Erwitt - Anniversaire Tour Eiffel

Prise de vue de niveau (frontal): synonyme d'objectivité, équivalent au regard du spectateur. • Presque contre-plongée: photographe en-dessous du sujet,.
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ELLIOT ERWITT

TOUR EIFFEL 100

ème

ANNIVERSAIRE

Dafne Cipriani

D É N O TAT I O N E T C O N N O TAT I O N • L’analyse d’une image prévoir deux moments: • Dénotation: faire l’inventaire le plus objectivement

possible de les composants d’une image sans l’interpréter

• Connotation: intérpreter une image, chercher ses

références, l’impression qu’elle donne, ses significations possibles

LE CADRE • Rectangulaire et Horizontal • synonyme de calme et de distance • correspond au champ de vision humain • scènes larges avec plusieurs personnages • L'image est stable et équilibrée

LA COMPOSITION • Axe verticale: découpe

l’image en deux parties

- partie de gauche: présent, centième anniversaire Tour Eiffel - partie de droite: futur proche, la jeune couple avec les parapluies - l’homme qui saute se trouve entre le deux parties, entre le présente et le futur • Axe horizontal: séparation

entre terre et ciel, entre materialité et spiritualité

LA RÈGLE DES TIERS • Basée sur un principe de

proportion et d’équilibre de l’image

• Cadre: divisé en trois

parties, horizontal et vertical: grille imaginaire, chaque ligne correspond à un axe fort: l’homme qui saute représente le centre de l’action

• Double sujet: l’homme qui

saute et la jeune couple

PROFONDEUR DE CHAMP • Sujet et l’arrière plan sont nets tous le

deux, même si l’homme qui saute a les pieds sont flou et ça suggère l’idee du mouvement

• La profondeur: suggèrée par

l’existence de plusieurs plans dans la même photo

A. Premier plan: homme qui saute B. Second plan: la jeune couple C. Arrière plan: Tour Eiffel • Lignes de fuite: point de fuite central

mais déformé: palais à gauche et Tour Eiffel écrasés: objectif photographique grand-angulaire

• Sujets: plats

ANGLE DE PRISE DE VUE ÉCHELLE DE PLANS • Prise de vue de niveau (frontal):

synonyme d’objectivité, équivalent au regard du spectateur • Presque contre-plongée:

photographe en-dessous du sujet, l'appareil dans une direction de bas vers le haut, sujet (homme qui saute) prend plus d’importance • Plan d’ensemble: personnages

dans leur environnement, valeur descriptive

LUMIÈRE E COULEUR • Lumière: naturelle et

diffuse, détaille les ombres et donne du modelé au sujet • Noir et blanc: volonté de

l’auteur de situer l’action dans le passé • Contraste entre l’arrière-

plan (claire) et les sujets (noir)

L A C O N N O TAT I O N • Contexte culturel: la photo a été prise en 1989, chute

du mur de Berlin • Atmosphère: jour pluvieux, en fait il y a la route mouillée

et soit l’homme qui saute soit la jeune copule ont le parapluie. De plus il y a peut-être du vent parce que les parapluies de la jeune couple sont en train de s’envoler. • Sens d’antiquité: conféré par l’utilisation du noir et blanc

et par le vêtements des sujets qui semble appartenir à une autre époque et pas à la fin des années ’80

L A C O N N O TAT I O N • Renvoi au passé mais l’enseigne lumineuse 100 ans sur la Tour Eiffel rappelle nous le présente • Tour Eiffel: symbole de la modernité, de l’industrialization et de la tecnologie • Analogie entre la Tour Eiffel et l’homme parce que tous les deux s’enlève vers le ciel • Saute de l’homme: donne l’impression d’un saute vers le futur • Parapluie: de l’homme qui saute qui représente un symbole de protection, donc il y a la

volonté de “sauter” dans le futur mais au même temps il y a la peur et donc un besoin de protection, tandis que le parapluie de la jeune couple sont en train de s’envoler c’est un ultérieur poussée vers le futur • Jeune couple: double signifiant, une allegorie à l’image de Paris comme “ville de l’amour” et

un symbole qui représente le sentiment (plus en générale la famille) qui donne un sens de stabilité en opposition avec la poussée vers le futur, incertain et qui fait peur • Vision romantique et progressiste

“La photographie, c'est la synthèse d'une situation. L'instant où tout s'assemble. L'idéal insaisissable”. – ELLIOT ERWITT