Chapitre III Equations Diffщrentielles Ordinaires

Chacune de ces formules reprщsente une щquation non linщaire pour UПг , de la forme. (Пг ¤ ( RГ .... Dans cette situation, le polynЇme º2 de (5.2) est щgal.
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Chapitre III Equations Diff´erentielles Ordinaires Ce chapitre est consacr´e a` la r´esolution num´erique d’un syst`eme d’´equations diff´erentielles ordi     naires   

   .. (0.1) .

   

   

    

En notation vectorielle, ce syst`eme s’´ecrit o`u "

  !   

 /.   #  %$ ( * . Voici quelques livres qui traitent de ce sujet. et '&)( *,+-( *

(0.2)

Bibliographie sur ce chapitre K. Burrage (1995): Parallel and sequential methods for ordinary differential equations. The Clarendon Press, Oxford University Press. [MA 65/369] J.C. Butcher (1987): The Numerical Analysis of Ordinary Differential Equations. John Wiley & Sons. [MA 65/276] J.C. Butcher (2003): Numerical Methods for Ordinary Differential Equations. John Wiley & Sons. [MA 65/470] M. Crouzeix & A.L. Mignot (1984): Analyse Num´erique des Equations Diff´erentielles. Masson. [MA 65/217] P. Deuflhard & F. Bornemann (1994): Numerische Mathematik II. Integration gew¨ohnlicher Differentialgleichungen. Walter de Gruyter. [MA 65/309] E. Hairer, S.P. Nørsett & G. Wanner (1993): Solving Ordinary Differential Equations I. Nonstiff Problems. Springer Series in Comput. Math., vol. 8, 2nd edition. [MA 65/245] E. Hairer & G. Wanner (1996): Solving Ordinary Differential Equations II. Stiff and Differential-Algebraic Problems. Springer Series in Comput. Math., vol. 14, 2nd edition. [MA 65/245] E. Hairer, C. Lubich & G. Wanner (2002): Geometric Numerical Integration. Structure-Preserving Algorithms for Ordinary Differential Equations. Springer Series in Comput. Math., vol. 31, 2nd edition in preparation. [MA 65/448] P. Henrici (1962): Discrete Variable Methods in Ordinary Differential Equations. John Wiley & Sons. [MA 65/50] A. Iserles (1996): A First Course in the Numerical Analysis of Differential Equations. Cambridge Texts in Applied Mathematics, Cambridge University Press. J.D. Lambert (1991): Numerical Methods for Ordinary Differential Equations. John Wiley & Sons. [MA 65/367] A.M. Stuart & A.R. Humphries (1996): Dynamical Systems and Numerical Analysis. Cambridge Univ. Press. [MA 65/377]

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Equations Diff´erentielles Ordinaires

III.1 Quelques exemples typiques Pour des e´ quations diff´erentielles d’un int´erˆet pratique on trouve rarement la solution avec une formule exacte. On est alors oblig´e d’utiliser des m´ethodes num´eriques.

  exprim´ee

Exemple 1.1 (mod`ele de Lorenz) Une e´ quation tr`es cel`ebre est celle de Lorenz (1979)

 ,  0213 54 176 6 ,  0;  < 4-=  0-76 < ?   76@0BAC7
: < 98    = 0ED

(1.1)

8 =  H7: avec 1FGD , I et AJE:K7L . La solution est chaotique et ne devient jamais p´eriodique. Voici   

8 88N la composante comme fonction de sur l’intervalle M D . 10 0

0

20

40

60

80

100

−10

Les m´ethodes classiques comme les m´ethodes de Runge–Kutta (voir le paragraphe III.2) ou les m´ethodes multipas (paragraphe III.5) nous permettent de trouver sans difficult´es des bonnes approximations.  O    6   <   $ La solution peut aussi eˆ tre interpr´et´ee comme une courbe para<

( * m´etrique dans l’espace (avec param`etre ). Leurs projections sur le plan des composantes   76    

Î  y y 

ˆ Î y satisfait une condition de Lipschitz  dans Lemme 3.2 Si  É¬ç Ž0 

 

 un voisinage de la solution de   , l’expression “ ƒ de (3.7) v´erifie (3.3) avec t t t 6 èA r è  èA r r è  èA r r ê è ± 4  4  4    t   t ƒÊfËCÌéç ² ƒnʈËCÌ§ç ² ² r r´ r ´ ´ê

Ï  ç

D´emonstration. La condition de Lipschitz pour 

(3.8)

¦  ¦ ­Î 

 appliqu´ee a` r ˆ50 r  nous donne y È0 Î y

y ¦   50 ¦  ­Î  y  y  

50B 

Î  y Éç y ¦ 6  50 ¦ 6 ­ Î  y y /0 Î;4 è  è y  ¦  ˆf0 ¦  ­Î # y  4 Î y 6 É ç  ƒ)² Éç D ƒÊfËCÌ7ç ² 6  Ø0

etc. Ces estimations ins´er´ees dans

y “ 

^ 

Î7  y ƒ  0“ ƒ É

³ v

r 

è A r è k y ¦ r  50 ¦ r 9 Î  y

impliquent (3.3) avec Ï donn´e par (3.8).

