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"ULLETIN ÏPIDÏMIOLOGIQUE HEBDOMADAIRE FÏVRIER NO P
%MPLOI ATYPIQUE ET TROUBLES DÏPRESSIFS EN &RANCE Ì PARTIR DE L%NQUÐTE DÏCENNALE SANTÏ Atypical jobs and depressive symptoms in France, based on the 2003 Decennial Health Survey
P
0RÏVALENCE DE LOBÏSITÏ ET FACTEURS ASSOCIÏS CHEZ LES ENFANTS DE ANS EN (AUTE 3AVOIE &RANCE Prevalence of obesity and associated factors among 5-6-year-old children in Haute-Savoie, France
P
!PPEL Ì CANDIDATURE 0ROFET
P
!PPEL Ì PUBLICATION
%MPLOI ATYPIQUE ET TROUBLES DÏPRESSIFS EN &RANCE Ì PARTIR DE L%NQUÐTE DÏCENNALE SANTÏ 'AÑLLE 3ANTIN GSANTIN INVSSANTEFR #HRISTINE #OHIDON -ARCEL 'OLDBERG %LLEN )MBERNON )NSTITUT DE VEILLE SANITAIRE 3AINT -AURICE &RANCE
5NITÏ MIXTE DE RECHERCHE ÏPIDÏMIOLOGIQUE ET DE SURVEILLANCE 4RAVAIL TRANSPORT ENVIRONNEMENT )NSTITUT DE VEILLE SANITAIRE ,YON &RANCE
Résumé / Abstract Objectifs - Décrire les liens entre emploi atypique et troubles dépressifs en France à partir des données de l’Enquête décennale santé 2003. Méthode - Les données étudiées concernent 11 895 actifs au travail. Les symptômes dépressifs ont été mesurés par l’échelle CES-D. L’emploi atypique a été décrit par le statut d’emploi (contrat à durée limitée ou indéterminée, à son compte) et par l’expérience du temps partiel au cours de la vie professionnelle, en distinguant les temps partiels subis ou choisis. Résultats - Les femmes occupent plus souvent un emploi atypique que les hommes, en termes de contrat à durée limitée et de temps partiel. Pour les deux sexes, le temps partiel subi est associé à une fréquence accrue de symptômes dépressifs, alors que ce n’est pas le cas pour le temps partiel choisi. Par ailleurs, le fait d’être en contrat à durée limitée est associé à la symptomatologie dépressive chez les femmes. Discussion - Cette étude montre des liens entre les emplois atypiques et la symptomatologie dépressive. Elle souligne par ailleurs l’intérêt de distinguer le temps partiel subi et le temps partiel choisi. L’interprétation de ces résultats est cependant limitée par le caractère transversal de l’enquête.
Atypical jobs and depressive symptoms in France, based on the 2003 Decennial Health Survey Objectives - To describe the relations between depressive symptoms and atypical jobs in France based on the data from the Decennial Health Survey 2003. Methods - The data come from the 2003 Decennial Health Survey and concern 11,895 workers. Depressive symptoms were measured by the CES-D scale. Atypical jobs were defined by employment status (fixed-term or temporary job contract, permanent job contract, self-employed) and by part-time work during working life (involuntary or chosen). Results - Women are more concerned by atypical jobs than men. For both sexes, involuntary part-time work was associated with a higher frequency of depressive symptoms, but part-time work by choice was not. Fixed-term contracts were associated with depressive symptoms only in women. Discussion - This study shows associations between atypical jobs and mental health. It underlines the interest of distinguishing chosen part-time work from involuntary part-time work. The interpretation of these results is nonetheless limited by the cross-sectional nature of the survey.
Mots clés / Key words Emploi atypique, santé mentale, enquête nationale représentative / Atypical work, mental health, representative national survey
Introduction
SITION AUX EMPLOIS Ì DURÏE INDÏTERMINÏE Ì TEMPS
SEMBLENT ÐTRE PLUS FRÏQUEMMENT TOUCHÏS PAR LES
$EPUIS UNE VINGTAINE DANNÏES EN &RANCE COMME
PLEIN ILS SONT CONSIDÏRÏS COMME DES EMPLOIS
TROUBLES DÏPRESSIFS LES TROUBLES MUSCULO
DANS DE NOMBREUX PAYS INDUSTRIALISÏS LES ENTRE
ATYPIQUES ;= #OMPARÏS AUX TRAVAILLEURS EN
SQUELETTIQUES ET LES ACCIDENTS DU TRAVAIL ;= ,ES
PRISES MULTIPLIENT LE RECOURS AUX EMPLOIS DITS FLEXI
CONTRAT Ì DURÏE INDÏTERMINÏE LES TRAVAILLEURS EN
EMPLOIS Ì TEMPS PARTIEL SONT PEU ÏTUDIÏS DANS LES
BLES CARACTÏRISÏS PAR DES CONTRATS DE TRAVAIL Ì
EMPLOI Ì DURÏE LIMITÏE CONTRAT Ì DURÏE DÏTER
ÏTUDES ÏPIDÏMIOLOGIQUES 0ARMI LES RARES ÏTUDES
DURÏE LIMITÏE OU Ì TEMPS PARTIEL ; = 0AR OPPO
MINÏE CONTRAT DINTÏRIM CONTRAT SAISONNIER
MENÏES DANS CE DOMAINE PEU DE RÏSULTATS SE "%( FÏVRIER
!
!
!
!
RÏVÒLENT CONCLUANTS ET CEUX CI NE SONT PAS
TRAVAIL Ì TEMPS PARTIEL EXPÏRIMENTÏ DANS LE PASSÏ
NITALES HÏPATITES CHRONIQUES ÏPILEPSIE POLYNÏ
TOUJOURS CONVERGENTS ; =
DURANT MOINS DE MOIS OU PLUS DE MOIS
VRITES ET AUTRES AFFECTIONS DU SYSTÒME NERVEUX PÏRIPHÏRIQUE AFFECTIONS MUSCULAIRES ET NEURO
,OBJECTIF PRINCIPAL DE CETTE ÏTUDE EST DE DÏCRIRE EN POPULATION FRAN AISE AU TRAVAIL LES LIENS ENTRE
&ACTEURS DAJUSTEMENT
MUSCULAIRES PARALYSIES CÏRÏBRALES ET AUTRES
LEMPLOI ATYPIQUE ET LA SYMPTOMATOLOGIE DÏPRES
0LUSIEURS FACTEURS DAJUSTEMENT ONT ÏTÏ PRIS EN
SYNDROMES PARALYTIQUES
SIVE Ì PARTIR DES DONNÏES DE L%NQUÐTE DÏCENNALE
COMPTE DANS LANALYSE DES LIENS ENTRE TROUBLES
LA CONSOMMATION DÏCLARÏE DE MÏDICAMENTS
SANTÏ DE L)NSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE
