le marche des telecommunications a bahrein

15 juil. 2008 - Actuellement, le gouvernement bahreïnien détient 56,7% des actions de Batelco via deux véhicules financiers que sont Bahrain Mumtalakat.
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LE MARCHE DES TELECOMMUNICATIONS A BAHREIN Actualisation – juillet 2008 © MINEFI – DREE/TRÉSOR

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Le marché le plus ouvert de la région Bahreïn en chiffres 2008

Population Expatriés PIB/hab Croissanc e

1046814 hab 32.7% 32100 US $ en 2007 + 6,6 % en 2007

Monnaie

Dinar bahreïnien (BHD), fixé sur le dollar (=2,66 USD)

1 BHD

1,7 € au 15/07/08

Les opérateurs

L’autorité de régulation, "Telecommunications Regulatory Authority" a été mise en place fin 2002. Elle a eu en charge la libéralisation du secteur bahreïnien des télécommunications ; l’ouverture totale du marché des télécommunications à Bahreïn est effective depuis juillet 2004. Depuis sa création en 2002 et jusqu’à fin juin 2007, le TRA a accordé 134 licences à des compagnies privées dont 22 pour les services internet. La seconde licence de téléphonie mobile a été attribuée le 20 avril 2003 à MTC-Vodafone, devenu Zain depuis. Le processus d’attribution de la troisième licence de téléphonie mobile est actuellement en cours et devrait aboutir fin 2008.

L’opérateur historique reste dominant Batelco, l’opérateur historique, reste selon le TRA en position dominante. Le TRA estime que BATELCO détient toujours pratiquement 100% de la téléphonie fixe et des services « broadband ». L’organisme de régulation a donc récemment demandé à BATELCO de diminuer ses coûts pour les services liés à l’internet

En 2006, le chiffre d'affaires de Batelco a atteint 263,3 millions BD (700,38 M USD) et les profits 87 MBD (231,4 MUSD).

Actuellement, le gouvernement bahreïnien détient 56,7% des actions de Batelco via deux véhicules financiers que sont Bahrain Mumtalakat Holding Co (36,7%) et Amber (20%), et possède des intérêts additionnels au travers de deux institutions quasi-gouvernementales, la General Organisation for Social Insurance (10%) et la Commission du Fonds de Pension (15,7%). Toutefois, le gouvernement bahreïnien a annoncé en février 2008 son intention de vendre ses parts sur les trois années à venir.

Mais de sérieux concurrents se développent L’opérateur de téléphonie mobile Zain, anciennement appelé MTCVodafone, détient désormais 44% de parts de marché. Il est présent MISSION ÉCONOMIQUE

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dans 21 pays du Moyen-Orient et d’Afrique, faisant de son envergure mondiale son atout principal, relayé par le lancement en avant première mondiale de son One Network à l’été 2008. Mena Telecom, filiale de la Kuwait Finance House, bénéficie de son avance technologique en ce qui concerne le WiMAX 16 E et le Tripleplay 3.5 pour le GSM. Lightspeed vient quant à lui de lancer la Livebox sur le marché, en partenariat avec France Télécom, et détient les droits exclusifs pour tout le CCG.

Les services

Des services toujours plus performants et qui se démocratisent

Les normes en vigueur :

Le réseau des lignes fixes comptait, fin 2007, 201 238 lignes, soit une augmentation de 6% en un an. Il a connu un développement certain du fait de la croissance du marché des cartes téléphoniques.

ANSI (American National Standard Institute) BABT (British Approval Board for Telecom) CEPT (European Conference of Post & Telecommunications) ETS (European Telecommunications Standard) ETSI (European Telecommunications Standard Institue) FCC (Federal Communications Commission - USA)

Les perspectives

Le développement le plus marquant est celui de la téléphonie mobile. Le nombre d’abonnés a augmenté sans discontinuer depuis 2005. Fin juillet 2007, il était de 899 931 dans le Royaume. Une récente étude réalisée par Nielsen fait apparaître que 1 Bahreïnien sur 10 possède deux téléphones mobiles. Cependant, le TRA a estimé pertinente l’attribution d’une troisième licence mobile d’ici à la fin de l’année. L’Internet aussi ne cesse de se développer : les abonnés étaient au nombre de 70 905 en juillet 2007.

Un marché qui offre encore des potentiels de croissance Malgré une certaine saturation du marché de la téléphonie mobile et un marché restreint, Bahreïn reste un pays attractif en termes d’investissements. En effet, le TRA a relevé un certain nombre d’imperfections du marché qu’il convient d’éliminer, créant ainsi de nombreuses opportunités. Entre autre, la multiplication de projets immobiliers dans le Royaume ouvre la voie à une demande croissante en services de télécommunications. De la même manière, le développement de Bahreïn en tant que hub financier régional, grâce à son Bahrain Financial Harbour, attire de nombreuses entreprises, qui émettent des besoins précis, notamment en ce qui concerne les transmissions de données et les appels internationaux. Ainsi, tant les opérateurs avec la privatisation de Batelco, que les équipementiers et les consultants avec les projets immobiliers par exemple, peuvent tirer profit des diverses opportunités qu’offre Bahreïn.

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Conclusion Si le marché est ouvert, il y a encore beaucoup à faire pour qu’il soit véritablement concurrentiel. Le second plan national pour les télécommunications devrait cependant promouvoir et faire progresser la compétitivité du marché bahreïnien. Cela passe notamment par une baisse des tarifs et une meilleure information des consommateurs.

