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le guide du

tatouage bonus

le guide du tatouage

p.1

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sommaire introduction

p.3

1

La perception des tatouages par les autres

2

Quelle démarche adopter lorsque l’on veut franchir le pas

1. Tatouages et vie sociale 2. Tatouages et vie professionnelle 3. Le tatouage en séduction

1. Être sûr de son choix 2. Être certain de son motif 3. Définir son emplacement 4. Choisir son tatoueur

Les différents styles de tatouages

4

Tatouage et style vestimentaire

p.4 p.5 p.7

p.9 p.10 p.12 p.14

onus bbonus

Quand se faire tatouer et la question du budget

3

p.16

1. Le old school ou traditionnel américain 2. Le chicano 3. Les Asiatiques 4. Les calligraphies diverses 5. Les tribaux et dérivés 6. Le biomécanique 7. Le new school 8. Le « arty » 9. Les réalistes 10. Les tatouages de prisonnier

p.18 p.19 p.19 p.20 p.21 p.22 p.22 p.23 p.23 p.24

1. Les 5 règles pour trouver l’harmonie entre vos tattoos et vos vêtements 2. Les 3 vêtements incontournables pour mettre vos tatouages en valeur

p.25 p.26

conclusion Conclusion

p.28

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introduction Q

u’on aime ou qu’on n’aime pas, que l’on soit tatoué ou que l’on ait gardé sa peau vierge d’encre… Le tatouage est un élément important qui se doit d’être pris en compte au moment de constituer son style et son look. Vivant indélébilement sur (ou sous) l’épiderme, ces motifs encrés ont un impact visuel fort et doivent donc être incorporés et harmonisés, au même titre que votre morphologie, votre teint, la couleur de vos cheveux et toute autre particularité de ce qui constitue votre corps, avec les vêtements que vous allez choisir. À travers ce guide, nous avons pensé aux deux cas : à ceux qui songeraient franchir le pas d’un salon d’artistes tatoueurs, et à ceux qui connaîtraient déjà la sensation du dermographe qui laisse dans son sillage une marque irréversible. Ici, il ne sera en aucun cas question de faire l’apologie de l’encrage. Non. Lifestyle Conseil n’est pas une secte dont tous les membres se devraient d’être tatoués.

Dans ce guide, vous trouverez :

yLes explications de la démocratisation du tatouage depuis une



dizaine d’années ;



yComment le tatouage et le tatoué sont perçus par les autres et



quels sont les impacts à connaître dans les sphères de la vie sociale, du monde professionnel et de la séduction ;



yPour ceux qui ne sont pas tatoués et qui aimeraient le faire ou encore



pour ceux qui aimeraient agrandir leur collection, un guide indispensable à suivre avec les 7 étapes à suivre pour mener à bien sa démarche d’encrage. Du choix du motif au choix de son artiste, rien ne sera laissé au hasard ;



yUne présentation des différents styles de tatouage avec notre avis



d’un point de vue social et stylistique ;



yLes méthodes pour trouver l’harmonie entre vos vêtements et vos



tatouages.

Encore une fois, étant donné le nombre sans cesse grandissant de personnes tatouées, ce guide sera le point de liaison entre vos encrages et cette volonté d’améliorer qui est la vôtre en lisant l’eBook Look 3.

Bonne lecture le guide du tatouage

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La perception du tatouage par les autres

1. Tatouages et vie sociale Même si le fait d’encrer indélébilement quoi que ce soit sous son épiderme est et doit être une décision personnelle (parce que oui, vous allez passer votre vie avec), il est important de mettre les choses au clair quant à la perception qu’ont les gens des tatouages et des tatoués.



yL’essor du business sur Internet et des agences de Marketing /



Communication où les tenues plus casual (et les tatouages) sont monnaie courante chez les employés ;



yL’explosion du nombre de « peoples » tatoués... Peoples plaisant à



la ménagère de 35 ans comme Pascal Obispo ou Matt Pokora.

Il y’a encore une décennie, en France, le tatouage était encore mal vu. Réservé aux tôlards et aux personnes de mauvais genre, il pouvait être une barrière d’intégration sociale et professionnelle. Cependant, les choses ont radicalement évolué aujourd’hui sous l’impulsion de trois phénomènes :

yLa popularisation du tatouage par le milieu de la mode, qui s’est



mise à intégrer de plus en plus de mannequins hommes tatoués et ce jusqu’à en faire un phénomène de mode ; Si même Pascal est tatoué…

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Ces trois phénomènes principaux ont donc contribué à faire entrer le tatouage dans les mœurs de notre société. Bien entendu, il y a encore des endroits du corps qui restent totalement mal perçus et qui impliqueront dans 90% des cas pas mal de problèmes sur le plan social et professionnel. Doigts, mains, et cou restent dans l’inconscient collectif des zones qui se doivent de rester vierges sous peur d’effrayer les femmes ou de vous voir être refusé d’un appartement ou d’un job.

Le nombre de mannequins tatoués sur les podiums a largement augmenté depuis une dizaine d’années

J’entends déjà certains manifester leur incompréhension et crier au scandale… Très bien. Mais la société est ainsi faite, aussi injuste que cela puisse vous paraître : cela ne changera rien et il faut faire avec. Mais soyez rassuré et disons les choses clairement : pour votre vie sociale, le tatouage ne vous empêchera certainement pas d’agrandir vos cercles de connaissances et de vous faire de nouveaux amis.

2. Tatouages et vie professionnelle Ici, la question est un peu plus délicate. Paradoxalement, c’est dans les entreprises qui exigent le port du costume cravate que le problème ne se pose pas. Si vous n’avez pas tenté le diable en ornant vos mains, votre visage ou votre cou, vos collèges et supérieurs ne verront probablement jamais vos tattoos.

On a dit pas les mains !