DÏPRESSIFS ET EMPLOI ATYPIQUE DES VARIABLES
PSYCHOTROPES LA VEILLE DE LA TROISIÒME VISITE
ET DES ÏTUDES ÏCONOMIQUES )NSEE
SOCIODÏMOGRAPHIQUES OU RELATIVES Ì LA VIE
DE LENQUÐTEUR ,ES CLASSES SUIVANTES DE
Population et méthodes
PERSONNELLE DES INDICATEURS DE SITUATION SOCIALE
PSYCHOTROPES ONT ÏTÏ RETENUES POUR LEUR UTILISA
NIVEAU DÏTUDES DERNIÒRE CATÏGORIE SOCIALE
TION POTENTIELLE DANS LE CAS DE SYMPTÙMES
Schéma de l’enquête
OCCUPÏE REVENU ANNUEL PAR UNITÏ DE CONSOMMA
DÏPRESSIFS ANTI ÏPILEPTIQUE ANTIPSYCHOTIQUE
,ES DONNÏES ÏTUDIÏES SONT ISSUES DE LA CINQUIÒME
TION DE MÏNAGES ACCÒS Ì UNE COMPLÏMENTAIRE
ANXIOLYTIQUE HYPNOTIQUE ANTIDÏPRESSEUR
ÏDITION DE L%NQUÐTE DÏCENNALE SANTÏ MISE EN
SANTÏ LA DURÏE TOTALE DE CHÙMAGE AU COURS DE
UVRE PAR L)NSEE ENTRE OCTOBRE ET OCTOBRE
LA VIE PROFESSIONNELLE OU DE COMPORTEMENT Ì
Analyse statistique
;= %NVIRON LOGEMENTS DE &RANCE
RISQUE POUR LA SANTÏ ALCOOL TABAC ;= $ES VARIA
4OUTES LES ESTIMATIONS PRÏVALENCE ODDS RATIO
MÏTROPOLITAINE ONT ÏTÏ TIRÏS AU SORT UN LOGEMENT
BLES DE SANTÏ ONT ÏGALEMENT ÏTÏ UTILISÏES
/2 INTERVALLES DE CONFIANCE ONT PRIS EN COMPTE
ÏTANT CONSIDÏRÏ COMME UN MÏNAGE 4OUS LES
LA DÏCLARATION DUNE MALADIE CHRONIQUE GRAVE
LE PLAN DE SONDAGE ET ONT ÏTÏ CALCULÏES Ì LAIDE
MÏNAGES TIRÏS AU SORT ONT ÏTÏ ENQUÐTÏS SELON
CODÏE EN #)- TUMEURS MALIGNES TROUBLES
DES COMMANDES 369 DU LOGICIEL 3TATA ;= ,ES
DEUX MODES EN FACE Ì FACE AVEC ENQUÐTEUR ET
DU MÏTABOLISME HYPERTENSION ARTÏRIELLE ET INSUF
EFFECTIFS PRÏSENTÏS SONT EN REVANCHE CEUX DE
PAR AUTOQUESTIONNAIRE
FISANCE CARDIAQUE AFFECTIONS HÏRÏDITAIRES ET DÏGÏ
LÏCHANTILLON ,ES ANALYSES ONT ÏTÏ RÏALISÏES SÏPA
Population étudiée
NÏRATIVES DU SYSTÒME NERVEUX CENTRAL INSUFFI
RÏMENT CHEZ LES HOMMES ET LES FEMMES
SANCE RESPIRATOIRE CHRONIQUE PAR EMPHYSÒME
,ES ASSOCIATIONS BRUTES ENTRE LA PRÏVALENCE DE
MALADIES CHRONIQUES ET CIRRHOSES DU FOIE INSUFFI
TROUBLES DÏPRESSIFS ET LENSEMBLE DES VARIABLES
SANCE RÏNALE CHRONIQUE POLYARTHRITE RHUMATOÕDE
INDÏPENDANTES ONT ÏTÏ TESTÏES PAR DES TESTS DU
ET SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE ANOMALIES CONGÏ
C #HI %NFIN DES RÏGRESSIONS LOGISTIQUES ONT ÏTÏ
,A POPULATION ÏTUDIÏE ICI A ÏTÏ RESTREINTE AUX PERSONNES OCCUPANT UN EMPLOI AU MOMENT DE LENQUÐTE %NVIRON DES ACTIFS ÏLIGIBLES ONT COMPLÏTÏ UN QUESTIONNAIRE EXPLOITABLE SOIT HOMMES ET FEMMES #ETTE ÏTUDE A DÏJÌ FAIT LOBJET DUNE PUBLICATION ;=
4ABLEAU 4ROUBLES DÏPRESSIFS 4$ CHEZ LES ACTIFS EN EMPLOI SELON LES VARIABLES DE SITUATION SOCIALE ET DINDICATEURS DEMPLOI ATYPIQUE &RANCE Table 1 Depressive symptoms in people with jobs, according to social situation and indicators of atypical jobs, France, 2003
Données étudiées
(OMMES N
3YMPTOMATOLOGIE DÏPRESSIVE ,A SANTÏ MENTALE A ÏTÏ ÏVALUÏE PAR LA VERSION FRAN AISE VALIDÏE DE LÏCHELLE #%3 $ #ENTER FOR
%PIDEMIOLOGICAL 3TUDIES n $EPRESSION 3CALE ,ES SEUILS VALIDÏS EN &RANCE DIFFÏRENTS SELON LE SEXE ONT ÏTÏ UTILISÏS POUR DÏFINIR LA SYMPTOMATOLOGIE DÏPRESSIVE ; = %MPLOI ATYPIQUE ,EMPLOI ATYPIQUE A ÏTÏ CARACTÏRISÏ PAR LE STATUT DEMPLOI AU MOMENT DE LENQUÐTE EN CONTRAT DINTÏRIM EN CONTRAT Ì DURÏE DÏTERMINÏE #$$ EN CONTRAT Ì DURÏE INDÏTERMINÏE #$) OU Ì SON COMPTE ET PAR UN INDICATEUR COMPOSITE RELATIF AU TRAVAIL Ì TEMPS PARTIEL CONSTRUIT Ì PARTIR DES INFOR MATIONS RECUEILLIES TEMPS PARTIEL ACTUEL TEMPS PARTIEL CHOISI OU SUBI DURÏE TOTALE PASSÏE EN TEMPS PARTIEL AU COURS DE LA VIE PROFESSIONNELLE ,ES HOMMES ET LES FEMMES NÏTANT PAS EXPOSÏS AU TEMPS PARTIEL AVEC LA MÐME FRÏQUENCE UN INDICATEUR PLUS DÏTAILLÏ A ÏTÏ ÏLABORÏ POUR LES FEMMES )N FINE LES MODALITÏS SUIVANTES ONT ÏTÏ CONSIDÏRÏES TEMPS COMPLET ACTUEL SANS JAMAIS AVOIR TRAVAILLÏ Ì TEMPS PARTIEL TEMPS COMPLET ACTUEL AYANT TRAVAILLÏ Ì TEMPS PARTIEL DANS LE PASSÏ TEMPS PARTIEL ACTUEL CHOISI TEMPS PARTIEL ACTUEL SUBI AVEC DISTINCTION CHEZ LES FEMMES DUN
$IPLÙME 3ANS DIPLÙME "ACCALAURÏAT ! "ACCALAURÏAT 2EVENU ANNUEL PAR UNITÏ DE CONSOMMATION DU MÏNAGE 0ARMI LES LES PLUS PAUVRES € 0ARMI LES DES INDIVIDUS AYANT UN REVENU COMPRIS ENTRE ET € 0ARMI LES LES PLUS RICHES €
&EMMES N
N
4$
N
4$
'ROUPE SOCIOPROFESSIONNEL !GRICULTEURS !RTISANS COMMER ANTS PROFESSIONS LIBÏRALES #ADRES 0ROFESSIONS INTERMÏDIAIRES %MPLOYÏS /UVRIERS QUALIFIÏS /UVRIERS NON QUALIFIÏS
#OMPLÏMENTAIRE SANTÏ .ON /UI
$URÏE TOTALE PASSÏE AU CHÙMAGE AU COURS DE LA VIE PROFESSIONNELLE MOIS Ì MOIS MOIS
3TATUT DEMPLOI )NTÏRIM #$$ #$) ° SON COMPTE
n
n
%XPÏRIENCE DU TEMPS PARTIEL AU COURS DE LA VIE PROFESSIONNELLE *AMAIS Ì TEMPS PARTIEL 4EMPS PARTIEL DANS LE PASSÏ 4EMPS COMPLET ACTUEL 4EMPS PARTIEL ACTUEL CHOISI 4EMPS PARTIEL ACTUEL SUBI ( 4EMPS PARTIEL ACTUEL SUBI " MOIS & 4EMPS PARTIEL ACTUEL SUBI MOIS &
P
P
P ." DIFFÏRENCE .3 SELON LE SEXE ( &
"%( FÏVRIER
!
!
!
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CONDUITES POUR ÏTUDIER LES ASSOCIATIONS ENTRE LES
%N ANALYSE MULTIVARIÏE TABLEAU ON OBSERVE
CONTRACTÏ DASSURANCE COMPLÏMENTAIRE SANTÏ SONT
TROUBLES DÏPRESSIFS ET LES INDICATEURS DEMPLOI
CHEZ LES FEMMES UN GRADIENT DANS LASSOCIATION
PLUS CONCERNÏS PAR LES SYMPTÙMES DÏPRESSIFS
