Exposition Louis XV à Fon tainebleau - Chateau de Fontainebleau

2 avr. 2016 - Jacques-François Dropsy pour la table en marbre griotte d'Italie, est ... bois sculpté doré, marbre griotte ..... précieux que le papier, la soie.
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4 juillet 2016

2 avril Dossier de mécénat

Exposition Louis XV à Fontainebleau

Sommaire

P.5

LE CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU

P.5

LES EXPOSITIONS AU CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU

P.7

LOUIS XV À FONTAINEBLEAU

P.9

LES RESTAURATIONS

P.26

LA MAQUETTE DU CHÂTEAU AU TEMPS DE LOUIS XV

P.28 LE CATALOGUE P. 30 LE COMMISSAIRE DE L’EXPOSITION P.31 LE SCÉNOGRAPHE P.32 LE BUDGET PRÉVISIONNEL P.33 LES ACTIVITÉS ASSOCIÉES P.34 LA COMMUNICATION P.35 DEVENIR MÉCÈNE DE L’EXPOSITION LOUIS XV

P.36 CONTACT

SERVICE DU MÉCÉNAT

Eric Grebille Tél. 01 60 71 50 73 Port. 06 89 46 94 12 [email protected]

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LE CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU Inscrit par I’UNESCO au patrimoine mondial de l’humanité, le château de Fontainebleau est profondément ancré dans l’histoire de notre pays. Mentionné pour la première fois en 1137, le château de Fontainebleau demeure habité jusqu’à la chute du Second Empire. Constamment embelli par les souverains qui y séjournèrent, il constitue une véritable leçon d’architecture et d’histoire du décor intérieur, de la Renaissance à la fin du XIXe siècle. Au cœur d’un domaine de 130 hectares de parc et de jardins, les 45 000 m² du château conservent des collections exceptionnelles faisant de lui la plus meublée des résidences royales françaises. Le château de Fontainebleau possède une valeur éducative et démonstrative, s’agissant de la représentation de l’histoire de France et des différents aspects de l’histoire de l’art. II est désormais engagé dans une dynamique destinée à faire redécouvrir au public l’importance exceptionnelle du patrimoine qu’il abrite.

LES EXPOSITIONS AU CHÂTEAU DE FONTAINEBLEAU Afin de mettre en valeur son histoire et de dévoiler au public ses nombreux chefs-d’œuvre, le château de Fontainebleau organise chaque année deux expositions, dont une grande rétrospective au printemps. Ces expositions constituent de véritables évènements culturels fédérant un public de plus en plus large.

1. Pie VII face à Napoléon. La tiare dans les serres de l’aigle 28 mars - 29 juin 2015 2. Peintre des rois, rois des peintres. François Gérard (1770-1837) portraitiste 29 mars - 30 juin 2014 3. Le roi et l’artiste. François 1er et Rosso Fiorentino 23 mars - 24 juin 2013

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LOUIS XV À FONTAINEBLEAU LA «DEMEURE DES ROIS» AU TEMPS DES LUMIÈRES La prédilection des rois Bourbons pour Fontainebleau ne devait jamais se démentir jusqu’à la Révolution. Louis XV, durant son long règne (1715-1774), fréquenta assidument le château chaque automne, pour s’adonner au plaisir de la chasse qui prit chez lui la forme d’une passion dévorante. Il y était venu adolescent pour la première fois en 1724, s’y était marié avec Marie Leszczinska l’année suivante et devait y séjourner pour la dernière fois en octobre-novembre 1773, soit six mois avant sa mort. L’exposition se propose de faire revivre ce temps fort et paradoxalement méconnu de l’histoire du château. Un ensemble d’environ 120 œuvres, tableaux, dessins, meubles, objets d’art, porcelaines, costumes et manuscrits, sortis des collections du château ou empruntés dans des collections françaises et étrangères, publiques et privées, permettra d’illustrer ce que fut le Fontainebleau de Louis XV. L’exposition prendra place dans la salle de la Belle cheminée, espace de 400 mètres carrés situé au premier étage du château, et se poursuivra dans l’appartement des Chasses, où sont conservés les cartons peints par Jean-Baptiste Oudry pour la fameuse tenture des Chasses de Louis XV. Deux salles de cet appartement, exceptionnellement ouvertes au public, abriteront pendant le temps de l’exposition des œuvres illustrant la vénerie au temps de Louis XV. L’exposition sera complétée par un parcours au sein du château signalant les grands ensembles décoratifs créés à l’initiative du roi. Au gré des sections de l’exposition seront présentées de nombreuses œuvres issues des collections du château et restaurées pour l’occasion. Vous pouvez ainsi contribuer à la réussite de cette rétrospective sur Louis XV en participant au financement de la restauration d’une œuvre. Possibilité vous est offerte également de soutenir la scénographie de l’exposition, confiée à Richard Peduzzi, ainsi que le catalogue de l’exposition. Cette grande exposition sera le temps fort de la saison culturelle Louis XV en 2016 au château, ponctuée d’événements, parmi lesquels la reconstitution de la « Maison du Roy » avec cavaliers et musiques de chasse. Ainsi, c’est toute la vie du château de Fontainebleau au siècle des Lumières qui pourra être évoquée et apparaître comme un moment privilégié de l’histoire de cette résidence royale.

