École de technologie supérieure (ÉTS) Collège Dawson Cégep André ...

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L’information suivante est tirée de la déclaration d’intention soumise à la Fondation de la famille J.W. McConnell en réponse à l’appel de propositions lancé par RECODE au printemps 2014.

École de technologie supérieure (ÉTS) Collège Dawson Cégep André-Laurendeau L’École de l’innovation citoyenne (ÉIC) est une initiative de l’École de technologie supérieure (ÉTS), développée en partenariat avec le Collège Dawson et le Cégep André-Laurendeau principalement, et avec la participation de nombreux organismes du milieu. L’ÉIC entend collaborer au développement de l’innovation sociale et de l’entrepreneuriat social au sein de la zone d’innovation sociale dont elle propose la création, et contribuer également à l’établissement d’un réseau national de connaissances et de partage dans le domaine avec RECODE. Voici à cette fin la proposition de l’ÉIC qui couvre une période de deux ans et qui est présentée au Fonds Catalyseur RECODE. Objectifs de la demande –> parfaire le développement d’une zone d’innovation sociale en utilisant la dynamique de l’ÉIC :

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En rendant l’écosystème actuel plus performant En intégrant l’impact social dans les activités liées à l’entrepreneuriat En valorisant la démarche d’entrepreneuriat social par le biais de différentes activités clés

L’École de technologie supérieure L’ÉTS est une institution d’enseignement universitaire qui offre des programmes de formation en génie. Elle a des activités de recherche dans des domaines reconnus par le milieu économique, les grappes industrielles et les différents paliers de gouvernement. La mission de l’ÉTS est axée sur l’enseignement et la formation appliqués en génie et le transfert technologique en entreprise. Elle est une constituante du réseau de l’Université du Québec. Près d’un ingénieur sur quatre au Québec obtient son diplôme de l’ÉTS. Au Canada, elle se situe parmi les 5 plus grandes écoles ou facultés de génie. L’ÉTS est une institution en croissance constante. Elle compte aujourd’hui 7 600 étudiants, 180 professeurs et maîtres d’enseignement et plus de 650 membres du personnel administratif et de soutien. L’ÉTS réalise sa mission de formation et de recherche « en vue du développement économique et technologique du Québec », comme le précisent ses lettres patentes. Au fil de ses 40 ans d’existence, elle a développé un écosystème d’innovation et d’entrepreneuriat basé sur la technologie, avec son important réseau comptant près de 10 000 entreprises et qui s’étend à l’ensemble du Québec. L’innovation et l’entrepreneuriat font partie de l’ADN de l’ÉTS, qui est reconnue au Québec comme l’institution universitaire la plus proche des entreprises et la plus entrepreneuriale. Le Collège Dawson : Le Collège Dawson, avec une population étudiante qui s’élève à plus de 10 000 étudiants, est le plus grand Cégep et le premier collège anglophone du Québec. Il est l’un des Cégeps les plus impliqués dans le développement de l’entrepreneuriat au sein du réseau collégial, ayant

 

