la mondialisation et le marche chinois

15 janv. 2007 - mécaniques-électriques et électroniques dans les exportations ... technique, ainsi que culturel. En tant ... l'investissement étranger dans les industries clés liées à la ..... Centre Scientifique et Technique du Bâtiment. (CSTB) ...
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LA MONDIALISATION ET LE MARCHE CHINOIS

AGUENOU Naeton PASTEUR Yannick SRO Azzeddine

La Chine est un pays d'Asie orientale. Le chinois mandarin a le statut de langue officielle. On y parle aussi le chinois cantonais et de nombreuses langues minoritaires. Bouddhisme, taoïsme, islam, christianisme et judaïsme constituent les religions les plus répandues. L'orientation communiste de la République Chinoise et la participation à la guerre de Corée (1950-1953) avivent les inquiétudes de l'Occident. La Chine exerce son influence en entretenant une étroite coopération avec l'URS.jusqu’à la fin des années 1980 alors que le virage vers le libéralisme favorise les échanges avec l'Occident. Malgré les sévères critiques adressées à la Chine en matière de respect des droits de la personne, la capitale, Beijing, se fait accorder la tenue des Jeux Olympiques de 2008. Depuis 20 ans, l'économie chinoise occupe le devant de la scène internationale. Cela s’explique par les progrès économiques (l’internationalisation et la forte croissance), ou par la coexistence de régions et de secteurs en crise aux technologies archaïques avec des régions et industries dynamiques aux technologies modernes. L'avenir du développement chinois se joue dans la capacité d'entraînement que ces dernières auront sur le reste de l'économie.

La conquête du marché Chinois Une démographie à suivre La Chine est sans conteste le géant démographique du monde. En conséquence, l’évolution de sa population aura un impact sensible au niveau mondial. Un bémol tout de même car les facteurs politiques doivent être pris en compte car la Chine est encore actuellement sous la politique de l'enfant unique. Cette politique aura un impact négatif s’il perdure dans le temps, notamment au niveau de la pyramide des âges (« forme en champignon ») et concernant le taux de fécondité (recul de l’âge du premier enfant, enfant unique) entraînera un vieillissement de la population.

Grâce à la stabilité de la société, au développement de la production, à l'amélioration des conditions médicales et hygiéniques, la population chinoise a enregistré un accroissement rapide. Cela s’est traduit par une augmentation de l’espérance de vie et une baisse de la mortalité (à l’ exclusion des filles qui subissent une « discrimination/sélection » à la naissance)

La montée en puissance de l'économie chinoise L’économie chinoise est pleine d’avenir car elle constitue le premier pays d'accueil des investissements internationaux à l'étranger, la Chine constitue désormais un marché incontournable. Le pays pourtant se normalise et les relations commerciales y sont plus aisées, malgré la concurrence internationale qui s'y joue localement. Pour encourager les entreprises, notamment les PME, à se tourner vers la Chine et à tirer partie de sa croissance, les pouvoirs publics ont mis en œuvre une politique incitative. L'objectif majeur est d'informer les entrepreneurs sur le pays et les opportunités commerciales qu'il offre et de mettre en place un réseau d'accompagnement pour les candidats à l'exportation ou à l'implantation. Le marché chinois constitue un réservoir d’opportunités considérables pour les investisseurs et les exportateurs étrangers. Mais l'évocation de l'expansion chinoise inquiète plus qu'elle ne suscite l'engouement des entreprises en terme de débouché à l’exportation. Beaucoup de grands groupes industriels sont présents en Chine, mais les PME demeurent craintives face aux perspectives que recèle le marché chinois. Aujourd’hui, la Chine s’ouvre dans des domaines aussi divers que l’énergie, l'informatique, le transport ferroviaire ou la protection de l'environnement. Les réformes économiques engagées en Chine depuis 1979 et la mise en place d'une économie sociale de marché génèrent aujourd'hui un rythme de croissance record dans le pays.

importations sont en hausse de 26,5% et 19,8% respectivement.

La croissance chinoise a été en moyenne de 10% par an durant la décennie précédente. La Chine est désormais le premier producteur mondial dans de nombreux secteurs et sa place dans les échanges extérieurs ne cesse de croître (+35,7% en 2004).

La Chine un acteur de l’économie mondiale

Le commerce extérieur chinois se caractérise par la progression des importations de biens d’équipement et de ressources énergétiques et des exportations massives de produits manufacturés.

La Chine a choisi un modèle de développement comparable à celui suivi par le Japon dans sa phase d’essor industriel rapide : elle privilégie souvent les capacités de production et l’exportation plutôt que son développement interne. Tous les secteurs de l’économie mondiale en ressentent les effets. L'excédent commercial de la Chine au mois d'octobre a progressé de 13,5% par rapport au même mois de l'année dernière. En octobre, les exportations se sont élevées, en hausse de 22,3% par rapport à septembre. Les importations sont en hausse de 25,5% par rapport à septembre.

Par ailleurs, la proportion des industries mécaniques-électriques et électroniques dans les exportations chinoises progressent également rapidement. Cette situation inquiète donc, non seulement les pays en développement avec lesquels elle se trouve en concurrence directe sur les marchés des industries traditionnelles, mais aussi de plus en plus les pays développés. Enfin, les implantations industrielles sur le territoire chinois constituent un point d'entrée pour investir le marché local et tirer partie de la croissance.

