CHAPITRE 3 – LA CONSCIENCE ET LES DEUX VOIES DE L ...

La conscience est un concept fondamental, mais difficile à cerner. ..... Dépendance physique : besoin physique d'une drogue, caractérisé par des symptômes.
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CHAPITRE 3 – LA CONSCIENCE ET LES DEUX VOIES DE L’ESPRIT



La conscience est un concept fondamental, mais difficile à cerner.



À son origine, la psychologie était définie comme «la description et l’explication des états de la conscience».



Conscience : perception que nous avons de nous-même et de notre environnement.



Faire appel à notre conscience nous permet d’assembler les informations issues de nombreuses sources tandis que nous réfléchissons sur notre passé et que nous planifions notre futur.



Au cours d’une journée, nous passons par divers états de conscience.

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Certains états se produisent spontanément : rêveries diurnes, somnolence, rêve.

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Certains états sont induits physiologiquement : hallucinations, orgasme, privation d’aliments ou d’oxygène (anoxie).

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Certains états sont induits psychologiquement : privation sensorielle, hypnose, méditation.

Le cerveau et la conscience



La conscience pourrait nous aider à agir selon notre intérêt à long terme plutôt que de nous amener à rechercher simplement le plaisir à court terme et à éviter la douleur.

P. 86 – 87 : Neurosciences cognitives



L’esprit est ce que fait le cerveau, mais nous ne savons pas comment il le fait.



Neurosciences cognitives : étude interdisciplinaire de l’activité cérébrale liée à la cognition (incluant la perception, la pensée, la mémoire et le langage).



Même dans un corps immobile, le cerveau et l’esprit peuvent encore être actifs (voir figure 3.2, p.87).



Des régions du cerveau s’activent du fait d’une expérience consciente particulière (déterminé grâce à des IRMf).

P. 87 – 91 : Théorie du double processus



La majeure partie du travail de notre cerveau s’effectue sans que nous le percevions.



Théorie du double processus : principe selon lequel l’information est traitée simultanément par deux voies séparées, l’une consciente et l’autre inconsciente.



La plupart des pensées, des sentiments et des actions de tous les jours s’effectuent sans que nous en ayons conscience.



Le traitement conscient surveille tout le système et se mesure à de nouveaux défis (nécessite beaucoup d’attention, s’effectue en série), tandis que le traitement en parallèle s’occupe des affaires courantes (pilote automatique).



Attention sélective : concentration de l’éveil conscient sur un stimulus particulier.



Conscience et attention limitées, cécité inattentionnelle (incapacité à voir des objets visibles lorsque notre attention est occupée par autre chose) (voir figure 3.5, p.90).

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Cécité au changement (incapacité à remarquer un changement dans notre environnement) (voir figure 3.6, p.91).

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Surdité au changement

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Cécité au choix



Effet cocktail : capacité à écouter sélectivement une voix parmi beaucoup d’autres.



Les gens parlant au téléphone en conduisant ont 4 fois plus de chances d’avoir un accident parce qu’ils sont plus distraits. C’est beaucoup moins risqué de parler avec un passager (1,6 fois plus de risques), car celui-ci peut arrêter la conversation selon les besoins du conducteur. C’est la même chose pour les piétons.



Certains stimuli sont si puissants qu’ils nous sautent aux yeux (voir figure 3.7, p.91).

Le sommeil et les rêves



Même lorsque nous sommes profondément endormis, nos perceptions ne sont pas totalement éteintes (réponse aux stimuli sonores, par exemple).

P. 92 – 96 : Les rythmes biologiques et le sommeil



Rythme circadien : l’horloge biologique; rythmes corporels réguliers (par exemple celui de la température et de l’éveil) qui surviennent sur un cycle de 24 heures.



La lumière ajuste l’horloge circadienne en activant des protéines photosensibles au niveau de la rétine; ces dernières contrôlent l’horloge circadienne en envoyant des signaux vers le noyau suprachiasmatique du cerveau. Le contrôle se fait en partie en induisant une diminution (le matin) ou une augmentation (le soir) de la production de mélatonine (hormone inductrice du sommeil) par la glande pinéale/hypophyse (voir figure 3.8, p.93).