ATYPIQUE TOUT EN AJUSTANT SUR LES AUTRES FACTEURS
ENTRE LES TROUBLES DÏPRESSIFS ET LE TEMPS PARTIEL
#OMPTE TENU DU NOMBRE DE VARIABLES ÏTUDIÏES ET
SUBI LE TEMPS PARTIEL SUBI DEPUIS PLUS DE MOIS
Discussion
DE LEURS CORRÏLATIONS UNE PREMIÒRE ÏTAPE A
EST PLUS FORTEMENT ASSOCIÏ Ì LA DÏPRESSIVITÏ
,ES FEMMES SONT PLUS SOUVENT CONFRONTÏES AUX
CONSISTÏ Ì RÏALISER DES RÏGRESSIONS LOGISTIQUES PAR
/2 )# ; = ,ES HOMMES
EMPLOIS ATYPIQUES QUE LES HOMMES EN TERMES DE
GROUPES DE VARIABLES SYMPTÙMES DÏPRESSIFS ET
EMPLOYÏS Ì TEMPS COMPLET AU MOMENT DE
CONTRAT Ì DURÏE LIMITÏE ET DE TEMPS PARTIEL #ETTE
VARIABLES SOCIODÏMOGRAPHIQUES VARIABLES DE
LENQUÐTE ET AYANT TRAVAILLÏ Ì TEMPS PARTIEL AU
ÏTUDE MONTRE PAR AILLEURS LEXISTENCE DASSOCIA
SANTÏ DE SITUATION SOCIALE ET ENFIN EMPLOI
COURS DE LEUR VIE PROFESSIONNELLE SONT ÏGALEMENT
TIONS ENTRE UNE SYMPTOMATOLOGIE DÏPRESSIVE ET
ATYPIQUE %LLES ONT PERMIS DÏTUDIER LA STABILITÏ
PLUS TOUCHÏS PAR LES TROUBLES DÏPRESSIFS
PLUSIEURS INDICATEURS DEMPLOIS ATYPIQUES ,E
DES /2 ET DES INTERVALLES DE CONFIANCE APRÒS AJOUT
/2 )# ; = QUE CEUX NAYANT
TEMPS PARTIEL SUBI EST ASSOCIÏ Ì UNE FRÏQUENCE
ET RETRAIT DES VARIABLES APPARTENANT AU MÐME
JAMAIS EXPÏRIMENTÏ LE TEMPS PARTIEL IL NY A PAS
ACCRUE DE SYMPTÙMES DÏPRESSIFS ALORS QUE CE
GROUPE
DASSOCIATION SIGNIFICATIVE ENTRE TROUBLE DÏPRESSIF
NEST PAS LE CAS POUR LE TEMPS PARTIEL CHOISI 0AR
&AUTE DEFFECTIF SUFFISANT LES INTÏRIMAIRES ONT ÏTÏ
ET TEMPS PARTIEL SUBI CHEZ LES HOMMES MAIS CELA
AILLEURS LE FAIT DÐTRE EN CONTRAT Ì DURÏE LIMITÏE
REGROUPÏS AVEC LES #$$ DANS UNE MÐME CATÏ
PEUT ÐTRE Dß Ì UN MANQUE DE PUISSANCE STATIS
NEST ASSOCIÏ Ì LA SYMPTOMATOLOGIE DÏPRESSIVE
GORIE LES CONTRATS Ì DURÏE LIMITÏE
TIQUE
QUE CHEZ LES FEMMES
1UEL QUE SOIT LE SEXE ON TROUVE UN GRADIENT DANS
,ATOUT PRINCIPAL DE NOTRE ÏTUDE VIENT DU RECOURS
LASSOCIATION ENTRE DÏPRESSIVITÏ ET NIVEAU DÏTUDE
Ì PLUSIEURS INDICATEURS DÏTAILLÏS POUR CARACTÏRISER
LES PLUS TOUCHÏES ÏTANT LES PERSONNES SANS
LEMPLOI ATYPIQUE LE STATUT DEMPLOI ET LEXPÏ
DIPLÙME %N REVANCHE PARMI LES VARIABLES SOCIO
RIENCE DU TRAVAIL Ì TEMPS PARTIEL AU COURS DE LA
,A POPULATION DÏTUDE N COMPREND
ÏCONOMIQUES LE REVENU ET LA CATÏGORIE SOCIOPRO
VIE PROFESSIONNELLE EN DISTINGUANT LE TEMPS
DHOMMES ET DE FEMMES DENTRE EUX
FESSIONNELLE NE SONT PLUS PRÏSENTS DANS LE MODÒLE
PARTIEL ACTUEL SUBI OU CHOISI 0AR AILLEURS IL SAGIT
EN #$) ,ES CONTRATS Ì DURÏE LIMITÏE SONT PLUS
FINAL 0AR AILLEURS LES HOMMES NAYANT PAS
DUNE ENQUÐTE PERMETTANT DOBTENIR DES ESTIMA
Résultats Description de la population
FRÏQUENTS CHEZ LES FEMMES QUE CHEZ LES HOMMES VS P 3UR LENSEMBLE DE LA VIE PROFESSIONNELLE LES FEMMES ONT ÏTÏ DAVAN TAGE CONCERNÏES PAR LE TRAVAIL Ì TEMPS PARTIEL QUE
4ABLEAU /2 DES TROUBLES DÏPRESSIFS SELON LES INDICATEURS DEMPLOI ATYPIQUE AJUSTÏS SUR LES VARIABLES SOCIODÏMOGRAPHIQUES DÏVÏNEMENTS DE VIE DE SANTÏ ET DE SITUATION SOCIALE &RANCE Table 2 OR for depressive symptoms according to indicators of atypical jobs adjusted for social and demographic variables, life events, health and social situation, France, 2003
LES HOMMES %NFIN ENVIRON UNE PERSONNE SUR TROIS
(OMMES N
A VÏCU UNE SITUATION DE CHÙMAGE DURANT SA VIE PROFESSIONNELLE ,A PRÏVALENCE DE SYMPTÙMES DÏPRESSIFS EST DE SANS DIFFÏRENCE SELON LE SEXE ,ES FEMMES EN CONTRAT Ì DURÏE DÏTERMINÏE SONT PLUS TOUCHÏES PAR LES TROUBLES DÏPRESSIFS QUE CELLES BÏNÏFICIANT DUN CONTRAT Ì DURÏE INDÏTERMINÏE TABLEAU ON NOBSERVE PAS DE DIFFÏRENCE CHEZ LES HOMMES SELON LE TYPE DE CONTRAT 5N TEMPS PARTIEL ACTUEL SUBI OU UNE EXPÏRIENCE PASSÏE DU TEMPS PARTIEL EST ASSOCIÏ Ì LA SYMPTOMATOLOGIE DÏPRESSIVE ET CE QUEL QUE SOIT LE SEXE )L EXISTE PAR AILLEURS DE FORTES ASSOCIATIONS ENTRE LES INDICATEURS DE SITUA TION SOCIALE NIVEAU DÏTUDE REVENU ANNUEL CATÏ GORIE SOCIALE ET LA DÏPRESSIVITÏ QUI TOUCHE PARTICULIÒREMENT LES HOMMES NAYANT PAS CONTRACTÏ DASSURANCE COMPLÏMENTAIRE SANTÏ OU AYANT EXPÏRIMENTÏ LE CHÙMAGE DANS LE PASSÏ
Symptômes dépressifs et emplois atypiques #OMPARÏES AUX FEMMES EN CONTRAT Ì DURÏE INDÏ TERMINÏE LES FEMMES EN CONTRAT Ì DURÏE LIMITÏE SONT PLUS TOUCHÏES PAR LES SYMPTÙMES DÏPRESSIFS /2 )# ; = ALORS QUE CELLES TRAVAILLANT Ì LEUR COMPTE SONT MOINS CONCERNÏES /2 )# ; = ,ES DIFFÏRENCES
3TATUT DEMPLOI #$) ° SON COMPTE #ONTRAT Ì DURÏE LIMITÏE %XPÏRIENCE DU TEMPS PARTIEL AU COURS DE LA VIE PROFESSIONNELLE *AMAIS Ì TEMPS PARTIEL 4EMPS PARTIEL DANS LE PASSÏ 4EMPS COMPLET ACTUEL 4EMPS PARTIEL ACTUEL CHOISI 4EMPS PARTIEL ACTUEL SUBI ( 4EMPS PARTIEL ACTUEL SUBI " MOIS & 4EMPS PARTIEL ACTUEL SUBI MOIS &
&EMMES N
N
/2
)#
N
/2
)#
; = ; =
; = ; =
; = ; = ; =
; = ; = ; =
; =
$IPLÙME ! "ACCALAURÏAT "ACCALAURÏAT 3ANS DIPLÙME
; = ; =
; = ; =
#OMPLÏMENTAIRE SANTÏ /UI .ON
; =
6IE EN COUPLE /UI .ON
; =
; =
³VÏNEMENT MARQUANT AVANT ANS .ON /UI
; =
; =
³VÏNEMENT MARQUANT AU COURS DE LANNÏE ÏCOULÏE .ON /UI
; =
; =
-ALADIE CHRONIQUE GRAVE .ON /UI
; =
#ONSOMMATION DE PSYCHOTROPE .ON /UI
; =
; =
#ONSOMMATION EXCESSIVE DALCOOL .ON /UI
; =
; =
CHEZ LES HOMMES NE SONT PAS SIGNIFICATIVES "%( FÏVRIER
!
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!
!
