Défilé Des unités DE LA MARINE NATIONALE

14 juil. 2015 - technique d'electronicien de bord à l'ecole du. Personnel Volant sur la BAn de lann Bihoué. Je suis aujourd'hui affectée à la flottille 23f depuis.
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MINISTèRE DE LA DéFENSE

DOSSIER D’INFORMATION

Service d’information et de relations Publiques de la marine - RELATION MéDIA Tél : 01 42 92 16 65 - Courriel : [email protected] - www.defense.gouv.fr/marine

Défilé des unités de la Marine nationale 14 juillet 2015

LA MARINE NATIONALE La mer, espace de liberté, revêt une importance stratégique sur les plans politique, économique, militaire, juridique et écologique : les espaces maritimes couvrent 70% de la planète, 80% de la population mondiale vit à moins de 100 km des côtes, 90% du commerce mondial emprunte la voie maritime. Avec son territoire outre-mer, ses 7 000 km de littoral et le deuxième espace maritime mondial (11 millions de km2 de zones économiques exclusives), la France est une des toutes premières puissances maritimes, riveraine de tous les océans du monde, qui a besoin d’une marine forte pour exercer sa souveraineté et préserver les intérêts et la sécurité des Français. La Marine c’est : 24 heures sur 24, 365 jours par an, sur tous les océans et mers du globe, la Marine nationale dispose de 35 bâtiments, d’au moins 1 sous-marin nucléaire lanceur d’engins à la mer, de 5 aéronefs en vol, de fusiliers et commandos marine déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer au service de la France et des Français. POUR :

Prévenir

Agir sur toutes les mers pour éviter l’apparition d’une crise.

Connaître et anticiper

Observer depuis la mer les mouvements stratégiques dans le monde.

Protéger

Garantir la population contre les menaces survenant en mer.

Intervenir

Envoyer une force navale pour rétablir la paix.

Dissuader

Faire craindre une riposte absolue à quiconque attenterait aux intérêts vitaux de la France.    

SOMMAIRE P.2

La Marine nationale

P.5

Défilé à pied A l’honneur : La Marine et l’Ordre de la Libération

P.9 P.9 P.12

Les Écoles École navale École de Maistrance

P.15 P.17 P.21

La mission Arromanches Les moyens mis en oeuvre Portraits

P.25 P.26 P.26

La Force Océanique Stratégique Sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Terrible Portraits

P.29 P.29 P.31

Défilé Aérien Défilé Aérien d’ouverture - Avions Défilé aérien de clôture - Hélicoptères

La Marseillaise jouée par la Musique des Equipages de la flotte Composée de 76 marins musiciens professionnels, la Musique des Equipages de la Flotte est l’une des plus prestigieuses formations musicales des armées françaises. Elle assure sa mission dans le cadre du cérémonial militaire tout en contribuant au rayonnement de la Marine nationale au travers de nombreux concerts. L’origine des musiques des équipages de la flotte remonte à l’Ancien régime. Avant la Révolution, les vaisseaux amiraux possédaient une musique qui participait, avec les fifres et les tambours, aux cérémonies des couleurs et aux réceptions des personnalités.

M. Brebel © Marine nationale

Cette année, c’est la Musique des équipages de la flotte qui ouvrira le défilé du 14 juillet avec «La Marseillaise».

attaque, il a réussi à regagner sa base au prix d’efforts inouïs du personnel en traversant un champ de mines très dangereux ». Il termine sa carrière en 1948.

V. Orsini © Marine nationale

Aujourd’hui

La Frégate de type La Fayette (FLF) Aconit

La Marine et l’ordre de la libération Les compagnons de la Libération : Deuxième ordre national français après la Légion d’Honneur, l’Ordre de la Libération a été institué par le général de Gaulle, chef de la France libre, en novembre 1940. L’admission dans l’ordre est destinée « à récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l’oeuvre de la libération de la France». Plusieurs unités de la Marine nationale ont été admises dans cet ordre et leurs emblèmes défileront en ce 14 juillet 2015 :

La corvette Aconit était un bâtiment des Forces navales françaises libres (FNFL). L’ Aconit fut armée par les Forces françaises libres à partir de 1941. Elle a participé pendant deux ans et demi aux convois de l’Atlantique Nord. Sous les ordres du lieutenant de vaisseau Jean Levasseur, elle s’est rendue célèbre pour avoir détruit deux sous-marins allemands pendant la seule journée du 11 mars 1943 en escortant le convoi HX228. A la fin de la guerre, l’Aconit avait escorté 116 convois, 2750 bâtiments, effectué 728 jours de mer et parcouru 147 101 nautiques. Elle a reçu la croix de la Libération, la croix de guerre 1939-1945 et la médaille de la Résistance. L’équipage de l’actuelle Aconit porte les fourragères de la croix de la Libération et de la croix de guerre 1939-1945.

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Le Rubis était un sous-marin mouilleur de mines de classe Saphir de la Marine nationale engagé dans les Forces navales françaises libres (FNFL). Cité trois fois, il fut le premier bâtiment de combat nommé Compagnon de la Libération et à être décoré de la Croix de Guerre 1939-1945. Pendant le conflit, le sous-marin Rubis a effectué 28 missions et a mouillé 683 mines. Par son action, 18 bâtiments de commerce et de guerre ont été coulés. Il a compté parmi son équipage 8 Compagnons de la Libération. Le 14 octobre 1941, le général de Gaulle lui décerne la Croix de la Libération avec la citation suivante : « Bâtiment qui n’a pas cessé une seule heure de servir la France dans la guerre depuis le début des hostilités et dont l’Etat-major et l’équipage ont fait preuve des plus belles qualités guerrières en accomplissant de nombreuses et périlleuses missions dans les eaux ennemies. Il a infligé aux transports maritimes allemands des pertes sévères. Très sérieusement endommagé au cours d’une

Aujourd’hui Quatrième bâtiment d’une série qui compte cinq unités, intégrant de nombreuses innovations technologiques, la FLF Aconit a été admise au service actif le 3 juin 1999. Conçue pour intervenir en zone de crise, elle bénéficie d’une grande furtivité et d’une signature acoustique réduite. L’Aconit met en oeuvre l’hélicoptère embarqué Panther, qui lui permet d’étendre de façon considérable sa portée d’action. Navire de combat de premier rang, la FLF est un bâtiment polyvalent, seul ou intégré à une force aéronavale nationale ou multinationale capable de conduire des missions de : -

Connaissance et anticipation Prévention de crises et de conflits Souveraineté des eaux nationales Opérations spéciales Missions humanitaires

La frégate Aconit est actuellement déployée dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc.

