absurdity-undestructible press report

programmations, de Erik etDamien aux guitares, de Matt à la basse et de Arnaud ..... Tout au long de "Undestructible", les musiciens envoient du lourd, délivrent ...
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ABSURDITY-UNDESTRUCTIBLE PRESS REPORT

MAGAZINES/PRESS METALLIAN MAG Sept/Oct. 2014 METAL OBS MAG Sept.2014

METALLIAN MAG: Sept/Oct 2014:

HARD ROCK MAG: Oct 2014:

442EME RUE:

Insert Hard Rock Magazine:

METAL OBS MAG: Novembre/Decembre 2k14:

PASSION ROCK MAGAZINE, November 2k14:

Metallian Sept.2k14:

WEB PUBLICATIONS FRENCH METAL. NOTE 18,5/20

LA GROSSE RADIO: NOTE 8,5/10

Il aura fallu presque quatre longues années avant qu’ABSURDITY ne se décide à remettre le couvert, quatre longues années à attendre la suite du très bonD:/Evolution, qui plaça le combo strasbourgeois dans la catégorie des espoirs incontournables de la scène extrême hexagonale. Pour tous les néophytes qui découvriraient ABSURDITY, il faut savoir que ce combo est actif depuis 2002, qu’il a sorti 2 démos, un Mcd et un EP, avant de publier en 2011, le massifD:/Evolution, qui leur ouvrit les portes de gros festivals comme le Hellfest ou leMotocultor, d’effectuer plusieurs tournées européenne et même d’assurer la première partie d'IMMOLATION. Qualifiée de « massive moshing death metal » par ses membres, la musique pratiquée par ABSURDITY est une sorte de « death » moderne, « groovy » et mélodique, enrobée de touches industrielles qui leur vaudra l’étiquette de « deathcore ». Après le remplacement du bassiste et l’intronisation d’un nouveau guitariste, ABSURDITY, aujourd’hui composé de Zno au chant et aux programmations, de Erik etDamien aux guitares, de Matt à la basse et de Arnaud à la batterie, est prêt à mettre le monde à genou avec son dernier méfait intitulé Undestructible, toujours chez Urban Death Records et, produit, comme le précédent, au Supersize Studio de Budapest. En préambule, il est à noter l’artwork travaillé, évoque instantanément le combat social de la formation, avec des hommes en costume, ayant tous les pouvoirs et manipulant sans vergogne, un pauvre homme « d’en bas », qui, semble-t-il, est prêt à se révolter et se venger de toutes les blessures visibles et invisibles qui lui ont été infligées. Les textes de cet opus traitent des maux de notre société actuelle, ses agissements, ses faits marquants, et, tentent d’y apporter une réponse positive. Le titre de l’album colle à merveille avec l’artwork, mais également avec les moments difficiles traversés par la formation avec le départ de deux de ses membres, à l’aube de la composition de Undestructible, qui faillit engendrer la séparation du combo, mais comme nous le constatons, il a su s’en elever. « Prelude : First Infected », le bien nommé, lance les hostilités avec une introduction apocalyptique avant que la déflagration sonore ne débarque. Un premier uppercut vient d’être asséné à l’auditeur, et ce n’est que le début, car Undestructible n’est qu’une succession de coups droits, qui atteignent leur cible quasiment à tous les coups. Jetez donc une oreille à « Spawn », le gras et très « death » « Rebellion », avec en guest, Julien Truchan de BENIGHTED qui vient pousser la chansonnette et place, par la même occasion, quelques cris porcins dont il a le secret, mais également « Information Killed Information » ou « Can’t Stop the Machine » et « Blood Will Run… », rehaussé des vocaux de Shawter de Dagoba. Il est clair que ABSURDITY ne veut laisser aucun survivant et, la destruction massive entreprise par la formation va tout écraser sur son passage, mais, conscient de la violence de ses compositions, le combo alsacien a incorporé, ici ou là, des passages plus aériens comme sur « Rebellion » ou « Wanted Animal », morceau lent et pesant qui présente également une facette plus mélodique et est doté d’un refrain qui n’est pas sans rappeler IN FLAMES, période Reroute to Remain, ou encore, le final du morceau titre, ajouté à cela les alternances des rythmiques plutôt « thrash », font de Undestructible, un opus varié même si les blasts tiennent une place prépondérante. L’impression de rouleau compresseur est amplifiée par une production massive où l’espace sonore est rempli à merveille, chaque instrument est parfaitement audible. Les musiciens, tels des mercenaires lâchés en plein bastion djihadiste, ne sont pas là pour enfiler des perles et exécutent sans sommation, avec une mention spéciale à Zno qui éructe toutes tripailles dehors. Ce dernier apporte à son chant une certaine variété, en alternant entre gros « growl death », cri plus typé « black », et chant clair.

On se demande alors ce qui a bien pu leur prendre pour placer au beau milieu de ce déluge métallique, le titre « Criminal », sorte d’entre-acte « dubstep » électro, qui n'a strictement rien à voir avec notre style tant aimé et qui, même avec une grande ouverture d’esprit, ne casse pas trois pattes à un canard. Cette composition reflète, à mon sens, une réelle faute de goût, mais au vu de la qualité intrinsèque du reste de l’opus, on leur pardonnera facilement cet écart. Undestructible dépasse de la tête et des épaules D:/Evolution, pourtant déjà hautement qualitatif, et frôle la perfection. Ce disque est un condensé de violence moderne, associé à une production en béton armé,ABSURDITY se place désormais en challenger plus que sérieux de la scène métal française et risque de mettre tout le monde d’accord. La formation peut être considérée comme le FEAR FACTORY français, en bien plus violent, mais surtout, en beaucoup mieux. Si l’aventure vous tente, essayez donc alors le « Massive Moshing Death Metal », mais n’oubliez pas le protège dent, sous peine d’en laisser quelques-unes.

METAL SICKNESS : NOTE 17,5/20 Trois longues années. C’est ce qu’il aura fallu attendre depuis un "D:\Evolution" qui laissait présager de sévères tartines de parpaings. Et pourtant, ce ne fut pas un long chemin tranquille tant Absurdity a frôlé le split avec le départ de plusieurs membres. Alors quand il s’est avéré qu’un nouvel opus était dans les cartons, l’attente s’est rendue tout de suite plus agréable. Et voilà que la gestation arrive à son terme et il est dorénavant temps pour le groupe alsacien de venir se rappeler à notre bon souvenir qui se composait globalement de death tendance deathcore, de riffs mode bulldozer, de nappes d’électro et de grosses baffes à la batterie. Remarquez, y’a pire comme souvenirs ! Avec "Undestructible" qui débarque en ce 13 octobre via Urban Death Records / Season Of Mist, le quintet revient pour réaffirmer non seulement les ambitions de leur groupe sur la scène hexagonale mais aussi pour rattraper le retard d’une certaine absence toutes ces années durant. Une chose est sûre, en reconfiant les rennes de la prod' au Supersize Recording Studios en Hongrie, on pouvait largement se douter que le son serait au moins à l’égal de leur premier opus. Et effectivement, la production est dantesque, brutale et pourtant parfaitement en phase avec tous les éléments contenus dans "Undestructible". La cohérence est là et la construction suit un parcours autant chaotique qu’il est imparable. Dès que "Prelude : First Infected" - enfin surtout à compter de "Spawn", tu sens que le metal d’Absurdity va te prendre à la gorge sans jamais réellement relâcher son étreinte. Même avec le petit moment d’accalmie ("Criminal"), tu respires à peine, tentant vainement de reprendre une respiration dans cet univers vicié où l’air tient plus du soufre que de l’oxygène. La brutalité te fait fondre la cervelle, surchauffer les oreilles et pour autant laisse la tête aller et venir en collant un sourire irrépressible sur le visage ("Rebellion" et "Wounded Animal" en sont de bons exemples). La recette fonctionne et ce n’est pas réellement une surprise, juste un plaisir. Entre un packaging particulièrement réussi autant par son artwork que par le format digipack jakebox (comme l'ont fait Checkmate l'an dernier pour vous resituer le système), une prod' parfaite et des compositions qui te dézinguent quarante minutes durant, que manque-t-il pour faire de ce second album une des grosses pointures de ce second semestre ? Les Alsaciens ne se sont pas foutus de notre gueule et rajoutent à tout cet ensemble de points positifs deux invités de luxe et de renom : Julien Truchan de Benighted vient pousser la chansonnette sur "Rebellion" et Shawter de Dagoba vient y mettre du sien sur "… And Blood Will Run". What Else ? Non, parce que, à force de nous en donner, on va finir par devenir plus qu’exigeant ! Absurdity réussit un retour en force avec un album complet, à la réalisation complexe et burnée. Si "D:\Evolution" s’avérait être une belle offrande à l’époque, ici, "Undestructible" est une méchante pépite. Reste maintenant à confirmer la donne sur scène ! ____________________________________________________________________________________________________________________________________________ BLASTED ZINE: Les strasbourgeois d'Absurdity sont de retour, et comme l'indique le titre de ce second album, ils sont plus fort que jamais, indestructibles ! Le ton est donné dés le premier morceau, la machine de guerre est en marche. Les riffs assassins s’enchaînent vitesse grand V, entrecoupés de quelques breaks pas dégueulasses car ils ne sont pas d'une longueur interminable, certains devraient en prendre de la graine. Le tout est saupoudré d'une batterie a faire pâlir les plus acharnés de la double. Quand au chant, il est bien plus efficace que sur le précédent album, impressionnant de fureur. Les samples donnant un univers a l'ensemble sont agréables a