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LES RESTAURATIONS L’exposition «Louis XV à Fontainebleau» offre l’occasion de restaurer oeuvres et ensembles décoratifs, témoignage du goût et des transformations apportées au château sous le règne du Bien-Aimé. La plupart de ces oeuvres réintégreront le circuit de visite à la fin de l’exposition et permettront au public d’en profiter pleinement. Il vous est proposé de soutenir une ou plusieurs restaurations parmi la liste ci-dessous, détaillées dans les pages suivantes.

Oeuvres

Section

2 Consoles du cabinet du Conseil

Les décors intérieurs

- nettoyage - refixage - dorure

3 600€ TTC

Panneau du cabinet de la reine

Les décors intérieurs

- décrassage - refixage - traitement du bois - peinture - dorure

5 040€ TTC

Lambris de l’oratoire de la reine

Les décors intérieurs

- décrassage - traitement des sculptures et de la dorure - remontage

3 792€ TTC

Tapis aux armes de Louis XV

Les décors intérieurs

- nettoyage

3 430€ TTC

2 pastorales du cabinet de Retraite de la reine de Louis Galloche

Les décors intérieurs

- nettoyage - refixage - vernis

9 000€ TTC

2 pastorales du cabinet de Retraite de la reine de Pierre Domenchin

Les décors intérieurs

- nettoyage - refixage - vernis

8 040€ TTC

Les Quatre Saisons de Jean-Bapstiste Marie Pierre

Les décors intérieurs

- restauration de la couche picturale

2 820€ TTC

Décors de palmiers de la salle de la comédie

Les spectacles

- nettoyage - refixage - dorure

1 620€ TTC

Carte du domaine royal de Fontainebleau, impression sur soie

La chasse

- nettoyage - montage

5 000€ TTC

8 cartons des chasses de Louis XV de Jean-Baptiste Oudry

La chasse

- dépoussièrage - analyse

3 000€ TTC/carton

Réaménagement de l’appartement des Chasses

La chasse

- remeublement - restaurations

Maquette Aristeas

Restauration

- fabrication

Prix

47 376€ TTC

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Les décors intérieurs

Les consoles du cabinet du Conseil et le tapis de la Savonnerie Lieu clé du pouvoir monarchique dans lequel le souverain réunissait ses ministres et conseillers pour traiter les affaires du royaume, mitoyen de la Chambre du Roi (devenue depuis Salle du Trône), cette salle fit l’objet de soins particulièrement attentifs, tant dans les décors que le mobilier. Décoré en 1753 par les plus grands peintres de l’époque comme François Boucher et Carle Van Loo en un style rocaille déjà assagi, le cabinet du Conseil fut agrandi en 1774 par Ange-Jacques Gabriel, Premier architecte du Roi, avec un hémicycle débordant sur le Jardin de la Reine. Deux consoles furent alors commandées spécialement pour cette adjonction. Cette paire de consoles, exécutée en 1774 par le fameux sculpteur sur bois Jules-Antoine Rousseau (1710-1782) pour le bois sculpté doré et par le marbrier Jacques-François Dropsy pour la table en marbre griotte d’Italie, est toujours à son emplacement d’origine, dans les entrefenêtres du cabinet du Conseil au château de Fontainebleau. Epargnées lors des ventes révolutionnaires, maintenues malgré le nouvel ameublement livré pour Napoléon, ces deux consoles témoignent des riches aménagements voulus par Louis XV. A l’occasion de l’exposition Louis XV à Fontainebleau, le cabinet du Conseil, ensemble le plus représentatif et le mieux conservé, au château, du règne du Bien-Aimé, sera présenté de manière à évoquer cet état d’origine. Les deux consoles seront restaurées par un nettoyage, un refixage et une reprise de la dorure permettant de retrouver l’éclat des précieuses guirlandes de fleurs, des motifs de feuilles d’acanthe, de la finesse de la sculpture typiques de la fin du règne de Louis XV. Un magnifique tapis de près de 6m de côté, exécuté à la Manufacture royale de la Savonnerie, aux armes de Louis XV, sera placé et dévoilé exceptionnellement dans le cabinet du Conseil à l’occasion de l’exposition.

Consoles

3 600€ TTC

Tapis de la Savonnerie

3 430€ TTC

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1. Jules-Antoine Rousseau, paire de consoles pour le cabinet du Conseil à Fontainebleau, 1774, bois sculpté doré, marbre griotte d’Italie, 90 x 120 x 50 cm, F 576 C 2. Manufacture de la Savonnerie, Tapis aux armes de Louis XV, vers 1740-1750, laine, haute lisse, 597 x 562 cm, Chambre du prince impérial dans l’Appartement des Chasses, Château de Fontainebleau