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créé avec deux autres Cégeps un réseau novateur de Centres d’innovation et de formation à l’entrepreneuriat (CIFE) dont les objectifs sont d’offrir une plateforme de sensibilisation, formation et soutien à l’entrepreneuriat aux étudiants et professeurs. Le Cégep André-Laurendeau : Le Cégep André-Laurendeau a pour mission de « contribuer à la formation d’une personne qualifiée, responsable et engagée tout en participant activement à la vie de la communauté ». Le Cégep André-Laurendeau se taille une place enviable parmi les collèges québécois. Il offre un enseignement à plus de 3 800 étudiants. L’établissement bénéficie aussi de la présence de deux centres collégiaux de transfert de technologie sur lesquels s’appuie son leadership reconnu en recherche appliquée, et se distingue par son dynamisme au niveau international. « Quelles sont vos premières attentes en ce qui concerne l’innovation sociale dans votre établissement, et sa capacité à contribuer à un changement plus ample ; et de quelle manière envisagez-vous son développement et leur implantation dans votre établissement ? » Dans les dernières années, l’ÉTS a entrepris un processus visant à élargir la portée de son action comme vecteur d’innovation technologique pour la société québécoise. Cet effort se traduit par la mise en place d’éléments clés venant enrichir l’écosystème de l’institution et intégrer l’innovation sociale à l’équation. Le Quartier de l’innovation : un terrain de jeu pour l’innovation au cœur de Montréal L’ÉTS est tout d’abord engagée dans l’élargissement de son écosystème avec le Quartier de l’innovation, qu’elle a créé avec la collaboration de l’Université McGill. L’alliance unique entre ces deux institutions permet au QI de tirer profit des forces complémentaires de ses partenaires fondateurs en matière de recherche, d’innovation et d’entrepreneuriat de même que de leurs réseaux locaux et internationaux respectifs. Le QI cherche à concilier les quatre volets d’une ville créative : formation et recherche, industriel, urbain, social et culturel – afin d’assurer la prospérité tant économique que sociale et culturelle à ses citoyens. Le QI crée les conditions favorables permettant à l’ÉTS d’arrimer son engagement au développement des volets urbain, social et culturel. L’École de l’innovation citoyenne, un véhicule collaboratif d’innovation pour les volets urbain, social et culturel: Dans la continuité de ses actions en faveur du QI et voulant renforcer son engagement dans la communauté, l’ÉTS s’est dotée d’une structure opérationnelle, soit l’ÉIC. Cette structure est une plateforme de collaboration permettant d’élargir l’écosystème de l’ÉTS aux partenaires associés aux volets urbain, social et culturel. L’ÉIC qui compte aujourd’hui plus de 30 partenaires, joue le rôle de passerelle entre l’innovation technologique et l’innovation sociale. En tant que telle, l’ÉIC dépasse les frontières de l’ÉTS puisqu’elle a constitué un partenariat fort avec trois institutions de l’enseignement supérieur soit, le Collège Dawson, le Cégep André-Laurendeau et l’Université McGill (dans ce dernier cas, le partenariat découle de l’alliance ÉTS-McGill dans le cadre du QI). L’ÉIC est une plateforme idéale pour être au cœur de la zone d’innovation sociale (telle que définie par RECODE) dans une logique de partenariat interinstitutionnel afin de valoriser la complémentarité et l’ouverture. Pour l’instant, les deux principaux partenaires académiques de l’ÉIC sont donc le Collège Dawson et le Cégep André-Laurendeau, soit ses partenaires de la toute première heure, qui ont contribué de façon significative à son essor.

 

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L’ÉIC est intégrée à la Vision 2024 de l’ÉTS, ce qui lui assure une stabilité au niveau de son développement au sein de l’ÉTS La Vision 2024 de l’ÉTS reconnaît à l’ÉIC deux domaines d’intervention dans la communauté: 1) La revitalisation urbaine : collaborer à la résolution des défis urbains à impact social Ce thème large et inclusif est axé sur le développement d’un milieu de vie vert, actif et en santé. Il regroupe plusieurs domaines liés aux défis présents sur le territoire : îlots de chaleur, vétusté des espaces verts, mobilité, transport actif, sécurité, santé, conversion d’immeubles, logements abordables, etc. Ces domaines correspondent à la fois à des défis urbains et sociaux. Leurs solutions, même si elles peuvent être souvent techniques, ont un impact social. C’est pourquoi nous disons qu’il s’agit de défis urbains à impact social. 2) Le développement d’une culture contribuant à la persévérance scolaire Ce thème vise à faire face au défi du décrochage scolaire et au besoin de formation de main-d’œuvre qualifiée, par la promotion d’une culture de la science, des technologies, de l’innovation et de l’entrepreneuriat auprès des jeunes des milieux défavorisés. L’ÉIC a le mandat de collaborer à la résolution du défi du décrochage scolaire par des approches innovantes. À cette fin, les étudiants de l’ÉIC organisent des stages d’initiation à l’entrepreneuriat auprès des élèves du secondaire, ou des activités innovantes auprès des enfants sur le thème de la revitalisation urbaine, par exemple. La communauté des étudiants, moteur de la démarche : Les étudiants ont été impliqués dès le départ en tant que partenaires à part entière de l’ÉIC. Ils se sont mobilisés en créant un club étudiant, le club DécliQ, qui est reconnu officiellement par l’ÉTS. L’ÉIC a pu, dans sa phase pilote d’un an, compter sur la participation de 50 étudiants des 4 institutions de l’enseignement supérieur : ÉTS, McGill, Dawson et AndréLaurendeau, (accompagnés de professeurs de ces institutions). Les étudiants provenaient de l’ensemble des départements de génie de l’ÉTS. Pour ce qui est de Dawson, ils provenaient des programmes de design et, pour André-Laurendeau d’architecture. Quant à McGill, les étudiants étaient issus de la formation en Urban Planning. Ces étudiants sont ou ont été impliqués dans 10 projets de l’ÉIC au cours de sa première et seule année d’existence. Dans les projets de l’ÉIC, les étudiants travaillent en équipes interdisciplinaires et interinstitutionnelles et sont en interaction avec les partenaires du milieu et les citoyens. Ils ont à résoudre des défis urbains à impact social, afin de créer un milieu de vie vert, actif et en santé.

