Les Céréaliers #8 Mars 2017 - NKalo

Prix : inchangé sur toute la période pour un engagement global: Ghana : 60 GHS/sac inchangé ; Sénégal : 165 FCFA/kg ; Burkina : 155 FCFA/kg. Contacts ...
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Sommaire : La situation du marché en bref Principaux faits marquants : Le marché du riz Le marché du maïs Le marché du mil Le marché du sorgho Actualités et offres

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LES CEREALIERS Bulletin économique sur le marché des céréales en Afrique Numéro 8 – 28 Mars 2017 – Contact : [email protected] – blog : https://roac-wagn.blogspot.fr/

Editorial : Le commerce structuré des céréales et La situation du marché en bref :

autres produits agricoles en Afrique de l’Ouest en Au cours du mois de mars, les activités commerciales sont marche. restées dynamiques et l’engouement des acteurs sur le Après Ouagadougou 1 et 2 en 2015, Dakar et Abidjan en marché des céréales n’a pas varié. Ainsi, comme constaté 2016, c’était le tour de Bamako en 2017 d’accueillir une au mois passé, les mises en marché importantes des frange des acteurs des chaînes de valeur des céréales et céréales (maïs, mil, sorgho, riz) se sont poursuivies. d’autres produits agricoles du cru et des transformés dans Globalement, les marchés ont été bien approvisionnés en le cadre de la bourse sous régionale agricole afin céréales à la faveur des bonnes récoltes enregistrées, du d’échanger leurs différents produits agricoles (crus ou maintien des flux transfrontaliers et du bon niveau des stocks commerciaux sur les différents marchés suivis. transformés). Il s’agissait surtout des céréales. Globalement la situation au cours du mois de mars est la Ladite bourse co-organisée par le ROAC, APCAM du Mali, suivante : Afrique Verte Internationale avec le soutien financier de Pour le riz, la tendance est à la stabilité voire à une Trade Hub and Network a connu la participation d’environ légère baisse sur la quasi-totalité des marchés suivis quatre-vingt (80) participants venant du Burkina, de la dans les différents pays à l’exception du Bénin et de Guinée Conakry, du Mali et du Niger. Au cours de cette la Guinée bourse, environ 53.000 tonnes de produits agricoles ont Pour le maïs, la stabilité domine également sur bon été échangé et ces produits concernaient surtout le maïs nombre de marchés suivis à l’exception de la Côte (blanc et jaune), le mil, le sorgho, le riz, l’anacarde, le fonio, d’Ivoire et du Bénin, qui ont connu de légères niébé, l’igname, le soja, le sésame, etc. Les acteurs ont pu hausses de prix. négocier et signé 61 contrats commerciaux équivalents à Pour le mil, on a noté une hausse des prix sur les 27.474 tonnes pour une valeur approximative de marchés des principaux pays producteurs. Ainsi 4.528.220.000 FCFA au prix moyen de 160 FCFA le kilo. dans des pays tels que le Niger, le Burkina-Faso, le Grâce à cette initiative, il peut être affirmé sans risque de Sénégal et même le Bénin, la tendance est la hausse se tromper que l’Afrique de l’Ouest peut nourrir l’Afrique de tandis qu’on assiste à une certaine stabilité sur les l’Ouest avec ses produits locaux. marchés du Mali, du Togo, du Ghana, de la côte d’ivoire et de la Guinée Les défis à relever restent la réduction des tracasseries sur Pour le sorgho, certains pays à l’instar du Bénin, du les corridors et les normes régionales qui favoriseront la Niger, du Burkina-Faso ont connu au cours de ce libre circulation de ces produits commercialisés. mois une légère hausse de prix sur leurs marchés En adhérent au ROAC, la mise en marché de vos produits tandis que l’offre de plus en plus importante a permis agricoles est assurée. de stabiliser les prix sur les marchés de la Côte d’ivoire, du Ghana, du Togo, du Mali, de la Guinée et Le Secrétaire Exécutif du Sénégal. Une publication du Réseau Ouest-africain des Céréaliers, réalisée avec l’appui technique de RONGEAD et d’AGUISSA pour la couverture de la Guinée. Réalisée avec le soutien financier de l’Agence Régionale pour l’Alimentation et l’Agriculture (ARAA) de la CEDEAO, de l’Agence Française de Développement (AFD), du Centre technique de coopération agricole et rurale (CTA) et de l’Alliance pour une révolution verte en Afrique (AGRA).