Pour les autres, cela est un peu plus compliqué et il est délicat d’établir une règle générale. En 2012, aux États-Unis, les détatouages au laser ont augmenté de 32%, et ce principalement pour des raisons professionnelles.

Pris bruts, ces chiffres pourraient calmer vos hardeurs d’aller connaître la sensation du dermographe sur la peau… Mais il faut aussi prendre en compte un détail important : le fait que le tatouage d’appartenance à un gang (souvent violent) est une pratique largement développée outre-Atlantique, contrairement à ici.

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1 La perception du tatouage par les autres www.ebooklook.fr

Alors oui, ici, en France, ce genre de pratique de tatouage n’existe pas. Mais elle illustre bien ce qu’il faut comprendre : si vos tatouages peuvent être interprétés de manière négative (pin-ups trop dénudées ; armes ; phrases belliqueuses, symbole et/ou opinion politique, etc.), vous pourriez avoir des problèmes dans votre vie professionnelle. C’est un détail à prendre en compte avant de franchir le pas de cet acte irréversible… Irréversible, car la technologie des lasers est à la fois couteuse, et douloureuse. À ce sujet, un petit aparté pour mettre les choses au clair : un traitement au laser n’effacera jamais totalement un tatouage bien encré. Au mieux, il laissera une cicatrice des plus disgracieuses. Au pire, une cicatrice mêlée à des particules d’encre tenace éclatées un peu partout. Vous comprendrez alors pourquoi la plupart de ceux qui ont recours au laser ont pour objectif d’atténuer un tatouage regretté, fait sur un coup de tête, pour mieux le recouvrir par un nouveau.

Alors quoi qu’il en soit, pour terminer sur l’angle professionnel (qui englobe votre boulot tout comme vos démarches administratives comme trouver une location d’appartement), le mieux à faire est de prendre ses précautions et de les cacher avec vos vêtements. Ce qu’il faut retenir ici :

yExtrêmement mal vu il y’a encore 10 ans, le tatouage



est aujourd’hui entré dans les mœurs de notre société ;



yMalgré tout, il reste encore des endroits « proscrits»



comme les mains, le cou ou le visage ;



yAujourd’hui, en aucun cas le tatouage ne sera une



barrière à votre vie sociale et ne vous empêchera d’élargir vos cercles de connaissances ;



yDans le monde professionnel, le sujet reste encore



délicat et tous les tatouages qui pourraient être interprétés de manières négatives feraient mieux d’être dissimulés ;



yDans

A retenir

Ainsi, nombreux sont les ex-membres de gangs repentis qui effectivement subissent une intervention au laser pour se débarrasser de symboles renvoyant à une vie violente et qui dressent immédiatement le portrait-robot du type que l’on ne veut absolument pas embaucher.

Et lui, vous l’embaucheriez ?

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le cas d’un entretien d’embauche ou pour toutes vos démarches professionnelles : ne tentez pas le diable et cachez-les.

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3. Tatouages en séduction

1. Le tatouage, l’accessoire bad boy

Le sujet est souvent épineux : il portera surement à controverse et apportera son lot d’avis divergents. Cependant, je vais ici vous montrer les deux revers de la médaille en me basant sur mon expérience, mes rencontres et mes discussions avec la gent féminine.

C’est très réducteur dit comme ça… Mais c’est très souvent comme cela que les femmes l’interprètent : comme un signe de « bad boyitude ». Parce qu’elles pensent que ça fait horriblement mal, parce qu’elles se rendent (souvent bien plus que nous) compte que c’est une décision irréversible ou encore parce qu’elles rêveraient de s’en faire un, mais qu’elles n’osent et n’oseront jamais franchir le pas. Alors oui, s’il est bien choisi et bien réalisé, votre (vos) tattoo(s) augmenteront certainement aux yeux des femmes votre capital virilité et ça, c’est un excellent point. Cependant, pour que cela marche, il est indispensable que vous ayez le style qui colle avec. Porter une manchette de l’épaule au poignet de motif old school si vous avez un style d’intello, c’est un peu comme associer une paire de Nike à un smoking de cérémonie : incohérent… Et donc ridicule. Alors attention : le tatouage peut être un atout, de par sa connotation pleine de testostérone, avec les femmes, mais cela ne fonctionne pas pour tout le monde.

2. Le tatouage ou la beauf attitude Alors oui, beaucoup de femmes aiment les tatouages portés par des hommes…

C’est le revers de la médaille. Le tatouage peut aussi renvoyer de vous une très peu glorieuse image de « beauf » ou de « kéké » (c’est au choix) aux yeux de certaines femmes.

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Deux possibilités :

ySoit vous tombez sur le type de femmes qui détestent le stéréotype



muscles + look viril + tatouages et qui vous classeront directement dans la catégorie des kékés un peu débiles avant même de vous avoir adressé un mot ;

Ce qu’il faut retenir ici :

ySi derrière votre démarche de tatouage se cache en



ySoit



fait le désir de vous payer un shot de virilité, vous faites fausse route. Il faut que le reste (personnalité, attitude, look) colle avec votre envie (ou pas) de passer sous le dermographe, mais aussi avec le design et la symbolique de votre tattoo ;



yQuoi

A retenir



c’est que vous avez le très mauvais goût d’avoir succombé aux effets de mode en arborant, par exemple, un gros tribal mal fait ou un husky hurlant à la pleine lune. Désolé d’ailleurs si c’est votre cas, mais je préfère être tout à fait franc.

Dans les deux cas, on est loin du côté glamour et du stéréotype « positif » du tattoo, ce qui me fera répéter à raison qu’avant de franchir le pas, il faut bien avoir muri sa démarche.



qu’il en soit, vouloir se faire tatouer pour augmenter sa « réussite » auprès des femmes est une très mauvaise raison et je vous invite à y réfléchir à 10/100/1000 fois ;



yLe



tatouage est une démarche irréversible. Une bonne raison de choisir un motif intemporel et de bon goût ;



yNe



tombez pas dans le cliché du mec baraqué tatoué juste pour vous donner un genre : toutes les femmes n’apprécient pas. Loin de là.

