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La boîte à métiers Activités diverses sur le thème des métiers

En lien avec le programme de formation de l’école québécoise 3 e cycle du primaire

Commission scolaire Région-de Sherbrooke

ÉLÉMENT DÉCLENCHEUR Pour amorcer le projet sur les métiers, vous pourriez vous-même, comme enseignant ou enseignante, faire une visite de quelques sites pour vous familiariser avec le marché de l’emploi. Pour les élèves, vous pourriez également utiliser ces sites comme élément déclencheur pour ensuite aborder le sujet des métiers. Par la suite, vous pourriez sélectionner les activités qui vous plaisent dans la banque d’activités proposées dans la Boîte à métiers. Il pourrait être aussi intéressant de regarder la fiche Saviez-vous que…? avec les élèves et d’en discuter avec eux. Que constatent-ils en regardant cette fiche et qu’elle est leur opinion sur le choix de carrière que font les hommes et les femmes ?

Voici quelques sites : Informations sur la formation professionnelle et technique (FPT) Le monde du travail de A à Z : http://dico.monemploi.com/ Les guides choisir : http://ch.monemploi.com/ Répertoire PPO : http://www.repertoireppo.qc.ca/fr/ Tout pour réussir : http://www.toutpourreussir.com/ FPT en Estrie : http://fptestrie.com/ Questions sur les métiers et la proportion homme-femme http://cameo-outaouais.ca/wp-content/themes/cameo/questions.pdf Informations et stéréotypes http://cameo-outaouais.ca/ Métiers non traditionnellement féminins http://cjebourassa.blogspot.ca/2012/10/top-5-des-metiers-non-traditionnelspour.html Diversification professionnelle http://www.projetfpi.com Informations et jeu-questionnaire sur les métiers non traditionnels (vidéo sur les femmes qui occupent un métier non traditionnel) http://cime-emploi.com/la-competence-na-pas-de-sexe/ http://www.mels.gouv.qc.ca/chapeaulesfilles/index.asp?page=jeu

?

Saviez-vous que…? Une profession non traditionnelle est composée de moins de 33 % d’hommes ou de femmes. À 70 %, les filles choisissent une profession traditionnellement féminine. Les femmes travaillent majoritairement dans quatre secteurs seulement : - La santé et les services sociaux - La finance, le secrétariat et l’administration - Le personnel de bureau et la supervision du personnel de bureau - L’éducation des enfants (garderie et école) Sur 520 groupes professionnels, 280 sont non traditionnels pour les femmes et 95 sont non traditionnels pour les hommes. Au Québec, seulement 3,6 % des pompiers sont des femmes. Au Québec, 5,3 % des machinistes sont des femmes. La profession où il y a le moins de femmes est briqueteuse-maçonne, avec seulement 1 % de femmes et 99 % d’hommes. La profession où il y a le moins d’hommes est audiologiste et orthophoniste (4,2% d’hommes).

Qu’en pensez-vous? Sources http://www.servicecanada.gc.ca/fra/qc/emploi_avenir/statistiques_emploi_avenir.shtml http://cameo-outaouais.ca/ http://cameo-outaouais.ca/wp-content/themes/cameo/questions.pdf

BINGO DES MÉTIERS

L'activité le « Bingo des métiers » est inspirée du projet "Zoom sur les métiers ! ", développé par la commission scolaire du Chemin-du-Roy en partenariat avec la commission scolaire de l'Énergie.

Objectif Se familiariser avec des métiers et des professions de la formation professionnelle et technique.

Description de l’activité Sous forme de bingo, l’activité permet aux jeunes d’en apprendre davantage sur les métiers proposés par la formation professionnelle et technique, les aptitudes et qualités requises pour exercer ces métiers de même que sur les outils utilisés. Les quatorze métiers et professions présentés proviennent également des secteurs majoritairement masculins. Cette activité vise à transmettre de façon concrète une foule de renseignements sur ces métiers et aider les élèves à amorcer une réflexion sur leur avenir. L’activité a également pour but de démystifier les métiers majoritairement masculins ou féminins et d’intervenir sur les différents préjugés véhiculés à cet égard dans la société.

Lien avec le programme de formation de l’école québécoise

Domaine général de formation - Orientation et entrepreneuriat (axe de développement : connaissance du monde du travail, des rôles sociaux et des professions).