Adresses utiles MINISTRY OF TRANSPORTATION AND TELECOMMUNICATIONS PO Box 1170 Manama Kingdom of Bahrain Tél. : + 973 17 53 45 34 – Fax : + 973 17 53 34 55 BATELCO (Bahrain Telecommunications Company) PO Box 14 Manama Kingdom of Bahrain Tél. : + 973 17 88 18 81 – Fax : + 973 17 88 34 51 E-mail [email protected] www.batelco.com Chief Executive Officer : Mr. Peter Kaliaropoulos [email protected] ZAIN Seef District P.O.Box 266 Manama Tel : 973 36031000 - Fax : 973 17581117 e-mail: [email protected] www.zain.com TELECOMMUNICATIONS REGULATORY AUTHORITY Chairman : Dr. Mohammed J. K. Al Ghatam, General Director : Mr. Alan Horne, PO Box 10353 Manama, Kingdom of Bahrain Telephone: + 973 540 120 - Fax: + 973 532 125 E-mail : [email protected] www.tra.org.bh Copyright Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse de la Mission Economique de MANAMA (adresser les demandes à ([email protected]). Clause de non-responsabilité La ME s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, elle ne peut en aucun cas être tenue responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication qui ne vise pas à délivrer des conseils personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse de cas particuliers.

Auteur : Mission Économique de Manama Adresse : PO Box 10487 Manama, BAHREÏN Rédigée par : Elodie FONTE Revue par : Pierre FABRE Version originelle du 17 mai 2003

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Le secteur des télécommunications aux Emirats Arabes Unis Actualisation au 21 juin 2007 © MINEFI – DGTPE

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Cadre réglementaire

Une libéralisation du secteur sous contrôle réglementaire

www.tra.ae

Le 11 avril 2004, les Emirats Arabes Unis ont publié un décret fédéral (Federal Law by Decree N°3 of 2003 – Telecom Law) visant à libéraliser le secteur des télécommunications, jusqu’alors monopole de la compagnie nationale Etisalat. Ce décret stipule : - la création d’un Comité Suprême des Télécommunications (CST). En charge du pilotage et de la supervision du secteur des télécommunications, le CST a notamment le « dernier mot » en matière d’octroi de licences aux nouveaux opérateurs potentiels ; - l’instauration d’une entité régulatrice, la Telecommunications Regulatory Authority (TRA) qui, placée sous la tutelle du CST, a la responsabilité institutionnelle de la bonne marche du secteur des télécommunications. Bras opérationnel du CST, l’ART fournit à ce dernier les éléments techniques et financiers préalables à toute prise de décision concernant le fonctionnement du secteur ;

Etisalat

L’opérateur historique n’a plus le monopole du marché

www.etisalat.ae

Créé en 1976, l’Emirates Telecommunications Corporation (Etisalat), est détenu à hauteur de 60% par le gouvernement fédéral, le solde appartenant à des personnalités et hommes d’affaires locaux. 1. Un opérateur rentable - bénéfices nets 2006 : 1,6 milliard USD (+38% par rapport à 2005) ; - CA 2006 : 4,4 milliards USD (+27% par rapport à 2005). 2. Une position solide sur son marché domestique Les années 2004 et 2007 ont marqué la fin du monopole d’Etisalat en matière de services de télécommunications aux EAU, tout d’abord sur le plan réglementaire et ensuite sur le plan réel avec l’entrée en service du deuxième opérateur (EITC). L’opérateur historique conserve néanmoins une position dominante sur l’ensemble du marché. 2.1. Téléphonie fixe Fin 2006 : 1,285 million d’abonnés à la téléphonie fixe, soit un taux de pénétration de 28%. 2.2. Téléphonie mobile * GSM : un taux de pénétration parmi les plus élevés au monde Fin 2006 : 5,52 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, soit un taux de pénétration de 120%. L’ensemble des services de 3ème génération sont désormais disponibles MISSION ÉCONOMIQUE

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sur l’intégralité du territoire (WAP, GPRS, 3G, MMS, TV Mobile, etc…) 2.3. Internet * eCompany : un acteur incontournable www.ecompany.ae Si EITC, deuxième opérateur émirien de télécommunications nouvellement créé, propose déjà dans certaines parties de Dubaï des services d’accès à l’Internet haut débit, à ce jour, Etisalat, demeure, à travers sa division eCompany, l’unique Internet Service Provider à couvrir En fin 2005, eCompany l’ensemble des Emirats Arabes Unis. totalisait 660420 abonnés à l’Internet parmi lesquels 218677 abonnés à l’Internet haut débit (soit 33%).

