Alceste, parodie . Représentée pour la premiere fois sur le theâtre de l ...

Je te laiíïe aveceílè> tu peux. ^éclaircir de ce que j'áy rhohíneur de tedire. .... //jette Admete dans Peau. ADMETE. Gomment donc, qu'est-ce que cela signifie ?
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Alceste, parodie . Représentée pour la premiere fois sur le theâtre de l'Hôtel de Bourgogne, par les Comédiens Italiens [...]

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France

Alceste, parodie . Représentée pour la premiere fois sur le theâtre de l'Hôtel de Bourgogne, par les Comédiens Italiens ordinaires du Roy, le 21. decembre 1728. Par messieurs Dominique , Romagnesy, comediens du Roy. 1729. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : - La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. - La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. CLIQUER ICI POUR ACCÉDER AUX TARIFS ET À LA LICENCE 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : - des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. - des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. En cas de réutilisation prévue dans un autre pays, il appartient à chaque utilisateur de vérifier la conformité de son projet avec le droit de ce pays. 6/ L'utilisateur s'engage à respecter les présentes conditions d'utilisation ainsi que la législation en vigueur, notamment en matière de propriété intellectuelle. En cas de non respect de ces dispositions, il est notamment passible d'une amende prévue par la loi du 17 juillet 1978. 7/ Pour obtenir un document de Gallica en haute définition, contacter [email protected].

LCESTE, P A R 0\D

1\%E'Ì{-\

Représentée pour la première fois ÍUr le Théâtre de J'Hôtet de Bourgogne, par ks Comédiens Italiens ordinaires du Roy, le'.ri« Décembre 17*8.

Par Meffkm DOMINIQUE &* RòMAGNESY y

-, Chez

PAR 1 s, , PIUREVDELORMEXV A

ìmprîmeWFoin a sainte Geneviève, ,

Libraire, rue Saillant „ Pétillant, Pressant

*

Careslànt, V

le chagrin n'avance guerc Les affaires d'un Amant» ST RAT p N.

,

;je fois;

Eh ! comment veux-tu que gay, ce maraut de Lyéás dit que Ì'aime& tu

ta

AL CES TB> CËÍ1H 1 SE.

Aï R. Nanettedormis^vous* Lycas est un peu discret,

fis;

STRATON.

Ah j je me doutois tbien que le drôle

mentoit;

CEPHISE, Lycas est peu diícret,, P'avoir dit mon secret.

STRATON.

'

^

Comment tu me trahis}!

CEPH ISE.

Non je te désabuses

ST R ATO;N. Ainde Mitrìdateï Quoy Cephise. m'abandbnnè , Morbleu je suis enragé , Peux-tu fans rougir, Friponne í Me donner un tel congé ? ,

CEPHISE;

Je te

*

le donne y Straton n'a pas voyagé,

S'il s'en étonné.

STRATTÒN. Quoy cruelle après tant de pro* *

inesses.

...

P

A R O D I

E,

t%%

CEPHISE

Ai\\*Sh*ngepent pique tappétit* En vain une' beauté charmante Promet d'être toujours constante, Aisément elle se

dédit,

.

x

«

Changement'pique l'appctit,

STRATON.

AIR, Je ris, je fuis toujours contente. A changer quel Aïjet t'engage > Est-ç||M l'effet de tes sermons ? Après deux ans, peux-tu, Volage, Former de nouveaux engagemens}

CEPHISE.

Comptcs-tu pour tien à mon âge D'être fidclle pendant deux ans.

STRATON,

Mais comment as-tu pu te r&* « . foudre A me quitter ?

CEPHISE.

AiRi \Dame commode*

rjnconilance ^ Donc la vive douceur,

Ç*est

A ta puissance Assujétit un coeur , Ai .our charmant vainqueur ; Epargne nous l'honneur De la persévérances, \'\\ '\ Ton trait íé plus flateui: t \ C'est l'Incohstaííce.

«

t



«

;

-••/"" •

A LC ESTE, I* A D EUX. AIR U Avis vous vu poser* .

iiftuts?^'!!0^' (^Amer toujouts,

/*les plus douces jSont les Amours

Senties Amours y (^Ollire

Amours nouvelles,*

fiddlcs

ollire olla.