TIONS REPRÏSENTATIVES DE LA POPULATION EN EMPLOI
ET CONTRAT Ì DURÏE LIMITÏE 0LUSIEURS ÏTUDES VONT
PSYCHOSOCIALES DE TRAVAIL #ELLES QUI ONT ÏTÏ
EN &RANCE AVEC UN EFFECTIF IMPORTANT ,A LIMITE
ÏGALEMENT DANS CE SENS ;= %N &RANCE DE
EXPLORÏES ICI NE SONT ÏVIDEMMENT PAS EXHAUSTIVES
MAJEURE DE NOTRE ÏTUDE VIENT DU CARACTÒRE TRANS
NOMBREUSES FORMES DEMPLOIS ATYPIQUES CONTRATS
;= )L EST PROBABLE QUE DAUTRES FACTEURS PSYCHO
VERSAL DE LENQUÐTE QUI NE PERMET PAS DINTER
DE COURTE DURÏE TRAVAILLEURS Ì DOMICILE ONT
SOCIAUX AU TRAVAIL NON ÏTUDIÏS DANS CETTE ÏTUDE
PRÏTER FACILEMENT LES ASSOCIATIONS OBSERVÏES )L EST
COMME POINT COMMUN UN MOINS BON ACCÒS AU
COMME LA FAIBLE RECONNAISSANCE DES EFFORTS
PROBABLE QUE LES DEUX SENS CO EXISTENT DANS LES
SYSTÒME DE PRÏVENTION INDIVIDUELLE DES RISQUES
LINSATISFACTION GLOBALE AU TRAVAIL LES PROBLÒMES
LIENS ENTRE EMPLOIS ATYPIQUES ET SYMPTÙMES
PROFESSIONNELS ,ES FEMMES OCCUPANT SOUVENT
DÏTHIQUE PROFESSIONNELLE INTERVIENNENT DANS CES
DÏPRESSIFS %N EFFET LEXISTENCE PRÏALABLE DUN
DES EMPLOIS TEMPORAIRES DE DURÏE TRÒS COURTE ;=
PROCESSUS COMPLEXES
MAUVAIS ÏTAT DE SANTÏ CHEZ DES PERSONNES PEUT
POURRAIENT ÐTRE ENCORE PLUS CONCERNÏES PAR CE
LES CONDUIRE Ì OCCUPER DES EMPLOIS PARTICULIÒRE
PROBLÒME DACCÒS Ì LA MÏDECINE DU TRAVAIL QUE
MENT PRÏCAIRES ET ATYPIQUES DU FAIT PAR EXEMPLE
LES HOMMES
DUN PARCOURS SCOLAIRE OU DUNE INSERTION PROFES
,ES TRAVAILLEURS INDÏPENDANTS SONT QUANT Ì EUX
SIONNELLE DIFFICILES ;= ,E MODE DÏCLARATIF DE
TRÒS PEU ÏTUDIÏS EN ÏPIDÏMIOLOGIE DES RISQUES
RECUEIL DE DONNÏES PEUT ENTRAÔNER UN BIAIS DANS
PROFESSIONNELS ,ES FEMMES EXER ANT Ì LEUR
LAPPRÏCIATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL PAR LES
COMPTE ONT DANS NOTRE ÏTUDE UNE PRÏVALENCE DE
PERSONNES DÏPRESSIVES MAIS LANALYSE PRÏSENTÏE
DÏPRESSIVITÏ DEUX FOIS MOINS ÏLEVÏE QUE LES
ICI SAPPUIE SUR DES ÏLÏMENTS PRINCIPALEMENT
HOMMES 5NE DES HYPOTHÒSES SERAIT QUE COMPTE
FACTUELS AFIN DE LIMITER CE RISQUE #ONCERNANT LE
TENU DES DIFFICULTÏS EN MATIÒRE DINCERTITUDE DE
#%3 $ NOUS AVONS CHOISI DE PRÏSENTER LES RÏSUL
REVENUS ET DE CHARGES DIVERSES QUENGENDRENT LES
TATS EN UTILISANT LES SEUILS FRAN AIS RECOMMANDÏS
EMPLOIS INDÏPENDANTS LES FEMMES QUI SENGA
DANS UN SOUCI DE COMPARAISON AVEC DAUTRES
GENT DANS CE TYPE DACTIVITÏ AURAIENT UN PROFIL
ÏTUDES FRAN AISES MÐME SIL EST INHABITUEL
PSYCHOLOGIQUE PARTICULIER CE QUI POURRAIT ÐTRE
DOBSERVER UNE PRÏVALENCE DE SYMPTOMATOLOGIE
MOINS LE CAS CHEZ LES HOMMES
DÏPRESSIVE ÏQUIVALENTE CHEZ LES HOMMES ET LES
/N RETROUVE POUR LES DEUX SEXES UNE ASSOCIATION
2ÏFÏRENCES
FEMMES ;= .OS RÏSULTATS MONTRENT QUE LES
ENTRE LE TEMPS PARTIEL SUBI ACTUEL ET LA DÏPRESSI
SEUILS DE DÏPRESSIVITÏ DÏFINIS EN &RANCE DEVRAIENT
VITÏ ASSOCIATION NON SIGNIFICATIVE CHEZ LES
;= "UNEL - !NALYSER LA RELATION ENTRE #$$ ET #$) EMBOÔ TEMENT ET DURÏE DES CONTRATS #ENTRE DÏTUDES DE LEMPLOI 2APPORT
ÐTRE RÏÏVALUÏS LUTILISATION DU SCORE #%3 $ VA
HOMMES PROBABLEMENT PAR MANQUE DE PUIS
;= $ARES ,E TRAVAIL Ì TEMPS PARTIEL 2APPORT
DANS CE SENS LE SCORE MOYEN DES FEMMES ÏTANT
SANCE ,ES RARES ÏTUDES EXISTANTES SUR LES LIENS
STATISTIQUEMENT SUPÏRIEUR Ì CELUI DES HOMMES
ENTRE TEMPS PARTIEL ET SANTÏ MENTALE CONCLUENT
;= "ARDASI % &RANCESCONI - 4HE IMPACT OF ATYPICAL EMPLOY MENT ON INDIVIDUAL WELLBEING EVIDENCE FROM A PANEL OF "RITISH WORKERS 3OC 3CI -ED
CHEZ LES HOMMES VS CHEZ LES FEMMES
PLUTÙT Ì UNE ABSENCE DE LIENS ; = MAIS CES
P .ÏANMOINS CE PROBLÒME DE SEUIL
ÏTUDES NE DISTINGUENT PAS LE FAIT DAVOIR CHOISI OU
AFFECTANT LES ESTIMATIONS DES PRÏVALENCES NA
DE SUBIR LE TEMPS PARTIEL %N &RANCE LA $IRECTION
PROBABLEMENT EU QUE PEU DEFFET SUR LÏTUDE DES
DE LANIMATION DE LA RECHERCHE DES ÏTUDES ET DES
LIENS ENTRE EMPLOI ATYPIQUE ET TROUBLES DÏPRESSIFS
STATISTIQUES $ARES ;= A MONTRÏ QUIL EXISTE UNE
LES ANALYSES ÏTANT SÏPARÏES SELON LE SEXE ;= $E
GRANDE DIVERSITÏ DANS LES EMPLOIS Ì TEMPS PARTIEL
PLUS LES MÐMES ASSOCIATIONS ENTRE LES VARIABLES
ALLANT DES EMPLOYÏS Ì TEMPS PARTIEL CHOISI EN
INDÏPENDANTES ET LA DÏPRESSIVITÏ OBSERVÏE ONT ÏTÏ
#$) AVEC DES HORAIRES RÏGULIERS AUX EMPLOYÏS DES
RETROUVÏES EN UTILISANT UN SCORE EN CONTINU %NFIN
SERVICES AUX PARTICULIERS OU DE LA GRANDE DISTRI
CERTAINES QUESTIONS DU #%3 $ SONT LIÏES Ì LA SITUA
BUTION TRAVAILLANT MOINS DE HEURES PAR
TION SOCIALE ET PROFESSIONNELLE DE LA PERSONNE PAR
SEMAINE AVEC DES HORAIRES DÏCALÏS OU FRAC
EXEMPLE i SE SENTIR CONFIANT EN LAVENIR w CE QUI
TIONNÏS #ETTE HÏTÏROGÏNÏITÏ ENTRAÔNE DES DIFFÏ
POURRAIT SURESTIMER LA PRÏVALENCE DE DÏPRESSIVITÏ
RENCES DE REVENUS ET DE CONTRAINTES DE TRAVAIL QUI
DANS LES POPULATIONS PRÏCARISÏES
SE RETROUVENT PROBABLEMENT DANS LA DISTINCTION
,A CONFRONTATION DE CES RÏSULTATS AVEC CEUX
ENTRE LES TEMPS PARTIELS SUBIS ET CHOISIS
DÏCRITS DANS LA LITTÏRATURE INTERNATIONALE NEST PAS
#ERTAINS AUTEURS ONT SUGGÏRÏ QUE LES LIENS ENTRE
SIMPLE PRINCIPALEMENT POUR DEUX RAISONS 4OUT
EMPLOIS ATYPIQUES ET TROUBLES PSYCHIQUES
DABORD LES DÏFINITIONS DE LEMPLOI ATYPIQUE ET
POUVAIENT RÏSULTER DUNE EXPOSITION PROFESSION
SES CONSÏQUENCES EN TERMES DE PRÏCARITÏ FINAN
NELLE PARTICULIÒREMENT FORTE AUX CONTRAINTES
CIÒRE ET SOCIALE PEUVENT DIFFÏRER SELON LES PAYS
PSYCHOSOCIALES DANS CES TYPES DEMPLOIS ; =
0AR AILLEURS LES OUTILS UTILISÏS DANS LA LITTÏRATURE
.OUS AVONS DONC DANS UN SECOND TEMPS INTRO
INTERNATIONALE POUR MESURER LA SANTÏ MENTALE
DUIT DANS NOS ANALYSES CERTAINES CONTRAINTES
VARIENT DUNE SIMPLE QUESTION Ì DES ÏCHELLES VALI
PSYCHOSOCIALES COMME LA PRESSION TEMPORELLE LA
DÏES #ERTAINS POINTS PEUVENT NÏANMOINS ÐTRE
FAIBLE LATITUDE DÏCISIONNELLE LINSUFFISANCE DE
DISCUTÏS
LENTRAIDE RÏSULTATS NON PRÏSENTÏS NOS RÏSULTATS
,A PRÏSENTE ÏTUDE MONTRE UNIQUEMENT CHEZ LES
NE VONT PAS DANS CE SENS %N EFFET LES LIENS PERSIS
FEMMES UNE ASSOCIATION ENTRE TROUBLES DÏPRESSIFS
TENT APRÒS LAJUSTEMENT SUR CERTAINES CONTRAINTES
Conclusion #ETTE ÏTUDE MONTRE NON SEULEMENT DES LIENS ENTRE EMPLOI ATYPIQUE ET SYMPTOMATOLOGIE DÏPRESSIVE MAIS ÏGALEMENT QUE CES LIENS PEUVENT DIFFÏRER SELON LE SEXE #ECI EST OBSERVÏ ESSENTIELLEMENT POUR LE STATUT DEMPLOI ,E CONTEXTE ÏCONOMIQUE ACTUEL QUI ENGENDRE UNE INSÏCURITÏ DE LEMPLOI TOUCHANT PARTICULIÒREMENT LES TRAVAILLEURS OCCU PANT UN EMPLOI ATYPIQUE SOULIGNE PAR AILLEURS LA NÏCESSITÏ DE SURVEILLER LA SANTÏ DE CES POPULATIONS ET TOUT PARTICULIÒREMENT LEUR SANTÏ PSYCHIQUE 2EMERCIEMENTS .OUS REMERCIONS L)NSEE POUR AVOIR MIS Ì DISPOSITION DE L)NSTITUT DE VEILLE SANITAIRE LES DONNÏES DE L%NQUÐTE DÏCEN NALE SANTÏ