* eCompany : un vaste choix de solutions Division d’Etisalat dédiée aux solutions électroniques, aux services Internet et aux services de données, eCompany a été créée en juin 2004 suite à la fusion d’Emirates Internet & Multimedia (services Internet et multimédia) et de Comtrust (commerce électronique sécurisé). L’offre d’eCompany inclut un vaste choix de solutions d’accès à l’Internet haut débit et à l’Internet mobil. 3. Une stratégie agressive d’internationalisation A l’étroit sur son marché intérieur et disposant de ressources financières importantes, l’opérateur émirien s’est engagé au cours des deux dernières années dans une politique agressive d’internationalisation prenant la forme soit de prises de participation dans le capital d’opérateurs existants soit d’achat de licences : - achat de la deuxième licence saoudienne de téléphonie mobile -services GSM et 3G- (2004) ; - achat de la deuxième licence soudanaise de téléphonie fixe (2004) ; - acquisition de 50% du capital de l’opérateur africain Atlantique Telecom (2005) ; - acquisition de 26% du capital de l’opérateur public pakistanais Pakistan Telecommunication Company Limited (2005) ; - achat de la quatrième licence afghane de téléphonie mobile -services GSM- (2006) ; - achat de la troisième licence égyptienne de téléphonie mobile -services GSM et 3G- (2006) ;

EITC www.du.ae Le capital d’EITC se répartit entre trois actionnaires principaux : - le gouvernement fédéral, représenté par le Ministère des Finances et de l’Industrie : 40% ; - une entreprise publique d’investissement de l’émirat d’Abu Dhabi, Mubadala Development Company : 20% ; - une nouvelle filiale de TECOM, Emirates Company for

Un nouvel entrant qui dynamise le secteur Emirates Integrated Telecommunications Company (EITC), deuxième opérateur émirien de télécommunications, s’est vu délivré, le 12 février 2006, par le Comité Suprême des Télécommunications, une licence « full services » d’une validité de 20 ans. D’un montant de 33,9 millions USD et renouvelable sur une base annuelle, moyennant le paiement de 272 000 USD, cette licence autorise la nouvelle société à offrir des services de téléphonie mobile, de téléphonie fixe et des services Internet. Soucieux d’éviter une « guerre des prix » avec Etisalat, EITC entend privilégier une stratégie de développement fondée sur un marketing innovant, une technologie de pointe et des services de qualité. Le nouvel opérateur, qui a pour ambition d’acquérir 30% de parts de marché (tous services confondus) d’ici 3 ans et dont l’ensemble des produits et services est commercialisé sous la marque « du », propose depuis février 2007 des services de téléphonie mobile et commence dans certaines parties de Dubaï à proposer son offre en matière de téléphonie fixe, d’Internet haut débit et de TV payante.

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© MINEFI – DREE /TRESOR Telecommunications & Technology : 20% ; - le reliquat (20%) a été mis en vente sur le marché boursier en mars 2006.

Thuraya

www.thuraya.com

A l’issue de l’année 2004, Thuraya a enregistré un bénéfice net de 26,15 millions USD (contre 38 millions USD en 2003) et un CA de 287 millions USD (contre 291 millions USD en 2003), et totalisait 220 000 abonnés.

Références

Si en matière de téléphonie mobile, EITC exploite son propre réseau (déploiement confié à Nokia sur une base « Design, Build & Operate »), en matière de téléphonie fixe, la société devrait s’appuyer sur les infrastructures existantes d’Etisalat.

L’assurance d’une couverture réseau de qualité Etisalat est actionnaire principal de la société Thuraya Satellite Telecommunications Company, société de télécommunications par satellite basée à Abu Dhabi. Parmi les autres actionnaires figurent notamment Abu Dhabi Investment Company (ADIC), ArabSat, Qatar Telecom et Dubai Investments PJSC. Desservant près de 130 pays en Europe, Afrique, Moyen-Orient, Asie Centrale et Asie du Sud, les deux satellites de la compagnie, Thuraya 1 et Thuraya 2, ont été lancés respectivement en octobre 2000 et juin 2003. Mis en orbite par le consortium multinational Sea Launch, ces deux satellites permettent, entre autres, aux utilisateurs de téléphones cellulaires de passer des zones couvertes par les réseaux GSM à des zones rurales couvertes uniquement par satellite.

Salons Professionnels 1. GITEX (8-12 septembre 2007)

www.gitex.com

www.cabsat.com

ème

édition du salon GITEX a cette année encore enregistré une forte La 26 croissance. GITEX fait désormais parti du top 3 mondial des salons dédiés aux nouvelles technologies. GITEX 2006 s’est déroulé sur l’intégralité du centre d’exposition soit les 13 halls, équivalent à plus de 63 000 m2 (33% de plus qu’en 2005), 1353 exposants (+16% sur l’année précédente) et plus de 130 000 visiteurs. La partie GULFCOMMS connaît également un franc succès avec 125 exposants parmi lesquels on retrouve les grands noms du secteur tels que : Etisalat, DU, Nokia, Orange, Thuraya, Alcatel, Belgacom, Korea Telecom, etc… 22 sociétés françaises étaient présentes sur ce salon dont 13 sur le pavillon Ubifrance. 2. CABSAT (mars 2008) Il s’agit d’un salon régional spécialisé dans les transmissions par câbles, ème édition) s’est déroulé sur satellites et broadcasting. CABSAT 2007 (12 4 halls, soit plus de 6000 m2, avec 402 exposants (50 pays présents) et 7500 visiteurs (ouvert uniquement aux professionnels). Ubifrance était présent pour la première fois avec un pavillon collectif composé de 7 entreprises françaises.

Copyright Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse de la Mission Economique d’ABU DHABI (adresser les demandes à [email protected]). Clause de non-responsabilité La ME s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, elle ne peut en aucun cas être tenue responsable de l’utilisation et de l’interprétation de l’information contenue dans cette publication qui ne vise pas à délivrer des conseils personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse de cas particuliers.