À titre d’exemple d’un tel défi, mentionnons le projet du Sentier de la Bourgogne qui consiste à revitaliser des espaces verts vétustes et à procéder à l’aménagement d’une piste cyclable et d’un sentier piétonnier dans le Sud-Ouest de Montréal. On peut également mentionner comme autre exemple un projet de l’ÉIC visant à créer un réseau de micro-bibliothèques citoyennes à Montréal. Ce réseau aura pour symbole un prototype résultant de la transformation d’un ancien abribus de la Société de transport de Montréal, dont le concept découlera d’une démarche de co-création et qui sera défini avec de multiples partenaires

 

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issus de divers milieux. Le prototype sera installé sur un espace public aménagé aux abords de l’ÉTS et animé par les étudiants, en collaboration avec les organismes du milieu (voir la lettre d’appui de l’un de nos partenaires, la Ville de Montréal). Le processus actuel de l’ÉIC: Le processus de l’ÉIC s’organise en 5 étapes, allant des défis aux solutions. 1) Il a pour point de départ le projet d’un partenaire qui vise à résoudre un défi urbain à impact social. 2) Sont organisées ensuite des séances d’idéation et des charrettes de design avec les étudiants, les experts et les citoyens pour identifier des solutions et des concepts en co-création. 3) Après quoi, les étudiants s’engagent en équipes interdisciplinaires dans l’approfondissement d’un concept identifié lors de l’étape précédente. Pour les accompagner, l’ÉIC met sur pied une cellule de travail composée de professeurs et des principaux intervenants. 4) La phase de réalisation est ensuite prise en charge par un partenaire, selon le modèle actuel. Mais elle pourrait donner lieu à la création d’une entreprise par un entrepreneur social (c’est ce vers quoi nous voulons évoluer). 5) La phase finale se concrétise par la mise à disposition de la solution à la communauté et sa diffusion.1 L’objectif est donc aujourd’hui pour l’ÉIC de renforcer la portée de son action :

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En améliorant la performance de son processus et, En élargissant sa portée (rejoindre le plus grand nombre d’étudiants).

« Quelles sont vos premières attentes en ce qui concerne l’entrepreneuriat social dans votre établissement, et sa capacité à contribuer à un changement plus ample ; et de quelle manière envisagez-vous son développement et leur implantation dans votre établissement ? » C’est dans le cadre d’un tel processus ouvert et dynamique, qui sera amélioré grâce à RECODE, que les étudiants trouveront l’inspiration, la confiance et la passion nécessaires pour devenir des entrepreneurs sociaux, et qu’ils développeront leurs habiletés et aptitudes à le devenir, en ayant accès au sein de la zone d’innovation sociale aux ressources facilitant la création de leur entreprise. L’ÉTS dispose d’un des écosystèmes de soutien au développement de l’entrepreneuriat technologique parmi les plus performants au Canada. Un des éléments clés de la mission que l’ÉIC veut accomplir dans les deux prochaines années est d’établir une passerelle entre innovation sociale et entrepreneuriat. L’écosystème entrepreneurial à la disposition de l’EIC

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Le modèle de l’ÉIC s’apparente aux programmes d’apprentissage par le service communautaire ou aux Boutiques de science (Science shop) - l’ÉIC fait d’ailleurs partie de Living Knowledge, un important réseau international de Science Shops soutenu par la Commission européenne. Mais l’ÉIC est une évolution par rapport au modèle conventionnel de ces programmes. Cette évolution réside principalement dans l’approche entrepreneuriale et de co-création axée sur les solutions qu’elle propose et qui est mise en œuvre par des équipes interdisciplinaires et interinstitutionnelles, dans une dynamique de changement et d’innovation.