;= 6IRTANEN - +IVIMAKI - *OENSUU - 6IRTANEN 0 %LOVAINIO - 6AHTERA * 4EMPORARY EMPLOYMENT AND HEALTH A REVIEW )NT * %PIDEMIOL ;= !RTAZCOZ , "ENACH * "ORRELL # #ORTES ) 3OCIAL INEQUA LITIES IN THE IMPACT OF FLEXIBLE EMPLOYMENT ON DIFFERENT DOMAINS OF PSYCHOSOCIAL HEALTH * %PIDEMIOL #OMMUNITY (EALTH ;= #ARON . 2OUSSEAU 3 #ORRECTION DE LA NON RÏPONSE ET CALAGE DE LENQUÐTE SANTÏ $OCUMENT DE TRAVAIL )NSEE - ;= 3ANTIN ' #OHIDON # 'OLDBERG - )MBERNON % $EPRES SIVE SYMPTOMS AND ATYPICAL JOBS IN &RANCE FROM THE $ECENNIAL HEALTH SURVEY !M * )ND -ED ;= &UHRER 2 2OUILLON & ,A VERSION FRAN AISE DE LÏCHELLE #%3 $ #ENTER FOR %PIDEMIOLOGIC 3TUDIES $EPRESSION 3CALE $ESCRIPTION ET TRADUCTION DE LÏCHELLE DAUTOÏVALUATION 0SYCHIATR 0SYCHOBIOL ;= #OHIDON # 3ANTIN ' 3ANTÏ MENTALE ET ACTIVITÏ PROFES SIONNELLE DANS L%NQUÐTE $ÏCENNALE 3ANTÏ DE L)NSEE 3AINT -AURICE )NSTITUT DE VEILLE SANITAIRE OCTOBRE P HTTPWWWINVSSANTEFRPUBLICATIONSSANTE?MENTALE INDEXHTML ;= 3TATA#ORP 3TATA STATISTICAL 3OFTWARE 2ELEASE ;= 6IRTANEN 0 6AHTERA * +IVIMAKI - 0ENTTI * &ERRIE * %MPLOYMENT SECURITY AND HEALTH * %PIDEMIOL #OMMUNITY (EALTH ;= #OHIDON # 3ANTIN ' )MBERNON % 'OLDBERG - 7ORKING CONDITIONS AND DEPRESSIVE SYMPTOMS IN THE $ECENNIAL HEALTH SURVEY THE ROLE OF THE OCCUPATIONAL CATEGORY 3OC 0SYCHIATRY 0SYCHIATR %PIDEMIOL /CT ;%PUB AHEAD OF PRINT= 0UB-ED 0-)$ ;= +IM )( +HANG 9( -UNTANER # #HUN ( #HO 3) 'ENDER PRECARIOUS WORK AND CHRONIC DISEASES IN 3OUTH +OREA !M * )ND -ED ;= "ENACH * -UNTANER # 0RECARIOUS EMPLOYMENT AND HEALTH DEVELOPING A RESEARCH AGENDA * %PIDEMIOL #OMMU NITY (EALTH ;= 3TANSFELD 3 7ORK PERSONALITY AND MENTAL HEALTH "R * 0SYCHIATRY
"%( FÏVRIER
!
!
!
!
0RÏVALENCE DE LOBÏSITÏ ET FACTEURS ASSOCIÏS CHEZ LES ENFANTS DE ANS EN (AUTE 3AVOIE &RANCE $ENIS &ONTAINE DENISFONTAINE ORS RHONE ALPESORG #HRISTOPHE 'UIGNÏ -ARLÒNE "ERNARD $ELPHINE 'RUAZ /BSERVATOIRE RÏGIONAL DE LA SANTÏ 2HÙNE !LPES ,YON &RANCE
)NSPECTION DACADÏMIE DE (AUTE 3AVOIE !NNECY &RANCE
Résumé / Abstract L’obésité infantile s’est fortement accrue dans les années 1990. Le bilan médico-développemental scolaire systématique des enfants de 5-6 ans est une opportunité pour étudier sa prévalence. Cette étude transversale a concerné un échantillon représentatif de 1 008 enfants de Haute-Savoie en 2008. La prévalence de l’obésité (degrés 1 et 2 des normes internationales) est de 9,7%. Elle est de 15,2% chez les élèves des zones défavorisées contre 9,1% chez les autres enfants, soit un risque relatif de 1,7. En revanche, la prévalence ne diffère pas selon le genre. La maigreur sévère (grades 2 et 3) ne touche que 1,0% des enfants. En analyse multivariée, seuls trois facteurs sont associés à l’obésité : avoir deux parents originaires d’autres pays que la France métropolitaine et la Suisse, apporter une collation pour la récréation de l’après-midi, avoir un antécédent familial de surpoids. Les caractéristiques socio-économiques, les habitudes de vie, l’alimentation et le bien-être à l’école n’apparaissent pas liés à l’obésité dans cette étude. La comparaison avec une première étude départementale rétrospective faite en 2003 chez les enfants de sixième montre une stabilisation de la prévalence de l’obésité chez les enfants de 5-6 ans de Haute-Savoie, entre 1998 et 2008, ce qui est conforme à de récentes études nationales.
Prevalence of obesity and associated factors among 5-6-year-old children in Haute-Savoie, France Childhood obesity strongly increased in the 1990’s. The systematic school medical and developmental examination of the 5-6-year-old children is an opportunity to study its prevalence. This cross-sectional study included a representative sample of 1,008 children living in the French Haute-Savoie area in 2008. The prevalence of obesity (grades 1 and 2 of the international standards) is 9.7%. The prevalence is 15.2% among children in disadvantaged areas vs 9.1% among the others, representing a relative risk of 1.7. Obesity prevalence does not differ according to the gender. Severe thinness (grades 2 and 3) affects only 1.0% of children. In multivariate analysis, only three factors are linked to obesity: having both parents originating from other countries than metropolitan France and Switzerland, bringing a snack at school for afternoon break, having a family history of overweight. Socioeconomic characteristics, lifestyle, nutrition and well-being at school do not appear to be linked to obesity in our study. The comparison with a first departmental study made in 2003 among children in seventh grade (12-year old), shows a stabilization of the prevalence of obesity among the 5-6-year-old Haute-Savoie children between 1998 and 2008, which is consistent with recent national studies.
Mots clés / Key words Obésité de l’enfant, France, IMC, enquête santé / Child obesity, France, BMI, health survey
Introduction
OBÒSES ;= ,EUR INDICE DE MASSE CORPORELLE )-#
Méthodes
$ANS TOUS LES PAYS INDUSTRIALISÏS DANS LES ANNÏES
Ì ANS A ÏTÏ RECHERCHÏ DANS LEUR CARNET DE SANTÏ
#ETTE ÏTUDE TRANSVERSALE RÏALISÏE DE NOVEMBRE
LOBÏSITÏ EST DEVENUE DE PLUS EN PLUS
MONTRANT UNE PRÏVALENCE ESTIMÏE Ì
Ì MARS CONCERNE UN ÏCHANTILLON REPRÏ
FRÏQUENTE CHEZ LES ENFANTS LAISSANT PRÏSAGER UNE AGGRAVATION DES FACTEURS DE RISQUE DES MALADIES CARDIOVASCULAIRES ET DU DIABÒTE ;= %N &RANCE LES
DENFANTS OBÒSES EN EN DEGRÏ ET EN DEGRÏ ,OBÏSITÏ Ì ANS APPARAIS
SENTATIF DE ENFANTS SUR LES ENFANTS DE GRANDE SECTION DE MATERNELLE DU DÏPARTEMENT CONSTITUÏ EN DEUX STRATES
ENFANTS SCOLARISÏS EN GRANDE SECTION DE MATER
SANT COMME FORTEMENT PRÏDICTIVE DE CELLE Ì
POUR LES ENFANTS SCOLARISÏS DANS LES ZONES
NELLE Ì OU ANS BÏNÏFICIENT DUN BILAN MÏDICO
ANS IL SEMBLAIT PRÏFÏRABLE DE SEN PRÏOCCUPER DÒS
DÏFAVORISÏES #UCS2%0:%0 UN SONDAGE ALÏA
DÏVELOPPEMENTAL SYSTÏMATIQUE PENDANT LEQUEL
LÏCOLE PRIMAIRE
TOIRE SIMPLE A INCLUS LA MOITIÏ DES ENFANTS DES
DES ENQUÐTES PEUVENT ÐTRE RÏALISÏES
#ETTE ÏTUDE RÏALISÏE EN A POUR OBJECTIFS
GROUPES SCOLAIRES CONCERNÏS SOIT UN PREMIER
,A PREMIÒRE ENQUÐTE NATIONALE DE QUI PORTE SUR ENFANTS DE GRANDE SECTION DE MATERNELLE ;= A MONTRÏ QUE ÏTAIENT
DE MESURER LA PRÏVALENCE DE LOBÏSITÏ CHEZ LES ENFANTS DE GRANDE SECTION DE MATERNELLE DE
ÏCHANTILLON DE ENFANTS POUR OBTENIR UNE MESURE PRÏCISE DE LA PRÏVALENCE DE LOBÏSITÏ DANS CETTE STRATE
OBÒSES EN &RANCE MÏTROPOLITAINE SELON LES NORMES
(AUTE 3AVOIE AVEC UN FOCUS PARTICULIER SUR LES
POUR LES ENFANTS SCOLARISÏS HORS DE CES
)/4& )NTERNATIONAL OBESITY TASKFORCE EN
ZONES DÏFAVORISÏES #ONTRAT URBAIN DE COHÏSION
ZONES DES GRAPPES DE ENFANTS ONT ÏTÏ TIRÏES
DEGRÏ ET EN DEGRÏ $ANS LÏCHANTILLON
SOCIALE OU 2ÏSEAU:ONE DÏDUCATION PRIORITAIRE n
AU SORT DANS LES GROUPES SCOLAIRES PUBLICS ET
DE 2HÙNE !LPES ENFANTS DES
#UCS2%0:%0
PRIVÏS EN TENANT COMPTE DU NOMBRE DENFANTS
ENFANTS ÏTAIENT OBÒSES EN DEGRÏ ET EN DEGRÏ %N (AUTE 3AVOIE UNE ÏTUDE RÏALISÏE EN
DANALYSER LES FACTEURS ASSOCIÏS EN TERMES DE CONDITIONS SOCIO ÏCONOMIQUES DHABITUDES
PRÏSENTS DANS CHACUN #E SECOND ÏCHANTILLON COMPORTAIT ENFANTS DE ÏCOLES ,ENQUÐTE A ÏTÏ RÏALISÏE PAR LE PERSONNEL MÏDICAL
AUPRÒS DE ENFANTS DE CLASSE DE SIXIÒME
ALIMENTAIRES DEXERCICE PHYSIQUE DE SÏDENTARITÏ
ET INFIRMIER SCOLAIRE LORS DE LA VISITE MÏDICALE
ANS A MONTRÏ QUE ÏTAIENT
ET DIMAGE DE SOI
OBLIGATOIRE ET COMPORTAIT DES MESURES DE POIDS "%( FÏVRIER
!