Animation de l’activité Distribuer un signet et cinq jetons à chaque élève. Questionner les élèves sur ce qui se trouve sur leur signet. Leur demander de regarder sur les signets des élèves autour d’eux, les questionner également pour savoir s’il remarque quelque chose de commun aux signets. Les noms des métiers sont tous au féminin et les photos représentent des femmes au travail. Piger une affiche et en faire la lecture ou la description. Lorsque l’élève a le même texte ou la même image, il met un jeton sur cette partie de son signet. L’élève qui aura rempli tout son signet devra lire la description de son métier à la classe. Continuer la pige des affiches jusqu’à ce qu’un autre élève complète son signet et qu’il en fasse la lecture. Si c’est possible, faire la lecture de tous les signets. Clore l’activité du Bingo des métiers en discutant de ce que les élèves ont appris sur ces métiers.

Matériel requis Signets du Bingo des métiers Affiches du Bingo des métiers Jetons de bingo pour chaque élève (cinq jetons par élèves)

Durée : 60 minutes Pour aller plus loin

Pour répondre aux questions des élèves sur les métiers, vous pouvez consulter les sites du Cégep de Sherbrooke, des commissions scolaires de la Région-de-Sherbrooke, des Sommets, des Hauts-Cantons et Eastern Townships dans la section formation professionnelle. Vous y retrouverez les descriptions de métiers inscrites sur les signets du Bingo des métiers. Voir l’activité « Fabrication de nouveaux signets pour le Bingo des métiers ». Voir l’activité « Dictée étudiée à partir des signets du Bingo des métiers ». Voir l’activité « Course au trésor avec les affiches du Bingo des métiers ».

Pour varier Voir l’activité « Course au trésor des métiers ».

Notes

FABRICATION DE NOUVEAUX SIGNETS POUR LE BINGO DES MÉTIERS Objectifs Faire découvrir des métiers moins connus aux élèves. Enrichir leurs connaissances du milieu du travail.

Description de l’activité À partir du modèle des signets servant au Bingo des métiers, créer de nouveaux signets pour bonifier le jeu du Bingo des métiers. Les élèves choisiront un métier qu’ils veulent mieux connaître pour en faire un signet. Ils rechercheront des images et des informations pertinentes pour présenter le métier : aptitudes et qualités requises, outils de travail, formation de base.

Liens avec le programme de formation de l’école québécoise Lien avec la compétence du français écrit (Écrire des textes variés). Lien avec deux compétences en arts plastiques (Réaliser des œuvres plastiques personnelles et Réaliser des œuvres plastiques médiatiques). Lien avec les compétences transversales encore inscrites au PFEQ (Exploiter l’information et Mettre en œuvre sa pensée créatrice).

Animation de l’activité Remettre aux élèves un signet du Bingo des métiers. Animer une discussion sur les éléments que l’on retrouve des deux côtés du signet. Faire une sélection de métiers qui pourraient se retrouver sur un signet. Rechercher les informations et les images qui figureront sur le signet. Faire remplir la fiche d’information. Créer un signet soit par collage ou par montage informatisé. Faire plastifier les signets et les ajouter aux signets déjà existants.

Matériel requis Fiche d’information pour l’élève Photos du métier (trouvées par les élèves) Cartons pour les signets (grandeur : 20 cm par 5 cm) Plastifieuse (si désiré)

Durée : 120 minutes Pour aller plus loin

Répéter cette activité chaque année pour obtenir une plus grande variété de signets pour enrichir le Bingo des métiers.

Notes

Nom : Fabrication de signets sur les métiers Fiche de l’élève Recherche les informations suivantes pour construire ton propre signet sur un métier que tu ne connais pas beaucoup et qui te semble intéressant. Tu dois y inscrire ces renseignements :

Sur le premier côté Le nom du métier ou de la profession :

Un slogan pour ce métier :

Une description du métier :

Une photo de quelqu’un qui exerce ce métier :

Sur le deuxième côté Une phrase qui décrit ce que fait une personne qui travaille dans ce domaine :

Quelques aptitudes ou qualités requises pour faire ce métier :

Trois images des outils ou instruments utilisés pour faire ce travail :

À l’aide des informations et des images trouvées, fais le montage de ton signet d’une grandeur de 20 cm par 5 cm.

Bon travail!

