LE SFPQ

C’est Aussi mon histoire

L

es syndicats n’ont pas tous bonne presse. Il n’est pas rare d’entendre ou de lire des commentaires selon lesquels certains syndicats travaillent à l’abri des regards de leurs membres pour défendre leurs propres intérêts. Malheureusement, cette image négative s’appuie trop souvent sur des faits, ce qui laisse croire que « les syndicats... c’est du pareil au même ! » De fait, plusieurs syndicats ont développé d’importantes organisations hiérarchiques au mépris des contacts directs avec leurs membres. Ce faisant, ils sont devenus inaccessibles et se sont éloignés de plus en plus des préoccupations de ceux qu’ils représentent. Ces syndicats imposent leur vision, leurs méthodes et leurs pratiques sans s’adapter aux nouvelles réalités du monde du travail. Mais les histoires rapportées dans les médias ne sont pas celles du SFPQ.

 Nous sommes plusieurs «employé(e)s à avoir obtenu notre permanence grâce aux efforts du SFPQ. 

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Une HISTOIRE d’ENGAGEMENT Comme syndicat indépendant des grandes centrales syndicales, le SFPQ est toujours resté proche de ses membres. Comme eux, il a choisi de développer une approche rigoureuse et responsable. Son engagement quotidien se concrétise par :

Le SFPQ […] a réussi à régulariser la situation de nombreux « faux occasionnels » des secteurs public et parapublic.

Une amélioration continue des relations et des conditions de travail Au SFPQ, l’amélioration des conditions de travail ne s’arrête pas à la signature d’une nouvelle convention collective. Ainsi, les comités de relations de travail continuent à siéger pour corriger et prévenir des litiges. Ces rencontres favorisent une interprétation de la convention collective à l’avantage des travailleurs. Des solutions, dont la signature de lettres d’entente entre deux négociations, permettent d’apporter rapidement des correctifs aux problèmes soulevés par les membres. Des solutions novatrices face aux réalités du travail Plusieurs pratiques de gestion nuisent considérablement au climat de travail. Par exemple, au nom de leur flexibilité de gestion, plusieurs employeurs refusent d’accorder la sécurité d’emploi à leurs travailleurs occasionnels, dont ils renouvellent pourtant le contrat périodiquement. Le SFPQ s’est attaqué à ce problème et a réussi à régulariser la situation de milliers de « faux occasionnels » des secteurs public et parapublic. Des lieux d’échanges et de prises de décisions représentatifs des préoccupations des membres Le SFPQ a entrepris une importante démarche de revitalisation de la présence syndicale en milieu de travail. Il a aussi implanté des forums où des membres engagés se rencontrent pour échanger sur leurs situations particulières au travail. Les solutions qu’ils proposent sont à l’origine d’améliorations importantes qui répondent aux attentes des membres.

conditions de travail

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Des moyens pour assurer la reconnaissance et l’exercice des droits des travailleurs partout au Québec Tout le monde préfère éviter les conflits de travail, mais lorsqu’une situation l’exige, le SFPQ n’hésite pas à mobiliser ses forces. Seul syndicat spécialisé dans les secteurs public et parapublic à avoir implanté des bureaux dans toutes les régions du Québec, le SFPQ peut solliciter rapidement toute l’organisation dans les grands centres urbains comme en régions. En outre, l’accès à un fonds spécial, indispensable lors des conflits de travail, assure une sécurité financière aux membres en cas de grève. Un faible taux de cotisation (limité à 1,3 %) sans aucuns frais de service Le SFPQ limite son taux de cotisation à 1,3 %. Ce taux se compare très avantageusement au taux de cotisation moyen des autres syndicats, lequel se situe autour de 2 %. En outre, contrairement à la plupart des syndicats, le SFPQ ne réclame pas de frais pour des services à la carte. Par exemple, alors que les délégués sont généralement formés aux frais des membres de la section locale, le SFPQ offre gratuitement un programme de formation aux représentantes et représentants syndicaux en milieu de travail. Cela vise à garantir que tous les délégués, peu importe les revenus dont disposent les sections locales, puissent se familiariser avec les problèmes que peuvent vivre les membres afin de bien les accompagner. L’amélioration de la qualité de vie citoyenne Les membres du SFPQ sont fiers, et avec raison, des services qu’ils rendent à la population dans le cadre de leur travail. Leur engagement est une source d’inspiration pour le SFPQ, qui n’hésite pas à dénoncer les lois, les règlements, les projets et les réorganisations internes qui nuisent aux efforts déployés par le personnel pour maintenir des services publics et parapublics de grande qualité. Dans sa lutte pour le maintien du personnel, des budgets et des ressources des services publics et parapublics, il est à l’origine d’une organisation intersyndicale représentant près de 300 000 travailleurs des secteurs public et parapublic, soit le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP).