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Le Compagnon de la Libération

DOSSIER D’INFORMATION | 14 JUILLET 2015

P. Guiot © Marine nationale

Sous-marin nucléaire d’attaque

V. Orsini © Marine nationale

Le Compagnon de la Libération

Le Sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Rubis

Depuis 1983, le Rubis, premier sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) de la Marine nationale, perpétue la tradition de son glorieux aîné. A ce titre, ses marins portent la fourragère aux couleurs de l’ordre de la Libération. Ce choix permet ainsi de commémorer le souvenir d’unités qui se sont illustrées au cours de notre histoire récente, et dont la mémoire revêt une importance particulière pour les marins en général et les sous-mariniers en particulier. Entre le début de l’année et le mois de juin 2015, le sous-marin nucléaire d’attaque Rubis a été déployé dans plusieurs patrouilles opérationnelles en Méditerranée. Lors de ces déploiements, les SNA remplissent principalement des missions de renseignement utiles à l’appréciation de la situation tactique au profit de l’état-major des armées. Les SNA remplissent des missions essentielles de prévention, d’intervention et de protection. Ils sont aptes aux déploiements lointains de longue durée et aux missions de renseignement et d’intervention contre des menaces navales. Ils ont également un rôle indispensable dans la protection du groupe aéronaval face aux menaces sous-marine et de surface, et contribuent à la dissuasion. Les SNA sont conçus pour naviguer 220 jours par an. Afin d’obtenir une disponibilité opérationnelle suffisante avec un nombre de sous-marins réduit, les SNA sont armés par deux équipages de 70 marins qui se succèdent pour assurer les missions. Ils ont un déplacement de 2 400 tonnes en plongée pour une vitesse supérieure à 25 nds. Ils peuvent plonger à 300 mètres et possèdent une autonomie en vivres de 60 jours. Leur armement consiste en torpilles et missiles mer-mer.

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Le 1 er Régiment des fusiliers marins Le Compagnon de la Libération Le 1er Régiment de fusiliers marins (1er RFM) était une unité des Forces navales françaises libres qui fut notamment le régiment éclaireur de la première division française libre pendant la campagne d’Italie, puis celle de France. Le 5 juillet 1940, l’amiral Muselier, nommé par le général de Gaulle au commandement des Forces navales françaises libres, décide de constituer une unité de fusiliers marins. L’arrivée à Londres depuis la fin juin 1940 d’instructeurs et d’élèves de l’École des fusiliers marins de Lorient facilite cette décision. Entre octobre 1940 et mai 1945, ce régiment a perdu 195 hommes, dont 12 officiers, dont deux de ses commandants. Le drapeau du Régiment de fusiliers marins a été remis en 1915 par le Président Raymond Poincaré, à la brigade de fusiliers marins de l’amiral Ronarc’h après son combat héroïque lors de la bataille de Dixmude. Ce drapeau est le premier de l’histoire à avoir été attribué à une unité de la Marine. Il est le 3ème plus décoré des armées françaises. Le drapeau du 1er RFM compte cinq citations à l’ordre1939-1945 avec attribution de la croix de la Libération, de la médaille de la Résistance et de la croix de guerre. En août 1945, le 1er RFM est remis à la disposition des autorités navales. Aujourd’hui Le drapeau, la mémoire et la tradition du 1er Régiment de fusiliers marins sont aujourd’hui confiés à l’École des fusiliers de Lorient. Cette école forme les hommes et les femmes à la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), qui est une des 4 composantes de la Marine nationale. Elle compte environ 2 300 marins, militaires et civils, répartis au sein de 15 unités implantées sur 10 sites en France.

R. Dal Soglio © Marine nationale

La FORFUSCO est articulée autour de deux pôles opérationnels :

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DOSSIER D’INFORMATION | 14 JUILLET 2015

- Les unités de fusiliers marins assurent la protection des sites stratégiques de la Marine, des unités de la Marine déployées à l’étranger en mer ou à terre et des navires et bâtiments civils d’intérêt stratégique ou particulièrement exposés à des menaces comme la piraterie. - Les unités de commandos marine conduisent des opérations spéciales. Ils ont trois domaines d’action : les opérations en haute mer, celles depuis la mer vers la terre et les opérations spéciales à terre. MARINE NATIONALE | P.8

DÉLÉGATION DE L’ÉCOLE NAVALE Pôle d’excellence de la formation maritime, l’École navale assure la formation des officiers de carrière de la Marine nationale. L’école forme également environ 140 élèves-officiers étrangers par an. Le cursus d’ingénieur de l’École navale, formation phare de l’école, forme les officiers de carrière aux emplois opérationnels au sein des unités de la Marine nationale (bâtiments de surface, sous-marins, aéronautique navale, commandos marine, unités de guerre des mines) et les futurs dirigeants de l’institution. Au cours de leur formation à l’École navale, ils développent les compétences qui feront d’eux les chefs de la Marine de demain. L’École navale est implantée sur la presqu’île de Crozon depuis 1945.

Andréas OZ, ASPIRANT

85 élèves-officiers défileront, menés par le capitaine de frégate Pierre Favé, chef du département des écoles.

Michel ALLAIRE, ASPIRANT

PORTRAITS D’ÉLÈVES DE L’ÉCOLE NAVALE

William JAN, ASPIRANT

Hélène UNGERMAN, ASPIRANT

Brice de La FOREST DIVONNE, ASPIRANT Je suis entré dans la Marine en 2007 comme matelot, où j’ai été affecté à l’Etat-major de la Marine, puis à l’état-major interarmées de la zone martime océan Indien ALINDIEN et sur la Frégate de type La Fayette Guépratte, où j’ai effectué deux missions Atalante. J’ai ensuite intégré l’école navale par voie interne en 2013, où je suis un cursus opérationnel, système d’information et de communication. Je suis actuellement en échange au Royaume Uni jusqu’en juin 2015.

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J’ai grandis dans une famille de militaires. Mon grand-père était compagnon de la Libération : il appartenait à la 13ème Demi-Brigade de la Légion Etrangère. Il s’est engagé en tant que 2ème classe et a fini colonel : il a servi 37 ans dans la Légion Etrangère. Mon père a servi dans l’Armée de l’air, ma soeur est gendarme de réserve et mes frères ont servi dans la Légion Etrangère et dans les troupes de marine de l’Armée de terre.

Mon arrière-grand-père, Alphonse Jan, était militaire avant la guerre, et a rejoint les FFL en Afrique, en Egypte, en Tunisie puis au Maroc. Il y est resté jusqu’à la fin de la guerre et a reçu plusieurs décorations (croix du combattant, médaille militaire, croix de la libération 39/45, médaille de la résistance.) Je suis issu d’une famille de militaires. Mon père était capitaine de frégate, ma mère est capitaine de vaisseau de réserve et ma soeur infirmière militaire. Mon grand-père maternel était capitaine de vaisseau et mon grand-père paternel colonel était chef de corps.

J’ai fais le Lycée Militaire d’Aix-en-Provence de 2009 à 2012. Je suis issu du plan «égalité des chances», je suis entré en Classe Préparatoire aux Etudes Supérieures avant d’entrer en Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles, puis de réussir le concours de l’Ecole navale. Je suis actuellement le cursus opération en tant que volontaire pilote dans l’aéronavale.