Des actions gouvernementales incitatives Ce ralentissement de la croissance des exportations et une augmentation stable des importations témoignent que les efforts du pays pour améliorer le commerce extérieur commencent à porter leurs fruits. Sur les dix premiers mois de 2007, les exportations et les

Il y a 50 ans, lors de la fondation de la République populaire, la Chine était en proie au blocus et l'embargo. Mais un demi siècle plus tard, la République populaire de Chine avait établi des relations diplomatiques avec 163 pays et développe des échanges et de la coopération avec 220 pays et unités territoriales dans les domaines

économique et commercial, scientifique et technique, ainsi que culturel. En tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, la Chine joue un rôle de plus en plus important dans les affaires internationales. Les libertés individuelles ont connu une certaine amélioration. La situation des droits de l’homme en Chine est contrastée. Le développement de l’économie, l’accès à internet, l’ouverture aux voyages internationaux et aux études à l’étranger, la libéralisation des mœurs ont ouvert des espaces de liberté. De nombreuses ONG chinoises ont été autorisées, tout en restant sous contrôle à œuvrer dans les domaines sociaux (protection de l’environnement, aide aux personnes démunies, aux migrants, etc.). Cet espace de militantisme demeure toutefois circonscrit aux domaines socioéconomiques qui ne sont pas considérés comme sensibles par les autorités chinoises. La vie politique reste le domaine exclusif du Parti communiste qui continue de réprimer toute expression de dissidence ou de contestation. Des progrès restent à faire dans les domaines de la liberté d’expression et de conscience, ainsi que dans le respect des droits des minorités (en particulier au Tibet et au Xinjiang). Le contrôle des médias, y compris d’internet reste strict. Dans la perspective des Jeux olympiques, la Chine a toutefois adopté une nouvelle réglementation destinée à faciliter le travail des journalistes étrangers en Chine.

l'investissement étranger dans les industries clés liées à la sécurité nationale et aux moyens de subsistance du peuple resteront inchangées. Il s'agit d'absorber les technologies avancées et les compétences de gestion des pays étrangers. Les sociétés d'investissement étranger devraient jouer un rôle constructif à cet égard.

L’investissement étranger serait encouragé dans le secteur des hautes technologies, la fabrication de nouveaux matériaux et la logistique. Les régions reculées du centre et de l'ouest de la Chine sont ouvertes à l'investissement étranger avec davantage de mesures incitatives. La Chine a publié un guide des industries ouvertes à l'investissement étranger et aux entreprises étrangères, indiquant également celles qui étaient interdites d'entrée ou limitées sur le marché chinois (les entreprises polluante ou consommant beaucoup de ressources.

L’écologie en Chine

La Chine est attentive à l’image qu’elle offre en matière de droits de l’homme sur la scène internationale. Elle a signé les principales conventions en la reconnaissant des droits économiques et sociaux.

Avec sa croissance économique étourdissante, ses besoins en énergie croissants et sa forte dépendance à l’égard du charbon, la Chine fait généralement figure de mauvais élève de la planète en matière d’environnement.

La politique étrangère chinoise vise en priorité à créer un environnement international favorable à la poursuite du développement national et à légitimer l’implication croissante du pays dans les affaires internationales.

La crise environnementale pèse de plus en plus lourd sur le développement économique de la Chine. Le pays suit encore le modèle classique d’industrialisation, aux dépens de l’environnement et de la santé publique. La Chine arrive aujourd’hui à un goulet d’étranglement en termes de ressources naturelles et d’énergie. La situation est telle que la pollution provoque de graves problèmes sociaux.

Pour cela, le gouvernement chinois à progressivement abandonné les restrictions imposées sur l'investissement étranger dans le secteur des services en matière de destination géographique, de prise de participations et d'étendue des activités La Chine s'en tiendra à la politique d'ouverture et favorisera la qualité plutôt que la quantité pour attirer l'investissement étranger Les restrictions actuelles sur

Les autorités chinoises ont fait des efforts pour essayer de résoudre les problèmes causés par la pollution. Pour lutter contre ce phénomène, le gouvernement a voté une loi sur la promotion d’une production propre en 2002 et a introduit

une taxe sur le charbon à haute teneur en souffre. Des partenariats sur les énergies propres à été signé avec l'UE. Si les réserves exploitables chinoises en la matière sont estimées à une centaine d'années, les dégâts environnementaux engendrés par son utilisation sont considérables. Les autorités veulent donc réduire à 60 % la part du charbon dans la production totale d'énergie d'ici à 2020. Pour ce faire, le gouvernement mise sur la conservation d'énergie, l'amélioration des infrastructures existantes, l'utilisation d'énergies renouvelables et le développement des énergies nucléaire, hydraulique et éolienne. Un souci différent se pose pour le pétrole : les réserves chinoises ne sont pas inépuisables. Le pays doit donc importer chaque année au moins 40 % du pétrole consommé. Ce chiffre devrait atteindre 63 % à 70 % à l'horizon 2020. D'après les autorités, les réserves chinoises sont estimées à 61,9 milliards de tonnes, dont seulement 23,4 milliards de tonnes ont été découvertes. D'où les tractations réalisées dans tous les recoins du globe pour assurer son approvisionnement.

Le marché chinois : Quelles perspectives pour les entreprises françaises ? Avec une croissance moyenne annuelle de 9 % au cours des dernières années, la Chine doit faire face à des besoins en transport et en construction accrus, que les infrastructures et les moyens existants ne peuvent satisfaire. Malgré les efforts réalisés, les transports constituent aujourd’hui le goulet d’étranglement de l’économie chinoise et les perspectives des Jeux Olympiques de 2008 à Pékin et de l’exposition universelle à Shanghai en 2010 stimulent les projets. Dans ce contexte, les autorités chinoises ont lancé un vaste chantier de modernisation dans tous les domaines, avec un appel aux technologies étrangères. Pour la France, dont les échanges commerciaux avec la Chine accusent un déficit de plus de 11 milliards d’euros, c’est l’occasion de se positionner plus fortement sur un marché où son industrie a un savoir-faire mondialement reconnu.