Date :

Fiche d’évaluation

pour le projet de création de nouveaux signets sur les métiers

Nom de l’élève : L’élève a : A donné un titre à son signet (nom du travailleur ou de la travailleuse de ce métier)

créé un slogan accrocheur

fait une description du métier

décrit ce que fait une personne qui travaille dans ce métier nommé des aptitudes ou des qualités requises pour ce métier en nombre suffisant intégré des images pertinentes à son signet

soigné la présentation de son signet

B

C

D

E

Date :

Fiche d’évaluation vierge

pour le projet de création de nouveaux signets sur les métiers

Nom de l’élève : L’élève a : A

B

C

D

E

DICTÉE ÉTUDIÉE À PARTIR DES SIGNETS DU BINGO DES MÉTIERS Objectifs Étudier des mots de vocabulaire liés aux métiers. Analyser un texte pour y repérer les différents accords. Voir la progression des apprentissages pour la compétence Écrire des textes variés (ex. : le participe passé employé avec l’auxiliaire être ou sans auxiliaire, formation du pluriel de certains déterminants qui suit les mêmes règles que les noms et les adjectifs, l’accord d’un groupe nom qui est composé d’un déterminant + un nom + des expansions).

Description de l’activité Les enseignants peuvent sélectionner les signets du Bingo des métiers qui semblent les plus appropriés pour leurs élèves. Ils analysent le texte avec eux et le donnent à étudier. Ils peuvent ensuite donner ce texte en dictée.

Lien avec le programme de formation de l’école québécoise Lien avec le programme de français (Écrire des textes variés).

Animation de l’activité L’enseignant sélectionne un signet pour ses élèves. L’enseignant fait l’analyse des différents accords dans le texte. Il fait étudier les mots de vocabulaire aux élèves. Les élèves étudient le texte de façon autonome. À une date choisie, l’enseignant donne la dictée de ce texte aux élèves.

Matériel requis Signets pour chaque élève Feuille pour écrire la dictée

Durée : 2 X 30 minutes par signet (30 minutes pour l’analyse et 30 minutes pour la dictée) Pour aller plus loin

Création d’une dictée des métiers par les élèves.

Variante Dictée trouée

Notes

CHASSE AU TRÉSOR DES MÉTIERS Objectifs Faire découvrir des métiers moins connus aux élèves. Enrichir leurs connaissances du milieu du travail. Rendre l’élève actif lors de ses apprentissages.

Description de l’activité Placer dans l’école les différentes affiches du Bingo des métiers. Inviter les élèves à trouver les affiches et à en sélectionner les informations dont ils ont besoin pour le métier qui leur a été attribué.

Lien avec le programme de formation de l’école québécoise Lien avec le domaine général de formation - Orientation et entrepreneuriat (axe de développement : connaissance du monde du travail, des rôles sociaux et des professions).

Animation de l’activité L’activité peut se faire individuellement ou en équipe. Remettre aux élèves un ou deux signets du Bingo des métiers. En circulant dans l’école, les élèves doivent repérer les affiches qui correspondent aux éléments qu’ils retrouvent sur leur signet. Les élèves remplissent la fiche de la chasse au trésor et la ramènent le plus rapidement possible à l’enseignant.

Matériel requis Fiche de l’élève pour consigner les informations 70 affiches du Bingo des métiers

Durée : 60 minutes Variante Sélectionner un nombre restreint d’affiches pour la chasse au trésor.

Notes

Nom : Chasse au trésor des métiers

Nom du métier à rechercher :

Écris l’endroit dans l’école où tu as trouvé l’information :

Images des instruments ou des outils utilisés : 1. 2. 3.

Description de ce que fait ce travailleur ou cette travailleuse dans le cadre de son métier :

Aptitudes ou qualités requises pour faire ce métier :

Bonne chasse au trésor des métiers!

RECHERCHE SUR LES MÉTIERS Objectifs Faire découvrir des métiers moins connus aux élèves. Enrichir leurs connaissances du milieu du travail.

Description de l’activité Une recherche sur un métier est proposée aux élèves. Ils devront alors choisir un métier qu’ils veulent connaître et se renseigner sur celui-ci. Ils en feront la présentation par écrit ou oralement, à la convenance de l’enseignant.

Liens avec le programme de formation de l’école québécoise Projet en lien avec les trois compétences de français (Lire des textes variés, Écrire des textes variés et Communiquer oralement). Compétences transversales encore inscrites au PFEQ (Coopérer, Mettre en œuvre sa pensée créatrice, Exploiter l’information, Exercer son jugement critique).

Animation de l’activité Présentation de la recherche sur les métiers. Tempête d’idées sur les métiers dont les élèves ont déjà entendu parler, mais dont ils ont une connaissance limitée. Demander aux élèves de rechercher un métier qui les intéresse. Faire la recherche à l’aide de la fiche de l’élève. Présentation écrite ou orale (selon l’enseignant).