Mes deux grands-parents maternels ont fait la campagne de France dans la 2ème Division Blindée, puis l’Indochine. Ma grand-mère maternelle a participé au hissage du drapeau français sur la résidence d’Hitler à Berchtesgaden. Elle a poursuivi comme infirmière parachutiste en Indochine. C’était une des premières femmes parachutistes, elle a reçu la légion d’honneur, la médaille militaire et la croix de guerre. Mon grand-père paternel était FFI puis officier parachutiste en Indochine. Il a été prisonnier à Dien Bien Phu, puis il a été en Algérie en tant que commandeur de la légion d’honneur. Ma grand-mère paternelle quant à elle était infirmière en Indochine. Mon père et mes deux frères sont d’anciens militaires et mes cousins sont en formation à St Cyr. J’ai fait mes classes préparatoires à Paris. Je suis actuellement la filière opérations, en tant que volontaire surface.

J’ai fait trois années de classes préparatoires au Lycée Naval. Je suis actuellement le cursus opérations, pour intégrer les forces sous-marines.

J’ai intégré le Lycée militaire d’Aix-en-Provence en classe de seconde, à l’âge de 13 ans. Je suis ensuite rentrée en «maths sup», puis j’ai suivi la Préparation Militaire Parachutiste. Par la suite, j’ai intégré l’Ecole navale à 18 ans : j’étais la plus jeune aspirant de la promotion EN13. Je souhaiterais devenir pilote de chasse dans l’aéronavale.

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DÉLÉGATION DE L’ÉCOLE de maistrance L’École de Maistrance forme les officiers mariniers de recrutement direct de la Marine nationale. Par la haute qualification technique développée tout au long de leur carrière, les officiers mariniers acquièrent les compétences et les aptitudes nécessaires permettant la mise en oeuvre de matériels, l’entretien, les réparations puis la maîtrise totale d’une technique ou d’un système d’armes. L’École de Maistrance a vocation à former ces hommes et femmes et à leur donner les capacités d’assumer leurs futures responsabilités. Titulaires du bac, les 800 élèves qui suivent chaque année les 16 semaines de formation initiale dans cette école reçoivent une instruction académique, militaire et maritime. Engagés pour 10 ans et diplômés de l’École de Maistrance, les élèves poursuivent ensuite leur formation d’officier marinier en école de spécialité. 85 élèves-officiers défileront, menés par le capitaine de frégate Emmanuel Geffroy, directeur de l’école de Maistrance.

PORTRAITS DE MAISTRANCIERS

Capitaine de compagnie à l’école de Maistrance

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S. Boudard © Marine nationale

Pascal GOUEZOU, MAJOR Issu d’une famille de marins, je suis rentré en 1979, à l’âge de 16 ans, à l’École des mousses. Après une formation à la spécialité de « radiotélégraphiste » au CIN Saint-mandrier, j’ai effectué de nombreuses missions à travers le monde à bord de différents types de bâtiments, notamment sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc. Après ces nombreuses années de navigation, j’ai souhaité exercer mon métier dans le domaine de l’instruction en école de spécialité, au profit des marins français d’une part et étrangers d’autre part, en tant que personnel détaché auprès de la société navale de coopération française (NAVFCO) dans le cadre du programme « Sawari 2 ». Aujourd’hui, capitaine de compagnie à l’école de Maistrance, je suis fier de partager mon expérience avec ces jeunes, futurs sous-officiers, les encadrer et les former pour qu’à leur tour ils s’épanouissent dans ce métier.

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Julien BREUVARD, Elève maistrancier

Clara BOTELLA, Elève maistrancier

Motivé par l’envie de défendre mon pays, ses citoyens et porté par l’histoire et les valeurs qui émanent de notre nation, j’ai eu ce souhait de devenir officier marinier. J’ai pris la décision de servir au sein de la Marine nationale plutôt qu’un autre corps d’armée, car la Marine ouvre sur le monde et propose de très riches possibilités d’évolutions professionnelles. A l’âge de 17 ans, à quelques mois des épreuves d’un bac technologique, je pousse la porte du CIRFA. Il m’aura fallu convaincre l’ensemble des personnes impliquées dans mon processus de recrutement du bien fondé de ma motivation pour la maintenance aéronautique. Ce projet, précis et réfléchi depuis plusieurs années, aboutit à mon incorporation au mois de mars 2015 à l’École de Maistrance. Celui-ci n’est pas un aboutissement mais bien le commencement d’une belle carrière avec ses étapes successives. Je sais à présent que je suis élève à l’école de maistrance, que la voie que j’ai choisie est la bonne et correspond parfaitement à ma personnalité et à mes aspirations.

Attirée depuis l’adolescence par les valeurs et la discipline militaire, je suis rentrée à l’Ecole des Pupilles de l’Air à l’âge de 16 ans. Après l’obtention d’un Bac Scientifique, j’ai intégré la classe Préparatoire du Lycée Naval en classe de Physique Chimie Sciences de l’Ingénieur. Cette année m’a permis de découvrir la diversité de la Marine nationale, ses perspectives d’évolution et ses richesses à la fois humaines et technologiques. Je m’engage aujourd’hui à l’Ecole de Maistrance en tant que personnel naviguant tactique. Je souhaite ainsi, tout en voyageant et en adhérant à un esprit d’équipage, réaliser mon rêve d’enfant : voler. La formation dispensée en école est compléte et enrichissante. L’école de Maistrance donne les atouts nécessaires à une bonne évolution de carrière.

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La Marine EN OPÉRATION Pour contribuer à la stratégie de défense de la France, la Marine conduit simultanément :

Des missions permanentes

Des opérations extérieures

Dissuasion

Mission Arromanches Opération Chammal en 2015

au moins un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) déployé en permanence depuis 40 ans.

Connaissance et anticipation

déploiements de moyens aéronavals et navals pour améliorer la connaissance du contexte stratégique et entretenir des points d’appui et des relations fiables.

Prévention (prépositionnement) Opération Corymbe : depuis 20 ans : quasi permanence d’un ou plusieurs bâtiments et/ou aéronefs le long des côtes d’Afrique de l’ouest afin de soutenir les opérations en cours dans la région, de contribuer à des missions d’aide aux populations, de sécurisation ou d’évacuation des ressortissants français lors des crises dans certains pays d’Afrique et de réaliser des missions de coopération régionale. Déploiement en Méditerranée orientale :

surveillance de la zone maritime le long des côtes.

Le groupe aéronaval, constitué du porte-avions Charles de Gaulle, de ses aéronefs et de plusieurs bâtiments d’escorte, a été déployé dans le Golfe arabo-persique et en Océan indien. En plus de sa participation à l’opération Chammal de lutte contre le groupe terroriste Daech, il a conduit des missions de connaissance de la zone et de recueil de renseignement dans la lutte contre les organisations terroristes, tout en développant des relations avec les partenaires régionaux de la Marine et sa coopération opérationnelle avec l’US Navy et la Royal Navy.

Evacuation de ressortissants au Yémen en 2015 :

Devant l’aggravation de la menace dans l’Est du pays, en avril, le BPC Dixmude accompagné du patrouilleur hauturier l’Adroit et de la FLF Aconit ont évacué une centaine de ressortissants de nationalités différentes dans la ville d’Aden au sud du pays.

