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tout Ie monde se pomponne, se parfume... +Àu Québec : aller à l'opéra ou à un party eî short-sandales ? Pas de pro- blème lPersonne ne vous fera remarquer.
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Ë[ Hors-série n" 17

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UIURE ,(,"&1"' Les bons conrptcs font Ies bons annis À Paris, Casa, Bruxelles : au resto,la

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coutume est de diüser l'addition par le nombre de conüves, ou de payer chacun son tour pour les autres.

+Au Québec : iestplutôt chacunpour soi. Le serveur vous demande au début du repas si vous souhaitez ou non une facture séparée. Pour la réaction appropriée, voir le chapitre ci-dessus... Après Ie à 5, un petit 5 à 7 ?

I

À Paris, Casa, Bruxelles : Le pratique uniquement à deux...

5 à 7 se

+Au Québec

MANU

Et II' I IITEERATII| II

Renza Bennis est Marocaine, journaliste et immigrée à Montréal depuis 11 ans. Ayant fait ses études en France et beaucoup voyagé en Europe, elle imaginait le Québec comme une extension de cet Occident qu'elle connaissait et aimait. Erreur ! Elle nous explique pourquoi en quelques points. L'habit ne fait par Ie §uébécois À Paris, Casa, Bruxelles: le vêtement est un s],mbole social fort et les tenues varient selon les occasions. Pour sortir, tout Ie monde se pomponne, se parfume... +Àu Québec : aller à l'opéra ou à un party eî short-sandales ? Pas de problème lPersonne ne vous fera remarquer votre manque d'élégance. Aubureau non plus. Ici, le confortprime. Les Québécoises sont plus goagoan

Les ti§les

en§utte

es

(tongs) qu escarpins.

d'abord...les gars,

!

À Paris, Casa, Bruxelles : les femmes aiment quon leur ouwe les portes, se lais-

sent complimenter, et parfois siffler dans la rue. Les hommes flirtent ouvertement... et payent les cocktails. +Àu Québec : les femmes n hésitent 82

ààire des avances auxhommes, insistent pour porter leurs bagages et payer pas

au resto. Au début, bien des immigrantes

croient que les « gars » ne « cruisent » (draguent) pas... jusqu à comprendre quils Ie font autrement. Car Ies relations hommes-femmes au Québec se font sur un mode plus égalitaire qu'ailleurs.

homo Québ écus s'investit dans les tâches ménagères et auprès de ses enfants, d'où son surnom « d'homme rose », qui n a rien à voir avec son orientation sexuelle. « Vous avez üngt ans d'avance sur la plupart des pays européens », affirmait récemment, dans un grand quotidien québécois, le cinéaste L'

belge Patric Jean, auteur d'un film documentaire sur le st4et (La Domination masculine).

I S'INSTALLER AU CANADA I U'$ITIS,LEXP§E§§,FN/CÂNADA

:après Ia journée de travail, vers 17 h, copains et collègues se rejoignent au bar pour un 5 à 7. Ensuite, chacun rentre chez soi. C'est la version québécoise de l'apéro. mais sans . souper ». L'inütationnest doncpas ambiguë. lamais chez rnoi ! À Paris, Casa, Bruxelles : on invite souvent à dîner chez soi et les conüves offrent des fleurs à la maîtresse de maison. Passer plusieurs heures à table est

Elle

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+Àu Québec:

les

d't

de

signe de soirée réussie.

ac

inütés apportent tou-

jours du ün (vendu très cher

d',

à la SAQ

une société d'État !) ou un pack de bière, et s'installent dans la cuisine p ouo^le party. Mais les occasions sont rares car les Québécois inütent peu chez er.rx. Ils privilé-

gient Ie « faire ensemble » au « être ensemble ». IIs vont au ciné ou au resto,

cueillent des pommes en automne, font du patin en hiver et du vélo l'été.

Æ

,UN

aun mi

Météornantaques

ode

À Paris, Casa, Bruxelles : on se préoccupe surtout du temps qu il va faire pendant les vacances. Le reste de l'année, on s'en accommode (surtout à Casa...) +Au Québec: toutes les conversations débutent par un « il fait frette (très froid) ce matin I » ou