Il existe un rythme biologique durant le sommeil : toutes les 90 minutes environ, nous parcourons un cycle constitué de 5 stades distincts de sommeil.



Le bâillement étire les muscles du cou et augmente le rythme cardiaque, augmentant ainsi notre vigilance.



Mesure de l’activité durant le sommeil (voir figure 3.9 et 3.10, p.94)



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Ondes alpha (α) : ondes cérébrales relativement lentes présentes au cours de l’état de veille relaxée.

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Ondes delta (δ) : ondes amples et lentes associées au sommeil profond.

Sommeil : perte de conscience périodique, naturelle et réversible, distincte de l’inconscience résultant d’un coma, d’une anesthésie générale ou de l’hibernation (voir figure 3.12, p.95).

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Stade 1 : ralentissement de la respiration, apparition d’ondes cérébrales irrégulières (voir figure 3.11, p.95 – tomber endormi) et hallucinations (expériences sensorielles trompeuses – sensations de chutes ou de flottement en état d’apesanteur).

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Stade 2 : environ 20 minutes, apparition périodique de fuseaux de sommeil (bouffées d’activité cérébrale rapides et rythmiques), somniloquie (mais aussi dans les autres stades de sommeil).

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Stade 3 et 4 : 30 minutes, transition vers le sommeil profond du stade 4, ondes delta (qui augmentent dans le stade 4), difficile à réveiller. C’est à la fin du stade 4 que les enfants peuvent mouiller leur lit ou se mettre à marcher.

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Stade 5 – sommeil REM : constitue entre 20 et 25% du sommeil nocturne. Sommeil avec mouvements oculaires rapides, une phase de sommeil récurrente durant laquelle surviennent habituellement des rêves intenses très bien structurés (contrairement au stade 1). Aussi connu sous le terme de sommeil paradoxal, car les muscles sont totalement relâchés à l’exception de contractions minimes (blocage des messages par le tronc cérébral), alors que les autres systèmes corporels sont actifs. Augmentation de la fréquence cardiaque, respiration rapide et irrégulière, excitation sexuelle (indépendamment du contenu des rêves).



En avançant dans la nuit, le sommeil profond de stade 4 se raccourcit progressivement, puis disparaît, et les périodes de sommeil REM et de stade 2 s’allongent.



Les gens ronflent rarement durant leurs rêves.

P. 97 – 101 : Pourquoi dormons-nous?



les habitudes de sommeil pourraient être sous l’influence de la génétique.



Les habitudes de sommeil sont influencées par la culture.



À cause des ampoules électriques modernes, du travail en équipe et des divertissements sociaux, les gens se couchent beaucoup plus tard et dorment moins qu’auparavant.



Le sommeil occupe environ 1/3 de notre vie, soit 25 ans en moyenne!

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Pour la protection, l’économie d’énergie, les besoins physiologiques.

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Renforce la mémoire, augmente la concentration, améliore l’humeur, modère la faim et donc l’obésité, fortifie le système immunitaire.

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Facilite la restauration et la réparation des tissus (surtout cérébraux).

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Rôle dans le processus de croissance (favorise la sécrétion de l’hormone de croissance par l’hypophyse).



La privation de sommeil entraîne des difficultés à se concentrer sur ses études, des difficultés d’apprentissage (surtout si privation du stade 5), une diminution de la productivité, un ralentissement des performances, des troubles de la créativité, des troubles de la communication, une tendance à l’erreur (moins grande vitesse de réaction – dangereux en voiture), une irritabilité, une fatigue.



La privation de sommeil peut nous rendre plus gros (augmentation du taux de l’hormone ghréline, qui donne la sensation de faim, et diminution du taux de l’hormone leptine, qui supprime la faim).



La privation de sommeil augmente le taux de cortisol, hormone de stress qui stimule la fabrication de graisse par le corps.



Le manque de sommeil altère le fonctionnement métabolique et hormonal en accélérant le vieillissement et en favorisant l’hypertension et les troubles de la mémoire.



Voir test de privation, tableau 3.1, p.99

P. 101 – 103 : Troubles du sommeil



Insomnie : problèmes récurrents d’endormissement ou de maintien du sommeil (normal).

