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31 janv. 2017 - et il y avait même un conteneur à ordures ! Antonio se pencha et le vit rempli à ras bord de tickets d'autobus et de billets de train. Un nombre ...
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© Francesco Petti

145 x 220 560 pages 21,50 €

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À

Naples, Antonio M. Fonte, un écrivain célèbre, misanthrope et extravagant, vit dans sa mansarde avec Calliope, sa chatte borgne. Le jour de son cinquantième anniversaire, un étrange message le contraint à fouiller sa mémoire : Genève Poitier, une femme énigmatique, un homme qu’il aurait tué… Il ne se souvient de rien. Troublé, il sort se promener et soudain, dans une mer de brume, les portes secrètes des Quartiers espagnols de la ville s’ouvrent à lui. Dans un palais qu’il n’avait jamais remarqué auparavant, un curieux peintre l’accueille, qui a la manie de récupérer tout ce que les hommes ont égaré : trousseaux de clés et chaussettes dépareillées, mais aussi souvenirs de jeux d’enfant, d’amours de jeunesse, d’espoirs et de rêves oubliés… De porte en porte, nous voici donc à Tirnaïl, un pays où les illusions sont à vendre, où des brouillards hantés recouvrent des villes qui changent de forme et d’aspect… Notre écrivain relève le défi et s’enfonce, à la recherche de ses souvenirs perdus, affrontant les démons de son passé pour reconstruire le sens de sa propre vie.

« Lavinia Petti, un peu Alice parmi d’inquiétantes merveilles, un peu adepte du gothique à la Zafón, ouvre toute grande la porte secrète du monde enchanté de la fiction. » La Repubblica

« La très jeune Laviania Petti déchaîne son imagination, portée par une prose claire et passionnée. » Grazia

« Un livre unique en son genre, une histoire très singulière capable de faire voyager l’imagination. » Un libro per amico

BIO

LAVINIA PETTI est née en 1988 à Naples, où elle a obtenu son diplôme d’études islamiques. Envoyé par la poste à l’éditeur Longanesi, ce premier roman s’est vendu à 22 000 exemplaires en Italie.

© Yuma Martellanz

Un livre pour ceux qui aiment rêver et se perdre dans leurs rêves, pour ceux qui savent qu’au fond il n’y a que ce en quoi nous croyons qui existe. Une lecture qui nous éloigne un moment de la réalité quotidienne pour entrer au pays des choses perdues : Lavinia Petti nous prend par la main et nous entraîne dans cet univers étrange qui évoque autant Alice au pays des merveilles que L’Ombre du vent de Zafón.

EXTRAIT

LA PRESSE EN A PARLÉ

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POINTS FORTS

PLAN PROMO

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« La salle était dominée par le plafond le plus grandiose qu’Antonio eût jamais vu. Les murs, d’une hauteur terrifiante, délimitaient un périmètre heptagonal et se rejoignaient en une voûte de pierre qui semblait sur le point de s’abattre sur lui. Sept majestueuses colonnes composaient l’ossature principale de la salle, chacune ornée de statues gothiques et gravée d’un entrelacs de frises et de chapiteaux. Des ombres spectrales oscillaient entre des candélabres suspendus. En dessous, à travers toute la salle, s’allongeaient des rangées d’énormes casiers, ensevelis sous des couches et des couches d’objets. C’étaient des choses banales, ayant appartenu à des hommes banals. Mais dans ce lieu d’enchantement, peut-être à cause du jeu des lumières et des ténèbres, ou peut-être à cause de l’air de magie qui émanait des murs, ces objets ordinaires devenaient extraordinaires et semblaient les plus précieux des trésors de l’univers. Des téléviseurs aux livres, des vêtements aux bijoux, jusqu’à des composants d’ordinateurs et des pièces de rechange pour automobiles, des fards, des bouteilles, des jouets, des éléments de décoration… et il y avait même un conteneur à ordures ! Antonio se pencha et le vit rempli à ras bord de tickets d’autobus et de billets de train. Un nombre démesuré de parapluies pendaient au-dessus de sa tête, avec des chaussures dépareillées accrochées par leurs lacets à des fils de nylon. Ce n’était pas vraiment la boutique d’un antiquaire, car une bonne partie de la marchandise paraissait moderne et en excellent état, mais il y régnait l’atmosphère typique d’une brocante. »

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