III.4 Un programme a` pas variables Pour r´esoudre un probl`eme r´ealiste, un calcul a` pas constants est en g´en´eral inefficace. Mais comment choisir la division? L’id´ee est de choisir les pas afin que l’erreur locale soit partout environ e´ gale a` Tol (fourni par l’utilisateur). A cette fin, il faut connaˆıtre une estimation de l’erreur locale. Inspir´e par le programme TEGRAL pour l’int´egration num´erique (voir le paragraphe I.6), nous  construisons une deuxi`eme m´ethode de Runge-Kutta avec comme approximation num´erique, et   nous utilisons la diff´erence 0j comme estimation de l’erreur locale du moins bon r´et sultat. t

° M´ethode emboˆıt´ee. Soit donn´ee une m´ethode d’ordre º a` ® e´ tages (coefficients r ² r A ). On Š   cherche une approximation d’ordre º º qui utilise les mˆemes e´ valuations de , c.-`a-d.,   4   ¦ f4±§4 A ³¦„³  ƒ A

¦ o`u les r sont donn´es par la m´ethode (2.6). Pour avoir plus de libert´e, on ajoute souvent un terme  ëì    avec  , qu’il faut en tous cas calculer pour le pas suivant, et on cherche de la forme   4 ƒ

 474 A ³ ¦„³ 4 A ³     ëìU    A¦ f

(4.1)

Exemple. Pour la m´ethode de Runge, bas´ee sur la r`egle du point milieu, on peut prendre la ¦  ¦ m´ethode d’Euler comme m´ethode emboˆit´ee. L’expression err  ƒ 60 est donc une approximation de l’erreur locale (pour la m´ethode d’Euler). ¦ t les r et   ëì#   en s´erie de Taylor et comparer Pour une m´ethode g´en´erale, il faut d´evelopper ° avec la solution exacte. Comme les r et les ² r sont d´ej`a connus, on obtient un syst`eme lin´eaire pour le A r . e En faisant ce calcul pour la m´ethode “r`egle LK7: ” (ordre º  , tableau III.1), les coefficients d  L sont d’une m´ethode emboˆıt´ee avec º

A  ,A  0

AC6ÝdAC6 4 î í

¥ íª

ACL2&  4    p 6  ¥ ª  Ü0 ¥ ª   p ^ ¥ ª  Chacune de ces formules repr´esente une e´ quation non lin´eaire pour 7 , de la forme     4 ƒ        (5.14) ¦ hH 4   ƒ : 0> p KDH ). On peut r´esoudre ce (par exemple, pour on a  hPKD H et   syst`eme par les m´ethodes du chapitre VI (m´ethode de Newton) ou simplement par la m´ethode des approximations successives. M´ethodes pr´edicteur-correcteur. La solution de (5.14) est elle-mˆeme seulement une approx    imation de . Ainsi, il n’est pas important de r´esoudre (5.14) a` une tr`es grande pr´ecision. L’id´ee est de calculer une premi`ere approximation par une m´ethode explicite et de corriger cette valeur (une ou plusieurs fois) par la formule (5.14). Avec cet algorithme, un pas de la m´ethode prend la forme suivante:

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Equations Diff´erentielles Ordinaires

t

tUê v  t p   ! 4     par la m´ethode d’Adams explicite;   P: on calcule le pr´edicteur ƒ ü   est d´ej`a une approximation de 7  ;      # 7   E: evaluation de la fonction: on calcule  7  ;    4   7  C: l’approximation corrig´ee est alors donn´ee par ƒ  ;     E: calculer      . Cette proc´edure, qu’on d´enote PECE, est la plus utilis´ee. D’autres possibilit´es sont: de faire plusieurs it´erations, par exemple PECECE, ou d’omettre la derni`ere e´ valuation de  (c.-`a-d. PEC)   et de prendre  7 a` la place de  7 pour le pas suivant.

t M´ethodes BDF (backward differentiation formulas). Au lieu de travailler avec un polynˆome ¦ 

 qui passe par les , on consid`ere le polynˆome   de degr´e , d´efini par t t    ?  

 p ê  

pour

ú  4 D  0 ¦ 4 D š š š et on d´etermine 7





 p ê   kkk

de fac¸on telle que

 

 p 



 

 p 



 

          , 7    Comme dans (5.10), la formule det Newton donne

ê



  t v 

p 

v  0  p r    r 

Chaque terme de cette somme contient le facteur t et on obtient

ê

tUv

t

p 

v    0  p r     r 

t kû

t

7  #   #  p  #NÇ M

(5.15)

(5.16)

 0      . Alors, on calcule facilement    

t

# #   #  p  #N    # 7    M 7 

kû

(5.17)

Pour le cas e´ quidistant, cette formule devient (utiliser (5.5))

ê

tv Des cas particuliers sont:

¦ hDJ& ¦ ,H& ¦ ,L& ¦  e &

D

 ú ü

7  0j  ƒ «  4 ¥  0H  ñ    0±L  ¥  e ¥  0  

t

7   ƒ   U

(5.18)

 7    ¥   p  ƒ  7 « 4  p  0   p 6;  ƒ  7 ¥ « ª 4 L  p  0  p 6 4   p