Opérations Serval puis Barkhane en 2014 et 2015 :

Engagement des avions de patrouille maritime Atlantique 2, des commandos marine et soutien de la manoeuvre logistique opérationnelle avec 4 bâtiments de surface.

Evacuation de ressortissants en Libye en 2014 :

Des missions de protection et de sauvegarde Sauvegarde de la vie humaine en mer :

Chaque année, près de 200 personnes sont sauvées en mer grâce aux navires et aéronefs de la Marine.

Environnement : Contrôle des pêches et lutte contre les pollutions accidentelles et volontaires. Protection : La lutte contre les trafics et les menaces susceptibles de venir de la mer (pêche illégale, terrorisme, narcotrafic, transport illicite de migrants,…) ; La défense de la souveraineté et des droits souverains en mer ; La maîtrise des risques liés à l’activité maritime (accidents de mer, pollution,…). L’Opération Sentinelle : A la suite des attentats de janvier 2015, le dispositif Vigipirate de niveau « alerte attentat » requiert des groupes interarmées pour participer à la sécurité du territoire. Plus de 3 000 marins sont mobilisés sur cette opération, notamment dans le cadre de patrouilles, de surveillance des côtes (dans les sémaphores) ou de surveillance des emprises stratégiques de la défense. 7 marins intégrés au bloc interarmées défileront ce 14 juillet 2015.

Engagement en 48h de la FASM Montcalm, de la FLF Courbet et de commandos marins pour évacuer 47 personnes.

Opération Harmattan en 2011 : Mise en oeuvre de la résolution 1973 en Libye, sous mandat ONU. Engagement de toutes les composantes de la Marine (27 bâtiments de surface et sous-marins, groupe aérien embarqué, ATL 2) d’un niveau inégalé depuis 1956. Opération Atalante depuis 2008 : Lutte contre la piraterie au large de la Somalie, mandats UE et ONU.

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Un pré positionnement dans une zone d’intérêt L’implication militaire de la France en Océan indien, notamment en matière d’opérations aéromaritimes, est permanente. Ce déploiement, le 7ème dans la région depuis 2001 (Héraclès, Agapanthe et Bois Belleau), a confirmé l’intérêt que la France porte à cette zone, définie comme priorité stratégique par le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale. Durant ce déploiement, le GAN a contribué pleinement à offrir une capacité d’appréciation autonome de situation à la France, dans une zone actuellement marquée par un contexte tendu. Il a participé dans le même temps à la sécurisation des espaces et routes maritimes dans cette région du monde.

C. Lulu © Marine nationale

L’intégration à l’opération Chammal Le 23 février 2015, à l’occasion d’un déplacement à bord du Charles de Gaulle, le ministre de la Défense a annoncé aux 2 600 marins du GAN leur intégration à l’opération Chammal. Cet engagement opérationnel en Irak marque la détermination de la France à prendre toute sa part dans la lutte anti-terroriste et à peser dans la coalition ; la France étant le seul pays avec les États-Unis à mettre en oeuvre un groupe aéronaval dans cette guerre contre le terrorisme. La participation du GAN à l’opération Chammal durant 8 semaines a été un temps fort de ce déploiement, durant lequel l’ensemble des marins s’est mobilisé pour permettre aux aéronefs de réaliser 10 à 15 sorties quotidiennes au-dessus de l’Irak, appuyant ainsi les forces de sécurité irakiennes dans leur lutte contre le groupe terroriste Daech.

MISSION ARROMANCHES 2015 Parti de Toulon le 13 janvier dernier, le groupe aéronaval (GAN), constitué en Task Force 473 autour du porte-avions Charles de Gaulle est rentré à son port base le 19 mai 2015 après plus de 100 jours passés en mer. Il est de retour d’un déploiement dont l’objectif était d’assurer une mission de présence opérationnelle dans le nord de l’Océan indien et dans la région du Golfe arabo-persique, contribuant à offrir une capacité d’appréciation autonome de situation à la France. Cette mission visait également à développer et entretenir nos relations et nos échanges avec les différents pays partenaires de la zone et leurs forces armées.

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les moyens mis en oeuvre : le groupe aéronaval (GAN)

Porte-avions (PA) Charles de Gaulle Porte-avions nucléaire entré au service actif le 18 mai 2001, le porte-avions Charles de Gaulle confère à la France une capacité polyvalente et graduée d’action en mer de premier ordre. L’utilisation de la liberté d’action procurée par les bâtiments couplée aux moyens aériens embarqués font du porteavions un outil stratégique d’envergure. Bâtiment de 42.500 tonnes, le Charles de Gaulle allie autonomie d’action, souplesse d’emploi, puissance, mobilité et endurance. Grâce à sa propulsion nucléaire, il est capable de parcourir des centaines de milliers de nautiques. Il peut catapulter et recevoir des avions de 15 à 25 tonnes dans des conditions météorologiques difficiles. Deux catapultes propulsent en 75 mètres les avions, les faisant passer en quelques secondes de 0 à plus de 250 km/h. Elles permettent l’envoi d’un avion toutes les 30 secondes.

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Pétrolier ravitailleur (PR) Meuse

Frégate anti sousmarine (fasm) Jean de Vienne

Véritable ligne de vie entre la terre et la mer pour le groupe aéronaval, la mission principale de la Meuse est d’assurer le soutien logistique des autres unités à la mer en effectuant leur ravitaillement en combustibles, eau distillée, vivres, munitions, médicaments et matériels de rechange. Cette manoeuvre garantit l’autonomie du groupe aéronaval, qui est capable de passer plusieurs semaines en opérations.

Admise au service actif en 1984, la frégate Jean de Vienne a pour vocation la lutte anti sous-marine en haute mer. Grâce à ses senseurs et à son hélicoptère Lynx embarqué, elle est capable d’escorter une force en assurant sa protection contre la menace sous-marine. Ses 235 marins participent également à des missions de présence, de vigilance et de recueil de renseignements. Le Jean de Vienne avait déjà escorté le groupe aéronaval lors de la mission Bois-Belleau en 2013-2014.

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Atlantique 2 (ATL2) Basés à terre mais instruments aériens de combat sur mer, les Atlantique 2 sont des avions de patrouille maritime et de lutte anti sous-marine à long rayon d’action. Les ATL2 ont pour principales missions le renseignement en haute mer et la recherche de bâtiments et de sous-marins adverses qu’ils peuvent neutraliser. Leur endurance, leur large rayon d’action et leur capacité de détection donnent de la profondeur dans les capacités d’action du GAN, mais également dans son dispositif de protection.