L’accès à un fonds spécial, indispensable lors des conflits de travail, assure une sécurité financière aux membres en cas de grève.

conseillers « Lessyndicaux du SFPQ s’occupent rapidement des problèmes qui surviennent sur notre lieu de travail. 

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UNE HISTOIRE À MON IMAGE Selon l’approche préconisée par ses membres, qui travaillent tous au sein d’organisations publiques et parapubliques, le SFPQ garantit des services personnalisés. Les membres du SFPQ bénéficient d’une gamme complète et diversifiée de services syndicaux spécialisés offerts par leurs conseillers dans les domaines suivants : négociation, condition féminine, droits parentaux relations de travail, communications, classification et mouvements de personnel, santé et sécurité au travail, avantages sociaux, recours et application des conditions de travail, accidents de travail et maladies professionnelles. Les conseillers syndicaux rencontrent personnellement les membres pour résoudre les problèmes qui peuvent survenir dans les milieux de travail, par exemple : – Non-respect de la convention collective ; – Abus de l’employeur ; – Harcèlement (ex. : discrimination basée sur la race, le sexe ou l’âge) ; – Accident de travail et maladie professionnelle ; – Application des régimes (ex. : retraite, assurances) ; – Classification des emplois. Les conseillers syndicaux se déplacent dans toutes les régions du Québec. Si des recours doivent être intentés, les conseillers syndicaux sont épaulés par des procureurs spécialisés en droit du travail qui ont développé une expertise pointue sur les sujets qui concernent les accréditations du SFPQ.

Aucun autre syndicat n’assure un tel accompagnement à ses membres !

Bien peu de personnes savent qu’elles peuvent recourir aux tribunaux administratifs pour avoir gain de cause dans un litige. Le SFPQ est le seul syndicat qui accompagne ses membres pour faire valoir leurs droits devant des tribunaux administratifs comme la Commission des lésions professionnelles, la Commission administrative des régimes de retraite, la Commission de la santé et de la sécurité du travail, la Commission des normes du travail, la Commission des droits de la personne, la Commission des relations de travail ou le Tribunal de la sécurité sociale.

Services personnalisés

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UNE HISTOIRE À

POURSUIVRE L’histoire du SFPQ débute en pleine Révolution tranquille. Malgré la mise en œuvre de projets innovateurs, le gouvernement Lesage s’oppose farouchement à l’idée de reconnaître aux personnes travaillant dans le « service civil » le droit de s’associer et de négocier collectivement leurs conditions de travail. Certains cadres supérieurs ne peuvent tout simplement pas envisager que des subalternes discutent avec eux, d’égal à égal, pour établir les modalités de leur convention collective. Devant le désir de syndicalisation qui monte chez les fonctionnaires provinciaux, le gouvernement Lesage lance un message clair : « Je ne conçois pas que la reine négocie avec ses sujets ». Cet affront ne décourage pas les militants de la première heure qui, après quelques mois de réflexion, déposent, le 5 octobre 1962, une requête en reconnaissance syndicale au nom du Syndicat des fonctionnaires provinciaux du Québec. Ce coup d’éclat met un terme aux campagnes d’intimidation menée par l’Association des employés civils contre la syndicalisation. Il marque aussi le début d’une ère de changements dans les conditions et les relations de travail avec la révision de lois désuètes et contradictoires. Depuis sa fondation, le SFPQ ne cesse de s’adapter pour mieux répondre aux attentes de ses 42 000 membres. Composé à l’origine des ouvriers, des techniciens et des employés de bureau de la fonction publique du Québec, il réunit désormais une quarantaine d’accréditations, dont la majorité regroupe des personnes salariées en provenance d’organisations parapubliques telles que Revenu Québec, Recyc-Québec, la Sépaq et Bibliothèque et Archives nationales du Québec. Leurs réalités sont différentes, mais toutes sont organisées pour bien répondre aux attentes de leurs membres. C’est ainsi que le SFPQ a pu développer une expertise inégalée pour accompagner ses membres dans toutes les démarches que la défense de leurs droits collectifs et individuels peut nécessiter.

Le SFPQ a pu développer une expertise inégalée pour accompagner ses membres dans toutes les démarches que la défense de leurs droits collectifs et individuels peut nécessiter.

Accompagnement des membres numéro de ma section : nom de la personne déléguée syndicale SFPQ :

c’est «notre Le SFPQ histoire à tous et à toutes »

Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec 5100, boulevard des Gradins Québec (Québec) G2J 1N4 Téléphone : 418-623-2424 ou 855-623-2424 (sans frais) [email protected] www.sfpq.qc.ca Août 2014

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