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Vera Vigevani Jarach, Mère de Plaza de Mayo. Contribue à faire partir la. Deuxième Caravane italienne pour les droits des migrants, pour la dignité et la justice.
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carovana per i diritti dei migranti per la dignità e la giustizia italia 2-18 aprile 2016

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« Brisez le silence et l’indifférence, impliquez-vous maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. » Vera Vigevani Jarach, Mère de Plaza de Mayo

Contribue à faire partir la Deuxième Caravane italienne pour les droits des migrants, pour la dignité et la justice L’appel Encore une fois la « Caravane italienne pour les droits des migrants, pour la dignité et la justice » prend vie, pour traverser l’Italie pendant deux semaines. Cette deuxième caravane suit courageusement la route empruntée par la première, avec l’objectif de combiner les approches et les disciplines, de faciliter le dialogue entre les témoins et des réalités que autrement ne pourraient pas se rencontrer. Vu d’un autre point de vue, ce déploiement d’énergies sur des nombreux objectifs se recompose au moins dans l’effort d’identifier les formes d’organisation communautaire sur les territoires, les nouvelles formes de participation, les liens de solidarité, les bonnes pratiques qui peuvent inverser, ou au moins ralentir, la course vers un nouveau Moyen Age. Italie-Mexique, ensemble ? Pourquoi ? Les liens entre les politiques migratoires nord- américaines ou mexicaines et celles de l’Europe sont de plus en plus évidents. Si nous ne voulons pas fermer les yeux, nous devons savoir que les politiques d’outre-mer n’ont pas arrêté la multitude de personnes qui se déplacent ; les voyages sont devenus de plus en plus dangereux, le nombre des enfants non accompagnés a augmenté : ils se mettent en route et disparaissent, ou ils sont rejetés une fois qu’ils atteignent les Etats-Unis. Déplacer la frontière à sud, militariser les forêts et les déserts, a été inutile. La situation mexicaine, bien que décidément différente par rapport à celle italienne, annonce des phénomènes que nous avons le devoir de contraster, en première lieu en faisant de telle sorte que ces mécanismes ne s’enracinent pas dans notre pays, dans le sud de l’Italie ou le long des nouvelles routes des Balkans. Les témoins Mexicains qui étaient présents à la première caravane ont rappelé aux gens qu’ils ont rencontré pendant le voyage les stratégies des marchands d’êtres humains, et comment leur façon d’agir en toute tranquillité et sans aucune ingérence a en peu de temps changé le visage de toute une région de la planète. La traite des êtres humains est devenue profitable autant que le commerce de la drogue. Le commandant de la mission EunvaFor Med, pendant une audience auprès des Commissions Défense de la Chambre et du Sénat à propos de l’opération Sophia dans la Méditerranée, a anticipé la nouvelle que certains enfants non accompagnés « peuvent avoir été vendus à des réseaux qui prélèvent les organes ‘ ». Le chemin des migrants centre-américains coïncide souvent avec la route du narcotrafic ; de la même manière les « mafia » dans notre pays et celles qui en quelques mois ont pris le dessus sur la route des Balkans, élargissent inexorablement le contrôle sur le destin des migrants qui arrivent sur les côtes européennes. Il faut s’interroger au sujet du poids que l’économie illégale a sur le budget de notre pays. Il faut faire de telle sorte que les nouveaux citoyens arrivés du sud du monde entrent en contact, en premier lieu, avec la partie la plus disponible de notre pays, en veillant à ce que le monde de l’intégration et de l’accueil soit l’intermédiaire le plus efficace vers la transformation de ces personnes en citoyens parmi les citoyens. En raison de tout ce qu’on vient de rappeler, le lien avec le Movimiento Migrante Mesoamericano, qui organise la « Caravana de Madres centroamericanas buscando a sus familiares desaparecidos », constitue un trait caractéristique. Le nom aussi, Caravanes Migrants, au pluriel, veut être un pont avec cette expérience décennale. Pourquoi nous avons besoin de votre aide Nous sommes tous des bénévoles, l’organisation ne coûte rien, seulement beaucoup d’engagement. Chacun de nous paiera les frais de son voyage, mais nous avons besoin de votre aide pour couvrir les frais que nous allons soutenir pour les témoins, précieux et fondamentaux. Plus précisément, nous devrons acheter 6 billets d’avion (3 du Mexique, un de l’Espagne, un de la Tunisie, un de l’Algérie). Les autres dépenses correspondent à: entretien et pension (toujours pour les témoins), la camionnette sur laquelle ils voyageront, l’essence, les péages des autoroutes, les billets du ferry avec lequel ils vont rentrer à la fin du voyage. Marcheront avec nous… Cette année aussi la Caravane italienne marchera avec des témoins très importants:Ana Gricelides Enamorado, mère hondurienne de la “Caravana Centroamericana” et du “Movimiento Migrante Mesoamericano”. Maria Guadalupe Gonzalez Herrera, fait partie d’un groupe de femmes connues avec le nom de “Las Patronas”, et vie dans le quartier Patronas de la ville de Los Reyes dans l’état de Veracruz au Mexique Omar García, porte-parole des étudiants de l’Ecole Normale Rurale de Ayotzinapa, survécu au massacre du 26 septembre 2014. Imed Soltani, avec les parents tunisiens de l’association Terre pour tous. Un avocat algérien et un bénévole du groupe des pompiers espagnoles qui ont sauvé des centaines de personnes près de l’île de Lesbo, vont se joindre à nous. Pars avec nous!