l'oreille, pas de trucs ratés, gnangnan, chiant, que du bon (même le sample dubstep malsain est parfait) relevant encore un peu, s'il le fallait encore, le coté brutal épique de l'album. Le mélange deathcore et brutal death est efficace. On sent l'influence deathcore dans les sonorités, et le coté brutal death dans les structures. Certains passages font carrément penser aux maîtres de la techniques que sont Meshuggah (j'adoooooooooooooooooooore). La bataille est remportée pour Absurdity, s'imposant encore une fois comme une valeur sûre du metal moderne français. Le monde n'est plus qu'une question de temps. ____________________________________________________________________________________________________________________________________________ RED LADY METAL ADDICT. NOTE 9/10 Absurdity est un groupe de « deathcore », né aux environs de 2007 dans la région strasbourgeoise, Après un EP, un maxi et un 1er album qui ont vu le groupe se forger sa réputation au fil des années, les lascars nous reviennent avec un second album destructeur nommé « Undestructible ». Pour tout vous dire, je n'aime pas qualifier ce groupe de deathcore, qui pour moi est un terme beaucoup trop réducteur par rapport à ce que ces guerriers des temps modernes nous ont posé sur leur galette. Cette dernière commence avec Prélude à l'intro aux consonances électro et qui démarrent au quart de tour par la suite. Je ne ferais pas de détails chanson par chanson, pourquoi ?? Car pour moi cet album s'écoute dans son ensemble. IL vous prend aux tripes dès le départ. Alors certains diront « oui mais là on reconnaît des influences à la Gojira, ici du Benighted, ici du Dagoba.. » blablabla... et là je dirais oui MAIS ils le font à leur sauce !!! Du Absurdity pur jus !!! Les morceaux sont carrés, catchy, d'une efficacité implacable ET mélodique !!!! Nous n'avons pas à faire ici avec un groupe de « bruit metal » mais beaucoup d'atmosphères différentes (créées en parties par des samples) qui nous transpercent.. Pour pimenter le tout les Absurdity se sont fait le plaisir de prendre des guests comme Julien Truchan (chanteur de Benighted) et Shawter de Dagoba. Une chose aussi que je retiendrais sur cet album est « le groove », car oui, on est ici en présence d'un album de metal extrême qui groove avec une grosse présence de la base rythmique basse / batterie. Vous pourrez d'ailleurs remarquer à l'écoute de cet album que le batteur nous évite le cliché du blastbeat à 360 bmp tout le long de l'album, et nous apporte ce groove cité plus haut ainsi que des parties bien plombées. Une voix puissante, des guitares tranchantes et mélodiques, un duo basse / batterie au groove impeccable et une production en béton armée : voici le résumé de « Undestructible » !!! Puissance, mélodie et hargne : recette parfaite qui nous emmène dans un autre monde. Un seul mot d'ordre : « allez m'acheter cet album !!! »

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SPIRIT OF METAL : NOTE 17/20 Un deathcore post-apocalyptique de haute volée qui ne rendra pas insensible les fans du genre Absurdity avait fait mouche avec le sortie de leur premier full length « D :Evolution », entre deathcore et metal industriel, post apocalyptique et cybernétique sur les bords. On découvrait un groupe en constante évolution, croyant au dépassement de soi, et dépeignant un monde dans lequel l’humain serait contrôlé, physiquement et spirituellement, par les machines. Il était alors hors de question de nous laisser comme ça, sans apporter une suite à cette tuerie. C’est dans ce contexte qu’arrive dans les bacs le nouveau rejeton, « Undestructible » signé chez Urban Death Records et de nouveau enregistré/mixé/masterisé aux Supersize Studios de Budapest, permettant ainsi de conserver le côté massif qui se dégageait déjà des anciennes productions d’Absurdity. Après la prise de contrôle de « D :Evolution », « Undestructible » est la phase de rébellion, le moment où l’homme prend son courage à deux mains pour s’extirper de cette emprise et lutter, encore et encore contre l’opposition, jusqu’à devenir indestructible. L’album est à l’image de ce concept, plus sombre, plus puissant et plus agressif. Absurdity fait de son death metal une véritable machine de guerre, incluant des influences grind, thrash, core et industrielles. Vous pensiez que « D :Evolution » apportait un nouveau souffle d’air frais ? « Undestructible » va encore plus loin. « Prelude : First Infected » démarre tel une une BO de films ou de jeux vidéos apocalyptiques à la Fallout avec son côté dark ambient mêlé à de l’orchestral. C’est très sombre, très malsain et très immersif dans la foulée, encore plus lorsque la déflagration de riffs et de blasts fait son apparition tel un boulet de canon. De quoi nous scotcher à notre siège sans demander notre reste. Et ce n’est pas fini puisque « Spawn » arrive sans prévenir à coups de growls, de chants rageurs et de grosses rythmiques. La technique est au rendez-vous, sans surprises. Du très bon. Absurdity enchaîne les hits sans vergogne et pour notre plus grand plaisir. Il suffit de se pencher sur « Rebellion », morceau tantôt ultra brutal avec en soutien Julien de Benighted qui apporte son growl gras aux moments les plus judicieux, tantôt mélodique avec son refrain étrange et perturbant, presque chanté, soutenu par l’indus. Sans oublier « Wounded Animal » qui ne fait qu’une bouchée de nos oreilles en étant tout en contraste, entre gros blasts, passages ambients, samples, chant tantôt growlé, tantôt crié, tantôt clair. Le côté post apocalyptique du concept et le côté perturbé du groupe se font ressentir sur « Criminal », morceau totalement électronique, où les sons propres à la dubstep sont présents du début à la fin. Ceci dit, Absurdity sait aussi se montrer mélodique sur « Can’t Stop the Machine » ou « Information Killed Information », deux titres très modulés mais sans retenus, très agressifs, toujours dans un style death/grind indus. Avec « Undestructible », Absurdity s’émancipe des influences qui les avaient fait connaître (Carcass, Chimaira, Fear Factory…) et se trouve un style qui lui est propre. Avec une identité bien forgée comme celle-ci et un album aussi massif et réussi, il est clair que les Frenchies vont aller loin, en tout cas ils jouent dans la cours des grands avec leur deathcore de haute volée qui ne rendra pas insensible les fans du genre…

________________________________________________________________________________________________________________________________ PAVILLON 666 : NOTE 9/10 : Les Strasbourgeois reviennent avec leur second album "Undestructible", autant avouer d'entrée que cet opus porte bien son nom. Rien ne peut déstabiliser cette galette, le groupe maniant le death brutal teinté de sample et d'electro avec une précision d'horloger écrase tout sur son passage dès les premières mesures de "Prelude : First Infected".

Dévastatrices, les rythmiques sont ultra denses, martelant l'esprit afin d'entrer en vous à tout jamais, les riffs saccadés sont imposants, le chant growlé est assorti de choeurs fédérateurs ou de scream envoûtants. Tout au long de "Undestructible", les musiciens envoient du lourd, délivrent une débauche d'énergie, une brutalité garnie de subtilité. Construites comme une oeuvre cinématographique, les compositions contiennent des arrangements surgissant aux bons moments, à bon escient. Ceux-ci interviennent avec le bon dosage comme les chœurs de "Wounded Animal" donnant un effet d'hymne ou ces intrusions de basse slappée. Cette fusion est maîtrisée comme le confirme le dubstep "Criminal" et seul moment de répit. Concis, massif, cet ouvrage ne laisse pas la place à l'à peu près. Parfaitement maîtrisées, les compositions vous attirent dans le milieu sulfureux et explosif de Absurdity. Mature et équilibré, cet album de qualité maintient l'attention de l'auditeur tout au long de son écoute. ________________________________________________________________________________________________________________________________ METAL CUNT Après un EP et un album, Absurdity nous livre Undestructible, le groupe semble sortir de nul part et pourtant avec un coup d'oeil à l'arrière du CD, on découvre deux collaboration, la première, Rebellion avec Julien de Benighted, et la seconde : ...And Blood Will Run avec Shawter de Dagoba. Le produit en lui même est aussi très bien servi, à rivaliser avec les premiers emballages de Tool. Ici, le CD se retrouve coincé dans une sorte de bouche qui se lève et s'ouvre. C'est vraimen bien foutu! Il y a aucun problème sur les finitions qui ne rayerons pas le precieux CD. Absurdity undestructible 864 pochetteLe CD venons-en. 11 pistes, 40 minutes, chaque piste durant entre 5 et 2 minutes. On se retrouve en face d'un death extrement bien calibré entre grind, metal moderne et indus'. La production est froide et précise, tout comme les samples, jamais brouillons ni superficiels. Ceux-ci s'ajoutent aux riffs sans jamais prendre le dessus afin de magnifier l'oeuvre mécanique du groupe. A la première écoute, les influences qui nous viennent à l'esprit sont Fear Factory, Hatebreed et Strapping Young Lad, particulierement City pour certains samples. Puis au fur et à mesure on aperçoit Benighted, voir Gojira sur le refrain de Wounded Animal, dont le refrain n'est pas du tout dans ce registre. Ce qui est particulierement interessant et fascinant chez Absurdity, c'est ce melange de brutalité grind, de froideur indus' et de breaks très typés hardcore (ceux avec des triolets sur la première corde, généralement le batteur tape le 1 et le 3 à la grosse caisse et le 2 et le 4 à la caisse clair). Personellement, Criminal, le morceau dubstep ne m'a pas convaincu, bien qu'il y ai une progression dans celui-ci. Il casse toute la dynamique et la brutalité continue instaurée dans les morceaux précédents. Malgré cela, on retiendra pas mal de refrains pas si violents que prevu, lorgnants plus vers le metal moderne. Enfin, il me semblait essentiel de vous parler des similitudes troublantes que l'on trouvre dans ce CD, hors de l'aspect audio, on en compte deux. La première, c'est le titre de la 5ème piste : ...And Blood Will Run qui fait clairement penser à ...And Justice For All. Le second, plus amusant, c'est la photo du groupe à l'interieur, extremement ressemblante à une photo de rammstein.