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Le panneau sculpté du cabinet de la reine Ce panneau de chêne sculpté, récemment retrouvé dans les réserves du château, tout modeste qu’il puisse paraître, permet d’évoquer une des pièces préférées de la reine Marie Leczinska à Fontainebleau. C’est à un véritable jeu de piste que se sont livrés les spécialistes pour pouvoir, à partir des documents d’archives et de plans, établir quelle était la destination de ce lambris sculpté. La finesse de la sculpture, la préciosité des détails indiquent une commande royale passée à Jacques Verberckt, le plus grand sculpteur de lambris du règne de Louis XV. La présence d’un oiseau sur une branche, peint en vert, rappelle, quant à elle, la description que le duc de Luynes, fameux mémorialiste de la famille royale, fit des cabinets de Marie Leszczinska. Ces petites pièces, en marge des appartements d’apparat, où l’on ne recevait qu’une société choisie, étaient le domaine de l’intime et les goûts personnels des souverains s’y exprimaient facilement, loin de l’étiquette. Or ce panneau se rapproche de ces « pièces en entre-sol, fort claires et bien meublées, l’une peinte en petit vert, […] l’autre en couleur de bois, comme la Reine les aime » (Luynes) qui se trouvaient à l’emplacement du boudoir turc de Marie-Antoinette. La présentation, inédite, de ce panneau dans l’exposition Louis XV à Fontainebleau, sera mise en regard de plans d’architecture et du mobilier de provenance royale afin d’évoquer la richesse des aménagements incessants des intérieurs. Une restauration visant au décrassage de ce panneau, très encrassé et lacunaire, au refixage, au traitement du bois, de la peinture et de la dorure permettra de rendre à ce chef-d’œuvre de l’art rocaille toute la lisibilité et son éclat.

Les lambris de l’oratoire de la reine Ces 5 fragments de lambris, retrouvés dans les réserves du château où ils avaient été remisés depuis la fin du XVIIIe siècle, sont à rapprocher d’un ensemble identifié et attribué au grand sculpteur Jacques Verberckt (1704-1771).

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Tout en courbes et ornés de motifs végétaux, les détails de ces panneaux s’apparentent aux lambris que les spécialistes identifient à ceux des deux oratoires construits sur la tribune royale de la Chapelle de la Trinité à Fontainebleau en 1741. Ces oratoires, sorte de petites chapelles ouvertes par une fenêtre sur l’autel en contrebas, sont caractéristiques des pratiques religieuses de la famille royale et de l’étiquette de cour. Ils permettaient d’isoler et de distinguer la reine Marie Leszczinska et Mesdames ses filles, des autres courtisans, dans un souci de hiérarchie. Abritant ainsi les membres les plus importants de la famille royale ces deux oratoires avaient reçu un riche décor dont témoignent ces éléments de boiserie. Cet ensemble sera remonté pour illustrer dans l’exposition, la richesse des aménagements successifs. Leur présentation nécessite cependant un décrassage des surfaces et un traitement des sculptures et de la dorure

Restauration

3 792€ TTC

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1. Jacques Verberckt, lambris pour les oratoires de la Chapelle de la Trinité, 1741, bois sculpté doré. 2. Jacques Verberckt, panneau de remplissage de l’oratoire de la reine, 1741, bois sculpté doré 3. Agence des Gabriel, Projet de décor pour le cabinet de retraite du roi, face opposée aux fenêtres, 1736, gravure 4. Jacques Verberckt, panneau en chêne sculpté, avec partie peinte en vernis fond blanc, décor d’oiseau. Panneau sans doute destiné à l’un des cabinets de Marie Leczinska à Fontainebleau, vers 1747. © château de Fontainebleau

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1 1. Jean-Baptiste Marie Pierre, l’Été, 1749, huile sur toile, 116 x 72 cm 2. L’Automne 3. L’Hiver 4. Le Printemps © Sophie Lloyd, château de Fontainebleau

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Les Quatre Saisons du cabinet de la reine Le Printemps, l’Eté, l’Automne et l’Hiver forment un ensemble de quatre huiles sur toiles commandées à Jean-Baptiste Marie Pierre (1714-1789) par la reine Marie Leszczinska. Destinées à l’un de ses petits cabinets à Versailles, les Quatre Saisons furent envoyées en 1749 à Fontainebleau pour orner le cabinet de la souveraine, petite pièce située juste derrière sa chambre d’apparat. Ce lieu, intime, était destiné au repos et aux amis choisis. Ces œuvres demeurèrent vraisemblablement en place jusqu’en 1786, date à laquelle Marie-Antoinette ordonna le réaménagement total de ce qui est devenu le boudoir de la Reine, dit aussi boudoir d’argent. Ces œuvres sont le reflet des goûts personnels de Marie Leszczinska. Ils témoignent de cette veine légère et décorative qui, en peinture, accompagne les fins décors rocailles. Danses, musique, tonte des moutons, vendanges et jeux hivernaux évoquent, de manière bien idéalisée, les occupations typiques de chaque saison. Ce genre gracieux fait de scènes champêtres ou citadines représentant la vie quotidienne du peuple, décrit à l’époque sous le nom de bambochades, connut durant la majeure partie du règne de Louis XV une vogue immense. Les Quatre Saisons, acquises par l’Etat en 2004, permettront d’évoquer dans l’exposition Louis XV à Fontainebleau les très nombreux aménagements dont les cabinets firent l’objet. Placées en regard des dessins qu’Ange-Jacques Gabriel, Premier architecte du Roi, exécuta pour les boiseries sur lesquelles ces œuvres étaient accrochées, les Quatre Saisons permettront de recréer ce cabinet de la Reine, précieux écrin évocateur de ce « moment de perfection de l’art français ». Leur présentation nécessite toutefois une restauration de la couche picturale qui, altérée par un rentoilage, présente de nombreux soulèvements.