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Les insomniaques sous-estiment leur durée de sommeil et pensent dormir seulement la moitié de leur temps effectif de sommeil.

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Les hypnotiques (somnifères) et l’alcool peuvent être des sources d’aggravation (réduisent le sommeil REM et rendent les lendemains pénibles).

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Solutions (hygiène de sommeil) : faire régulièrement de l’exercice, éviter la caféine (dont le chocolat) après la fin d’après-midi, éviter les aliments riches juste avant le coucher, boire du lait, baisser la lumière et se détendre avant d’aller au lit, dormir à heures régulières et éviter les siestes, cacher son réveil pour ne pas être tenté de le regarder constamment, gérer son niveau de stress, etc.



Narcolepsie : trouble du sommeil caractérisé par des attaques de sommeil incoercibles. Les patients atteints peuvent entrer directement en sommeil REM, souvent au moment le plus inopportun (contraire d’insomnie).



Apnée du sommeil : trouble du sommeil caractérisé par des arrêts temporaires de la respiration au cours du sommeil, lesquels entraînent des réveils momentanés. L’apnée du sommeil est associée à l’obésité.

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Somnolence et irritabilité pendant la journée, ronflements bruyants, privation de sommeil à ondes lentes, dépression, augmentation de risques d’accident vasculaire cérébral ou de crise cardiaque.

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Ceux qui souffrent d’apnées ne sont souvent pas au courant de leur trouble.

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Solution : machine qui assiste notre respiration pendant la nuit.



Terreurs nocturnes : trouble du sommeil caractérisé par un haut niveau d’activation chez un sujet qui semble terrifié; contrairement aux cauchemars, les terreurs nocturnes surviennent durant le stade 4 du sommeil, dans les 2 ou 3 heures suivant l’endormissement, et sont rarement mémorisées. Les terreurs nocturnes se produisent surtout chez les enfants.



Somnambulisme et somniloquie : surtout chez les enfants, se retrouve au sein d’une même famille, trouble du stade 4 du sommeil (comme les terreurs nocturnes).

P. 103 – 107 : Les rêves



Il y a un lien entre le sommeil REM et le rêve.



Rêve : séquence d’images, d’émotions et de pensées traversant l’esprit d’une personne endormie. Les rêves sont remarquables en raison de leur imagerie hallucinatoire, de leur discontinuité et de leurs incongruités. Le rêveur accepte leur contenu sans le critiquer et a du mal à s’en souvenir plus tard. Le rêve est un état modifié de notre conscience.



Nous passons six années de notre vie dans nos rêves.



8 rêves sur 10 sont marqués par des émotions négatives.



Les stimuli sensoriels de notre environnement de sommeil peuvent faire intrusion dans les rêves.



Selon Freud, nous rêvons pour satisfaire nos souhaits (un rêve est une soupape de sécurité psychique qui, en assouvissant des désirs, permet de se libérer de sensations qui seraient autrement inacceptables).



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Contenu manifeste : selon Freud, le scénario de rêve dont on se souvient, qui incorpore parfois des traces des expériences et des préoccupations des jours précédents. Version symbolique censurée du contenu latent.

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Contenu latent : selon Freud, la signification sous-jacente d’un rêve, consistant en des pulsions et des désirs inconscients (pour la plupart sexuels).

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Cependant, cette théorie n’a aucun soutien scientifique et les rêves peuvent être interprétés de nombreuses façons différentes.

Nous rêvons pour archiver notre mémoire (les rêves servent à trier, filtrer et fixer en mémoire nos expériences de la journée – consolidation mnésique). Il existe un lien entre le sommeil REM et la mémoire.

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Cependant, pourquoi rêvons-nous de choses que nous n’avons pas vécues?

Nous rêvons pour développer et préserver nos voies nerveuses (les rêves ont une fonction physiologique).

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Cependant, aucune explication du fait que nous ayons des rêves sensés.



Nous rêvons pour donner un sens à la statique neuronale (théorie de l’activationsynthèse – l’activité neuronale est aléatoire et les rêves ne constituent qu’une tentative du cerveau pour donner un sens à tout cela).



Nous rêvons pour refléter le développement cognitif (les rêves sont un élément de la maturation cérébrale et du développement cognitif).