Sur le plan aéronautique 

Transport aérien

Le trafic entre la France et la Chine s’est considérablement développé depuis l’accord aérien de 1996 (958 000 passagers en 2005). Les négociations de janvier 2005 ont permis aux compagnies des deux pavillons d’accompagner le développement des échanges par l’accroissement des droits de trafic entre les deux pays et la possibilité d’ouvrir une liaison régulière entre Paris et Canton. La France souhaiterait élargir à nouveau les opportunités offertes aux transporteurs, notamment dans le domaine du fret. 

Aéroports

D’ici 2010, 100 nouveaux aéroports devraient être ouverts. La société française ADPi (filiale d’Aéroport de Paris) participe à la compétition pour le nouvel aéroport de Kunming et pour l’extension de l’aéroport de Chengdu. La modernisation de l’aéroport de Shanghai est aussi un enjeu. 

Contrôle aérien

Un important programme d’expansion et de modernisation des systèmes de contrôle du trafic aérien est en cours. La Chine a fait le choix d’une technologie française, celle de Thalès, pour assurer le contrôle du trafic en route à Pékin, Shanghai et Guangzhou, soit 60 % du trafic aérien total du pays. Un projet de création d’une société commune avec ATMB (Air Traffic Management Bureau) est en cours avec un transfert progressif et maîtrisé de la technologie française permettant à la France de pérenniser sa position sur le marché chinois. Les opportunités sont nombreuses, la Chine souhaitant notamment acheter 4 centres supplémentaires de contrôle en route. 

Construction aéronautique :

Au cours des dernières années, AIRBUS a signé avec la Chine des contrats de vente portant sur plus de 300 appareils dont 184 A320. La part du constructeur représente 34 % de la flotte chinoise, contre 7 % en 1995. L’objectif pour AIRBUS est d’atteindre 50 % d’ici 2013. AIRBUS a créé à Pékin un centre de formation et de maintenance ainsi qu’un centre d’ingénierie afin de former les ingénieurs chinois à ses méthodes de travail. Une étude de faisabilité pour la mise en place en Chine d’une chaîne d’assemblage d’avions de la famille

A320 est en cours. La coopération est également active avec Eurocopter présent en Chine depuis les années 60 avec une part de marché de 50 % sur le marché civil et 40 % sur le marché militaire. Un contrat industriel est en cours pour la conception, le développement et la fabrication d’un nouvel hélicoptère dont le premier vol d’essai est prévu en 2009 et les premières livraisons en 2011. Les prochaines perspectives portent sur le marché de la police de Pékin pour les Jeux Olympiques de 2008 et celui de la municipalité de Shanghai pour l’exposition universelle de 2010. 

Formation et coopération institutionnelle :

Le bureau d’enquêtes et d’Analyses français entretient depuis plusieurs années des relations étroites avec l’autorité de l’aviation civile chinoise. La coopération est également active dans le domaine de la formation, avec notamment le projet de création d’un collège franco-chinois d’ingénierie aéronautique, qui regroupe le groupe des Ecoles Aéronautiques françaises (GEA), le ministère de l’éducation nationale et quatre des meilleures universités aéronautiques chinoises. Par ailleurs, des formations sont organisées en France par la direction générale de l’aviation civile dans des domaines tels que la sécurité, la tutelle des aéroports, etc... Sur le plan ferroviaire La Chine a d’importants projets de développement de son réseau, visant à passer de 72 000 km aujourd’hui à 100 000 en 2020, dont 12 000 à grande vitesse. Les Chinois n’hésitent pas à mettre en concurrence la France, l’Allemagne et le Japon. Les entreprises françaises sont à même d’apporter des solutions dans tous les domaines (management de projets, génie civil, infrastructures, matériels roulants, exploitation...). La France se positionne également sur le secteur de la formation des ingénieurs ferroviaires, avec un programme en cours depuis 2004. Les opportunités françaises en Chine : La construction de 20 000 km de nouvelles lignes ferroviaires au cours de la période 2006-2010 est prévue, dont 9 000 à grande vitesse, avec un développement par sauts technologiques en

faisant appel à l’étranger. Cette stratégie présente des opportunités pour les entreprises françaises, tant pour les équipements de voie (signalisation, électrification et télécommunications) que pour le matériel roulant (locomotives de fret, rames automotrices à grande vitesse ...). 

Matériel roulant

Le principal dossier est le partenariat entre Alstom et l’usine de Changchung pour la fabrication de 60 automotrices. Une discussion est en cours pour de futurs projets de coopération dans le domaine du TGV. 

Infrastructures ferroviaires

Des appels d’offre sont en cours pour la fourniture d’équipements d’électrification, de signalisation et de télécommunication pour quatre nouvelles lignes à grande vitesse. Le premier projet (PékinTianjin) a récemment été attribué à Siemens. Le financement de la ligne Pékin-shanghai pourrait faire l’objet de montages associant des entreprises étrangères. Des besoins existent aussi pour la billetterie et l’information des passagers concernant huit lignes à grande vitesse pour lesquelles l’expertise conjointe d’Alstom et de la SNCF paraît adaptée. 

Formation et coopération institutionnelle

Un accord de coopération entre les ministères français et chinois a été signé en octobre 2004 : il porte sur la formation de 60 ingénieurs ferroviaires chinois. Jusque là, de très nombreux décideurs chinois avaient été formés en Allemagne et au Japon et favorisaient les technologies de ces pays. Dix sessions de formation courte (1 mois à 1,5 mois) portent sur des thématiques spécifiques à la grande vitesse. La 5ème session est en cours. Un programme de formation longue (1 an), précédé d’un an de formation intensive à la langue française en Chine, est prévu pour dix ingénieurs qui arriveront en France en septembre 2006. Sur le plan maritime Les ports chinois connaissent une croissance exceptionnelle (de 9 à 24 % selon les ports en 2004), avec des projets de développement important à Tianjin et Shanghai, où CMA-CGM, l’armateur français, cherche à conforter sa position.