!
!
!
BALANCES ÏTALONNÏES DE TAILLE ET UN QUESTION NAIRE POUR LENFANT ,E QUESTIONNAIRE POUR LA
4ABLEAU 0RÏVALENCE DE LOBÏSITÏ CHEZ LES ENFANTS DE ANS EN (AUTE 3AVOIE N &RANCE Table 1 Prevalence of obesity among 5-6-year-old children in Haute-Savoie (n=1,003), France, 2008 :ONES DÏFAVORISÏES ;)# =
!UTRES ZONES ;)# =
(AUTE 3AVOIE ;)# =
/BÏSITÏ DEGRÏ /BÏSITÏ DEGRÏ 4OTAL OBÏSITÏ
; = ; = ; =
; = ; = ; =
; = ; = ; =
0OIDS NORMAL
; =
; =
; =
; = ; = ; =
; = ; = ; =
; = ; = ; =
FAMILLE ÏTAIT REMPLI EN FACE Ì FACE OU PAR TÏLÏ PHONE EN CAS DABSENCE DES PARENTS Ì LA VISITE 5N BREF AUTO QUESTIONNAIRE POUR LES ENSEIGNANTS REMPLI EN FACE Ì FACE PORTAIT SUR LORGANISATION DE LÏCOLE ,A PRÏVALENCE DÏPARTEMENTALE A ÏTÏ CALCULÏE EN AGRÏGEANT LA PRÏVALENCE DE CHAQUE STRATE AVEC PONDÏRATION SELON LEFFECTIF TOTAL DE LA STRATE 0OUR LANALYSE DES FACTEURS ASSOCIÏS Ì LOBÏSITÏ LES ENFANTS DONT LES QUESTIONNAIRES ÏTAIENT MANQUANTS REFUS DES PARENTS OU PARENTS NON JOIGNABLES ONT ÏTÏ EXCLUS AINSI QUE LES ENFANTS EN MAIGREUR SÏVÒRE 0UIS LES ENFANTS SCOLARISÏS EN ZONES DÏFAVORISÏES ONT ÏTÏ RAMENÏS PAR PONDÏ RATION Ì LEUR IMPORTANCE RÏELLE DANS LA POPULATION TOTALE DES ENFANTS ,ANALYSE A DONC PORTÏ SUR ENFANTS SOIT APRÒS PONDÏRATION ENFANTS ,ES CARACTÏRISTIQUES DES ENFANTS OBÒSES DEGRÏ OU ONT ÏTÏ COMPARÏES Ì CELLES DU GROUPE DE RÏFÏ RENCE LES ENFANTS DE POIDS NORMAL OU MAIGREUR GRADE PAR RÏGRESSION LOGISTIQUE !PRÒS UNE ANALYSE UNIVARIÏE LE MODÒLE FINAL A ÏTÏ OBTENU
-AIGREUR GRADE -AIGREUR GRADE -AIGREUR GRADE ;)# = INTERVALLE DE CONFIANCE Ì
,A SATISFACTION DE LENFANT Ì LÏCOLE EST MASSIVE
%N CE QUI CONCERNE LES LOISIRS SUR ÏCRAN TÏLÏVISION
MENT EXPRIMÏE PAR LES PARENTS ET PAR LES
ORDINATEUR OU CONSOLE DE JEUX DES ENFANTS
ENFANTS ° LÏCOLE DES ENFANTS ONT
ONT AU MOINS UN ÏCRAN DANS LEUR CHAMBRE ,A
UNE CANTINE ET UNE i GARDERIE w PÏRISCO
MOITIÏ PASSE MOINS DUNE HEURE PAR JOUR
LAIRE SELON LES ENSEIGNANTS 3ELON LES PARENTS
DEVANT UN ÏCRAN LES JOURS DÏCOLE MAIS ILS NE SONT
DES ENFANTS NE FRÏQUENTENT JAMAIS LA CANTINE
PLUS QUE LES JOURS DE VACANCES $E PLUS
ET NE FRÏQUENTENT JAMAIS LA STRUCTURE PÏRIS
ONT REGARDÏ LA TÏLÏVISION LE MATIN DE
COLAIRE LE SOIR ,ES ENSEIGNANTS DÏCLARENT QUUNE
LENQUÐTE AVANT DALLER Ì LÏCOLE SELON LEURS
COLLATION EST FOURNIE PAR LÏCOLE Ì DES ENFANTS LE MATIN LE PLUS SOUVENT EN DÏBUT DE
PARENTS CE QUE DÏCLARENT AUSSI LES ENFANTS
MATINÏE
Facteurs associés à l’obésité
0RESQUE TOUS LES ENFANTS ONT PRIS UN PETIT
,ANALYSE UNIVARIÏE MONTRE QUE FACTEURS SONT
DÏJEUNER LE MATIN DE LENQUÐTE SELON LES PARENTS
PAR UNE PROCÏDURE DESCENDANTE MULTIVARIÏE
ET SELON LES ENFANTS ,ES ENFANTS
Résultats
FRUIT FRAIS MAIS DÏCLARENT AVOIR PRIS UN
SONT Ì DIRE AVOIR MANGÏ DU PAIN ET UN
SIGNIFICATIVEMENT ASSOCIÏS Ì LOBÏSITÏ AVOIR DEUX PARENTS ORIGINAIRES DAUTRES PAYS QUE LA &RANCE MÏTROPOLITAINE ET LA 3UISSE DANS DES CAS LE -AGHREB OU LA 4URQUIE NE JAMAIS ALLER AU RESTAU
Prévalence de l’obésité et de la maigreur
PRODUIT LAITIER 3ELON LES PARENTS DES ENFANTS
,OBÏSITÏ TOUCHE DES ENFANTS DU DÏPARTE
JAMAIS DE SODAS NE GRIGNOTENT JAMAIS ENTRE
MENT DONT DE DEGRÏ ET DE DEGRÏ
LES REPAS ET DES ENFANTS NE FONT JAMAIS DE
,E TABLEAU DONNE LES INTERVALLES DE CONFIANCE
REPAS DEVANT LA TÏLÏVISION
,A PRÏVALENCE NE DIFFÒRE PAS ENTRE LES FILLES ET LES
%N CE QUI CONCERNE LES COLLATIONS APPORTÏES Ì
GAR ONS
LÏCOLE POUR LA RÏCRÏATION DES ENFANTS DISENT
%N REVANCHE LA PRÏVALENCE EST PLUS ÏLEVÏE DANS
EN APPORTER LE MATIN ET LAPRÒS MIDI
,ANALYSE MULTIVARIÏE RETIENT TROIS FACTEURS SIGNI
LES ZONES DÏFAVORISÏES #UCS2%0:%0
,ES PARENTS DÏCLARENT UNE PRATIQUE SPORTIVE RÏGU
FICATIVEMENT ASSOCIÏS Ì LOBÏSITÏ DANS LE MODÒLE
CONTRE CHEZ LES ENFANTS SCOLARISÏS EN DEHORS
LIÒRE EN FAMILLE POUR DES ENFANTS OU EN CLUB
FINAL AVOIR DEUX PARENTS ORIGINAIRES DAUTRES PAYS
DE CES ZONES SOIT UN RISQUE FOIS PLUS ÏLEVÏ
POUR DES ENFANTS !U TOTAL ELLE CONCERNE
QUE LA &RANCE MÏTROPOLITAINE ET LA 3UISSE
TABLEAU
DES ENFANTS $AUTRE PART EN DEHORS DES
APPORTER UNE COLLATION POUR LA RÏCRÏATION DE
,ES DONNÏES PERMETTAIENT AUSSI DE MESURER LA
HEURES DE CLASSE DES ENFANTS JOUENT EN PLEIN
LAPRÒS MIDI AVOIR UN ANTÏCÏDENT FAMILIAL DE
PRÏVALENCE DE LA MAIGREUR DES NORMES INTERNA
AIR ,ES TROIS QUARTS DES ENFANTS NE
SURPOIDS #HACUN MULTIPLIE PAR TROIS LE RISQUE
TIONALES ÏTANT DISPONIBLES DEPUIS AVEC TROIS
MARCHENT PAS DU TOUT POUR ALLER Ì LÏCOLE
DOBÏSITÏ TABLEAU
MANGENT DES FRUITS TOUS LES JOURS NE BOIVENT
RANT SCOLAIRE AVOIR UNE COLLATION FOURNIE PAR LÏCOLE Ì LA RÏCRÏATION DU MATIN APPORTER UNE COLLATION POUR LA RÏCRÏATION DE LAPRÒS MIDI AVOIR UN ANTÏCÏDENT FAMILIAL DE SURPOIDS SELON LES DÏCLARATIONS DES PARENTS NOTAMMENT PÒRE ET GRANDS PARENTS