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VS WEBZINE : NOTE 15,5/20 Il y a 3 ans et 7 mois, ABSURDITY nous faisait découvrir avec son premier album D:/Evolution son style actuel dénommé « Massive Moshing Death Metal », leur manière à eux d’étiqueter leur Death moderne, groovy et mélodique, teinté d’influences industrielles, drapé dans un son bien évidemment massif. Depuis, le groupe alsacien a eu l’occasion d’acquérir plus d’expérience scénique, de remanier quelque peu son line-up, mais surtout de travailler sur son second album, attendu par ceux qui comme moi avaient vu en D:/Evolution un album très prometteur. L’évolution d’ABSURDITY, c’est une question de changement et de stagnation. De stagnation sonore car le groupe a choisi de repartir en Hongrie, aux Supersize Recordings Studios, pour enregistrer Undestructible. De stagnation dans la démarche vu que ce nouvel opus sort de nouveau de par le biais de la structure Urban Death. De stagnation stylistique car le groupe ne va pas forcément révolutionner son art metallique. Mais de changement car le style va tout de même évoluer par petites touches savamment dosées. De changement car comme dit précédemment le line-up a bougé avec un nouveau guitariste et un nouveau bassiste. De changement dans l’ambition vu que ABSURDITY a su attirer des invités prestigieux. Dans la continuité de son précédent effort, ABSURDITY est désormais prêt à exploser. Toujours massif, mais plus percutant, Undestructible est un album qui va s’avérer destructeur. La base de la musique d’ABSURDITY -celle proposée dès D:/Evolution- n’a donc pas bougé, nous sommes toujours en présence de ce Death moderne très massif qui ne néglige pas le groove et les vocaux bien graves et écrasants, entre HYPOCRISY et GOJIRA, et FEAR FACTORY pour l’aspect résolument industriel, qui n’a pas été oublié mais sert plutôt pour l’ambiance globale. Le groupe a néanmoins tempéré ses ardeurs mélodiques et ne pourra plus prétendre à être le ILLDISPOSED français, mais désormais ABSURDITY ressemble surtout à ABSURDITY même si les influences demeurent palpables. Cependant pour Undestructible les racines Deathcore du groupe ressortent légèrement et c’est ainsi qu’à certains moments de ce second opus on ressentira une vibe WHITECHAPEL et groupes connexes et similaires, sans que cela ne gêne, au contraire cela amène de la variété et la mixture d’ABSURDITY est au final parfaitement équilibrée et cohérente. Embarqué dans une prod façon « mur du son » à la DAGOBA ou à la Tue Madsen, Undestructible cherche surtout à en mettre plein la vue (et les oreilles) grâce à une efficacité parfois redoutable. Si le côté rentre-dedans qui se dégage de certains passages n’est pas toujours très fin, on voit bien où ABSURDITY veut aller : tout droit et en détruisant à peu près tout sur son passage. Avec leur deuxième album les alsaciens se posent clairement comme une potentielle machine de guerre en Live, ce que nous allons avoir l’occasion de constater très bientôt d’ailleurs. En attendant, voyons ce que le groupe a à nous proposer suite à son passage en studio : du lourd. Une petite intro apocalyptique pour se mettre dans l’ambiance et "Prelude : First Infected" balance sa déferlante de riffs syncopés et de blasts, accompagnée des éructations de Ricardo, dans un registre plus varié que par le passé. Du FEAR FACTORY version gros Deathcore qui fait mouche d’emblée, s’autorisant même quelques jolies mélodies. "Spawn", avec ses variations de tempo bien senties (sacrées explosions de blasts !) et ses passages à la GOJIRA, décape sec pour véritablement lancer l’album. Julien de BENIGHTED vient ensuite pousser la growlounette pour "Rebellion", morceau logiquement plus gras et sombre mais qui est tout de même aéré par des passages HYPOCRISYens (avec du chant « clair ») et des plans syncopés, le tout avec une grande cohérence preuve que ABSURDITY maîtrise pleinement les arcanes de son style. Toujours au rang des invités de marque, c’est Shawter de DAGOBA qui vient chanter plus tard sur "…And Blood Will Run", morceau frénétique du genre déclencheur de pogos mais qui sait aussi groover quand il le faut. Au milieu de tout ceci nous avons le single "Wounded Animal", pas forcément représentatif de Undestructible, entre Math-Metal et Death-Metalcore WHITECHAPELien, très proche du "The

Saw Is the Law" sorti par les américains il y a quelques mois. Mais si cette piste se traîne un peu en longueur, elle n’en est pas moins accrocheuse et percutante, et toujours drapée dans une ambiance industrialo-apocalyptique dont ABSURDITY a le secret.

Après l’interlude dubstep "Criminal" qui, amicalement et sincèrement, n’était pas obligatoire (de même que le break de "Prelude : First Infected" auparavant), ABSURDITY va finir son album de manière frontale avec un enchaînement de coups de poing. Si les riffs syncopés de "Truth-Out.org/Anakata" ont un fort air de déjà-entendu, le groupe innove en alternant chant Black et refrains à la Burton C. Bell / Peter Tägtgren, et l’ensemble demeure efficace en diable. "Hatred Fuel" met à l’honneur des rythmiques plus -core (il y a même des chœurs !) qui devraient là aussi faire leur effet en concert surtout lorsque le tempo ratiboise et que des véritables mosh-parts font leur apparition. "Can’t Stop the Machine" est en revanche 100% Death moderne (avec une étonnante basse qui vrombit bien) et l’énergie du groupe semble inarrêtable. Undestructible se clôt par le plus agressif mais également mélodique "Information Killed Information", puis par le virevoltant morceau-titre où le groupe jette toutes ses dernières forces dans la bataille, pour des excellents riffs qui déboulent dans un tempo presque thrashy, avant un final beaucoup plus aéré qui laisse entrevoir un peu d’espoir au bout de cet apocalypse sonore de 40 minutes.

ABSURDITY a donc énormément misé sur l’efficacité pour un album globalement plus percutant et accrocheur que D:/Evolution, aujourd’hui surpassé. Le groupe alsacien se distingue toujours par son côté massif qui rend sa musique puissante et implacable, même si les choix de production ne plairont pas à tout le monde, de même que certaines influences (j’en vois déjà venir dire « mais c’est pas du Death »). Si envoyer le bois reste le premier objectif d’ABSURDITY, il y a tout de même une certaine qualité de composition et d’arrangement là-derrière, même si on a déjà vu du « Death moderne » plus subtil, le côté industriel demeurant fignolé et bien intégré, juste ce qu’il faut pour ne pas éclipser la force des rythmiques et des blasts. La musique d’ABSURDITY reste surtout et à mon avis taillée pour le Live, aussi Undestructible est à compléter par un petit show, et j’espère qu’ils auront l’occasion de bien tourner pour distribuer des baffes un peu partout où se nichent les auditeurs potentiels du « Massive Moshing Death Metal ». Sans révolutionner quoi que ce soit et sans se réinventer totalement, ni réinventer ses influences, ABSURDITY a livré avec Undestructible son plan de destruction massive, son manifeste, l’album bien percutant et immédiat qui le propulsera le plus près possible du devant de la scène. L’indestructible est du genre destructeur. ________________________________________________________________________________________________________________________________