DOSSIER D’INFORMATION | 14 JUILLET 2015

C.Cavallo © Marine nationale

R. Quarante © Marine nationale

© Marine nationale

C. Lulu © Marine nationale

C. Lulu © Marine nationale

T. Claisse © Marine nationale

Le groupe aéronaval permet de décliner la politique de la France sur toute la gamme des fonctions stratégiques. Cet outil politique et diplomatique, détenu par très peu de pays, est aussi un instrument militaire capable d’assurer la maîtrise des espaces maritimes, de projeter de la puissance vers la terre ou en mer et de défendre un territoire. Depuis 30 ans, le groupe aéronaval est intervenu dans plus de 10 crises majeures, principalement en Méditerranée et dans l’Océan indien

Sous-marin nucléaire Frégate de défense d’attaque (SNA) aérienne (FDA) Améthyste Chevalier Paul Les sous-marins d’attaque à propulsion nucléaire remplissent des missions essentielles dans le cadre des stratégies de prévention, de projection et de protection. Capables d’être déployés loin et longtemps, ils sont discrets et particulièrement performants dans les missions de renseignement ou d’interventions contre des menaces navales ou sous-marines.

Entrée au service actif en 2011, la frégate Chevalier Paul est une frégate de défense aérienne de la classe Horizon. La mission principale de cette frégate est le commandement des opérations de lutte anti-aérienne en mer. Ceci comprend l’escorte antiaérienne (la protection du GAN) et la capacité d’assurer le commandement et la coordination des opérations aériennes dans un contexte interarmées ou interalliés.

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1 E2C Hawkeye

Avions de combat les plus modernes en service en France. Avion polyvalent avec une capacité d’intervention à long rayon d’action avec ravitaillement en vol, c’est un outil performant, adaptable à une grande diversité de mission.

Seul avion de guet aérien avancé embarqué au monde qui combine des capacités de détection avancée et de commandement sous contrôle.

Dont les qualités manoeuvrières en basse et moyenne altitude en font un remarquable avion d’assaut capable de traiter des objectifs maritimes ou terrestres avec des armements aussi diversifiés que l’armement nucléaire, les missiles anti-surface et air-sol, les bombes et le canon.

DOSSIER D’INFORMATION | 14 JUILLET 2015

La mission Arromanches, ce sont : 2 600 marins engagés 106 jours de mer 10 à 15 sorties aériennes par jour 35 000 milles marins parcourus 2 000 catapultages et appontages réalisés

M. Muller © Marine nationale

T. Claisse © Marine nationale

12 Rafale Marine

C. Cavallo © Marine nationale

9 Super Etendard Modernisés

J. Pons © Marine nationale

S. Chenal © Marine nationale

le GROUPE AéRIEN embarqué (GAé)

2 Dauphin

1 Alouette III

Le Dauphin est un hélicoptère polyvalent qui assure à la fois des missions de sureté des équipages, mais il contribue aussi des missions au titre de l’action de l’État en mer, la police des pêches, la surveillance des approches maritime, la lutte contre les pollutions et les trafics et l’assistance dans les situations de détresse.

Chargés de la sécurité des équipages.

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portraits de marins dE LA MISSION ARROMANCHES

Commandement Capitaine de vaisseau Pierre Vandier , commandant du porte-avions Charles de Gaulle Commandement Capitaine de vaisseau Jean de Larivière , commandant du groupe aérien embarqué

Equipage de 1 900 Marins

Portraits de membres de l’équipage du Porte-avions Charles de Gaulle

Effectif défilant : 86 Marins Le porte-avions Charles de Gaulle est le plus grand bâtiment de la Marine nationale avec ses 261,50 m de long, 65 m de large, 75 m de hauteur, et sa capacité à déplacer 42 500 tonnes et parcourir 1 000 km par jour. En 15 ans d’opérations, il a parcouru l’équivalent de plus de 20 tours du monde. Le Charles de Gaulle est un véritable aéroport flottant avec sa tour de contrôle, qui opère 5 types d’aéronefs différents et qui détient une capacité d’emport de 40 aéronefs. Le pont d’envol a une superficie équivalente à 2 terrains de football. Ses 2 catapultes de 75 mètres permettent toutes les 30 secondes de propulser de 0 à plus de 250km/h en 2 secondes des avions pouvant peser jusqu’à 25 tonnes. Plus de 36 000 catapultages (Rafale Marine, Super-Etendard et Hawkeye) ont été réalisés depuis sa mise en service en 2001. Digne héritier des valeurs du général de Gaulle, l’équipage du porte-avions Charles de Gaulle porte la fourragère de l’Ordre de la Libération. Le porte-avions et les flottilles 17F et 4F se sont vus décerner la croix de la valeur militaire pour leurs engagements en Libye et en Afghanistan.

Jean-Marie, Quatier-Maître

Marine, SECOND MAîTRE

Je suis « Chef tracteurs », je m’assure du bon fonctionnement mécanique des tracteurs K35, servant à déplacer les aéronefs sur le pont d’envol. Je travaille de longues heures selon un système de bordée. Je dirais que mon métier est rustique, physique et parfois dangereux, mais toujours passionnant. J’ai été sélectionné pour passer le Brevet d’Aptitude Technique en septembre prochain, ce qui me permettra de devenir mécanicien de l’aviation. J’ai grandi à la Seyne-sur-mer, dans le Var. Quand j’étais enfant, j’avais pour habitude de me rendre à Toulon par le bateau-navette qui passe devant la base navale. Je me souviens d’avoir vu les porte-avions Foch et Clémenceau et d’avoir été fasciné par ces derniers. C’est cette proximité avec la base navale de Toulon qui m’a poussé à m’engager dans la Marine. Cela fait maintenant 4 ans que je suis affecté sur le porte-avions et j’espère continuer dans la Marine nationale pour encore de longues années. Je suis fier de mon métier et je raconterai à mes enfants ces années sur le Charles de Gaulle.

Je suis employée comme opérateur sur l’un des deux réacteurs nucléaires du porte-avions Charles de Gaulle. Je m’assure du contrôle des paramètres qui permettent non seulement la propulsion du bâtiment, mais aussi la production d’électricité et d’eau, ainsi que le fonctionnement des catapultes. Je suis entrée dans la Marine nationale en 2009 et j’ai été affectée à bord du Charles de Gaulle de 2010 à 2012. Je suis ensuite retournée sur les bancs de l’école pour suivre une formation en génie atomique à l’Ecole des Applications Militaires de l’Energie Atomique à Cherbourg pendant 9 mois. Depuis 2014, je suis de nouveau affectée sur le Charles de Gaulle. Je fais partie des 10% de femmes de l’équipage du porte-avions mais je suis aussi une des rares femmes à bord à exercer le métier d’atomicienne. Pour moi, rejoindre la Marine et devenir militaire est une évidence ; j’ai grandi face à un port et la mer est un sujet omniprésent au sein de ma famille, qui compte notamment deux oncles électriciens dans la Marine.

La flottille 11F a été citée à l’ordre de l’Armée de la Mer le 10 Septembre 1940. La flottille 4F est décorée de la Croix de guerre 39-45.

