote, ce qui porte le taux de participation à 57%.

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VA Nouvelles

Raymond Beaudry a été élu maire de Champlain.

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Manifestation contre Narconon à Trois-Rivières

Nicolas DUCHARME •[email protected]

Des opposants au Centre Narconon de Trois-Rivières ont manifesté, dimanche après-midi, devant le centre de désintoxication lié à l’Église de Scientologie. Une vingtaine de personnes, masquées pour la plupart, se sont présentées sur le coup de midi devant l’établissement situé sur le boulevard Parent. Plusieurs d’entre eux se réclamaient du collectif Anonymous, un groupe connu pour sa lutte contre la Scientologie. L’organisateur du rassemblement était David Edgar Love, un ancien patient et employé de Narconon, qui combat le mouvement depuis qu’il est parvenu à en sortir en 2009. « J’ai vu les horreurs qui se sont passées ici et les gens qui ont dû être amenés à l’hôpital. Nous voulons donc sensibiliser le public aux méthodes dangereuses qui sont utilisées chez Narconon », a-t-il expliqué M. Love espère que le gouvernement québécois encadrera davantage les centres de désintoxication pour éviter toute forme d’abus. « C’est un processus dangereux et le Québec doit avoir des règles pour assurer la sécurité des

citoyens de la province, mais aussi des Canadiens une manière de célébrer », s’est réjoui M. Love. ments inappropriés reçus dans les centres et des Américains, puisque plusieurs patients Le groupe a de plus rendu hommage aux per- Narconon du globe. D’ailleurs, une manifestation viennent de très loin. Narconon se vante d’avoir sonnes qui seraient décédées à la suite de traite- similaire se tenait au même moment en Oklahoma. un taux de succès de 70 %, mais en fait, c’est 80 % d’échec. Je le sais, c’était ma tâche de comptabiliser le tout quand j’étais employé ici », a affirmé l’homme originaire de la Colombie-Britannique. Parmi la vingtaine de manifestants, peu d’entre eux sont natifs de Trois-Rivières. Ils venaient en fait des quatre coins de la Belle Province et même d’Ottawa. Victoire Malgré le caractère très lourd des accusations que portent le groupe envers Narconon, la manifestation annuelle a pris un air festif dimanche, puisque le gouvernement du Québec a révoqué la certification du centre de désintoxication le 10 avril dernier. Chaîne stéréo à la main, les manifestants n’ont pas hésité à célébrer ce qu’ils considèrent comme une victoire. « Je suis très content de la décision du gouvernement. Nous savons qu’il reste des membres du personnel dans l’établissement et qu’il y a encore de l’activité puisque nous avons survolé l’endroit samedi avec un avion que nous avons loué. C’est

L’Écho

La presque totalité des manifestants se réclamaient du mouvement Anonymus. Ils n’ont pas hésité à célébrer la fermeture du Centre Narconon de Trois-Rivières.

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Le Centre funéraire Rousseau déménage au cimetière

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(Patricia Hélie - TVA Nouvelles) Le Centre funéraire Rousseau investira 5 millions $ pour la construction d’une nouvelle bâtisse au cours des prochains mois. Tous ses services seront dorénavant regroupés sur le boulevard des Forges. C’est au cœur du cimetière Forrest Hill que seront construites les nouvelles installations du Centre funéraire Rousseau d’une superficie de 34 000 pieds carrés. Salles de réception d’une capacité de 300 personnes, mémorial multiconfessionnel, chapelle, service de traiteur, fleuristerie, crématorium et columbarium; tous ces services seront offerts sous un même toit. « Depuis quelques années, on cherchait à agrandir de l’intérieur, explique Julie Rousseau. Mais on ne pouvait pas. » Le paysage du cimetière changera passablement au cours des prochaines semaines. Une bonne partie du boisé devra être sacrifiée pour permettre la nouvelle construction, qui s’étendra sur toute la portion nord du terrain. Une cohabitation qui plait beaucoup au conseil d’administration du cimetière. « Ça nous garantit que le cimetière demeu-