GRADES ;= ,A MAIGREUR SÏVÒRE GRADES ET EST RARE PUISQUELLE TOUCHE DES ENFANTS %LLE NE DIFFÒRE PAS SELON LE GENRE OU LA ZONE DE SCOLA RISATION
Un aperçu des habitudes de vie des enfants ,ÏTUDE DONNE UN APER U DES CONDITIONS DE VIE ET DES HABITUDES DES ENFANTS DE ANS DE (AUTE
4ABLEAU &ACTEURS EXPLICATIFS DE LOBÏSITÏ CHEZ LES ENFANTS DE ANS EN (AUTE 3AVOIE !NALYSE MULTIVARIÏE PAR RÏGRESSION LOGISTIQUE EFFECTIF PONDÏRÏ N &RANCE Table 2 Explanatory factors of obesity among 5-6-year-old children in Haute-Savoie. Multivariate analysis by logistic regression (weighted sample n=526), France, 2008 6ARIABLE SIGNIFICATIVEMENT LIÏE Ì LOBÏSITÏ
0AYS DORIGINE DES PARENTS ,ES DEUX PARENTS SONT ORIGINAIRES DE &RANCE MÏTROPOLE3UISSE ,UN DES PARENTS EST ORIGINAIRE DUN PAYS ÏTRANGER OU DES $/- 4/,ES DEUX PARENTS SONT ORIGINAIRES DUN PAYS ÏTRANGER OU DES $/- 4/-
/2 AJUSTÏ
;)# =
2ÏFÏRENCE
; n = ; n =
#OLLATION DE LAPRÒS MIDI APPORTÏE PAR LES ENFANTS
; n =
3AVOIE ,E QUESTIONNAIRE REMPLI PAR LES PARENTS
!NTÏCÏDENT FAMILIAL DE SURPOIDS A
; n =
MONTRE QUE DES ENFANTS VIVENT DANS UNE
.OMBRE DE PROCHES EN SURPOIDS A !UCUN 5NE PERSONNE !U MOINS DEUX PERSONNES
2ÏFÏRENCE
; n = ; n =
FAMILLE MONOPARENTALE QUE DES PARENTS SE SENTENT EN SÏCURITÏ DANS LEUR LOGEMENT ET QUE DÏCLARENT AVOIR DES DIFFICULTÏS FINANCIÒRES POUR LEURS ACHATS ALIMENTAIRES
;)# = INTERVALLE DE CONFIANCE Ì
P
P
P A 2ISQUE AJUSTÏ SUR LORIGINE DES PARENTS ET LA COLLATION DE LAPRÒS MIDI
"%( FÏVRIER
!
!
!
!
4ABLEAU 0RÏVALENCE DE LOBÏSITÏ DEGRÏS ET MESURÏE DANS DES ENQUÐTES RÏGIONALES ET NATIONALES CHEZ LES ENFANTS DE ANS &RANCE Table 3 Prevalence of obesity (grades 1 and 2) among 5-6-year-old children in regional and national studies, France, 2008 2ÏGION n ANNÏE
.OMBRE DENFANTS
0RÏVALENCE GAR ONS
0RÏVALENCE FILLES
0RÏVALENCE ENSEMBLE
&RANCE ;= !LSACE ;= 0ROVENCE !LPES #ÙTE D!ZUR ;= -ARTINIQUE ;= 3EINE 3AINT $ENIS ;= ,ANGUEDOC 2OUSSILLON ;= !UVERGNE ;= 0ICARDIE
;= (AUTE 3AVOIE
%NFANTS DE ANS PETITE ET MOYENNE SECTION DE CLASSE MATERNELLE
%NFANTS DE ANS COURS PRÏPARATOIRE
TUDES DE VIE SONT FORTEMENT MIS EN AVANT AU TRAVERS DU PAYS DORIGINE DES PARENTS ET LES ANTÏ CÏDENTS FAMILIAUX DOBÏSITÏ ,E FAIT DAPPORTER UNE COLLATION POUR LA RÏCRÏATION DE LAPRÒS MIDI EST LE SEUL ÏLÏMENT DE MODE DE VIE QUI APPARAÔT LIÏ Ì LOBÏSITÏ 2EMERCIEMENTS ³TUDE RÏALISÏE GRÊCE Ì UN FINANCEMENT DU GROUPEMENT RÏGIONAL DE SANTÏ PUBLIQUE 2HÙNE !LPES 2EMERCIEMENTS AU GROUPEMENT DE PILOTAGE & "OBAN $R - #ORRE 3 2ICHAR DEAU $R # 2OSSIAUD Ì - $RENEAU ET 4 0ICARD /23 AUX MÏDECINS INFIRMIERS SCOLAIRES ET ENSEIGNANTS QUI ONT RÏALISÏ LÏTUDE AUX PARENTS ET ENFANTS QUI ONT PARTICIPÏ 2APPORT COMPLET TÏLÏCHARGEABLE HTTPWWWORS RHONE ALPESORG
%N REVANCHE LES CARACTÏRISTIQUES SOCIO
Y AVOIR STABILISATION DE LA PRÏVALENCE SUR CES
2ÏFÏRENCES
ÏCONOMIQUES NIVEAU DÏTUDE PROFESSION ET CATÏ
DERNIÒRES ANNÏES EN (AUTE 3AVOIE )L FAUT NÏAN
GORIE SOCIOPROFESSIONNELLE DES PARENTS FAMILLE
MOINS NOTER QUE CETTE ENQUÐTE DE DIFFÏRAIT
;= )NSERM #OLLECTIF /BÏSITÏ BILAN ET ÏVALUATION DES PROGRAMMES DE PRÏVENTION ET DE PRISE EN CHARGE 0ARIS )NSERM
MONOPARENTALE OU NON DIFFICULTÏS FINANCIÒRES
DANS SA MÏTHODE ELLE SAPPUYAIT SUR LES DONNÏES
POUR LES ACHATS ALIMENTAIRES OU NON LES HABI
DU CARNET DE SANTÏ ET NON SUR UNE MESURE DIRECTE
TUDES DE VIE PRÏSENCE DÏCRANS DANS LA CHAMBRE
ET LES DONNÏES MANQUAIENT POUR DES
DE LENFANT OU NON TEMPS PASSÏ DEVANT LÏCRAN
ENFANTS $EUX ENQUÐTES NATIONALES MONTRENT
ACTIVITÏ SPORTIVE ENCADRÏE OU EN FAMILLE TEMPS
ÏGALEMENT UNE STABILISATION DE LOBÏSITÏ CHEZ DES
DE MARCHE POUR ALLER Ì LÏCOLE LALIMENTATION
ENFANTS DE ANS ENTRE ET ;= ET CHEZ
LE PETIT DÏJEUNER PRIS LE JOUR DE LENQUÐTE PRISE
LES ANS ENTRE ET CE QUI EST COHÏ
DES REPAS DEVANT LA TÏLÏVISION GRIGNOTAGE OU
RENT POUR CETTE DERNIÒRE ÏTUDE AVEC LA BAISSE DE
NON LE FAIT QUE LENFANT SE PLAISE Ì LÏCOLE OU
LAPPORT CALORIQUE DURANT LA MÐME PÏRIODE ;=
NON Y COMPRIS LES TEMPS DE LA RÏCRÏATION NE
-ALGRÏ CES ÏLÏMENTS POSITIFS LOBÏSITÏ RESTE UN
SONT PAS SIGNIFICATIVEMENT DIFFÏRENTS CHEZ LES
PROBLÒME DE SANTÏ PUBLIQUE PUISQUE QUELQUE
ENFANTS OBÒSES
ENFANTS DE ANS SERAIENT Ì PRENDRE EN CHARGE
)L EST ÏGALEMENT Ì NOTER QUE SEULS DES
POUR OBÏSITÏ CHAQUE ANNÏE EN (AUTE 3AVOIE DONT
PARENTS DENFANTS OBÒSES ONT CONSCIENCE DE CET
DANS LES ZONES DÏFAVORISÏES
EXCÒS PONDÏRAL ET QUE SEULS DES ENFANTS OBÒSES CHOISISSENT POUR SE REPRÏSENTER LA SILHOUETTE LA PLUS RONDE PARMI UN CHOIX DE TROIS
Discussion
Des facteurs associés à l’obésité encore mal connus à cet âge ,ES FACTEURS LIÏS Ì LOBÏSITÏ SONT CONNUS CHEZ LADULTE FAIBLE NIVEAU SOCIO ÏCONOMIQUE ALIMEN