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Valère, Second maître

Portraits de membres de l’équipage du groupe aérien embarqué

Christophe, Capitaine de frégate Je suis rentré à l’Ecole Navale en septembre 1996. J’étais pilote de Super Étendard Modernisé à mes débuts. J’ai participé à plusieurs reprises aux opérations en Afghanistan. J’ai rejoins en 2008, l’Ecole du Personnel Navigant d’Essais et de Réception (EPNER) pour devenir pilote d’essais où j’ai été chef du détachement chasse du CEPA (Centre d’Expérimentations Pratiques et de réception de l’Aéronautique navale) où j’ai mené des campagnes d’essais au profit du Super Etendard et du Rafale. J’ai également participé à l’opération Harmattan en Lybie en 2011. J’ai ensuite retrouvé le groupe aérien embarqué (GAé) à l’été 2012, où je suis devenu commandant de la Flottille 11F le 16 juillet 2014. Au printemps 2015, j’ai embarqué avec le Gaé sur le porte-avions Charles de Gaulle à la tête de la Flottille 11F, pour la lutte contre l’organisation terroriste Daech. Dans ma carrière, je totalise 2550 heures de vols sur 34 aéronefs de tout types, 30 missions de combat et 360 appontages, dont 130 de nuit. Dans ma famille, le 14 juillet est synonyme de réunion familiale. Mais cette année, le 14 juillet est aussi l’occasion pour moi d’être en famille avec la Flottille 11F, avec qui j’ai passé bien plus de temps depuis un an qu’avec ma propre femme et mes enfants ! C’est mon quatrième défilé, et mon deuxième à pied. Le précédent à pied, c’était avec la promotion 1996 de l’Ecole Navale, qui a eu lieu juste après la victoire des bleus en coupe du monde. Cela reste un excellent souvenir, et il y avait une ferveur palpable à Paris, une vraie fierté d’être français.

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Originaire de Bretagne, j’ai toujours été attiré par la Marine. C’est le côté technique qui m’intéressait, notamment l’aéronautique, et c’est donc naturellement que je me suis tourné vers l’aéronautique navale qui correspond à tous mes critères : Marine, avions et embarquements. J’ai rejoint en février 2013 la 11F où j’ai travaillé à la mise en oeuvre des avions (par exemple, le « brelage pilote » c’est-à-dire vérifier que le pilote s’installe correctement et en toute sécurité), aux visites journalières avant et après vol (vérifier l’intégrité physique de l’avion, des trains, l’état des pneumatiques, les éventuelles fuites ...). Depuis mars 2014, j’ai rejoint le groupe technique avionique où j’ai appris les spécificités du système Rafale Marine. Je m’occupe de tous les systèmes électroniques de l’avion (visu dans le poste pilote, radars, détecteur départ missiles, brouillage électromagnétique...). Je ne pensais pas avoir la chance de faire un jour le défilé du 14 juillet à Paris, aussi, j’ai sauté sur l’occasion dès qu’elle s’est présentée, je voulais vraiment le faire au moins une fois dans ma vie !

Ahmadou, Enseigne de vaisSeau DE 1 ème CLASSE Je me suis engagé dans la Marine nationale en 2000, où j’ai été sur les bancs de l’école de Maistrance et ai suivi une formation de mécanicien aéronaval. En 2012, je suis devenu officier spécialisé de la Marine suite à mon admission sur concours. Depuis septembre 2014, j’occupe le poste d’adjoint au chef du service technique de la flottille 23F (Adjoint COMTECH) pour ma 15ème année au sein de l’institution.

floTtilles 23F et 21F de l’atlantique 2 L’ATL2 est le seul avion en service au monde conçu spécialement pour la lutte anti-sous marine armée. Il contribue ainsi à garantir la sureté et l’autonomie de la Force océanique stratégique (FOST), ainsi qu’à protéger une force navale à la mer contre les menaces sous-marines et de surface. En effet, grâce à ses capacités de recueil de renseignement d’origine image et électromagnétique, de lutte contre les menaces sous-marines et de surface (radar) et de coordination grâce à ses moyens de transmission, la grande polyvalence d’emploi de l’ATL2 en fait un outil militaire particulièrement adaptable.

Portraits de membres de l’équipage des flottilles de l’Atlantique 2

Anaïs, SECOND Maître Dès mon plus jeune âge, j’ai découvert la Marine nationale grâce à mon père, je voulais déjà intégrer l’institution à 8 ans! En octobre 2012, j’ai enfin intégré la Marine nationale via l’Ecole de Maistrance, avant de suivre le Brevet d’Aptitude Technique d’Electronicien de bord à l’Ecole du Personnel Volant sur la BAN de Lann Bihoué. Je suis aujourd’hui affectée à la Flottille 23F depuis avril 2014. Le métier des armes est pour moi une histoire de famille. En effet, mon arrière grand-père était pilote dans l’Armée de l’air et a combattu durant la seconde guerre mondiale. Ensuite, mon grand père a servi dans la Marine nationale et fut entre autre commandant de l’école de Rochefort. Mon père, également, a effectué une carrière de presque 25 ans en tant qu’officier de quart aviation sur plusieurs frégates. Enfin, mon frère est également marin et termine actuellement sa formation d’atomicien avant de rejoindre les forces sous-marines. En tant que plus jeune opérateur au sein de l’équipage j’ai été nommée « bidou », je suis donc responsable de la cohésion au sein de mon équipage. Début 2015, j’ai participé à l’opération Chammal. Ce fut ma première opération extérieure, riche en enseignements et en expérience.

Mon souvenir le plus marquant au sein de la Marine nationale remonte à l’époque où je faisais partie de l’équipe technique déployée en opération sur un terrain en Afrique avec 2 aéronefs, où les conditions météorologiques extrêmes (pluies diluviennes et tornades) m’ont amené à prendre des décisions rapides et à agir dans l’urgence face aux éléments déchaînés afin d’assurer la permanence des opérations.

Sébastien, Premier maître En 12 ans de service, je totalise aujourd’hui 3300 heures de vol, en grande majorité sur Atlantique 2. J’ai participé à de nombreuses opérations extérieures (Licorne, Atalanta ,Epervier, Harmattan, Sahel, Serval, Chammal…). Mon intérêt pour l’aviation a été en grande partie suscité par mon oncle qui était sous-officier dans l’Armée de l’air. Dès mon plus jeune âge, j’ai eu l’occasion de voir des aéronefs et de côtoyer leurs équipages, notamment un de ses meilleurs amis, pilote de Transall. Défiler à Paris le 14 juillet du 70ème anniversaire de l’ordre de la Libération revêt une signification particulière pour moi car mon grand-père fut résistant dans le maquis breton de Carhaix.

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sous marin nucléaire lanceur d’engins le terrible

Forces sous-marines (fost)

Portraits du commandant du SNLE Le Terrible Commandement Capitaine de vaisseau

Equipage de 110 Marins

Cédric Effectif défilant : 54 Marins La dissuasion constitue l’assurance vie de la Nation contre toute menace visant les intérêts vitaux de la France.

Les forces sous-marines rassemblent les sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE), les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), et des unités assurant leur commandement et leur soutien : états-majors, base opérationnelle de l’Ile Longue, stations de transmissions, un centre d’interprétation et de reconnaissance acoustique (maisons mère des « oreilles d’or »).