rera toujours en fonction, ce qui était la chose la plus importante pour nous », indique Édouard Vining, le président du conseil d’administration du cimetière. En chantier Déjà mercredi, des travailleurs étaient sur place. Il faut dire que le temps presse. L’entreprise souhaite emménager dans ses nouveaux locaux en novembre prochain. Les centres de la rue des Volontaires et du boulevard Jean XXIII seront ensuite fermés et vendus. Le centre funéraire ne tourne pas le dos à son passé pour autant. Des vitraux, réalisés par l’artiste Jean Beaulieu, seront déménagés dans la nouvelle bâtisse. Pour Julie Rousseau, aménager son entreprise dans un cimetière est un rêve de longue date. « Pour moi, le cimetière est un endroit magnifique, raconte-t-elle. C’est paisible, il y a des arbres. » Avec ce nouvel édifice, le Centre funéraire Rousseau espère traverser les 50 prochaines années.

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L’Écho – Jonathan Roberge

La semaine dernière, le Comité organisateur des Jeux du Québec a présenté l’uniforme des hôtes et des hôtesses lors de la Finale. C’est la compagnie shawiniganaise Abaka qui en assure la confection.

BMR s’associe aux Jeux Pour une deuxième année consécutive, BMR s’est associé aux Jeux du Québec en leur offrant une somme de 75 000$. «L’implication communautaire et la valorisation des localités hôtes ont grandement contribué à rendre cet événement cher au cœur des Québécois. Nous encourageons la pratique de saines habitudes de vie, le dépassement de soi et l’excellence», peut-on lire sur le communiqué annonçant la bonne nouvelle.

d’hébergement et d’alimentation. «On a aussi regroupé l’ensemble de l’information sur notre organisation et à la suite de leur lecture, nous avons discuté avec eux pour apporter différents ajustements. Leur expérience et leur regard extérieur nous permettront d’être encore plus prêts lorsque les Jeux vont débuter», explique le directeur général des Jeux, Yves Renaud.

Sites de compétitions

La venue du printemps permettra au Comité organisateur d’exécuter les travaux nécessaires sur les différents sites de compétitions. 19 chefs de mission en visite à Actuellement, une couche de revêtement doit Shawinigan être installée sur la piste d’athlétisme et la piste À 92 jours des Jeux, les 19 chefs de mission ont de BMX. Celle de vélo de montagne doit aussi être visité les différents sites de compétitions, complétée.

Financement: l’inquiétude est dissipée Il y a quelques mois, l’organisation des Jeux du Québec a donné un solide coup de barre à son département du financement. L’équipe de Guy Lemieux travaille depuis d’arrache-pied afin d’amasser les quelque 5,3 millions $ nécessaires à la réalisation des Jeux. « On sent que le milieu souhaite s’associer aux Jeux. Nous recevons très régulièrement des offres en bien et services ainsi qu’en financement. C’est difficile de chiffrer exactement où nous en sommes, mais je suis convaincu qu’on atteindra les montants nécessaires pour l’exploitation des Jeux », a expliqué le directeur général de la 47e Finale, Yves Renaud.

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Une année de perfectionnement pour Laurence Vincent-Lapointe Nicolas DUCHARME •[email protected]