Restauration

2 820€ TTC

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Les quatre paysages du cabinet de Retraite de la reine Louis Galloche (1670-1761) a été un artiste recherché et admiré de ses pairs. Certains des plus grands maîtres du XVIIIe siècle se formèrent dans son atelier, comme François Boucher. Cet artiste reçut de nombreuses commandes de Louis XV et de Marie Leszczinska, notamment pour orner leurs cabinets à Versailles et à Fontainebleau. C’est dans ce contexte que Louis Galloche et Pierre Domenchin de Chavannes (1673-1744) réalisèrent, en 1737, ces quatre paysages pour le cabinet de Retraite de Marie Leszczinska à Fontainebleau aménagé par Ange-Jacques Gabriel, Premier architecte du Roi. A l’ancien cabinet des Empereurs d’Anne d’Autriche décoré de bustes des douze Césars et de Vertus succède un décor « à la moderne », léger avec ses boiseries rocailles et ses peintures aux sujets pastoraux. Le goût pour l’antique est ici soumis aux exigences du pittoresque, du galant, du décoratif. Galloche dépeint des aristocrates élégants en promenade ou des paysans vaquant à leurs occupations, toujours dans un paysage large et ouvert qui domine la composition. La douceur, la sérénité et le pittoresque plaisant qui émanent de ces quatre œuvres témoignent de cet art de vivre qui s’épanouissait jusque dans les pièces les plus intimes des souverains. Sorties des réserves à l’occasion de l’exposition Louis XV à Fontainebleau, ces quatre toiles permettent d’évoquer les transformations et aménagements successifs dont ces pièces privées firent l’objet. Très encrassées, comportant des lacunes et désaccordées du fait d’agrandissements postérieurs, ces toiles ne sont pas présentables et doivent faire l’objet d’une solide restauration (refixage, décrassage, nettoyage des vernis et des repeints).

Paysage avec un pont de Louis Galloche

4 500€ TTC

Paysage avec un pêcheur de Louis Galloche

4 500€ TTC

Paysage avec bergers 1 de Pierre Domenchin de Chavannes

4 020€ TTC

Paysage avec bergers 2 de Pierre Domenchin de Chavannes

4 020€ TTC

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1 1. Pierre Domenchin de Chavannes, Paysage avec berger et bergères, 1737 huile sur toile, 122 x 113 cm 2. Pierre Domenchin de Chavannes, Paysage avec bergers et ruines antiques, 1737 huile sur toile, 122 x 120 cm 3. Louis Galloche, Paysage avec un pêcheur, 1737 huile sur toile, 123 x 114 cm

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4. Louis Galloche, Paysage avec un pont, 1737 huile sur toile, 128 x 117 cm

La chasse

Les chasses de Louis XV de Jean-Baptiste Oudry Projet le plus ambitieux conduit par Jean-Baptiste Oudry (1661-1755), les Chasses Royales de Louis XV firent définitivement la fortune et la réputation de ce spécialiste de la représentation fidèle des animaux de chasse, mais aussi remarquable paysagiste et dessinateur. En 1733, Oudry reçut la commande des Chasses Royales, grande tenture de neuf tapisseries pouvant mesurer jusqu’à sept mètres de long. La tâche, immense, l’occupa quinze années durant, jusqu’en 1746. Les cartons de ces tapisseries furent considérés comme de véritables peintures et, à ce titre, furent encastrés en 1835 dans l’appartement du duc d’Aumale, fils de Louis Philippe, qui prit alors le nom d’Appartement des Chasses. Cet appartement, situé au premier étage de l’aile donnant sur la cour Ovale, fut toujours occupé par des hôtes prestigieux, comme Monsieur, frère de Louis XIV ou le roi Christian VII de Danemark avant de devenir la chambre du prince impérial, fils de Napoléon III et d’Eugénie. Destinées à Compiègne, les tapisseries (et leurs cartons) représentent plusieurs chasses au cerf, dans les forêts de Compiègne et de Fontainebleau fidèlement dépeintes : on peut ainsi reconnaître le Cerf aux abois dans les rochers de Franchard, en forêt de Fontainebleau. Les différentes meutes, chevaux, courtisans, officiers, piqueurs, costumes, gestes et accessoires sont représentés dans un grand souci de véracité et de précision. Cette description fidèle des chasses royales entend ainsi commémorer une des passions de Louis XV, mais aussi de rappeler combien la possession d’un domaine et le privilège d’y chasser étaient l’un des fondements de la légitimité monarchique. L’exposition Louis XV à Fontainebleau évoquera ainsi, dans sa dernière section, le goût du Bien-Aimé pour la chasse par la présentation de plusieurs œuvres prestigieuses (comme le costume de chasse que Louis XV offrit à Christian VII de Danemark, ou encore les journaux manuscrits de ses chasses) dans les deux salles de l’Appartement des Chasses, exceptionnellement ouvertes au public. Les grands cartons d’Oudry, disposés sur tous les murs, œuvres majeures et célèbres du château, seront donc enfin visibles. Leur présentation nécessite cependant un important dépoussiérage et une analyse menés par un restaurateur.