Auteur : Mission Économique Adresse : Hamdan Street, Al Masaood Tower, Suite 1103 PO Box 4036 ABU DHABI ÉMIRATS ARABES UNIS Rédigée par : Pascal ROGER Revue par : Jean-Christophe LE HELLO Version originelle du 04/07/2005 Version n°2 du 01/08/2006 Version n°3 du 21/06/2007

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Les Télécommunications au Koweït Octobre 2008 © MINEFI – DGTPE

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Résumé

Un secteur rentable et dynamique Comme dans l’ensemble du Moyen Orient, les télécommunications comptent au Koweït parmi les secteurs les plus dynamiques et les plus rentables. Les deux opérateurs de téléphonie mobile représentaient, à eux seuls, en décembre 2006, près de 13 % de la capitalisation totale de la Bourse de Koweït.

En janvier 2007, le Parlement a approuvé la création d’un troisième opérateur de télécommunications.

La téléphonie fixe reste un monopole exercé par le ministère des Communications (MOC). En téléphonie mobile, deux opérateurs à capital majoritairement privé et à dimension internationale, Mobile Telecommunications Company (MTC) et National Telecommunications Company (Wataniya), se partagent le marché. Wataniya vient de céder 51 pour cent de ses actions à Qatar Telecom (Qtel) pour 3,72 milliards de dollars, a annoncé le groupe KIPCO, qui est l’actionnaire de référence dirigé par le fils de l’Emir. Un consortium dirigé par MTC vient de remporter la licence d’un troisième opérateur de télécommunications en Arabie Saoudite pour 6,1 milliards de dollars, portant à 21 le nombre de pays dans lesquels la compagnie est opérationnelle.

Structure du marché

Un marché dominé par la téléphonie mobile Le taux de pénétration de la téléphonie fixe en 2005 était de 19% très

Le taux de pénétration de la en dessous de celui de la téléphonie mobile qui tourne autour de téléphonie mobile tourne 90%. autour de 90%.

La téléphonie fixe : Le réseau compte 510 000 lignes en service. L’unique La téléphonie fixe demeure du domaine public sauf pour les services opérateur est le ministère prépayés et la publiphonie (cette dernière étant en régression des Communications (MOC). continue). Le réseau comptait 510 300 lignes en 2005, contre

497 000 lignes en 2004. Le ministère des Communications (MOC) monopolise le réseau, qui

Le prix des appels vers l’international est cher, est totalement numérisé. Les appels locaux de téléphonie fixe sont atteignant en 2006, 1 dollar la gratuits (un abonnement annuel d’environ 100 USD est toutefois MISSION ÉCONOMIQUE

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minute pour un appel vers requis pour l’accès aux lignes locales, et une garantie bancaire de 1 l’Europe. 500 USD environ pour l’accès aux lignes internationales), par contre

un appel d’une ligne fixe à une ligne mobile est facturé au détenteur de la ligne mobile. Seuls les appels internationaux font l'objet d'une facturation par le MOC Le réseau téléphonique local comprend aussi des relais micro-ondes, des câbles co-axiaux et des câbles en fibre optique et en cuivre. La téléphonie mobile Le Koweït est le premier pays de la région à avoir deux opérateurs de téléphonie mobile : MTC Vodaphone et Wataniya Telecom. Les deux opérateurs, détenus à 24% par l’Etat, acquittent au MOC Deux opérateurs à dimension une redevance fixe de 40,80 USD par abonné et par an. La quasi internationale se partagent saturation du marché conduit à une forte concurrence, qui porte plus un marché quasi saturé. sur les services que sur les prix afin d’attirer de plus en plus nombreux d’utilisateurs, notamment des jeunes. Les portables figurent traditionnellement dans la liste des dix produits les plus importés au Koweït.

L’introduction d’un troisième opérateur a pour objectif de libéraliser plus radicalement le secteur de télécommunications au Koweït, actuellement dominé par deux opérateurs puissants et monopolistiques (MTC et Wataniya),

Un nouvel opérateur de téléphonie mobile a commencé à offrir ses services en septembre 2008. L’investisseur stratégique est Saudi Telecom, qui a acquis aux enchères 26% du capital pour 900 MUSD en 2007. Le placement de 50% des actions (l’Etat détenant 24% comme pour les autres opérateurs), même s’il s’est déroulé en pleine crise financière internationale (septembre 2008), n’a pas suscité de difficultés puisqu’il a été sursouscrit plus de 3 fois.. Internet Quatre fournisseurs d’accès privés gèrent les services Internet : Quality Net créé en 1998, Zajil Telecommunications qui a remplacé KEMS, Fast Telco et United Networks. Comme pour la téléphonie mobile, la toile attire de plus en plus d’adeptes. En 2005, on dénombrait 700 000 usagers pour une population de 3 millions d’habitants. Ces fournisseurs sont très rentables et peu novateurs (les prix n’ont pas baissé ces dernières années et la qualité s’est plutôt dégradée). Depuis que les opérateurs de téléphonie mobile proposent des connexions, la grande majorité des utilisateurs domestiques passe par leur intermédiaire.