Principaux faits marquants : Au plan sous régional, d’après le PREGEC (Dispositif Régional de prévention et de gestion des crises alimentaires) les productions céréalières pourraient être établies à 67,2 millions de tonnes, soit une hausse de 10% en comparaison à celle de la campagne 2015-2016. Ainsi, on peut constater que les tendances de bonnes productions agricoles annoncées au titre de la campagne agricole 2016-2017 se sont globalement confirmées mais avec des nuances par filière. Les bonnes performances du Mali en matière de production céréalières se confirment globalement. En effet, les dernières estimations font état de ce que ce pays a franchi le cap de 8,8 millions de tonnes (Mt) de céréales pour se classer deuxième pays de la zone ouest africaine après le Nigéria qui a produit 28 Mt. Les situations par filière et par pays sont les suivantes : Pour le riz, comme constaté au mois passé, le mois de Mars a continué à enregistrer de bonnes offres de riz, toute chose qui a conduit à la stabilité voire à une légère baisse sur les marchés suivis dans les différents pays à l’exception du Bénin et de la Guinée. Pour le maïs, la même stabilité des prix a été observée sur bon nombre de marchés en dehors de la Côte d’Ivoire et du Bénin, qui ont connu de légères hausses de prix. La faible production de mil enregistré au cours de la présente campagne s’est ressentie une fois encore sur les prix pratiqués notamment dans les principaux pays producteurs. Ainsi dans des pays tels que le Niger, le Burkina-Faso, le Sénégal et même le Bénin, la tendance est la hausse tandis qu’on assiste jusqu’à présent à une stabilité sur les marchés du Mali, du Togo, du Ghana, de la Côte d’Ivoire et de la Guinée. Pour le sorgho certains pays à l’instar du Bénin, du Niger, du Burkina-Faso ont connu au cours de ce mois une légère hausse de prix sur leurs marchés tandis que l’offre de plus en plus importante a permis de stabiliser les prix sur les marchés de la Côte d’ivoire, du Ghana, du Togo, du Mali, de la Guinée et du Sénégal. Cependant, malgré les disponibilités alimentaires globalement bonnes, l’insécurité civile dans le Bassin du Lac Tchad et le Nord du Mali continue d’affecter négativement la commercialisation des céréales dans ces zones. Evolution attendue des prix moyens dans la sous-région

Evolution des prix minimaux, médians et maximaux du des céréales dans les principales zones de production d’Afrique de l’Ouest (hors Nigeria). Prix du riz blanc local en gros dans les zones de production d'Afrique de l'Ouest (FCFA/kg) 500 500 520 520 500 520 450 450 450 300 235

Juil

338 325 310

Août

147 151

145 150 142

135 138

Sept

Nov

Fév Mars

Oct

Déc

Janv

2016 2016 2016 2016 2016 2016 2017 2017 2017 Max

Médian

Min

Prix du maïs grain en gros dans les zones de production d'Afrique de l'Ouest (FCFA/kg) 325 275

281

275

283 255

250

225

125

230

243

220

190

178

175

155

160

95

95

115

105

Juil

Août Sept Oct

75

148 95 Nov

163

160

152

95

100

100

235 173 110

Déc Janv Fév Mars

2016 2016 2016 2016 2016 2016 2017 2017 2017 Max

Médian

Min

Prix du mil en gros dans les zones de production d'Afrique de l'Ouest (FCFA/kg) 467

467

467

467

210

392

399

193

200

130

130

200 140

Déc

Janv

Fév Mars

300 220 193

229 205

200

185

120

130

130

120

189 130

Juil

Août

Sept

Oct

Nov

140

2016 2016 2016 2016 2016 2016 2017 2017 2017 Max

Médian

Min

Prix du sorgho en gros dans les zones de production d'Afrique de l'Ouest (FCFA/kg) 300 275 250

280

250

250

250

250

178

171 120

225 190

Prochains mois

170

Riz

Stabilité

Légère hausse

120

125

Maïs

Stabilité

Légère hausse

Juil

Légère hausse

Légère hausse

Stabilité

Légère hausse

Sorgho

305 300

235

Prochaines semaines

Mil

300 300 305

178 156

163

161

166

125

120

120

120

120

125

Août Sept

Oct

Nov

Déc

Janv

Fév Mars

2016 2016 2016 2016 2016 2016 2017 2017 2017 Max

Médian

Min

LE MARCHE DU RIZ FCFA/kg

Paddy bord-champ Riz local en gros Riz importé en gros Evolution des prix par rapport au mois passé

Sénégal Min Max 135 150 250 295 325 480 Stabilité

Mali Min Max 120 170 290 340 260 325 Stabilité

Burkina Faso Min Max 120 160 325 375 400 450 Stabilité

Niger Min Max 140 150 330 380 360 390 Stabilité

Baromètre des stocks de riz en Afrique de l’Ouest Très importants

X

FCFA/kg

Paddy bord-champ Riz local en gros Riz importé en gros Evolution des prix par rapport au mois passé