   

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L’ÉTS a mis en place différents programmes et dispositifs pour favoriser l’entrepreneuriat, développer les compétences des étudiants en ce domaine et faciliter le passage à l’acte :

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Des formations spécifiques liées à l’entrepreneuriat et l’innovation, (démarrage d’entreprise, entrepreneurship, gestion de l’innovation : programmes courts, DESS, maîtrise). Un programme d’enseignement coopératif qui oblige les étudiants du baccalauréat à faire des stages en entreprise. Annuellement, plus de 3 000 offres de stages sont faites aux étudiants de l’ÉTS, qui en retirent un revenu moyen de 12 000 $ par stage, d’une durée de 4 mois. Un incubateur créé en 1996 sur le campus de l’ÉTS, le Centre de l’entrepreneurship technologique (Centech), qui a aidé au démarrage de 200 entreprises initiées par des étudiants et qui réalisent des retombées annuelles totalisant 50 millions de dollars. À ce jour, plus de 500 emplois ont été créés grâce aux entreprises technologiques issues du Centech. Sur place, 20 locaux sont mis à la disposition des entrepreneurs en plus d’espaces communs. En 2013, le Centech a reçu le prix « Incubator of the Year » par la Canadian Association of Business Incubation (CABI). En octobre 2014, le Centech sera l’hôte du 23e congrès de cette association. Le Centech offre entre autres un fonds d’amorçage disponible dès l’émergence de l’entreprise technologique. Ce fonds a été créé en collaboration avec le Regroupement économique et social du SudOuest (RÉSO) et d’autres corporations de développement économique communautaire (CDEC) de Montréal. Le Carrefour de l’innovation INGO, sur le campus même de l’ÉTS, offre aux entreprises des espaces locatifs, des bureaux et espaces partagés dans le Quartier de l’innovation. (Le premier FabLab au Canada, ÉchoFab, est installé dans INGO). La mise à disposition pour les entreprises du réseau de l’ÉTS de l’expertise de ses chercheurs, des laboratoires et infrastructures de recherche qu’elle recèle, en plus du savoir-faire des étudiants stagiaires. Une plateforme d’idéation (Hub de créativité) est mise à la disposition de toutes organisations désireuses de tenir des séances de créativité et d’idéation, et dont l’ÉIC fait bon usage. La création du Quartier de l’innovation en 2013 par l’ÉTS et l’Université McGill. Le QI a en outre pour fonction d’agir comme catalyseur de l’écosystème entrepreneurial avec pour objectifs d’accroître les collaborations multisectorielles et de favoriser l’innovation et la création de nouvelles entreprises. Le QI est principalement localisé sur le territoire du Sud-Ouest de Montréal qui est reconnu comme le berceau de l’industrie et de l’innovation sociale à Montréal. Les traditions d’innovation sociale se perpétuent grâce aux leaders locaux comme le RESO qui soutient l’entrepreneuriat local privé et qui a mis sur pied depuis 30 ans plusieurs projets innovants et développement de la main-d’œuvre et des entreprises locales. Des infrastructures de pointe pour l’industrie dans le QI, en développement : o QI NUMÉRIQUE Ce projet de l’ÉTS vise à construire une vitrine nationale et internationale pour la gestion urbaine durable et innovante basée sur les TIC vertes et les technologies de cloud computing dans lesquelles l’ÉTS servira de plaque tournante pour fournir un accès ultra-large bande et les services informatiques de pointe pour les collectivités locales. La première phase du projet a débuté

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sur le campus de l’ÉTS et devrait se déployer sur l’ensemble du Quartier de l’innovation. o

QI-DESTINATION 3D Le projet 3D@QI en développement vise à lier la concentration d’éléments stratégiques présents sur le territoire pour en faire un vecteur de l’impression 3D à Montréal.