Mais est-ce vraiment une vérité absolue ?

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Quelle démarche adopter lorsque l’on veut franchir le pas

1. Être sûr de son choix Alors ça y est. Vous en êtes au point où vous commencez à être assez sûr de vouloir vous faire encrer au point d’envisager concrètement la démarche. Heures de recherches sur Internet, consultation de divers sites spécialisés sur le sujet… Votre choix et votre goût se dessinent et s’affirment. Cependant, je vais ressortir ce que je viens déjà sans doute de répéter un nombre lassant de fois : le tatouage est un acte irréversible et vous devez être absolument sûr et certain de votre démarche. L’à peu près n’a ici pas sa place, sous peine de devoir vivre éternellement avec quelque chose que vous pourriez regretter. Ce qui est donc fondamental, c’est de prendre son temps. De ne pas se faire tatouer sur un coup de tête. Je ne sais pas vous, mais j’ai pas mal d’amis qui sont revenus de voyages (dans les îles notamment) avec des petits motifs polynésiens mal encrés et fortement regrettés plus tard, au point de procéder à un « covering » par un vrai beau tatouage cette fois mûrement réfléchi. On dit que des erreurs, on apprend des leçons. Oui. Et la fin de l’histoire se termine souvent bien dans ce cas. Mais c’est sans compter les mois à regretter (et parfois à déprimer) de ce choix douteux et impulsif que l’on n’assume

plus… De l’argent perdu à faire ce premier tatouage foireux et celui que l’on met en plus pour le covering… Sans parler du fait qu’il est moins aisé d’avoir le résultat idéal lorsque l’on part avec cette contrainte de dessiner le nouveau motif avec pour objectif premier d’en cacher un autre. À ce propos, si vous vous reconnaissez dans ce propos, ne partez pas défaitiste : il est tout à fait possible d’obtenir un excellent résultat de covering d’un tattoo que l’on regrette, à condition de trouver l’artiste idéal aux compétences et à l’expérience éprouvée à ce genre de travail. Quand on se fait un (mauvais) tatouage de l’amour de sa vie depuis 1 mois… Ce n’est jamais une bonne idée. Heureusement que certains artistes font du covering de qualité.

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Tout ça pour dire, sans vouloir être moralisateur qu’il vous faut absolument, et je le répète, être sûr et certain à 10 000 % de votre choix.

2. Être certain de son motif Au moment de choisir son motif, il n’y a que 2 solutions qui semblent bonnes.

A retenir

Ce qu’il faut retenir ici :

yLe



tatouage est un acte irréversible (ou presque) que l’on garde à vie ;



yNe





vous faites JAMAIS tatouer sur un coup de tête, même s’il est possible de procéder à un covering de qualité (recouvrir un tatouage regretté par un autre) ;



yPrenez



autant de temps que nécessaire pour affiner votre démarche et être certain à 100% de votre choix.



ySoit vous voulez un type de tatouage qui s’inscrit dans un style



en particulier (voir plus loin). À partir de là, vous voulez retranscrire un « symbole » / signification particulière et vous optez pour les codes du genre (une carpe koï dans le style japonais pour le courage, panthère old school pour la force, lettrage avec une phrase / mots / dates significatives, etc.) ;



ySoit vous avez un motif bien particulier qui vous tient à cœur



(emblème familial, tableau, etc.) et il vous faut alors demander à un tatoueur de l’adapter pour en faire un tatouage.

Quoi qu’il en soit, la symbolique est importante. Ce qui me frappe à chaque fois, c’est le nombre d’explications fumeuses qui sont données par des tatouées qui en inventent, comme pour se donner bonne conscience. De nombreuses confidences de clients / amis / connaissances vont dans mon sens : inventer une symbolique comme pour mieux assumer son encrage. Ce n’est évidemment pas la bonne solution et il est important, pour ne jamais se lasser et ne jamais regretter ce geste irréversible ( je sais je me répète) de choisir un motif qui représente réellement quelque chose pour vous.

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D’ailleurs, la plupart des gens tatoués que je connais et qui ont une vraie intention derrière leur geste ne perdent jamais leur temps à le justifier. Dans ce cas, la démarche peut être considérée comme saine et les personnes en question ne regrettent pas leur choix, au point de ne plus avoir conscience d’avoir un tattoo, comme si celui-ci faisait partie d’eux même au même point que leurs membres. Alors oui, il n’est pas non plus impératif d’avoir une signification hyper profonde derrière son encrage. Mais un minimum est nécessaire et impératif.

Pour ce qui est de la taille, sans mauvaise allusion, elle compte. À mon sens, les trop petits tatouages sont à proscrire. Demandez aux tatoués : 90% d’entre eux mettront en avant le côté addictif du passage sous le dermographe et reconnaîtront qu’une fois piqué, l’envie de recommencer est si forte qu’il leur est impossible d’y résister. Alors bien évidemment, vous n’êtes pas obligé de vous faire les deux bras entiers et le dos en intégralité. Mais vous devez prendre en compte le fait qu’il y a fort à parier que vous voudrez par la suite compléter votre démarche par un autre tattoo. Dans ce cas, un trop petit motif risque d’être par la suite un problème pour l’intégrer au cœur d’un ensemble plus cohérent. Autre détail à prendre en compte, plus un tatouage est petit, plus il est impossible d’avoir un motif avec des lignes et des détails fins, de par le vieillissement de l’encre sous la peau qui tend à faire épaissir les traits. De fait, même s’il est bien piqué, un tout petit tatouage risquera fortement de ressembler à un amas d’encre d’ici 30 ans. À prendre en compte. Enfin, une autre bonne question à vous poser : est-ce que j’assumerai toujours le motif que j’ai choisi à 50 ans et plus ?