Actuellement, le Koweït ne Régulateur dispose pas d’un organe Le Koweït est le seul pays au Golfe qui ne dispose pas d’un régulateur. organisme régulateur. Actuellement, tant pour la téléphonie que pour

Internet c’est le MOC qui attribue les licences d’exploitation selon son propre cahier des charges. En janvier 2007, le gouvernement a officialisé son intention de créer un organisme indépendant de régulation du secteur de télécommunications

MTC

MTC première compagnie privée koweitienne à réaliser 1 milliard de dollars de bénéfices nets par an

Créé en 1983, MTC est le MTC est l’opérateur historique en téléphonie mobile dans l’émirat, premier opérateur de créé en 1983, et qui détient aujourd’hui 60 % du marché. A l’origine, télécommunications au en septembre 2002, MTC avait conclu un accord de coopération Koweït

stratégique avec Vodafone.

L’Etat détient 24,6 % du capital à travers Kuwait Investment Authority, tandis que 17,7 % sont aux mains de National Investment Co, le reste appartenant à des actionnaires très minoritaires et aux petits porteurs. MISSION ÉCONOMIQUE

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A la bourse de Koweït la valorisation des actions de MTC a dépassé

La valorisation des actions 14,4 Md USD au 31 décembre 2006. Pour l’année 2006, MTC vient de MTC a dépassé 14,4 Md d’annoncer un bénéfice record net de 305,3 MKD soit 1,1 Md USD, USD au 31 décembre 2006.

en hausse de 68% par rapport à l’année précédente.

Le nombre d’abonnés est passé à 27 millions fin 2006, répartis dans 20 pays.

MTC opère au Koweït, en Iraq, en Jordanie, à Bahreïn, au Liban, prochainement en Arabie Saoudite, au Soudan, au Burkina Faso, au Tchad, à la République démocratique du Congo, à la République du Congo, au Gabon, en Kenya, au Malawi, au Niger, à la Nigeria, à la Sierra Leone, en Tanzanie, en Ouganda, à Zambie et au Madagascar.

L'acquisition de Celtel International par MTC a été particulièrement remarquée et lui a valu le prix de la Meilleure transaction d’Infrastructure par la revue African Investor.

MTC opère actuellement dans 6 pays du Moyen Orient et dans 15 pays africains après le rachat de Celtel International, le leader de la téléphonie mobile en Afrique, en avril 2005, pour 3,36 Md USD. Il a construit son portefeuille grâce à une politique d’acquisition de licences et d’opérateurs existants. En juin 2007, il vient de remporter ème licence de téléphonie mobile en Arabie Saoudite avec une offre la 3 de plus de 6 Md USD. Au Koweït, MTC opère désormais sous la marque MTC (et non plus MTC-Vodafone). En Iraq, avec 30 pour cent des parts, il fait partie du consortium de téléphonie mobile dans le sud du pays (Atheer Telecommunication), qui comprend aussi le groupe d’affaires koweitien AL –Kharafi associé à d’autres intérêts koweitiens (20 pour cent), et l’irakien Delja Telecom (50 pour cent). En Jordanie, il détient 96,5 pour cent des actions de l’opérateur jordanien Fastlink. A Bahreïn, il possède une licence d’exploitation sous la marque (MTCVodafone). Au Liban, il a signé un contrat de gestion avec le gouvernement pour MTC Touch auparavant Libancell. Un consortium dirigé par MTC vient de remporter la troisième licence d’opérateur mobile en Arabie Saoudite pour 6,1 milliards de dollars. En Afrique, MTC est présenté par Celtel qui reste une entité distincte au sein du groupe MTC et conserve son siège et ses structures de direction à Amsterdam, ainsi que dans 14 pays d’Afrique centrale : le Burkina Faso, le Tchad, la République démocratique du Congo, la République du Congo, le Gabon, le Kenya, le Malawi, le Niger, la Nigeria, la Sierra Leone, la Tanzanie, l’Ouganda et la Zambie, ainsi que tout récemment Madagascar. Au mois de février 2006, Celtel a acquis 61 pour cent de Mobitel au Soudan pour une opération évaluée à 1,3 Md USD, prenant ainsi le contrôle de la société et transférant du coup la gestion de Mobitel à MTC. En janvier 2007, la firme a annoncé une ambitieuse stratégie visant à tripler le nombre de ses abonnés (70 millions en 2011). La compagnie entend aussi doubler sa capitalisation pour la porter de 14,4 Md USD à 30 Md USD, à l’horizon de 2011. Enfin, MTC s’apprête à faire son entrée à la Bourse de Londres en 2008.

Wataniya

Wataniya, deuxième opérateur de téléphonie mobile au Koweït, vient d’être racheté par Qatar Telecom (Qtel)

En 2006, les bénéfices de Le groupe a obtenu sa licence d’opérateur en 1997 mais n’a débuté Wataniya ont atteint 252 ses opérations qu’en décembre 1999. Il détient 40 % de part de marché. MUSD.

Les actions de Wataniya sont cotées à la Bourse de Koweït et leur valorisation atteignait 4 milliards de dollars au 31 décembre 2006. A cette date, son capital était détenu par Kuwait Investment Authority

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(KIA) (22 %), KIPCO et ses filiales (24 %), American United Real Estate Services (8 %) et de nombreux petits porteurs. En 2006, ses Wataniya est présent dans 6 bénéfices ont augmenté de 39 % (252 MUSD). L’entreprise est pays : Koweït, Arabie présidée par Faisal Hamad Al Ayyar et le vice président est un Saoudite, Iraq, Tunisie, membre de la famille régnante Sheikh Khaled Youssef Al Sabah. Algérie et aux Maldives.

