Il était en sang et criait ''Maman'

porté secours au jeune garçon. Le service mobile d'urgence et de réa- nimation l'a .... Freedom, un habitant de La. Saline Les Hauts espère que le conflit de ...
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L’ACTUALITÉ À LA RÉUNION

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SAINTE-MARIE : CHUTE D’UN MARMAILLE À BEAUSÉJOUR

« Il était en sang et criait ‘‘Maman’’ » Hier matin, un marmaille de six ans a chuté du troisième étage de la résidence des Joncs, dans le quartier de Beauséjour à Sainte-Marie. Sa sœur, qui a assisté à toute la scène a accepté de raconter ce qu’il s’est passé. Entre 9 heures et 9 h 30 hier, trois enfants se trouvaient dans une chambre d’un appartement familial, situé au troisième étage du bâtiment E1 de la résidence des Joncs, à Sainte-Marie. Parmi eux, une jeune fille et ses deux petits frères dont un âgé de six ans.

Une chute de huit mètres « Il était en train de jouer dans la chambre. Il a voulu monter sur le lit superposé pour récupérer des jouets raconte-t-elle. Je lui ai dit qu’il pouvait monter ». Émue, elle continue : « J’ai juste eu le temps de le voir accroché à la fenêtre ». Le marmaille avait profité d’un moment d’inattention pour se hisser sur le rebord. Sa grande sœur a bien tenté de le rattraper mais sa main a lâché et il est tombé du troisième étage. Pour atterrir huit mètres plus bas, sur des poutres en bois qui font office de décoration. « Il était en sang et il criait « Maman » ! » se souvient la jeune témoin qui s’est empressée, avec son grand frère, de sortir de l’immeuble. Ce dernier a escaladé la structure en bois pour récupérer le marmaille puis il a prévenu sa mère qui s’est immédiatement rendue sur les lieux de l’accident.

À ses côtés, une de ses amies réagit : « il y a un ou deux ans, quelqu’un était déjà tombé, mais c’était un adulte qui avait sauté du cinquième étage. Il était mort ». L’incident s’était produit dans un immeuble situé à quelques pas seulement de la résidence des Joncs. Les gendarmes, qui se sont déplacés sur les lieux de la chute, ont conclu à un accident. Selon eux, si l’armature en bois ne l’avait pas réceptionné, le petit garçon aurait sans doute perdu la vie. Solen WACKENHEIM

L’enfant, âgé de six ans, a chuté du deuxième étage, depuis la fenêtre ouverte. Il a atterri sur la structure en bois avant d’être récupéré par son grand frère. (Photo Solen Wackenheim)

Un corps retrouvé dans un bassin

Un corps sans vie a été retrouvé hier, en fin d’après-midi, dans un bassin de Bras Mussard. Selon les gendarmes, il pourrait s’agir de Joseph Albert Laravine, un gramoune disparu depuis lundi. Sa fille a lancé un appel sur le réseau social Facebook. Joseph Albert Laravine, 84 ans, est porté disparu depuis lundi matin. Sa famille a perdu sa trace entre 5 h 30 et 7 heures, à la Confiance, à proximité du chemin des Plaines. Le jour de sa disparition, vers 6 heures du matin, un témoin aurait aperçu le gramoune, vêtu d’une chemise beige. Parti sans papiers, sans argent et sans ses médicaments pour la tension, l’homme d’1,65m et de 83 kg était recherché par les gendarmes. Hier, ces derniers ont découvert un corps sans vie dans un bassin de Bras Mussard, dans les hauts de Saint-Benoit. Les premières constatations leur ont permis de faire le lien. Aussi, dans la soirée, les enquêteurs étaient à 99,9 % certains qu’il s’agissait du corps de Joseph Albert Laravine. Le lieu étant inaccessible aux voitures, ils ont fait appel au peloton de gendarmerie de haute montagne aux alentours de 18 heures pour intervenir sur les lieux de la découverte macabre. Transporté à l’institut médi-

Joseph Laravine a disparu depuis lundi. Selon les gendarmes, son corps aurait été retrouvé sans vie dans un bassin de Bras Mussard. (Photo DR) co-légal, le corps du gramoune sera formellement identifié aujourd’hui. L’homme a-t-il chuté ? L’enquête menée par les gendarmes devrait permettre d’apporter quelques éléments de réponse aux proches de l’octogénaire. Des proches qui le recherchaient depuis quatre jours, animés par l’espoir de le retrouver. S. W.

Des coups de feu au Chaudron

L’incident est survenue à la résidence des Joncs, dans le quartier de Beauséjour à Sainte-Marie.

