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COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Ottawa, le 17 septembre 2013

COMMENTAIRES DE L’ARCHIDIOCÈSE AU SUJET D’UNE ACTION EN JUSTICE CONCERNANT LE FEU JEAN GRAVEL Ces derniers jours, des nouvelles ont circulé au sujet d’une action en justice contre l’Archidiocèse catholique romain d’Ottawa concernant des allégations d’agressions sexuelles commises par un ancien prêtre de l’Archidiocèse, le feu Jean Gravel. En l’absence de Mgr Terrence Prendergast qui est actuellement en retraite avec les prêtres de langue anglaise de l’Archidiocèse, le Vicaire général, Monseigneur Kevin Beach, a fait la déclaration suivante : « L’histoire douloureuse de John nous rappelle que la plupart des agressions sexuelles contre des mineurs sont commises par un membre de la famille ou par un ami proche de la famille. Selon les faits que nous connaissons, il semble que Jean Gravel a eu accès à John, non en vertu de son rôle de prêtre ou de pasteur, mais en tant que membre de la famille Gravel. L’histoire de Jean Gravel est tragique et scandaleuse. Ordonné prêtre en 1950, il a eu des problèmes de comportement qui ont obligé les autorités diocésaines à intervenir afin de le corriger et le réhabiliter. Suite aux accusations criminelles et au procès qui a conduit à sa condamnation à la fin des années 1960, l’archevêque d’Ottawa de l’époque, le regretté Mgr Joseph-Aurèle Plourde, a fait parvenir une pétition au Vatican afin que Jean Gravel soit renvoyé de l’état clérical (« laïcisé ») en 1970 – ce qui fut fait. Lors de mes conversations avec John, j’ai appris que Jean Gravel a pris sa propre vie en 1980. Comme John l’a affirmé dans sa déclaration publique, nous avons écouté son histoire douloureuse avec sympathie. Nos échanges ont commencé il y a déjà plus de trois ans. Depuis ce temps, nous avons aidé John dans sa recherche de guérison en l’aidant à trouver des soins appropriés. Nous avons fait cela par souci pastoral, et non par obligation légale. Dans la résolution de toute revendication d’agression, nous recommandons aux victimes de chercher un avis juridique indépendant. Il semble que John, sous les conseils de son avocat, a décidé de poursuivre l’Archidiocèse plutôt que de régler l’affaire sans recourir à une poursuite judiciaire. Nous allons participer au processus, afin d’en arriver à une solution juste qui répond aux circonstances de John. Finalement, je rappelle ce que Mgr Prendergast a déjà déclaré à d'autres occasions : « Notre diocèse s’est engagé à créer un environnement sûr dans l’Église pour les mineurs et autres personnes vulnérables. » Comme cette affaire est devant les tribunaux, aucun autre commentaire ne sera fait en ce moment.

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