Quelle signification peut-il bien y avoir derrière cette œuvre… ?

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Ce qu’il faut retenir ici :

3. Définir son emplacement

yPour choisir son style, il y’a deux options : soit



vous piochez dans les « grands » styles traditionnels de l’art du tatouage, soit vous avez un motif déjà défini qui vous tient à cœur. La place à l’improvisation a ses limites en ce sens que vos goûts du moment ne seront peut être pas la peine dans vingt ans ;



ySans pour autant avoir besoin d’une signification



hyper profonde, avoir un miminum de symbolique personnelle derrière son motif est nécessaire. Étant irréversible, le tatouage se doit de « cadrer » avec votre histoire personnelle, pour faire corps avec vous ;



yLa

A retenir





taille du motif est aussi capitale, gardez en tête que les (trop) petits motifs vieilliront plus mal que les plus grands, mais aussi qu’il y’a de grandes chances pour que vous souhaitiez par la suite agrandir votre tattoo.

Je vous renvoie au passage sur le tatouage et le monde professionnel. Peu importe quel est votre job aujourd’hui, les aléas de la vie vous amèneront peut-être à devoir tout recommencer et à repasser des entretiens d’embauche, ou bien de vous faire atterrir dans une entreprise au dress-code strict. Faire en sorte de pouvoir cacher vos tattoos est donc important. Bras, torse, dos, cuisses, mollets… Les endroits sont nombreux. Donc, évitez coûte que coûte les mains, le cou et le visage qui de toute façon vous donneraient inévitablement un air de voyous et effrayeront ou donneront un mauvais à priori de vous aux personnes que vous rencontrerez. Vous n’êtes probablement pas une rockstar, ni un footballeur, ni le chef de la mafia donc prenez bien ceci en compte. Je connais quelques personnes qui, sur un coup de tête, se sont fait de jolis lettrages sur les phalanges et qui sont aujourd’hui au RSA de manière durable…

Aussi cool soit-il, évitez de vous prendre pour lui

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Un autre point important qui compte pour définir son emplacement, c’est bel et bien la manière dont le tatouage bouge. Par bouger, j’entends la manière dont il se forme / déforme en fonction de vos mouvements. Essayez de vous écrire un mot sur la face externe de l’avant-bras : vous verrez alors que le mot n’est jamais véritablement droit en fonction des mouvements de votre poignet. Idem pour les épaules ou les mollets. Cela n’a rien de grave, mais encore une énième fois, pour un geste irréversible, vous devez bien en connaître toutes les conséquences.





A retenir

Enfin, pour terminer avec le sujet de l’emplacement, voici là l’occasion de nous débarrasser de la question de la « douleur ». Celle-ci est variable en fonction de la zone encrée. L’intérieur du biceps, les flancs, le ventre, le genou… Voici quelques-uns des endroits ou la douleur est réellement significative. Pour le reste, cela reste plus que supportable et nombreux sont ceux qui sont surpris de ne pas avoir plus mal. Pour la sensation, imaginez une légère brulure diffuse. Rien de dramatique… Mais si le fait d’avoir peur d’avoir mal est pour vous une raison suffisante pour douter de votre choix, c’est que vous n’avez pas encore suffisamment affiné votre démarche et que vous n’êtes pas encore assez certain de vouloir franchir le pas.

Ce qu’il faut retenir ici :

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yIl

est préférable de s’en tenir aux nombreuses zones camouflables de votre corps ce qui, avouons-le, laisse beaucoup de possibilités ;



yVous n’êtes pas une rockstar, ni un joueur de foot,



ni le parrain de la Cammore. De fait, évitez absolument le cou, le visage et les mains ;



yEn fonction de la zone tatouée, le motif peut se



déformer en fonction de vos mouvements ;



yLa douleur de l’acte est dans la plupart des cas



largement supportable ;



yLa douleur varie en fonction de l’endroit encré,



mais si vous avez peur d’avoir mal au point de douter de vouloir passer sous le dermographe, c’est que vous n’êtes pas encore suffisamment sûr de votre démarche et je vous suggèrerais alors de continuer à l’affiner.

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4. Choisir son tatoueur Une fois que le choix de votre motif et de son emplacement commence à être mûr, il va falloir trouver votre tatoueur. Alors pour commencer, évitez à tout prix ces salons qui tatouent à la chaine, sans avoir à forcément prendre de rendez-vous. Pour les Parisiens, je parle par exemple de ceux qui se trouvent vers Châtelet et qui tatouent bien souvent uniquement des motifs déjà préparés sur catalogue. Outre le fait d’avoir un tattoo que des dizaines d’autres personnes auront, le fait de ne pas prendre son temps est totalement contraire à la démarche saine d’un futur tatoué. Si on vous propose un rendez-vous pour le jour même ou dans moins de trois / quatre jours… Sauf exception (vacances, périodes creuses, etc.), fuyez ! Les excellents salons ont en général une liste d’attente qui peut aller à plusieurs mois.

Ce qui compte, ce n’est pas tant le style du dessin en lui-même, mais plutôt le style des traits qui le forment : lignes plus ou moins fines, éclats des couleurs, nuances des dégradés, manière dont sont faits les points… Pourquoi ? Parce qu’un excellent tatoueur doit être capable de tout dessiner et de tout tatouer. Bien entendu, cela reste l’idéal, mais le fait que votre futur tatoueur soit un spécialiste, preuve à l’appui (photos de son book) du style old school si vous souhaitez vous faire une ancre de marin et des pinups est un avantage indéniable.

Se renseigner Pour commencer, renseignez-vous sur la réputation des salons auxquels vous envisagez de confier votre projet. Pour cela, Internet est un excellent moyen de procéder à un premier écrémage. Ensuite, épluchez les « books » des tatoueurs qui auront retenu votre attention. Regardez si le style qu’ils ont peut coller avec ce que vous désirez, sans pour autant en faire un détail prépondérant.

