Fernand Léger rayonne à Pompidou-Metz et à Briey - CCI Moselle

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Mercredi 3 Mai 2017

Région

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CULTURE

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du 20 mai au 30 octobre

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esch-sur-alzette

Fernand Léger rayonne à Pompidou-Metz et à Briey

Le folklore du flamenco fait danser la Kulturfabrik

Le musée messin consacre à partir du 20 mai une grande rétrospective à Fernand Léger (1881-1955), ce peintre de la ville qui déclare que « le beau est partout ». Une cinquantaine de chefs-d’œuvre seront prêtés par Paris.

e 12e Flamenco festival Esch fera vibrer la Kulturfabrik du 4 au 20 mai, à Esch-sur-Alzette, au Luxembourg. Des spectacles, des films, une exposition et des workshops permettront aux amateurs de cet art musical de découvrir « des artistes de grande qualité », comme le souligne Jesus Iglesias, du Cercle de culture espagnol Antonio-Machado. L’association luxembourgeoise, organisatrice du festival en collaboration avec la Kufa, propose de découvrir le spectacle Catedral (le 12 mai à 20h), avec la jeune prodige Patricia Guerrero, découverte sur scène à l’âge de 17 ans. Le danseur Alberto Sellés, originaire de Cadix, se produira le lendemain à 20h dans Las campanas del olvido. Avec sa représentation intitulée Una copla por recuerdo, le chanteur Paco del Pozo rend hommage à la copla, un genre musical né en Espagne au début du XXe siècle. Cerca de la orilla sera joué le 19 mai à 20h et regroupe trois artistes : Rocio Marquez et Jeromo Segura au chant et Leonor Leal à la danse. Le final, Con Sentio, le 20 mai à 20h, sera interprété par Carmen

«L

e beau est partout, dans l’ordre d’une batterie de casseroles sur le mur blanc d’une cuisine, aussi bien que dans un musée. » Vingt ans après la rétrospective organisée à Paris, le Centre Pompidou-Metz rend hommage, du 20 mai au 30 octobre, à Fernand Léger, artiste né en 1881 en Normandie d’un père marchand de bœufs. « Léger échappe aux grands mouvements de l’histoire de l’art. Il voit le beau dans la rue, dans les publicités. Il s’inspire de l’esthétique industrielle pour faire une peinture puissante visuellement », affirme Ariane Colondre, commissaire d’une exposition qui devrait mettre en lumière les liens de l’artiste avec la poésie – il fut l’ami de Blaise Cendrars – le cinéma, qu’il découvre avec Charlie Chaplin, le spectacle vivant – notamment les ballets suédois – et l’architecture.

A la Cité radieuse « Il y a dans ses peintures comme Les loisirs (1948-1949) ou Les Constructeurs (1950), une volonté de créer un art lisible, qui se réconcilie avec l’art populaire », poursuit Ariane Colondre rappelant que l’artiste, qui adhère au Parti communiste en 1945, cherche à rendre son œuvre accessible au plus grand nombre. Conçue de façon thématique, l’exposition bénéficiera de prêts exceptionnels du MoMa de New York, des musées de Philadelphie et de Bâle et surtout de Pompidou-Paris. Pour fêter ses quarante ans, la maison-mère a voulu prêter une cinquantaine de chefs-d’œuvre de l’artiste. « On complète l’exposition par des documents, notamment des photographies. On le sait moins mais Léger a été professeur pendant une trentaine d’années. Il a

Du 4 au 20 mai, la Kulturfabrik d’Esch-sur-Alzette accueille la douzième édition de son Flamenco festival. Talents au rendez-vous.

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Patricia Guerrero participe pour la troisième fois au festival luxembourgeois. Photo DR

Ledesma, « le dernier vrai monument du f lamenco ancien », souligne Paca Rimbau, du Cercle de culture Antonio-Machado. A 61 ans, elle est particulièrement appréciée pour la pureté, la force expressive et la générosité de sa danse.