QUATRIE'JMÊ. SCJENE WCOMEDE

,

STRATON, CEPHISE.

LICOMEDE;

//

m'eftavis que Ponmefourc* STraton donne ord're qu'on VapprêceJ Pour commencer bien»tôt ia Fête, AIR.

STRATON.

Oiiî vraïment j'ay fort envie de rire. LICOMEDE. AIR. La Besogne. Jc vais faire un tour de marauc , le Spectacle il le faut,

Mais pour Quoique de Theris je sois frère , Ne laissons pas que de le faire.

A fart->> Contraignons nous-bien;

AIR.

V A

ao

D i E. Baguette*

13

La i R, «1 La chose est doue faite, Alcjsteen Ce jour, Me préfère Admcte, A

*

Malgré mou amour •, Loin que j'en murmure ,* Je suis par ma foy, De cette avanture Content comme un Roy,

CEPHISE.

•Cela n'est pas bien fur.

LICOMEDE.

Bon> c'est moy qui lui doniie les violons, tu me vas voir ouvrir le Baí, C E PHI S F. AIR. Je ne suis pas si Diable* Si l'on croie i'apparence,

1

%

Vous êtes détaché , Mais sous l'indifference, Votre amour est caché $ Seigneur, je veus devine," Je m'y connois un peu , Vous faites bonne mine A mauvais jeu.

LICOMEDE.

Voilà les Mariés qui s!approchent, & la Fête va commencer. ::

s

B

A LÇ ES TE',

•14

SCÈNE CÏNQÌJIFAÎE; LE CHOEUR, ADMETE, ALCIDE, ALCESTE PHERE'S LYCAS,

, , CEPHISE, STRATON, MATELOTS, & MATELOTTES. LE CHOEUR. AIR. Les Triolets.

V

Ivés, vives heureux époux

PHERE'S.

,

Quel plaisir cet Hymen me cause !

ADMETE

8c

ALCESTEW

Que ces liens me semblent doux !

LE CHOEUR.

Vives vives heureux époux

,

ADMETE.

>.

Ce choeur, à parler entre nous, Devroic avoir la bouche close,

LE CHOEUR. Vives, vivéstheureux époux,

ADMETE.

Il dit toujours la même chose. DANSE DE MATELOTS,

LICOMEDE.

AIR. Dans nos Vaisseaux*

;J5ans mes vaisseaux, Venés, ma belle Reine 9

PARODI E.

15

Et souffres que je vous mene

Danser fur les eaux •, Mes Matelots Vous y feront bien rire , Par leurs tours nouveaux, Vous mes Rivaux , VoyésJa moy conduire Comme deux Nigauds* A D M ET E. AIR. La faridondaine: Il a raison Alcide allons s Conduire nôtre Femme, %

LICOMEDE. Quoy vous marchés sor nos talons ; ADMETE. #

Nous escortons Madame,

LICOMEDE.

Quand je donne cotation, L^'faridondaine la faridondon ," je ne regale les ,Maris Beribi Qu'à la façon de barbari Mon ami. // jette Admete dans Peau.

ADMETE. Gomment donc, qu'est-ce que cela signifie ?

ADMETE ET ALCIDE.

SUR L'A I R. Vne Ville a son déjeuné* Dieux ! le pont s'abîme dans l'eau !

Bij

AXGESTB,

t& Ah

ADM ETE.

!

le joli cadeau !

ALCIDE.

Perfide J

ADMETE. vAlceste!

ALCESTE & CEPHISE.

Au secours, au secours*

LICOMEDE ET STRATON*

Et zeste

,

& zeste

, ADMETE.

^

Adieu donc mes amours. ADM ET E. AIR. £t vogue ta galère* Ahr'la maudite Fête! '

LICOM EDE.

,

Cinglons droit à Scíros,

ADMETE.

La chose est mal-honnête,

;

LICOMEDE & STRATON.

Adieu vaillant Héros, Et vogue la galère, &C.

LE CHOEUR DU VAISSEAU. Et gay gay Madame la Mariée -, Bon

bon,

&C.

N

ADMETE & ALCIDF. Au secours ! au guet t au feuí

P A R O'D

SCENE

f E.