Tout est dit ...

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Se déplacer

Ce qu’il faut retenir ici :

Ensuite, il va falloir que le feeling passe entre vous et l’artiste. Si vous avez face à vous quelqu’un qui prend son temps, qui s’intéresse à votre démarche, qui vous questionne et qui d’une manière générale essaye de mieux vous comprendre et vous connaître, vous êtes sur la bonne voie. Au contraire, si votre interlocuteur est pressé et ne cherche pas à challenger vos choix de manière constructive, vous trouverez certainement quelqu’un de plus qualifié pour votre projet. Tout ceci est dur à expliquer et à retranscrire par écrit, car ce qui doit passer, c’est une question de feeling entre vous et celui qui va encrer de manière indélébile son art sous votre peau.

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yFuyez



comme la peste les « usines » à tatouer. Les bons salons ont souvent des listes d’attente pouvant aller à plusieurs mois ;



yRenseignez-vous (sur Internet par exemple) quant



à la réputation des salons et des tatoueurs qui ont attiré votre attention ;



yÉpluchez



A retenir

L’étape suivante après ce premier écrémage est de vous rendre sur place. Tout d’abord, regardez le salon et son hygiène. Il est impératif que la salle de tatouage soit dans une autre pièce que la zone d’accueil, pour des raisons sanitaires évidentes.



leurs books et ne vous fixez pas seulement sur le style de motifs encrés, mais aussi sur la finesse des traits, l’éclat des couleurs ou encore les nuances des dégradés ;



yRendez-vous sur place pour voir si le « feeling »



passe.

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Bonus

ouer t a t e ir a f e s quand budget u d n io t s e u q et la Ces deux questions sont importantes. Tout d’abord, la période de l’année à laquelle vous allez passer sous le dermographe est décisive dans la mesure où vous devez impérativement prendre en compte la période de cicatrisation (deux mois minimum) où vous ne pourrez ni vous exposer au soleil ni prendre des bains (de piscine ou de mer). De fait, se faire tatouer en juin alors que vous partez en vacances au bord de mer le mois suivant peut s’avérer délicat. Pour être certain de bien faire, ne prenez aucun risque et privilégiez donc les mois d’hiver pour laisser à votre tout frais tattoo le temps de bien cicatriser. Ce qu’il faut retenir ici :

A retenir

Pour ce qui est du budget, un tatouage fait par un bon tatoueur coutera une somme relativement importante. Comptez un forfait de base de 150 euros puis passée la première heure, un minimum de 100 à 120 euros par heure supplémentaire. Ne privilégiez jamais un tatoueur par rapport à un autre en fonction du prix. Je vous rappelle encore une fois que le tatouage est irréversible et de fait, la question du budget ne devrait en aucun cas être un critère pour choisir son tatoueur. Un mauvais tatouage moins cher vous fera regretter ces quelques dizaines d’euros que vous aurez grappillé. Un dernier point : si on vous propose un motif à moins de 100/150 euros, c’est déjà mauvais signe…

Vous êtes certain que ça valait le coup d’économiser 100 euros ?

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yPrenez en compte le délai de cicatrisation de minimum

2 mois durant lesquels vous ne pourrez ni vous exposer au soleil ni vous baigner lorsque vous planifierez la date de votre rendez-vous ;

yLes

bons artistes tatoueurs ont leurs prix. Souvent élevés. Mais pour un geste irréversible, la question du budget ne devrait en aucun cas être un critère déterminant pour choisir votre tatoueur. Si tel est le cas, économisez et continuez à murir votre démarche.

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Récapitulatif

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7 étapes pour mener à bien sa démarche de tatouage pour

ne jamais le regretter

Étape 1 : Murir sa démarche sur plusieurs mois / années

Étape 4 : Renseignez-vous sur la réputation des

Étape 2 :

Étape 5 : Épluchez les books des artistes pour voir si

pour être certain de votre choix ;

Choisissez votre motif de manière

réfléchie, avec bon goût en vous inscrivant de préférence dans un des

styles traditionnels de tatouage (qui par définition a donc bien traversé les décennies sans se ringardiser). La signification de votre futur tatouage doit, sans pour autant être hyper profonde, symboliser quelque chose pour vous, de manière à faire « corps » avec votre personnalité ;

Étape 3 : Choisissez votre emplacement avec le

plus grand soin en prenant en compte qu’il est impératif de pouvoir cacher vos encrages (pour raisons professionnelles par exemple). Mains, cou et visage sont à proscrire.

salons de tatouage qui ont retenu votre attention.

leur style (motifs, mais aussi ses qualités techniques comme la finesse de ses traits ou l’éclat de ses couleurs) colle avec votre projet ;

Étape 6 : Rendez-vous passe ;

sur place

pour voir si le feeling

Étape 7 : À ce stade, nous n’avons plus besoin de continuer à détailler, votre tatoueur, bien choisi, aura pris la relève ;)

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3

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Les différents styles de tatouages

L

e but ici n’est pas de procéder à un listing et à un historique détaillé des différents styles de tatouages. Vous trouverez sur Internet ou en bibliothèque de nombreux ouvrages qui le feront bien mieux que nous, sur des centaines de pages. L’objectif ici est plus de passer en revue quels sont les styles les plus répandus, et lesquels sont de meilleur goût, tout comme ceux que vous devez impérativement fuir.

Des origines qui viennent des marins et des militaires américains

1. Le old school ou traditionnel américain Ancre de marin, pin-ups, panthère, navire, diamant, fer à cheval, dés… À la base porté par les marins et militaires américains, ce style a traversé les décennies et n’a pas pris une ride. Les motifs sont en général simples, avec des traits épais et des couleurs vives. Les significations des tatouages old schools sont très codifiées et représentent un moyen d’expression à la fois esthétique et profond. Notre avis : un style indémodable. Pour qui ? Pour celui qui assumera le côté un peu rock-n-roll et bad boy de ce style.