La canoéiste Laurence Vincent-Lapointe a connu une saison de rêve en 2011. Elle fera maintenant face à de nouveaux défis en 2012, une saison qui s’annonce sous le signe de la transition et du perfectionnement. Championne canadienne et du monde en 2011, en plus de remporter la Coupe du monde, la Trifluvienne s’est élevée parmi les meilleures de la planète dans sa discipline. Comment trouvera-t-elle la motivation pour rester au sommet cette saison ? « Lorsque tu gagnes toutes tes courses, que ce soit en solo ou en duo, c’est difficile de faire mieux. Je sais que je peux faire la même chose et m’améliorer techniquement. Ce n’est pas parce que je suis première que ma technique est parfaite. C’est ce qui me motive. » Son entraîneur, Mathieu Pelletier, abonde dans le même sens. « Il va falloir cibler certaines techniques plus précises et composer avec des objectifs différents. Elle compte aussi s’impliquer dans le club et travailler avec les jeunes. Ça l’aidera à mieux comprendre certaines choses, puisqu’elle devra maintenant les expliquer au lieu des assimiler. » La canoéiste aurait bien aimé profiter des Jeux olympiques de Londres pour obtenir une motivation supplémentaire. Malheureusement, le volet féminin de sa discipline ne figure pas au programme du prestigieux événement. « C’est décevant et décourageant de voir qu’il n’y a pas d’égalité entre les hommes et les

femmes. J’espère que ça va changer », expliquet-elle. Heureusement, Vincent-Lapointe constate une amélioration du calibre dans les dernières années, ce qui pourrait paver à la voix à l’entrée du canoë-kayak de vitesse féminin aux Olympiques. « Le Canada est très compétitif et beaucoup de filles d’âge junior sont très bonnes, même au club. Je dois faire attention pour ne pas me faire dépasser par une plus jeune. » Entrée à l’université Un gigantesque défi attend Vincent-Lapointe cette année, et il ne sera pas dans le bassin. L’athlète de 19 ans effectuera son entrée à l’université l’automne prochain, en médecine de surcroît. Elle ne connaît toutefois pas la destination qu’elle prendra entre les Universités de Sherbrooke, Laval et de Montréal. Elle avoue toutefois avoir un coup de cœur pour la dernière, puisqu’elle pourrait ainsi demeurer à TroisRivières, l’Université de Montréal y ayant un campus de médecine. « Ça risque d’être très exigeant, mais je crois que le sport m’a préparé aux études. Pour réussir à l’université, ça va me prendre beaucoup de préparation et de volonté. Ça me donne beaucoup de motivation », avoue Vincent-Lapointe. D’ici là, la canoéiste amorcera sa saison avec des essais nationaux qui se tiendront dans la première semaine du mois de mai, à Gainesville en Georgie.

L’Écho

Âgée de 19 ans, Laurence Vincent-Lapointe figure déjà parmi les meilleures au monde dans sa discipline.

Mission accomplie pour Indrik Trahan (N.D.)Le planchiste Indrik Trahan s’était fixé trois objectifs au début de sa saison 2012 : se qualifier pour le Coupe du monde senior, se classer parmi les huit meilleurs aux Championnats du monde junior et parmi les trois premiers au sein du circuit de la Coupe NorAm. Le Trifluvien peut dire mission accomplie. L’accession aux épreuves de la Coupe du monde n’a pas été des plus faciles. Pour y parvenir, Trahan devait terminer parmi les trois premiers du circuit NorAm, ce qu’il a réussi grâce à une septième place lors de la dernière épreuve du calendrier, disputée à Nakiska, en Alberta. « Je suis très content. C’est bon de voir que tous les sacrifices commencent à payer. Mais je dois continuer de travailler », explique celui qui s’entraîne dans un programme sports-études au Mont-Tremblant. L’athlète se réjouit aussi de son septième rang en slalom parallèle acquis aux Championnats du monde junior, présenté à Sierra Nevada en Espagne. « Ce sont les meilleurs surfeurs de 19 ans et

moins qui y sont. J’étais le seul représentant du Canada en planche à neige alpine et en snowboard cross. Même si je n’ai pas remporté de médaille, j’ai beaucoup aimé mon amélioration », mentionne celui qui avait obtenu le 13e échelon en 2011. Coupe du monde et Olympiques Fort de ces résultats, Trahan a aussi pu participer à trois épreuves de la Coupe du monde, soit en Italie, en Espagne et à Stoneham, au Québec. Il a alors réalisé que la marche était haute entre les rangs juniors et seniors. « Je vais devoir continuer de mettre les bouchées doubles parce que j’ai encore des croûtes à manger pour rivaliser avec les meilleurs au monde. Ma place avec l’équipe olympique n’est pas gagnée et je vais devoir travailler fort. » Afin de se concentrer sur sa qualification olympique, le Trifluvien abandonnera le snowboard cross pour se concentrer sur le slalom, puisque la discipline fera son entrée aux Jeux olympiques de Sotchi, en 2014. Dans le passé, seule l’épreuve de