Le Terrible est le 4ème SNLE de la classe Triomphant à avoir été admis au service actif, fin 2010. Le Terrible est le premier SNLE à être équipé des missiles intercontinentaux à têtes nucléaires M51. Comme les autres SNLE, le Terrible doit être prêt à lancer, sans délai, sur ordre du Président de la République, une frappe de missiles balistiques. Son invulnérabilité et sa discrétion sont les caractéristiques essentielles du SNLE. Faisant partie des sous-marins à propulsion nucléaire les plus silencieux au monde, le Terrible mesure 138 mètres de long, présente une capacité de 14 300 tonnes de déplacement en plongée et peut atteindre une vitesse 25 noeuds. L’endurance du SNLE Le Terrible lui permet de rester plusieurs mois en plongée.

Tapis dans l’océan, indétectables, dotés de 16 missiles portant chacun 6 têtes nucléaires, les 4 SNLE patrouillent successivement pour assurer la permanence à la mer et la dissuasion nucléaire. Ils sont regroupés au sein de la Force océanique stratégique (FOST) qui assure cette mission depuis 1972. Redoutables chasseurs de sous-marins, les 6 SNA sont indispensables à la sureté et au soutien de la FOST comme à la protection d’une force aéronavale de projection. Ils concourent aussi à une « dissuasion conventionnelle », grâce à leur capacité à rallier rapidement un théâtre d’opérations, à y rester longtemps, au besoin en mettant en oeuvre des forces, à y recueillir du renseignement, et s’il le faut à mettre en oeuvre leurs armes : torpilles, missiles antinavires et missiles de croisière.

Le Président de la République François Hollande a réaffirmé son attachement à la dissuasion nucléaire lors de sa visite à bord du SNLE le Terrible en juillet 2012. « La composante océanique, par la permanence à la mer de nos sous-marins, leur invulnérabilité, la portée des missiles, constitue un élément clé de la manœuvre dissuasive. Puisqu’un agresseur potentiel, tenté d’exercer un chantage contre la France, doit avoir la certitude qu’une capacité de riposte sera toujours opérationnelle, et qu’il ne pourra ni la détecter ni la détruire. C’est l’intérêt, l’utilité » de la composante océanique ». François Hollande, Discours sur la dissuasion nucléaire à Istres, 19 février 2015.

CApitaine de vaisseau Cédric

Je suis commandant du sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Terrible, équipage rouge, depuis le 29 août 2014. En 1996, j’ai rejoins les Forces sous-marines, où j’ai servis sur un sous-marin d’attaque, la Psyché. L’année suivante, j’ai participé aux premiers cycles opérationnels du sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Triomphant. Jusqu’en 2007, j’ai alterné avec différentes affectations comme chef de service sur sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) et SNLE, puis en tant que commandant-adjoint opérations puis commandant en second sur le SNA Perle. J’ai participé aux opérations majeures de la Marine nationale en Méditerranée, Atlantique et Océan Indien. Depuis 2004, je suis titulaire du brevet d’atomicien de l’Ecole des applications militaires de l’énergie atomique. Puis, en 2008, j’ai été breveté de l’Advanced Command and Staff Course, équivalent britannique de l’Ecole de Guerre. J’ai commandé de 2009 à 2011 le sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste, équipage bleu. Au cours de ce commandement, le sous-marin a été affecté à deux opérations extérieures de trois mois chacune, en océan Indien d’une part (opérations Héraclès et Atalante) et en Méditerranée centrale d’autre part (opération Harmattan en Libye contre les forces du régime Kadhafi). Le capitaine de vaisseau est chevalier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur, titulaire de la croix de la valeur militaire et de deux citations.

DOSSIER DE PRESSE | 14 JUILLET 2014

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Les marins de la composante patrouille et surveillance maritime (PATSIMAR)

l’aéronautique navale La Marine nationale couvre de façon intimement coordonnée trois dimensions : sur la mer, sous la mer, et au-dessus de la mer. Dans cette logique, l’espace aérien est considéré comme partie intégrante du domaine maritime. La maitrise conjointe de ces trois dimensions positionne la Marine nationale parmi les grandes marines océaniques à vocation mondiale. La composante aérienne de la Marine nationale est un outil opérationnel indissociable des bâtiments de surface et des sous-marins. Plus de la moitié des aéronefs de l’aéronautique navale sont embarqués à bord tandis que les autres sont périodiquement affectés à un ou plusieurs navires. L’efficacité de l’aéronautique navale se révèle par l’éventail des missions qu’elle est en mesure de réaliser :

Les marins du Gaé qui suivent le rythme du Porte-avions (voir page 19)

Missions : Dissuasion nucléaire Renseignement Projection de puissance

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mettent en oeuvre sur tous les théâtres d’opérations l’ATL2, en autonomie ou au sein d’un dispositif interarmées. Depuis la terre, les équipages soutiennent la Force océanique stratégique (FOST) ou la Force d’action navale (FAN). D’autres parts, les marins de la composante PATSIMAR, protègent les approches maritimes, en métropole comme en outre-mer. Missions : Lutte anti sous-marine : soutien à la FOST, protection de forces navales Aéroterrestre : renseignement, appui des troupes au sol Action de l’état en mer : lutte contre les trafics illicites, sauvetage en mer

Les marins de la composante hélicoptères, pour la plupart embarqués, sont totalement synchrones avec les équipages des bâtiments, et leur hélicoptère fait partie intégrante de leur système d’armes. D’autres, basés à terre, participent depuis les côtes au sauvetage en mer de la vie humaine. Missions : Sauvetage en mer Combat naval Lutte contre les trafics illicites, contre-terrorisme maritime

70 ème anniversaire de la première mission aéroterrestre par les pilotes de l’aéronautique navale. En plus des missions aéromaritimes, les flottilles de patrouille maritime ont été fortement sollicitées ces dernières années dans des missions au-dessus de la terre (Soutien de troupes au sol, renseignement, bombardement). Si les modes d’action ont évolué (capacité de tir GBU 12 depuis 2008, désignation autonome depuis 2015 sur une partie du parc), la patrouille maritime a toujours participé aux missions aéroterrestres. Il y a exactement 70 ans, la patrouille maritime par l’intermédiaire des « Catalina » de la flottille 8F, participait pour la première fois à des opérations de renseignement et de bombardement au-dessus de l’Indochine. A l’époque déjà, les capacités d’endurance, de polyvalence de l’avion et de son équipage avaient été soulignées, et ce sont aujourd’hui ces mêmes qualités, inhérentes au métier de marin, qui font le succès de la patrouille maritime sur mer comme sur terre.

LES « MARINS DU CIEL » 4 800 marins dont 300 civils sont affectés BASES, flottilles ou escadrilles ou à l’État-major 800 marins dédiés au soutien interarmées sont affectés au soutien aéronautique en dehors de la Force 250 marins sont affectés en dehors de la Force, en poste à compétence aéronautique, dont 140 personnes sur le porte-avions Charles de Gaulle 300 marins sont affectés en école de formation

LES « MARINS DU CIEL » Les unités de l’aéronautique navale sont complémentaires et indissociables des autres forces de la Marine.