NAWAK POSSE C'est le 13 Octobre 2014 que sera disponible le deuxième album des alsaciens de Absurdity.Il renferme "plus de 40 minutes de death metal moderne à la production irréprochable,pour les fans de Fear Factory,Gojira,Hatebreed,Napalm Death..."Malgré la relative briéveté de sa durée cet album écrase l'auditeur par sa puissance et sa lourdeur et on ressort abasourdi de "Undestructible".Enormes rythmiques,parties électroniques judicieuses,chant puissant et bien rauque,guitares complémentaires,production haut de gamme,tous les ingrédients présents ici nous prouvent la qualité et la pertinence de ce nouvel album.Nourri de l'experience et du vécu du premier album "D:\Evolution"(2011) et l arrivée de 2 nouveaux musiciens,Absurdity enfonce le clou et les tympans(...)pour notre plus grand plaisir.On retrouve la patte du combo tout au long de l 'album mais dans un registre poussé à l'extreme en terme de style musical.Enrichi de 2 featurings et non des moindres (vocaliste de

Benighted et de Dagoba excusez du peu...)cet nouvel opus place Absurdity dans le peloton de tete des groupes nationaux en terme de qualité et de professionnalisme pour le packaging(superbe digipack deluxe jakebox) et surtout pour cet album tout simplement magistral.Absurdity confirme de fort belle manière tous les espoirs entrevus jusqu'ici et que renforceront les prestations live du combo toujours pleines de puissance et d'énergie.J'ai hate de verifier ça au plus vite... ____________________________________________________________________________________________________________________________________________ METALLART : La particularité dans ma collection de cds, c’est que j’apprécie les éditions limitées, les raretés, le travail des pochettes. Alors lorsque l’on m’a écrit qu’on m’envoyait un cd parce qu’il est assez original, j’ai été intriguée. Après un conflit avec Christine Boutin qui fait disparaitre mystérieusement certains cds envoyer par courrier, je peux enfin vous en parler ! C’est le dernier album de Absurdity, un groupe de Strasbourg, qui se démarque avec dès l’ouverture du packaging, un origami dans lequel on récupère et range le cd. Souvent ce sont les grands groupes qui se permettent ce genre d’originalité pour se démarquer, et de plus en plus nous voyons se développer des packagings. Une façon de réinventer le cd face à une génération qui préfère en général le téléchargement (bien que le metalleux aime lui avoir ses reliques). C’est assez encourageant de voir, qu’un groupe peu connu finalement se prête à ce jeu (tout comme Checkmate par exemple), pour valoriser son travail. Même si l’essentiel reste tout de même le son qui doit suivre ! La pochette de leur premier album en 2011 « D:\EVOLUTION », rappelait elle le visuel « Terra Incognita » de Gojira, là nous sommes dans quelque chose de plus personnel. Même au niveau du son, bien qu’on pourrait dire que c’est certainement une de leurs influences. Je m’attendais uniquement à du deathcore, mais c’est également mélanger avec des pointes d’electro lors du « Prelude » pour un côté machine. Est-ce qu’il y aura des instants de répit sur cet album… je ne pense pas, lorsque la première chanson commence avec une batterie puissante, et quand on voit qui sont les invités sur ce cd ! Benighted fait son apparition sur « Rebellion » , pas de doutes on reconnait bien le chant de Julien Truchan ! « Wounded Animal » débute comme dans un film d’horreur, avec quelques notes qui sonne comme une boite à musique, pour mieux repartir au quart de tour ! Même si ce morceau devient tout de même un peu répétitif à un moment, peut-être qu’il n’aurait pas dû faire plus de 5 minutes. C’est moins efficace pour le genre, qui d’habitude privilégie les morceaux courts pour redoubler d’efficacité. Sur la piste 5 « …and Blood Will Run » Shawter fait une apparition improbable. Autant Benighted est dans le même genre que Absurdity alors que Shawter, chanteur de Dagoba, nous ne sommes pas habitués à l’entendre ainsi, sa voix se mêlant au screamo de Ricardo Gomes. Je pense que les fans de Dagoba seront surpris et intrigués par son apparition sur cet album. On retrouve directement le côté electro -machine sur « Criminal », honnêtement je serais curieuse de voir ce que ça donne en live ! C’est comme une guerre galactique mixée avec de la tek ? Mais tout redevient bien normal pour la suite de l’album : comprenez une dose de violence sonore. Enregistré , mixé et masterisé aux Supersize Recording Studios à Budapest en Hongrie, sur cet album les français sont plus efficaces, et tentent au fur et à mesure d’instaurer un univers à leur musique avec une touche de Metal moderne. L’album est disponible en pré-commande : http://shop.season-of-mist.com/absurdity-undestructible-cd-digipack

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METALORGIE : NOTE 15/20/READERS NOTE : 18/20 Après un D:\Evolution dévoilant déjà un nouveau visage d’Absurdity, il était aisé de deviner et d’espérer que la mue des Strasbourgeois ne s’arrêterait pas là. Undestructible continue l’amorce ce virage vers un musique beaucoup plus chaude qu’aux débuts du combo. Pour autant, le cocktail apporté est le même : un mix entre Death et Indus, qui avait parlé aux fans de Zuul Fx ou Fear Factory. D’entrée de jeu, l’évolution est frappante dans la prod : gros son, assurance dans les compos, chant bien plus poussé en avant que précédemment, … On est musicalement dans un registre proche de Dagoba (avec un chant toutefois plus proche des standards du Deathcore que des Marseillais) avec des rythmiques assez rapides, quelques breaks bien sentis et une volonté de tout renverser sur son passage. Pour autant, là ou la recette des derniers semble assez redondante depuis quelques temps, Absurdity a l’avantage de n’arriver qu’au début de cet aspect musical. Mais sur Undestructible, on a droit à un léger rappel des premiers jets de Slipknot dans toute sa poésie sur « Hatred Fuel » ou « Undestructrible » grâce au jeu de batterie, ou des parties plus orchestrales au travers de « Information Killed Information ». Sur le papier, la recette de D:\Evolution est la même que sur ce nouvel album, toutefois le combo a encore poussé en avant le travail sur les ambiances / accompagnements, que ce soit au travers de samples, effets ou de titres moins directs (« Criminal »). Pourtant, s’il devait être fait un reproche, c’est celui du « trop ». Trop produit, trop d’enchainement de coups (« And Blood Will Run ») qui fait que l’album est ultra-précis et calibré. Il manque d’un peu de breaks, d’un côté un peu sale que l’on peut attendre parfois sur ce style. Pour autant, au vu du parcours depuis les débuts très froids des premiers opus, le rendu d’Undestructible est en totale adéquation avec l’évolution d’Absurdity. De plus, « Criminal » vient un peu casser le rythme. Les sonorités électro sont excessivement mises en avant alors que l’utilisation de samples / chants s’évertue à créer une ambiance qui se retrouve en difficulté avec le reste. Heureusement, « Anataka » qui lui succède reprend sur quelque chose de bien plus malsain / virulent. Si l’on compare Urban Strife à ce Undestructible, la marche est haute. En sept ans, les strasbourgeois ont évolué, passant d’un death indus froid et urbain à un death(core) puissant et massif (pensez à un mix entre Aborted, Fear Factory, …) qui s’inscrit totalement dans ce que l’on peut attendre actuellement du style. Euka A écouter : Hatred Fuel - And Blood Will Run ________________________________________________________________________________________________________________________________ SONS OF METAL Absurdity est un groupe dont les membres fondateurs ont décidé de s’associer en 2001. Après des débuts qui durèrent un peu, le monde se met en branle suite à la sortie du premier EP UrbanStrife en 2007 puis du suivant, Industreatment, en 2009. Les concerts se font déjà plus intenses depuis 2007. La véritable consécration du groupe se

