des gens du Pays de Fayence - Le Nouveau Journal du Pays de ...

lait le Nouveau Journal pour une de ses mani- festations, et ..... famille, tant pis s'il ne peut plus acheter lait et couches, tant ...... échangeons confitures des ma-.
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Numéro 23 Eté 2014

e c n e y a F e d s y a P u d s n e g des Votre espace d’expression Envoyez-nous vos articles, photos ou témoignages !

L’EDITO par Thierry Gérard, membre du CA Dommage… Je suis installé en Pays de Fayence depuis deux ans maintenant. Je connaissais déjà l’endroit, l’appréciais pour ses paysages, ses villages, une certaine douceur de vivre. Mon attachement à ce pays s’est ensuite approfondi, j’ai découvert une nature relativement préservée, des rapports humains plus étroits que dans les grandes cités, une vie associative diversifiée… et un petit journal qui permet à tout un chacun de s’exprimer et de se faire entendre de tous les habitants – c’est exceptionnel. Certes, tout n’est pas parfait, mais il fait bon vivre ici, me disais-je. D’ailleurs plein de monde vient nous visiter, certains s’installent même ici pour couler une retraite paisible, c’est un peu une terre d’accueil. Dommage… Dommage que ce joli tableau ait été gâché en ce mois de juin 2014, lorsque des gens du voyage se sont installés pour quelques jours sur l’aérodrome de Fayence. Oh, ce ne sont pas eux qui ont gâché le tableau. Je ne les connais pas, mais pour fréquenter un peu l’aérodrome, j’ai pu les croiser quelquefois et entrevoir leur campement. Ces personnes ont séjourné ici en toute légalité, avec l’autorisation du préfet, sans désordre apparent, les avions ont même pu continuer leurs mouvements. Ce qui m’a peiné, choqué, indigné, ce sont les réactions de rejet et d’animosité qui ont immédiatement surgi autour d’eux. Je ne fais pas d’angélisme, je sais que certains groupes itinérants ont parfois un comportement contestable. Mais jeter tout le monde dans le même sac, se livrer à des amalgames grossiers, et déverser des propos injurieux, comme j’ai pu en entendre ici ou là, c’est tout simplement intolérable, indigne, cela confine au racisme. C’est vrai, pendant leur séjour, le canton a connu une forte recrudescence de la délinquance. Mais il ne s’agissait pas de cambriolages ou de vols de poules ! Il s’agissait de propos diffamatoires ou insultants, incitant à la discrimination, voire à la haine, contre un groupe de personnes. Rappelons-le, c’est un délit pénal, depuis 1881. Mais bon, je me trompe peut-être. Je suis prêt à l’entendre. Alors si vous avez objectivement souffert de la présence de ces gens, si vous avez vraiment observé des actes répréhensibles, faites-le savoir. Écrivez-nous, ouvrons le débat, ce journal est là pour ça. Sinon, s’il vous plaît, faisons tous en sorte que ces tristes réactions d’agressivité et de rejet cessent, ce serait vraiment tout à l’honneur de notre canton !

TRANSPORTS

La LGV

nouvelle formule Page 3

DÉCHETS

Combien nous coûtent nos poubelles ?

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GARDE D’ENFANTS

Fermeture du Multi-Accueil à Tourrettes

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Entre vous et nous

Les nouvelles du NJ

Les repas du Nouveau Journal Tout vient à point à qui sait attendre... C’est dans une des salles « La Fontaine » du parking Barri que nous avons partagé un Chili con Carne, le dimanche 15 juin dernier, dans une ambiance cordiale animée par le groupe musical « Les Herbes Folles ». C’était la première fois que Montauroux accueillait le Nouveau Journal pour une de ses manifestations, et nous tenons à en remercier la nouvelle équipe municipale. Prochain rendez-vous le 30 août pour la désormais célèbre Plancha du NJ (voir ci-contre).

Voulez-vous accueillir l’équipe du NJ ? ALLO LA MAIRIE ? La « récolte » des articles, la conception du journal, sa mise en page, la distribution de chaque numéro, nécessitent la réunion hebdomadaire d’une équipe bénévole de coordination. Jusqu’à ce jour, les réunions étaient hébergées au domicile de l’un ou de l’autre ; le succès actuel du journal a étoffé l’équipe de 8 à 15 personnes... et nous n’avons pas tous 15 chaises !!! Le 15 mai, le Nouveau Journal a fait une demande de mise à disposition d’une salle, le lundi en soirée, aux 9 maires du canton et à la Communauté de Communes. Cette décision a été prise après réflexion sur les conséquences quant à l’éthique d’indépendance du Nouveau Journal : les salles municipales sont au service de tous les citoyens, donc, de tous les lecteurs dont le Nouveau Journal est un relais. Nous remercions les mairies de Fayence, Callian, Saint-Paul, Bagnols, et Mons, qui, à ce jour, même s’ils n’ont pas forcément une solution à nous offrir, ont prêté attention à notre requête et accusé réception de notre demande. Nous avons confiance dans une solution prochaine. ET SI NOUS VENIONS CHEZ VOUS ? En attendant que les mairies du canton nous trouvent un créneau pour mettre une salle municipale à notre disposition, nous faisons appel à ceux d’entre vous qui disposeraient d’un espace adapté et qui seraient désireux d’accueillir l’équipe, pour une ou plusieurs réunions, le lundi de 18 h 30 à 20 h 30… et plus si affinités ! En conséquence, si vous souhaitez « nous voir fonctionner de plus près » et que vous pouvez accueillir dix à quinze personnes ponctuellement, n’hésitez pas à nous faire signe ! Vous trouverez toutes nos coordonnées en dernière page. 2

Transports

On en parle

Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur La LGV nouvelle formule est sur les rails

Un de nos adhérents nous a transmis un dépliant distribué dans les gares par Réseau Ferré de France, concernant le projet de ligne à grande vitesse en région PACA. Après les différentes études menées depuis 2011, les choses semblent se préciser. Selon la présentation qui en est faite, la « Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur » n’est pas seulement destinée à accueillir des TGV, elle donnerait même «priorité aux transports du quotidien ». Dans l’épure actuelle, l’aménagement comporte trois phases étalées dans le temps. La phase 1 concerne les secteurs Marseille-Aubagne et Cannes-Nice et devrait être achevée en 2030. La phase 2, sur la période 2030-2050, sera consa-

crée aux tronçons Aubagne-Toulon et Le MuyCannes/Grasse. Le raccordement Toulon-Le Muy, puis la prolongation de Nice vers l’Italie, seront réalisés ultérieurement. Trois nouvelles gares sont prévues : Le Muy, Sophia/Bréguières, et Nice Aéroport. La carte ci-dessous montre le tracé à l’étude dans le secteur du Pays de Fayence. Le passage de la nouvelle ligne se ferait au sud de Bagnols-enForêt et des Estérets du Lac, avec des tronçons en surface. Un tunnel est ensuite prévu pour la traversée du massif du Tanneron, suivi d’un viaduc pour le franchissement de la vallée de la Siagne. PLUS D’INFOS

www.lignenouvelle-provencecotedazur.fr et dans les mairies du canton : Bagnols, Montauroux et Tanneron

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Déchets

Le canton en chiffres

Combien nous coûtent nos poubelles ? par Jean-Luc Delut - Callian

La politique des déchets constitue aujourd’hui un enjeu majeur de protection de l’environnement, mais aussi du fait des coûts engendrés par leur traitement, une des préoccupations principales des collectivités territoriales en charge de leur gestion. Et force est de constater qu’ici comme ailleurs, nos déchets nous coûtent cher. Pour vous en convaincre, voici quelques chiffres éloquents issus du dernier rapport de notre communauté de communes (1) :

misation des dépenses et de l’obtention de meilleures conditions financières, comme cela fut le cas cette année en transférant le marché du transport des ordures ménagères et des encombrants (vers les sites d’enfouissement) du groupe Pizzorno (43,94 € la tonne pour les OM, 51€ la tonne pour les encombrants) à la société Pasini SAS (respectivement 12,62 € et 30,94 €), un autre gain important peut être réalisé en mettant en place, en amont, des structures de recyclage et de retraitement de nos déchets dans le but de - tonnage 2013 : 18 000 tonnes environ, soit diminuer l’enfouissement qui constitue à ce jour 750 kg par personne et par an, ce qui serait de 20 l’une des plus mauvaises solutions en matière de à 30 % supérieur à la moyenne nationale (2). protection de l’environnement. - total des dépenses 2013 : 4 333 039,66 €, soit 181 € par habitant et par an (3). D’après le graphique ci-dessous, il apparaît clairement que depuis 2005, la politique de nos élus Il serait fastidieux de rentrer dans le détail des communautaires, relayée aujourd’hui par Michel dépenses. Toutefois, il est bon de savoir que Tosan, maire de Bagnols en Forêt et vicedeux gros postes couvrent environ 80 % de ces président de la communauté de communes en dépenses : la collecte d’une part, et le transport charge de la commission « gestion, valorisation et l’enfouissement d’autre part. Au-delà de l’opti- des déchets, assainissement », va en ce sens

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Le canton en chiffres

Déchets

puisque nous y voyons une diminution significa- Considérant que « le meilleur déchet est celui tive du tonnage des ordures ménagères destinées que l’on ne produit pas », beaucoup de travail reste à accomplir pour revenir à des valeurs souà l’enfouissement. tenables pour notre planète. Même si nos élus et Ce graphique a par ailleurs une autre vertu : celle une part croissante de nos concitoyens semblent de nous présenter visuellement et de nous faire avoir aujourd’hui pris la mesure du problème, prendre conscience de l’évolution de la produc- une marge de progression importante existe tion cantonale de déchets qui a été multi- encore tant au niveau de la production de nos pliée par 3 entre 1980 et 2005 sous le double déchets (20 à 30 % supérieure à la moyenne effet de l’évolution démographique et de nos nationale) que de leur recyclage, rendu possible choix de société en faveur de la société de con- par la collecte sélective ou l’apport en déchettesommation. Il apparaît clairement que nous rie, dont il est bon de rappeler le triple enjeu : sommes tous, nous comme nos élus, face à une - environnemental, par la baisse de la production problématique importante dont la résolution de déchets et l’utilisation de matières premières relève autant de la sphère politique (choix en - financier, car si nos déchets nous coûtent, ils matière de traitements des déchets, politiques nous rapportent aussi un peu d’argent. À titre incitatrices et fiscales en faveur de la diminution d’exemple, pour cette année 2013, la recette a été des emballages, du tri, etc…) que de la sphère de 288 000 € pour la communauté de comprivée et de la responsabilité éco-citoyenne indi- munes. viduelle. - social et économique, par la création d’emplois. (1) Rapport 2013 : www.cc-paysdefayence.fr/competences/dechets-urbains/introduction (2) www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=96&m=3&catid=23839 (3) Dépenses couvertes par la TEOM (Taxe d’enlèvement des ordures ménagères) dont le coût pourrait baisser de façon significative en cas de baisse des dépenses liées au traitement de nos déchets. Il est à noter que pour l’année 2013, la balance entre les dépenses et les recettes de fonctionnement est bénéficiaire avec un solde positif de 254 250 €.