Un style esthétique et plein de sens

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3 Les différents styles de tatouages www.ebooklook.fr

2. Le chicano

3. Les Asiatiques Alors oui, bien entendu, le style peut avoir une signification liée aux gangs chicanos. Mais les divers motifs et calligraphies du genre ont souvent des symboliques fortes. Les cranes fleuris « el dia de los muertos », les « mujeres » et autres lettrages sont des grands classiques du tatouage et la finesse des traits et des nuances des dégradés de noir et de gris présentent une esthétique élégante et indémodable. Notre avis : un style indémodable et esthétique. Pour qui ? Pour ceux qui assumeront légèrement bad boy de ce style, qui présente toutefois un côté gracieux de par la finesse des traits et des dégradés qui le caractérisent.

Motif typique du genre

Je ne parle pas là des vulgaires lettrages japonais un brin clichés ou des yins et yangs mal réalisés. Il s’agit là de tatouages qui représentent des arts japonais ancestraux aux significations fortes, comme la carpe Koï ou les fleurs de Sakura. Couleurs vives, remplissage en vagues de dégradés de gris… Le style japonais est une valeur sûre du tatouage et permet à la fois à l’artiste d’exprimer son talent tout en donnant au tatoué la possibilité d’avoir un encrage fort de sens. Notre avis : un style indémodable et esthétique. Pour qui ? Pour tous ceux qui se reconnaîtront dans la finesse d’exécution du style et qui auraient un penchant pour l’Asie et sa philosophie. Notons tout de même la possible allusion au monde des Yakuzas.

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4. Les calligraphies diverses Pas un style à proprement parler, tant il existe des lettrages old school, des lettrages chicanos, des lettrages new school… Mais le sujet méritait un aparté. Tout d’abord, gaffe aux lettrages en caractères et langues étrangères. Si vous lisez cet eBook, c’est qu’il y’a de fortes chances pour que vous soyez français donc quel intérêt de vous faire encrer quelque chose dans une autre langue ? La langue française à cela de merveilleux qu’elle est une des plus riches et des plus belles du monde. Alors si vous n’avez aucune origine commune ou relation particulière avec le pays de la langue étrangère que vous auriez peut être choisi, je vous conseille d’y réfléchir à deux fois.

Bref : si vous voulez un lettrage, je ne pourrais que vous conseiller de privilégier la langue française et une symbolique qui a un rapport avec vous et votre famille uniquement. Notre avis : les lettrages sont des grands classiques du tatouage et sont donc une valeur sûre. Pour qui ? pour ceux qui ont quelque chose à dire ou à se rappeler.

La plus caractéristique des erreurs serait de tomber dans ces phrases anglaises clichés comme « Only god can judge me » et autres joyeusetés de mauvais goût… Tout comme le fait de tatouer la date de rencontre avec votre copine de 2 mois… Un petit aparté d’ailleurs : à moins d’être marié et d’avoir des enfants, un tatouage en relation avec une autre personne (à moins qu’elle ne soit de votre Pitié, épargnez-vous ceci… famille) est sûrement une très mauvaise idée. Combien de personnes ont surement regretté d’avoir fait encrer quelque chose avec ce qu’il croyait être l’amour de leur vie ?

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Pas mal… Mais en Français, s’il vous plait ;) « We’re in French, so speak French » comme dirait Chabal...

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5. Les tribaux et dérivés Les tatouages « à la mode » des années 90… Rien que le terme « à la mode » devrait vous mettre la puce à l’oreille : mauvaise idée, car forcément, et c’est le cas aujourd’hui, démodable. Par dérivés, j’entends les divers Polynésiens. Malgré leur signification ancestrale, le problème ne vient pas de ce style, mais plus de ceux qui l’ont « démocratisé ». Pour les tribaux connus de tous, la connotation est souvent négative, renvoyant au kéké de base fan de tuning. Pour les Polynésiens, de si nombreuses personnes s’en sont fait sur un coup de tête lors d’un voyage qu’il est vu comme un tatouage de mauvais goût. On a tous un ami qui en a un de comme ça…

Notre avis : les tribaux à proscrire. Pour les Polynésiens, malgré leur signification et leur symbolique forte notamment pour les tribus de ce coin du monde, ils restent un cas épineux. Pour qui ? Nous déconseillons les tribaux. Les Polynésiens uniquement pour ceux qui le sont.

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Dommage, car lorsque c’est bien réalisé, les résultats sont très esthétiques

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6. Le biomécanique

7. Le new school Style un peu « science-fiction », avec l’idée de reproduire sur la peau ce qu’il y’a (muscles / os) ou pourrait y avoir en faisant preuve de beaucoup d’imagination (articulation mécanique High tech comme sur un robot, entrailles monstrueuses, etc.). Un style totalement à part et impressionnant… Mais justement un peu trop. Notre avis : le côté volontairement « monstrueux » de la chose peut laisser mal à l’aise vos fréquentations. Pour qui ? Ceux qui auraient vraiment flashé sur le style et assumeraient le côté un peu « dérangé » du genre.

… Ou le old school revisité. Des motifs souvent similaires (navires, ancre, pinup, etc.), mais aussi la part belle aux animaux à qui on donne un style (vêtements, mise en scène) humain. Difficile de se prononcer sur le caractère indémodable du genre tant celui est « neuf », mais l’idée de revisiter les grands classiques du old school avec des traits plus modernes n’est pas en soit une très grande prise de risque. Les couleurs sont les même, assez éclatantes et vives, seuls les traits sont plus fins et plus chiadés ce qui pourrait être un point positif. Notre avis : bien que récent, le style est de bon goût et s’apparente plus comme une « mise à jour » du genre old school traditionnel. Pour qui ? Pour ceux qui aiment le style old school mais qui apprécient moins sa connotation rock-n-roll et bad boy.