fera cependant en 2011 avec la sortie de son premier album, D:/Evolution. Le succès devient alors beaucoup plus palpable puisque cet album est mis en rupture et nécessite une réédition pour l’Europe et le Japon. Après trois courtes années, voici donc le successeur de ce premier opus avec Undestructible, un album qui va faire du bruit dans tous les sens du terme. Commençons par le commencement. Le disque se présente dans une pochette à l’illustration travaillée. Le groupe ne cache pas son combat social avec cette image. Des hommes à costumes aux visages déformés, quasi inhumains, comme des marionnettes se tiennent au dessus d’un autre, plus détaillé, à terre, qui semble prêt à se relever et à en découdre. Le cadre de la scène semble être une église ou une cathédrale. Le ton est donné. On a essayé de mettre un homme au sol et de le détruire mais il va se relever. Indestructible. Le nom du groupe est là, le titre du disque aussi, sur des teintes légèrement floues et effacées. L’effet est plaisant. Niveau son, pas de mauvaise surprise à l’horizon. Le tout est extrêmement bien mixé et équilibré. Chacun des instruments est audible, à sa place, net et carré. La voix est légèrement au dessus, juste comme il faut. La batterie accompagne le tout sans prendre le pas sur les autres et la basse s’entend tout autant. Le synthé ne mange pas l’espace sonore quand il intervient et apporte son ambiance particulière tout au long de l’album. Disons juste qu’il a été enregistré au Supersize Studio de Budapest, un studio d’enregistrement professionnel dont on pourra être amené à reparler ultérieurement. Musicalement, que dire ? Si vous attendez des mélodies mièvres, des sons de flutiaux ou des voix de chanteuses beatniks, vous en serez pour une énorme déception. Le style musical ne fait pas dans la dentelle au sens propre, même si l’on peut dire que dans son style, Absurdity excelle. Un métissage réussi entre des sons indus (voire gothiques), du brutal death, du melodic et la scène française contemporaine. Il sera difficile de ne pas évoquer Gojira, Meshuggah, Cannibal Corpse, Napalm Death, Aborted, mais aussi KoRn parfois (!) et d’autres un peu plus pop aussi. Vous l’aurez compris à la vue de cette liste, le style n’est pas que gratuitement violent et blast de bout en bout. Nous y trouverons entre autre un passage dubstep plutôt intéressant en ouverture de Criminal, avant de passer sur une ambiance électro un peu plus inquiétante qui mènera sans concession à Anakata qui rappellera aux fans de Thordendal, de par sa sonorité verbale, le titre Tatanka, ce qui ne nous semble pas être une coïncidence vu que le morceau sonne très djent. Le mélange de tout cela, survolé par un growl parfaitement maîtrisé se mêlant à la musique, portant des paroles engagées, nous donne l’impression d’un genre assez personnel finalement et nous percevrons plus des clins d’oeils que des inspirations. Notons le passage de Julien de Benighted sur Rebellion et Shawter (Dagoba) sur And Blood Will Run qui agrémenteront le tout d’un petit quelque chose en plus, mettant un peu en avant la bonne entente qui peut parfois, heureusement, régner entre les différents groupes. Comparativement à D:/Evolution, il n’y aura rien à craindre, à part peut-être trouver après coup que cet opus fut le tremplin permettant la sortie actuelle de Undestructible. Car oui, l’évolution a été positive. Le tempo s’est à la fois accéléré sur les parties en blast, d’inspiration Grind ou Brutal Death, et ralenti sur les parties plus calmes et ambiantes. Le son est devenu encore meilleur avec un équilibre dans les graves qui pouvait manquer un peu sur le premier album, et un mixage également plus propre. Il n’est à en pas douter que l’arrivée de deux nouveaux membres dans l’équipe aurait pu faire craindre des changements par trop évidents, mais la patte et le style particulier du groupe sont toujours là, si ce n’est encore plus qu’avant. Nous ne pouvons donc que féliciter leur intégration dans ces conditions, en espérant que cela dure afin de stabiliser cette formation efficace et qui aura su rebondir au moment critique. Si vous aimez la musique qui vous remue le cerveau et les entrailles, le blast et le growl, mais que vous restez ouverts sur d’autres genres, si vous agitez la tête dans tous les sens en sautant partout et en lâchant un pogo sur le frigo rempli de bouteille de bières pleines en verre ne vous effraie pas, si enfin vous voulez tenter une aventure (mais sans prendre trop de risque non plus, avouons le) de massive moshing death metal, alors Absurdity sera votre allié, un ami et peut-être aussi votre nouveau groupe préféré. Un disque à user et dont on peut abuser sans honte et immodérément. ____________________________________________________________________________________________________________________________________________

ZIC A ZIC : Pas le moindre doute possible, c’est bel et bien du death metal qu’Absurdity tire ses influences majeures et ça s’entend dès les premières mesures, mais à cette structure solidement établie, le groupe a souhaité insuffler diverses bouffées d’air frais avec un poil d’ambiances electro des plus malsaines, une grosse dose de violence venue du grind et une puissance de frappe très hardcore. On sait dès lors à quoi s’attendre, d’autant que le combo fort de quelques EP et autres maxis mais aussi d’un premier album sorti au printemps 2011 a déjà donné près de deux centaines de concerts en croisant le fer avec les plus grands comme Arch Enemy et Gojira et en participant à des rassemblements majeurs comme le Motocultor ou encore le Hellfest. Revenus encore plus forts de diverses tournées dans toute l’Europe, Ricardo Gomes aux voix et aux machines, Erik Escoffier et Damien Dausch aux guitares, Mate Gabnai à la basse et Arnaud Seebald à la batterie sont repartis pour la Hongrie où ils ont une nouvelle fois investi les Supersize Recording Studios, certains de retrouver là-bas le gros son dont ils avaient déjà fait montre sur leur premier opus, « D:\evolution », une certitude très vite confirmée à l’écoute de « Undestructible » tant la puissance de feu est phénoménale et le grain particulièrement rugueux. Encore plus rapide et plus dévastateur que son prédécesseur, le nouveau bébé d’Absurdity se porte comme un charme avec ses rythmiques insupportables de violence et ses riffs taillés à la tronçonneuse et ses heureux parents sont heureux de nous le présenter en ce début d’automne avec son lot nourri de grosses bombes dans le genre de « Spawn », « Wounded Animal », « Hatred Fuel » et autres « Information Killed Information ». Pour l’anecdote, on signalera quand même que Julien Truchan de Benighted et Shawter de Dagoba ont accepté d’être les parrains du nouveau-né et qu’ils posent respectivement leurs voix sur « Rebellion » et « … And Blood Will Run » ! De quoi assurer à « Undestructible » un accueil digne de ce nom sur la scène metal, accueil qu’Absurdity ne manquera assurément pas de renforcer encore un peu en live __________________________________________________________________________________________________________________________________________ METALLAND: Les Strasbourgeois d’ABSURDITY nous ont fait quelque peu attendre mais le jeu en valait vraiment la chandelle. Leur premier album, D:\Evolution (2011), montrait déjà des signes infaillibles quant à l’ascension du groupe vers les sphères déshumanisées du Deathcore moderne, Undestructible confirme l’avènement d’une bête métallique 2.0 made in France. Là où DEEP IN HATE déploie son artillerie dévastatrice et rutilante sous l’action d’un enrobage sonore ultra-clinique et fluide, ABSURDITY, lui, débarque des profondeurs, dégageant une brutalité mécanique, certes, mais poisseuse et oxydée par l’effet d’une production très dense. Undestructible est une version améliorée du premier album. Il est beaucoup plus varié dans les rythmiques, dans les vocaux et même dans sa mixture stylistique. Le Death Moderne, couplé au Hardcore pesant, a muté et pris certains aspects redoutables du Brutal Death ("Spawn", "Can’t Stop The Machine" et "Rebellion" où Julien Truchan de BENIGHTED vient seconder Ricardo aux growls) et d’autres typiquement véloces du Thrash ("Undestructible" et "… And Blood Will Run" avec Shawter de DAGOBA en featuring). Les excroissances futuristes sont encore plus présentes qu’auparavant et s’infiltrent dans l’ensemble comme un venin synthétique, que ce soit en filigrane sur "Wounded Animal", à forte dose sur le Cyber Metal "truth-out.org/anakata" ou carrément ostentatoire sur l’interlude Dubstep "Criminal". ABSURDITY élargit son champ d’action avec réussite et ce grâce, notamment, aux modulations vocales de Ricardo Gomes aka Zno. Celui-ci évolue toujours dans un growl profond et granuleux qui se noie consciemment dans la saturation des guitares mais en sort, plus fréquemment qu’auparavant, se faisant plus Hardcore sur "Hatred Fuel", plus venimeux sur "truthout.org/anakata" ou encore carrément lumineux - façon Joe Duplantier de GOJIRA - sur "Wounded Animal". Indestructible ? Je n’en doute pas tant la solidité de ce nouvel album semble n’avoir qu’un seul défaut, à savoir le manque de riffs vraiment mémorables. Nonobstant, la qualité intrinsèque du bestiau musical s’avère d’une redoutable efficacité, de même que son emballage graphique, original et bien pensé. ____________________________________________________________________________________________________________________________________________