Gracieuseté

Le planchiste trifluvien Indrik Trahan dresse un bilan positif de sa plus récente saison. slalom géant était présentée lors de la presti- naire de marque pour la prochaine saison, puisgieuse compétition. qu’il a été recruté par l’équipe de SG Snowboard, « Ça augmente grandement mes chances de mené par Siegfried Grabner, un ancien champion me qualifier pour les Olympiques. Je dois toute- du monde. fois y aller une étape à la fois et on ne sait pas où « C’est un coureur autrichien qui est affilié à le futur me mènera. L’année 2013, et les deux Red Bull. Il m’a sélectionné dans son équipe de mois avant les Olympiques seront très importants snowboard après l’épreuve de Stoneham. Ça fait pour moi », confie l’athlète de 18 ans. déjà quelques années qu’on se connaissait et je D’ici là, Trahan pourra compter sur un parte- pense que je peux apprendre beaucoup de lui. »

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Faites partie de l’histoire en vous procurant vos billets dès maintenant ! BÉNÉVOLES RECHERCHÉS Les bénévoles sont le cœur d’un événement d’envergure tel que l’organisation de la Coupe Memorial MasterCard 2012. Ils représentent le premier contact des visiteurs et seront leur repère tout au long de leur présence sur le site. Ils seront sur place pour servir et contribuer à faire de cette fête du hockey une expérience qui marquera à vie ses visiteurs. N’oublions pas que le tournoi de la Coupe Memorial MasterCard est disputé annuellement depuis 1919 et qu’il est considéré, en Amérique du Nord, à la fois comme l’un des plus importants championnats de hockey et l'un des principaux événements sportif à se tenir à chaque année. Cette Coupe Memorial MasterCard est l’affaire de tous. Les bénévoles étant très importants à cette réussite, nous cherchons des gens travaillants, honnêtes, dynamiques, sociables et dévoués.

Avantages d'être bénévole En plus de contribuer au succès de cet événement unique en Mauricie et de faire partie d'une équipe dynamique et passionnée, les bénévoles jouissent de; • L'obtention d'un chandail aux couleurs de la Coupe Memorial MasterCard 2012 exclusif aux bénévoles • Accréditation de travail et repas sur les heures de travail • Une fête des bénévoles avant et après l'événement • Une lettre de recommandation du comité organisateur de la Coupe Memorial Master Card 2012 Faites nous parvenir un courriel ou une lettre de présentation en y incluant votre C.V. à benevolesoupememorial2012.com.

Nouveaux forfaits disponibles : • Le forfait Cataractes, en vente au coût de 269$, permettra d’assister aux trois matchs des Cataractes prévus à l’horaire contre les champions de l’Ouest, de l’Ontario et de la LHJMQ. • Le forfait LCH, quarante dollars moins chers, permettra d’assister aux duels impliquant les éventuels champions de la LHJMQ à ceux de l’Ouest, de l’Ontario ainsi qu’un troisième match mettant aux prises l’Ouest et l’Ontario. • Un troisième forfait est disponible, également au coût de 229$, qui permettra d’assister à la demi-finale et à la grande finale.

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L’attaquant des Cataractes Michaël Chaput a signé un contrat de trois ans avec les Blue Jackets de Columbus.

