free mining» et mettre sur pied un fonds souverain de 25

16 nov. 2012 - exigeant d'abord une redevance accrue sur la valeur brute produite (plutôt que sur les profits), en exigeant 100% de garanties financières pour ...
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COMMUNIQUÉ POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

NOUVELLE ENTENTE ROUTE 167 AVEC LA MINIÈRE STORNOWAY ENCORE UN TROP GROS FARDEAU SUR LE DOS DES QUÉBÉCOIS Québec, vendredi 16 novembre 2012. La coalition Québec meilleure mine! estime que la nouvelle entente entre le gouvernement du Québec et la compagnie minière Stornoway porte encore un trop gros fardeau sur le dos des Québécois. « Nous reconnaissons l’effort du gouvernement actuel de réparer les pots cassés du gouvernement précédent, mais nous déplorons du même souffle que les Québécois continuerons d’assumer 80% des coûts totaux de la route (304 M$ sur 389 M$), en plus de fournir un prêt non garanti de 85 M$ à la compagnie pour assumer le reste des coûts de la route. À ces risques s’ajoutent ceux de l’insuffisance de la garantie financière actuelle pour assurer la restauration environnementale de la mine Renard » affirme Ugo Lapointe, porte-parole de la coalition Québec meilleure mine! Exiger des garanties financières solides « Nous demandons que le gouvernement Marois respecte ses engagements et corrige le laxisme qui a trop longtemps régné sous le gouvernement précédent. Dans le cas de Stornoway, il faut exiger des garanties financières beaucoup plus solides, à la fois pour la route 167, mais aussi pour la restauration du site minier dont les garanties actuelles (2.6 M$) couvriraient à peine 15% des coûts totaux de restauration (voir notre analyse). Qui paiera la facture si la compagnie fait faillite ou interrompt prématurément ses opérations? Sans ce type de garanties, ce sont les Québécois qui paient les pots cassés d’un développement mal géré, mal encadré. Le Québec hérite déjà d’une dette de près de 1.2 milliards liée aux sites miniers abandonnés » rappelle Christian Simard de Nature Québec. Réduire lles risques pour l’État Le gouvernement Marois pourrait réduire les risques des Québécois face aux projets miniers en exigeant d’abord une redevance accrue sur la valeur brute produite (plutôt que sur les profits), en exigeant 100% de garanties financières pour la restauration des sites miniers (ce que le gouvernement libéral appuyait), puis en établissant une politique beaucoup plus claire et plus cohérente quant aux critères d’investissement de l’État dans les infrastructures et les projets miniers. « Pour la mine Renard, l’État couvrira 80% des coûts de la route alors qu’il ne détient que 25% des actions de la compagnie. C’est nettement inéquitable et cela ne doit pas servir de modèle » insiste Christian Simard. Budget 2012-2013 « À l’aube d’un budget qui s’annonce déficitaire, il nous apparaît impératif que le gouvernement Marois ne suive pas les traces du gouvernement précédent qui annonçait des milliards de dépenses en infrastructures pour les minières, sans exiger en contrepartie des garanties financières adéquates, une part accrue des bénéfices et une mise en réserve d’une partie des bénéfices dans un fonds souverain destiné aux générations futures, semblable au modèle norvégien » de conclure Ugo Lapointe. Voir l’analyse et les recommandations détaillées de Nature Québec sur le projet Renard ici, ici et ici. -30Pour informations :  Ugo Lapointe, porte-parole coalition Québec meilleure mine!, 514-708-0134



Christian Simard, directeur général Nature Québec et co-porte-parole de Québec meilleure mine!, 418-928-1150

La coalition Pour que le Québec ait meilleure mine ! a vu le jour au printemps 2008 et est aujourd’hui constituée d’une trentaine d’organismes représentant collectivement plus de 250 000 membres partout au Québec. La coalition s’est donnée pour mission de revoir la façon dont on encadre et développe le secteur minier au Québec, dans le but de promouvoir de meilleures pratiques aux plans social, environnemental et économique. Site : www.quebecmeilleuremine.org. Les membres actuels de la coalition : Action boréale Abitibi-Témiscamingue (ABAT) ▪ Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME) ▪ Association de protection de l’environnement des Hautes-Laurentides (APEHL) ▪ Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) ▪ Centrale des syndicats du Québec (CSQ) ▪ Centre de recherche en éducation et formation relatives à l'environnement et à l'écocitoyenneté ▪ Coalition de l’ouest du Québec contre l’exploitation de l’uranium (COQEU) ▪ Coalition Stop Uranium de Baie-des-chaleurs ▪ Comité de vigilance de Malartic ▪ Écojustice ▪ Eco-vigilance Baie-des-Chaleurs ▪ Environnement Vert Plus Baie-des-Chaleurs ▪ Fondation Rivières ▪ Forum de l’Institut des sciences de l’environnement de l’UQAM ▪ Groupe solidarité justice ▪ Les AmiEs de la Terre du Québec ▪ Justice transnational extractive (JUSTE) ▪ MiningWatch Canada ▪ Minganie sans uranium ▪ Mouvement Vert Mauricie ▪ Nature Québec ▪ Professionnels de la santé pour la survie mondiale ▪ Regroupement citoyen pour la sauvegarde de la grande Baie de Sep-Îles ▪ Regroupement pour la surveillance du nucléaire ▪ Réseau œcuménique justice et paix (ROJeP) ▪ Réseau québécois des groupes écologistes (RQGE) ▪ Sept-Îles sans uranium ▪ Société pour la nature et les parcs (SNAP-Québec) ▪ Société pour vaincre la pollution (SVP) ▪ Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ). Tous nouveaux membres bienvenus.