BLACKFIRE (RADIO + BLOG) NOTE: 8,5/10 Du Death Metal, le groupe strasbourgeois Absurdity en a tiré la substance. Le groupe s’en est inspiré en l’enrichissant d’influences diverses, mélangeant l’efficacité du Hardcore à la violence du Grind, et y ajoutant les sonorités électroniques les plus dérangeantes. Malgré quelques changements de line-up, le combo alignera un EP (Urban Strife-2007), un Maxi (Industreatment-2009), et se produira à travers toute l’Europe pour plus de 180 concerts et Festivals, aux côtés de groupes majeurs de la scène Metal (Gojira, Deicide, Arch Enemy,…). 2010, le groupe signe avec la jeune structure Urban Death Records, et part enregistrer son premier véritable album D:\evolution, aux Supersize recording Studios à Budapest (Ignite, S-Core, Sikh,…). Depuis la sortie de D:\EVOLUTION en Mars 2011, le groupe signera chez Ultimhate records, pour une réédition européenne et Japonaise du disque, participera aux plus grands festivals (HELLFEST, MOTOCULTOR, LEZ’ARTS SCENIQUES…) réalisera plusieurs tournées en Europe (Slovénie, République Tchèque, Hongrie, Luxembourg, Belgique, Suisse, Hollande, Italie…) dont une en ouverture de IMMOLATION (US) et s’impose à chaque fois comme LA révélation live lors de chaque performance scénique. Après 1 mois passé à nouveau à Budapest, le groupe revient en 2014 avec un second album, bien décidé à enfoncer le clou planté par D:/Evolution, qui aura vu le statut du groupe se hisser à référence du Deathcore en France. A noter la participation sur le disque de deux des figures les plus emblématiques du metal en France, Julien Truchan, frontman de BENIGHTED et Shawter de DAGOBA, qui viendront tour à tour poser leur voix sur les compostions du groupe. Ce nouvel album est plus rapide, plus brutal, mais également plus recherché et mélodique, calibrant chaque morceau afin qu’il reste taillé pour le live, là où le groupe exprime réellement sa passion. ____________________________________________________________________________________________________________________________________________ OBJECTIF METAL : OBJECTIF METAL le webzine du Metal Francophone ? Plus que jamais. C’est avec délectation que je m’active sur l’écoute du nouvel album de nos comparses strasbourgeois ABSURDITY. Mêlant un Death Metal moderne, rapide, énergique avec un Death Core valant son pesant d’or, " Undestructible" comme son nom l’indique est une machine de guerre à lui tout seul, tant la dynamique mise en place de bout en bout nous fait horriblement penser à un vaisseau spatial, rempli d’Aliens, en pleine explosion. C’est aussi simple que cela. Du gros travail de composition pour que nous finissions en décomposition….lol. Très grosse claque pour ma part, une violence inouïe pour la section basse/batterie. Très peu de solis, mais alors les rythmiques guitares, incisives et super originales percutent tout sur leur passage. Le chant de Ricardo provoque quelques frissons dans le dos surtout par le vent d’apocalypse qui parvient à nos oreilles. Du feat aussi sur certains refrains avec des membres de DAGOBA et BENIGHTED. ABSURDITY, tout en ayant sa personnalité propre, récupère quelques influences incontestables des jeunes loups du Metal Moderne : GOJIRA, DAGOBA, ZUUL FX ou encore BENIGHTED. Un cran supérieur face à leur précèdent album. La maturité arrive tout gentiment. ABSURDITY progresse à grands pas, cet album n’a aucun temps mort mêlant le vrai Metal qui nous anime avec des passages electro-ambiant des mieux pensés. ABSURDITY le rouleau compresseur Alsacien va continuer à faire parler de lui encore longtemps si à chaque sortie d’album nous avons droit à une tuerie identique. Bravo à ces musiciens passionnés, en osmose totale avec eux-mêmes. 11 titres de furie jouissive. Un package album des plus original et surprenant. Tout y est. Régalez-vous. ____________________________________________________________________________________________________________________________________________ W-FENEC: Si Absurdity traîne son death metal depuis déjà quelques années depuis Strasbourg jusqu'en Europe de l'Est (région qui semble les apprécier autant que eux l'apprécient puisqu'ils ont enregistré ce nouvel album en Hongrie), il ne fait pas être un expert es métal pour comprendre que cet Undestructible fait passer le groupe dans la catégorie

supérieure. Non pas que les albums et EPs précédents n'étaient pas bons (D:\Evolution en 2011 avait déjà fait du bruit) mais là, du digipak à la production en passant par bien entendu les compositions, tout est en béton armé. Ricardo (aka Zno) et ses potes (Erik et Damien aux guitares, Matt à la basse et Arnaud à la batterie) sont devenus une véritable arme de destruction massive. ____________________________________________________________________________________________________________________________________________ SEIGNEURS DU METAL, NOTE 6/10 : Absurdity est un groupe français, Strasbourgeois pour être plus précise qui comptabilise déjà une démo, 2 EP et 2 albums. Pas débutant sur la scène métal extrême française donc. Débutons ce « Undestructible » par un Prelude « First Infected » bien sanglant. Laissez moi vous dire que ce n’est que le début… En effet, voici là un album qu’on peut qualifier de Metal extrême / Thrash metal ou encore Deathcore. Un registre assez brutal donc qui ravira les plus bourrins d’entre vous. N’étant pas à son coup d’essai, le groupe mène pas trop mal sa barque mais ne parviens pas à me convaincre dans son univers plutôt rude. Sans ménagement les pistes s’enchainent, à noter la présence de Julien Truchan (Benighted) sur le titre « Rebellion » et Shawter (Dagoba) sur le titre « … And Blood Will Run ». Peu de tracks se démarquent, je retiens « Wounded Animal » avec un refrain très accrocheur et une basse assez mélodieuse. « Criminal » un interlude underground, limite électronique assez remarquable. Je me suis retrouvée dans un jeu vidéo à tuer des zombies ou autres créatures fictives durant prés de 2 minutes. Franchement bien foutu et bien sympathique. Mon morceau préféré ! Bref, pas de quoi épiloguer, « Undestructible » est un album qui manque cruellement de variante à mon goût. Après plusieurs concerts à travers l’Europe ainsi que des festivals (Hellfest, Motocultor…) aux côtés de groupes tels que Gojira et The Haunted, Absurdity a livré des performances plus abruptes les unes que les autres, et semble en avoir fait headbanger plus d’un ! Personnellement, ce que je retiens le plus de cet album est son packaging très classe. ____________________________________________________________________________________________________________________________________________ CORE AND CO: NOTE 6/10 Je vais ici déterrer mes vieux démons cyber-metalcore pour me plonger dans le dernier album des strasbourgeois d’Absurdity. Le groupe est loin d’être un inconnu en France : plus de 10 ans de carrière et un travail de promo bien rodé. Leurs premiers jets ont d’ailleurs été chroniqué dans ces pages en leur temps (Urban Strife et Industreatment). Je n’ai cependant pas eu l’occasion de me pencher sur leur premier album D:Evolution… Mais peu importe, car Absurdity a gardé sa ligne de route, fidèle à lui-même le groupe continue d’enfoncer le clou dans sa mélasse cyber-électro-death-core. J’avoue être un peu mitigé sur leur musique… Certaines chose sont bien faites et colle au style (gros passages Death moderne boostés par une surproduction), d’autres pourraient coller au style mais très peu pour moi (samples électro répartis sur plusieurs morceaux) et d’autres à ne pas faire (« Criminal » : morceau totalement Dubstep).

Donc, reprenons. Le principal atout du groupe est sa prod’. Comme pour tous ces groupes à tendance cyber, le son doit être très moderne, percussif et surproduit. Le seul souci serait d’en abuser au point d’accumuler les couches, d’avoir des passages ou des éléments trop triturés… Je pense au Mnemesis de Mnemic, qui est resté dans ma tête comme une grosse bouse à cause de ça. Ici, les strasbourgeois se tiennent globalement assez bien par rapport à cette tentation d’en faire trop. On garde donc une ambiance mécanico-futuriste bien dosée, qui sera une claque certaine pour les amateurs de metal sci-fi (« First Infected », « Wounded Animal », « Undestructible »...). On va même parfois jusqu’au Deathcore guttural (« Rebellion » feat. Julien Truchant de Benighted), ce qui me fait déjà un peu plus frémir ! Shawter de Dagoba est également de passage sur « …And Blood Will Run », un morceau et un style taillés pour lui ! Il y a également un gros côté Hardcore dans leurs structures et dans la voix, et bien que je me sois un peu éloigné de ce milieu ces derniers temps, je trouve tout de même que ça leur apporte une bonne dose de testostérone. On les sent assez amateurs de refrain accrocheurs, de l’énergie collective qui se dégagent quand une bande de boulards déterminés se mettent à beugler en cœur ! Et à ce niveau-là, ils ont pour défaut de vite se coller à leur point de référence qu’est Fear Factory (« Wounded Animal » en tête de liste)… Undestructible est donc un album surpuissant au niveau de la prod’, très bien chiadé à tous les niveaux (les touches éléctros, la diversité des structures…) ; il reste qu’en ce qui me concerne, l’univers cyber est derrière moi et l’interlude « Criminal » (qui porte bien son nom) m’en a définitivement convaincu… ____________________________________________________________________________________________________________________________________________

Yargla Webzine + Magic Fire Webzine : En ce moment, vous aurez remarqué que nous aimons collectionner les bonnes grosses tartines et nous resterons encore une fois fidèles à la tâche avec cette fois ci les français d’Absurdity. Pas nés d’hier, le groupe nous propose ici son 2ème album qui donne suite au précédent « D : Evolution » sorti il y a trois ans déjà. « Undestructible » apparaît ici comme une suite qui écrase déjà tout sur son passage des le premier titre annonçant donc un Death avec un côté « core » se plaisant à mêler également des passages plus indus. Un riche panel d’émotions se voit proposé au gré des morceaux proposés par les strasbourgeois et l’on pensera facilement à plusieurs combos actuels comme Hatebreed, Gojira mais encore les anciens Fear Factory. Absurdity sont prêts à en découdre sur des titres puissants comme « …..And Blood Will Run » et son côté assez Fear Factoryen au niveau des rythmiques glaciales et trigguées, ainsi que ses ambiances thrash, « Undestructible » véritable appel à la mosh déchaînée façon Hatebreed avec des ambiances indus bien ancrées, l’utilisation de samples enrichissant ces dernières, « Spawn » et son démarrage bien tribal qui rappelera parfaitement Sepultura avant de partir dans l’ultra patate dans la tronche. La phrase précédente est bien longue certes, mais le côté bien dynamique et varié de ces titres méritait la peine d’être souligné. Pour en revenir à « Spawn », ce titre détient la palme dans l’album de la meilleure alternance des passages tous aussi brutaux les uns que les autres avec ce côté ultra catchy. Le genre de morceau qui aide et fait du bien pour se déchaîner.