Chaput s’entend avec les Blue Jackets Jonathan ROBERGE • [email protected]

L’attaquant des Cataractes, Michaël Chaput, s’est entendu avec les Blue Jackets de Columbus sur les clauses d’un contrat de trois ans. Les détails financiers de l’entente n’ont pas été dévoilés par l’organisation. Les chances de le revoir dans la LHJMQ l’an prochain sont maintenant bien minces. Kirill Kabanov (Islanders), Michaël Bournival (Canadiens), Morgan Ellis (Canadiens) et Brandon Gormley (Coyotes) devraient aussi faire le saut chez les professionnels. L’organisation des Cataractes devra donc se tourner vers trois des sept autres joueurs de 19 ans de l’équipe (Mitchell Maynard, Maximilien LeSieur, Loïk Poudrier, Vincent Arseneau, Peter Sakaris, Mathieu Gagnon et Jonathan Narbonne) pour former son trio de 20 ans l’an prochain. Il ne faut toutefois pas oublier qu’un repêchage d’expansion aura lieu au début du mois de juin. Le Phoenix de Sherbrooke pourra alors réclamer des joueurs non protégés par les Cataractes, qui auront des choix difficiles à faire.

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Un mois important pour Girard et Morin Âgés de 20 ans, Pierre-Olivier Morin et Gabriel

Girard sont toujours sans contrat professionnel. Leur agent, Paul Corbeil, discute toutefois avec quelques équipes. «J’ai eu de bons contacts avec plusieurs équipes tout au long de l’année, mais c’est évident que ça deviendra plus concret durant et après le tournoi de la Coupe Memorial. Pour eux, ce sera une visibilité excessivement intéressante», explique Corbeil. À l’âge de 18 ans, Morin avait laissé une belle impression au camp des Canucks de Vancouver. «Je sais que les dirigeants des Canucks l’ont recommandé à plusieurs équipes européennes. Il y a donc des possibilités là-bas, mais actuellement, ma priorité demeure la LNH tant pour Gabriel que Pierre-Olivier.» Celui-ci prépare également le repêchage professionnel du gardien Alex Dubeau. «Et il ne faut pas oublier Loïk Poudrier qui a connu d’excellentes séries éliminatoires. On le sent de plus en plus en contrôle dans les matchs. Je lui souhaite de connaître une très grosse saison à 20 ans, car il me fait de plus en plus penser à David Desharnais», conclut l’agent du groupe Paraphe.

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Des joueurs des Estacades au camp d’évaluation de la LHJMQ Nicolas DUCHARME •[email protected]

Cinq joueurs des Estacades de TroisRivières ont pris part au camp d’évaluation de la LHJMQ le week-end dernier, à Boisbriand. Le gardien Alex Bureau, les défenseurs Jonathan Deschamps et Guillaume Beaudoin ainsi que des attaquants Anthony Richard et Alexis D’Aoust étaient au nombre des 80 patineurs ayant eu la chance de montrer leur savoirfaire aux dirigeants du circuit Courteau. Les Trifluviens ont joint l’une des quatre équipes composées des meilleurs espoirs de moins de 16 ans du prochain repêchage de la LHJMQ, qu’ils soient québécois, américains ou originaires des provinces maritimes. Ils ont été soumis à d’intenses tests physiques pendant les trois jours de cet événement, en plus de disputer deux rencontres, le tout devant les recruteurs des 18 équipes de la ligue. « C’était un défi de taille puisque tu ne sais pas à quoi t’attendre. C’était un excellent calibre de jeu, et on s’aperçoit que les joueurs des Maritimes et des États-Unis jouent avec plus de rudesse », explique D’Aoust. « J’étais stressé au début. C’est très gros puisqu’il y a des médias et des recruteurs. Je crois que