Matériel requis Fiche de l’élève Informations sur les métiers (provenant de livres ou de documents électroniques)

Durée : 330 minutes 30 minutes pour la présentation de l’activité 3 X 60 minutes pour la sélection des informations 2 x 60 minutes pour la rédaction Présentation si l’enseignant le désire

Pour aller plus loin

Voir l’activité « Recherche sur les métiers qui peuvent rejoindre la passion qui anime l’élève ». Voir l’activité « Journée ou semaine des métiers ». Voir l’activité « Recherche statistique sur le nombre d’hommes et de femmes qui occupent un genre de poste ». Faire un recueil des textes des élèves. Faire une présentation orale des métiers choisis.

Site pour trouver de l’information http://www.servicecanada.gc.ca/fra/qc/emploi_avenir/statistiques_emploi_avenir.shtml

Notes

Nom : Recherche sur un métier Fiche de l’élève Je choisis un métier que je connais peu et que j’ai le goût de connaître.

Le nom du métier ou de la profession :

Description du métier (ce que fait une personne qui travaille dans ce domaine) :

Qualités et aptitudes requises pour faire ce travail :

Lieux de travail où l’on peut exercer ce métier :

Outils ou instruments utiles pour faire ce travail :

Ce qui m’intéresse dans ce métier :

Autres informations intéressantes sur ce métier :

Bonne recherche!

RECHERCHE SUR LES MÉTIERS QUI PEUVENT REJOINDRE LA PASSION QUI ANIME L’ÉLÈVE Objectifs Faire découvrir des métiers moins connus aux élèves. Enrichir leurs connaissances du milieu du travail. Faire un lien avec les passions qui animent l’élève présentement et des métiers qu’il pourrait exercer dans le futur.

Description de l’activité Pour faire un lien entre les passions des élèves et le monde du travail, questionner les élèves sur les passions qui les animent présentement (sports, collections, habiletés artistiques, habiletés scolaires, loisir et passe-temps). Faire un tour d’horizon des différents métiers qui pourraient être en lien avec les passions et les habiletés que les élèves ont déjà développées.

Liens avec le programme de formation de l’école québécoise Projet en lien avec les trois compétences du programme de français (Lire des textes variés, Écrire des textes variés et Communiquer oralement). Compétences transversales inscrites au PFEQ (Coopérer, Mettre en œuvre sa pensée créatrice, Exploiter l’information).

Animation de l’activité Animer une discussion sur les passions des élèves. Qu’est-ce qui les motive présentement dans leur vie? Dans quelles activités se sentent-ils bons? Dans quelle matière scolaire ont-ils de la facilité? Individuellement, faire écrire aux élèves leurs différentes passions et habiletés. Rechercher, dans des ouvrages ou sur des sites Internet, des métiers où l’élève pourra développer sa passion ou ses habiletés. En faire une liste. Choisir un métier de cette liste et en faire une recherche plus approfondie. À partir de cette recherche, faire une présentation ou un texte, si désiré.

Matériel requis Fiche de l’élève

Durée : 330 minutes 30 minutes pour la présentation de l’activité 3 X 60 minutes pour la sélection des informations 2 x 60 minutes pour la rédaction Présentation si l’enseignant le désire

Pour aller plus loin

Voir l’activité « Recherche sur les métiers ». Voir l’activité « Journée ou semaine des métiers ». Voir l’activité « Recherche statistique sur le nombre d’hommes et de femmes qui occupent un genre de poste ». Faire un recueil des textes des élèves. Faire une présentation orale des métiers qui les passionnent.

Notes

Nom : Un métier qui rejoint ma passion Fiche de l’élève Mes passions :

Les habiletés que j’ai déjà développées :

Dans quels métiers est-ce que je pourrais utiliser mes passions ou mes habiletés? Fais une liste de plusieurs métiers et indique comment tes passions ou habiletés te seront utiles.

Métiers

Utilisation des passions ou habiletés

JOURNÉE OU SEMAINE DES MÉTIERS Objectifs Faire découvrir des métiers moins connus aux élèves. Enrichir leurs connaissances du milieu du travail. Partager les connaissances acquises au cours d’une recherche. Rencontrer des gens qui peuvent parler de leur métier.

Description de l’activité En montant une journée ou une semaine des métiers, il est facile d’y introduire plusieurs activités en lien avec le domaine général de formation - Orientation et entrepreneuriat (axe de développement : connaissance du monde du travail, des rôles sociaux et des professions).

Liens avec le programme de formation de l’école québécoise Lien avec le domaine général de formation - Orientation et entrepreneuriat (axe de développement : connaissance du monde du travail, des rôles sociaux et des professions). Tout autre lien avec le PFEQ selon les activités qui seront insérées dans la journée ou la semaine des métiers (français, mathématique, arts plastiques).