Guinée Min Max 250 315 380 415 335 380 Légère Hausse

Côte d’Ivoire Min Max 140 160 300 500 375 550

Ghana Min Max 85 125 195 250 305 375

Togo Min Max 125 150 500 600 275 550

Stabilité

Stabilité

Stabilité

Bénin Min Max 140 170 500 550 325 350 Légère Hausse

Très faibles

Le marché du riz en Afrique de l’Ouest : Comme constaté au mois passé, le mois de Mars a continué à enregistrer de bonnes offres de riz, toute chose qui a conduit à la stabilité voire à une légère baisse sur la quasi-totalité des marchés suivis dans les différents pays à l’exception du Bénin et de la Guinée. Sénégal : Durant ce mois de Mars, le marché du riz local a été caractérisé par une bonne demande et une offre acceptable qui a contribué à la stabilité des prix. Cependant, en comparaison aux besoins, cette offre devient de plus en plus faible dans les principales zones de production notamment la vallée du fleuve et l’Anambé. La faiblesse de l’offre pourrait provoquer une hausse des prix dans les prochaines semaines. Pour preuve, dans les régions Centre (Kaolack, Kaffrine et Fatick) les grossistes et détaillants déplorent l’irrégularité de l’approvisionnement en riz local qui fait que les consommateurs se tournent vers le riz importé. S’agissant du riz importé, les prix sont restés stables et l’approvisionnement des marchés a retrouvé son cours normal. Mali : Au cours de ce mois de Mars, le marché de riz a été caractérisé par une bonne consommation locale. Le niveau global de quantités locales disponibles baisse de plus en plus mais permet de soutenir pour le moment la demande. Les producteurs ralentissent la mobilisation des quantités mobilisées alors que la forte demande nationale se maintient. Les importations restent dynamiques et permettent de stabiliser les prix sur les différents marchés. Guinée : Au cours de ce mois on a noté un renforcement des quantités de riz produites localement par d’importantes importations de riz décortiqué et de riz paddy respectivement du Mali et de la Côte d’Ivoire. Cependant, la demande est restée nettement supérieure à l’offre avec pour conséquence des augmentations de prix sur plusieurs marchés suivis. Côte d’Ivoire : Au cours de ce mois de Mars, les quantités de riz local disponibles ont continué à baisser de façon générale. Cette situation est plus remarquable dans les régions de Tonkpi et du Nord. Cependant, la faible demande dudit riz a favorisé la stabilité relative des prix sur les différents marchés. Signalons que les mises en place de riz sont en cours de manière générale.

Au Burkina-Faso : Le fonctionnement du marché de riz en ce mois de mars est similaire à celui du mois de février 2017. En effet, la disponibilité de l’offre est restée bonne sur l’ensemble des marchés analysés. Cette bonne disponibilité de l’offre a concourus à la stabilité les prix et même par endroits à de légères baisses. Le niveau des stocks commerçants et paysans est demeuré acceptable. Ghana : Au cours de ce mois de Mars, il a été noté qu’il existe encore d'énormes stocks de riz sur le marché. Par conséquent on a assisté à une stabilité des prix sur la plupart des marchés. Cependant, le riz local est fortement concurrencé par le riz importé que beaucoup de consommateurs préfèrent. Cette concurrence du riz importé a été favorisée par la dépréciation du cedi ghanéen qui a perdu de la valeur par rapport à ses principales devises de trading en l’occurrence le dollar américain. Ce scénario a favorisé la plupart des importateurs étrangers de riz au détriment des commerçants locaux. Togo : L’offre en riz est assez bonne et a permis de couvrir la demande. En comparaison au mois passé, on assiste à une stabilité des prix sur les marchés. Cependant, l’offre en riz paddy se fait de plus en plus rare, toute chose qui pourrait influencer le prix du riz blanc au cours des prochaines semaines.

Prix bord-champ les moins élevés (Riz paddy ; FCFA/kg) Localités Prix Northern region (Ghana) Ségou (Mali) Centre-Est (BF) Savanes (Togo)

85

Prix bord-champ les plus élevés (Riz paddy ; FCFA/kg) Localités Prix Nzérékoré (Guinée)

315

Ouémé/Plateau/Zou/Col lines (Bénin) Hauts-Bassins (BF) 125 Goh/Tonkpi (CI) 120

170 160

Prix de gros sortie unité de Prix de gros sortie unité de décorticage moins élevés décorticage plus élevés (Riz (Riz blanchi local long grain ; FCFA/kg)

Localités

blanchi local long grain ; FCFA/kg)

Prix

Localités

Tamale/Ho/Takoradi/ Bolgatanga (Ghana) Matam/Kolda /St-Louis (Sénégal)

Adjohoun 140 (Bénin) Atakpamé 240 (Togo)

Daloa (Côte d’Ivoire)

275 Nzérékoré (Guinée)

Prix 520 500 440

Prix de gros zone de Prix de gros zone de conso conso les moins élevés (Riz les plus élevés (Riz blanchi blanchi local long grain ; FCFA/kg)

Localités

local long grain ; FCFA/kg)

Prix

Localités

Prix

Kumasi (Ghana)

195 Sokodé (Togo)

600

Ziguinchor (Sénégal)

250 Cotonou (Bénin)

550

Ségou (Mali)

290 Abidjan (CI)

500

Au Bénin : le marché du riz au cours de ce mois de Mars a connu un certain dynamisme. Les prix qui étaient jusque-là stables au cours de la première moitié du mois, ont connu une légère hausse dans la seconde moitié. Les marchés de consommation ont été submergés par le riz Japonais issu du don du peuple japonais à l’état béninois. Ce riz a été vendu à un prix subventionné de 300 F/Kg et vise selon les autorités à soulager les couches vulnérables de la population. Par ailleurs, il faut noter que les unités de transformation tournent à un régime qui fluctue au gré de la disponibilité du paddy sur les marchés. Au Niger : En comparaison au mois passé, on assiste à une certaine stabilité du prix du riz sur les différents marchés. Cette stabilité est liée à un approvisionnement beaucoup plus régulier des marchés, toute chose qui a permis de satisfaire la demande et de maintenir le niveau des prix.