Le nouveau Centre d’innovation et de formation en entrepreneuriat (CIFE) du Collège Dawson s’inscrivant dans un réseau regroupant trois Cégeps au Québec (Cégeps du VieuxMontréal et Limoilou), propose plus de 12 activités et programmes afin de sensibiliser, former et soutenir les étudiants dans leur parcours entrepreneurial. Avec l’ÉIC, au cours de la dernière année, nous avons posé les premières pierres d’un lab de solutions qui, à terme, permettra aux étudiants de s’engager dans des activités de prototypage et se diriger vers la création de leur entreprise sociale; ce que notre niveau actuel ne nous permet pas de réaliser pleinement aujourd’hui. Nous voulons développer cet aspect et une fois le bon niveau atteint, les étudiants pourront s’engager dans un processus de création d’entreprise, grâce aux passerelles que nous développerons en collaboration avec nos partenaires, dont le RESO, le Centech et le Centre d’innovation et de formation à l’entrepreneuriat (CIFE-Dawson et ses partenaires collégiaux). Ces passerelles permettront d’adapter les composantes existantes de l’écosystème à l’entrepreneuriat social, et créer de nouvelles ressources pour compléter cet écosystème au bénéfice de ce type d’entrepreneuriat. (Voir le schéma du processus global de l’ÉIC dans la zone d’innovation sociale en annexe, p.9). Nous voulons faire en sorte que les étudiants profitent au maximum de la zone d’innovation sociale qui prendra forme et à laquelle sera associé l’écosystème de l’ÉTS et du QI, de même que les ressources de nos partenaires et les nouvelles que l’ÉIC contribuera à créer au sein de cette zone pour répondre à leurs besoins d’accompagnement, de formation, de fonds d’amorçage et d’incubation pour la création de leur entreprise sociale. (Voir le schéma de la zone d’innovation sociale en annexe, p.10). « Quels types d’activités, de pratiques, de programmes et/ou de structure proposezvous à cette fin ? » Nos objectifs spécifiques dans le cadre d’un partenariat avec RECODE pour les deux prochaines années se résument à quatre actions principales, à savoir : 1-Développer un vaste réseau d’intelligence collective favorisant la collaboration d’un plus grand nombre d’étudiants, de professeurs, d’institutions d’enseignement supérieur (Québec et hors-Québec) et de nombreux intervenants multisectoriels. Le réseau d’intelligence collective aura, à terme, les caractéristiques suivantes dans son approche : a. Co-création pour la recherche et le design de solutions entre participants multisectoriels: étudiants, professeurs, société civile, gouvernement, entreprises privées, entrepreneurs sociaux, citoyens. b. Expérimentation, itération, et prototypage.

 

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c. Communication et large diffusion des défis, des idées, des résultats, des expériences, de manière à sensibiliser, familiariser et inciter un très large public d’étudiants à la démarche entrepreneuriale et de manière à en faire ressortir les impacts pour la communauté. Dans une première phase avec RECODE pour le développement du réseau d’intelligence collective, notre action consistera à : rendre accessible et animer à titre expérimental pour une période de 18 mois une plateforme virtuelle et ouverte d’intelligence collective (application Web de type Assembl/Imagination for people). La plateforme permettra aux étudiants de travailler sur 3 défis thématiques prioritaires choisis en collaboration avec nos partenaires institutionnels et ceux du milieu. De plus, cette période nous sera utile afin de déterminer les moyens de rendre cet outil autonome et de le mettre à la disposition de la communauté pour d’autres défis, en comptant principalement pour ce faire sur des étudiants dans le cadre d’activités créditées rémunérées (bourses et stages) et les clubs étudiants. Nous maintiendrons par ailleurs nos activités d’idéation à la plateforme INGO, avec le Club DécliQ et les professeurs des institutions partenaires dont la contribution toute particulière est importante à ce niveau. Il nous faudra rapidement trouver des fonds d’autres sources pour soutenir ces activités qui développent le réseau d’intelligence collective. 2-Pousser plus loin le développement du « lab de solutions », soit : -­‐