La coopération existante dans le domaine du sauvetage en mer pourrait s’étendre au domaine de la surveillance et de la sécurité des installations portuaires, pour lesquels Thalès a une grande expérience. Les opportunités françaises en Chine Huit ports ont dépassé 100 millions de tonnes de marchandises par an (à titre d’exemple, Marseille, 1er port français, fait 92 millions de tonnes/an). Shanghai est à 300 millions de tonnes. Le trafic global des ports a atteint 2,45 milliards de tonnes de marchandises en 2004, en croissance de plus de 25 % par rapport à 2003. Cette croissance à deux chiffres est exceptionnelle dans le monde. 

Concessions portuaires

Pour permettre de tels développements de trafics, la Chine s’est lancée dans d’importants programmes de travaux portuaires, en particulier en matière de terminaux à conteneurs. Les ports s’ouvrent très largement aux investisseurs étrangers. Les projets actuels les plus importants concernent Shanghai (1er port avec un trafic de 379 millions de tonnes) et Tianjinn (4ème port avec un trafic de 209 millions de tonnes) où CMACGM, 3ème armateur mondial pour le transport conteneurisé, cherche à conforter sa position : près du tiers de son trafic est à destination ou en provenance de Chine. Afin de pérenniser ses opérations, l’entreprise s’est fixé pour objectif de prendre des participations dans des opérateurs de terminaux portuaires chinois. Elle espère concrétiser son engagement sur le port de Tianjin où elle souhaite obtenir 20 à 30 % du capital de la Joint-venture qui sera en charge de la construction et de l’exploitation du contrat. 

Sécurité et sauvetage en mer

directeur autoroutier chinois prévoit d’ici 2030 la construction de 55.000 km pour porter le réseau autoroutier à 85.000 km au total. Le rythme de construction est de 4 000 km par an depuis 1998. Si les entreprises chinoises sont compétentes pour l’essentiel des travaux, il existe en revanche des besoins en matière de planification et de financement, de techniques de construction routière, de gestion et d’entretien … pour lesquels un accord de coopération a été signé avec la France en 2005. L’arrangement administratif signé en 2005 en France est l’occasion d’une collaboration étroite entre les professionnels des deux pays sur ces sujets. Des actions prioritaires ont été identifiées : la conception, la construction et l’entretien des chaussées, la conception et l’entretien des ponts, l’insertion des routes dans le paysage, l’inspection, l’auscultation et le diagnostic des ponts dégradés. Cet accord de coopération doit maintenant entrer dans une phase de mise en œuvre par des échanges entre experts. Sur le plan de l’aménagement, urbanisme et construction Le développement urbain de la Chine offre des opportunités de partenariat dans les secteurs des transports urbains (comme en témoignent les partenariats avec Lohr pour le tramway de Tianjin et Alstom pour le métro de Shanghai), de l’urbanisme, des économies d’énergie, des matériaux de construction. Le ministère de la construction chinois est demandeur d’une poursuite de la coopération entamée avec la France dans ces domaines. Celleci s’est notamment traduite par la réalisation d’un « guide pour la construction en Chine de logements de haute qualité environnementale ».

Une coopération est en cours dans les domaines du sauvetage en mer et de l’assistance technique. La coopération pourrait s’étendre à d’autres segments sur lesquels Thalès a une grande expérience : surveillance côtière et littorale, surveillance maritime aéroportée, systèmes de sécurité et de protection des zones sensibles, contrôle et sécurité des containers, etc...

Confrontée aux problèmes provoqués par les choix en faveur des infrastructures routières, par l’étalement urbain, par la pollution et la progression de la demande énergétique, les autorités chinoises veulent renforcer le transport urbain de masse et le développement d’édifices à faible consommation d’énergie.

Sur le plan routier

Un accord de coopération entre les ministères français et chinois existe depuis 2002. En matière de transport urbain, les échanges se situent

Le réseau routier chinois compte 1,7 millions de km dont 30 000 km d’autoroutes. Le schéma



Transports urbains et aménagement urbain

surtout dans le cadre de la coopération décentralisée : ainsi, la ville de Toulouse est jumelée avec la municipalité de Chongking qu’elle accompagne dans l’élaboration de ses stratégies, de sa planification et de ses choix pour la mise en œuvre d’un plan de transports intégré aux objectifs de développement urbain. Face aux problèmes de congestion et de pollution de l’air, les transports publics par bus ne sont plus suffisants. Les villes se tournent donc vers le métro. Des entreprises françaises (Systra, Alstom, Alcatel ...) sont intéressées. Alstom est le premier fournisseur d’équipements de métro, avec près de 40 % du marché. Les perspectives sont importantes : pour l’exposition universelle de 2010, la ville de Shanghai a l’intention de mettre en œuvre un nouveau plan à 5 ans qui prévoit la création de 200 km de lignes de métro. Pékin est en train de construire 3 lignes nouvelles. Les grands groupes ferroviaires mondiaux (Alstom, Bombardier et Siemens) ont créé des Jointventures avec des entreprises chinoises. Le groupe français Lohr assurera la réalisation de la première ligne de tramway de la nouvelle ville de Teda (municipalité de Tianjin). 