Wataniya a obtenu une facilité de crédit d’un milliard de dollars, syndiquée par plusieurs banques internationales dont le Bnp Paribas est le chef de file. Le groupe dispose de 10 millions de clients, au Koweït (1 million), en Arabie Saoudite (68 000), en Iraq (2,7millions), en Tunisie (3 millions), en Algérie (à peu près 3 millions) et aux Maldives (55 000).

Qatar Telecom contrôle de Telecom

En Iraq, Wataniya Telecom fait partie du consortium qui a remporté un appel d’offres pour la couverture des services de téléphonie mobile dans le Nord du pays, en partenariat avec l’Union Gulf Bank de Bahreïn et Asia Cell. En Tunisie, Wataniya a par ailleurs acquis 50% prend le des parts d'Orascom Telecom Tunisia, la deuxième licence GSM Wataniya tunisienne. En Algérie, il a remporté fin 2003 l’attribution d’une licence d’opérateur mobile pour un montant de 421 MUSD. En 2005, il s’est implanté aux îles Maldives. En décembre 2006, Wataniya et le fonds d'investissement de la Palestine (PIF) ont signé un accord pour la création d’une nouvelle compagnie de téléphonie mobile en Palestine.

Il s’agit du premier rachat massif d’une entreprise koweitienne par des investisseurs étrangers

KIPCO, premier holding privé koweitien et qui détenait 24% de Wataniya, a pris la tête d’un consortium d’actionnaires pour la vente collective de leurs parts (51 %). Plusieurs acheteurs potentiels se sont manifestés : la compagnie Emirates Télécommunications (Etisalat), Orascom Telecom Algérie, Qatar Telecom (Qtel), Saoudi Oger et Kingdom Turkcell. Après le retrait d’Etisalat, tout s’est joué entre Qatar Telecom et Orascom Telecom Algérie. C’est Qtel qui l’a remporté pour 3,72 Md USD, ayant proposé 15,9 USDpar action, nettement au dessus du cours de Wataniya (10,7 USD) à la Bourse de Koweït. La transaction entre Wataniya et Qtel, annoncée le 3 mars 2007, inclut l’acquisition additionnelle de 9% du capital de Wataniya Telecom Algérie et de 9% des parts des opérations de Wataniya en Iraq.

Qtel, qui ambitionne de se hisser au rang des 20 premières sociétés mondiales de télécoms en 2020, dispose de moyens financiers considérables, Qtel avait emprunté 2 Md USD en novembre 2006 pour financer des ainsi que techniques acquisitions, et rattraper ses concurrents du golfe dans ce domaine. Il (partenariat en négociation a déjà trois implantations à l’étranger, une filiale en Oman (Nawras), une autre en Indonésie (Indosat), et depuis janvier dernier 25% du avec France Télécom

capital de Asia Mobile Holdings, une division de Singapore Technologies Telemedia.

Le réseau Ubifrance et les Missions Économiques vous proposent des produits d’information pour mieux vous aider à prospecter ou à développer votre présence au Koweït : Guide « S’implanter dans les pays du Golfe » (69 € TTC), qui peut être commandé sur www.ubifrance.fr/librairie « Lettre du Moyen-Orient » disponible sur abonnement (153 € H.T.) en contactant [email protected] Copyright Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse de la Mission Economique de KOWEIT (adresser les demandes à [email protected]).

Auteur : Mission Économique Adresse : PO Box 26768 KOWEIT SAFAT 13128 KOWEÏT

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Rédigée par : Leila MAJED Actualisation : Pierre DAIGNIERES Revue par : Jean Luc WALLER Version originelle du 10/03/2007

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Le secteur des télécommunications en Oman 6 avril 2007

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population

2 760 000

expatriés

25%

PIB

30,9 Mrds $

croissance

+ 5.4 %

inflation

+3, 6%

monnaie

Le rial omanais

1 rial (OMR) =

1.96 € (juin 2007)

1 rial (OMR) =

2, 59838 $

% des télécoms dans PIB

2.8

L’univers des télécommunications ne cesse de connaître des évolutions profondes et rapides sous l’effet conjugué des innovations technologiques croissantes mais surtout du déplacement de l’épicentre géographique des marchés, du monde occidental vers le Moyen-Orient et l’Asie. Conscientes de cette dynamique nouvelle, les autorités gouvernementales omanaises s’efforcent de créer un environnement des affaires favorable à cette expansion, en adoptant une série de mesures visant à libéraliser ce secteur. Avec l’adhésion à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en octobre 2000, le Sultanat d’Oman constitue en effet le troisième membre du Conseil de Coopération des pays du Golfe à avoir progressivement mis fin à la situation de monopole de l’opérateur historique dans le secteur des télécommunications. En ce sens, l’année 2005-2006 a été marquée par la mise en concurrence d’Oman Mobile, société issue de l’opérateur historique Omantel, avec le nouveau venu Nawras Telecom et par l’augmentation du nombre d’usagers : à ce jour, le sultanat compte près d’1,8 millions d’abonnés aux services de téléphonie et d’internet sur une population de 2,7 millions d’habitants. Ce taux de pénétration était de 48,5% en 2005 et a atteint 81% en 2006. Il reste néanmoins inférieur à celui de son voisin émirien : Taux de pénétration 2006 sauf indications Oman

Ligne fixe

Mobile

Internet

9%

3%

EAU

28%

81% (2006) 101%

12%

Moyenne pays du golfe et Yémen

21%

26%

9%

Les efforts du gouvernement omanais se concentrent donc sur la ème redynamisation de ce secteur, comme en témoignent les objectifs du 7 ème forum plan quinquennal ainsi que l’accueil à Mascate en mai 2006 du 8 arabe des télécommunications et de l’Internet.