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Améliorer le processus de l’ÉIC de manière à pouvoir cibler les enjeux de la société sur lesquels nous voulons nous concentrer et de manière à nous organiser efficacement pour faire ressortir des pistes de solution, les tester et les designer, de façon itérative, et les prototyper, avec l’aide d’un réseau d’intelligence collective. Nous voulons que le processus collaboratif dans un environnement propice devienne le terreau fertile pour inspirer les bonnes idées, les bons concepts et les bonnes solutions aux futurs entrepreneurs sociaux parmi les étudiants. Nous voulons créer un tel environnement, notamment en organisant des café-citoyens, des mini-conférences, des débats, etc. Structurer notre approche de manière à augmenter le nombre d’étudiants en intégrant nos activités à la formation créditée des programmes académiques et ainsi renforcer les apprentissages des étudiants en entrepreneuriat social. À partir des expériences concrètes de terrain en équipes interdisciplinaires, favoriser le développement de leurs aptitudes et habiletés d’entrepreneur social, et les préparer au démarrage de leur entreprise, en complément ou en accompagnement des programmes d’études dédiés au démarrage d’entreprise et à l’entrepreneuriat. Cibler les enjeux en partant des défis concrets des organismes du milieu comme nous le faisons actuellement, en voulant maintenant nous concentrer sur des défis prioritaires à définir. Documenter nos processus, nos actions et nos résultats et les diffuser de manière à rejoindre un public plus large.

3. Développer des passerelles entre les entrepreneurs sociaux en devenir et les composantes de l’écosystème entrepreneurial de l’ÉTS, du QI et du Collège Dawson, en faisant en sorte que :

 

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les programmes d’études en entrepreneuriat, en démarrage d’entreprise et en gestion de l’innovation, etc., à l’intérieur de notre zone d’innovation sociale intègrent désormais à leurs contenus la notion d’impact social, le mentorat, le capital d’amorçage et les incubateurs de notre zone soient plus accessibles aux entrepreneurs sociaux.

4-Développer des partenariats et obtenir des fonds de contrepartie d’autres sources: -­‐

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Développer des partenariats avec les entreprises privées, les réseaux d’entrepreneurs sociaux, les OBNL, les gouvernements et des ressources expertes, afin de favoriser leur participation à notre réseau d’intelligence collective, à nos projets et au développement de notre zone d’innovation sociale. Le Réseau national RECODE notamment pourra présenter des opportunités à cet égard. S’engager dans des démarches afin d’obtenir des fonds de contrepartie d’autres sources pour financer les activités d’idéation (solutions/concepts) et de prototypage.

Ces quatre actions seront réalisées avec la collaboration des étudiants et des clubs étudiants. À cette fin, nous intensifierons l’implication des étudiants de tous les cycles d’études et de toutes les disciplines pertinentes, provenant des institutions partenaires2. Nous offrirons aux étudiants des bourses et des stages rémunérés pour des activités créditées en lien avec ces activités. Ces étudiants s’ajouteront au personnel de l’ÉIC déjà en place et aux professeurs qui collaborent à nos activités. Quant aux clubs étudiants, nous soutiendrons, le cas échéant, leurs efforts de recherche de fonds d’autres sources pour leurs activités en lien avec l’ÉIC. Dans le but de soutenir ces efforts, nous sollicitons le soutien financier de RECODE afin de compléter les fonds investis par l’ÉTS et ses partenaires, dans le respect du cadre budgétaire proposé en annexe. « Comment ces éléments s’harmonisent-ils avec les projets déjà en cours sur le campus ? & Comment votre établissement continuera-t-il d’investir dans ce travail? » Le développement de l’ÉIC au niveau de l’innovation sociale et de l’entrepreneuriat social est au cœur du développement du QI et lui donne un sens. Le QI est un projet porté et soutenu par l’ÉTS en tant qu’institution fondatrice. L’ÉIC est intégrée à la Vision 2024 de l’ÉTS. L’importance accordée par l’ÉTS à l’ÉIC est par ailleurs appuyée par le soutien financier qu’elle y apporte (voir l’aperçu budgétaire). De plus, l’ÉTS est engagée dans une grande campagne de financement de 40 M $, et les sommes réservées pour l’ÉIC dans le plan de cette campagne sont à hauteur minimale de 3 M $. Les prochains investissements importants se feront par le biais de la grande campagne de l’ÉTS et pourront porter sur l’aménagement d’espaces partagés de travail pour les étudiants de l’ÉIC. Il nous faudra également soutenir les efforts des institutions partenaires qui contribuent des ressources importantes à l’ÉIC, notamment au niveau de l’implication de leurs professeurs. « Qui dirigera ce travail au début et comment pensez-vous qu’il évoluera au fil du temps ? »

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Les institutions participantes actuelles sont : ÉTS, Dawson, André-Laurendeau et McGill; des partenariats sont en développement avec Concordia, UQÀM, Université Laval.