17

IX IF ME.

S

THE'TIS. AIR.

Contre

m

engagement.

THétis proscrit tés jours,

Redouce fa colère, J'approuve en ses amours Licomede mon frere, Sois époux débonnaire y Souffre fans crier,

tout

ADMETE.

Vous faites-là, ma chere, Un fort joli métier.

Au secours ! au secours !

TH ET t S. AIR. Sans defus dessous. Quoy malgré mon commandemenr, bis. bis* Vous vous embarqués hardiment, Puisqu'on méprise ma colère, Sans dessus dessous, fans devant derrière, Vents furieux déchaînés-vous, Sans devant derrière & sons dessus dessous, Thitis rentre dans la mer, & les Aquilons excitent une tempête.

•Biij

8 I

A

L CE

S

TE,

SCENE'SEPTIFME, ALCIDE & ADMETE. AL C I DE. AIR. Lanturelu*

QUe l'honneur nous guide *

jîrusquons les instans , Joignons le perfide Sans perdre de tcrns*

ADMETE.

Ah ! mon cher Alcide, En voilà bien de. perdu

, Lanturelu, lanturelu -, lanturelu. Le Théâtre change & représente la-Villedf SMiros.

PA

R O

DIE.

íp

SCENE HUITIFME. CEPHISE, STRTATÒN.

CEPHISE. AIR. Je touche a mes derniers «LJLLceste dévroit erre

instans*

ici,

STRATON.

Cfois-moy n'en prens point de souci „ Puisqu'elle diffère à venir r Laisse-moy raja la la la, Laisse-moy t'en.tretenir. ' . ?

CEPHISE*

-

.

*

Nous devons Tattendre.. AIR. UAbbé petit Maître-* Mais à*où pourroit naître Cè retardement?

STRATON; Son époux peùr-ctre Est dans ce moment Tour au fond de la rivière; Lerc Ion lan la , Tout au fond de la rivière,1 AM qu'il eíí bien là*

,

Pour nous, grâce au Ciel, nom

A £0 L Cs E S T E , sommes dans THÌe de Sciros, nous n'avons pas été long-tems en chemin comme tu vois. ,

CEPHISE.

AIR. Ne m%entendés:.vou$pas.Tu ne te plaindras pas De mon humeur sauvage',, Je t'aydans le voyage Donné peu d'embarras, Oh *

STRATON.

!

je ne m'en plains pas.

La fine mouche í tu en íçafs diablement long. CEPH ISE. Ain.Menuet des FeteS Grecqu. Et si je t'assurois Que c'est roi que j'adore ,

STRATON*

En vain tu le dirois, Nòn jamais je ne le c roirois ,\ ,..

CEPHISE.

Quoy tir doutes encore Du feu qui me dévore ? C'est trop m'outrager, J*ay feint de changer , Pour mieu» t'engager.-

CEPHISE.

AIR Vn Mari qw vit en aimant; jaíejk £c point jn^tílemerxt^

(

PAR

DIE.

O

2*

Que j'ai feint un tel changement, 11 faut dansTamoureux commerce Sçavoir user de rafincmentr^ L'heureux Amant,

Nonchalamerit, Tombé, & languit dans Passoupifíemcnt,; Ji faut qu'un Rival le rraverse Pour réveiller son empressement. ST R AT O N. AIR. Nanon dbrmoiK Ne tenre pa* une frivole excuse, De tes discours, Je connois Jes détours , Non non morbleu ne crois pas qu'òft

, m'abusc

,

Une seconde fois;, C E P H I S E.

J'en vois

bis*

Que l'on a trompés plus de trois»

CEPHISE.

N*y a-t*ii pas moyen de tyapaiser

ST

R

ATON.

l

Non , épouse-moy dans ce moment. AIR. Cest î Ouvragesun moment* L'amour qui dans tes yeux pétille , Ne dit-il clairement, te pas Que faire un Epoux d'un Amants Faire une Femme d'une Fille, C'est Touvrage d'un moment*

?

L G ESTEÍ CEP H ISE. AIR. Vn peu de tricherie. Croisrmoy, mon cher Straton diffères , Je r'aimc d'une ardeur sincère \

A

\%

STRATON.