Objectif : réduire la facture par la rédaction En juin a eu lieu à la mairie de Bagnols-enForêt une première réunion à l’initiative du maire, Michel Tosan, en charge de la commission « Gestion et valorisation des déchets » de la Communauté de Communes. Étaient présentes les associations qui se sentent concernées par cette problématique (NCIC - Nouveau Comité d’Initiatives Citoyennes, ABI Association Bagnolaise d’Information, Projet Ressourcerie…). Objectif : les inciter à poursuivre leurs efforts de sensibilisation des habitants du canton à la nécessaire réduction des déchets en accentuant de part et d’autre les efforts de tri. Nous y avons appris que, d’ici la fin de l’année, St-Paul-en-Forêt serait équipé du système de tri très efficace de Bagnols, et que

ses déchets triés seraient évacués sur la déchetterie de Bagnols, et non plus vers celle de Tourrettes. Toutefois, ces deux déchetteries étant proches de la saturation, un projet de déchetterie supplémentaire a été évoqué, ainsi que diverses mesures à venir, visant à recycler les déchets alimentaires issus des cantines scolaires, à déléguer éventuellement une partie de la gestion des encombrants à la future Ressourcerie et à prendre en charge les gravats dans les déchetteries du Canton. Cette réunion démontre une vraie motivation des élus, des associations, et sans doute de nombreux citoyens, pour faire bouger la situation. Reste une inconnue : la motivation des distributeurs et des industriels à nous simplifier le travail à la racine ! 5

Déchets

Courrier des particuliers

Faisons tous un effort J'ai hésité à écrire quelque chose sur les déchets parce que depuis quelques années, je constate qu'il n'y a pas ou peu de prise de conscience écologique au niveau de notre canton. J'espérais que les choses évolueraient avec le temps et je ne vois pas beaucoup d'amélioration. Il y a, il est vrai et depuis peu, des poubelles en dur au bord du lac mais pour le reste, nous restons très en retard. Il n'y a pas de poubelles dans les abribus ! Les déchets des routes du canton finissent via les cours d'eau dans le lac ! Pour faire le tri sélectif, on doit se déplacer en voiture car les containers ne sont pas proches (aucun dans ma rue pour plusieurs dizaines de maisons !). Ce qui n'incite pas mes voisins à faire le tri sélectif. Je ramasse quasi quotidiennement des déchets sur la plage en bas de chez moi et en quelques années, j'en ai ramassé des tonnes ! Je pensais qu'en ramassant et en laissant une plage propre, cela inciterait les utilisateurs de la plage à la laisser propre en retour ! Cela fonctionne un peu sur certains, mais en général l'égoïsme prime ! Mais enfin une bonne nouvelle : depuis un an les pêcheurs à la carpe ne peuvent plus (en théorie) rester dormir et camper sur le bord du lac et on

s'aperçoit que les déchets ont grandement diminué. Pour compenser, les fumeurs jettent toujours les mégots dans le lac ou sur les plages, et il y en a des milliers qui s'éternisent sur les rives. Je ne parle pas des fêtards qui laissent leurs canettes, bouteilles, mégots, joints et paquets de cigarettes sur les plages ! Et je ne parle pas non plus des cigarettes et des mégots allumés dans le maquis et des risques d'incendie ! Il y a des pistes de solutions : - Quand vous descendez à la plage, prenez un sac et ramassez vos déchets et ceux que vous trouvez. - Que les personnes compétentes placent des bacs pour le tri sélectif au bord du lac et dans les rues de la commune ! - Et on peut rêver que les commerces du canton diminuent ou arrêtent de distribuer des sacs plastiques, que les principaux distributeurs d'emballages sur le canton, supermarchés et fastfood, fassent un effort pour sensibiliser leur clientèle ! Le lac et le canton sont beaux et on est là pour leur beauté, entre autres. Les pouvoirs publics doivent en faire plus, mais nous, agissons individuellement à notre petit niveau !

Terreau gratuit, youpi ! Que diriez-vous d’un terreau gratuit, pour tous ?! Le principe est simple et se fait déjà dans beaucoup de communes, comme le village de Sermage (58290) : Récupérer de façon individuelle nos déchets verts : épluchures, légumes, fruits abîmés... pour les réunir de façon collective dans des containers qui pourraient être rajoutés à ceux du tri sélectifs. Les collecter régulièrement, et entreposer pour que le compost se fasse, afin d’obtenir un bon terreau. Peu de moyens sont nécessaires à la faisabilité de ce projet : un seau qui ferme dans chaque foyer, des containers, un moyen pour collecter, un lieu pour stocker ces déchets verts, mais sur-

par Patrick Padilla - Montauroux

par Amandine Baillie - Montauroux

tout l’envie de participer à ce projet ! L’intérêt de faire naître ce projet est d’avoir des poubelles sèches, légères, sans odeur, nous permettant même d’utiliser des sacs en carton plutôt que des sacs en plastique, tueurs de tortues !!! Et plus d’odeurs nauséabondes pour les éboueurs… Terreau gratuit, youpi !

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A l’école

Vous en parlez

Nettoyage de printemps

par Caroline Onofri - professeur au collège Léonard de Vinci Durant la semaine du développement durable, une action de l'agenda 21 nous a rassemblés : - le ramassage des déchets, leur tri. - le visionnage du film sur le lac de St Cassien : Au secours ça déborde ! - deux expositions avec questionnaires interclasse : l'une sur l'eau et l'autre sur les « secrets de plantes ». Cette action a permis à certains élèves de se sentir concernés par la cause environnementale et

de mesurer l'impact de leurs gestes quotidiens sur la pollution du collège. Le résultat de notre collecte : 137 kilos de déchets divers, dont 80 % de plastique !!! Nous avons vu le film « Au secours ça déborde ! » et nous nous sommes rendu compte que cette ancienne surface agricole transformée en lac est atteinte par diverses pollutions (plastiques, polystyrène, pneus, médicaments, voiture, caddies, etc.). Les deux expositions avec questionnaires qui nous étaient proposées nous ont permis d'apprendre énormément de choses sur l'eau, sa rareté et son manque dans certains pays. Quant à celle sur les secrets de plantes, elle nous a permis de comprendre que les plantes nous nourrissent, nous soignent (plantes médicinales), nous vêtent (lin, coton...). Ce fut une semaine très instructive pour l'ensemble des élèves. Nous remercions tout le personnel du collège et les intervenants partenaires de cette semaine (l'AJACF, Jean-Christophe Gal de la Communauté de Communes du pays de Fayence, Rosanne Pilon du SIIVU).

Journalistes en herbe

par Marie Valet - professeur au collège Marie Mauron Les élèves du collège Marie Mauron de Fayence ont la possibilité d'écrire des articles et de s'exprimer au sein du club journal de leur collège ainsi que dans le cadre de la classe média de 4e. Le Nouveau journal nous ouvre ses colonnes à partir de la prochaine rentrée et tous nos élèves en sont flattés. C'est une motivation supplémentaire pour eux et pour les personnes qui les encadrent. Le club journal est ouvert à tous les élèves volontaires et curieux, libres sur le créneau horaire que nous leur proposerons l'année prochaine

durant la pause méridienne. Au programme : enquêtes, interviews, reportages photos, critiques de films ou de livres, billets d'humeur et comptes rendus de sorties… La classe média, quant à elle, est proposée à une des classes de 4e et se déroule à raison d'une heure hebdomadaire. Cet enseignement est bénévole, fruit de la passion pour l'éducation aux médias et à l'information (EMI) des personnes qui encadrent cette formation : Mme Puginier, professeur de lettres et Mme Valet, professeur documentaliste. Cela tombe bien puisque c'est l'une des nouvelles compétences que les profes7

Vous en parlez

seurs doivent avoir dans leur cartable. Les élèves y trouvent quelques éléments théoriques avant de passer à une large part d'activités pratiques, laissant place à leur créativité. La rédaction d'un journal en décembre est le point d'orgue de ce premier trimestre. Les deux seconds sont consacrés à la mise en place d'une ou plusieurs émissions radio où les élèves participent au processus de création de l'émission du début à la fin : du rédactionnel à la répartition des tâches, de la mise en voix aux enregistrements, des bobines à l'enregistrement final sur le studio radio de notre collège. Leur mission : jouer au reporter en allant au devant d'une l'information locale, la trouver, la recueillir, la mettre en forme, le tout passant toujours par l'écrit. La radio ajoute la compé-

A l’école

tence du "dire", de l'expression orale. Ce sera donc avec beaucoup de motivation que nous nous investirons dans cette collaboration. A très bientôt donc !