Construction

La Chine met l’accent sur le développement durable urbain et la construction de nouvelles villes (éco-villes). Ce domaine ouvre des perspectives économiques importantes pour les sociétés françaises qui veulent s’implanter en Chine car le modèle et l’expertise français sont appréciés. Les architectes, urbanistes, paysagistes et entreprises de services urbains ont des opportunités. Les architectes français ont déjà de nombreuses références à Shanghai (gare de Shanghai sud réalisée par AREP Groupe qui conçoit et réalise les espaces de la ville du mouvement). 

Coopération institutionnelle et formation

Dans le cadre d’un accord de coopération avec le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), un « guide pour la construction en Chine de logements de haute qualité environnementale » a été élaboré. Il s’agit d’un guide de référence intégrant toutes les échelles d’un projet (de l’échelle urbaine à l’échelle des matériaux de construction) et toutes les disciplines sectorielles (thermique, acoustique, santé). En matière de formation, un programme

de formation de 150 architectes chinois et urbanistes chinois s’est achevé en 2005. Dans le cadre du partenariat avec l’université de Tongji à Shanghai, Dominique PERBEN a signé un accord pour la formation d’urbanistes chinois en France afin de leur faire connaître le savoir-faire français dans le domaine de l’urbanisme. Conséquence de la bonne santé boursière de Shanghai SE : Les fins d'années sonnent le temps des bilans. La bourse de Shanghai se porte plus que bien puisqu'elle a atteint (elle-aussi) des sommets cette année, le Shanghai SE, son indice vedette connaît une hausse de 113% depuis le début de l'année. Le marché boursier chinois attire de plus en plus d'investisseurs (étrangers) et cela risque de se poursuivre puisque le gouvernement chinois vient d'annoncer de nouvelles mesures fiscales favorables aux entreprises. Toutefois, de nombreux secteurs ont tiré avantage de la bonne santé du marché chinois : c'est le cas des valeurs bancaires et de la sidérurgie.

Inconvénients de l’ouverture de l’économie chinoise Le décollage économique, dû au poids de la démographie beaucoup plus qu’à la richesse, s’accompagne de graves inégalités sociales et disparités régionales et devrait souffrir du vieillissement rapide de la population à partir de 2015. Ce n’est pas tout car certains problèmes écologiques et phénomènes de déséquilibres économiques vont apparaître. Dans ce contexte la Chine réussira-t-elle à passer du régime de croissance forte et incontrôlée à un développement équilibré et plus en harmonie avec l’écosystème et le système économique ? La chine pompe davantage les ressources de la planète 

Les matières premières :

Le dynamisme accru de l’économie chinoise s’est traduit logiquement par une croissance exponentielle de la consommation des matières premières (métaux, pétrole…etc.) vue l’ampleur du développement de son industrie. Ainsi, la chine fait désormais la pluie et le beau temps sur le marché des métaux, explique Patrice Magne, spécialiste au Crédit agricole.

Le mode et la nature de développement du pays axé essentiellement sur l’industrie, explique ses besoins énormes, en plein croissance et qui augmentent sans cesse de 15 à 25% par an, des chiffres qui donnent le vertige bien évidemment. Ceci, a principalement des répercussions sur les cours mondiaux des matières premières et menace ainsi le déséquilibre des marchés internationaux. Les prix qui flambent et les réserves qui se tarissent plus rapidement en exploitant des mines qui travaillent à plein régime afin d’assouvir cette soif économique chinoise provoquera tôt ou tard un épuisement précoce des réserves mondiales. Une menace imminente qui se traduira malheureusement par des crises économiques et des déséquilibres écologiques déplorables et irréversibles. En quelques années la chine est devenue le premier importateur de bauxite, de minerai de fer, de cuivre, de nickel entre autres… ce fait, combiné au reste de la consommation mondiale a induit en trois ans et demi une augmentation des prix des métaux qui ont triplé et qui ne cesse d’augmenter de jour en jour. Un phénomène qui ne s’arrêtera probablement pas tant que les économies tournent à plein régime et à un rythme soutenu.

La Chine était également au milieu des années 2000 le second producteur mondial d’électricité, avec un total de 1 807 milliards de kWh en 20032. Malheureusement, le charbon représente 53% de l’électricité produite ce qui est très polluant. Le problème, c’est que l’industrie chinoise est une grande consommatrice de l’énergie ce qui n’est pas sans conséquence sur la consommation mondiale de l’éléctricité et du pétrole. Le baril ne cesse d’augmenter et ce à cause de la croissance de la consommation mondiale poussée par des économies aussi dynamiques que la chine et les différentes autres économies émergentes qui s’additionnent aux grandes économies internationales telles que les Etas Unis ou l’Europe. Le pays est un grand producteur de pétrole et est arrivé à l’autosuffisance en 1963 sauf qu’en 2003, il est devenu le plus gros consommateur de pétrole au monde et il importe désormais le tiers de sa consommation. Ceci pousse les prix du baril et des matières premières à des niveaux jamais atteints jusque là.

Le risque généré par les investissements du fonds souverain chinois 

L’agroalimentaire dans le collimateur :

En trois ans et demi également, les prix des produits agricoles ont augmenté de plus de 40 % et les cours des matières premières agricoles resteront élevées à cause de la forte demande chinoise. Une conséquence : les stocks de maïs et de blé sont très faibles par rapport à la consommation. Et les biocarburants qui utilisent le maïs et le sucre pour la production de l’éthanol par exemple ne feront qu’accentuer cette insuffisance et de tirer les prix vers le haut. Bref, la consommation chinoise risque de générer des tensions. 