Ef bon bon bon Je t'en répon,

CEPftlS.Ê

Ah l ce soupçon me fait injure ,. Faut-ii qu'un serment te rassure

STRATON.

*

Et zon zon zon , Ah ! voyés donc •

, CEPHISE.

Oiii pour toi seul, beau Sire^

Je soupire,

STRATON.

Chanson, chanson, chanson.

'

-;_,%'

;

Cephie & Straton chantent ensemble tune les paroles du prejmier couplet% pendant que Pautre chante celles du second.

CEPHISE.

AIR. Le Menuet de tEmpereur 1

*

Qíloy fans cesse, De ma promesse , De ma tendresse, Strafon doutera } Te

t'assure,

Oiii je te jure,,

PA

K O D Que ta blessure Bien-toc guérira \

I

13

E.

Tu dois m'en croire, cher Amant, Différons cet hymen charmant, Plus on attend, .

.

Et plus la chose parole drôle , Crois-en ma parole, L'Amour s'envole Quand on ('immole A de noirs soupçons , ;/ Quoy fans cesse &c. ,

STRATON.

Non, noji, non,

Non Traîtresse, Ton coeur me trompera

Comme à l'Operaj Non non, non , , Non parjure Bien sot qui te croira ; Amusement, amusement, Doit-on différer un moment Tout retardemenr est frivole Mauvaises raisons, Finiísons, Ne fais point la folle, Que de façons!

Discours,.&. chansons, Non

»

non,

lion *

cVcv

*

'

*

\ s

A

^4

ICïîTB,

SCENE NEUVIEME. LICOMEDE, AL C ESTE, CEPHISE, STRATON , SOLDATS DE LICOMEDE, LICOMEDE. AIR Pierre Bagnolet» On, non , je Cuis inexorable, La belle allons, gagnons pays ,

N .

ALCESTE.

Malgré la douleur qui m'accable , Quoy vous êtes sourd à mes cris

LICOMEDE.

.

}

Vous m'avés appris , A devenir inexorable, je me vange de vos mépris.

bis*

ALCESTE.

AIR. Est-ce ainsi qu'on prend les Belles* Les Beautés les plus cruelles

la douceur, Vos maximes sont nouvelles, Vous parlés d'un ton grondeur ; Est-ce ainsi qu'on prend les Belles Se gagnent par

Lon lan la, O gué lan la,

?

LICOMEDE.

Point tant' de raisonneniens ; marchons*

ALCESTE.

P A ÏL pDIE* A L CE ST E. AIR. X^tte je

à.% cher/s*

Ne pourrai-je vous émouvoir? Ah ! quelle barbarie í

LICOMEDE.

Quandvl'amour est au désespoir J*; ïl se change en furie.

Palsambleu Madame vous > , ... írfavés. ïerídu misérable 5 ií est juste que vous le soyés aussi.

ALCESTE.

k\l\* Le. beau Berger Tirçis* Admete avoir mon cteur ; : K. Dès rna plus tendre enfance,, L'Amour/ce charmant vainqueur/ ' Nous soumit à fa puissance, Nos feux ,* notre constance , Font tout notre bonheurs *

*

w

LICOMEDE." Voilà un plaisant aveu, c'est bien

là vrayment le moyen de nVadou^r CÌr. ./:'; ;r-;... - -.-:..

STRATON.

Voici les AIR. Dragons qui viennent* L'cnnemi vient nous surprendre,

LICOMEDE,

Repoussons ses coups, Sur tout gardés de vous rendre , Ah 1 je vais bien me deffendre,

c

y

%6

A

L C 5 S

TE,

'STRATON.

Et moy itou, & moy itou. Licomede contraint Akeste d'entrer dans la Ville, Cefhife les fuit, & les soldats de Licomede ferment la porte 4e fa Villp dès qu'ils font entres* ,

SCENE PIXIE'MÇ. 'ADMETE, ALCIDE, LYCAS, SOLDATS ASSIEÇEANS. A L Ç I DE & A D MET fil «

M

AIR. Avance, avance. Arches, marchés marchés, mar, chés, Approchés, Amis, approchés, A D M E T E ériant bteitfort. Fáltes donc plus de diligence, Avance, avancé, avance, Car l'affaire est dé-conséquence. Je crois que le corps d'árméë 3

peur.

