Ail des bois Allium tricoccum
Espèce désignée vulnérable au Québec
Identification (début avril à mi-août)
Herbacée vivace. Bulbe ovoïde-conique de 2 à 6 cm de long.
© Martine Lapointe
1 à 3 feuilles, elliptiques à lancéolées, basilaires, semblables à celles du muguet, de 10 à 30 cm de long et de 2 à 6 cm de large. Petites fleurs, 3 à 25, blanches, formant une ombelle hémisphérique au bout d’une hampe dressée de 15 à 40 cm. Floraison à la fin juin et en juillet.
Odeur et goût d’ail. Vulnérable à l’ouverture du couvert forestier et tolère mal les excès d’humidité et de sécheresse.
1 Ressemble à Clintonia borealis et à Erythronium americanum.
© Audrey© Lachance MRNF, Pierre Petitclerc
Capsule à 3 loges contenant chacune une grosse graine sphérique noire et lisse 1 de 2,5 mm de diamètre.
Habitat Domaine bioclimatique de l’érablière à tilleul et de l’érablière à caryer cordiforme. Érablières riches et humides, forêts humides des platières alluviales de rivières, les bas de pente et les mi-versants (sauf versant nord) en bordure des cours d’eau, sur des sols bien ou modérément bien drainés, riches en éléments minéraux. Fréquemment associé au frêne d’Amérique, à l’érythrone d’Amérique ou au trille rouge.
Enjeux de conservation Espèce désignée vulnérable (Québec, 1995), l’ail des bois s’est raréfié à la suite de la diminution importante de ses populations causée par le développement urbain et agricole, ainsi que par la cueillette excessive des bulbes. L’ail des bois est rare, menacé ou fortement menacé au Manitoba, au Nouveau-Brunswick, en NouvelleÉcosse et dans 7 des 30 états américains où sa présence est connue. Au Québec, plus de 250 occurrences d’ail des bois sont connues, dont 69 datent de plus de 25 ans et 13 sont considérées comme disparues. La plupart des occurrences possèdent un effectif inférieur au minimum viable, estimé à 1000 individus.
En cas d’observation, svp, compléter le formulaire d’occurrence du CDPNQ | www.cdpnq.gouv.qc.ca