Voir résumé des différentes théories, tableau 3.2, p.107.



Nous avons besoin de sommeil REM (mais causes et fonctions profondément ancrées dans la biologie).

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Rebond en REM : tendance du sommeil REM à augmenter après une privation de ce stade (provoquée par des éveils répétés durant le sommeil REM).

Hypnose



Hypnose : type d’interaction sociale dans lequel une personne (l’hypnotiseur) suggère (induction hypnotique) à une autre (le sujet) que certaines perceptions, sensations, pensées ou comportements vont se produire spontanément.

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Illustration des deux voies de l’esprit.

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État modifié de la conscience.

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Combinaison, dissociation et jeu de rôle

P. 108 – 110 : Faits et mensonges



Le pouvoir de l’hypnose réside plus dans la suggestibilité du sujet que dans l’habileté de l’hypnotiseur.



Presque tout le monde peut être hypnotisé (toute personne capable d’un certain degré d’introspection et d’imagination).

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Capacité hypnotique : capacité à focaliser totalement son attention sur une tâche donnée, de plonger en elle par son imagination, de jouir d’un grand potentiel fantasmatique.

Le fait que l’hypnose permet de retrouver des souvenirs précis remontant jusqu’à la naissance (régression) est faux.



Les souvenirs «rafraîchis sous l’hypnose» combinent les faits réels et la fiction (invention de faux souvenirs)



Les personnes hypnotisées ne peuvent pas être obligées à agir contre leur gré (le comportement visible des sujets hypnotisés est tout à fait dans les limites de la normale – expérience de l’«acide»).



Suggestion post-hypnotique : suggestion faite au cour de la séance d’hypnose et qui doit être exécutée alors que le sujet n’est plus hypnotisé. Elle est utilisée par certains cliniciens pour aider à contrôler certains symptômes ou comportements indésirables.

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Particulièrement utile pour l’obésité, mais reste inutile pour l’alcoolisme, les toxicomanies ou le tabagisme.



L’hypnose est thérapeutique depuis 1840.



L’hypnose réduit la crainte et donc l’hypersensibilité à la douleur.

P. 110 – 112 : Expliquer l’état d’hypnose



Théorie de l’influence sociale



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Les intentions de l’hypnotiseur deviennent la pensée du sujet et la pensée du sujet produit les sensations et les comportements sous hypnose (auto hypnose).

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Les phénomènes hypnotiques seraient une extension du comportement social de tous les jours.

Théorie de la conscience divisée



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L’hypnose réduit l’activité cérébrale dans une région qui traite les stimuli douloureux, mais ne bloque pas les entrées sensorielles, bien qu’elle puisse bloquer notre attention envers ceux-ci.

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L’hypnose met en jeu un état de dissociation (clivage au sein de la conscience qui permet que certaines pensées et certains comportements surviennent simultanément).

L’hypnose est une extension à la fois des principes normaux de l’influence sociale et des dissociations banales entre notre conscience et nos comportements automatiques.

Substances psychoactives et conscience



Substance psychoactive (SPA) : substance chimique qui altère la perception et l’humeur en agissant sur les synapses nerveuses.

P. 113 – 114 : Dépendance et addiction



Tolérance : diminution de l’effet après l’utilisation régulière de la même dose de produit (neuroadaptation), ce qui nécessite la prise de doses de plus en plus importantes pour obtenir l’effet désiré.



Sevrage : malaise et angoisse qui suivent l’arrêt d’une drogue entraînant une dépendance.



Dépendance physique : besoin physique d’une drogue, caractérisé par des symptômes de sevrage pénibles (douleurs, nausées et malaise) lors de l’arrêt de la drogue.



Dépendance psychologique : besoin psychologique de consommer une drogue, de manière à réduire les émotions négatives.



Addiction : désir irrésistible et consommation compulsive d’une drogue malgré les conséquences néfastes.



Les médicaments ne sont pas dangereux (sécuritaires quand l’utilisation est thérapeutique). Souvent, les gens décrochent de façon autonome.