--,

ï» A R O

DI

íj

E.

CE NE ON ZIFM E.:


Cij

A%Ç1É s TÍJ *8 nous donner à dîner 5 pour moy; je i'accepte, cçlà vaut mieux que .de,íe;batçre.;*; 4 : ;Í'.>; :; ;;

ALCIpE.

VbW penfés Seigneur n'^r pas, * 'Admetë *'; il fattt que le perfide Licomede vous rende Alceste f $Ué$: la lui demander â\m ton ferme. V AD

. , ÌARTt

j

^ avesfraitôn^

en tremblant*

Je erqj^ q$e vpus jriais cependant le dìnér,.. A**-

OniWHSeëMtlsth* «« Ëvitè un funeste sort, . , , íàbpr^ Rends^nous Alceste,, $c Nous pardonnons rá tàajicev "

f

1

LICÏbM$U$ Mte)iMmaytu t?

Voyés comm'on la, remlça:, Òn vous çn; ratlíïe^ tilte* ttflk^; Qn vous en ratissera. VÎUy ;.

AD^ËT^M

I

Tu né yé^^^-ìkMÉ^l

.

T

H

Non i une fois, aeuxlow, trois fois.-' >-:}* ::«:-',1,'( ' *r *LIGÔMËÌ>'É jjjgftf &#»*£* JtíNòri^ ifiáiâfi :--;- -'-«' i;i = -*'*'

,

ODI i* t$ ADMETS, Non, hé bien ! tu n'as qu'à la OPA R

garder r

.

ALCIDE,

Ah ! que dites-vous ? AIR, Je suis un bon Soldât*' Montés tous à Passant

Tost, tost, tost,

LICOMEDE. Amis, coures aux armes,

ALCIDE.

Que partout lë soldat Ti ta ta-., Répande les allarmcs. *

ADMETE. Ma íbyi cela devient sérieux

>'>

attendes. Ai R. Je les verrai-sragacer.A moy, Compagnons, à moy ,. Votre Roy Est saisi dton grand'effroy,,

ALCIDE.C'est Alcidè Qui vous guide, A D M ET E :ep tremblantl >' Je n'en sois,» je. n'en fuis pas moins timide; On. afflige la. Ville'., il se fait, une sortie* J

JQ

^A

LCIÎTf;

Je

vais fans craindie leurs coups Vous ouvrir un passage, Ils seront bien-tost à nous," Mes amis sulvés-moy tous, ;

TOUS ENSBMBÏ.Ï. Courage, courage, courage. Alcide k la tête des Assiégeons enfonce avec fa massue la Porte de la Ville , Admete entre dans ta Ville & en fort avec un Cochon de lait, qu*ildit être son prison^ nier de guerre.

SGENEDOUZIFME;. P'H ERE'S, Armé>marchantavec peine-* AïK*6r1feìidif*m *

COurage, enfans , courage,

íe viens me joindre à vous,. Mon bras dans le carnage Ya seconder vos coups... *

Mafehelas ! c^est de U mòutardfe aj>rè$ dîné v la Ville ëft deja prifè ÊSlbns uïné íéfltìcìòn Wákmi*:

VA

*

R00ÍÉ,

y;*'

P H ERE'S. AIR. Qu'il est lourd, qu'il est gourd* Leste, & vaillant Le jeune combattant, Dés qu'il apprend \Que l'ênnemi l'attend, Ziste, & zeste r Qu'il est preste,

jMalepeste comm'il va-, En un moment l'y voila, Mais sous les ans quand un vieu> BacBor^

plie,

Qu'il est lourd! Qu'isest sourd! Qu'il est gourd! Il n'en a que renviév

í

SCENE TRIEIZÏFME. ALCIDE, AÏÏCESTE| PHERE'S,, STRATON Enchaîné, LYGAS. ALCIDE a PHERE'S.

TEnés

Bon-homme rendes , Aíeeste à vôtre Fils.. ,.=

^ PHERE'S. ' v^ >- §eignêu# Alcïcfe rëndes-tëti luï \ Ï vous-même, rhonneûsí vôttò ap^ partient*

A L

ÇEST

E.