Types d’activités qui peuvent être insérées dans la journée ou la semaine des métiers Présentation d’élèves sur le thème des métiers (voir autres activités). Dévoilement d’un recueil de textes sur les métiers. Visites de milieux de travail. Conférence d’un conseiller ou d’une conseillère en orientation. Conférence de parents d’élèves au sujet de leur métier.

Matériel requis Affiche annonçant la journée ou la semaine des métiers Lettre d’invitation aux parents (s’il y a lieu) Lettre d’invitation aux autres élèves de l’école Divers matériels selon les activités choisies

Durée Une journée (+ les activités préparatoires) ou Une semaine (+ les activités préparatoires)

Notes

RECHERCHE STATISTIQUE SUR LE NOMBRE D’HOMMES OU DE FEMMES QUI OCCUPENT UN MÉTIER Objectifs Faire réaliser aux élèves que certains métiers sont majoritairement féminins ou masculins. Enrichir leurs connaissances du milieu du travail.

Description de l’activité Faire une recherche statistique sur les métiers et les gens qui occupent ce genre de poste.

Liens avec le programme de formation de l’école québécoise Lien avec les compétences en mathématique (Raisonner à l’aide de concepts et de processus mathématiques et Communiquer à l’aide du langage mathématique). Voir la progression des apprentissages en mathématique (ex. : Collecter, décrire et organiser des données à l’aide de tableaux, Représenter des données à l’aide d’un diagramme circulaire, Comprendre et calculer la moyenne arithmétique, Exprimer en notation fractionnaire un nombre exprimé en notation décimale et vice versa).

Animation de l’activité Demander aux élèves de sélectionner des métiers qui les intéressent. En équipe, faire les recherches pour découvrir la proportion hommes-femmes qui occupent ces emplois. Créer un diagramme pour illustrer les résultats de la recherche.

Matériel requis Documentation sur les emplois et le nombre de personnes qui occupent ces postes selon leur sexe.

Durée : 2 X 60 minutes Pour aller plus loin Faire différents types de diagramme (à ligne brisée, à bandes ou circulaire). Faire une recherche mathématique sur d’autres statistiques reliés aux différents métiers (ex. : le nombre d’emplois selon le diplôme requis - DES, DEC, baccalauréat, maîtrise).

Pour rechercher l’information, vous pouvez utiliser ce site : http://www.servicecanada.gc.ca/fra/qc/emploi_avenir/statistiques_emploi_avenir.shtml

Notes

Nom : Les métiers et les statistiques Fiche de l’élève Métier choisi :

Nombre de femmes qui font ce métier : Nombre d’hommes qui font ce métier : Nombre total de gens qui font ce métier :

Nombre

Pourcentage

Femmes Hommes Total CALCULS

N’oubliez pas de faire un diagramme par équipe en y indiquant le titre, de graduer les axes et d’y entrer les données de chacun des élèves.

RECUEIL DE PERSONNES QUI ONT TRAVAILLÉ DANS UN MÉTIER NON TRADITIONNEL Objectifs Faire découvrir des métiers moins connus aux élèves. Enrichir leurs connaissances du milieu du travail. Faire connaître des femmes qui ont ouvert la voie pour que les jeunes d’aujourd’hui puissent choisir le métier qu’ils désirent.

Description de l’activité Fiches de lecture sur différentes personnes qui ont travaillé dans des métiers non traditionnels.

Lien avec le programme de formation de l’école québécoise Lien avec la compétence en français (Lire des textes variés).

Animation de l’activité Faire lire les différents textes aux élèves. Les textes n’ont pas tous la même longueur et le même degré de difficulté (différenciation pédagogique). Discuter avec les élèves de leur réaction face aux textes. Répondre aux questions de compréhension de texte, soit pour un seul texte ou pour tous les textes (individuellement, en différenciation ou en partageant la tâche).