Éduquer autrement par Jocelyne Jean-Claude - Tourrettes Samedi 28 juin 2014 à Montauroux, dans le cadre des rencontres de l’Université Populaire du Pays de Fayence (UppF), une table ronde sur le sujet « Eduquer autrement » a réuni une quarantaine de participants, enseignants, parents et autres, autour de Nicole Adamczewski (chercheur en pédagogie), Hélène Asso (psychothérapeute), Dominique Bouillon (professeur de philosophie) et Emmanuel Truchet (professeur en communication). Quatre questions se sont dégagées du tour de table, pendant lequel chacun a pu exprimer ses préoccupations. 1. Qu’est-ce qui entraîne l’échec, la dyslexie, le décrochage ? 2. Est-ce que les différences entre les générations sont prises en compte par l’institution ? 3. Comment les pratiques pédagogiques et scolaires sont-elles constituées et dans quel but ? Sont-elles foncièrement aliénantes ? 4. Y a-t-il des alternatives au monopole de

l’école et à la sélection par le diplôme ? Ces quatre sujets ont donné lieu, pendant deux heures, à des échanges riches et passionnés. Un constat traduit par quelques mots-chocs : école = angoisse, peur, explosion, souffrance, espace et temps contraints... Pas de solutions immédiates, des essais de réflexions de l’institution manifestement insuffisants et/ou pas adaptés... De par la volonté de tous les présents, cette table ronde pourrait se prolonger par d’autres rencontres, sur les questions suivantes : - Quelles limites aux alternatives dans le contexte économique et l’éthique ? - Le diplôme n’est plus « repérant » dans un système bouleversé ; le principe méritocratique ne fonctionne plus. Demain, quel diplôme ? Délivré par qui ? Merci aux animateurs qui ont amené les participants à cette réflexion collective et constructive. Pour prolonger les échanges, les participants (et tous ceux qui ont voulu se joindre à eux) se sont réunis sur l’aire si poétique de la chapelle St-Barthélémy pour un moment convivial. Merci à ceux qui nous ont enchantés sous les étoiles avec contes, poèmes et chants. 8

Enfants et parents

Paroles d’assos

« Etern’ailes » - une nouvelle association sur Fayence et Les Arcs Nous sommes deux mamans ayant perdu des petits bouts lors de la grossesse, on nous appelle "Mamanges", et notre combat pour la reconnaissance du deuil périnatal passe par des actions solidaires ainsi que des célébrations commémoratives. Le deuil périnatal, c'est quoi ? C'est avoir perdu son enfant, avant, pendant ou après la naissance, et apprendre à vivre sans lui. Mais ne vous fiez pas aux apparences, notre association est loin d'être déprimante ! Nous souhaitons justement apporter un peu de positif et de sens à ces épreuves que nous traversons. Ainsi nous organisons pour le 4 octobre 2014 "La Fête des Anges", un grand moment de partage, d'amour et d'espoir, où des ballons seront envoyés à nos petits anges. Cette belle histoire a débuté en 2003, grâce au désir d'une Mamange de célébrer ces petits Éternels et l’idée de la Fête des Anges fût adoptée et le 4 octobre décrété comme date officielle pour marquer le début d'une nouvelle tradition qui se renouvellera les années suivantes, à chaque premier samedi du mois d'octobre, aux quatre coins du monde... Une belle initiative, non ?

Paranges et entourage, n'hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez participer à nos actions ou simplement être écoutés, épaulés et soutenus par des personnes qui savent réellement ce que vous vivez… De plus, sachez que nous recherchons continuellement des tricoteuses/crocheteuses et couturières bénévoles qui souhaiteraient nous confectionner de petits nids d'ange et layettes pour les petits anges nés trop petits pour être habillés par les tailles du commerce. Tout don de laine, fils, aiguilles, etc. est aussi bienvenu ! Un grand merci au Foyer Logement de la Roque pour leur participation ! Merci d'avoir accueilli avec enthousiasme notre demande, merci beaucoup ! Et une mention spéciale à Mme Fontana, notre tricoteuse de choc ! CONTACT Marine (secteur Fayence) : 06.38.42.75.34 Anna (secteur Les Arcs) : 06.64.99.27.61 Site web: www.asso-eternailes.com

Il n’aura pas vu le printemps cette année… par Delphine Goby O’Brien - Callian

Il n'aura pas pu souffler ses bougies non plus, puisqu'il s'est éteint à l’âge de 6 ans et demi. Pendant 3 ans, contre la maladie qui l'attaquait, tel un vrai un champion, tel un guerrier, il a combattu, il a vaincu parfois, souffert beaucoup, alternant soins pénibles et traitements extrêmement lourds dans des hôpitaux ici ou là. Pourtant, c'est finalement la maladie qui a gagné, et Noah est mort en février.

La recherche pédiatrique ne rapporte pas assez de fric, on n'a jamais su ce qu'il avait. Il y a des chances qu'on ne le sache jamais et que d'autres enfants meurent. Pourquoi chercher d'ailleurs ? Pourquoi les labos pharmaceutiques ou les instances scientifiques dépenseraient énergie et argent à ce sujet ? Les maladies des enfants ne sont pas rentables. Oui, on parle ici de rentabilité ! C'est à se demander... Préfèrent-ils les voir dans les cimetières ou dans les cours de récré ? À méditer. Rédigé en accord avec les fabuleux parents de Noah. 9

Enfants et parents

Paroles d’assos

Fermeture du Multi-Accueil « Le Souvenir » collectif de parents - Tourrettes

Certains d'entre nous se sont donc rassemblés avec quelques membres du personnel de la crèche pour tenter de trouver des solutions et essayer de connaître la "vérité", car sans aucun bilan financier et sans aucune explication tangible, de nombreuses questions restent sans En effet, lors de la réunion d'information à la- réponse. quelle nous, les parents, avons été conviés, l'anMonsieur le Maire de Tourrettes, Camille nonce est tombée : la structure (association de Bouge, a également été contacté mais loi 1901) fermera purement et simil n'a actuellement aucune solution de plement ses portes après les consecours à proposer. gés du mois d’août. C'est avec beaucoup de déception et de regret que nous avons appris jeudi 26 juin la fermeture définitive du Multi-Accueil "Le Souvenir", tenu par les sœurs de NotreDame de la Merci.

La raison ? Des difficultés économiques endurées par l'association depuis maintenant 3 ans. Cependant, aucun bilan ne nous a été présenté lors de l'assemblée et toutes les éventuelles solutions proposées par les parents présents ont été catégoriquement refusées, la décision étant "déjà prise et irréversible" d'après la présidente de l'association.

Les structures d'accueil du canton étant déjà surchargées et les grandes vacances ayant débuté, notre mission pour trouver un mode de garde s'avère donc quasi-impossible, pouvant aller jusqu'à mettre en péril les professions de certains. D'autant plus que le rapport qualitéprix de l'association était tout de même l'un des plus intéressants du marché ; la demande dépassant largement l'offre, les plus modestes seront à nouveau les plus défavorisés.

Aujourd'hui, nous faisons appel à vous, parents, enfants de la structure devenus grands, assistant(e)s maternel(le)s, élus, ou tout simplement habitants du Pays de Fayence. Si vous souhaitez vous mobiliser à nos côtés, monter un projet, proposer une solution de secours, ou tout simplement Nous sommes tous très scandalisés et sous le témoigner, nous sommes à votre écoute et à choc après une telle annonce, qui s'avère extrê- votre disposition à l'adresse email suivante : [email protected] mement tardive et nous met devant le fait accompli. Comment un établissement d'une telle "Être parent" ne doit pas signifier réputation peut-il prendre cette décision sans "devenir otage", n'oublions pas qu'avant avertir les personnes concernées au préalable ? l'école nos petits existent et ont aussi Comment près de 25 ans de service rendu aux besoin de place dans notre société ! familles peuvent "disparaitre" ainsi ? 10 Voici donc une trentaine d'enfants "mis à la porte", des parents pris de court sans aucune solution de secours pour le mois de septembre, et des employés bientôt au chômage après des années de bons et loyaux services.

Entraide et partage

Paroles d’assos

Association « Emma et Luca » par Laurence Séverin - St-Paul-en-Forêt L'association « Emma et Luca » est née suite au décès prématuré d'un jeune papa de jumeaux, Emma et Luca, âgés alors de 4 mois. Connaissant personnellement la jeune maman (parents - rappelons-le - qui n'étaient ni mariés, ni pacsés), j'ai fait passer un mot sur mon Facebook pour essayer de récupérer quatre sous afin d'aider cette jeune maman, qui allait se retrouver confrontée à élever seule ses deux jeunes enfants, avec pour seules ressources son chagrin et son amour. Je me suis retrouvée, suite à ce Facebook, avec des dons en chèques. De là, avec Géraldine et Daniel Brun, Gisèle Chiari et moimême, nous avons décidé de monter l'association « Emma et Luca », afin d'aider la jeune maman et ses enfants, et si d'aventure cette horreur devait arriver à d'autres, essayer de leur donner un coup de pouce.

pour le survivant sans emploi, qui doit quitter le toit sous lequel était à l'abri toute cette petite famille, tant pis s’il ne peut plus acheter lait et couches, tant pis pour sa douleur et sa détresse, tant pis... le juge des tutelles veille, lui, au bon fonctionnement de « la loi » pour préserver les intérêts... des « héritiers » du défunt.