Restauration

3 000€ TTC / carton

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Liste des cartons d’Oudry au château de Fontainebleau 1. Chasse de Louis XV dans la forêt de Compiègne, le roi tenant le limier en laisse au Puits Solitaire, 1739, huile sur toile, 357 x 272 cm, Fontainebleau, Appartement des Chasses 2. Chasse de Louis dans la forêt de Fontainebleau, cerf aux abois dans les rochers de Franchard, autoportrait de Jean-Baptiste Oudry, 1738, huile sur toile, 367 x 661 cm, Fontainebleau, Appartement des Chasses 3. Chasse de Louis XV, La petite curée, ou Le Forhu à la fin de la curée, 1746, huile sur toile, 340 x 280 cm, Fontainebleau, Appartement des Chasses 4. Chasse de Louis XV dans la forêt de Compiègne, le rendez-vous au puits du roi, dit Le Botté du Roi, 1735, huile sur toile, 357 x 650 cm, Fontainebleau, Appartement des Chasses 5. Chasse de Louis XV dans la forêt de Compiègne, aux étangs de Saint-Jean-aux-Bois, 1736, huile sur toile, 357 x 503 cm, Fontainebleau, Appartement des Chasses 6. Chasse de Louis XV dans la forêt de Compiègne, le cerf passe l’Oise, 1737, huile sur toile, 357 x 991 cm, Fontainebleau, Escalier de la Reine 7. Chasse de Louis XV dans la forêt de Compiègne, le Relais à la Petite Patte d’Oie, 1741, huile sur toile, 357 x 272 cm, Fontainebleau, Appartement des Chasses 8. Chasse de Louis XV, la Meute ou le Départ de l’équipage pour la chasse au cerf, 1743, huile sur toile, 357 x 272 cm, Fontainebleau, Appartement des Chasses

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Carte du domaine royal de Fontainebleau Datée de 1773, d’assez grandes dimensions (116 x 100 cm) cette Carte du domaine royal de Fontainebleau présente une technique bien particulière, rare et complexe. L’impression à la plaque de cuivre en taille douce sur satin blanc permettait d’imiter les effets et la précision de l’estampe, mais sur un support bien plus précieux que le papier, la soie. Rares sont les exemplaires à être parvenus en aussi bon état : aucune pièce analogue n’était conservée dans les collections du château. D’une très grande précision, cette carte détaille tout le domaine royal de Fontainebleau et des environs, les bourgs, le château et la forêt. L’iconographie du cartouche, avec sa hure de sanglier, son trophée de chasse mêlant lance de piqueur, fusil, cor et oiseaux tués et ses guirlandes de feuilles de chêne est un hommage explicite à Louis XV, roi tant chasseur que protecteur des sciences. Grand amateur de géographie, Louis XV avait fait aménager, à Versailles, une Galerie de la Bibliothèque renfermant de nombreux cartes et plans enroulés. Il conjugua à maintes reprises cette passion à celle de la chasse en faisant aménager, comme ses prédécesseurs, des routes dans les forêts en vue des chasses royales. La qualité de l’impression et des matières indique qu’il s’agit ici d’un tirage précieux préparé pour une circonstance exceptionnelle. Chef d’œuvre technique, illustration des goûts personnels du roi pour la chasse et pour la cartographie, célébration du pouvoir monarchique par la représentation de l’étendue du domaine royal, cette carte trouve tout naturellement sa place dans la section de l’exposition dévolue à la chasse. Cette section, qui clôturera l’exposition Louis XV, aura pour écrin l’Appartement des Chasses, à cette occasion exceptionnellement ouvert au public qui pourra ainsi admirer les cartons des Chasses Royales d’Oudry, le costume de chasse que Louis XV offrit à Christian VII de Danemark et cette carte. Son exposition requiert cependant un nettoyage.

Restauration

5 040€ TTC

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1. carte du domaine royal de Fontainebleau, 1773, impression sur soie 2. détail du cartouche © château de Fontainebleau

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Les spectacles

Troncs de palmier de l’ancienne comédie Ces trois troncs de palmier comptent parmi les seuls vestiges, avec les balcons de la loge royale, de la somptueuse « salle des commedies » de Fontainebleau, détruite dans un incendie au XIXe siècle. Situé dans l’aile de la Belle Cheminée, lieu même de l’exposition, cet espace semble être devenu dès Louis XIII une salle de spectacle. Toutefois, c’est en 1724 seulement, à l’occasion du premier séjour du jeune Louis XV à Fontainebleau, que débuta la construction d’un nouveau théâtre dont le décor sculpté, très moderne, fut réalisé par Slodtz et François-Antoine Vassé. En chêne sculpté et doré, ces troncs de palmier enguirlandés de fleurs étaient destinés, comme le montrent les coupes de l’architecte Robert de Cotte, à décorer les trois grandes loges de représentation du premier niveau. La loge centrale, dans laquelle le roi et sa famille prenaient place, était la plus fastueuse avec un balcon orné d’un cartouche au chiffre de Louis XV, de beaux palmiers épanouis surmontés de la couronne et des deux ailes, emblème du roi. L’usage des palmiers était fréquent dans ces années 1730. Ces motifs exotiques étaient propices au style rocaille nerveux et léger, fait d’asymétries et de chantournements très expressifs. Les trois troncs de palmier récemment découverts dans les réserves du château prendront place dans la section « spectacles » de l’exposition Louis XV à Fontainebleau. Accompagnant le balcon de la loge royale, ils permettront d’évoquer la splendeur de cette salle de théâtre voulue par Louis XV et complèteront ainsi la présentation des livrets des pièces qui y furent données et des portraits d’acteurs qui y jouèrent. Quoiqu’en apparence modestes, ces vestiges, capitaux pour comprendre l’histoire du château de Fontainebleau, nécessitent une restauration pour pouvoir être convenablement exposés. Un décrassage, le refixage de la dorure et la réintégration des lacunes, permettraient de leur rendre tout leur éclat. Restauration