ça bien été, même si on ne savait pas quelles allaient être les habiletés et le style de jeu de tous les joueurs », ajoute Guillaume Beaudoin. Pour l’entraîneur-chef Gilles Bouchard, la sélection de ces cinq joueurs représente bien l’excellente saison qu’ont connue ses protégés. « Nous avions huit joueurs de 15 ans dans l’équipe et il y en a eu cinq d’invités. C’est très satisfaisant. Ce ne sont pas toutes les équipes qui en ont autant. Nous avions une formation jeune, mais nous nous sommes rendus en demi-finale des séries éliminatoires et du Challenge midget AAA. Les jeunes ont ouvert les yeux des dépisteurs cette année. » Les cinq hockeyeurs ont aussi rencontré le personnel de certaines équipes de la LHJMQ, ce qui s’est avéré plus angoissant pour certains que de disputer un match. « C’est vraiment autre chose que le hockey. Sur L’Écho la glace, je joue et je contrôle ce que je fais. En enLe gardien Alex Bureau est l’un des cinq joueurs des Estacades à avoir participé au camp d’évaluation de la LHJMQ. trevue, les dirigeants te posent des questions auxquelles tu te dois de répondre. C’est beaucoup cinq athlètes représente le meilleur espoir de son L’année dernière, Jean-Simon Deslauriers ne deplus stressant », affirme Jonathan Deschamps. équipe en vue de l’encan 2012. vait qu’être sélectionné en deuxième ou troi« C’est embêtant à dire. Quand une organisa- sième ronde. Pourtant, il a été choisi au sixième Qui sera nommé en premier ? tion aime un joueur, même s’il est classé en échelon. » Le repêchage de la LHJMQ aura lieu le Même s’il les a vus évoluer toute la saison, deuxième ronde, il peut sortir au premier tour. 9 juin, au Colisée de Québec. Gilles Bouchard ne peut déterminer lequel des

Défaite en lever de rideau pour les Éclairs côté du filet, ce qui explique pourquoi il n’a eu qu’un but. » Effort légitime Malgré la défaite, tout n’est pas noir pour les Éclairs. Tirant de l’arrière 3-0 après une période, ils ont marqué cinq buts sans réplique en début de deuxième, profitant des multiples pénalités écopées par les Memphrés. La guerre psychologique a nettement été à l’avantage des Trifluviens. Les réjouissances chez les locaux allaient toutefois être coupées court lorsque Nicolas Isabelle a violemment frappé le capitaine des Memphrés, Philip Saint-James, contre la rampe. Alors qu’Isabelle prenait la route du vestiaire, SaintJames est resté étendu durant de longues minutes, inerte. Les ambulanciers ont dû immobiliser le cou du jeune homme, qui a quitté la surface sur une civière. Fort heureusement, celui-ci était capable de bouger ses extrémités. Les Memphrés ont profité de l’avantage numérique subséquent pour accentuer l’écart et finalement distancer les Éclairs pour de bon. La troupe de Serge Lafleur aura la chance de se reprendre vendredi prochain alors qu’elle affrontera l’Extrême, à Sherbrooke.

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(N.D.)Les Éclairs de la Mauricie ont amorcé leur saison du mauvais pied dimanche soir. Ils ont subi une rare défaite à domicile, s’inclinant au compte de 11-7 face aux Memphrés de Magog lors de leur premier match du Circuit québécois de crosse senior. Tout au long de la rencontre, les Trifluviens se sont heurtés à la défensive étanche des Magogois. Incapables de s’approcher du filet des visiteurs, ils ont dû se contenter de tirs en périphérie qui, bien souvent, ont raté la cage du gardien de but. L’entraîneur-chef Serge Lafleur, est persuadé que le manque de cohésion est ce qui a coulé les efforts de ses protégés. « Magog a un excellent club avec plusieurs bons joueurs qui ont gradués des juniors et qui comptent beaucoup d’années d’expérience. De notre côté, c’était la première fois que tous les gars évoluaient ensemble. Ils vont devoir s’ajuster à la rapidité d’exécution, ce qui n’est pas facile pour les recrues. Nous allons devoir améliorer notre jeu de transition. » Même les meilleurs éléments de Lafleur, comme Kevin Gélinas, ont peiné contre la défensive magogoise. « Normalement, Kevin a le compas dans l’œil. Mais ce soir, beaucoup de ses lancers ont été à

