Création 2016 (1 h – 7 interprètes) P hotographie © Herve Tartarin

5 mars 2016 - passent de la technique classique aux danses libres des dancings, ils mettent du cœur à ... 2011 et aux danseurs bien formés ( les chorégraphes et danseurs ont évolué ... Lucie Augeai et David Gernez utilisent tout le vocabulaire de la danse ... Ce pari, de leur première pièce de groupe, est une réussite.
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Création 2016 (1 h – 7 interprètes)

Photographie © Herve Tartarin

Revue de presse JOB

délibéré, prologue Les Hivernales, entre heures sup et licen...

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Les Hivernales, entre heures sup et licenciement Posted By Marie-Christine Vernay On 17 février 2016 @ 2 h 26 min In Danse |

Job © Jacques Roussel Autre registre, plus léger, plus frais avec la compagnie Adéquate. Dans Job, Lucie Augeai et David Gernez décryptent non sans humour la condition du danseur-interprète. Selon les ambiances d’extraits musicaux bien choisis, qui vont de la boîte de nuit à la musique de ballet, les sept danseurs complices, sur un plateau nu, se livrent à mille jeux, en se moquant d’eux-mêmes, de leurs manies (le danseur est celui au monde qui s’habille et se déshabille le plus), de leurs défauts (jamais dans le rythme), de leur propension à créer de l’image inutile, faussement esthétique… Ils s’amusent beaucoup et nous aussi, surtout lorsqu’ils passent en revue décalée les exercices d’improvisation chers à nombre de chorégraphes. Ils tiennent le plateau, ils tiennent la route, ils suent comme il convient, ils passent de la technique classique aux danses libres des dancings, ils mettent du cœur à l’ouvrage… Bref, nul doute qu’ils aient le job ! Ce ne pourrait n’être qu’amusement, divertissement anodin mais le groupe a la capacité à lâcher prise et à se laisser gagner par une danse collective où tout reprend sens: le plaisir de bouger ensemble sans se soucier du paraître ou de la place de chacun. Marie-Christine Vernay 38ème édition des Hivernales d’Avignon, jusqu’au 20 février, 04 90 39 06 76

Lire le communiqué d’Emmanuel Serafini.

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Le good « Job » de Lucie Augeai et David Gernez aux Hivernales

A Avignon, on y danse, on y danse, pas seulement sur le pont, et pas seulement en juillet. Du 3 au 20 février Les Hivernales permettent de jeter un œil à la fois sur la jeune création et sur les grandes filiations. Hier, Lucie Augeai et David Gernez présentaient leur création Job. Le mot est à entendre de façon anglaise et non biblique. Quoi que... le travail est une injonction divine non ? [gallery ids="449417,449418"] A la première image, celle de cette troupe de 7 danseurs ( chorégraphes compris) venant saluer un pas un, inlassablement, au cœur de cet espace blanc ponctué de part et d'autres de portants sur lesquels des costumes sont pressés d'être mis en mouvement, des références viennent : Platel,Bel, Pina... Il y a déjà là, dans cette première image, de l'humour, de la théâtralité et une présence au plateau forte. Mais de quel "job" parlent-ils ces chorégraphes encore inconnus ? Leur taf, c'est la danse, leur danse, leur échauffement, leurs blessures, les concurrences, leurs impossibilités à se mouvoir, leurs pas de de deux, leurs solos, leur autorité... Pour ce faire, le spectacle se pense quasiment comme une série de punchlines. Les saynètes sʼenchaînent, cherchant souvent le rire. La chorégraphie est volontairement simple, faites de balancés de hanches, de sauts, de courses. Les portés sont rares tout comme les complexités. ici seule l'endurance compte, et on pense aux rebonds fous et délicieusement obsessionnels de Jan Martens qui récemment épuisait ses danseurs au Théâtre de la Ville. Le point commun est dans

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le rythme fou, c'est tout, car, dans Job, il n'y a aucune notion de jeu du cirque. Augeai et cherchent pas lʼépuisement. Ils ne cherchent pas non plus la faille. Job est Gernez ne bienveillant, attachant et frais. Alors bien sûr, on aimerait une bande-son plus subtile, on aimerait des transitions plus soignées et une fin plus radicale. Tout cela ce sont des détails. Pour cette jeune compagnie repérée en 2011 et aux danseurs bien formés ( les chorégraphes et danseurs ont évolué chez Pedro Pauwels), la base est là solide. En proposant un spectacle au fil conducteur net : le travail, et qui ne casse jamais, ils interrogent avec des images simples et des idées brillantes ( la journée d'un danseur par le speed des changements de tenues est un bijou d'intelligence tellement l'idée est géniale). Deux noms à retenir et un travail à suivre. Visuel : ©Herve Tartarin