L’addiction peut être vaincue par la seule volonté du sujet, la psychothérapie n’est absolument pas nécessaire (environ les mêmes résultats de réussite)



Le mot addiction ne devrait pas être utilisé pour parler de comportements pulsionnels excessifs concernant l’alimentation, les achats, le sport, la sexualité, le jeu et le travail (débat sur le modèle de l’addiction vue comme une maladie).

P. 114 – 123 : Substances psychoactives



Les SPA agissent au niveau des synapses cérébrales (stimulent, bloquent ou imitent l’activité des neuromédiateurs, les messagers chimiques du cerveau).



Nos attentes, influencées par notre culture, jouent un rôle dans la façon que les drogues nous affectent.



Dépresseurs : substances qui réduisent l’activité nerveuse et ralentissent les fonctions corporelles.

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Alcool :



Diminue nos inhibitions (augmente les tendances négatives et les tendances altruistes).



Ralentit le traitement nerveux des informations (diminution de l’activité du système nerveux sympathique).



Interrompt la formation de la mémoire (aucun souvenir; suppression du sommeil REM par l’alcool, qui aide à fixer les expériences de la journée dans la mémoire permanente).

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Réduit notre conscience de soi et notre contrôle de soi (centre l’attention sur le présent en l’éloignant des conséquences futures, libération de pulsions auxquelles l’individu résisterait en temps normal – comportement sexuel et viols, par exemple).



Diminue notre jugement.



Peut avoir des conséquences à long terme sur le cerveau.



Les femmes peuvent devenir plus vite dépendantes à l’alcool que les hommes.



Les attentes du consommateur influencent les effets de l’alcool (effet placebo).



Quand les gens ont bu, les forces modératrices de la raison s’affaiblissent et cèdent sous la pression des désirs.

Barbituriques (ou tranquillisants) : substances qui diminuent l’activité du système nerveux central, réduisant ainsi l’anxiété, mais altérant la mémoire et le jugement.



Imitent les effets de l’alcool.



Utilisés comme somnifères.



Marylin Monroe

Opiacés : l’opium et ses dérivés tels que la morphine et l’héroïne; ils réduisent l’activité nerveuse et atténuent temporairement la douleur et l’anxiété.



Amène une très grande dépendance.



Provoque l’arrêt de la production d’endorphine (opiacé naturel) par le cerveau.

Stimulants : substances qui stimulent l’activité nerveuse et accélèrent les fonctions corporelles de façon temporaire.

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Caféine :



Substance psychoactive la plus consommée dans le monde.



Provoque une dépendance, effets stimulants diminuent à la longue, symptômes de sevrage (fatigue, mal de tête) provoqués par arrêt de la prise de caféine.

Nicotine :



Le tabac diminue grandement l’espérance de vie (à chaque année, à travers le monde, le tabac tue près de 5,4 millions de consommateurs sur 1,3 milliards). En effet, le tabac augmente les risques de développer une maladie grave comme le cancer des poumons.



Si on ne touche pas à la nicotine pendant l’adolescence, il y a de bonnes chances qu’on ne devienne jamais dépendant. Mais influence des pairs (voir figure 3.19, p.118).



Les fumeurs deviennent très dépendants et développent également une tolérance (donc augmentation des doses).



Effets physiologiques de la fumée (voir figure 3.20, p.119).

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Amphétamines : substances psychoactives qui stimulent l’activité nerveuse, entraînant une accélération des fonctions corporelles et les modifications d’énergie et d’humeur associées.

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Méthamphétamine (surnommée speed – crystal meth) : drogue entraînant une très forte dépendance, qui stimule le système nerveux central en accélérant les fonctions corporelles et les modifications d’énergie et d’humeur associées; avec le temps, la concentration basale en dopamine semble réduire (engendre un ralentissement fonctionnel permanent).

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Addiction plus importante chez les hommes.



Effets de manque : irritabilité, insomnies, hypertension, convulsions, isolement social, dépression, comportements violents (occasionnellement).

Cocaïne :



Sniffée, fumée (crack) ou injectée.



Entraîne une bouffée d’euphorie qui épuise les réserves du cerveau en dopamine, noradrénaline et sérotonine (en seulement 15 à 30 minutes) et entraîne ensuite une chute vertigineuse vers un état anxiodépressif au moment où l’effet de la drogue s’évanouit (voir figure 3.21, p.120).