Matériel requis Fiches de lecture sur les femmes et leurs métiers Questionnaire

Durée : 60 minutes Pour aller plus loin Recherche ou interview de personnes qui n’ont pas un métier traditionnellement féminin ou masculin : homme en esthétique, femme en construction…

Notes

Lise Payette – Madame LA ministre Lise Ouimet est née le 29 août 1931 à Montréal. Elle a épousé le journaliste et animateur André Payette. De son côté, Lise a aussi eu une carrière à la radio à Rouyn-Noranda, Trois-Rivières, Québec et Montréal. Puis elle a été animatrice à la télévision. Elle a de plus collaboré à plusieurs magazines au Québec et en France. Grâce à sa notoriété, elle devient porte-parole du mouvement féministe québécois. Par la suite, Lise est élue députée de la circonscription de Laurier-Dorion sous la bannière du Parti québécois. Dans le gouvernement de René Lévesque, elle est alors nommée ministre de la Condition féminine, à la Consommation, aux Coopératives et Institutions financières puis au Développement social. Lise est la première femme à s’appeler « la » ministre au lieu de « le » ministre. Elle lance alors la mode de la féminisation des titres. Après quelques années en politique, Lise Payette entreprend une nouvelle carrière : celle d’auteure pour la télévision. Elle écrit plusieurs téléromans qui auront beaucoup de succès auprès du public.

Liens http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/payette-lise-4789/biographie.html http://www.ordre-national.gouv.qc.ca/membres/membre.asp?id=1617 http://fr.wikipedia.org/wiki/Lise_Payette

Julie Payette – L’astronaute talentueuse Julie Payette est née à Montréal le 20 octobre 1963. Elle est une femme polyvalente. Julie est une grande sportive. Elle pratique le ski, la course à pied, les sports de raquette et la plongée sous-marine. Elle est de plus pianiste et elle a donné plusieurs concerts avec des orchestres symphoniques. Julie a aussi sa licence de pilote d’avion et parle plusieurs langues : français, anglais, espagnol, italien, russe et allemand. Grâce à ses nombreux talents, elle est sélectionnée par l’Agence spatiale canadienne pour faire partie d’un groupe de quatre nouveaux astronautes. Elle a suivi sa formation de base au Canada. Julie a ensuite continué sa formation aux États-Unis avec la NASA. En 1999, Julie Payette s’envole dans l’espace à bord de la navette spatiale Discovery. Elle est alors spécialiste de mission. Elle est responsable des systèmes de la station spatiale et manœuvre un bras robotisé : le bras canadien. Elle devient la première femme canadienne à participer à une mission de construction de la Station spatiale internationale et à monter à bord du laboratoire orbital. Elle fait un deuxième voyage dans l’espace à bord de la navette Endeavor en 2009. Elle manipule alors trois bras robotisés durant la mission. Elle fait partie de l’équipage qui achève, entre autres, la construction du module japonais Kibo. Suite à ces missions, Julie est devenue astronaute en chef de l’Agence spatiale canadienne entre 2000 et 2007. Depuis 2011, elle est responsable d’une chaire de recherche et elle est déléguée scientifique du Québec à Washington. Bien entendu, Julie demeure membre du Corps des astronautes de l’Agence spatiale canadienne.

Liens http://www.asc-csa.gc.ca/fra/astronautes/biopayette.asp http://archives.radio-canada.ca/sciences_technologies/exploration_spatiale/dossiers/3731/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Julie_Payette

Françoise Gaudet-Smet – Écrire par passion Françoise Gaudet est née le 26 octobre 1902. Elle est la quatrième enfant d’une famille de dix. Le père de Françoise est commerçant général et sa mère est institutrice. Comme Françoise est une élève qui réussit bien en classe, elle reste à l’école le soir pour approfondir le programme d’étude avec son institutrice. Elle a la chance de faire ses études secondaires au couvent puis elle obtient son diplôme d’enseignante, mais elle n’a pas encore 17 ans, l’âge pour enseigner. En attendant, elle obtient son diplôme supérieur en français et en anglais. Elle pourrait alors enseigner, mais elle décide d’aider son père au magasin en faisant tout le travail administratif. À cette époque, elle commence à écrire des articles qu’elle envoie dans les journaux. Elle signe ses articles Francesca car à l’époque, il était coutume pour les femmes de signer leurs textes sous un pseudonyme (un faux nom). Elle choisit alors de faire carrière comme journaliste. Elle fait de plus en plus d’articles qui traitent de ses opinions. Le métier de journaliste est un métier surtout occupé par les hommes. On croit qu’en 1931, il n’y avait que 63 femmes journalistes au Québec (environ 8 %), mais nous n’en sommes pas certains. En effet, quelques femmes utilisaient des noms masculins comme pseudonymes étant donné que le milieu journalistique n’était pas facile pour les femmes. En 1946, Françoise donne des cours sur le thème de l’artisanat à l’Université d’Ottawa. Elle anime également des émissions à la radio et à la télévision. Françoise fonde la revue Paysana destinée aux agricultrices francophones. Elle donne aussi des conférences et fait des voyages d’études et de recherches dans plus de trente pays dans le monde. Elle est présidente du Cercle des femmes journalistes de 1969 à 1971. Durant sa carrière, Françoise a reçu différents prix et a été membre honoraire de la Société Saint-Jean-Baptiste. Elle meurt le 4 septembre 1986.