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Le Job festif de Lucie Augeai et David Gernez 14 février 2016/dans À la une, A voir, Avignon, Danse, Les critiques /par Stéphane Capron

photo Jacques Roussel Lucie Augeai et David Gernez, deux noms à retenir, ils sont les chorégraphes de la jeune compagnie Adéquate créée en 2010. Aux Hivernales à Avignon ils ont présenté Job, spectacle festif qui célèbre le métier de danseur. Des cris, des spasmes, des danseurs qui tentent de parler, mais pas trop, parce que ce n’est pas leur métier. Alignés face au public, les sept interprètes tente d’exprimer leur passion par des mots. Mais il faut se résigner, leur langage, c’est le mouvement. Alors ils se lancent dans une course effrénée sur le plateau. Ils effeuillent leurs corps, ôtent les différentes couches de vêtements dans une chorégraphie qui frise la frénésie. Le rythme est envoûtant et endiablé, presque tribal. Les danseur rampent et tournoient sur le sol. Un homme en tutu traverse le plateau au milieu d’une forêt de pieds. Images accélérées, images au ralenti, Lucie Augeai et David Gernez utilisent tout le vocabulaire de la danse pour raconter leur passion. Job est une autopsie du métier de danseur. Celui qui « fait plus de lessives que la moyenne ! » Il y a beaucoup d’humour et de dérision dans ce spectacle simple et joyeux. Une belle découverte. Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

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Curiosités du spectacle vivant et autres découvertes

Vu : JOB de Lucie Augeai et de David Gernez – Cie Adéquate Publié le 15 février 2016 par Laurent Bourbousson Lucie Augeai et David Gernez aiment leur métier et lui font une déclaration d’amour à travers leur dernière création JOB. Quand danser devient une raison de vivre. Retour.



JOB de Lucie Augeai et de David Gernez ©JacquesRoussel

Ils sont 7 sur le plateau lorsque le public entre dans la salle. Ils sont 7 et chacun mime ce qu’ils répéteront à la fin du spectacle. Leurs gestes remercient la technique, le public de l’accueil qu’il leur réserve (ce geste de prendre les applaudissements pour les mettre sur le cœur), leurs expressions témoignent aussi de leur émotion d’entendre les applaudissements (Lucie Augeai, notamment) et tous s’accordent à faire montre de leur satisfaction d’avoir procurer du plaisir au spectateur durant le spectacle. Du spectacle justement, il en est question ici. Lucie Augeai et David Gernez ont eu l’idée de mettre en scène le danseur, cet être étrange, aux yeux de certains, qui vit de son art. Les 7 interprètes vont donner de leur corps durant l’heure. Ils vont transpirer, répéter les gestes, improviser, danser, tantôt dans une énergie folle, tantôt dans une lenteur presque irréelle (on notera le passage en tutu d’Alexandre Blondel).

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Vu : JOB de Lucie Augeai et de David Gernez – Cie Adéquate |



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JOB de Lucie Augeai et de David Gernez ©HervéTartarin

Tout commence avec des mots, des cris, des bruits de bouche. Quiconque a déjà pénétrer dans une salle de danse comprend : un simple sifflement ou un simple mot signifie au danseur, un geste. Ici, on entend flèche, câlin (mot lancé par Claire Lavernhe qui procure des rires), et autres rrrlllll, ou ahhhh. Et tout se met en état de marche. Ces sons réveillent les corps et le phrasé chorégraphique se met en place. Et la compagnie de danse se met en mouvement. Ils sont 7 mais paraissent être bien plus tant les gestes, les chutes au sol, s’enchaînent sur la composition musicale originale du musicien APPART. Chorégraphie et musique sont d’une efficacité implacable et l’effeuillage des danseurs commence. Ils n’en finissent pas d’enlever des couches et des couches d’habits, témoignages de la multiplicité de chorégraphes pour lesquels le danseur travaille. Il sera aussi question du corps du danseur, maltraité par le rythme de ses interprétations multiples. Tous seront rassemblés autour de Marie Rual pour l’ausculter, reprenant des gestes d’ostéopathe. Un moment suspendu comme pour signifier la fragilité de ce corps et non dénué de poésie. Lucie Augeai et David Gernez laissent aussi entrevoir la porosité de leur art à l’image du corps de Jean Magnard recouvert d’habits et transporté tel un gisant qui rappelle l’univers de la peinture, ou encore des emprunts de langages chorégraphiques à d’autres chorégraphes, car pour se construire, un danseur se nourrit de ses expériences. Ils croquent aussi ces moments d’improvisation demandés par certains chorégraphes (le fameux I feel love de Dona Summer qui peut s’étendre un peu). Ce pari, de leur première pièce de groupe, est une réussite. L’écriture de la pièce est telle que le public assiste à la plus grande audition jamais dansée sur un plateau, laissant à chaque interprète le soin de s’exprimer. Lucie Augeai, Alexandre Blondel, Smaïn Boucetta, David Gernez, Claire Lavernhe, Jean Magnard et Marie Rual ont en commun cela : le plaisir de danser et de le partager. JOB a été vu lors de la 38e édition du festival les Hivernales. Les prochaines dates : 25 février – l’Atelier à Spectacle, Scène Conventionnée – Vernouillet (Dreux) (28), 10 et 11 mars – 3T Théâtres de Châtellerault (86), 7 avril – Scènes de Territoire, Bressuire (79). Laurent Bourbousson Ce contenu a été publié dans Vu, lu et entendu par Laurent Bourbousson, et marqué avec David Gernez, HivernalesAvignon, JOB, Lucie Augeai. Mettez-le en favori avec son permalien [http://ouvertauxpublics.fr/vu-job-de-lucie-augeai-et-de-david-gernez-cie-adequate/] .