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8. Le « arty »

9. Les réalistes Portraits, reproduction de photos ou de paysages… Pourquoi pas à condition de bien choisir votre sujet et de trouver un tatoueur suffisamment qualifié pour réaliser votre projet à la perfection. Car il n’y a rien de plus disgracieux qu’un portrait mal fait. Dans 90% des cas, ce genre de tatouage est un fiasco. De plus, pour le cas des portraits, si le visage que vous souhaitez vous faire n’est pas un membre de votre famille ou une personne importante pour vous malheureusement décédée… Oubliez. Pas de Cristiano Ronaldo, de Lionel Messi ou de Justin Bieber sur le bras. Vous nous remercierez plus tard.

Des grandes lignes droites qui suivent la structure osseuse du corps, des ciseaux fins au niveau des articulations… Ou des motifs en nuage de points… Les exemples sont nombreux et pourraient séduire certains d’entre vous à la sensibilité artistique exacerbée. Cependant, nous y voyons plus ici un effet de mode et une volonté artistique grandiloquente dans les formes, mais au sens creux. L’attrait de la nouveauté et de l’originalité à tout prix ne doit pas vous berner. Le tatouage en soi est déjà un acte assez original, malgré sa démocratisation récente. Notre avis : un effet de mode. Le futur tour de bras tribal dans 10 ans ? Pour qui ? Malgré tout pour ceux qui auraient une sensibilité artistique certaine. Et puis les goûts et les couleurs hein… L’exemple de quelque chose de bien réalisé…

Notre avis : oui, MAIS à la condition de trouver la perle rare qui pourra mener à bien votre projet à la perfection, et d’être sûr de votre projet.

Heu… ???

… Mais attention aux ratés…

Pour qui ? Pour ceux qui souhaiteraient honorer la mémoire d’un disparu par exemple.

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10. Les tatouages de prisonnier Style à part entière, avec les morts aux vaches ou autres gravures russes, je connais de nombreuses personnes qui ont cédé à l’attrait de la « bad boyittude » en choisissant ce style. Il y’a même une marque de vêtement (Fleur de bagne) qui propose des t-shirts avec ce type de motifs et de lettrages. Le problème étant qu’il y’a un monde entre porter un t-shirt et se faire encrer de manière indélébile un motif sur la peau. Notre avis : à proscrire si vous souhaitez garder une vie sociale normale. Même si vous avez déjà fait de la prison. Pour qui ? Pour ceux qui n’auraient rien compris à l’esprit Lifestyle Conseil et qui caresseraient l’espoir surréaliste de voir le taux de testostérone grandir par l’action d’un simple tatouage… Ou pour les bandits qui nous liraient ;)

B

ien évidemment, cette liste est non exhaustive et incomplète. Encore une fois, vous trouverez des ouvrages dont c’est le but et qui vous proposeront un plus large tour d’horizon des différents styles et genre de tatouage. Cependant, vous aurez bien compris qu’il est nécessaire de choisir avec un bon goût affirmé ce que vous souhaitez vous faire encrer. Renseignez-vous bien sur le style de tatouage qui vous séduit et sur la signification de ces motifs : les genres de tatouage ont tous des significations bien codifiées et lourdes de sens.

Lui, on sait tout de suite qu’il en a passé des années à l’ombre…

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Tatouage et style vestimentaire Règle n°2 : Dans la mesure où vos encres suffisent déjà à vous

1. Les 5 règles pour trouver l’harmonie entre vos tattoos et vos vêtements Nous avons vu ensemble que si votre démarche d’encrage est bien menée et réfléchie, vous ne le regretterez pas au point de ne plus vous rendre compte que vous êtes tatoué. Comme si vos tatouages faisaient partie de votre corps au même titre que vos muscles, vos membres, vos cheveux et autres membres et organes. Toutefois, il est nécessaire de ne pas oublier ce léger « détail » au moment de penser et d’élaborer vos tenues. Pour cela, il est indispensable de voir vos tattoos comme une pièce vestimentaire à part entière avec laquelle il faut composer.

Règle n°1 : à impérativement respecter est celle de ne pas tomber

dans le piège de vouloir montrer vos tatouages à tout prix. Je suis sûr que vous aussi vous avez des amis tatoués qui en sont tellement fiers qu’ils se pavanent en t-shirt, et ce même en hiver. Bonjour l’angine… Mais surtout bonjour le ridicule. De fait, ne vous privez surtout pas de porter tel ou tel vêtement pour la seule raison que ceux-ci masqueraient vos tattoos.

faire sortir du lot, et ce même si le tatouage s’est réellement démocratisé, il va falloir la jouer fine et ne pas sur jouer. Les couleurs des motifs que vous portez doivent être mariées avec goût et discernement avec vos vêtements. Sans pour autant trop vous prendre la tête, il est évident que rajouter un trop grand nombre de couleurs avec les vêtements que vous aurez choisi peut faire too much. C’est pour cela que lorsque vous êtes largement tatoué, les couleurs neutres telles que le blanc, le noir et le gris sont des valeurs sûres qui mettront en valeur vos tatouages. Mieux encore, vous aurez là la manière de la jouer sobre et d’ajouter à vos motifs une touche classieuse et même d’élégance.

Règle n°3 : La règle est la même en ce qui concerne les vêtements

à motifs. Vous savez désormais que les t-shirts bariolés avec dessins et logos sont à éviter. Si vous portez des tatouages, ils sont à proscrire, car ils apporteraient une surcharge visuelle bien trop lourde à l’esthétique générale de vos tenues.

Règle n°4 :

D’une manière générale, pour trouver l’harmonie stylistique entre vos tatouages et vos looks : misez sur la sobriété. Sobriété des couleurs, sobriété des motifs.