Liens http://www.ordre-national.gouv.qc.ca/membres/membre.asp?id=228 http://www.francoidentitaire.ca/quebec/texte/T3098.htm http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7oise_Gaudet-Smet

Manon Rhéaume – Une première au hockey Manon Rhéaume est née à Lac-Beauport, près de Québec, le 24 février 1972. Manon a toujours aimé le hockey. Elle était gardienne de but dans des équipes de garçons. Elle a été la première fille à jouer au Tournoi international de hockey pee-wee de Québec. Manon a continué à jouer au hockey dans la Ligue junior majeur du Québec (LHJMQ). Le 26 novembre 1991, à l’âge de 19 ans, elle est la première femme à garder les buts dans une partie de la LHJMQ. Elle est alors gardienne de but pour les Draveurs de Trois-Rivières. Par la suite, elle sera la première et seule femme à avoir joué un match dans la Ligue nationale de hockey. Le 23 septembre 1992, elle garde les buts pour le Lightning de Tampa Bay lors d’un match présaison contre les Blues de Saint-Louis. Elle quitte après la première période alors que le pointage est égal. Elle signera ensuite un contrat de hockey professionnel dans les ligues mineures pour le Knights d’Atlanta dans la Ligue internationale de hockey. Elle sera donc la première joueuse de hockey à apparaître dans un match de saison régulière d’une ligue professionnelle. Manon a ensuite joué dans la ligue de Roller Hockey International. Elle est alors la première femme à gagner une partie de roller hockey. Elle a aussi à son actif une médaille olympique car elle a participé aux Jeux olympiques de Nagano en 1998. Elle faisait partie de l’équipe du Canada qui a remporté la médaille d’argent. À cette époque, l’équipe du Canada avait été battue par l’équipe des États-Unis 3 à 1.

Liens http://archives.radio-canada.ca/sports/hockey/clips/4430/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Manon_Rh%C3%A9aume

Dre Emily Stowe – Une femme médecin qui surmonte les épreuves Emily Howard Jennings est née en 1831 à Norwich en Ontario. Elle est l’aînée d’une famille de six filles. Après ses études, elle devient enseignante dans une école du voisinage. Elle obtient même un brevet d’enseignement de première classe et devient directrice d’école. Elle cesse d’enseigner lorsqu’elle se marie à John Stowe avec qui elle a trois enfants. Lorsque son mari contracte la tuberculose et doit arrêter de travailler pour aller se faire soigner dans un sanatorium, Emily recommence à enseigner pour faire vivre sa famille. La maladie de son mari éveille en elle un intérêt pour la médecine. Emily choisit donc de devenir médecin. Mais à cette époque, les écoles de médecine du Canada refusent d’admettre une femme comme étudiante. Emily s’inscrit donc au New York Medical College for Women, aux États-Unis. En 1867, lorsqu’Emily revient au Canada, elle ouvre son propre cabinet de médecin à Toronto. Comme elle est spécialisée dans les maladies qui touchent les femmes et les enfants, les malades s’adressent à elle, mais l’Ordre des médecins et des chirurgiens de l’Ontario lui refuse une licence. Cette licence est obligatoire pour pratiquer la médecine. Comme Emily a suivi son cours de médecine aux États-Unis, elle doit refaire certains cours en Ontario. Le problème est qu’aucune école de médecine n’admet des femmes. C’est seulement au début des années 1870 qu’Emily Stowe et une autre femme, Jenny Trout, sont admises aux cours de la Toronto School of Medecine. Dre Stowe obtient finalement sa licence pour pratiquer la médecine en Ontario en 1880. Suite à cette expérience de sexisme, elle milite en faveur des droits des femmes et surtout du droit de vote des femmes. Imaginez-vous que la première femme à obtenir un diplôme d’une école de médecine canadienne est Dre Augusta Stowe-Gullen, la fille d’Emily Stowe! Emily Stowe meurt le 30 avril 1903 à Toronto.