Le pétrole et l’énergie

Les fonds souverains ou les fonds d’Etats font désormais parti du paysage de la finance mondiale. Le principe de ces fonds du nouveau genre, est d’investir les surplus de liquidité des gouvernements provenant aussi bien du pétrole, du commerce international (l’excédent de la balance des échanges) que de l’industrie et de la performance économique des pays. Le fonds de l’Etat chinois fait partie des fonds actifs à l’échelle mondiale. Doté de 200 milliards de dollars et récemment crée, ce fonds chinois 2

appelé « China Investment Corporation1 », ne cesse de croître et de s’alimenter des excédents commerciaux de l’exportation et en accumulant ainsi de vastes réserves de devises. Mais, est ce que cela pose-t-il problème ? La réponse est absolument affirmatifs car ces fonds sont contrôlés par des Etats et pourraient bien être utilisé à des fins géopolitiques et non commerciales. Un moyen qui peut devenir facilement un moyen de pression du gouvernement chinois entre autres. Imaginons, que le fonds souverain chinois effectue des achats stratégique dans le secteur énergétique européen, la crise planera sur toute l’économie européenne en cas de conflit d’intérêts, de guerre ou d’embargo sur la chine pour une raison ou une autre. Supposons aussi qu’un état totalitaire face des acquisitions de chaines de télévision ou de médias européens en général, que sera t-il des la liberté d’expression. Autant d’exemples qui manifestement gênent les intérêts des uns et des autres et qui peuvent représenter de réelles menaces pour les économies européenne et mondiale plus généralement. Une autre menace qui plane sur les équilibres financiers et la gouvernance d’entreprise est la prise de contrôle en cas de concentration des investissements ou d’achat massif d’actions par ces fonds. La plus part des entreprises exigent de ces fonds une implication moindre dans les décisions stratégiques et un exercice limité de leur droits de vote dans les assemblées générales. Une exigence qui reflète et conforte les peurs et la méfiance de ces géants de la finance mondiale. Ces menaces sont réelles car en plus de tout ça une bonne partie des fonds souverains opèrent actuellement dans des conditions très opaques et garde jalousement l’exactitude des montants de leurs ressources et encore moins les actifs dans lesquels ils investissent. « Trois mois de réserves de change suffiraient à la Chine pour acheter n’importe quelle société du CAC 40» dit Stephen Jen de Morgan Stanley. « Ces fonds, et en particulier celui de la chine, ne veulent plus se contenter de 4 ou 5% de rémunération offerts par les bons du Trésor, ils déplacent leurs avoirs sur les actions, bien plus 1

En Français Compagnie d’investissement de Chine (CIC) gérée par Lou Jiwei, ancien ministre délégué aux finances. 2 Source Encarta

rémunératrices » ajoute Jean-Patrick Yanitch conseiller financier de l’ambassade de France à Pékin. Au printemps 2007 la Chine plaçait 3 milliards de dollars sur le fonds d’investissement Blackstone avec une prise de participation à hauteur de 9,9 % (malgré un recul de 18 % du cours de Bourse du groupe). En octobre, la Banque industrielle et commerciale de Chine a déboursé 5,6 milliards de dollars pour mettre la main sur 20 % de la première banque sud-africaine tandis que, l'année dernière, la compagnie pétrolière chinoise d'Etat CNOOC rachetait un gisement pétrolier nigérian pour 2,3 milliards de dollars.

Et pour calmer les esprits, les gérants du fonds chinois ont déclaré que la Chine via son fonds est un « investisseur passif » qui ne s’intéresse qu’aux plus values et que la politique est exclue de leur vision stratégique, chose qui n’est pas vérifiable tout au moins pour le moment, surtout dans un climat de quasi stabilité. Le dollar/€uros Le billet vert est la première et la principale devise victime de cette montée en puissance des fonds souverains car généralement pour investir dans des placements plus risqués et par conséquent plus rémunérateurs ces fonds procèdent à des retraits de montants énormes investis auparavant dans des bons du Trésor américains, ce qui peut nuire au pilier de la devise américaine. Autre facteur, ces fonds et entre autres le fonds chinois affichent une nette préférence pour les pays émergents ou on peut espérer des plus values plus intéressantes malgré une proportion de risque plus élevée mais plus rémunératrice. Pour l’Europe plus généralement et la France en particulier, le déficit de la balance commerciale dû à une double pénalité : une production en Euro et des exportations en dollar est en partie une

répercussion des réserves chinoise du billet vert et qui fait souffrir les économies des pays européen. EADS est un cas parlant de ce phénomène pénalisant pour l’industrie française qui risque de ne pas être compétitive sur des secteurs stratégiques tels que l’aéronautique. La gravité du sujet à poussé Mr Louis Gallois le PDG d’EADS à envisager la délocalisation pour échapper au manque de compétitivité dû aux importations en €uro. Les dégâts sociaux et le risque de crise économique : L’ouverture de l’économie chinoise a favorisé intensivement les délocalisations des sociétés profitant de la main d’œuvre pas chère et surtout travaillant dans des conditions d’exploitation d’un autre âge. Un phénomène qui suscite beaucoup de débats et d’inquiétude concernant le respect des droits des travailleurs ainsi que leur dignité humaine. Bref, l’atelier du monde génère de graves dégâts sociaux et son mode de développement incontrôlé inquiète. Ceci dit, il ne faut pas être alarmiste car le niveau de vie en chine à profiter relativement de la croissance de 9% annuelle à la population. «Même en conservant son taux actuel de croissance, l'économie chinoise ne dépassera pas celle du Japon avant deux décennies», estime Kenneth Courtis, vice-président de Goldman Sachs à Tokyo. Ce qui veut dire que l’économie chinoise reste tout de même encore fragile et à surveiller avec précaution. Le pays frôle à tout instant l’accident. Bulle financière, fossé entre les citadins et les ruraux : les risques d'explosion sont nombreux. A elles seules, les créances douteuses des banques chinoises atteindraient entre 20 et 40% du total des en-cours, soit une ardoise variant entre 500 et 1 000 milliards de dollars En France, on parle souvent dans les débats économiques de désindustrialisation et d’abandon du modèle économique traditionnel au profit des services et de l’économie de l’intangible. Un constat qui n’est pas sans conséquences puisque ça provoque des délocalisations d’industries, de branches d’activité ou de sociétés entières en vue de profiter d’un accès plus large au dynamisme du marché chinois et d’une main d’œuvre pas chère. Des dégâts au niveau sociale s’ensuivent (ex. : plans sociaux….)