A«u OnnUntendplus le bruit des armes; On n'entend plus le bruit des armes,;

Pourquoy voiués-vous nous quitter?:

ALCIDE.

Laissés-moy fuir de

doux charmes,» Jè «e pourrois y* résister, si

ALCESTE,.

Que vous m'allés causer d'àllarmesîî

ALCIDE,

Gardés*vous Bien de m'ài rêter.

ALCESTE. Non,Seigneur>ivous>ne partirés. joint; AIR. Non, non, non-, je rten^veuxpass

davantage* 6e n'est qu'à votre courage Qu'on doit un repos si doux y Que l'amirié vous engage A rester auprès de nous $. Un mari discret & sage,. Un bon ami dans là maison ,\ Et non, non, non*, Ose n'en veux pas davantage.

.

Alcides'enva.

Mais à propos d^dmete, ii^n'ëffc ppás ici 5 allons le chercher à.quoy#

s'amusertUt

>

*

P

A

K00TE;

JJ

(^01 SCENE ADMETE / Alcide est vainqueur du trépas. LE C H OE U R. AIR. Mais fur tout prenès bien garfo à votre Cotillon. Alcide est vainqueur du trépas * L'Enfer ne luy résiste pas.

ADMETE.

Allons puisque je ne puis mieux faire chantons toujours 5. >

,

Alcide est vainqueur du trépas * L'Enfer ne lui résiste gas*.

P

A

#f

RODIE.

SCÈNE DERNIERE. A L CI E) E conduisant

A L

CE

ADMETE. ALCIDE. AIR. Guay , comme on y va. PEut*on avoir trop enrfepris

ST E ,

.

guay:,

Pour cette heureuse victoire?. Ah ! dût-on pour un pareil prix, Traverser cent fois l'onde noire j Er guay guay guay guay comme on y va ^ La la la la.

Maïs îl me semble Madame ,, que vous regardés Admete bien «endrement»

ADMETE. II a raison, cela est mal-honnête.. ALCIDE. En vérité je joue icy un fort joly

personnage.

ALCESTE.

je

AIR. Si ta

femme gronde,

voudrois Alcide, N'adresser mes regards qu'4 vous^ Mais «mon coeur les guide Sur mon Epoux.

-•--À'iCBSf *>' ALCIDE.

f6

Quelle perfidie !

^

ALCESTE.

:

Hélas f je n'ay pu d ws ce jour, Reprendre la vie Sans mon amour.

:

ALCIDE.

Mais Admete VPUS a cédée.

ADMETEÍ.

Cela est vray allons donc Badine, finisses l soyés sage. &un ALCESTE ton attendri. A dieu donc Admete , A D M E T E en pleurant* Je vous íouhaitte le bon soir;

....

A

LC

I D E.

Les pauvres Enfans me font pitié, revenes Admete, je vous la rends > la belle chose que de sçavòir triompher de son amour!

ADMETE. Quoy tout de bon, vous me la rendes, & vous l'aimés U faut

qu'il y

, ait quelque chose la-deflbus. A

LÇIDÊ % pars;

Ces Maris ont tóupurs 4ç plafc

lantes viífons*

P

m

oj> r Br ADMETE. v

57

A K

AIR. pourquoy donc dessus fherbetteí Et pourquoy donc grand Personnage Et pourquoy donc me la rends-tu ì A L C I D E. L'Ámour par l'honneur combattu * Ccde à mon fier courage •

Non, non

, ADMETE.

la nrest pas vertu ce

C'est Teftet du voyage.

i

Allons,ma chere Alceste,puisque je suis le maître du champ de bataille, oublions tout ce qui s'est passé, & qu'on vienne icy célébrer

notre mariage*

- DIVERTISSEMENT.

AlRV Goûtés heureux Epoux , Goûtés les plaisirs les plus doux „ Votre attente est remplie y Un fort digne d'envie. Succède à vos tourmens , Formés les noeuds les plus charmans , Et quoique THymen vous lie, Soyes toujours Amans. ' On Danse. •*

.

.