Liens http://www.collectionscanada.gc.ca/medecins/030002-2500-f.html http://en.wikipedia.org/wiki/Emily_Stowe

Sophie Germain – La mathématicienne qui s’appelait M. Le Blanc Sophie Germain est née le 1er avril 1776 à Paris. Elle se prend de passion pour les mathématiques après avoir lu un livre sur la vie d’Archimède. Elle décide alors d’apprendre par elle-même la théorie des nombres et du calcul en étudiant les travaux d’Euler et de Newton. Son père, qui découvre qu’elle étudie les mathématiques la nuit, tente de la dissuader d’entrer dans une profession masculine en lui confisquant ses chandelles. Sophie est tellement tenace qu’elle se procure les cours de mathématiques de l’École polytechnique en empruntant l’identité d’un ancien élève, car ces études sont réservées aux hommes. Elle travaille plusieurs années sur le théorème de Fermat et crée un nouveau théorème que l’on appelle maintenant le théorème de Sophie Germain. Il s’agit d’un théorème important à partir des nombres premiers. En empruntant l’identité d’Antoine Auguste Le Blanc, elle correspond avec Carl Friedrich Gauss, un mathématicien allemand. Pendant trois ans, elle correspond avec lui avant qu’il n’apprenne qu’elle était une femme. Cette correspondance l’amène à sortir de l’anonymat et à s’inscrire au concours de l’Académie des sciences en 1811. Après avoir échoué deux fois, elle réussit finalement à passer le concours. Elle est morte le 27 juin 1831.

Liens http://www.bibmath.net/bios/index.php?action=affiche&quoi=germain http://fr.wikipedia.org/wiki/Sophie_Germain

Danica Patrick – Une femme au volant Danica Patrick est née le 25 mars 1982 dans le Wisconsin aux États-Unis. Elle a toujours eu une passion pour le sport automobile. À 10 ans, elle commence à faire des courses de karting où elle fait bonne figure. Elle se déplace ensuite au Royaume-Uni où elle entame sa carrière automobile. Par la suite, elle revient aux États-Unis pour conduire en Formule Atlantique. En 2004, elle termine troisième au Championnat de Formule Atlantique, mais ne gagne aucune course de la saison. En 2005, Danica passe en IndyCar où elle fait parler d’elle lors des 500 milles d’Indianapolis. Elle se classe quatrième, ce qui est le meilleur résultat féminin de cette course. La même année, elle obtient la position de tête lors de l’épreuve du Texas. Une autre femme, Sarah Fisher, avait déjà réalisé la même performance. En 2007, Danica réalise sa meilleure saison en IndyCar avec trois podiums pendant l’année. Grâce à sa victoire lors du Grand Prix Indy Japan 300 en 2008, Danica Patrick devient la première femme à remporter une course en IndyCar. En 2013, Danica pilote une voiture de la série Nascar. Lors de la première course de la saison, elle obtient la position de tête. Une première pour une femme dans l’histoire de la série Nascar. Depuis le début de sa carrière, Danica a été dans la controverse. Quelques-uns de ses adversaires ont fait des commentaires désobligeants à son égard. Certains ont dit qu’elle faisait davantage parler d’elle parce qu’elle est une femme en course automobile plutôt que pour ses performances sportives. D’autres ont même mentionné que ses bons résultats pouvaient être expliqués par son poids plus petit que celui de ses adversaires masculins et non par son talent de conductrice.

Liens http://www.france24.com/fr/20130228-danica-patrick-pilote-roule-vite-hommes http://fr.wikipedia.org/wiki/Danica_Patrick

Jean Robitaille – Un homme infirmiÈRE Au Québec, ce n’est qu’en 1969 que la loi est changée pour permettre désormais aux hommes de choisir la profession d’infirmier. Avant cette année-là, les hommes ne pouvaient être infirmiers. Jean Robitaille a été le premier homme à recevoir son attestation et à devenir infirmier en 1970. À l’époque, on disait même qu’il avait choisi la profession d’infirmiÈRE. Grâce à lui, on trouve un mot masculin pour infirmière. Quelques années plus tard, on change même le nom de l’Association des infirmières pour l’Association des infirmières et infirmiers du Québec.

Liens http://www.oiiq.org/lordre/qui-sommes-nous/historique http://www.scinf.umontreal.ca/documents/nouvelles/20120524_Durand_pp.pdf

Nom : Questionnaire sur les personnes qui ont travaillé dans un métier non traditionnel Quel est le nom de la femme dont tu as lu le texte?

Dans quel domaine a-t-elle travaillé?

Quels indices te laissent croire qu’exercer ce métier n’a pas toujours été facile?

Cette femme a marqué l’histoire à sa façon. Qu’a-t-elle fait?

Quelle différence a-t-elle fait pour permettre à tous, aujourd’hui, de choisir un métier qu’ils aiment?