1 620€ TTC

2 1. Robert de Cotte, Coupe longitudinale de la Salle de théâtre de Fontainebleau, vers 1725, papier, crayon, encre

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3. Détail du balcon de la loge royale, vers 1725 © château de Fontainebleau

2. François-Antoine Vassé, Fragments de boiserie à décor de troncs de palmier, vers 1725, chêne sculpté et doré.

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LA MAQUETTE DU CHÂTEAU AU TEMPS DE LOUIS XV

Afin d’évoquer le château de Fontainebleau au temps de Louis XV et présenter les nombreuses transformations réalisées sous son règne, une maquette sera spécialement conçue à l’occasion de l’exposition. élaborée par l’agence Aristeas, spécialiste des modélisations de sites historiques, la maquette restituera les différentes ailes du château de Fontainebleau et mettra l’accent sur l’aile Louis XV et le Gros Pavillon, principales réalisations du souverain. Il est proposé aux mécènes d’apporter leur contribution à cette maquette qui sera présentée dans l’exposition et sera ensuite placée de manière pérenne dans les espaces d’accueil du château. Outil de médiation apprécié, la maquette fera mention des généreux mécènes qui auront contribué à sa réalisation.

Fabrication

47 376€ TTC

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Maquette du château de Versailles

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1. J. Rigaud, Vue d’une partie du château et du parterre, Fontainebleau Gravure 2. Le Gros Pavillon et l’aile Louis XV vus du Jardin Anglais. 3. Rodolphe Pfnor, dessin aquarellé de l’aile Louis XV Dessin ©château de Fontainebleau

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LE CATALOGUE DE L’EXPOSITION

L’exposition est accompagnée d’un catalogue rédigé par le commissaire de l’exposition, Vincent Droguet, avec les contributions, entre autres, de CharlesEloi Vial, conservateur au département des manuscrits de la BNF, Françoise Joulie, chargée de mission au Département des Arts Graphiques du Musée du Louvre, spécialiste du XVIIIe siècle et Muriel Barbier, conservateur du patrimoine au château d’Ecouen. Le catalogue est préfacé par Monsieur Valéry Giscard d’Estaing. Cet ouvrage broché de 300 pages, richement illustré et tiré à 5 000 exemplaires, sera un précieux témoignage de cette exposition qui rend pour la première fois hommage à Fontainebleau au temps des Lumières. Le mécène du catalogue sera remercié avec présence du logo ou mention du contributeur. Un communication pourra être mise en place autour de ce mécénat, de même que l’organisation d’une signature de l’ouvrage et la mise à disposition d’exemplaires.

Edition

38 000€ TTC

Catalogue de l’exposition «Peintre des rois, roi des peintres. François Gérard, portraitiste», éditions RMN, 2014

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LE COMMISAIRE DE L’EXPOSITION Né en 1959, Vincent Droguet est reçu premier au concours des conservateurs de l’Inventaire général en 1984, et intègre le Service régional de l’Inventaire de la région Centre (Orléans) avant de devenir en 1995 conservateur général, puis en 2006, il a été nommé directeur du patrimoine et des collections en 2013 au château de Fontainebleau. Il a été commissaire des expositions « Henri IV, un temps de splendeur » en 2010, et « Le roi et l’artiste, François Ier et Rosso Fiorentino » en 2013 qui ont marqué Fontainebleau par leur ampleur et la qualité des catalogues réalisés sous sa direction. Spécialiste des collections de peintures, des décors de la Renaissance et du musée Chinois de Fontainebleau, il est intervenu dans de nombreux colloques, parmi lesquels, en 2013, The Yuanmingyuan in Britain and France. Representations of the Summer Palace in the West, au « Centre for Chinese Studies » de l’université de Manchester, ou encore, Copia e invencion. Modelos, replicas, series y citas en la escultura europea à l’occasion des rencontres internationales des musées et collections de sculpture au Museo Nacional de Escultura à Valladolid. Auteur de l’ouvrage Les jardins de Fontainebleau (Nicolas Chaudun, Paris, 2011), il a collaboré à de nombreuses publications sur Fontainebleau, dont Le château de Fontainebleau (Fondation BNP Paribas, Paris, 2010), La Soie et le Canon. France-Chine 1700-1860 (Gallimard, Paris, 2010), Fontainebleau. Vraie demeure des rois, maison des siècles (Artlys, Paris, 2011), Le Musée chinois de l’impératrice Eugénie (Artlys, Paris, 2011). Enseignant à l’Ecole du Louvre depuis 1990, Vincent Droguet est également membre du Comité de publication du Bulletin Monumental depuis 1995, du Comité d’action de la Sauvegarde de l’Art français depuis 2000, du Conseil d’administration de la Société d’Histoire de l’Art français depuis 2003, et du Comité scientifique pour la mise en valeur de l’abbaye de Cluny III depuis 2004.