Alors oui, nous avons monté cette association. Sans expérience, nous aurions besoin de l'aide de tous, pour donner ne serait-ce qu'un infime coup de pouce moral et financier à un jeune parent dans cette situation. Aidez-nous à perIl faut savoir qu'un parent qui perd son con- durer ! Des bras, des idées, de la bonne vojoint sans être passé devant le maire se retrouve lonté et des dons, voilà ce qui nous manque. aux yeux de la loi sans AUCUN droit sur la Merci de nous faire connaitre ! suite. Là commence pour lui le parcours du combattant, financièrement, et il ne peut donc CONTACT pas avoir deux minutes à lui pour essayer de Association Emma et Luca faire son deuil. Si aucun papier n'a été fait en cas 58 rue du dernier lierre de décès au bénéfice de l'autre, alors tout ce qui 83 440 St-Paul-en-Forêt lui appartenait revient à ses héritiers, et tant pis

Prise en charge de l’Alzheimer L’association SENDRA (Service d’Entraide en Dracénie) en collaboration avec le SSIAD de Montauroux (Service de Soins Infirmiers à Domicile) et l’ESA (Équipe Spécialisée Alzheimer) a ouvert son antenne sur Callian depuis un an. Cette équipe pluridisciplinaire (auxiliaire de vie, aide-soignante, infirmière, coordinatrice, psychomotricienne et assistante de soins en gérontologie) organise sur simple ordonnance du médecin traitant (3 mois, renouvelable) une prise en charge spécifique à la personne atteinte de cette maladie.

association SENDRA

Après une évaluation et des renseignements complémentaires pris lors du premier rendezvous au domicile, un plan de soins individuel est mis en place qui sera soumis à un bilan intermédiaire et final. La prise en charge est entièrement remboursée par la sécurité sociale. Actuellement, sur le Canton de Fayence, une vingtaine de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer sont prises en charge par cette association. CONTACT : 06 26 09 45 37

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Vie publique

Courrier des particuliers

Du Service Public au service du public par Marie-Hélène Goudet-Gérard - Saint-Paul-en-Forêt On n’est pas toujours content du personnel des administrations : pour certains agents, l’objectif semble être de servir le moins possible le public, en exploitant le premier prétexte venu pour se défausser. Nous avons tous fait l’expérience du dossier « incomplet » qui nous ramènera une, deux ou trois fois devant le même guichet, dont les exigences varieront, de surcroît, en fonction de l’agent de service présent… Il existe toutefois une catégorie de personnes qui sauve l’honneur de la fonction publique : ce sont celles qui vont chercher aux marges le moyen de permettre aux usagers d’accéder aux services le plus rapidement possible. En acceptant d’y consacrer un peu de temps et de matière grise, elles parviennent à trouver des solutions « humaines ». Ces personnes sont exceptionnelles. Les croiser est un vrai réconfort pour

l’usager. Dernièrement, c’est au service passeport de la Mairie de Fayence que j’ai eu ce plaisir. Confrontée à un problème de timing pour déposer une demande de passeport alors que je n’avais pu me procurer à temps les timbres nécessaires, la responsable a pris la peine d'entend re mon exposé. Ayant saisi l’urgence du dépôt, et compris mes difficultés, elle a choisi de me dépanner en me faisant confiance pour lui restituer ultérieurement les timbres qu’elle m’avançait. Cette attitude à la fois efficace, empathique et intelligente est fréquente dans le privé ; on la dit alors « commerciale ». Elle l’est moins dans le secteur public français. Il m’a semblé justifié de la porter à l’appréciation de chacun. En espérant que la reconnaissance des efforts par les uns et l’ambition de qualité des autres fassent vivre un véritable Service Public.

Élections municipales et européennes par Claude Allongue - Fayence

Pour la première fois, l’élection des maires permettait aux citoyens de choisir les élus de la Communauté de Communes. Sur les 9 maires, 7 se représentaient : ils sont réélus à Bagnols, Callian, Fayence, Mons, Seillans, Tanneron, Tourrettes. Deux nouveaux maires ont été élus, M. Huet à Montauroux (dès le premier tour), et M. Martel à St-Paul-en-Forêt. Pour la présidence de la Communauté de Communes, deux maires, M. Ugo et M. Cavallier, se présentaient : c’est le maire de Seillans qui est élu. Cette élection est très importante car il semble que dans un avenir proche, le fameux mille-feuille va perdre des plumes, les décisions locales seront du ressort de la Communauté de Communes ou de la Région.

Les résultats aux élections européennes ont montré un profond mécontentement et un grand désarroi des citoyens. Il est grand temps de leur donner, dans l’élaboration du schéma de cohérence territoriale (SCOT), le moyen de s’exprimer, au travers des différentes associations dans les domaines de l’urbanisation, de l’environnement, des transports, de l’équipement commercial, de la continuité écologique, etc. 12

Projets et idées

Courrier des particuliers

Recherche Terre désespérément par Charlène Rinaudo - Callian, et Karine Olivier - Fayence Nous avons le projet de créer une ferme pédagogique dans le canton de Fayence. Dans notre démarche, nous avons rencontré tous les maires du canton de Fayence pour savoir si des terres communales existaient. Bien sûr, aucune commune ne dispose de 1 à 2 hectares agricoles avec eau et électricité. Nous avons donc décidé de nous tourner vers le Nouveau Journal pour essayer de toucher les citoyens de notre canton. Vous souhaitez voir un autre développement sur votre Canton ? Vous aimeriez que vos enfants soient sensibilisés

Marché provençal

au monde animal et végétal ? Vous voudriez participer à des projets d’économie sociale et solidaire ? Vous voudriez pouvoir vous réunir dans un lieu convivial ? Nous avons un projet, qui pourra répondre à toutes ces questions, mais sans terre nous ne pouvons rien faire… Venez apporter votre pierre à l’édifice ! CONTACT Charlène : 06 30 49 74 33 Karine : 06 75 06 50 89

par Nathalie Boucly - Saint-Paul-en-Forêt

Un marché provençal a vu le jour à SaintPaul-en-Forêt. Le premier a eu lieu le dimanche 8 juin, avec pour l'animer le berger Henri et ses moutons, le centre équestre avec ses poneys, un tourneur sur bois de l’association ALKYMIA, un buffet campagnard... Tous les dimanches de l’été, ce marché sera animé par des exposants. Le dimanche 22 juin, c’était Blondine et ses chèvres Angora, le four solaire de Christophe. Notre village ne demande qu’à se réveiller, il en a le potentiel, et j’espère que la majorité de ses habitants partage mon enthousiasme et ma volonté. Participer à la vie associative et économique de nos cœurs de villages, ce n’est pas seu-

lement faire vivre des commerces, c’est également renforcer le lien social et humain, l’entraide et permettre la réalisation de projets créatifs et intelligents. Merci pour l’investissement de tous les bénévoles du canton au profit de manifestations et d’associations culturelles, sportives, sociales... Nous en sommes tous bénéficiaires !! Alors, encourageons-les !!

Expo photo par Stéphanie Dantel-Pinchault - Saint-Paul-en-Forêt Bonjour à tous !! En vue d’une prochaine exposition photographique, que j’espère itinérante dans le canton de Fayence, je suis à la recherche de producteurs, agriculteurs, et éleveurs acceptant un reportage photo au sein de leur exploitation.

vaches, des chèvres, des escargots, des lamas… que vous produisiez de l’huile, du vin… que vous cultiviez des légumes, des fruits… vous pouvez postuler. Ceci n’a aucun but commercial ! L’idée étant simplement de faire découvrir les produits locaux et l’envers du décor à travers Non, ceci n’est pas le nouveau casting de cette exposition. N’hésitez pas à me contacter pour + d’infos, sur « l’amour est dans le pré », ne fuyez pas ! Que vous éleviez des poules, des moutons, des www.stefphotos.book.fr. À bientôt !! 13

Courrier des particuliers

Projets et idées

Civisme en Fayençois par Jackie Ferey - Fayence En dépit des fréquents rappels aux règles de vie, notre quotidien est encombré par les écarts des autres… que l’on remarque plus souvent que les nôtres : téléphone au volant, non-usage du clignotant, franchissement de la ligne médiane non autorisé pour le tourne-à-gauche, non-respect des sens interdits sur les aires de distribution, des parkings interdits, non-respect du tri sélectif, et puis aussi, bruit, non-respect des piétons, cyclistes… Le soleil, on l’entend parfois (c’est faux sans doute), aurait la vertu de faire fondre quelque peu notre respect des usages. Ou attitude bien française, aussi prompte à instaurer des lois qu’à s’empresser de ne pas les respecter ? Et si l’on essayait autre chose ? Jean Guéhenno disait qu’« en éducation le parti le plus généreux est toujours le meilleur ». On obtient souvent plus rapidement le comportement recherché par l’encouragement que par la réprimande. La positive attitude. Elle pourrait consister à choisir délibérément d’être meilleur : « je suis civique »… ou quelque chose comme ça. Nous pourrions marquer physiquement, aux yeux des autres – et surtout de nous-mêmes – notre décision, en portant un badge, pin’s… identifiable immédiate-

ment, sur nos vêtements, notre pare-brise…. Ce badge « Je suis un FAYENCOIS civique » (ou « FAYENCITOYEN ») pourrait, par exemple, être diffusé par le NJ. Sa conception pourrait être l’objet d’un concours (récompensé… la positive attitude…) par nos enfants des écoles et collèges. Il devrait être immédiatement identifiable (couleurs, forme…). C’est pas cher et ça peut… La répression ne permet pas, seule, de modifier certains comportements. La décision individuelle, citoyenne d’être vertueux aurait la vertu de se sentir plus responsable à l’égard de cette décision, en même temps qu’elle projetterait l’interrogation chez les autres, par son affichage : c’est les autres, moi, et non la loi et ses représentants qui seraient juges de mon application : n’est-ce pas le but à viser ? L’ensemble progressivement accumulé de nos décisions individuelles pourrait créer dans le canton une collectivité de citoyens qui ne manquerait pas d’interroger « les autres » et de les inviter implicitement à nous rejoindre, voire à questionner. Et, pour ce qui est de l’intérieur, féconderait le lien social.

Marché « Made in Canton » par Frédéric Picard - Fayence Comme chaque samedi, je vais faire mes achats au marché de Fayence, mais depuis quelque temps beaucoup de gens sont mécontents qu’ils soient touristes, locaux ou bien encore maraichers. Certaines personnes viennent se plaindre aux commerçants ou directement sur les étals, comme quoi ils se sentent volés, arnaqués. Très énervés, certains demandent même de se faire rembourser. Leurs arguments sont pratiquement toujours les mêmes : mauvaises indications des prix (prix pour 100 g et non au kilo, et écrit en tout petit), ventes mensongères sur la provenance ou dire que c’est artisanal alors que ce n’est pas le cas du tout, problèmes d’hygiène, emplacements souillés après le marché… D’entendre ce genre de problèmes est vraiment dommage, car le marché est quand même un point important dans l’économie du village. Ça fait travailler beaucoup de com-

merces intramuros, et à force de se sentir volés les gens n’ont plus confiance et consomment ou achètent de moins en moins, voire pas du tout, et de plus cela pénalise les vrais producteurs et artisans qui ont un étal au marché. Peut-être qu’une règlementation plus stricte afin de rassurer les clients et d’éviter ce genre de plaintes est envisageable, ou bien faire du marché de Fayence une référence en favorisant les producteurs locaux car tout le monde le sait : tout est bon dans le canton !! Je suis certain qu’avec le potentiel agricole tout confondu du canton (fruits et légumes, produits laitiers, miel, viande, pistou, huile d’olive…), il y aurait moyen de faire de ce marché « MADE IN CANTON » un exemple dans la région, et un grand pas pour l’économie locale à tous les niveaux !! J’espère que cette idée ne tombera pas aux oubliettes et qu’un jour un élu pensera comme moi !!!