Le risque environnemental et la société de consommation La chine produit massivement tous genres de produits à bas prix, ce qui pousse la consommation à son sommet. Ces différents produits ne sont pas sans risque pour la santé ni pour l’environnement. Les industries chinoises utilisent des fois et sans se soucier des répercussions sur l’environnement des produits chimiques toxiques ou néfaste pour la santé. Le dernier scandale, évoque la production et la commercialisation de jouets facilement inflammables et utilisant des peinture chimiques toxiques pour le compte de la société de jouets Mattel, leader dans son secteur. Ces derniers ont été tout simplement fabriqués par un soustraitant chinois ne respectant pas les normes de sécurités dans le choix des matières et matériaux impliqués dans la fabrication de ce genre de marchandises destiné aux enfants et devant respecter normalement des mesures drastiques de sécurité. Ce qui a obligé Mattel de retirer tous ses produits du marché pour éviter tout risque regrettable. Il n’y a pas que l’industrie et les produits manufacturés qui souffrent du manque de conscience de dégâts écologiques. L’agriculture aussi souffre d’un usage massif des pesticides et d’engrais chimiques : Fin 2005, 95 % des nappes phréatiques assurant 70 % de l'approvisionnement en eau urbaine étaient polluées, de même que 70 % des lacs et rivières du pays2. La contrefaçon : La chine est sans conteste le pays ou tout est copiable ou presque : des DVD et produits électroniques aux produits de luxe rien n’échappe à l’ingéniosité et à la transgression des lois internationales en matière de propriété intellectuelle et industrielle.

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«Agriculture chinoise : utilisation massive de pesticides et développement du bio » Novethic.fr le média du développement durable. Vannina Pomonti de Pékin (Chine) Mis en ligne le : 15/01/2007

REVUE DE PRESSE 29/11/07 : Sarkozy s'est mué en super-VRP du made in France Magazine Challenges

20 milliards de contrats c’est le montant que le VRP de la France Mr Nicolas Sarkozy a pu décrocher lors de sa visite de la Chine le 26 novembre. Airbus a raflé le gros du lot avec une vente de 160 appareils pour 12 milliards d’euros principalement des A 320. Areva, le nucléaire français lui a vendu deux réacteurs nucléaires de troisième génération (EPR) et du combustible pour 8 milliards d’euros. CMA-CGM et EDF ont eu leur part avec une signature de contrat de gestion portuaire pour le premier et une prise de participation de 30% dans le capital d'une co-entreprise avec son partenaire chinois CGNPC pour le dernier.

10/12/2007 : 130 patrons chinois au Havre, à la rencontre de leurs homologues européens La ville du Havre cultive ses relations privilégiées avec la Chine en organisant, à partir de mardi, la deuxième édition de la convention d'affaires China Europa qui doit réunir durant trois jours 130 patrons chinois et 240 européens. 11/12/2007 : La bataille entre Wahaha et Danone tourne à l'avantage du Chinois Un tribunal chinois vient de rendre une première décision favorable à l'ancien partenaire de Danone en Chine, Zong Qinghou, qui a promis de faire mordre la poussière à Danone. De nombreuses autres procédures sont en cours, mais les entreprises étrangères se sentent de plus en plus fragiles en Chine... 11/12/2007 : Inflation record et excédent commercial fort sur fond de tensions en Chine Les Echos La chine ce cesse d’accumuler les records au niveau commercial puisque justement cet excédent commercial a progressé de 52,2% par rapport à l’année dernière pour atteindre un total de 238 milliards de dollars. Les exportations mais aussi les importations ont été particulièrement dynamiques et l’Europe reste

le premier partenaire commercial de la Chine avec un volume d’échange de 322,75 milliards suivi des EtatsUnis (276,21 milliards). 11/12/2007 : La Chine, géant de l'acier, inquiète d'une concentration des groupes miniers La Chine, qui produit 37% de l'acier mondial mais importe une bonne partie de son minerai de fer, observe avec inquiétude les visées du géant minier BHP Billiton sur Rio Tinto, autre poids lourd du secteur. 13.12.2007 : Les chinois sauvent l'industrie du tabac Magazine Challenges La chine est un pays à fort potentiel pour l’industrie du Tabac ou la consommation à plus que triplé. C’est pour cette raison que la Japan Tobacco International a finalisé sa plus grosse OPA de 10 milliards de € hors du pays nippon. Une OPA qui concerne l’achat du britannique Gallaher (Benson & Hedges) afin de conquérir des parts de marché dans des pays à fort potentiel comme la Russie, le Kasakhestan et surtout la Chine gros consommateur de Tabac.