 

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Le travail sera dirigé par la Directrice des relations avec la collectivité qui est l’initiatrice de l’ÉIC. Cette fonction est un poste régulier de l’ÉTS. Cette dernière travaille en collaboration avec les professeurs impliqués dans les défis et certaines personnes en périphérie qui forment un comité de suivi (cadres et professionnels). Dès la première année, une communauté de pratique s’est constituée de façon organique autour des différentes parties prenantes. L’objectif est maintenant de s’assurer qu’on y retrouve des représentants de tous les milieux: professeurs, étudiants, intervenants multisectoriels autour de l’innovation sociale et de l’entrepreneuriat social, instances publiques, groupes communautaires et entreprises ; et faire que cette communauté de pratique devienne un outil d’analyse, de réflexion stratégique et d’évaluation pour la zone d’innovation sociale. « Si votre établissement obtient des fonds, quelle influence ce changement aura-t-il sur l’enseignement, la recherche et/ou l’expérience des étudiants sur le campus ? » L’influence sera d’une grande importance. D’abord le projet permettra une intégration plus rapide de la démarche au sein des départements de l’ÉTS et de son écosystème entrepreneurial. Cela pourra se traduire par de nouveaux contenus académiques et de nouvelles activités de recherche. L’ÉIC sera la passerelle de l’innovation sociale vers l’innovation technologique. Le projet permettra un passage plus rapide vers le démarrage d’entreprises sociales. Il permettra également d’élargir de beaucoup l’efficacité du processus de l’ÉIC (mise à l’échelle), notamment par l’implication d’un nombre plus grand d’étudiants et des intervenants multisectoriels qui seront placés dans un environnement valorisant l’entrepreneuriat social. Il enrichira la formation des étudiants à plusieurs points de vue. « Qui sont les champions actuels en innovation sociale ou en entrepreneuriat social sur votre campus (ou dans un domaine connexe)? » Cadres : Madeleine Bazerghi, Project Lead, Entrepreneurship Initiative, Centre for Innovation and Entrepreneurship Education, Collège Dawson; Sabin Boily, directeur de l’innovation et des relations avec l’industrie; Monique Chartrand, directrice Communautique/FabLab; Éric Doré, responsable au Bureau du recrutement étudiant et de la promotion des programmes, ÉTS; Éric Germain, responsable au Bureau du développement et de l'évaluation des programmes d'études; Gabrielle Langlois, agente de projets à la direction de l’innovation et des relations avec l’industrie, ÉTS; Francine Verrier, directrice des relations avec la collectivité et de l’ÉIC. Professeurs : Sylvain Boucher, professeur en architecture, Cégep André-Laurendeau; Michaël Gardoni, professeur et responsable des programmes en gestion de l’innovation au département de génie de la production automatisée, ÉTS; Gabriel Lefebvre, professeur et directeur du département de génie de la construction, ÉTS; Kevin Manaugh, professeur au département de géographie/McGill School of Environment, Université McGill; Scott Millar, professeur en design d’intérieur, Collège Dawson. Étudiants de l’ÉTS : Ahmed Cherifi, doctorant en gestion de l’innovation; Mario Dubois, doctorant en gestion de l’innovation; Lorena Escandon, doctorante en gestion de l’innovation, ÉTS; Abdel-Malek Imokrane, étudiant en génie électrique et président désigné du club DécliQ, ÉTS; Luz Maria Jimenez, doctorante en gestion de l’innovation; Simon Lavallée, étudiant et président du club étudiant Réseau entrepreneuriat technique et stratégique; Christophe Masurel, étudiant en gestion de projets int. et ing. globale et animateur des séances de créativité; Meriem Ould Ramoul, étudiante en gestion de projets

 

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int. et ing. globale, projet éco-citoyen ville intelligente; Samuel Rispal, étudiant en robotique et président sortant du club étudiant DécliQ ; Ainsi que plusieurs étudiants des institutions participantes qui ont participé aux projets de l’ÉIC depuis sa création. Avec le Fonds Catalyseur nous pourrons ajouter des ressources importantes : des doctorants en innovation sociale et en entrepreneuriat social pour appuyer les efforts des institutions (ÉTS, Dawson, André-Laurendeau)

 

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