Workshops Au-delà des prestations scéniques, le festival qui vit cette année sa douzième édition, programme quatre films à visionner à la Cinémathèque de la ville de Luxem-

bourg : Carmen (Gypsy Blood) d’Ernst Lubitsch, Sacromonte, los sabios de la tribu de Chus Gutiérrez, El cante bueno duele de Martijn Van Beenen et Ernestina Van de Noort et Carmen de Carlos Saura. Les personnes intéressées pourront également participer à des workshops de danse, chant, guitare, castagnettes et photographie. Renseignements sur www. circulo-machado.lu ou www.kulturfabrik.lu

sarrebourg

1er festival Jazz in Sar Fernand Léger, Les Loisirs-Hommage à Louis David, 1948-1949.

eu, parmi ses élèves, Nicolas de Staël, Louise Bourgeois et Sam Francis », rappelle la commissaire d’exposition. De documents, il sera également question dans l’exposition Le Corbusier et Léger. Visions polychromes qui, elle aussi, débutera le 20 mai mais à

la Cité radieuse de Briey. Devenus amis en 1920, Le Corbusier et Léger, qui avait été apprenti-architecte à 16 ans, ont nourri une longue correspondance dans laquelle ils ont échangé sur le rôle de la peinture dans l’architecture et, notamment, sur l’importance

de la couleur. Lettres, photographies, dessins préparatoires et plans d’architecture seront là pour en témoigner. « Fernand Léger voulait que les musées soient ouverts après 17h pour permettre aux ouvriers de venir », confiait hier Emma Lavi-

© Centre Pompidou, MNAM © Adagp, Paris, 2016.

gne, directrice de PompidouMetz, fière d’annoncer que le musée messin compte, parmi ses visiteurs « 31 % d’ouvriers et d’employés ». Alors qu’ils ne sont que 12 % à Pompidou-Paris. Gaël CALVEZ

SOCIÉTÉ Dialogue interreligieux à l’université Des théologiens français, allemands et suisses issus de quatre religions proposeront à partir de 2018 des formations universitaires au dialogue interreligieux, une approche qui « constitue le meilleur remède à tous les intégrismes », ont annoncé jeudi à Strasbourg les promoteurs de cette initiative. L’enjeu est d’amener les futurs étudiants à être capables de « discuter de manière rationnelle » des différences entre les cultes, et de « mener un travail critique sur nos propres sources », afin de contrer les dérives fondamentalistes, a souligné Fritz Lienhard, qui enseigne la théologie protestante à Heidelberg. Concrètement, les universités de Strasbourg, Bâle (Suisse) et Heidelberg (Allemagne) proposeront un diplôme universitaire (DU) « Connaissances et pratiques de l’interreligieux » et un master européen « Interreligieux et société ». Une quarantaine d’étudiants (en tout, répartis sur les trois sites) sont prévus par diplôme, au moins dans un premier temps. Ces diplômes s’adresseront à des « professionnels ou bénévoles de l’interreligieux », ainsi qu’à des titulaires d’une formation en théologie, et peuvent « venir en complément de la formation des cadres religieux ». La création de ces deux diplômes s’inscrit dans le cadre plus large d’un nouveau réseau universitaire transfrontalier, intitulé « Inter-Religio », qui bénéficiera de subventions de l’Union européenne. Y sont notamment associées la Haute école des études juives de Heidelberg et la faculté de théologie islamique de Tübingen.

C’est une première à Sarrebourg. La Ville organise un festival de jazz du 18 au 20 mai à l’espace Le Lorrain. Jazz in Sar accueillera trois groupes.

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a Ville de Sarrebourg lance son premier festival Jazz in Sar, du 18 au 20 mai, à l’espace Le Lorrain. Trois groupes monteront sur scène. • Jeudi 18 mai à 20h : le Chris’Big Band de Sarrebourg et sa vingtaine de musiciens, dirigés par Christian Thoux, reprendront les grands standards du jazz de Glen Miller, Count Basie et Duke Ellington. • Vendredi 19 mai à 20 h : un ciné-concert sera proposé par le Baka Trio, des percussionnistes de Strasbourg. Ils accompagneront trois courtsmétrages de Buster Keaton : Malec forgeron, Voisin voisine, et La maison démontable. Au son des percussions, le trio habillera l’image pour rythmer les émotions et amplifier le mystère.

Les percussionnistes du Baka Trio de Strasbourg animeront un ciné-concert. Photo Marc ROMANG

• Samedi 20 mai à 20h : le Big Band de l’Union de Woippy, dirigé par Olivier Jansen, interprétera un répertoire dans tous les styles de jazz moderne, avec des œuvres à consonance latine au travers de rythmes mambo, afro,

salsa, bossa, et aux influences funk et blues. Billets en vente à l’office de tourisme de Sarrebourg : 15 €, 10 € (scolaires), 30 € (pass pour tous les concerts).