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Règle n°5 : Les originalités que vous pourrez alors vous permettre

seront alors bien plus fines et demanderont un brin de maîtrise, en ce qu’elles concernent les choix et les jeux de matières. À ce sujet, je ne peux que vous renvoyer au GUIDE DES MATIÈRES pour bien comprendre le sujet. Ce qu’il faut retenir ici :

yRègle n°1 : Ne tombez pas dans le piège de vouloir montrer à



tout prix vos tattoos ;



yRègle n°2 : Dans le cas où vous seriez tatoué avec des encres



colorées, ne surchargez pas la mule du spectre chromatique de vos tenues et misez sur les couleurs neutres, comme le blanc, le noir et le gris ;



yRègle n°3 : Si au contraire vos encrages sont en noir, blanc et



dégradés de gris, vous pouvez envisager un plus large panel de couleur, dans la mesure où celles-ci restent en harmonie avec votre teint, vos yeux et la couleur de vos cheveux ;



yRègle n°4 : Cependant, colorés ou pas, vos tatouages suffisent



à eux-mêmes donc n’ajoutez pas de motifs (dessins / logos / etc.) à vos hauts (t-shirts, chemises, etc.) ;



yRègle n°5 : Enfin, rien ne vous empêche de varier les plaisirs



en jouant sur les matières qui mettront dans ces cas-là vos tatouages en valeur.

A retenir



2. Les 3 vêtements incontournables pour mettre vos tatouages en valeur

Le t-shirt blanc ou noir.

On l’a vu, le tatouage, qu’il soit en couleur ou pas, suffit à apporter l’originalité nécessaire à vos tenues. De fait, le fameux t-shirt à manches courtes, bien coupé, avec des manches courtes ajustées et un col pas trop échancré est une valeur sûre. Si vos motifs sont en couleurs, préférez la neutralité du blanc qui soulignera la pigmentation de vos encres. Si vos motifs sont en noir, blanc et dégradés de gris, préférez le t-shirt noir qui apportera de la profondeur à vos œuvres.

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La chemise formelle.

Tatouages et tenues plus formelles font, à la surprise de pas mal d’entre vous je pense, excellent ménage. L’iconique chemise, blanche de préférence, parfaitement coupée au rasoir, dans un coton de qualité et avec un col qui se tient reste un indispensable du vestiaire masculin. De plus, elle est la manière la plus simple et la plus efficace pour apporter une touche de classe à vos tatouages, lorsque vous la portez rentrée dans un pantalon à pinces bien coupé, manches retroussées à hauteur de coude, chaussé d’une paire de derbies en cuir. Le contraste créé entre vos vêtements et vos tattoos donne un mélange à la fois étonnamment classe et viril.

Le blouson en cuir.

Même s’il y’a de fortes chances qu’il cache vos tatouages (parce que oui, vous avez bien compris que mains, cou et visage étaient à proscrire), la matière d’un beau cuir se marie à la perfection avec le tatouage. Dans l’imaginaire collectif, le côté un peu bad boy des tattoos et du blouson en cuir se marient à la perfection. Attention toutefois à ne pas surjouer en parant vos doigts de grosses bagues, en optant pour un pantalon en cuir et des santiags. Non. L’idée sera alors de contrebalancer ces deux éléments avec d’autres plus formels comme un pantalon à pinces et une paire de belles chaussures.

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conclusion Conclusion P

our conclure ce guide, j’aimerais faire simple et efficace en récapitulant les 5 points qu’il me semble fondamental de retenir :

Point numéro 1 : Le tatouage a un impact dans votre rapport avec les autres.

Nier le contraire serait se rendre aveugle sur la réalité du monde et de ses dynamiques sociales. En franchissant le pas et en vous tatouant, même si cet art à part entière s’est largement démocratisé, cela véhiculera toujours une image de vous sujette à l’interprétation des gens que vous côtoyez, aussi bien dans votre vie sociale au sens large du terme (amis et femmes) que dans votre monde professionnel.

Point numéro 2 :

Le tatouage est irréversible et doit être le fruit d’une démarche mûrement réfléchie.

Je sais. J’ai dû vous rabâcher cela une bonne trentaine de fois à travers ce guide. Mais si cela permet de vous éviter une erreur que vous regretterez ardemment… Je m’en félicite par avance. Alors, relisez bien cette partie et suivez scrupuleusement les 7 étapes à suivre pour mener à bien sa démarche de tatouage.

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Point numéro 3 : Pour intégrer ses encres à son style, miser sur la sobriété et le classique.

… Et plus la surface de votre corps vierge diminue, plus vous devrez prendre à la lettre ce conseil. Vos tattoos, même si votre démarche était si mûrement menée que vous en venez à les oublier, suffisent à amener la touche d’originalité à vos looks. De fait, miser sur le sobre et les couleurs neutres pour entourer les régions où sont localisées vos pièces (t-shirt et autres hauts par exemple si vous avez une manchette), mais aussi sur les classiques (blouson en cuir, t-shirt blanc / noir, chemise unie parfaitement coupée).

Point numéro 4 :

Contrebalancer le côté « canaille » que vous apportent vos tattoos par des tenues classes Inévitablement, vos « tats » vous apporteront un côté un peu canaille / bad boy qu’il faudra inévitablement contrebalancer pour ne pas vous transformer en cliché vivant. De fait, chemises, pantalons à pinces et derbies seront vos meilleurs alliés.

Point numéro 5 : Si

vous souhaitez vous faire tatouer pour gagner en virilité…

… Réfléchissez bien d’abord et même mieux : ne le faites pas. Si vous pensez avoir besoin d’un tatouage pour gagner en masculinité, c’est que le problème est ailleurs. Un simple motif encré ne sera jamais un shot de testostérone. C’est vos tatouages qui doivent coller à votre personnalité et non pas l’inverse. Ne l’oubliez jamais.

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