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L'Écho de Trois-Rivières, le mercredi 2 mai 2012

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Le retour du football à l’UQTR ? Nicolas DUCHARME •[email protected]

Le football pourrait-il être de retour à l’UQTR dans les prochaines années ? La possible construction d’un aréna sur le campus pourrait même jouer un rôle prépondérant dans le retour d’une équipe universitaire du ballon ovale en Mauricie. L’UQTR n’a pas vu de football sur son terrain depuis 1979, quand l’institution a mis la hache dans le programme. Depuis, le stade est sans vie et les gradins, faits de bois, ont perdu leur couleur. Toutefois, ces estrades pourraient bientôt être détruites en faveur du futur aréna des Patriotes, qui serait adjacent au terrain de soccer. Selon les plans de l’amphithéâtre, de nouvelles estrades seraient intégrées à la structure et permettraient aux spectateurs d’être plus près de l’action puisque quatre des six couloirs d’athlétisme seraient éliminées pour faire place à la nouvelle infrastructure. De plus, la galerie de presse de la patinoire aurait le même rôle pour les parties de soccer, puisque les membres des médias n’auraient qu’à se tourner pour faire face à une fenêtre donnant sur l’extérieur. Le directeur du Service de l’activité physique et sportive de l’UQTR (SAPS), André-François Lafond, reste évasif quant au nombre de sièges que contiendront ces gradins, mais qui se chiffrerait entre 1500 et 2000. La construction de cette enceinte serait donc un premier pas vers le retour du football à l’UQTR. De plus, M. Lafond confirme que la surface synthétique du terrain de soccer pourrait être remplacée dans les prochaines années, elle qui commence à montrer des signes de fatigue. « Si nous changeons le terrain, c’est sûr que les lignes de démarcation de football seront ajoutées (à ceux de soccer). C’est un besoin et plusieurs écoles pourraient en profiter. » Ce dernier nie toutefois que le football sera

L’Écho

Les joueurs des Diablos de Trois-Rivières pourraient poursuivre leur cheminement athlétique en Mauricie si une équipe de football voyait le jour à l’UQTR. de retour dans les murs de l’institution à court ou moyen terme. « Avec le bassin de “dénagement” et le futur aréna, ça en fait beaucoup en peu de temps. Il faut se concentrer là-dessus. De plus, le hockey reste la locomotive de l’Université. » L’UQTR serait la bienvenue Du côté du Réseau du sport étudiant du

Québec, on ne cache pas que les Patriotes seraient les bienvenus au sein du football universitaire québécois. Toutefois, le directeur des programmes universitaires au RSEQ, John Bower, affirme ne pas être au fait de cette possibilité. « Il n’y a pas eu de discussions à ce sujet avec la ligue. Mais ça peut changer rapidement. Je souhaiterais avoir une équipe en

Mauricie et dans toutes les régions du Québec. » À son avis, une troupe de football à l’UQTR pourrait rivaliser avec les autres formations après quelques années. Toutefois, l’argent reste le nerf de la guerre puisque le budget d’exploitation d’une saison de football universitaire se chiffre entre 250 000 $ et 1 million $.

Zewski en préliminaire de Manny Pacquiao (N.D.)Mikaël Zewski profitera d’une visibilité inouïe lors de son prochain combat. En effet, le Trifluvien boxera sur une carte qui opposera les boxeurs Timothy Bradley et Manny Pacquiao, considéré comme un des meilleurs pugilistes sur la planète, pour le titre mimoyens de la WBO. L’événement se déroulera le 9 juin du côté du MGM Grand de Las Vegas. Zewski fera les frais d’un combat préliminaire de huit rondes. Le Trifluvien tentera d’obtenir une quinzième victoire consécutive, lui qui n’a jamais subi la défaite. « C’est une grande chance pour moi et même un rêve que de me retrouver sur une carte de cette taille. Pacquiao est un des boxeurs les plus populaires de la planète. En