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Moustiques

Courrier des particuliers

Sachez vous protéger ! En réponse au courrier publié dans le numéro 22 du Nouveau Journal, au sujet de la démoustication, j’apporte des éléments de réflexion et je préconise plutôt des mesures de prévention et de protection contre les moustiques. Des scientifiques de haut niveau, spécialistes de la biodiversité, du C.N.R.S., du Muséum d'Histoire Naturelle, de la Réserve de Camargue y sont opposés. La Région P.A.C.A. est l'une des plus riches d'Europe en terme de biodiversité et tout particulièrement l'entomofaune (les insectes). En effet, le « Bacillus Thurengiensis », s'il est inoffensif pour l'homme, ne tue pas que les larves de moustiques, mais aussi celles d'autres insectes, ce qui entraine des conséquences sur la chaîne alimentaire de la faune provençale insectivore : oiseaux, chauve-souris, libellules, batraciens, etc. Il y aurait également le risque de sélectionner des moustiques résistants à cette bactérie, ce qui amoindrirait son efficacité

par Catherine Labeyrie - Seillans

en cas de crise sanitaire due à des moustiques dans la région. De nombreuses Collectivités préconisent des mesures préventives : pas d'eau stagnante ! Contrôler les citernes et bidons de récupération d'eau, vieux pneus, bassins d'ornementation (mettre des poissons rouges). Vérifier les vides sanitaires et l'étanchéité des fosses septiques, etc. En ce qui me concerne, je séjourne près de Seillans depuis plus de 40 ans et j'ai appris à me protéger des moustiques : je dors sous une moustiquaire, j'en ai placé sur certaines fenêtres, je me couvre les bras et les jambes le soir, j'utilise des produits naturels (citronnelle ou autres) sur la peau. Je ne souhaite donc pas que l'on épande des produits par des engins volants ou autres sans avoir recueilli l'avis des scientifiques et je demande par contre aux élus de mieux informer la population sur les mesures préventives à appliquer.

Une piste contre le chikungunya ? par Nicole Chelli - Callian L’été arrive, et avec lui son lot de moustiques. Beaucoup d’entre nous s’inquiètent des risques du chikungunya. M’intéressant à la médecine naturelle, j’ai appris, il y a quelques temps, que la majorité des naturopathes préconisaient un traitement à base de chlorumagène, traitement qui, d’après eux, pourrait traiter le chikungunya. J’avais quand même du mal à y croire, je n’avais jamais rencontré personne, moi, qui m’avait dit avoir guéri avec ce simple traitement. Et puis cette information m’a été confirmée par le représentant d’un laboratoire pharmaceutique. Alors je suis allée à la pêche du protocole recommandé par les naturopathes et j’ai trouvé :

Prendre une demie-cuillère à café de chlorumagène, que l’on trouve en pharmacie, dans un grand verre d'eau, à jeun ou un quart d'heure avant les trois principaux repas. Je ne sais pas si ça fonctionne vraiment, l’ARS (Agence Régionale de Santé) ne le préconise pas, certains médecins parlent de placébo, mais ce que je sais aussi, c’est que les labos n’ont rien trouvé. Alors pour moi c’est décidé, en cas d’atteinte c’est ce traitement que j’essayerai. Je vous souhaite un bel été sans piqûres ! Plus d’info :

http://naturensoi.over-blog.com/article-une-bequilleen-cas-de-maladie-le-chlorumagene-114078298.html

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Paroles d’élu

Bonjour M. le Maire Entretien avec Jean-Yves Huet Maire de Montauroux

NJ : Comment se porte Mon- Pays, la couverture de la piscine de Fayence ou tauroux ? l’aménagement de Tassy… Chaque projet doit être repensé en tenant compte de son intérêt Les finances : Des difficultés conjoncturelles pour la population et de son coût réel compte de trésorerie liées aux coûts tenu de la baisse attendue des dotations d’État et élevés des dépenses pour la mé- des subventions futures. Il faut privilégier les diathèque (pôle activité) et aux projets à fort retour sur investissement. Quelle règlements obligatoires de factures anciennes utilité aurait une nouvelle maison de pays (2 nous ont obligé à ouvrir une ligne de crédit et de millions d’euros) alors que le projet de l’interco serait reparti ? faire un emprunt d’investissement. Ces coûts ajoutés aux nouvelles dépenses de À Tassy, le retour serait pour les enfants avec un fonctionnement pour la mise en place du péris- centre aéré intercommunal, un projet de cuisine colaire sont les points qui pénalisent la com- centrale bio qui desservirait les cantines scomune. D’autre part, le budget de fonctionne- laires. Pour ma part, il est évident que le collectif ment sera surveillé de près car les besoins de d’associations devra être consulté pour les promise à niveau des équipements sont très impor- jets d’aménagement de Tassy. tants. Pas d’audit prévu car l’équipe est compé- Concernant le Schéma de Cohérence Territente pour le faire. toriale ? Les personnels : Je suis en charge du SCOT. J’y travaille. Cela Bon accueil des nouveaux élus. Motivés pour sera fait. s’inscrire dans un fonctionnement en adéquation NJ : Où en est le PLU de Montauroux ? avec les nouvelles orientations de la commune. Le Plan Local d’Urbanisme de Montauroux est Les élus : en début de réalisation. Les délibérations se fePrésents, impliqués et motivés. Ils donnent plus ront en septembre. de temps que prévu. NJ : Où en est le projet de la station d’épuraNJ : Quelles sont ou seront les propositions tion Montauroux/Callian ? et projets de Montauroux à la Communauté En qualité de président du SIIVU, je peux dire de Communes (ComCom) ? qu’elle se fera courant 2015. Cela sera bien un Concernant les déchets, et en particulier équipement pour les communes de Montauroux sur la somme à récupérer due par le groupe et Callian. À noter que la station d’épuration des Pizzorno : Estérets du Lac deviendra une station en phytoPour l’instant, le maire de Bagnols, qui a une épuration. bonne expérience du sujet, a la charge de ce dossier. Concernant le Groupe Pizzorno, si cette NJ : Concernant les questions scolaires somme est réellement due, nous devrons la récu- Les nouveaux rythmes scolaires seront-ils pérer. appliqués à la prochaine rentrée ? Concernant les transports scolaires : Oui. Nous sommes d’accord avec l’esprit de la Continuité. loi, mais en désaccord concernant les moyens Concernant le site de Tassy et son avenir ? mis en œuvre. Il y aura environ quarante interveMon avis est qu’il faut remettre à plat tous les nants (professeurs, associations, etc.). Il y aura projets de la Communauté de Communes. Il est cours le mercredi matin et trois quart d’heures important d’identifier les besoins et de mettre les de moins par jour. moyens en face. Que ce soit pour la Maison de 16

Paroles d’élu

Bonjour M. le Maire

Quels problèmes rencontrez-vous aux écoles ?

d’autres (garderie, périscolaire, conventions avec des associations …).

Depuis quelque temps, il manque deux classes à NJ : Avez-vous connaissance : l’école du lac. Obligation de louer deux algécos D’un aménagement et d’une limitation de dès la rentrée (surcoût).

Défendez-vous le projet de lycée sur le canton ? Comment ?

C’est le Conseil Régional et le Rectorat qui décident. Je suis pour. Mais ce projet devra être ambitieux : lycée thématique (sport, développement durable…) avec des équipements et des aménagements à la hauteur du projet. Pas de « projet au rabais ». NJ : Avez-vous des projets pour :

vitesse sur le CD 37 ?

Oui. Nous avons l’intention de répertorier tous les problèmes qui concernent la RD 562 (la plaine) et le CD37 (bas de MTX, vers la fontaine d’Aragon) pour les soumettre au Département, gestionnaire de ces voies. À ce sujet, nous faisons appel aux personnes qui désirent signaler un problème sur ce sujet.

Du projet LGV ?

Oui et je suis contre. Je suis également contre le projet de contournement du lac (RD101) tel Les accès handicapés, en particulier à la poste ? qu’il a été présenté. Je suis contre un éventuel Un courrier a été envoyé à la direction de la doublement de l’A8. poste pour connaître leur besoin en superficie NJ : Vous vous êtes engapour une éventuelle nouvelle gés à répondre aux solliposte. En fonction de leur citations de tous vos adréponse : soit on garde le ministrés dans les meilbâtiment existant et l’accès leurs délais. Tenez-vous pour handicapés sera fait, cet engagement et comsoit on fait une nouvelle ment ? poste au village et l’équipement sera intégré Nous conservons cet engagement, même si la par obligation. mise en place actuelle peut avoir des ratés. Il y a Le site du CCAS d’EDF. Un droit de prébeaucoup de sollicitations !

emption est-il possible ?

Le CCAS pourrait être une opportunité pour la commune de Montauroux, mais nous n’avons pas en ce qui nous concerne d’idée précise sur ce à quoi il pourrait servir ; son éloignement de notre centre urbain rend à mon avis difficile son intégration dans un projet communal à destination des enfants. C’est EDF qui peut être vendeur.

Le stade du Défends de Montauroux ?

Il y a un embryon de projet. Il s’agirait de le réhabiliter pour le transformer en lieu de multiactivités (handisport, etc..). Ceci ne se fera pas à court terme car les investissements à envisager sont importants.

Le centre pôle activité ?