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LE SCÉNOGRAPHE DE L’EXPOSITION Richard Peduzzi, né en 1943, est scénographe et peintre. Il a signé depuis 1970 tous les décors des productions de Patrice Chéreau au théâtre et à l’opéra, ainsi que de nombreuses mises en scène de Luc Bondy. Il a été directeur de l’École des arts déco (1990 – 2002) puis de l’Académie de france à Rome (Villa Médicis, 2002 – 2008). Il est l’auteur de nombreuses réalisations muséographiques : en 1986 les salles de l’Opéra Garnier et de l’architecture du XIXe siècle au Musée d’Orsay, en 19901991 la bibliothèque-musée de l’Opéra de Paris puis, au moment de l’ouverture du Grand Louvre en 1989, les salles consacrées à l’histoire du palais ; en 2010, il réalise encore la muséographie du Museo nazionale del Risorgimento de Turin. Il a signé la scénographie de très nombreuses expositions, notamment à Paris (Grand Palais, Musée d’Orsay, Musée du Louvre) et à Rome à la Villa Médicis. Il a été directeur artistique pour l’architecture des façades et de l’intérieur du cuvier de château Mouton Rothschild et de Château Clerc Milon à Pauillac. Après les décors de I am the wind de Jon Fosse au Young Vic Theater à Londres en 2011, il avait poursuivi sa collaboration avec Patrice Chéreau en créant les décors d’Elektra de Richard Strauss joué en 2013 à Aix-en-Provence puis à la Scala de Milan et au Metropolitan Opera de New York. En mai dernier, il réalise les décors de l’opéra écrit par Xavier Dayer, les Contes de la lune vague après la pluie mis en scène par Vincent Huguet à l’Opéra de Rouen et à l’Opéra-Comique. Il signe les décors d’Ivanov, mis en scène par Luc Bondy à l’Odéon et travaille sur un décor d’Othello pour la saison 2015-2016. Parallèlement il a réalisé la scénographie du musée-accueil de Château Margaux qui a été inauguré en juin dernier. Actuellement, Richard Peduzzi a en projet la scénographie pour l’exposition Chaumet à la Cité Interdite en Chine.

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LE BUDGET PRÉVISIONNEL DE L’EXPOSITION

Scénographie

218 250 €

Restauration & aménagement de l’Appartement des chasses

102 777 €

Transport & installation

210 000 €

Catalogue

38 000 €

Gestion des prêts

15 000 €

Assurances

8 000 €

Maquette Aristea

47 376 €

Total

639 403 €

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1. Le mariage de Louis XV dans la chapelle de la Trinité, vers 1725, anonyme.

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LES ACTIVITÉS ASSOCIÉES

Visites Visite exceptionnelle par Vincent Droguet, conservateur en chef au château, commissaire de l’exposition. Visites guidées Pour découvrir l’exposition avec l’un des conférenciers du château 1

Visites thématiques Cycle de trois visites thématiques sur le thème « Louis XV à Fontainebleau » Visite ludique et atelier Pendant les vacances de printemps les enfants pourront participer à une visite ludique et un atelier sur le thème de l’exposition. A partir de 7 ans

Ateliers pour les scolaires Dans sa volonté de transmettre l’histoire de France et l’évolution des pratiques sociales, le château de Fontainebleau organise des visites et des ateliers spécialement conçus pour les groupes scolaires et en lien avec leur programme.

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Reconstitutions Créée par Charles VII, la « Maison du Roy » était chargée de la protection du souverain. Composée de plusieurs milliers d’hommes, elle rassemblait l’élite des armées royales. Le château a fait appel au régiment de cavalerie de la Garde républicaine pour reconstituer en partie la « Maison du Roy » sous Louis XV. En costume d’époque, accompagnés par le hautbois, les tambours et les trompes de chasse, les cavaliers de la Garde perpétuent les principaux exercices de dressage du cheval, selon les règles de l’Ecole française du XVIIIe siècle. D’autres reconstitutions historiques prendront place dans le château, dans le circuit de visite, pour évoquer la vie de la cour « parfumée » à Fontainebleau sous Louis XV, qui a connu à cette époque un raffinement inégalé. Samedi 9 et dimanche 10 avril 2016

Concerts Louis XV a offert de nombreux spectacles à la cour : pièces de théâtre, concerts etc. Le château propose au visiteur de vivre quelques-unes des réjouissances auxquelles la cour a assisté.

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1. Visite des Grands Appartements du château de Fontainebleau. 2. Atelier d’escrime pour enfants 3. Charles Parrocel, Halte de grenadiers de la Maison du Roy, 1737, Louvre département des peintures 4. Reconstitution de la «Maison du Roy» par la garde Républicaine. © David Mendiboure

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LA COMMUNICATION

Campagne d’affichage Le château diffusera 800 affiches de l’exposition qui mentionneront les partenaires de l’exposition. Web et réseaux sociaux Un article dédié apparaîtra pendant toute la durée de l’exposition en première page du site www.chateaudefontainebleau.fr. De même, le château relaiera l’exposition et la programmation de visites qui l’accompagne sur Facebook et Twitter.