plus, c’est un gars qui, puisqu’il est dans ma catégorie de poids, pourrait se retrouver sur mon chemin un jour. Je ne suis pas rendu là, mais ça signifie beaucoup pour moi », mentionne-t-il. Deux autres combats de championnat du monde sont aussi au programme lors de cette soirée. Mike Jones et Randall Bailey se disputeront la ceinture vacante des poids mimoyens IBF alors que Guillermo Rigondeaux et Teon Kennedy batailleront pour le titre des poids super-coqs de la WBA. Les combats principaux de la soirée seront diffusés sur le réseau américain HBO. Adversaire inconnu Mikaël Zewski ne connaît pas encore l’iden-

tité de son adversaire, ce qui ne déstabilise pas le boxeur, lui qui est habitué à faire face à de telle situation. Lors de son dernier combat, le Trifluvien a été fixé sur la question quelques jours avant l’événement. « Ça ne devrait pas être trop long, puisque certains noms ont déjà été avancés. C’est certain que de le savoir à l’avance m’aiderait beaucoup. Ça ne modifie pas ma préparation puisque je suis toujours au gymnase.» Le boxeur qui lui fera face devra sans aucun doute se méfier de la vitesse de Zewski, qui a remporté ses cinq dernières batailles par arrêt de l’arbitre.

Agence QMI

Mikaël Zewski remontera dans le ring le 9 juin au MGM Grand de Las Vegas.

L'Écho de Trois-Rivières, le mercredi 2 mai 2012

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L'Écho de Trois-Rivières, le mercredi 2 mai 2012

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Tableau d'exemples des frais de crédit pour un cycle de facturation de 30 jours Taux d'intérêt annuel Solde moyen quotidien 100$ 500$ 1000$ Achat par versements égaux 13,50% 1,11$ 5,55$ 11,10$ Achat par versements égaux 8,90% 0,74$ 3,66$ 7,32$ Achat par versements égaux 6,75% 0,56$ 2,78$ 5,55$ Achat par versements égaux 6,25% 0,52$ 2,67$ 5,13$

* Les taxes sont payables à l’achat - sous réserve de l’approbation du crédit - le premier versement mensuel du montant financé est facturé sur le relevé de compte suivant votre achat. Dans le cas où les conditions de crédit ne sont pas respectées, un intérêt annuel ne dépassant pas 19,9% pourra être appliqué depuis la date d’inscription sur le relevé mensuel, selon les conditions de crédit. Les mensualités indiquées aux présentes sont calculées sur un taux d’intérêt annuel variable de 13,5% et une échéance de 60 mois. ** 8,9% et une échéance de 60 mois *** 6,75% et une échéance de 120 mois. ****6,25% et une échéance de 180 mois. ¥ L’offre de mensualité, à partir de 99,00$ est calculée sur le modèle de piscine creusée rectangulaire 10 x 20 pi 4 pi rayon. Le prix à l’achat de cette piscine est de 15 000$. Un acompte de 1 700$ est requis au moment de l’achat. Le montant financé est 13 300$ au taux susceptible de varier de 6,45% pour un terme de 240 mois. Le montant affiché de 99,00$ est basé sur une obligation totale de 23 704,80 $ incluant les frais de crédit de 10 404,80 $. Ces offres sont d’une durée limitée et sujettes à l’approbation du crédit. Les conditions d’emprunt et les taux d’intérêt peuvent être modifiés en tout temps par les institutions bancaires. Voir les détails en magasin. – Ces promotions ne peuvent être jumelées à aucune autre promotion et sont valables jusqu’au 29 avril 2012 ou jusqu’à épuisement des stocks. Les produits et promotions peuvent varier d’un magasin à l’autre et ne sont pas applicables dans les Centres de liquidation. – Photos à titre d’illustration seulement. – Malgré le soin apporté lors de l’impression de ce feuillet, certaines erreurs ont pu s’y glisser. Si tel est le cas, nous vous en ferons part dans nos magasins. AD{JF01653853}