Le marché international du riz : 240 230 220 210 200 190 180

S41 S42 S43 S44 S45 S46 S47 S48 S49 S50 S51 S52 S53 S54 S55 S56 S57 S58 S59 S60 S61 S62 S63 S64 S65

D’après la FAO, la situation de l’offre et de la demande mondiale de céréales en 2016-2017 est restée globalement favorable. La majeure partie de la récolte 2016 étant déjà effectuée, la FAO estime que la production mondiale de céréales en 2016 devrait atteindre 2 600 millions de tonnes, soit 7,9 millions de tonnes (0,3 pour cent) de plus que prévu en février. Ceci s'explique principalement par l'amélioration des perspectives concernant le blé en Australie, le maïs en Ukraine et le riz en Inde.

Prix du riz Thailandais FOB Bangkok (FCFA/kg ; Source: Thai Rice Exporters Association)

Oct

Nov

Dec

2016

Super A1 (100 % brisures)

Jan

Fev

Mars

2017

2017

2017

5% broken (long grain)

Les échanges mondiaux de riz devraient progresser, sur fond de bonne demande du Moyen-Orient et de l’Afrique. Les prix du riz sur le marché mondial sont en légère hausse mais la Thaïlande conserve des prix stables en raison de l’écoulement des vieux stocks du gouvernement thaïlandais qui maintienne une offre importante depuis cette origine.

Les recommandations du ROAC : Comme au mois passé, l’offre importante de riz enregistrée cette saison a permis de stabiliser le prix du riz sur bon nombre de marchés des pays d’Afrique de l’Ouest. Le dollar a arrêté sa hausse face au Franc CFA et il faudra donc attendre l’amplification de la hausse du prix du riz sur le marché international pour voir le prix du riz importé augmenter sensiblement. La hausse du prix du riz reste probable mais elle sera probablement étalée sur plusieurs mois, le temps que les stocks mondiaux diminuent.

LE MARCHE DU MAÏS EN AFRIQUE DE L’OUEST FCFA/kg

Maïs bord-champ Maïs en gros zone de production Maïs en gros zone de conso Evolution des prix par rapport au mois passé

Sénégal Min Max 170 220 190 225

Min 80 115

Mali Max 130 150

200

135

150

230

Stabilité

Stabilité

Burkina Faso Min Max 100 140 125 135 130

170

Stabilité

Niger Min Max 180

190

190

220

Baromètre des stocks de Maïs en Afrique de l’Ouest Très importants

Stabilité

X

FCFA/kg

Maïs bord-champ Maïs en gros zone de production Maïs en gros zone de conso Evolution des prix par rapport au mois passé

Guinée Min Max 130 135

Côte d’Ivoire Min Max 85 100

Ghana Min Max 85 140

Togo Min Max 110 145

Bénin Min Max 130 160

135

170

100

125

140

180

115

150

140

200

150

175

110

200

195

235

130

160

185

200

Stabilité

Légère hausse

Stabilité

Stabilité

Légère hausse

Très faibles

Le marché du maïs en Afrique de l’Ouest : Au cours de ce mois de Mars, la poursuite de la mise en marché du maïs a permis d’assister à une stabilité des prix du maïs sur bon nombre de marchés des pays de l’Afrique de l’Ouest suivis en dehors de la Côte d’Ivoire et du Bénin, qui ont connu de légères hausses de prix. Sénégal : Par rapport au mois précédent, on a noté un meilleur approvisionnement des marchés de gros et de détails en maïs local, toute chose qui a participé à la stabilité des prix observés sur bon nombre de marché. Cette stabilité est remarquable dans la zone de production centre (Kaolack, kaffrine, Fatick etc…). Aussi, il faut signaler la forte concurrence du maïs importé qui a tendance à tirer les prix vers le bas. La légère baisse observée à Dakar en est illustrative. Par contre dans la région de Kolda où l’offre est moins importante, on a noté une hausse localisée du prix du maïs. Mali : On a assisté à une baisse des stocks de maïs, mais les quantités disponibles permettent largement de couvrir les besoins du marché. Les prix sont globalement stables mais connaissent de légères hausses localisées dans certaines zones, notamment sur les prix minimums pratiqués. Le maïs ne connait pas cependant la fluctuation des prix liée aux achats institutionnels. Guinée: par rapport au mois précédent, on a noté une stabilité des prix liée à la bonne disponibilité du produit sur les marchés suivis associée à une demande moyenne. Cependant, la demande des fermiers avicoles et des unités de transformation reste toujours élevée. Ces demandes sont satisfaites grâce à la poursuite de l’importation du maïs au Mali. Toutefois, les stocks disponibles dans les zones de production Maliennes frontalières à la Guinée sont en état d’épuisement. C’est ce qui pourrait provoquer une baisse considérable de l’offre du maïs dans les prochaines semaines avec pour conséquence une augmentation des prix sur les marchés guinéens.

Côte d’ivoire : Plus qu’au mois passé, la commercialisation du maïs a été ralentie aussi bien en zone bord champ qu’en zone de consommation par le lancement de la campagne de commercialisation de l’anacarde. Cette situation a déjà provoqué une légère augmentation des prix du maïs.