VAVDEVILLE*

Pour son Epoux, Femme jolie Immole ses attraits*

.

^o

iV L C E S T E f

Hélas

t folies qu'elle ! C'est porter Tamour à Texcès, C'est ce qu'on n'a point vu de la vie* Et ce qtiWne verra jamais. Coquettes fans supercherie, Petits Maîtres discrets, • Auteur fans jalousie, Normands dégoûtés de preeês, C'est ce qu'on n'a point vu dans la vie; Et ce qu'on ne verra fmiais. Qu'un Vieux prétende chés Silvíe, Sans or, trouver accès , Hélas ! quelle folie f Qu'un Gascon régale à ses frais,' C'est ce qu'on, n'a point vu de la vie J. Et ce qu'on ne verra jamais. A son Amant Fille jofíeV Disoit je te promets, D'aimer fans tricherie, Hélas! luy dît-il ehere Agnès ! , C'est ce qu'on n'a point vu de la vie J Et ce qu'on ne verra jamais. C'est vous qui d'une Comédie J r Faires tour le succès , En vain un Autejur crie ï Appelle-rtn de vps. Arrêts > C'est ce qu'on nV point vû de ïa vie* Et ce qu'on ne Verra jamais.

-

FIN.

APPROBATION*

J'Ai lu

par Tordre de Monseigneur le Garde Manuscrit

Manuscrit qui a pour titre alceste, Parodie t pour le Théâtre Italien offrant pour cet estèt de lp faire imprimer en bon papier & beaux caractères , suivant la Feuille imprimée & attachée pour modèle sous le Contre-scel des Présentes ; Nous lui avons permis & permettons par ces Présentes de faire imprimer ledit Livre ci-dessus spécifié en plusieurs Volumes, conjointement ou sépaun ou rément , & autant de fois que bon lui semblera » sur. papier Sc caractères conformes à la feuille imprimée $c attachée fous le Contre» feel des Préfen* t,ef,& de le vendre,faire vendre & débiter par tour nôere Royaume pendant le temps de trois années consécutives, à compter du jour-dé la datte defdi» tes Présentes: Faiíbns défense* à touslmprimeursLibraires, & autres Pcríònnes de quelque qualité jk condition qu'elles soient d'en introduire d'Imprellion étrangère dans aucun lieu de nôtre obéissance > à la charte tjue ces Présentes feront enre« *,

tgiítiécs tonr aulong furie Registre de laComrmt* muté des Libraires # Imprimeurs de Paris, 5c ce dans crois mois de la datte d'icelles, que rimpres. íion'dece Livre sera faite dans nôtre Royaume 5s non ailleurs,: 5c que Plmpétrant fe conformera en tout aux Reglemens de la Librairie, &tiotam« «nent à celui du 10. Avril i7*J. & qu'avant que de l'expofer en vefiie, le Manuscrit ou Imprimé Í|ut aura servi de copje# PimprcíTton dudit Livre era remis dans le même état où 1*Approbation y aura été donnée, è's mains de nôtre très-cher & féal Chevalier Garde des Sceaux de France» le Sieur CHAUVEUN , 5c qu'il en fera ensuite remis deux Exemplaires dans nôtre Bibliothèque publique , un dans celle de notre Château du Louvre, 5c un dans celle de nôtre très-cher & féal Chevalier Garde des Sceaux de France, le Sieur Chauvelin; le tout À peine de nullité d^s Présentes,du contenu desquelles vous mandons 5c enjoignons de faire joiiir l'Expofant ou ses ayans cause, pleinement 5c paisiblement, fans souffrir qu'il leur soit sait empêchement trouble ou : Voulons qu'à la aucun Copie desditcsPré sentes qui sera imprimée tout au long au commencement ou à la fin dudit Livre f foy soit ajoutée comme à l'Original. Commandons au premier nôtre H Jiflier ou Sergent de faire Îfour l'execution d'icellestous actes requis 5c necefaires, fansdemander autre Permiíïion,5c nonobsChar de Clameur Haro, te Normande 5c Lettant plaisir. tel est à contraires CAR notre : ce tres Donné à Paris le quatrième jour du mois de Fjj| vrier , Pan de grâce mil sept cent vingt-neuf,