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Relais auprès des partenaires du Château L’exposition sera relayée par les partenaires touristiques (office du tourisme du Pays de Fontainebleau, Comité départemental du Tourisme de Seine-et-Marne, Comité régional du Tourisme) et des prescripteurs institutionnels (ministère de la culture et de la Communication, Ville de Fontainebleau, Conseil général de Seine et Marne) du château. Cocktail d’inauguration Le mécène bénéficiera d’invitations au vernissage de l’exposition, auquel sont conviés les partenaires du château, ses autorités de tutelle et ses relais institutionnels. Plan média : relations presse et partenariats média Le château mobilisera la presse autour de l’exposition. De façon générale, le château de Fontainebleau a su fidéliser une presse locale qui relaie volontiers ses expositions. Les événements du château sont par ailleurs systématiquement repris par la presse spécialisée. Des « partenariats médias » pourront être noués pour promouvoir l’exposition le plus largement possible. En accord avec le mécène, un grand quotidien pourra être retenu pour ce partenariat, ainsi que trois revues spécialisées.

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JEAN-FRANÇOIS HEBERT Président du château de Fontainebleau vous prie de bien vouloir assister au festival

LES FRESQUES MUSICALES DE FONTAINEBLEAU SAMEDI 29 AOÛT 2015 Le roi galant et le roi mécène Rêver d’amour et d’Italie La Main Harmonique, dir. F.Bétous, salle de Bal – 14h Le roi conquérant François Ier et Charles Quint Ensemble Clément Janequin, dir. D.Visse, salle de Bal – 15h45 Le roi chrétien La Réforme musicale Ensemble William Byrd, dir. G.O’Reilly, chapelle de la Trinité – 18h30 Le roi chevalier François Ier et les guerres d’Italie, de la victoire de Marignan à la défaite de Pavie Ensemble Clément Janequin, dir. D.Visse Les Sacqueboutiers, dir. J-P.Canihac et D.Lassalle, chapelle de la Trinité – 20h30

1. Exposition François Gérard Les Fresques musicales de Fontainebleau

2. Visite conférence 3. Chemin de Bougies 4. Carton d’invitation © château de Fontainebleau

Cette invitation, strictement personnelle, est valable pour 2 personnes et vous sera demandée à l’entrée de chaque concert Pour leur première édition, les Fresques musicales de Fontainebleau proposent des concerts, des visites guidées et une conférence qui éclairent de façon inédite l’histoire du château

Merci d’indiquer le(s) concert(s) auxquels vous souhaitez assister RSVP avant le 25 août [email protected] 01 60 71 59 12 77300 Fontainebleau Tél. 01 60 71 50 70 www.chateaudefontainebleau.fr

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Programmation et direction artistique

DEVENIR MÉCÈNE DE L’EXPOSITION LOUIS XV

Devenir mécène de l’exposition Louis XV c’est :

développer votre notoriété auprès du grand public bénéficier de la couverture médiatique de la manifestation profiter de contreparties prestigieuses offertes par le château

Les avantages et contreparties du mécénat 1

Avantage fiscal Pour les entreprises, dans le cadre des dispositions prévues par la loi du 1er août 2003, la réduction d’impôt est égale à 60 % du montant du don effectué en numéraire, en compétence ou en nature, et retenu dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires H.T., avec la possibilité, en cas de dépassement de ce plafond, de reporter l’excédent au titre des cinq exercices suivants.

Simulation à titre d’exemple

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Montant du mécénat

Réduction I.S (60%)

Contreparties (25%)

Coût réel

200 000 euros

120 000 euros

50 000 euros

30 000 euros

Contreparties Les contreparties correspondent à des avantages offerts par le bénéficiaire au donateur, en plus de la réduction d’impôt. La valeur de ces contreparties doit demeurer dans une « disproportion marquée » avec le montant du don : il est communément admis un rapport de 1 à 4 entre le montant des contreparties et celui du don, c’est-à-dire que la valeur des contreparties accordées à l’entreprise mécène ne doit pas dépasser 25% du montant du don. Les contreparties peuvent revêtir différents aspects : mise à disposition de salles du château pour l’organisation de séminaires, assemblées, déjeuners ou dîner de prestige ; possibilité de bénéficier d’entrées au château pour le personnel de la société mécène ; organisation de visites privilège du château en dehors des heures d’ouverture au public, pour le personnel, les clients ou les invités de la société mécène. Communication Grâce à leur mécénat, les entreprises disposent de moyens de communication nouveaux et d’une visibilité accrue auprès de leurs clients et du grand public.

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Ainsi, le mécénat donne droit à : l’association du nom du mécène et de son logo dans les outils de communication de l’exposition et, dans certains cas, du château ; l’inscription du nom de l’entreprise, à partir d’un certain niveau de contribution, sur la plaque des mécènes située à l’entrée du château ; la possibilité d’utiliser, libres de droits, des photographies appartenant au château de Fontainebleau pour la communication de l’opération et pour la communication institutionnelle de l’entreprise mécène (cartes de vœux, plaquettes, rapports d’activité…).

1. Feu d’artifice dans le Grand Parterre 2. Dîner dans la salle des Colonnes 3. Événement dans le jardin de Diane 4. Page mécénat du site internet «Ils nous soutiennet» © château de Fontainebleau

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Contact

Eric Grebille Responsable du mécénat et des partenariats Tél : 01 60 71 57 92 [email protected]

Le château de Fontainebleau et son domaine sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. L’inscription sur cette liste consacre la valeur universelle et exceptionnelle d’un bien culturel ou naturel afin qu’il soit protégé au bénéfice de l’humanité.

Maud Guiberteau & Eric Grebille d’après DES SIGNES studio Muchir Desclouds

RENSEIGNEMENTS tél. 01 60 71 50 60 www.chateaudefontainebleau.fr