Prix de gros les moins élevés en zones de production

Prix de gros les plus élevés en zones de production

(Maïs grain en FCFA/kg)

(Maïs grain en FCFA/kg)

Localités

Sikasso (Mali) ; Sotouboua (Togo) Banfora (Burkina) Beyla (Guinée)

Prix

Localités

Prix

115

Kolda (Sénégal)

225

125 135

Bohicon (Benin) Dosso (Niger)

200 190

Prix de gros les moins élevés Prix de gros les plus élevés en Burkina-Faso : Le marché de maïs est caractérisé en zones de consommation zones de consommation en ce mois de mars par une disponibilité de l’offre (Maïs grain en FCFA/kg) (Maïs grain en FCFA/kg) entrainant ainsi une stabilisé des prix sur la quasiLocalités Prix Localités Prix totalité des marchés analysés. Cependant, on note Bouaké/Abidjan 110 Cotonou (Bénin) 200 par endroits de légères hausses des prix notamment (CI) dans le Centre Ouest et dans la Boucle du Ouaga (Burkina) Niamey/ Zinder 130 220 Mouhoun. La hausse à Mouhoun, s’explique par la Lomé (Togo) (Niger) poursuite des achats institutionnels et dans le Kayes (Mali) 135 Thiès (Sénégal) 230 Centre Ouest, elle est liée à diminution des stocks paysans. Par rapport aux stocks disponibles, on note une forte diminution des stocks paysans notamment dans le Centre Ouest et dans la Boucle du Mouhoun. C’est dans les Hauts Bassins et dans les Cascades que le niveau de stock paysan demeure relativement bon

Ghana : Le marché du maïs a connu des prix relativement stables pour ce mois en comparaison au mois passé. La filière est également confrontée à la concurrence du maïs importé des pays voisins comme le Burkina-Faso. Il faut ajouter ici la dépréciation de la monnaie ghanéenne qui ne facilite pas les échanges. Togo : En ce mois de Mars, on a assisté à une stabilité des prix sur les marchés suivis en comparaison au mois passé. L’Agence pour la sécurité alimentaire poursuit sa campagne d’achat de maïs. Les ventes du soja et du coton graines paraissent plus intéressantes en ce moment ce qui facilite le stockage du maïs en vue d’un prix plus rémunérateur aux producteurs. Bénin : Avec le niveau actuel des quantités disponibles relativement bas de maïs et la forte demande, on a noté au cours de ce mois une légère hausse des prix qui risque de s’accentuer au cours des prochaines semaines. En effet, avec le démarrage du paiement des premières décades des frais coton, il y a une tendance à la rétention de stocks chez les producteurs. Ceci s’est accentué avec le lancement de la campagne de cajou. Ainsi, le producteur a donc plusieurs produits à vendre et pour la plupart d’entre eux, ils préfèrent garder en stock pour le moment le maïs, toute chose qui a tendance à provoquer une baisse de l’offre et par conséquent une hausse des prix. Par ailleurs, il faut noter qu’avec le relèvement du taux de change du naira, les échanges avec le Nigéria reprendront de fort belle manière. Niger : Les marchés de maïs ont continué comme au mois passé à enregistrer l’entrée des nouveaux approvisionnements surtout en provenance des pays voisins. Il faut noter que les activités sur le marché du maïs sont intenses et sont caractérisées par une bonne demande et une bonne offre. Cependant, les prix sur les marchés de consommation ont connu des hausses dans certaines régions comme Niamey, Dosso et Zinder. Cette hausse s’explique par les achats institutionnels de l'OPVN et PAM qui ont influencé les prix pratiqués.

Les recommandations du ROAC : Face à la bonne offre de maïs enregistrée aussi bien au plan sous régional qu’au plan international, il serait préférable pour les acteurs des Chaines de valeur céréalières, détenteurs de stock, d’éviter de stocker trop de maïs sur de longues périodes même si une légère hausse des prix est possible dans les prochains mois au fur et à mesure que l’offre va légèrement diminuer.

LE MARCHE DU MIL EN AFRIQUE DE L’OUEST FCFA/kg Mil bord-champ Mil en gros zone de production Mil en gros zone de conso

Sénégal Min Max 200 210 215 220

Min 120 160

Mali Max 160 180

220

170

200

250

Evolution des prix par Légère hausse rapport au mois passé

Stabilité

Burkina Faso Min Max 160 195 175 200 190

225

Légère hausse

Niger Min Max 185

220

210

250

Légère hausse

Baromètre des stocks de Mil en Afrique de l’Ouest Très importants

X

FCFA/kg Mil bord-champ

Guinée Min Max

Côte d’Ivoire Min Max 180-190 (Tchologo)

Mil en gros zone de production Mil en gros zone de conso

Evolution des prix par rapport au mois passé

270

335

335

470

Stabilité

210-220 (Ferké)

