APPENDIX: LA MÉTHODOLOGIE Conformément aux engagements pris par la mairie dans la Déclaration pour des rues plus vertes et plus saines, la ville de Paris sera fermée aux véhicules à énergie fossile d’ici 2030 et ne se procurera plus que des bus électriques d’ici 2025. Les calculs du C40 suggèrent que cette mesure pourrait réduire les niveaux de particules fines dans la ville d’environCONTACT
[email protected] 1,3 microgramme par mètre cube. •
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Cela permettra d’éviter environ 400 décès dus à la qualité de l’air chaque année et d’ajouter 21 jours d’espérance de vie en moyenne pour chaque habitant de la ville de Paris. Cette mesure devrait permettre de réduire, chaque année, le nombre d’admissions à l’hôpital pour problème respiratoire de 1 280, et celui des admissions pour problème cardiovasculaire dus à la pollution atmosphérique de 6 350. Cette analyse ne concernait que la population résidant dans la ville de Paris, sans compter le million de personnes supplémentaires vivant en dehors de la ville mais y travaillant, qui bénéficieront également d’une meilleure qualité de l’air. Cette étude ne prend en compte que les émissions de gaz d’échappement. La pollution atmosphérique créée par l’usure des pneus ne peut être réduite qu’en diminuant le nombre de véhicules.
Améliorer la qualité atmosphérique, en particulier diminuer la quantité de particules fines (PM 2,5), permet de réduire le risque de mortalité. Si toutes les villes du C40 réduisaient le niveau de particules fines de 2,5 microgrammes par mètre cube (par exemple en se pliant aux exigences de la Déclaration pour des rues plus vertes et plus saines et en encourageant les gens à moins utiliser leur voiture), plus de 45 000 décès prématurés pourraient être évités chaque année. •
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Pour une ville comme Paris et de nombreuses autres en Europe et en Amérique du Nord, réduire le niveau de particules fines de 2,5 µg/m³ est un objectif difficile à atteindre, mais accessible. Cela représente une proportion considérable de pollution aux particules fines anthropiques, et une première étape ambitieuse mais réalisable dans la lutte contre la mauvaise qualité de l’air. Pour de nombreuses villes en Inde et en Chine, les efforts pour lutter contre la pollution atmosphérique abaisseront considérablement les niveaux de particules fines, et éviteront donc bien plus de décès prématurés. Ce chiffre de 45 000 décès est donc une faible estimation de ce que nous pourrions atteindre en prenant des mesures décisives pour le climat.
(Passer de la voiture à) un mode de déplacement plus actif résulte en : une baisse de 23 % des risques de maladies cardiaques, une baisse de 23 % des risques d’AVC, une baisse de 15% des risques de diabète de type 2, une baisse de 14 % des risques de dépression, une baisse de 12% des risques de cancer du sein, une baisse de 11 % des risques de démence, et une baisse de 8 % des risques de cancer du côlon.
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Ces chiffres correspondent à 15 minutes de trajet entre le domicile et le lieu de travail, ce qui fait un total de 30 minutes par jour, 5 jours par semaine, soit 150 minutes par semaine.
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Marcher à un rythme rapide ou faire du vélo permet d’atteindre ces objectifs de santé.
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Les bénéfices pour la santé de cette meilleure activité physique ont été calculés à partir de nombreuses études médicales revues par des pairs. Nous avons collaboré avec le Dr James Woodcock de l’Université de Cambridge pour identifier les résultats les plus solides.
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Ces résultats sont issus d’examens systématiques de plus de 100 études de cohorte (qui représente un ensemble de plus de 2 millions de personnes) effectuées par plusieurs universités (dont l’Université de Cambridge, University College London, la Harvard School of Public Health, la Standford University School of Medicine) .
Un déplacement actif permet également d’économiser du carbone. Nous avons estimé que si 10 % de personnes dans les villes américaines du C40 se rendaient au travail au vélo au lieu d’utiliser leur voiture, 1.6M tonnes de CO2 seraient économisées chaque année.
Des membres de l’Équipe de recherche du C40 sont disponibles pour commenter les résultats, la méthodologie et les sources utilisées. Contacter:
[email protected] +447739021000
