F O R M A T I O N

C O N T I N U E

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LES TRAUMATISMES CRANIOCÉRÉBRAUX LÉGERS REPLACER LES MORCEAUX DU CASSE-TÊTE Pacioretty, Crosby, anciens combattants commotionnés, l’actualité parle de plus en plus des traumatismes craniocérébraux légers et de leurs conséquences. Dans ce dossier, l’expression « traumatisme craniocérébral » désigne l’ensemble des effets neurophysiopathologiques qui surviennent lorsque le cerveau subit un coup direct ou indirect. Le diagnostic de « traumatisme craniocérébral léger » est, pour sa part, un diagnostic clinique qui est posé après avoir questionné et examiné le patient en recherchant des signes probants. Actuellement, on estime que l’incidence annuelle des traumatismes craniocérébraux légers au Canada varie de 500 à 650 pour 100 000 patients si l’on consi­dère les diagnostics posés à l’hôpital et en cabinet, ce qui en fait un problème épi­démiologique important. Heureusement, de ce nombre, seuls de 5 % à 10 % des patients présenteront des symptômes qui persisteront plus de trois mois après le traumatisme craniocérébral léger. Le dossier fournira aux médecins de famille et à leurs partenaires professionnels des outils incontournables pour le diagnostic et le traitement des personnes ayant subi un traumatisme craniocérébral léger, que ce soit en phase aiguë ou en cas de symptômes persistants. Il abordera aussi le retour aux jeux des athlètes adultes commotionnés. Un aperçu des interventions de réadaptation interdisciplinaires spécialisées clôturera ce tour d’horizon. Bonne lecture !

Nicole Brière

Omnipraticienne Centre de réadaptation Lucie-Bruneau, à Montréal

lemedecinduquebec.org

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