La restructuration actuelle du secteur L’évolution 2005-2006

MISSION ÉCONOMIQUE

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2006

Taux de croissance

Nombre d’abonnés à la téléphonie mobile

1333

1 800

+ 36.4 %

Nombre de lignes fixes

258

271

+5%

Nombre d’internautes

178

245

+ 29.2 %

En milliers

L’impact des politiques de libéralisation et de privatisation sur la structure du secteur des télécommunications Historique : le cadre règlementaire et l’avancée des réformes 1980 1999

Création du GTO (General Telecom Organization) par la loi n°43 de 1980 pour répondre aux besoins nationaux en télécommunications des entreprises et des particuliers. Le GTO évolue en société anonyme (« Closed Joint Stock Company »), propriété intégrale de l’Etat, sous le nom d’Oman Telecommunications Company (Loi n° 46 de 1999). Ceci marque le lancement du processus de privatisation en Oman.

2000 2002 Loi-cadre sur les télécommunications du 12 mars, instaurant une autorité de régulation et un système de licence.

2004 Une diversification des opérateurs sur le segment de la téléphonie mobile.

Le Sultanat d’Oman adhère à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) Le décret royal n° 30/ 2002 instaure l’autorité de régulation des télécommunications (« Telecommunications Regulatory Authority » ou TRA).

2002

Cet organe indépendant est chargé entre autres de veiller au bon fonctionnement de ce secteur par la mise en concurrence équilibrée de différents opérateurs. d Création de la filiale d’Omantel, Oman Mobile. d Attribution d’une licence de téléphonie fixe à Omantel pour une durée de 25 ans. Le montant des royalties à verser au gouvernement s’élève à 10 % des revenus bruts par an.

2004

d Juin 2004 : Nawras Telecom remporte la seconde licence GSM en Oman, pour un coût de 104 millions USD et une durée de 15 ans. Le montant des royalties à verser au gouvernement s’élève à 12 % des revenus bruts par an. Il convient également de souligner que Nawras a remporté cette seconde licence alors que l’offre réunissait pas moins de 28 concurrents, d’envergure internationale (Orange, Vodaphone) ou régionale (MTC & Cable, Batelco…). d 16 mars 2005 : Le monopole de l’opérateur historique Omantel sur le segment de la téléphonie mobile prend fin avec le lancement officiel de Nawras (Joint Venture de TDC Danemark et Qtel au Qatar).

2005

d 10 Juillet 2005 : Suite à l’offre publique initiale, les parts d’Omantel se répartissent de la manière suivante : 70 % reviennent au gouvernement, les 30 % restants appartenant aux investisseurs privés. A la clôture de l’offre, plus de 163 000 investisseurs se sont inscrits mobilisant plus de 700 millions de RO en capital. Omantel fait donc son entrée à la bourse de Mascate (« Muscat Securities Marker » ou MSM) à cette date. d 28 octobre 2005 : la société Omantel ouvre son capital aux investisseurs étrangers

2006 Une libéralisation qui a accru le nombre de consommateurs

d février : lancement de son offre 3G par Nawras

La libéralisation du secteur de la téléphonie mobile : performances comparées des deux concurrents en 2005 Opérateur Oman mobile Nawras

Résultat net (en millions)

Nombre d’abonnés

Part de marché

67, 77

807 000

76, 7 %

68,1

244 000

23, 3 %

Nawras avait déjà réussi à contrôler 18 % du marché mobile et attirer ainsi

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près de 244 000 clients en seulement dix mois d’activité. Nawras a pour objectif de conquérir environ 43 % du marché de la téléphonie mobile d’ici 2009. On notera que le seul monopole encore existant, l’exploitation des Le territoire est très largement lignes fixes, pourrait être rompu dès 2007. couvert

Oman Mobile couvre à ce jour près de 95 % du territoire, contre 82 % pour Nawras Telecom Le segment dynamique de la téléphonie mobile connait une croissance remarquable… Salon annuel : COMEX 24-27 mars 2008 Organisateur : OITE P.O. Box 268 RUWI – PC 112 Tél. (968) 56 43 03 Fax (968) 56 51 65 URL : www.oite.com

Le partage du marché : la clientèle respective au sein du duopole. taux de 2005 2006 croissance Oman Mobile 807 000 1 330 000 + 64,8 Nawras 244 000 500 000 + 63,9 Il est à signaler qu’une portion importante des revenus d’Omantel et de Nawras provient des services prépayés, s’adressant à une clientèle difficile à fidéliser. (81,4 % en janvier 2006)

Utilisateurs de téléphonie mobile e services prépayés e abonnement

2005

2006

837 856

1 533 939

579 696 258 160

1 287 635 246 304

… au détriment de la téléphonie fixe en désaffection L’entrée de Nawras en 2004 a créé une pression à la baisse des tarifs de communication sur le marché de la téléphonie mobile. Ceci expliquerait en partie la baisse du nombre d’utilisateurs de téléphones fixes (237 000 en juillet 2005 contre 239 000 fin 2004) au profit des téléphones portables. Pour remédier à ce très faible taux de pénétration (10,9 % en 2006), la TRA a commencé à prévoir le lancement d’un second opérateur en 2007. Le nombre d’utilisateurs d’internet reste très réduit 2006