On appréciera également « Wounded Animal » et son intro intrigante limite film d’horreur et ce départ en plan très progressif qui pourtant parvient à tout écraser sur son passage avec ce son de gratte bien mastoc, alternant sur des plans plus épiquement atmosphériques à la Gojira et cette double pédale déchaînée qui alourdit et brutalise encore plus l’atmosphère. L’alternance des chants, death et claire, l’alliance des deux provoque un rendu des plus appréciables également. « Rebellion » avec Julien de Benighted en guest, fait bien dans la distribution de fessée intersidérale, violente directe et douloureuse. Du « bui » par moments (on en devinera facilement l’auteur), de la vocifération diabolique, un côté core bien lourd (tel un corps mourant, ou une mouette…pas banal à Strasbourg). Le bon titre où chaque musicien se déchaîne à foison. Les mélodies de grattes sont toutes aussi efficaces, apportant énormément dans « Prelude : First Infected » jouant sur un côté aussi rugueux que mélancolique sur certains passages, « Information Killed Information » où elle fait twister à coup sûr un auditeur déjà lacéré par les autres riffs tranchants et affûtés à point Le côté indus joue beaucoup dans un titre comme « Truth-Out.Org (Anakata) , englobant et guidant même l’ambiance relativement fou, décalé et hypnotique de ce titre. Un côté Diablerie ressort de ce titre par ce côté « brutal mais pas trop » et groovy à souhait. Il fait fort aussi sur ses aspects dubstep de « Criminal » qui permettra de décompresser, le temps d’ouvrir les portes pour évacuer la fumée, je vois déjà les puristes s’affoler, après tout est question d’enlever certaines œillères et ce n’est pas si douloureux que ça je vous le promets. « Hatred Fuel » possède ce côté qui va ravir très certainement les amateurs d’un Machine Head bourré aux amphets mais l’on pourra aussi se rappeler d’un Kill 2 This en certes plus vitaminés. « Can’t Stop The Machine »possède une richesse niveau ambiances qui n’est pas à nier. Entre passages bruts et d’autres plus « dansants » si je puis dire avec les mélodies de grattes, les rythmiques bien placées et ce chant tout aussi fourni en émotion. Un putain d’album, j’avoue. Le style est très actuel, et le côté accrocheur de l’ensemble, avec ses instants surpuissants, ses alternances plus posées et entraînantes, parvient à garder l’auditeur éveillé. Le groupe qui doit dégager quelque chose d’énorme en live, d’ailleurs je les verrais bien partager l’affiche avec certains combos comme Chaosis les savoyards et les boulonnais de Defragment. Encore une belle découverte, merci les gars de l’Est ! _________________________________________________________________________________________________________________________________________ Les Autres Mondes : En cette fin d'année, ABSURDITY signe son retour, plus de trois ans après leur premier méfait, D:/Evolution, et une bonne série de concerts en première partie de groupes comme IMMOLATION et de passages en festivals tel que le Hellfest. Les strasbourgeois ont, en effet, récemment sorti leur second album au doux nom d'Undestructible. Un nom qui sied parfaitement à la musique que nous propose le groupe. Pratiquant un death moderne, tendance core, avec de multiples influences, en lorgnant notamment sur l'indus, le combo a qualifié sa musique de "massive moshing death metal". Pourquoi pas. Quitte à avoir une étiquette, autant se la faire soi-même, d'autant que là ça colle plutôt bien. Bref, voyons de quoi il retourne. Après une courte introduction à l'esprit post-apocalyptique, le groupe envoi la sauce en nous balançant un death massif (ils nous avaient prévenu) et rentre-dedans. Ca tabasse sévèrement et, tel un rouleau-compresseur, écrase tout sur son passage pendant une quarantaine de minutes. L'ensemble est tout de même agrémenté de

multiples aérations où le combo laisse davantage de place à ses différentes influences. Entre breaks, nappe de clavier, légères orchestrations... cet album regorge de petites touches venant relever ces compositions massives, parfaitement calibrées pour faire fureur en live. L'aspect industriel, plus présent, vient rehausser le tout par petite touche et achève de poser une ambiance résolument moderne. Mais, là où cet aspect est parfaitement intégré au sein des morceaux, l'interlude totalement électro, Criminal, n'était par contre pas franchement nécessaire à mon sens. Bref, cela relève plus du détail vu la qualité de l'ensemble. Bénéficiant d'une production en béton armé servant parfaitement leur musique, ABSURDITY a également fait appel à deux invités de marque avec les interventions remarquées de Julien (BENIGHTED) sur Rebellion et de Shawter (DAGOBA) sur ...And Blood Will Run. N'étant à la base pas particulièrement fan de cette scène plus "morderne", je dois bien reconnaître que l'énergie déployée tout le long de cet album a fait mouche. Pércutant et d'une efficacité redoutable, ABSURDITY nous balance onze titres dans la face en dévastant tout sur son passage : Undestructible.

INTERVIEWS Metal Sickness 13/10/14

VS Webzine 16/10/14

French Metal 29/10/14

Metalorgie/Novembre 2k14:

Spirit Of Metal, Novembre 2k14: C'est lors de la présentation de leur nouvel opus que nous allons à la rencontre du groupe à la Maison Bleue avec nos amis de Radio Campus Besançon. interview croisée avec trois gaillards remontés à bloc et prêt à soutenir "Undestructible" qui sortira deux jours plus tard. Nous aurons également droit à une petite visite d'Erik, guitariste, en toute fin d'entretien Bonjour Absurdity, nous sommes là aujourd’hui pour la sortie de votre nouvel album « Undestructible » ! Ricardo : Ca fait maintenant presque un an que nous sommes sur ce disque, nous étions en Hongrie et on va enfin pouvoir le libérer.

C’est un disque qui a tardé ? C’est comme un accouchement, on attend que ça sorte ! Et maintenant que c’est là, il va falloir assumer mais avec les changements de line up, nous n’étions pas sûrs de le sortir.

Justement, qui sont les nouveaux ? Comment ont-ils intégré le groupe ? Damien : Je connais Eric depuis pas mal d’années et il m’a demandé de jouer avec eux ; c’est aussi simple que ça. Ricardo : On connaît Matt et Damien de Dust In Mind et Blindness et ils avaient la « gay » attitude pour rentrer dans Absurdity. Erik bossant avec Blindness, le choix était presque évident, non ? Damien : Il nous connaît, il sait que nous sommes des bosseurs mais ça aurait pu être n’importe qui d’autre, nous ne sommes pas les seuls sur terre.

Comment avez-vous participé à la composition de l’album ? Damien : Ils nous ont présenté ce qui était déjà en cours, nous avions la liberté de ce que nous voulions et nous en avons discuté tous ensemble. Il y avait pas mal de trucs à changer, des structures etc. Le tout en 6 mois ! Ça a été un peu chaud !

Ricardo : L’arrivée de Matt et de Damien a été un putain de coup de boost, ces deux-là sont hallucinants. Damien a apporté deux compo et Matt en a apporté une et nous les avons « ré-absurditées », ça nous a donné un coup de jeune, un élan encore inconnu pour le groupe.

Vous avez fait l’album en six mois alors qu’il y a trois années qui le séparent du précédent. Pourquoi autant de temps ? Nous avons usé D:/Evolution jusqu’à la moelle, nous avions une galette et nous avons parcouru la France et planté le drapeau Absurdity un peu partout. Nous avons joué dans une quinzaine de pays en tout. Nous avons beaucoup pratiqué nos instruments en live. Nous avons pris notre temps mais avions déjà quelques compo sur le feu. Matt : Ce qu’il y a c’est que Damien et moi n’avons plus de boulot à côté donc nous avons pu être au taquet dès le début. Nous pouvions bosser jusqu’à 16 heures par jour. Ricardo : Ce sont des monstres de travail, ils sont complètement dingues !