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Date : 14 FEV 16 Journaliste : Jessica Chaine

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Périodicité : Quotidien OJD : 124580

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La compagnie Adéquate fait bien plus que le "Job"

"Job" de Lucie Augeai et David Gernez était jouée pour la première fois en France, hier, aux CDC. /PHOTO HERVE TARTARIN

Première réussie, hier, au Centre de chorégraphie (CDC) Les Hivernales, pour "Job", de la compagnie Adéquate, fondée en 2010 par Lucie Augeai et David Gernez. Avec cette création, les sept danseurs de la troupe ont complètement embarqué le public dans l'univers de la danse. Un monde où chaque mouvement peut être répété une fois, deux fois, cinq fois, cent fois, mille fois... Un monde où il faut se fondre dans les pas du choré 

        

graphe, jusqu'à atteindre l'idéal recherche. Et puis s'habiller, se déshabiller, s'habiller encore et tout recommencer. Sur un plateau nu, les vêtements servent d'accessoires. Ils permettent aux danseurs, de jouer l'engagement quotidien que leur impose leur métier, mais aussi ses joies. Des rôles de composition interprétés à la perfection. Ils ont fait le "Job", et bien plus encore. Jessica CAINE

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LUCIE AUGEAI & DAVID GERNEZ, « JOB » OU LES SYNDROMES Posted by infernolaredaction on 27 février 2016 · Laisser un commentaire 

Lucie Augeai et David Gernez, compagnie Adéquate : JOB / Le 25 février 2016 / L’Atelier à Spectacle, Scène Conventionnée de Vernouillet. Comme le précisent les chorégraphes, JOB n’a rien à voir avec la Bible et ce pauvre dont il est fait mention. Non, là, il est question du travail et pas de n’importe quel travail mais celui de danseur… Comme un contre-pied à « Vers un protocole de conversation » de Georges Appaix (cf article V. Marin sur INFERNO) plus mature et plus désabusé dans sa vision que ne le sont Lucie Augeai et David Gernez, il ressort de cette essai chorégraphique une vision plus joviale, plus ludique certes, mais qui n’épargne aucun des syndromes du métier. Pendant une heure tout y passe… Du fameux tutu à l’impro, du soin intensif au danseurs perclus de douleurs… Rien ne manque et les séquences se succèdent jusqu’à ce descriptif, lancé à toute vitesse, des caractéristiques du danseur qualifié alors « d’être humain qui se change le plus sur la planète » (humour !) vu que, logiquement, dans toute sa journée de répétitions ou de performances il sue, il porte des costumes, il n’arrête pas de couvrir sa peau pour entrer dans les différentes phases de son métier. Du reste JOB commence par la fin et par les tics des artistes lors des saluts… sept danseurs figés à la face font et refont ces baisers de la soliste et ce geste incluant toute l’équipe technique… Suivra une course-poursuite de chutes de vêtements qui prendra tout son sens au moment d’un bref mais jubilatoire texte – au débit encore trop rapide à la scène conventionnée de Vernouillet où nous étions – mais qui permet de comprendre clairement le propos des artistes. Moment clé qui apporte tous les éclairages nécessaires… Les chorégraphes nous baladent volontairement dans tous les clichés liés la danse le tutu, le Faune… Même la boîte de nuit où un furieux « it’s so good » lié au tube de Donna Summer « I feel love  » finit 1 sur 2

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