245 300

2005

178 000

2004

149 200

2003

127 000

2002

120 600

2001

111 900

2000

65.600

1999

51 400

Sources : Arab Advisors Group

…et sans entraîner dans son sillon un développement notoire de l’Internet Le service Internet a débuté en Oman en janvier 1997 avec une capacité initiale de 48 lignes modem de 1 Mbit/s (94 lignes en 2003). Cependant, la télédensité Internet du Sultanat de seulement 3% en janvier 2006 (soit 50 110 internautes) reste très faible par rapport à celle de ses voisins du Golfe Toutefois, les opportunités futures ne sont pas négligeables. D’une part le faible taux de pénétration est contrebalancé par la fréquentation régulière des cybercafés. De plus, l’Oman comptait 90 000 internautes en mai 2006, contre 50 110 en janvier de la même année. En termes d’objectifs quantifiés, le gouvernement souhaite que ce segment réalise un taux de croissance de 21, 5 % d’ici à 2009, pour atteindre 185 000 abonnés. Cette volonté politique se traduit également par l’instauration du projet d’ ème plan quinquennal « e-gouvernement », figurant parmi les priorités du 7 (2006-2010). Le « gouvernement électronique » consiste à utiliser les

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technologies de l’information et des communications (TIC) afin de rendre les services publics plus accessibles aux citoyens ainsi qu’aux entreprises, et d’améliorer le fonctionnement interne de l’Etat omanais.

Les processus de libéralisation et de privatisation du secteur stimulent la concurrence et favorisent l’introduction de nouvelles technologies de l’information au Sultanat. Une efficience économique accrue et des coûts de communication réduits

Après un ralentissement du processus en 2001, le secteur des télécommunications est actuellement en cours de privatisation. Outre l’élargissement de la gamme de services, les retombées positives de la concurrence entre la société privatisée Omantel et Nawras sont notables. Ainsi l’opérateur historique a été forcé de mener une politique commerciale beaucoup plus agressive et a suivi en renchérissant de manière quasisystématique sur les offres lancées par la nouvelle société. Des améliorations ont été remarquées par les clients en matière de facturation, d’entretien du réseau et de mise en ligne de nouveaux services. Concernant la téléphonie mobile, le premier réseau, installé par Siemens, a depuis été étendu par contrats successifs signés avec Motorola, Ericsson et Siemens. Omantel a signé des accords d’interconnexion GSM avec 115 opérateurs internationaux dans 65 pays, dont la France avec Orange en 1997, SFR en 1999 et France Telecom en 2002.

Une extension géographique du réseau

Afin de faire face à la venue de son concurrent, Omantel a mis sur pied un programme de développement du réseau représentant des investissements de 733 millions de dollars sur la période 2001-2005 afin de développer le réseau à Mascate, Al Batinah, Al Dakhiliya et Al Dhaira.

Des opportunités accrues pour l’offre étrangère Avec 45 % de la population âgée de moins de 19 ans en 2006, le marché des télécommunications en Oman est en pleine phase d’expansion. Ce secteur figure donc clairement parmi les domaines à prospecter, d’autant plus que la France possède en la matière un capital de compétences Les principaux équipementiers reconnu. Un marché en transition

présents

Nombre d’entreprises des télécommunications renforcent leur présence sur le marché omanais : Siemens pour la téléphonie fixe, Ericsson, Alcatel, Motorola, Huawei et plus récemment Cap Gemini. Copyright Tous droits de reproduction réservés, sauf autorisation expresse de la Mission Economique de MASCATE (adresser les demandes à [email protected]). Clause de non-responsabilité La ME s’efforce de diffuser des informations exactes et à jour, et corrigera, dans la mesure du possible, les erreurs qui lui seront signalées. Toutefois, elle ne peut en aucun cas être tenue responsable de l’utilisation et de l’interprétation

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Auteur : Mission Économique Adresse : PO Box 2314 RUWI - PC 112 Mascate, Sultanat d’Oman OMAN Tél. : +968 24 56 55 99 Fax : +968 24 56 55 88 mèl : [email protected]

http://www.missioneco.org/oman

© MINEFI – DREE /TRESOR de l’information contenue dans cette publication qui ne vise pas à délivrer des conseils personnalisés qui supposent l’étude et l’analyse de cas particuliers.

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Rédigée par : Deepak PESCHARD Revue par : Marc FORTIER

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Le marché des télécommunications en Arabie Saoudite Le secteur des Télécoms en Arabie saoudite continue de croître à un rythme record. Les analystes estiment que le volume du secteur des communications sans fil et filaire saoudiennes devrait atteindre 32 Mrds USD en 2010. Ce secteur se situe en deuxième position après le secteur pétrolier en termes de chiffre d'affaires et la croissance est fortement dopée par une population jeune et grandissante ainsi que par un programme de dérégulation soigneusement mis en place. La restructuration du système réglementaire a ainsi conduit à la délivrance d'une 3ème licence de téléphonie mobile ainsi que de 3 nouvelles licences de téléphonie fixe.

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