On fera le bilan au bout d’un an d’activité, après il s’agira de rationaliser au maximum cet équipement qui engage déjà d’importantes dépenses de fonctionnement. Les salles pourraient servir à

NJ : Dans le dernier numéro du NJ, une association lançait un appel pour disposer d’un terrain. Comment avez-vous répondu à cet appel ? Négativement, car il était question de logements sur place dans une zone non constructible, ce qui n’est pas possible. NJ : Enfin, dans le dernier numéro du journal du Conseiller Général, M. Cavallier a écrit un article très « acide » au sujet de l’élection au sein de la ComCom, mettant en cause le président actuel et deux maires, dont vous. Comment définissez-vous l’ambiance actuelle à la ComCom ? Je mets cela sur le compte de la déception. Ceci dit, je reste persuadé que tout le monde va œuvrer et travailler pour le bien de la collectivité. 17

Droit de réponse

Paroles d’élu

François Cavallier

Maire de Callian et Conseiller Général

J'ai eu l'honneur d'être à nouveau interpellé en plusieurs points de votre n° 22, et d'être le seul élu local à l'être : il ne faut donc pas, à la fois, m'interpeller parce qu'on compte sur moi pour lire et répondre, et s'étonner, voire s'indigner, comme tel ou tel de vos contributeurs, que je puisse avoir un avis et parfois même y persister… - page 7, sur les moustiques-tigres : la compétence du département porte sur la lutte antivectorielle, celle qui se déclenche à partir du moment où un cas signalé de chikungunya ou de dengue fait peser un risque de santé publique du fait de la transmission possible par le moustiquetigre. La lutte de confort est à la charge des communes ou de l'intercommunalité, qu'il vous faut solliciter. D'expérience, je constate que les grandes campagnes de diffusion de produits chimiques sont inefficaces et même dangereuses, et que rien ne vaut les mesures de prévention, notamment l'élimination de tous les points d'eau stagnante, et toutes les mesures prescrites par l'Entente Interdépartementale de Démoustication (E.I.D.) à laquelle adhère la collectivité départementale.

- page 12, sur la centrale solaire : je laisse volontiers votre lectrice s'indigner qu'un investisseur fasse un bénéfice, dont le premier à profiter est pourtant le contribuable calliannais, qui voit 200 000 euros par an arriver dans l'escarcelle communale. Comme elle conteste les chiffres que je communique en vertu de sa compétence en comptabilité et en gestion, j'espère qu'elle ne m'en voudra pas de lui faire observer qu'elle confond dans son calcul le nombre d'habitants et le nombre de contribuables (trois fois moins). - page 26, sur les transports en commun : je rappelle que le Département vient justement d'étendre le transport à la demande du lundi au samedi, précisément pour répondre au type de besoin décrit par l'auteur d'une lettre dite ouverte, mais qui est en fait anonyme*. J'en rappelle le numéro d'appel : 04 94 24 60 00. Les nouvelles modalités de ce service me semblent de nature à répondre à tous les besoins décrits par l'auteur de la lettre. * Note de la rédaction : il s’agissait d’une erreur de notre part. La lettre nous est bien parvenue signée, par Mme Elisabeth Iehl, de Fayence.

Eliane Féraud Plusieurs choses ont attiré mon attention au sujet de l’article du NJ n° 22, en page 18, intitulé « Pas d’éolienne à Mons ! ». Tout d’abord, quid de cette association RCDM (Rassemblement Contre le Développement Éolien à Mons), signataire de l’article ? Je ne connais pas cette association, qui n’a pas son siège à Mons, ni même ses représentants, et encore moins son président. Idem pour l’association LAMA que je ne connais pas non plus. Ensuite, avant que ne soit érigé ce mât de mesure, je vous rappelle que la Mairie de Mons n’a jamais été demandeuse de l’exploitation d’éoliennes sur sa commune, mais que c’est la société Opale qui, en début 2009, s’est proposée pour une étude de faisabilité. Le 26/02/2010, le Conseil Municipal accepte (à 12 voix contre 3).

Maire de Mons

Le 20/07/2011, la Communauté de Communes donne un avis favorable sur le projet ZDE (Zone de Développement de l’Eolien) de la commune de Mons. Et le 13/11/2012, Monsieur le Préfet du Var nous informe de la recevabilité du dossier (Bulletin municipal de décembre 2012). Enfin, concernant cet article, je tiens à repréciser certains propos que j’aurais tenus, notamment lorsque l’on me fait dire que sans éoliennes à Mons, nous devrons nous éclairer à la bougie… Je plaçais ces propos dans un cadre plus général et qui ne concernent pas que les Monsois, et les éoliennes. (Émission de France3 du 25/11/2012). Voilà les quelques précisions que je souhaitais apporter. 18

Il y a un an...

Retour sur NJ19

Covoiturage

par Patricia Possamai - Tourrettes Voilà une année que je vous ai fait parvenir un article sur l’idée du covoiturage. Depuis, avec d’autres habitants du canton, nous avons continué nos trajets quotidiens sur nos lieux de travail. Fréjus pour moi : cinq allerretours par semaine en période scolaire. On fait le plein à la station toutes les semaines et on a un abonnement de télépéage (merci Vinci !). Et si on se serrait les coudes en partageant la route, les frais ? Si on faisait connaissance, en discutant le temps d’un trajet ? Certaines campagnes isolées, enclavées dans les terres ont

mis en place un système de covoiturage, par site internet ou avec d’autres moyens plus simples. Si ce genre de projet vous intéresse, à vos claviers ! Nous attendons avec impatience vos idées ! Cet article, je l’écris pour Clément de Seillans, un roots-boy qui pratique l’auto-stop souvent pour se rendre au lycée de Brignoles et trouve cet acte « fraternel ». Courriel : [email protected].

Des nouvelles de la future station d’épuration par la rédaction

Il y a un an, dans le numéro 19 du NJ, M. Cavallier, maire de Callian et Conseiller Général, nous précisait qu’un dossier était en cours de préparation pour la construction d’une nouvelle « Step » (Station d’épuration) commune à Callian et Montauroux. Qu’en est-il aujourd’hui ? Après rencontre avec M. Renucci, Directeur Général des Services de Callian, voilà où nous en sommes :  Début estimatif des travaux : juin 2015  Lieu d’implantation : sur la route de Fondurane (du fait de la proximité de la Camiole, une étude hydrogéologique sera réalisée)  Coût estimatif des travaux : 4 750 000 euros HT  Répartition du coût : Agence de l’Eau, Conseil général, État par l’intermédiaire de la DETR (Dotation d'Équipement des Territoires Ruraux), et enfin les communes de Callian et de Montauroux qui devront prendre à leur charge le solde soit une somme estimée à environ 2 000 000 euros HT (40 % pour Callian, 60 % pour Montauroux).

Techniquement, il convient de préciser que cette nouvelle Step innovera par rapport à la précédente, en incorporant une serre de séchage des boues. Ce qui devrait permettre, grâce à des conventions signées avec les agriculteurs locaux, de les épandre localement sans être obligé de les transporter loin du canton, et donc de faire des économies substantielles par la réduction des coûts de transport. À ce jour, ce projet semble être sur la bonne voie. À suivre dans le numéro 27…

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Réactions

Courrier des particuliers

À Monsieur le Conseiller Général par Claude Allongue - Fayence

Monsieur François Cavallier, j’ai lu avec un certain sourire votre bulletin de Mai 2014. Je vous trouve mauvais perdant à l’élection du président de la Communauté de Communes, Monsieur Ugo, maire de Seillans, à qui vous reprochez d’avoir réalisé « l’union de la gauche », que vous qualifiez de « négative et destructrice » - bigre. Bien que ma mémoire me joue des tours, je crois me souvenir qu’à une première de vos élections, vous aviez bénéficié des voix de gauche, car vous aviez déclaré être du centre, pour devenir, sitôt élu, encarté UMP. Pour ma part, si l’élection à Montauroux du docteur Jean-Yves Huet a surpris face à deux candidats UMP, c’est peut-être tout simplement que la population a choisi l’alternance, ce qui renforce la démocratie ou que le maire sortant, qui ne se représentait pas, mon ami Jean-Pierre Bottero, n’a pas indiqué sa préférence. En ce qui concerne l’élection à la présidence de

la ComCom du maire de Seillans, le vieux citoyen que je suis préfère l’environnement de ce village à celui de Callian. Et si Michel Tosan, le maire de Bagnols-enForêt est pour que l’assainissement des déchets de la ComCom soit traité dans sa commune, cela me parait relever du bon sens. Enfin pour la suppression des départements : tout le monde est pour la simplification du millefeuille, sauf les élus, ça ce n’est pas de moi. Mais en quoi le transfert des compétences des conseils généraux aux com.com. enlèvera à nos citoyens la notion de proximité ? Pour un lycée au pays de Fayence, comme vous, je le souhaite ; et dans l’intérêt général, je ne doute pas que vous soutiendrez un projet de réalisation qui pourrait être, pourquoi pas, un lycée public ou privé sur la commune de SaintPaul-en-Forêt sur le domaine de Château-Grime. Bon courage.

Pas de pharmacie à Tanneron par Laurent Rondelli - Tanneron Dans le NJ n°22, page 11, la rédaction a donné des informations sur les pharmacies dans le canton. Je voulais apporter une petite précision : SaintPaul n'est pas le seul village à ne pas disposer de

sa pharmacie. Tanneron n'a pas de pharmacie sur sa commune. Je sais que les Tanneronais sont éloignés, mais ils vous lisent aussi. La preuve, j'envoie mon adhésion de ce pas. À bèn-lèu.

Devinette ! À votre avis, que deviennent vos achats de plastique type meubles de jardin roto-moulés, tabourets Tam Tam, jeux pour enfants, peluches et autres matelas en mousse quand ils arrivent en fin de vie ? Réponse a : ils sont recyclés en nouveaux plastiques Réponse b : ils sont brûlés Réponse c : ils sont enterrés Réponse c : ils sont enterrés. Sachant que le temps de dégradation moyen de ce type de plastique avoisine les 2 000 ans, ne préféreriez-vous pas, la prochaine fois, acheter - du vieux ou du neuf - mais dans des matériaux plus biodégradables ou recyclables (bois, laine, métal) ?