225

275

Stabilité

Ghana Min Max

Togo Min Max

Bénin Min Max

90

125

175

200

140

160

135

180

185

220

145

200

195

275

220

240

175

200

Stabilité

Stabilité

Légère Hausse

Très faibles

Le marché du mil en Afrique de l’Ouest : Au cours de ce mois de Mars, le faible niveau de production enregistré cette saison a continué à provoquer une hausse des prix sur les marchés des principaux pays producteurs. Ainsi, dans les 4 pays suivants à savoir le Niger, le Burkina-Faso, le Sénégal et même le Bénin, la tendance est la hausse tandis qu’on assiste à une certaine stabilité sur les marchés du Mali, du Togo, du Ghana, de la côte d’ivoire et de la Guinée. Sénégal : La baisse de la production de mil a eu un impact important ressenti au cours de ce mois sur la tendance du marché. L’offre ne permet pas actuellement de satisfaire la demande qui reste élevée. L’approvisionnement des marchés de détails n’est pas régulier et les prix ont continué à augmenter légèrement. Cependant, on note un stockage de quantité non négligeable de mil de la part des revendeurs et certains réseaux d’organisation qu’ils comptent libérer une fois que les prix atteindront un niveau plus élevé. Guinée : La situation du marché du mil a été marquée au cours de ce mois par une bonne disponibilité de l’offre sur bon nombre de marchés à l’instar des marchés de Siguiri, Kankan et Conakry. Cette bonne disponibilité est liée à l’amélioration du niveau de l’offre par des importations en provenance du Mali. Cependant, la demande est restée moyenne et les prix ont connu une stabilité par rapport au mois passé. Mali : le niveau des stocks diminue mais permet pour le moment de satisfaire la demande, toute chose qui explique la stabilité actuelle des prix. Cependant, une hausse de prix au cours des prochains mois n’est pas à écarter au vu des quantités de plus en plus faibles mises sur le marché face à la demande qui se maintient.

Burkina-Faso : Au cours de ce mois de Mars, on a assisté à une nette diminution de l’état des stocks tant au niveau des points d’approvisionnement qu’au niveau des magasins des commerçants. Cette situation a eu pour corollaire une hausse généralisée des prix sur l’ensemble des marchés analysés excepté les marchés de détail de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso où les prix ont gardé leur niveau du mois passé. La hausse des prix s’explique également par un flux sortant du mil vers les pays voisins mais aussi par la présence des commerçants étrangers sur certains marchés comme ceux de Léo et de Pouytenga.

Prix de gros les moins élevés en zones de production (Mil en FCFA/kg)

Localités Bolgatanga et Wa (Ghana) Banikoara (Bénin)

Sikasso (Mali)

(Mil en FCFA/kg)

Prix 135 145 160

Prix de gros les moins élevés en zones de consommation (Mil en FCFA/kg)

Localités Bamako (Mali)

Prix de gros les plus élevés en zones de production Localités Mandiana (Guinée) Ferké (Côte D’Ivoire) Dapaong (Togo) Kolda (Sénégal) Dosso (Niger) Glazoué (Bénin) Dori (BF)

Prix 335 220 200

Prix de gros les plus élevés en zones de consommation (Mil en FCFA/kg)

Prix 170

Localités Conakry (Guinée) Abidjan (CI); Accra (Ghana)

Prix

Au Ghana : Les prix du mil ont été assez stables au 470 cours de ce mois de mars. Cependant, on a noté de Parakou (Bénin) ; 175 275 l'importation de mil des pays voisins toute chose qui (Burkina 190 Dakar (Sénégal) 250 commencent à inquiéter les producteurs nationaux qui Ouaga Faso) ont encore de grandes quantités de stocks en leur possession. Heureusement, le mil n'est pas cultivé pendant la petite saison au Ghana et donc les producteurs auront encore un peu de temps pour vendre leurs stocks avant le déclenchement des pluies. Niger : Les activités du marché de mil sont intenses pour ce mois de mars et restent animées par des achats institutionnels des partenaires à savoir l’OPVN, PAM et la Cellule Crise Alimentaire (CCA) à travers les organisations paysannes comme Fuma Gaskiya et Fédération SA’A dans la région de Maradi ainsi que la Fédération Mooriben à Dosso et Tillabery. Cependant, la demande est bonne avec une faible offre des stocks de mil sur les marchés locaux. Une hausse généralisée des prix est enregistrée sur les différents marchés du pays par rapport au mois dernier.

Les recommandations du ROAC : Au fil du temps, la faible production de mil se confirme et les effets haussiers sur le prix ont commencé dans plusieurs pays. Stocker du mil devrait s’avérer particulièrement intéressant en 2017 car les hausses saisonnières de prix comme annoncées au cours du mois passé pourraient s’avérer plus intéressante que les autres céréales notamment en comparaison avec le maïs.