Entraîne de grandes dépendances.



La consommation de cocaïne peut entraîner des perturbations émotionnelles, de la suspicion, des convulsions, une détresse respiratoire ou un arrêt cardiaque.



Les effets de la cocaïne dépendent non seulement de la dose et de sa forme, mais aussi des attentes et de la personnalité du consommateur, ainsi que de la situation.

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Ecstasy (ou MDMA – méthylène-dioxy-méthamphétamine) : stimulant de synthèse, modérément hallucinogène. L’ecstasy induit une euphorie et facilite les contacts sociaux, mais au prix de risques à court terme pour la santé et d’une dégradation à long terme des neurones produisant la sérotonine, de l’humeur et des capacités cognitives.



Déclenche libération de dopamine.



Libère la sérotonine mise en réserve et bloque sa réabsorption (donc prolongement de la vague de bien-être).



Entraîne une déshydratation.



Effet suppresseur sur le système immunitaire, altère la mémoire et autres fonctions cognitives, perturbe le sommeil.

Hallucinogènes : substances psychédéliques («manifestations de l’esprit») qui entraînent une distorsion de la perception de la réalité et suscitent des images sensorielles en l’absence de stimulation.

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L’ecstasy est aussi un hallucinogène.

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LSD (aussi connu sous le nom d’acide – acide lysergique diéthylamide)

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Bloque l’action d’un sous-type de la sérotonine.



L’humeur de la personne au moment de la prise et son attente colorent les sensations émotionnelles, mais les modifications de la perception et les hallucinations qui en découlent ont des caractères communs.



Hallucinations (en ordre de phases) : formes géométriques simples, images ayant une signification plus nette, séparation du corps et scènes ressemblant à des rêves (comme si elles étaient réelles).

Cannabis (marijuana/pot) :



THC (Δ9-tétrahydrocannabinol) : principal composant actif du cannabis. Il déclenche divers effets et notamment des hallucinations modérées.



Le cannabis détend, désinhibe et peut entraîner une bouffée d’euphorie (comme l’alcool).



Le cannabis amplifie la sensibilité aux couleurs, aux sons, aux goûts et aux odeurs.



Le THC et ses dérivés stagnent dans le corps pendant un mois et plus (donc pas de développement de tolérance).



Augmentation du risque d’anxiété, de dépression ou même de schizophrénie.





Perturbe la coordination motrice, les facultés de perception, allonge le temps de réaction.



Perturbe la formation de la mémoire.



Fins thérapeutiques (contrôle contre la douleur, les nausées et une importante perte de poids associée au SIDA).

Les substances psychoactives déclenchent des effets secondaires qui effacent leurs effets positifs immédiats et s’accentuent avec la répétition des prises (voir tableau 3.3 pour résumé).

P. 123 – 126 : Facteurs influençant l’usage des substances psychoactives



Certaines personnes pourraient avoir une certaine vulnérabilité (prédispositions génétiques, dépendance physique) à certaines SPA.



Influence du facteur psychologique; sentiment que leur vie n’a ni signification ni but, situations de stress, d’échec, d’anxiété, de dépression.



Notre entourage influence notre attitude envers les drogues (il y aura plus de consommation si elle est acceptée).



La sensibilisation et le savoir diminuent la toxicomanie.



Voir résumé, figure 3.23, p.125.



Les gens ont très peu de risque de surconsommer des SPA s’ils en comprennent le prix physique et psychologique, s’ils se sentent bien dans leur peau et ont un but dans la vie, et s’ils ont des amis qui désapprouvent la consommation de SPA.

biologique

Expériences au seuil de la mort P. 126 – 128



Expérience au seuil de la mort : état modifié exceptionnel de la conscience signalé après avoir frôlé la mort; souvent semblable aux hallucinations induites par des drogues ou l’anoxie/hypoxie (activité hallucinatoire du cerveau).



Le contenu des visions dépend de la culture.



Impossible de prouver une vérité métaphysique de façon empirique.



Toutes les personnes qui ont expérimenté à la fois les hallucinations et les sensations au seuil de la mort nient toute similitude entre les deux.



Changement de comportement (plus positif et optimiste) après cette expérience.