On ressent beaucoup d’influences, notamment du Gojira en ce qui concerne le chant, l’ambiance, une certaine pression qui se dégage de l’album. Damien : Beaucoup de gens nous l’ont dit ! Je ne suis pas spécialement influencé par Gojira mais je peux comprendre que certains riffs et l’ambiance peuvent y faire penser mais c’est surtout le chant qui a évolué, ce chant ambiant. Il faut savoir qu’il est venu naturellement en studio. Ricardo : J’avais déjà ça en tête pour l’album précédent, mais je n’avais pas encore la pratique dans la voix. Avec les 3 ans de tournée, j’ai pu développer de nouvelles techniques. Je suis un grand fan de Gojira mais également de Strapping Young Lad ou de Fear Factory. « Wounded Animal » est un bon exemple. Est-ce que j’allais oser faire un refrain avec un grand « R », quelque chose que les gens puissent retenir, j’ai essayé ça chez moi et les autres ont trouvé ça génial. Je suis aussi un grand fan de la musique des années 80, d’electro ou d’un groupe Depeche Mode par exemple. Sur « Rebellion », il y a de petites touches new wave.

La touche electro, c’est une couleur qui était déjà présente sur D:/Evolution, mais est-ce que tu peux nous parler de « Criminal » ? est-ce que tu peux nous parler de « Criminal » ?

Ce titre a été la grosse surprise ! Au début, nous étions partis pour une transition entre deux morceaux. Ce n’était absolument pas prévu, tout a été composé en studio. J’ai d’abord proposé une intro, les gars m’ont demandé de continuer, au bout d’un moment, je leur ai dit : « Vous êtes sûrs que ce n’est pas un peu long comme intro ? » Mais ils m’ont soutenu, m’ont appuyé pour que je puisse m’exprimer. C’est cool, ça change du métal classique !

C’est comme ça que tu avais intégré Absurdity à l’époque ! En t’occupant des sample et des machines ! J’étais leur « background hurleur », j’ai été embauché comme Zno qui est mon projet de base où je fais de l’electro-indus-ambient. J’avais soustraité des sons electro pour mon premier groupe du Dirty 8, Nacked Scarcrow puis j’ai rencontré l’ancien batteur d’Absurdity à un concert qui m’a demandé de venir en répèt’. J’ai intégré des trucs sur leur son, je leur ai proposé et depuis j’ai rejoint le groupe. J’ai été machiniste pendant 3-4 ans, puis quand leur chanteur principal est parti, j’ai pris sa place. Maintenant, Zno travaille sur sample et au clic comme il se fait beaucoup. Je porte maintenant deux casquettes, celle de chanteur et de machiniste. Je tiens également à préciser que Matt me file un sacré coup de main. Le team Absurdity s’imbrique vraiment bien. Matt : Quand nous nous sommes assis autour de la table pour discuter, nous avons décidé qu’il n’y avait pas de genre ou de limite, le tout était de sortir de la bonne musique. J’embrasse des influences qui viennent d’autre part et qui sont complètement différentes. Pour Ricardo, avec tout le travail qu’il fournit au niveau des parties electro, nous voulions qu’il ait un morceau juste pour lui. C’est d’ailleurs, celui que j’écoute le plus.

Pourquoi avoir choisis d’enregistrer à Budapest ? Damien : Le groupe y avait déjà enregistré son album précédent et voulait y retourner. Pour l’époque, le son était avant-gardiste. Ricardo : Le Supersize Studio a produit des groupes comme S-Core, Housebound, toute la famille Dirty 8. Ils sont variés mais ont leur propre touche, ils arrivent à mettre une touche live à notre CD car nous ne voulions pas de quelque chose de formaté. J’ai écouté Scamp récemment, c’est énorme, surproduit par contre, c’est comme un ballon qui aurait été gonflé et qui aurait atteint sa limite de pression. Nous, nous avons un côté piquant, du caractère, avec une grosse patate. Le Supersize a vraiment sa marque de fabrique.

L’album a-t-il évolué entre votre arrivée et votre sortie de studio ? Matt : Pas vraiment parce que nous n’avons passé que deux semaines en studio. Damien : Nous avons apporté quelques idées supplémentaires. Deux semaines, c’est très court donc nous étions super préparés. Nous n’avions pas beaucoup de marge de manœuvre. Nous avons pu rajouter quelques détails par ci, par là. Matt : Si vous avez vu les vidéos, nous avons par exemple changé la structure d’un morceau 5 minutes avant de l’enregistrer. Nous trouvions que ça sonnerait mieux sur l’album. Nous n’avons donc pas composé en studio mais changé quelques détails. Damien : Nous avons travaillé sous pression et donc nous étions plus productifs. Avec deux semaines, nous n’avions de toute façon pas le choix. En plus, j’aime bosser comme ça.

Ricardo, qu’est ce que tu peux nous dire des paroles ? Ricardo : Pour résumer, sur D:/evolution, j’avais une vision post-apocalyptique d’un monde futuriste, régit par les machines, où l’homme serait asservi par sa création. Mais en y regardant bien, nous y sommes… Le virus Ebola aux portes de l’Europe, tu dois discuter via réseaux sociaux etc. Le contrôle est là. Ce n’est plus la peine de fabriquer des chimères pour effrayer les gens. Nous vivons un cauchemar au quotidien. Quand j’avais 17 ans, le Metal été une source d’énergie qui a fait ce que je s

uis actuellement. J’ai voulu retranscrire ce que je ressens en concert ; cet échange d’énergie, cette osmose qui se crée. Quand tu écoutes la galette, tu oublies les soucis du quotidien pendant 1 heure, tu te régénères ! Tu ne te dis pas je vais twitter cette merde ou poster mon statut « je me fais chier dans la vie ». Tu vas humainement échanger des choses, prendre ta vie en main. Tout n’est pas régi par ces machines. Il faut rencontrer des gens, construire son futur de façon humaine. C’est un peu idéaliste, révolutionnaire, ado dans sa manière ;, mais toutes les grandes manifs sont soutenues par le mouvement étudiant, c’est ce qui déclenche les choses. S’il n’y a pas un peu d’idéalisme dans ce monde, tu ne fais plus rien. C’est également en rapport avec la pochette. Un gars vient de se faire tabasser par un consortium d’éminents, de riches, et malgré tout, il se relève. Il devient indestructible dans sa volonté à ne pas chuter.

De la pochette au packaging, il n’y a qu’un pas ! Le design, une Jakebox, c’est plutôt inhabituel ! Matt : C’est surtout pour que les gens achètent notre disque… Ricardo : Aujourd’hui tout est dématérialisé. J’ai voulu acheter un autoradio il n’y a pas longtemps mais il n’y avait même pas de lecteur CD, uniquement un port USB. S’il y a une panne de courant, tout disparaît. Nous voulions donc quelque chose de beau, que les gens puissent toucher. Et puis c’est super marrant quand tu l’ouvres, c’est magique… Matt : C’est Ludo qui s’occupe de notre design qui nous a proposé l’idée. Tout le monde a été emballé, le label également… Nous avions également pensé à un vinyle

Sur le disque, il y a également deux invités : Shawter de Dagoba et Julien de Benighted. Comment s’est déroulée votre collaboration ? Damien : A la base, Julien devait nous rejoindre en studio, mais avec leur emploi du temps, nous leur avons envoyé les pré-prod par mail et ils nous ont renvoyés leurs idées ! Ricardo : Bon je l’avoue, c’est pas mal de temps en temps de communiquer via certains médias ! Et j’ai même un compte twitter. Matt : Mais nous n’avons rien contre, il faut simplement que ce soit constructif. Ricardo : Il ne faut pas devenir serviteur de ces choses-là ! Dans ce cas précis, nous avons pu envoyer des idées, échanger des fichiers en temps réel, de faire pas mal de tests.

En tant que chanteur, j’ai été soufflé par leur professionnalisme. Julien m’a notamment influencé sur un nouveau type de chant, le « pig scream ». Et pour Shawter, comme je suis un grand fan de Dagoba, je voulais absolument l’avoir sur « And blood will run… ».

Est-ce qu’ils ont eu le champ libre pour apporter leur contribution ? J’ai tout composé de mon côté et leur ai soumis. Ils ont tous les deux apporté leur touche personnelle, d’une manière que je n’aurai jamais imaginée. Je suis fan…

Et le futur d’Absurdity ? Nous avons quelques concerts prévus avant la fin d’année et nous préparons une tournée pour 2015. On travaille également sur les fests pour l’année prochaine. Nous sommes tous prêts à nous investir à 1OO % et ce qui est sûr ; c’est que ça va chier grave !

Dernière question pour Erik qui vient de nous rejoindre : Quelle est la différence entre Absurdity aujourd’hui et celui que j’ai vu, il y a 10 ans au festival l'Antigèle dans une salle des fêtes ! Erik : C’est dingue que tu t’en rappelles, car moi pas. Peut-être parce que je buvais encore à l’époque. Bon déjà, il n’y a plus personne d’origine sauf moi. Mais comme je disais dans les inters, le groupe est né en 2007. Avant nous n’avions pas d’enregistrement, une vingtaine de concerts. La différence est là. Maintenant je suis avec des vrais mecs. Ce n’est plus moi plus un groupe ; c’est un groupe. Et ça change tout.

> interview réalisée par Brice