SALAZIE

Michel Pradeau toujours introuvable Le randonneur métropolitain de 69 ans n’a toujours pas été retrouvé par les autorités. Pour rappel, Michel Pradeau a disparu dimanche 4 mars sur un sentier reliant le gîte de la caverne Dufour au village de Hell-Bourg. Hier, les gendarmes de la brigade de recherches de Saint-Benoit ont poursuivi leurs investigations, à l’aide du peloton de gendarmerie de haute montagne. Ils n’ont recueilli aucun témoignage utile et n’ont trouvé aucune trace du sexagénaire porté disparu. Les recherches continuent sur le secteur du littoral et de Bras Sec.

SAINT-BENOÎT

CINQ PERSONNES INTERPELLÉES

L’enfant a passé la nuit à l’hôpital Intervenus au nombre de trois, les pompiers de Sainte-Marie ont porté secours au jeune garçon. Le service mobile d’urgence et de réanimation l’a médicalisé sur place pour le transporter à l’hôpital de Bellepierre. Selon nos informations, il ne souffrirait pas de traumatisme crânien et ses jours ne seraient pas en danger. Le marmaille a tout de même passé cette nuit à l’hôpital. Pour la famille de Sainte-Marie, composée de cinq enfants et d’un couple, la détresse a laissé place au soulagement. « J’ai eu peur » confie la grande sœur.

Le Quotidien de la Réunion - Vendredi 16/03/2018

Vite dit, vite lu JJGianni

Ses proches et la gendarmerie sont toujours à la recherche de Gianny Cadet, disparu depuis dimanche. Cet homme de 38 ans a quitté son domicile, sentier Lallemand à l’Étang-Salé les Hauts, sans rien emporter avec lui. Il était vêtu d’un bermuda à carreaux bleus et d’un tee-shirt bleu foncé. Hélicoptère de la gendarmerie, battues menées par sa famille… À ce jour, les recherches restent vaines. Toute personne disposant de renseignements est priée de contacter le plus rapidement possible la gendarmerie de la commune, au 0262 91 70 40 ou de composer le 17.

JJUn

Michel Pradeau, 69 ans, n’a toujours pas été retrouvé. (Photo DR)

Cadet introuvable

parapentiste finit à l’eau

Les secours se sont déployés en urgence au niveau de Kelonia hier matin. Un parapentiste a en effet mal contrôlé son atterrissage, et a fini dans l’eau. Plus de peur que de mal toutefois, puisqu’il n’y a pas eu besoin de le transférer à l’hôpital.

En début d’après-midi, hier, des témoins ont entendu des coups de feu au Chaudron. Alertés, les policiers dyonisiens sont intervenus sur place. Là, ils ont découvert un homme blessé, qui aurait reçu des coups de poing et/ou de pied. Il n’aurait pas été blessé avec une arme à feu mais il a été pris en charge et transporté par les pompiers au CHU de Bellpierre alors qu’il était « sérieusement blessé ». Des témoins ont pu livrer aux autorités un signalement de ses agresseurs : il s’agirait de cinq hommes âgés d’une trentaine d’années. À la suite de l’agression, ils ont pris la fuite à bord d’un véhicule. Une voiture repérée moins d’une heure plus tard par les policiers, au centre-ville de Saint-Denis. Les cinq hommes étaient alors toujours à bord. Lorsque les policiers ont procédé à leur interpellation, ils ont

découvert des armes à l’intérieur du véhicule. À savoir un fusil et une arme de poing. Toutes ont été saisies. Les présumés agresseurs ont été placés en garde à vue dans les locaux du commissariat Malartic. Soupçonnés de violences avec arme, ils ont été entendus hier après-midi et ont passé la nuit dans les geôles. Leurs auditions, menées par les policiers de la sûreté départementale, devraient se poursuivre aujourd’hui. S’agit-il d’un règlement de comptes ? Les cinq hommes armés se seraient-ils lancés dans une expédition punitive ? L’enquête qui vient à peine de commencer devrait préciser les circonstances de l’agression. La victime, toujours hospitalisée, devrait aussi pourvoir éclairer les policiers. S. W.

HOMME BLESSÉ À LA SALINE

Un conflit de voisinage tourne à l’agression En témoignant sur la radio Freedom, un habitant de La Saline Les Hauts espère que le conflit de voisinage dans lequel il est impliqué va cesser. Cet homme de 48 ans qui habite dans le quartier du Barrage aurait été agressé mercredi après-midi, aux alentours de 16 heures Les voisins, qui souhaiteraient utiliser son chemin pour accéder à un terrain lui chercheraient des noises. Par téléphone, en direct sur la radio locale, l’homme expliquait : « l’af-

faire est allée jusqu’au tribunal. Je suis dans mon bon droit, j’ai tous les documents en bonne et due forme mais continuellement je me fais harceler et menacer de mort ». Mercredi, chez lui alors qu’il se trouvait avec son fils, il se serait fait agresser à coups de poing et de pied. On aurait même utilisé un pied de biche pour le frapper à la tête. Hier matin, au lendemain de l’agression, il a déposé plainte auprès de la gendarmerie. S.W.