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Animation estivale

Ça se passe ailleurs

Les mercredis festifs du Tignet par Olivier G. Rags - secrétaire de l’association « la Bélugue* » Durant l’été, la mairie du Tignet propose des animations artistiques et culturelles au Vieux Village, les mercredis de 18 h à 21 h (route de Saint-Cézaire-sur-Siagne - D13). Au programme, l'association « la Bélugue » vous invite, les mercredis, à découvrir et à écouter de la musique avec la venue de plusieurs groupes locaux aux registres variés (jazz, blues, tzigane, électro-lounge). Pour le plaisir des yeux et des papilles gustatives, il y aura un marché d’artistes et de producteurs avec la possibilité d’acheter et de goûter des produits locaux (pain, miel, olives, fromages, sirops, jus de fruits et bière artisanale).

Réservez d’ores et déjà vos mercredis dans le sympathique village du Tignet, où il fait bon vivre. Inauguration le 9 juillet à 19 h en compagnie du groupe Cassonade Pepper pour un petit concert privilégié. Le ton de l'été est donné ! Renseignements : 06 70 90 47 95 Infoline : www.labelugue.fr

L’association la Bélugue, qui vient tout juste d’être créée au Tignet, animera ces rencontres au Vieux Village tout l’été. Une belle initiative issue d’un partenariat entre les Affaires Culturelles de la mairie du Tignet d’une part, et les producteurs et les artistes d'autre part. La Bélugue souhaite tisser des partenariats constructifs avec l’ensemble des acteurs culturels locaux, les associations, les artistes, les producteurs et les artisans, permettant de créer des synergies et des passerelles au service des populations. Les membres de l’association souhaitent favoriser la rencontre entre les populations, les professionnels et les amateurs, dans un cadre convivial, dynamique et festif. Toutes ces initiatives permettent ainsi d’éveiller les curiosités et de contribuer au rayonnement des communes des Terres de Siagne, qui accueillent bon nombre de tou* la bélugue signifie « l’étincelle » en provençal ristes l’été.

Brève de comptoir ! - Oh, t’as vu, ils ont failli annuler la fête de la musique parce qu’il y avait des caravanes ! - Oh pôvre, quand il va y avoir le Tour de France ça va être le couvrefeu alors !!! 21

Ça se passe ailleurs

Le NJ donne des idées

Un journal citoyen à Entrecasteaux par le Collectif Citoyen Entrecasteaux

POURQUOI CE JOURNAL CITOYEN ? Ayant entendu parler du Nouveau Journal du Pays de Fayence par une amie, ceci nous a donné l’impulsion finale pour faire de même. Un coup de fil et voilà c’est parti. Nous recevons le kit NJ et nous inspirons du modèle.

Comme un puzzle, nous essayons de rassembler chaque morceau afin d’obtenir une image à 360° de nos environnements au sens large du terme. L’image globale étant peu prometteuse pour les générations futures…

A l’inverse du NJ, nous venons d’un collectif citoyen anti-gaz de schiste, et préférons offrir uniquement de l’information de fond sur les problèmes aussi bien locaux que planétaires. Que ce soit au niveau de la production d’énergie et de l’impact de son utilisation sur notre planète, de la santé publique, de l’agriculture, de l’économie mondiale, de l’éducation, de la malbouffe, du climat, liste non-exhaustive, notre responsabilité de citoyens est d’informer la population ainsi que les élus sur les évènements actuels et d’éveiller le discernement chez tous, à l’inverse de médias devenus édulcorés, creux, et star-peopolisés.

À travers ce journal, nous aimerions transmettre aussi certaines solutions et actions positives dans le sens du respect de la vie et impliquer l’individu dans sa propre existence. Notre seule politique est celle du cœur et de l’amour universel : Être Humain. Nous remercions le Nouveau Journal du Pays de Fayence de nous inviter en nous offrant une page d’expression libre. Nous espérons et encourageons l’épanouissement d’autres journaux citoyens dans chaque village du canton.

Entendu sur le marché ! - T’as vu là-bas, c’est marqué "fabrication artisanale". - Ouais, c’est sa grand-mère qui fait tout, il parait ! - Pauvre femme, ils l’obligent même à dénoyauter les olives. - Ou alors, ils ont des oliviers avec des olives sans noyau. - Une olive sans noyau, c’est pas une olive… c’est une escroquerie !

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Provençal

Courrier des particuliers

Petit lexique du parler local par Jean-Claude Bressi - Montauroux Ces mots ou expressions sont essentiellement issus de la langue d'oc, ou du provençal si vous préférez, le provençal étant une des formes dialectales de la langue d'oc, parlée dans tout le sud de la France plus quelques enclaves en Espagne ou en Italie. Cependant, certains mots peuvent aussi venir du piémontais ou de l'arabe, conséquence des vagues d'immigration successives. Pour aujourd'hui :  Un « pistafum » : traduction littérale : un presse-fumée ou un malaxe-fumée. Se dit de quelqu'un de peu fiable, peu sérieux, d'un charlot, d'un fumiste, d'un marchand d'esbrouffe !  Une « esbrouffe » : un mensonge, une embrouille, une arnaque...  « Pessuguer » : francisation du verbe  Un « batibeuil » : c'est le cousin du pistafum, « pessuguar » en oc, qui signifie pincer tout même signification ; enfin la nuance n'est pas simplement. traduisible en français.  « Chasper » : du verbe oc « chaspar » : faire  Un « rafigaïre » : du verbe « rafegar » en oc. jouer son sens tactile, se renseigner avec les S'emploie communément pour l'action de gri- mains. Vous chaspez un fruit par exemple gnotage que pratiquaient la nuit les rats dans pour en connaître la maturité même si ça ne les greniers... activité intermittente prête à ces- plait guère au marchand ! Une expression très ser immédiatement en cas de danger et à re- utilisée à l'époque de l'adolescence, pour ma prendre dès aussitôt que le chrétien s'est assou- génération, dans le cadre d'un flirt poussé. pi. Par extension, le rafigaïre est quelqu'un qui  Une « esquicha bignette » ou « esquiche travaille avec une constance et un sérieux rela- baugnette » selon les villages : traduction tif, avec peu d'outils ou avec une compétence littérale : un presse-tache. Se dit de celui qui est discutable. Et surtout avec une discrétion qui tellement avare qu'il est capable de presser les laisse à penser qu'il n'est pas tout à fait à jour taches de ses habits pour n'en pas perdre le jus. de ses cotisations URSSAF (Pague pas la pa « Basta que siegue » : traduction littérale : du tante-tè !). moment que c'est fait. Faire quelque chose « à  Un « pistachié » : sens initial : un amandier la basta que siegue », c'est le faire à l'arrache, qui produit des fruits amers. Sens figuré : c'est sans trop de soin ni de fioriture artistique. Ex : un paillard, un volage, un adultérin, un libertin, « Aquelei Punk, jogoun lou Rock and Roll a la voire dans certains cas, un souteneur... peut basta que siegue ». En français : « Ces Punks, s'employer aussi au féminin (non mais !). ils jouent un Rock and Roll brut de décof Un « pessugue moulinette » : même signifi- frage ». Expression, selon moi d'origine piécation que pistachié, en plus imagé. Peut dé- montaise (« basta » se dit en principe « pront » sormais s'employer officiellement au féminin en provençal)... Mai n'en siu pas segur ! depuis l'adoption de la loi sur le mariage gay et Au prochain cop ? lesbien. 23

Poésie

Courrier des particuliers

Balade en Pays de Fayence par Arnaud Beaujeu - Seillans Le chemin fait une courbe entre deux masures abandonnées. Un peu plus loin on arrive à un ancien relais de poste dont une seule fenêtre éclairée laisse à supposer qu’il est habité. Cependant nul ne vient ouvrir au voyageur, comme si ce lieu était hanté. Au reste, la fenêtre demeure allumée durant des nuits entières, sans que personne ne puisse sur ce point-là vous renseigner. Il faudrait enfoncer la porte, ce que personne encore n’a osé faire. Il se dit aussi qu’au haut de la colline, une chapelle a été abandonnée, une chapelle à laquelle on accède seulement par les marches de la forêt. On a creusé dans la roche la courbe de son approche et arrangé au sol la calade des escaliers, dont les pierres peu à peu ont fini par s’enterrer, se desceller, s’éparpiller. Le linteau de son porche s’est lui aussi affaissé. La voûte à moitié éventrée laisse voir les vestiges d’une abside en cul de four, sur laquelle ne reste qu’un peu de peinture bleue. En poursuivant la route, on arrive dans une plaine, à demi-étagée, où les moutons paissent parmi quelques restanques. Le chien du berger les surveille de près, quand son maître debout s’appuie sur une canne. Lorsque le ciel s’assombrit ou que le soleil cogne, l’homme va s’asseoir sur une pierre à l’abri d’une borie, d’où il contemple la campagne isolée. Encore après, des pins, jusqu’à perte de vue. Des pins blancs espacés, à l’odeur de résine entêtante. Ils montent vers le ciel, verts tendus vers le bleu. Vus d’un pont ils forment une mer incessante, un paysage doux aux touffeurs lumineuses. Leurs aiguilles se taisent, comme pour mieux recouvrir les drailles de renards et de sangliers. Puis le chemin soudain commence à monter en direction d’un haut village. Ce chemin muletier passe sous le rocher, surplombe un vallon extrêmement abrupt, au fond duquel coule un ruisseau comme un fil au plus chaud de l’été : en remontant son cours, il est possible d’accéder à des sources gorgées d’eau fraiche auxquelles, empruntant les sentiers, les villageois viennent boire et leurs bêtes se reposer. Après un virage en épingle à cheveux, envahi par le cade et le genévrier, le plateau s’ouvre davantage et devient plus hospitalier. On aperçoit le village aux volets fermés. Il y règne une étrange atmosphère, une pesanteur lourde. On y vit de l’olivier et tous les arbres aux alentours sont taillés en gobelets. Vastes les champs s’offrent alors au pas du voyageur sous l’oeil du métayer. Pus haut encore, les monts deviennent plus calcaires et les espaces désolés. Ici et là une ferme, un chêne tortueux, nés de la terre aride. En se baissant, on ramasse une mâchoire de mouton blanchie, une fleur de chardon sèche, une pierre lissée. Au col, on découvre le ciel encore plus bleu sur la ligne des crêtes, les drapés de la pierre qui tombent en plis raides et vertigineux, les hauteurs de lumière, coruscances du ciel et verticalités.

