PARCOURS RETROUVER UN EMPLOI Fiche de synthèse – L’ère des processus Le digital impacte l'organisation de l'entreprise Si les ambitions d'une entreprise dépassent souvent au XXIème sièlce la recherche du profit (RSE, mécénat, réforme de l'objet social de l'entreprise), sa raison d'être première est de vendre des biens et/ou service et de générer une marge suffisante pour garantir sa pérénité. Depuis la première Révolution Industrielle jusqu'à nos jours, les entreprises ont donc cherché à rationnaliser leur production pour gagner en productivité : division des tâches, organisation du travail, innovation de procédés etc. Jusqu'au début des années 2000 la science de l'organisation permettait, par une meilleure gestion des ressources d'optimiser les résultats ce qui a donné lieu à une production abondante initiée par F. Taylor et H. Fayol et poursuivie par H. Mintzberg et son Best Seller Structure et Dynamique des Organisations. L'enjeu est selon la maturité et le type d'entreprise de lui proposer la meilleure organisation parmi les organisations verticales, matricielles, l'ajustement mutuel, voire l'entreprise horizontale, comme l'illustre le succès d'Isaac Getz et de son ouvrage L'entreprise libérée. Le changement se produit au début des années 2000 Historiquement, l’irruption des NTIC dans le monde de l’entreprise au début des années 2000 s’est d’abord traduite par l’avènement d’une « ère des processus », pour reprendre l’expression de Jacques Jochem, ancien Partner chez Bossard consulting et Vice-Président chez Cap Gemini. Si l'informatique n'a pas créé les processus, il a permis de les automatiser dans des proportions considérables ! Dans son ouvrage Faire Bouger son Entreprise ce n’est pas si difficile que ça paru en 2006, il indique qu’à l’extrême, l’entreprise du début du millénaire pouvait même être vue comme un portefeuille de processus à optimiser. L'enjeu évoluait, l'entreprise préférant s'adapter aux opportunités d'automatisation offertes par les éditeurs de progiciels proposant des solutions standardisées disponibles sur étagère « et qu’il s’agissait de déployer ». L'organisation passait au second plan. Cette période a permis de rationaliser de nombreux processus, anciens et coûteux en main d’œuvre alors qu’ils n’apportaient pas de réelle valeur ajoutée à l’entreprise pour lui permettre de se concentrer sur son cœur de métier. Cela a eu pour effet de faire passer la conduite du changement du choix de la meilleure organisation humaine en termes de productivité, à l’adaptation de la structure à des solutions logiciels types. Une situation dont l’intensité diminue au fur et à mesure que les entreprises s’équipent et qui devient donc moins prégnante en 2018. De fait, l’accélération des changements et l’automatisation croissantes de certaines tâches ont permis de réduire la part du travail @Copyright 2019 HUMAN STATION – All rights reserved

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répétitif quotidien. Au point que l’entreprise contemporaine devient plus en plus une kyrielle de projets et de moins en moins un ensemble de processus. Ce qui devait être automatisé l’a été en somme et le reste n’est pas automatisable en l’état actuel. En revanche les outils d'aide au travail permettent de lancer davantage de projets, de modifier la manière de travailler (travail à distance, outils collaboratifs, tests marchés etc.). Paradoxalement la digitalisation rend l'organisation moins attachée à la reproduction d'une tâche sans erreur et plus ouverte à l'innovation, à la créativité.

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