Chair de poule L'enquête

Le combat de L214. Filmées en caméra cachée dans des abattoirs, les vidéos-chocs de l'association L214 font avancer le débat sur la question du bien-être ...
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Le combat de L214 Filmées en caméra cachée dans des abattoirs, les vidéos-chocs de l’association L214 font avancer le débat sur la question du bien-être animal.

epuis le lycée où ils se sont rencontrés, Brigitte Gothière et Sébastien Arsac, petit-fils de boucher, sont militants anti-corrida et anti-chasse. En 2003, ils deviennent antispécistes, c’est-à-dire qu’ils considèrent qu’un animal a droit à autant de respect qu’un être humain. Depuis, ils refusent tout produit d’origine animale : viande et poisson, mais aussi œufs, fromage, lait, miel, etc. La même année, ils fondent le collectif Stop Gavage, engagé contre la production de foie gras. Sébastien Arsac tourne sa première vidéo avec le caméscope familial, en se faisant passer pour un étudiant vétérinaire.

Mais malgré leurs efforts, ils ne parviennent pas à faire interdire le gavage des canards et des oies. Ils décident alors d’élargir leurs actions à l’ensemble des productions animales : c’est la naissance de L214, en 2008. Le nom de cette association fait référence à l’article du code rural adopté en 1976 qui reconnaît pour la première fois en France tout animal comme « un être sensible ». Le nom complet de l’association est en fait L214 Éthique et Animaux.

Scandales dans les abattoirs L214 filme l’horreur dans les élevages et abattoirs de France en caméra cachée. Les images sont tournées par des militants qui s’infiltrent anonymement dans les abattoirs mais aussi par des salariés témoins de situations choquantes. L’audience augmente avec l’essor des réseaux sociaux. Désormais, chaque vidéo est vue près de 2 millions de fois. L’impact de ces images sur le grand public est considérable et oblige l’industrie agro-alimentaire à réagir rapidement. Les vidéos sont toujours accompagnées d’une pétition, qui porte parfois ses fruits : Super U a ainsi cédé aux 110 000 signataires qui lui réclamaient de ne plus vendre d’œufs de batterie. L’association porte également souvent plainte, parfois avec succès, comme contre le couvoir Saint-François, qui déchiquetait des poussins mâles vivants.

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