dernières paroles du Christ

gestes de fraternité, de tendresse, de concorde et de paix […] sont un puissant témoignage dans un monde qui a besoin désespérément de tels signes et gestes ...
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GUIDE D’ÉTUDE

Les sept

dernières paroles du Christ Réflexions de Thomas Rosica

seletlumieretv.org

Ce guide d’étude a été préparé par Cathy Kamp et l’équipe pastorale de la paroisse de l’église Saint-Joseph à Penfield, New York, dans le diocèse de Rochester.

Les sept

dernières paroles du Christ Réflexions de Thomas Rosica

Sur la couverture du livre: « Pour les chrétiens, la croix du Christ est à la fois un outrage et le chemin du salut. Comment nous y prendre pour saisir sa profonde signification ? Les sept dernières paroles du Christ — ses sept dernières phrases prononcées sur la croix — nous conduisent dans une relation plus intime et plus profonde avec le Seigneur. Avec les yeux de la foi, nous pouvons voir bien au-delà de la mort humiliante de Jésus de Nazareth. Nous voyons en effet le visage de notre Dieu : un Dieu de miséricorde, de rédemption et d’amour sans fin. »

Pour en savoir plus sur l’auteur le Père Thomas Rosica, csb pour en savoir plus sur les circonstances entourant l’écriture de ce livre ou pour savoir comment commander cet instrument incontournable pour votre cheminement de carême 2017, visitez : http://seletlumieretv.org/sept-paroles

Première parole « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. » LUC 23, 33-34

1. Quels sont vos espoirs pour ce temps de carême ? Qu’est-ce que vous espérez pouvoir puiser dans les homélies du père Thomas Rosica sur les sept dernières paroles du Christ ?

2. Comme catholique, lorsque vous contemplez la Croix, que voyez-vous ? Que cela signifie-t-il pour vous de méditer sur la Croix avec « les yeux de la foi » ?

3. Le Royaume de « Jésus » est construit sur l’amour, le service, la justice, le pardon et la miséricorde. « Voilà la « recette » de Luc pour une conversion authentique. Comment allez-vous faire vôtre cette « recette » de conversion durant ce carême ?

4. Le pape François a commenté ainsi cette « première parole » de Jésus lors dans son homélie du dimanche des Rameaux 2016 : « Il prend sur lui toute notre souffrance pour la racheter, portant la lumière aux ténèbres, la vie à la mort, l’amour à la haine. ». Dans notre monde d’aujourd’hui, quels sont les circonstances où je suis appelé à être porteur de lumière au milieu des ténèbres ?

5. Le pape François a également mis un éclairage spécial sur la miséricorde et la rencontre. « La miséricorde », explique le père Rosica, « est ce qui arrive lorsqu’un cœur d’amour rencontre la misère ou l’état pitoyable d’autres personnes. ». Notre cœur est-il disposé à rencontrer l’autre avec miséricorde durant cette période de carême ?

6. Jésus est notre modèle d’amour et de pardon. Alors que nous débutons cette période de carême de 40 jours, où croyez-vous devoir faire preuve de pardon et de miséricorde ?

Deuxième parole « Amen, je te le dis : aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » LUC 23, 39-42

1. Jésus est mort au milieu de sa communauté. Parmi ceux qui le suivirent jusqu’à la croix, il y avait ceux qui se moquaient et faisaient des blagues à son sujet, incluant les criminels crucifiés avec lui. Quelle est ma propre réaction devant la souffrance ? Suis-je tenté de m’en distraire avec humour ou par tout autre réponse inappropriée ? Durant ce carême, comment serais-je plus en harmonie avec la souffrance des autres ?

2. Méditez sur les raisons pour lesquelles Jésus fut condamné. Par la suite, parcourez les récits des Écritures dans lesquels on retrouve Jésus mangeant avec les pécheurs, touchant les intouchables, réanimant les morts, venant en aide aux femmes. Quel est votre rapport avec ces histoires ?

3. Selon vous, en quoi les attitudes de ces deux criminels sont-elles diamétralement opposées ? Pourquoi Jésus affirme-t-Il : « aujourd’hui, avec moi, tu seras dans le Paradis. » ?

4. Le pape François a affirmé dans son homélie du Jeudi Saint 2016 que Dieu « nous fait passer directement de la honte la plus honteuse à la dignité la plus haute sans étapes intermédiaires ». À quel moment de votre vie avez-vous l’occasion de faire la même chose pour les autres ?

5. Le pape François poursuit : « Notre réponse au pardon surabondant du Seigneur devrait consister à nous maintenir toujours dans cette saine tension entre une honte digne et une dignité qui sait avoir honte. » Que cela signifie-t-il ?

6. Dismas, le criminel pardonné, a fait le choix d’admettre sa propre « misère » à Jésus. Quelle est cette misère que j’ai besoin d’avouer à Jésus ?

Troisième parole « Femme, voici ton fils. » […] « Voici ta mère. » JEAN 19, 25-27

1. Marie, la Mère de Dieu, est parmi les cinq personnes qui se trouvent au pied de la croix, avec le « disciple bien-aimé ». Qui est ce disciple bien-aimé ?

2. À l’Annonciation, Marie répond à l’Ange, messager de Dieu, :« Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole » (Luc 1, 26-38). Comment ce « oui » de Marie fut-il pleinement accompli au pied de la croix ?

3. De quelle manière cette parole du Christ à sa mère et au disciple bien-aimé a-t-elle contribué à donner naissance à l’Église, au Peuple de Dieu ?

4. La Communion des Saints est décrite de nombreuses manières à travers l’Écriture. Comment faites-vous l’expérience de cette communion avec les autres croyants d’aujourd’hui ?