Stabilité de la prévalence sur 10 ans en Haute-Savoie
TATION DÏSÏQUILIBRÏE SÏDENTARITÏ ;= MAIS
,A PRÏVALENCE DE LOBÏSITÏ EN (AUTE 3AVOIE SITUE
RÏGIME ALIMENTAIRE NE POUVAIT ÐTRE PRÏCISE DU FAIT
CE DÏPARTEMENT DANS LA TRANCHE BASSE DE PRÏVA
DES MODALITÏS DENQUÐTE ENTRETIEN PONCTUEL ET
LENCE PAR RAPPORT AUX ENQUÐTES EFFECTUÏES DANS
COURT ET DU FAIT DE LA DÏPENDANCE DE LENFANT Ì
DAUTRES RÏGIONS FRAN AISES TABLEAU ELLE EST
LA NOURRITURE PRÏPARÏE PAR LES ADULTES ,E BIAIS DE
COMPARABLE AUX MESURÏS EN !UVERGNE EN
DÏCLARATION PEUT ÐTRE ÏVOQUÏ CAR DE NOMBREUX
CHEZ DES ENFANTS DU MÐME ÊGE ;= ET AUX
MESSAGES SUR LALIMENTATION ET LACTIVITÏ PHYSIQUE
EN EN RÏGION 0ROVENCE !LPES #ÙTE
SONT RÏGULIÒREMENT DIFFUSÏS DANS LES MÏDIAS
D!ZUR CHEZ DES ENFANTS DE ANS ;= ,ABSENCE
4OUTEFOIS LES DONNÏES CROISÏES ENTRE LES RÏPONSES
DE SUR RISQUE CHEZ LES FILLES EN (AUTE 3AVOIE
DES ENFANTS ET DES PARENTS SONT CONCORDANTES
CONTRAIREMENT AUX AUTRES RÏGIONS TABLEAU
.I LE GENRE NI LES FACTEURS SOCIO ÏCONOMIQUES
EXPLIQUE EN PARTIE CE TAUX DE PRÏVALENCE BAS
NAPPARAISSENT LIÏS Ì LOBÏSITÏ DANS CETTE ÏTUDE
#ETTE PRÏVALENCE NE DIFFÒRE PAS SIGNIFICATIVEMENT
CONTRAIREMENT Ì DAUTRES ÏTUDES NATIONALES OU
DE LÏTUDE DE QUI ÏTAIT RÏTROSPECTIVE ET
RÏGIONALES ° LOPPOSÏ LES FACTEURS FAMILIAUX QUI
PORTAIT SUR LA SITUATION DE IL SEMBLE DONC
PEUVENT ÐTRE CULTURELS GÏNÏTIQUES ETOU DHABI
MOINS Ì CET ÊGE PRÏCOCE DE ANS ,ANALYSE DU
;= 'UIGNON . .IEL 8 ,ÏTAT DE SANTÏ DES ENFANTS DE ANS DANS LES RÏGIONS ³TUDES ET 2ÏSULTATS $REES ;= -ANTEY + %NCRENAZ . (ELYNCK " 'UIGNÏ # #ASTETBON + ³TUDE DU SURPOIDS DE LOBÏSITÏ ET DES FACTEURS ASSOCIÏS AU SURPOIDS CHEZ LES ÏLÒVES DE E SCOLARISÏS DANS LES COLLÒGES PUBLICS DU DÏPARTEMENT DE LA (AUTE 3AVOIE "ULL ³PIDÏMIOL (EBD ;= #OLE 4* &LEGAL +- .ICHOLLS $ *ACKSON !! "ODY MASS INDEX CUT OFFS TO DEFINE THINNESS IN CHILDREN AND ADOLESCENTS INTERNATIONAL SURVEY "-* ;= 6ENZAC - 4EULADE * -AQUIGHEN 3 &RADET -2 !UBLET #UVELIER 'RONDIN -! ET AL /BÏSITÏ CHEZ LES ENFANTS DE ANS EN !UVERGNE #LERMONT &ERRAND /23 ;= 6ERGER 0 3ALIBA " 'UAGLIARDO 6 "OUHNIK !$ %ICHENBAUM 6OLINE 3 ET LE GROUPE %VALMATER #ARACTÏRISTI QUES SOCIALES INDIVIDUELLES CONTEXTE RÏSIDENTIEL ET PRÏVA LENCE DES PROBLÒMES DE POIDS DANS LA PETITE ENFANCE UNE ANALYSE MULTI NIVEAU 2EV ³PIDÏMIOL 3ANTÏ 0UBLIQUE ;= 0ÏNEAU 3 3ALANAVE 3 2OLLAND #ACHERA -& #ASTETBON + (ERCBERG 3 3TABILISATION DES PRÏVALENCES DE SURPOIDS ET DOBÏSITÏ CHEZ LES ENFANTS DE Ì ANS EN &RANCE ENTRE ET 0OSTER E CONGRÒS DE L!SSOCIATION FRAN AISE DÏTUDE ET DE RECHERCHE SUR LOBÏSITÏ JANVIER 4OULOUSE ;= ,AFAY , COORD ³TUDE INDIVIDUELLE NATIONALE DE CONSOM MATIONS ALIMENTAIRES )NCA -AISONS !LFORT !FSSA ;= 'UIGNON . "ADEYAN ' ,A SANTÏ DES ENFANTS DE SIX ANS Ì TRAVERS LES BILANS DE SANTÏ SCOLAIRE ³TUDES ET 2ÏSULTATS $REES ;= /23 !LSACE !CADÏMIE DE 3TRASBOURG 6ILLE DE 3TRAS BOURG ,A SANTÏ DES ENFANTS DE ANS EN !LSACE !NALYSE DU QUESTIONNAIRE .UTRITION -ODE DE VIE n VISITES DADMISSION 3TRASBOURG /23 ;= !SSIER DE 0OMPIGNAN & 2IOCREUX # &LECHELLES 3 "OTTIUS & #ASCA 3 ,OUVEAU DE LA 'UIGNERAYE ! 0RÏVALENCE DE LOBÏSITÏ DU JEUNE ENFANT DE ANS EN -ARTINIQUE $ÏPAR TEMENT FRAN AIS D!MÏRIQUE EN 2EV ³PIDÏMIOL 3ANTÏ 0UBLIQUE ;= 'INIOUX # 'ROUSSET * -ESTARI 3 2UIZ & 0RÏVALENCE DE LOBÏSITÏ CHEZ LENFANT ET LADOLESCENT SCOLARISÏS EN 3EINE 3AINT $ENIS 3ANTÏ 0UBLIQUE ;= /BSERVATOIRE RÏGIONAL DÏPIDÏMIOLOGIE SCOLAIRE %NQUÐTE EN CLASSE DE GRANDE SECTION DE MATERNELLE 4HÏMATIQUE TROUBLES DU LANGAGE 2ÏSULTATS -ONTPELLIER $RASS /23 !CADÏMIE DE -ONTPELLIER ;= &AVIER / -AINCENT # 2EIMERINGER ! 4RUGEON ! ,A SANTÏ EN COURS PRÏPARATOIRE SITUATION DANS TROIS TERRITOIRES ET DANS LENSEMBLE DE LA RÏGION 0ICARDIE !MIENS /23 !CADÏMIE D!MIENS '230 0ICARDIE
"%( FÏVRIER
!
!
!
!
02/&%4
0ROGRAMME DE FORMATION Ì LÏPIDÏMIOLOGIE DE TERRAIN 0ROFET EST UN PROGRAMME DE FORMATION DE DEUX ANS CO PILOTÏ PAR L)NSTITUT DE VEILLE SANITAIRE )N63 ET L³COLE DES HAUTES ÏTUDES EN SANTÏ PUBLIQUE %(%30 QUI ACCUEILLE CHAQUE ANNÏE QUATRE OU CINQ ÏPIDÏMIOLOGISTES 0ROFET POUR LES FORMER PAR LA PRATIQUE Ì LINVESTIGATION LA SURVEILLANCE ÏPIDÏMIOLOGIQUE ET LÏVALUATION DES RISQUES SANITAIRES
!PPEL Ì CANDIDATURES POUR LA PROMOTION DU 0ROGRAMME DE FORMATION Ì LÏPIDÏMIOLOGIE DE TERRAIN 0ROFET E
$ATE LIMITE DE CANDIDATURE AVRIL )NFORMATION ET DOSSIER DINSCRIPTION SUR LE SITE DE L)N63 HTTPWWWINVSSANTEFRPROFET
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DES RÏSULTATS DE SURVEILLANCE ET DINVESTIGATIONS ÏPIDÏMIOLOGIQUES EN &RANCE
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