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Village imaginaire

Chronique de Ça-su-Fi

Une nouvelle commune dans le canton ! par Rico, correspondant permanent du NJ à Ça-su-Fi nouveau. Çasserault-sur-Fiagne, plus communément appelé Ça-su-Fi, est a ce jour préservé des grandes surfaces et à fait le choix du commerce local. Ça-su-Fi a choisi les énergies renouvelables avec une gestion publique qui semble satisfaire ses habitants. Ça-su-Fi à une équipe de foot qui joue (mal) à des années-lumière du sport pratiqué par les stars du ballon rond. Ça-su-Fi n’a pas d’église, c’est un mystère. Les gens prient, peutêtre, mais apparemment chez eux. Ça-su-Fi a une activité culturelle importante. Le patrimoine n’est pas protégé pour faire joli, mais pour faire le lien entre les générations. Les artistes locaux sont soutenus, logements, locaux, salles et Il est vrai que le cadre de vie de Çasserault- moyens techniques et humains sont mis à leur sur-Fiagne est exceptionnel, à 25 kilomètres disposition. de la mer, et à une heure de route des stations de ski et du Festival de Cannes. La neige au nord, la On marche beaucoup à Ça-su-Fi. Avant, tout mer au sud, l’Italie à l’est, et à l’ouest... rien de le monde prenait la voiture et descendait dans la Un village imaginaire s’est incrusté dans notre canton. D’après nos premières informations, ce village s’appelle Çasserault-sur-Fiagne. Nous n’avons pas réussi à le localiser exactement, mais nous vous proposons de le découvrir ensemble. Nous allons ensemble raconter la vie de cette commune fictive de 1 109 habitants, dont certains sont issus de vieilles familles locales ayant plus ou moins prospéré avec l’évolution démographique du canton. D’autres sont arrivés au fil des ans, d’autres encore arrivent maintenant pour vivre ici, y travailler si possible, s’y loger (mais là, ça se complique...).

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Chronique de Ça-su-Fi

Village imaginaire

plique, la rancœur s’installe. Alors, si un mois après la querelle les choses ne sont pas rentrées dans l’ordre, on convoque le Comité des Fêtes pour trouver quelque chose à fêter dans le mois suivant. Lors des festivités les protagonistes sont invités et choyés ensemble. De mémoire d’habitant de Ça-su-Fi, à la troisième fête tout s’arrange. On m’a également rapporté que certains Il y a une école aussi, petite, qui regroupe des miment la querelle dans l’espoir d’être fêtés un enfants d’âges, d’origines et de milieux diffé- mois plus tard, mais aucun n’y est parvenu. Un rents. Il y a parfois dans la cour des genoux qui mois à faire semblant, à Ça-su-Fi c’est trop long. saignent, mais c’est jamais méchant. Les parents d’élèves ont opté pour une pédagogie Fresnay Bien sûr, l’intimité de Ça-su-Fi est plus comou Montessori (c’est à vous de voir), qui semble plexe, mais vous avez le cadre. Venez jouer avec nous, racontez-nous la vie du boulanleur convenir. ger, du garde-chasse, du maire ou du curé On s’engueule à Ça-su-Fi. On n’hésite pas à sans église, pour qu’ensemble nous puiss’interpeller et se dire ce que l’on pense. Ça finit sions écrire l’Histoire originale de souvent devant un verre, mais parfois ça se com- Çasserault-sur-Fiagne.

plaine pour faire le plein. Un jour, un tract a circulé partout qui disait juste : Ça-su-Fi comme çà ? Les gens ont commencé à en discuter, et à prendre l’habitude de débattre. Un référendum local a été organisé : soit on interdit les voitures dans le village, soit chacun fait un effort. Et depuis, on marche beaucoup à Ça-su-Fi.

Un papy heu-reux ! par Jojo, papy à Ça-su-Fi

Veuf, 90 ans, aïeul de 3 enfants, 7 petits enfants et 4 arrière petits enfants, je suis le porte - parole des personnes âgées de Ça-su-Fi, village exemplaire que vous a présenté Rico. Il est important que mes compagnes et compagnons vous fassent part de notre vie à Ça-su-Fi. Pas de maison de retraite à Ça-su-Fi : lorsque notre temps de travail est terminé, nous avons plusieurs choix de vie, décidés dans la gaieté, avec nos enfants, nos amis, les édiles du village : continuer de vivre dans notre maison, seul , ou en couple ou en famille avec nos descendants, ou encore en groupe avec des amis choisis.

Dans le village, on nous appelle « les sages », on nous demande nos avis et nos opinions sur différents problèmes et idées, on écoute nos expériences et j’ai déjà vu qu’on en tienne compte pour certaines décisions collectives. Nos vies sont basées sur l’échange : échangeons garde de petits enfants des mamans qui travaillent, contre les petits travaux qui nous sont devenus impossibles : raccommodage, papiers administratifs, courses, échangeons confitures des mamies contre conversations, échangeons belles histoires contre câlins des petits...

La liste est longue de tout ce Pas besoin de paperasses, d’assurances, de qui ramène le soleil dans nos vieux os, et tous démarches administratives, seule l’envie d’être les habitants de Ça-su-Fi s’y appliquent ! ensemble compte. 26

Entre vous et nous

Les nouvelles du NJ

Votre journal vous rend des comptes Afin que chaque adhérent, que chaque lecteur mesure la réalité économique du NJ, nous avons décidé de publier à chaque parution la situation financière de l’association. Après la sortie du NJ 22 le solde en banque s’élevait à 1 265 € en caisse à 223 € A la veille de la sortie du NJ 23 le solde en banque s’élève à 3 224 €, en caisse à 233 € Le coût d’impression de ce numéro sera de 1 629 € et les frais d’envoi d’environ 150 €.

Un grand merci à tous les adhérents ! Sur une année, le Nouveau Journal c’est 30 000 journaux imprimés, sans subvention ni publicité, grâce à 314 adhérents à jour de leur cotisation, à plusieurs centaines de personnes qui sont venues à un repas du journal ou ont acheté un calendrier, et à quelques généreux donateurs. Leur participation financière, permet à plus de 10 000 personnes de nous lire, ou plutôt de vous lire, puisque ce sont les lecteurs qui font le NJ en devenant rédacteurs. Adhérents, donateurs, compagnons de tablée, nous ne pourrions rien faire sans vous. Alors du fond du cœur : MERCI !

Nous recherchons des bénévoles Journal trimestriel sérieux, mais décalé, RECHERCHE DESSINATEUR OU CARICATURISTE pour illustrer articles de fond et brèves déjantées. Relation durable envisageable, bon accueil garanti. Journal trimestriel décalé, mais sérieux, RECHERCHE DISTRIBUTEURS sur les communes de Mons, Tanneron et Bagnols-en-Forêt, pour alimenter régulièrement les points de distribution en exemplaires du Nouveau Journal. ANNONCES DÉCALÉES, MAIS SERIEUSES ! Contactez-nous par courriel : [email protected] ou par téléphone : 06 83 45 71 22 MENTIONS LÉGALES Numéro 23 - Dépôt légal à parution - Le Nouveau Journal des gens du Pays de Fayence est une publication de “Le Clos” (association loi 1901) BP 17 - 83440 MONTAUROUX Directeur de la publication : Hervé SOULIERS - ISSN : 2105-8024. Impression : Print24

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Les nouvelles du NJ

Entre vous et nous

Participez au Nouveau Journal ! Vous avez envie de publier un article ou une photo ? Envoyez-nous les éléments par courrier ou par courriel. Nous les examinerons en comité de rédaction, et s’ils sont conformes à la charte du NJ, ils seront publiés dans le prochain numéro. Vous avez quelque chose à dire, mais vous ne savez pas comment l’écrire ? Contactez-nous par courriel ou par téléphone, nous pouvons rédiger l’article avec vous. Adresse : Association « Le Clos », BP17, 83 440 Montauroux Date limite pour une Téléphone : 06 83 45 71 22 publication dans le NJ24 : Courriel : [email protected] 30 septembre 2014 Visitez aussi notre site Internet : www.nouveau-journal.org

Venez nous rencontrer ! Comme nous l’avons déjà annoncé dans les numéros précédents, nous avons mis en place diverses solutions pour rencontrer ceux qui parmi vous le souhaiteraient : Le « visu » est un rendez-vous tous les 15 jours, le dimanche autour d’un apéro au parking de Fondurane, près du lac de St-Cassien. Les prochains auront lieu le 20 juillet, le 3 août, le 17 août et ainsi de suite. C’est l’occasion de faire connaissance et de se retrouver régulièrement, afin d’échanger les dernières infos du canton. Tous les trois mois, après la parution du Nouveau Journal. À cette rencontre, nous attendons vos remarques et vos idées quant au contenu du Nouveau Journal. Le prochain rendez-vous sera le samedi 9 août à 11h au bar « Le Latitude », à l’espace Mercuriales à Tourrettes. Puisque ce journal est le vôtre, il est important que l’on puisse se rencontrer. Alors, si le cœur vous en dit, n’hésitez pas, nous sommes toujours ravis de vous accueillir. Une annonce par courriel est toujours faite aux adhérents avant ces rencontres.

Bulletin d’Adhésion - Soutien Nom, prénom : ……………………………………………………………………………… Adresse : …………………………………………………………………………………….. Adresse Internet : …………………………………………… Téléphone : ……………… 17 euros pour 1 personne 30 euros pour 1 personne morale

ADHESION : 24 euros pour un couple Libre pour personnes en difficulté (sans justificatif)

SOUTIEN POUR LE NOUVEAU JOURNAL DU PAYS DE FAYENCE : Montant libre :…………………………………… Chèques à l’ordre de « Association Le Clos » Date : ……………. Signature : ……………... 28