5. Lorsque des personnes participent à la Semaine Sainte, plus particulièrement les différents services du Triduum pascal dans votre paroisse, celles-ci se sentent-elles accueillies par une communauté chaleureuse et pleine de bonté ?

6. Le Jeudi Saint 2016, le pape François, qui a lavé les pieds de réfugiés à Rome, a été décrit ainsi : « L’évêque de Rome a parlé du pouvoir communicatif des actions concrètes, disant que ces gestes de fraternité, de tendresse, de concorde et de paix […] sont un puissant témoignage dans un monde qui a besoin désespérément de tels signes et gestes ». Identifiez une action concrète que vous pouvez faire cette semaine pour être un signe de paix et de tendresse en ce monde ?

Quatrième parole « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » MATTHIEU 27, 45-46

1. Nous nous concentrons sur les trois dernières heures de Jésus sur la croix. Marc met l’accent sur le fait qu’Il fut cloué à la croix à 9 heures du matin. Il y a beaucoup de différences dans les récits des Évangiles de Mathieu, Marc, Luc et Jean même en ce qui a trait aux dernières paroles de Jésus. Cette semaine, prenez le temps de lire ces différents récits. Lequel de ces récits vous touche davantage ?

2. Dans l’Évangile de Mathieu, Jésus prononce la « quatrième parole » tirée du Psaume 22. Lisez le Psaume 22 cette semaine. Comment vous adressez-vous à Dieu ?

3. Dans ce cheminement de carême, êtes-vous conscient de la Présence de Dieu à tout moment? Qu’est-ce qui vous aide à garder cette Présence constante à votre conscience ?

4. Une question brûlante nous hante toujours : comment le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob peut-il être au milieu d’une telle destruction, d’une telle perte et d’une telle horreur ?

5. « Jésus ne nous apporte pas la délivrance de la mort mais la délivrance à travers elle. » Qu’estce que cela signifie pour vous ?

6. « Nous sommes-nous sentis abandonnés dans nos souffrances, ou avons-nous abandonné nos proches à leurs douleurs et à leurs souffrances ? Est-ce que je fais parfois mienne cette prière du psalmiste et de Jésus : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné » ?

Cinquième parole « J’ai soif. » JEAN 18, 28

1. Cette semaine, méditez votre propre « soif » de Dieu. Êtes-vous en contact avec ce désir de tout être humain qui est si central pour notre foi ?

2. En quoi la rencontre avec la Samaritaine était-elle convenable ? Cette semaine, lisez le quatrième chapitre de l’Évangile de Jean.

3. Mère Teresa affectionnait particulièrement les paroles « J’ai soif », qu’elle plaçait sur les mûrs de chaque chapelle des sœurs Missionnaires de la Charité. Pourquoi ?

4. « Que puis-je faire pour « désaltérer la soif de Jésus » ?

5. « Nous nous attachons à nos propres plans ». Faisons-nous vraiment confiance à Dieu, à ce qu’Il prévoit pour nous ? Comment pouvons-nous lui faire plus pleinement confiance en nous détachant de nos propres plans ?

6. Cette semaine, quelle étape puis-je franchir afin de désaltérer davantage cette soif de Jésus pour nous ? Comment puis-je prendre part à la croix de Jésus en agissant comme un disciple authentique envers ceux qui sont dans le besoin ?

Sixième parole « Tout est accompli. » JEAN 19, 29-30

1. Quel est le sens plénier du mot « accompli » dans le contexte du récit de la Passion de Jean ?

2. Pour l’évangéliste Jean, pourquoi le Vendredi Saint est-il une première Pentecôte ?

3. Lorsque nous fixons notre regard sur Jésus crucifié, que voyons-nous ?

4. Est-ce qu’une personne dans notre vie fut un point d’ancrage pour nous ?

5. « La mort ne peut empêcher les personnes importantes dans nos vies de devenir des points d’ancrage pour nous ». Est-ce qu’une personne aimée défunte fut un point d’ancrage pour moi ?

6. Le Vendredi Saint, pourquoi prions-nous pour nos frères et sœurs d’autres confessions religieuses ?

Septième parole « Père, entre tes mains je remets mon esprit. » LUC 23, 44-46

1. Cette dernière parole est tirée du Psaume 31. Pourquoi Luc met-il les paroles de ce psaume sur les lèvres de Jésus et non pas le psaume 22 tel que nous le retrouvons dans le récit de Mathieu et de Marc ?

2. Qu’est-ce que ces dernières paroles nous disent sur le désir de Jésus pour nous et sur notre relation à Dieu ?

3. De quelle manière « cultiver une attitude intérieure d’abandon total et inconditionnel envers Dieu ? »

4. Nous sommes tous pécheurs. Qu’est-ce que Dieu veut pour nous en tant que pécheurs ?

5. Avant son élection comme pape Jean-Paul 1er, le cardinal Albino Luciani écrit une lettre à Jésus dans laquelle il exprimait son insuffisance de mots et d’expressions que nous ressentons tous alors que nous nous adressons à Jésus. Cette Semaine Sainte, pouvez-vous prendre le temps d’écrire votre propre lettre à Jésus ?

6. Lors des Journées mondiales de la Jeunesse 2016, le pape François s’exprimait ainsi : « Le Chemin de la croix est celui du bonheur de suivre le Christ jusqu’au bout, dans des circonstances souvent dramatiques de la vie quotidienne ; […] C’est un chemin d’espoir, un chemin pour le futur ». Alors que nous acceptons d’entrer dans cette démarche que nous propose le Chemin de Croix de ce Vendredi Saint, comment apporterons-nous ce chemin d’espoir dans notre famille, notre milieu de travail et dans notre cœur ?