14/12/2007 : Pour Noël, difficile d'échapper au jouet "Made in China" 80% des jouets vendus en France sont fabriqués en Chine. 19/12/2007 : Danone accumule les déboires en Chine L'avenir en Chine n'est pour rose pour le groupe Danone. Depuis plusieurs mois, la société française est confrontée à des problèmes avec ses partenaires chinois. 20/12/2007 : En prix réels, l'économie chinoise pèse plus mais pas autant qu'on le croyait La Banque mondiale a publié une étude très poussée de l'économie chinoise. 20/12/2007: PubliGroupe renforce sa position sur le marché PubliGroupe, entreprise leader dans le domaine de la commercialisation de la communication commerciale en Suisse, continue de développer ses activités internationales. Deux joint-ventures spécialisées dans la vente d'annonces rubriques pour la presse

quotidienne sont créées à Shanghai et Beijing avec le groupe de régie publicitaire chinois City Media.

années le leader sur ce marché très concurrentiel à Hong Kong et Macau.

22/12/2007 : Mobilisation générale en 2007 en Chine avant les JO de Pékin

09/01/08 : La Chine va interdire les sacs en plastique gratuits dans les magasins

Mobilisation générale en 2007 en Chine avant les JO de Pékin, générale pour les jeux Olympiques de Pékin, les premiers de son histoire et l'occasion de montrer au monde sa fierté retrouvée.

Les Echos Il y a une prise de conscience des autorités chinoise de la gravité des problèmes environnementaux causés par les sacs en plastique gratuits et non réutilisables. La cité industrielle de Shenzhen au sud de la Chine a donné l’exemple en interdisant cette utilisation suivi d’une circulaire des autorités qui stipule une interdiction de la distribution gratuite des sacs de 0,025 millimètre d'épaisseur et donc non réutilisables à l’horizon du 1er juin prochain.

22/12/2007 : Fin des quotas: l'UE espère éviter une déferlante de textiles chinois Les Européens se préparent à lever leurs quotas d'importations de textiles chinois au 1er janvier, en espérant éviter une nouvelle déferlante de T-shirts et de pantalons made in China comme cela avait été le cas lors d'une première tentative en 2005. 22/12/2007 : Le baigneur Petitcollin résiste au raz-demarée des poupées chinoises Dernière fabrique française de baigneurs et de poupons traditionnels, Petitcollin, l'une des marques emblématiques du jouet français, résiste au raz-demarée chinois en perpétuant à Etain (Meuse) la tradition de la poupée à l'ancienne. 22/12/2007 : La Chine a fabriqué son premier avion commercial Le premier avion régional commercial chinois, de 70 à 90 places, est sorti de sa chaîne d'assemblage, à Shanghai, marquant une première étape, pour la Chine, dans la constitution de sa propre industrie aéronautique civile. 22/12/2007 : Danone et Wahaha décrètent une trève, selon le groupe français Danone et son partenaire chinois Wahaha ont décidé "de suspendre temporairement toutes les procédures" judiciaires en cours autour de leurs coentreprises en Chine et de reprendre les négociations pour régler leurs différends, selon le groupe agroalimentaire français. 24/12/2007 : A la veille de Noël, la gastronomie française en fête à Hong Kong Multi - distributeur de produits gastronomiques haut de gamme, Classic Fine Food’s est devenu en quelques

14/01/08 : La Chine, prêteur de dernier recours Les Echos : La crise des subprimes a poussé la chine au devant de la scène financière. Touchés de pleins fouets par la crise les banques et les fonds d’investissement : Blackstone, UBS, Citigroup, BearStearns, MerrillLynch pour ne citer que ceux-là expriment plus que jamais des besoins de financement et de liquidités pour sortir de la crise et que seuls des pays émergents comme la chine qui recèlent des excès de réserves ou des liquidités prêtes à investir via leurs fonds d’investissement peuvent fournir. La solvabilité des grands établissements de crédit américains va nécessiter ses nouveaux apports de fonds.

15/01/2008 : l'Europe l'arrestation de Hu Jia

"envisage"

de

réagir

à

A mesure que les Jeux Olympiques de Pékin approchent, les autorités resserrent l'étau sur les dissidents qui seraient tentés d'attirer les projecteurs sur leur cause. Les arrestations et assignations à résidence se multiplient. Hu Jia risque lui plusieurs années d'emprisonnement.

17/01/08 Le made in China doit jouer le jeu de la sécurité

Magazine Challenges

90% du marché mondial est la proportion écrasante de part de marché détenu par la Chine sur le marché du jouet. Rien que cette année les exportations ont bondi de 20% malgré les scandales sur la sécurité révélé cet été et qui risque de faire perdre ce marché juteux à la Chine. Le géant Mattel a ainsi retiré quelques 20 millions de jouets du marché suite à la découverte des traces de plomb et de phtalates dans certains jouets ce qui a poussé la plus part des maisons du jouet à renforcé la sécurité vis à vis des sous-traitants et des fabricants chinois. La Chine aussi a pris des mesures sécuritaires et de contrôle au risque de perdre la manne marché du jouet (7 milliards de dollars).

Bibliographie : Revues et journaux : 1-« Le tour du monde en 7 questions » Sébastien Julian, Danièle Licata, Béatrice Mathieu 01/01/2007 L'Expansion 2- « Les fonds d’Etats affolent la planète » Franck Dedieu novembre 2007 - L'Expansion 3- « Des fonds (trop) souverains » Hélène Rey 25/10/07 - Les echos 4- « The New Financial Heavyweights» Jack Ewing, Chi-Chu Tschang, Stanley Reed, Jane Sasseen, Emily Thornton 08/11/2007 - Business Week Un article repris par le point : « Les nouveaux poids lourds de la finance » 5- “Faut-il avoir peur de la Chine? par Eric Chol 22/03/2004 L'Express 6- http://www.aujourdhuilachine.com/ 7- http://www.lesechos.fr/ 8- http://www.latribune.fr/ 9- http://tempsreel.nouvelobs.com/ 10-http://www.challenges.fr/