LE MARCHE DU SORGHO EN AFRIQUE DE L’OUEST FCFA/kg sorgho bord-champ Sorgho en gros zone de production sorgho en gros zone de conso

Evolution des prix par rapport au mois passé

Sénégal Min Max 200 210 210 225

Mali Min Max 90 140 120 160

215

160

250

Stabilité

Burkina Faso Min Max 125 160 135 165

200

140

Stabilité

170

Légère hausse

Niger Min Max 185

220

210

250

Baromètre des stocks de Sorgho en Afrique de l’Ouest

Légère hausse Très importants

X

FCFA/kg sorgho bord-champ Sorgho en gros zone de production sorgho en gros zone de conso

Evolution des prix par rapport au mois passé

Guinée Min Max 120 150

Côte d’Ivoire Min Max 120 140

Ghana Min Max 120 160

Togo Min Max 145 180

Bénin Min Max 140 150

135

170

160 (Korhogo)

165

195

160

200

160

250

170

200

210

250

165

210

190

275

Stabilité

200

225

Stabilité

Stabilité

Stabilité

Légère hausse

Très faibles

Le marché du sorgho en Afrique de l’Ouest : En dépit de la très bonne production de sorgho enregistré cette saison et malgré la mise en marché de plus en plus importante de sorgho, certains pays à l’instar du Bénin, du Niger, du Burkina-Faso ont connu au cours de ce mois une légère hausse de prix sur leurs marchés tandis que l’offre de plus en plus importante a permis de stabiliser les prix sur les marchés de la Côte d’ivoire , du Ghana, du Togo, du Mali , de la Guinée et du Sénégal. Sénégal : Le marché du sorgho continue de garder son dynamisme du mois précédent. L’offre et la demande se maintiennent et on assiste à une stabilité des prix dans la totalité des régions du Sénégal. Les grossistes sont entrain de collecter des stocks pour les acheminer vers les marchés de détails qui sont bien approvisionnés. Il existe toujours des stocks à Kaolack, kaffrine et Fatick. La vente de ces stocks pourrait continuer de ravitailler la demande des éleveurs. Guinée : La situation générale du marché du sorgho a été marquée par une bonne disponibilité sur les marchés de Siguiri, Kankan et Kissidougou, une absence sur les marchés de Conakry et une disponibilité moyenne sur les autres marchés suivis. Cependant, aucun changement par rapport au mois passé n’a été observé pour les prix. Mali : Au cours de ce mois, les quantités de sorgho disponibles ont permis de couvrir la demande et les prix sont relativement stables en comparaison au mois passé. Cependant, on note de légères hausses par endroits. Les stocks sont principalement mobilisés pour l’autoconsommation des ménages.

Au Burkina Faso : Le fonctionnement du marché de sorgho au cours de ce mois est assez similaire à celui du mois de février. En effet, la hausse des prix s’est poursuivie sur la quasi-totalité des marchés. Les stocks continuent de diminuer. Les achats institutionnels ont contribué à accélérer cette hausse des prix dans certaines régions comme celle de la Boucle du Mouhoun. La tendance haussière des prix de sorgho pourrait se maintenir dans les prochaines semaines et prochains mois, eu égard des fortes diminutions des niveaux de stock constatées sur les marchés de mil et de maïs.

Prix de gros les moins élevés zone de production

Prix de gros les plus élevés zone de production

(Sorgho ; FCFA/kg)

(Sorgho en FCFA/kg)

Localité Sikasso (Mali) Beyla (Guinée) ; Pouytenga (Burkina) Sotouboua (Togo) Banikoara (Bénin) Korhogo (CI)

Prix 120 135 160

Localités Glazoué (Bénin) Kolda (Sénégal) Akpessemè (Togo)

Prix 250 225 200

Prix de gros les moins élevés zone de consommation (Sorgho

Prix de gros les plus élevés zone de consommation

en FCFA/kg)

(Sorghoen FCFA/kg)

Localités Bobo (Burkina-Faso)

Prix 140

Localités Parakou (Bénin) Accra (Ghana) Dakar (Sénégal) Abidjan (CI)

Prix 275

Au Niger : La situation générale du marché du sorgho 160 250 est marquée pour ce mois mars, par une disponibilité Bamako (Mali) moyenne voir faible sur les marchés de Kankan (Guinée) 170 225 regroupement, de consommation et de détail. Nous assistons à une tendance haussière comparativement au mois de février. Cette hausse est généralisée quel qu’en soit le type de marché considéré. Cette situation s’explique par une faible production du sorgho local suivi d’une faible offre sur le marché.

Les recommandations du ROAC Après une production plutôt moyenne dans la sous-région, le prix du sorgho pourrait connaitre une hausse saisonnière modérée. Stocker un peu de sorgho peut s’avérer rentable même si le stockage du mil promet d’être nettement plus rentable.

Actualités • • •

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Mars 2017 : Sous l’égide du ROAC, d’Afrique verte, de Trade Hub et APCAM s’est tenu à Bamako les 9 et 10 Mars 2017, la bourse sous régionale dans la capitale Malienne. Elle a regroupé 4 pays : le Burkina-Faso, le Mali, la Guinée et le Niger. Juillet 2017 : Sous l’égide du ROAC et du Trade-Hup, se tiendra très prochainement en Juillet à Lomé la 6ème Edition de la bouse céréalière. Elle regroupera 4 pays : Bénin, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire. Selon un communique de presse, le gouvernement du japon octroie plus de sept mille tonnes de riz au Bénin pour un montant de plus de deux milliards de FCFA dans le cadre de l’assistance alimentaire de l’année 2015

(benin-finder.net)

MARS 2017 : Le 2 Mars 2017 a eu lieu à Niamey, la validation de l’avant-projet de décret fixant les modalités de commercialisation du riz au Niger : Consommer le riz «made in Niger» pour booster notre économie.

