L'UQCN salue le travail accompli pour résoudre le

10 mars 2004 - estivales, grâce à l'accessibilité et à la mise en valeur du panorama magnifique – et unique au Québec – des Eaux-Mortes et de l'Équerre où ...
119KB taille 0 téléchargements 47 vues
« Penser globalement, agir localement »

COMMUNIQUÉ Pour diffusion immédiate

L’UQCN salue le travail accompli pour résoudre le problème de la motoneige au parc national des Hautes-Gorges de la rivière Malbaie Québec, le 10 mars 2004. La menace à l’intégrité de ses écosystèmes que constituait le sentier des motoneiges dans le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie semble écartée. L’Union québécoise pour la conservation de la nature (UQCN) salue le travail accompli par les responsables de la Société de la Faune et des Parcs du Québec (FAPAQ) et par les organismes du milieu pour trouver une solution à une situation qui prévalait depuis déjà trop longtemps. Depuis décembre, les motoneigistes qui visitent la région de Charlevoix utilisent des sentiers balisés et officiels en dehors du Parc national, pour la première fois depuis sa création. À cet égard, l’UQCN reconnaît le geste et félicite les responsables de l’Association touristique régionale de Charlevoix ainsi que plusieurs associations de motoneigistes qui vont utiliser désormais le (et éventuellement les) tracés identifiés et préparés en collaboration avec la FAPAQ. La Fédération québécoise de motoneigistes, en collaboration avec l’Association touristique régionale de Charlevoix (ATR) et le Club du Sapin d’Or, assure elle-même, pour l’hiver 2004, l’entretien du sentier des Farouches, alors que le Club des Aventuriers de Charlevoix assure l’entretien du sentier qui suit l’axe du Chemin des marais, tous deux à l’est du parc national. Le premier sentier, identifié officiellement comme le numéro 83, qui passait dans la vallée des Hautes-Gorges, le cœur même de ce parc national, et le sentier de l’axe du Chemin des marais, assurent un lien entre Charlevoix et la région du Saguenay-LacSaint-Jean. Ils constituent en même temps des éléments clé de ce qui est un circuit d’un très grand intérêt pour les motoneigistes des régions de Charlevoix et de la Capitale nationale. Selon Mathias Dufour, porte-parole de l’UQCN dans Charlevoix, ancien président du parc régional des Hautes-Gorges, devenu maintenant le parc national, et lui-même motoneigiste chevronné, c’est un événement important dans la région : «Les motoneigistes acceptent maintenant ce que nous leur disons depuis plusieurs années : non seulement faut-il reconnaître la nécessité d’aires protégées d’où est exclue la motoneige, mais cette reconnaissance peut aller de pair avec la mise en place de réseaux magnifiques et tout aussi intéressants.»

En effet, l’UQCN travaille avec ses partenaires régionaux et la FAPAQ depuis la création du Parc national en 1999 pour protéger la vallée des Hautes-Gorges, comme l’ensemble du parc. Pour le président de l’UQCN, Harvey Mead, qui fréquente la région de Charlevoix depuis des décennies, «Ceci constitue une étape importante dans la prise de conscience de la population quant à l’importance d’un réseau d’aires protégées dans la province. Il faut viser la mise en place de territoires qui représenteront, dans leur intégrité, les grands écosystèmes de la province, ainsi que des sites naturels exceptionnels. Le Québec a commencé ce travail tardivement, et cela fait que des adaptations sont nécessaires dans certains cas, comme celui-ci.» À cet égard, l’UQCN souligne l’intérêt pour toute la société de voir relocalisés les sentiers de motoneiges qui existent, faute de conscience écologique adéquate, dans d’autres parcs nationaux québécois, surtout au Parc du Mont-Tremblant, au Parc des Monts-Valins, sans oublier le Mont-Orford. Elle somme la FAPAQ à montrer la même assiduité à protéger ces parcs que celui dont elle a fait preuve pour le Parc des HautesGorges-de-la-rivière-Malbaie. Guy Godin, historien et photographe de la région depuis cinquante ans et membre de la Société d’histoire de Charlevoix comme de l’UQCN, manifeste, devant le déplacement du sentier, «sa grande joie de penser que maintenant ceux qui aiment la nature vont pouvoir admirer en hiver ce qu’ils connaissent déjà et apprécient par des expériences estivales, grâce à l’accessibilité et à la mise en valeur du panorama magnifique – et unique au Québec – des Eaux-Mortes et de l’Équerre où ‘le granite monte à l’assaut du ciel’», citant ainsi William Hume Blake, un des premiers à reconnaître l’intérêt remarquable de ces paysages, il y a plus de 100 ans. Parmi les attraits du nouveau sentier 83, qui offre une vue extraordinaire de ces sommets, il existe un pont de glace qui traverse la rivière Malbaie. Bien que ce pont soit voué à disparaître avec la fonte des glaces, cela fait partie de l’intérêt du parcours que de savoir qu’il y aura une «haute saison» pour passer; dès la fonte des neiges, le sentier du Chemin des marais assure un lien équivalent offrant aussi de spectaculaires panoramas. Mathias Dufour, également président de la ZEC du Lac au Sable, souligne l’importance du pont de glace : «Il faut absolument éviter de voir convertir le pont de glace en pont permanent. Les motoneigistes donnent l’exemple aux utilisateurs de VTT, en maintenant et en utilisant des sentiers officiels balisés. Il reste un énorme travail avant que les utilisateurs des autres types de VTT, sans encadrement et très actifs dans les autres saisons, ne soient prêts à emboîter le pas. Un pont permanent pour les motoneigistes constituerait une cible pour des pressions venant de ceux-ci pour un accès non contrôlé à ce territoire précieux. Actuellement, la ZEC est capable de les contrôler par la présence d’une seule entrée dans le territoire hors-parc.» L’UQCN participe actuellement à une campagne pancanadienne visant, entre autres, l’établissement de contrôles sur les autres VTT, en prenant comme exemple ceux mis en place pour la motoneige. L’UQCN invite tous les intéressés à redécouvrir ce parc ainsi que des paysages et de l’histoire de Charlevoix. Elle invite également les amateurs des activités hivernales de plein air à profiter dès l’an prochain de l’accès à ce parc encadré depuis deux ans par la Société des établissements de plein air du Québec. - 30 -

FAPAQ ATR Mathias et Eudore, Yvon Dubé, et la Réserve de la biosphère (à contacter) Guy Godin Clubs Aventuriers, Fédération, etc. Casino et la route comme éléments dans la décision Paul Piché Richard Legendre Guy Chevrette Pierre Corbeil et Sam Hamad Journal de Québec The Gazette – Lynn Moore Le Devoir La Presse Espace Pierre Dépôt Frédéric Back Gilles Coté (CRE Lanaudière) Jacques Ruelland (Tremblant) Pierre Viau (Tremblant)