L’État-major de l’aéronautique navale est basé à Toulon. La Marine nationale dispose de 4 Bases Aéro-Navales (BAN) : Landivisiau, Lanvéoc-Poulmic, Lann-Bihoué et Hyères

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DOSSIER D’INFORMATION | 14 JUILLET 2015

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DÉFILÉ AÉRIEN D’OUVERTURE Rafale Marine

Falcon 50 Le Falcon 50 est un avion de surveillance et d’intervention maritime. À l’avant de l’appareil, les deux pilotes disposent d’une instrumentation moderne, optimisée pour les vols de recherche à basse altitude. À l’arrière, se trouve tout le matériel nécessaire aux missions de service public : huit conteneurs SAR (ensemble de survi contenu dans un radeau gonflable) peuvent être largués en vol via une trappe qui s’ouvre dans le plancher. Avec une autonomie de plus de 6 000 kilomètres et ue vitesse élevée, le Falcon 50 peut assurer des missions en haute mer.

missions Interception et assaut Dissuasion nucléaire Défense et supériorité aérienne Capacité de ravitailleur Reconnaissance tactique et stratégique

missions

Spécificité Marine

M.Muller © Marine nationale

Train d’atterrissage et structure renforcés pour l’appontage Equipé d’une crosse d’appontage et d’une barre de catapulte Capacité de ravitaillement en vol

© Marine nationale

Surveillance et recherche de renseignement

Recherches et sauvetage en mer

Lutte contre les pollutions maritimes

Surveillance et police des pêches en ZEE

Surveillance et lutte contre les trafics illicites

Super-Etendard Modernisé missions Projection de puissance (assaut d’objectifs terrestres, appui feu des troupes au sol)

Reconnaissance tactique maritime ou terrestre

Protection et soutien des forces maritimes (éclairage de zone, frappes à la mer)

Atlantique 2 missions Patrouille Maritime

Lutte anti sous-marine et antinavires

DOSSIER D’INFORMATION | 14 JUILLET 2015

MARINE NATIONALE | P.29

Secours maritime et recherches en mer

Surveillance et lutte contre les trafics illicites

DOSSIER D’INFORMATION | 14 JUILLET 2015

© Marine nationale

C. Cavallo © Marine nationale

Surveillance et renseignement

MARINE NATIONALE | P.30

DÉFILÉ AÉRIEN DE CLOTURE Dauphin

Caïman Marine

missions Lutte anti sous-marine Lutte anti-surface

Contre-terrorisme maritime

S.Chena © Marine nationale

S.Dzioba © Marine nationale

Le Caïman Marine est un hélicoptère de combat aéromaritime. Il marque une évolution profonde de la composante «hélicoptères» de l’aéronautique navale. Ses capacités et ses performances apportent aux forces de surface un outil de premier ordre pour la maîtrise du milieu aéromaritime, particulièrement adapté à la lutte antisous-marine. Doté de tous les équipements nécessaires à un hélicoptère de combat embarqué, le Caïman Marine dispose d’avancées technologiques considérables dont il bénéficie dans ce domaine (radar panoramique à extraction de piste, capacité L11, capacité de largage de bouées) en font une arme redoutable et adaptée aux nouvelles menaces.

Sauvetage en mer

Panther missions Sous sa forme Dauphin Service Public, il assure la recherche, le secours et le sauvetage en mer des personnes en difficulté au large des côtes françaises. Sous sa forme Dauphin Pedro, il assure la sauvegarde des équipages lors des mouvements de catapultage et d’appontage de jour comme nuit à bord du porte-avions Charles de Gaulle.

R.Dal Soglio © Marine nationale

Le Dauphin est un hélicoptère polyvalent qui assure à la fois des missions de sureté des équipages, mais il contribue aussi des missions au titre de l’action de l’État en mer, la police des pêches, la surveillance des approches maritime, la lutte contre les pollutions et les trafics et l’assistance dans les situations de détresse.

Le Panther est utilisé dans le cadre des missions de lutte au-dessus de la surface. Dérivé du Dauphin, c’est un hélicoptère léger, moderne et rapide, qui accroît considérablement les capa-

cités d’action et d’information de son bâtiment porteur. Grâce à sa souplesse d’emploi et sa rapidité d’action, le Panther s’est illustré à de nombreuses reprises, notamment dans la lutte

contre le narcotrafic et la piraterie. Il équipe les frégates de surveillance, ainsi que les frégates anti-aérienne et de type La Fayette.

missions Sûreté de la force navale

Surveillance et reconnaissance

Combat aéro-maritime

Recherche et sauvetage

DOSSIER D’INFORMATION | 14 JUILLET 2015

Lutte contre les trafics illicites

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DOSSIER D’INFORMATION | 14 JUILLET 2015

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A propos de la Marine nationale 40 000 hommes et femmes dont 3 000 civils ; 10 sous-marins ; 72 bâtiments de combat et de soutien ; Près de 200 avions de chasse, de patrouille, de surveillance et des hélicoptères ; 15 unités de fusiliers et commandos marine.

En permanence, au moins un sous-marin nucléaire lanceur de missiles nucléaires en patrouille, car faire craindre la riposte nucléaire est notre meilleure garantie de sécurité. 1 porte-avions nucléaire, son groupe aérien et son escorte, car la France se doit d’avoir un outil majeur de la dissuasion capable d’intervenir et de projeter sa puissance à travers le monde, en s’affranchissant des frontières. En permanence, un groupe amphibie en alerte, prêt à intervenir pour secourir une population sinistrée, apporter de l’aide médicale ou évacuer des ressortissants, car 80% de la population mondiale vit à moins de 100 km des côtes. En quasi permanence, une frégate en océan Indien pour lutter contre la piraterie et protéger les navires sensibles, car 80% du contenu de nos supermarchés vient par la mer. 11 chasseurs de mines en action en France et à l’étranger, car de nombreux pays continuent à produire des mines navales et que seules 20% des mines de la deuxième guerre mondiale ont été neutralisées. 4 tonnes de drogues saisis depuis janvier 2015, grâce à ses navires, ses commandos marine, ses avions et hélicoptères, soit plus de 400 000 doses de 10 grammes qui ne circuleront pas dans nos rues. 24h sur 24, 7 jours sur 7, des navires et des aéronefs pour des missions de secours aux personnes (sauvetage en mer, aide médicale) soit plus de 250 vies sauvées par an.

RECRUTEMENT : En 2015, la Marine va recruter et former jusqu’à 3 500 marins âgés de 16 à 29 ans, d’un niveau scolaire allant de la 3è à bac + 5. Pour entretenir ses savoir-faire et maintenir sa capacité opérationnelle, la Marine nationale recrute chaque année de futurs marins dans plus de 50 métiers. Elle s’appuie sur le réseau des 45 Centres d’informations et de recrutement des forces armées (CIRFA) répartis en métropole et outre-mer

RETROUVEZ-NOUS www.defense.gouv.fr/marine www.colsbleus.fr www.etremarin.fr Médiathèque Marine nationale