www.lesahel.org

Mars 2017 : l’Agence Nationale pour la Sécurité Alimentaire, l’ANSAT, poursuit ses achats de maïs à 160 FCFA/Kg, de riz à 380 FCFA/Kg et le sorgho à 200 FCFA/Kg

Offres de vente et d’achat en gros : Togo Offre de vente : maïs blanc et jaune Quantité : 50 tonnes de chaque variété (Ikene et Sotoubaka) Lieu : UROPC Centrale à Kri – kri Prix : 160 FCFA/Kg, bord magasin, à Négocier Validité de l’Offre de vente : à partir de maintenant jusqu’au 14 avril. Togo Offre de vente : Maïs blanc de bonne qualité Quantité : 1.534 tonnes Lieu : UROPC Savanes, Timbou Prix : 150 FCFA / Kg, bord magasin Validité de l’offre : D’ici à la première quinzaine d’Avril 2017. Côte d’ivoire Offre de vente: maïs jaune et riz local Quantité maïs jaune : 20 000 tonnes = 145 FCFA/KG Quantité riz local : 35 000 tonnes = 485 FCFA/KG / 500 FCFA/KG Disponibilité: 8 mois à partir de maintenant Lieu de livraison: Abidjan (côte d'ivoire) Contacts: MR MAH Rodolphe telephone: ++22547187538 Bénin : Offre de vente: 30 tonnes de semences certifiées de riz de variété IR 841, produite campagne 2015-2016 Disponibilité: A partir de maintenant Lieu de livraison: Bohicon Contacts: L’Union Régionale des Riziculteurs du Borgou/Alibori à travers le Comité Interprofessionnel des Céréaliers, (229)97295864 ou (229)96178411 Côte d’Ivoire : Offre de vente export : dans le cadre de ses activités commerciales SARAWONON GROUP propose 1500 tonnes de maïs grains à l’exportation vers le Ghana, le Sénégal ou le Burkina Faso. Conditionnement : sac PP de 50 kg Garantie bancaire : SBLC, LC, préfinancement Périodes de livraison : Mars 2017: 1500 tonnes Lieux de livraison : Ghana : Kumasi ou Accra ; Sénégal : Dakar ; Burkina Faso : Ouagadougou Prix : inchangé sur toute la période pour un engagement global: Ghana : 60 GHS/sac inchangé ; Sénégal : 165 FCFA/kg ; Burkina : 155 FCFA/kg. Contacts : Directeur Général: Monsieur SEKONGO P Emmanuel : [email protected] ; Mobile: 00225 08 68 63 30 Côte d’Ivoire : Offre d’Achat en gros : pour du sésame blanc livré Abidjan de la société Aqua Eburnie Période de livraison : immédiatement Lieux de livraison : Abidjan Conditionnement : Sacs prêts à l’exportation Prix : 550 FCFA/kg ; Contacts : Sonia KOUADIO, gérante, +225 07844105 - [email protected] Sources d’information du ROAC pour la réalisation de ce bulletin: Groupements, commerçants et industriels des filières céréales en Afrique de l’Ouest ; Systèmes d’Information de Marché publics membres du RESIMAO ; Réseau Afrique Verte ; Observatoire des Statistiques Internationales sur le Riz (OSIRIZ, CIRAD) ; Agricultural Market Information System (AMIS MONITOR – FAO) ; Centre Régional AGRHYMET (CILSS). Disclaimer : Les données, informations et recommandations présentées dans cette publication sont basées sur le travail de collecte et d’analyse des analystes de marché du Réseau Ouest Africain des Céréaliers. Bien que des soins importants soient pris pour vérifier la fiabilité des informations avant la publication, le ROAC, ses employés et ses partenaires techniques et financiers ne sont pas responsables pour tout type d’erreur, omission ou fausses informations publiées, ni des pertes subies directement ou indirectement sur la base de ces informations. En outre, les recommandations fournies dans ce document ne constituent aucunement une position officielle des partenaires techniques et financiers du ROAC. Coordinateur du Service d’Information sur le Marché du ROAC : Albéric SOGLAGBE : [email protected], +229 96 20 17 15 /+228 97 98 37 51. Analystes de marché du ROAC : Niger : Assoumane Boubacar DANBADJI :, [email protected], +227 94 95 22 61; Bénin : Djibril AZONSI : [email protected], +229 96 17 84 11 / 95 04 00 49 ; Burkina Faso : Tiatité NOUFE : [email protected], +226 76 47 05 11/ 78 03 99 10 ; Togo : Arzouma Yakouba NAGNANGO : [email protected], +228 90 05 17 08, ; Ghana : Rashad KADIRI : [email protected], +233 24 36 65 45 8 / 27 75 49 80 0 ; Côte d’Ivoire : Constance YAO NZUE épse KONAN : [email protected], +225 09 84 60 38 ; Mali : Ousmane Moctar N’DIAYE [email protected], +223 76 63 63 78 ; Sénégal : Cheik Ousmane LOUM : [email protected], +221 77 613 74 45 / 77 438 64 65 ; Guinée : Mandjou KOUROUMA, AGUISSA : [email protected] ; Assistant Technique : Pierre RICAU, RONGEAD : [email protected]. Correcteur de la version anglaise : Rashad KADIRI.