à Reims !

disciplines du Canoë-Kayak. Différentes pratiques y sont proposées, telles que la compétition (slalom et dragon boat), le loisir (canoë, kayak, dragon boat, stand.
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L e

m a g a z i n e

m e n s u e l

d e s

s p o r t s

CITY REIMS

Grand format

Raymond Kopa, la légende

Elite

N°2 – juillet 2017

Le RN89 champion de France !

Le mondial de football féminin à Reims !

© Michel Jolyot

Sommaire

EDITO

Brèves...........................3 Grand format................6 Sport pour tous............8 Mon association.........10 Action citoyenne........12 Elite............................14

Reims, ville de l’effervescence sportive ! Le 1er semestre qui s’achève a été marqué par une multiplicité d’évènements sportifs d’envergure, pour le plaisir du plus grand nombre ; 20 ans du Rallye Monte Carlo historique, Equis Tournée des As pour sa 2ème édition, la Nuit de la Boxe avec les exploits de nos locaux A.-S. Da Costa, A. Gazel, C. Mahout etc, le Final 4 à René Tys avec les légendaires frères Karabatic, Daniel Narcisse et « Titi » Omeyer, le Jumping devenu 3 étoiles au Parc de Champagne avec Romain Duguet et de nombreux champions, le FISE… Sans oublier l’annonce tant attendue de la FIFA, faisant de Reims l’une des 9 villes hôtes françaises pour la Coupe du monde de football féminin en 2019 ! Cette effervescence qui renforce la notoriété et l’attractivité de Reims n’est rendue possible que grâce à l’important tissu associatif rémois, avec la mobilisation exemplaire des encadrants et des bénévoles. Je tiens à leur redire toute mon estime et ma gratitude et tout l’attachement qui est le mien à développer les rendez-vous sportifs de proximité ainsi que les équipements ! Le sport c’est une école de la vie et le soutien aux clubs continue de se développer à travers notamment des « Pratik sport » qui se multiplient, pour inciter les Rémois à bénéficier de l’expertise des clubs. Arrivé à mi-mandat de la mission de confiance que vous m’avez accordée, j’ai le bonheur de travailler, aux côtés de Catherine Vautrin, Présidente du Grand Reims, sur le dossier du grand complexe aquatique et de glisse qui s’annonce prometteur et ambitieux, pour les familles et les sportifs. Et à la rentrée, un autre équipement d’envergure vous sera dévoilé ; l’Aréna, également située en cœur de ville, sur l’ex friche Sernam. Alors très bonne lecture à toutes et à tous et rendez-vous à la rentrée… pour une fin d’année que je souhaite toujours plus sportive !

© Cyrille Beudot

Arnaud Robinet, Maire de Reims

Le Final 4 de la Coupe de la Ligue aura tenu toutes ses promesses… SPORTMAG City est une publication gratuite de la société EVEN’DIA SARL avec associé unique au capital de 8000€. Gérant Pascal Rioche. Rédaction en Chef : Pierre-Alexis Ledru. Secrétaire de rédaction : Jean Baillot. Rédacteur : Arnaud Lapointe. Maquette : Dora David. Photo de couverture : © Icon Sport. Imprimerie : Holveck Imprimeur - 88700 Rambervilliers. ISSN : en cours. Dépôt légal : en cours. EVEN’DIA - Mas de l’olivier - 10 rue du puits - 34130 Saint-Aunès. RCS : 450 263 785 MONTPELLIER. SPORTMAG - Reims - juillet 2017 —————————————— 2 ——————————————

BrEves Judo :

Fin du championnat

La finale du tournoi « Petits et Mini tigres » organisée par l’Amicale Carteret

de Roller Derby

© Comité Marne Judo

Le championnat est désormais terminé pour les Beastie Derby Girl. Invaincues depuis le début de la saison, celles-ci se sont inclinées 173 à 224, le 16 avril dernier, face à The Velvet Owls - Roller Derby Dijon. Le match n’a pas manqué d’intensité, avec de très belles actions des deux côtés. Sans se laisser démonter, les Rémoises ont ensuite affronté la Team B’east des Hell’s Ass Derby Girls, contre laquelle elles se sont imposées 388 à 80.

© Damien Morel / Ville de Reims

La finale du tournoi « Petits et Mini tigres » a eu lieu le dimanche 18 juin, au Complexe René Tys, de 8h à 17h. Les Poussin(e)s né(e)s en 2007 et Poussin(e)s né(e)s en 2008 se sont affrontés durant la matinée. L’après-midi était consacré aux Mini Poussin(e)s né(e)s en 2009 et Mini Poussin(e)s né(e)s en 2010.

Inscriptions ouvertes

Le FISE World Series

pour Run In Reims

a fait étape à Reims

Depuis le 4 avril, les inscriptions pour la troisième édition du Run In Reims sont ouvertes. Cet événement se déroulera dans la cité des Sacres, le 15 octobre prochain, avec ses parcours uniques, dans les vignobles, et son ambiance chaleureuse et festive. Cette année encore, trois formats de course s’offrent aux participants : 10km, semi-marathon ou marathon. Pour vous inscrire, connectez-vous à votre compte A.S.O Challenges ou créez-vous un compte sur www.asochallenges.fr.

En 2017, le FISE (festival international des sports extrêmes) fête ses 20 ans. Les 1er et 2 juillet derniers, ce championnat international mêlant BMX (le BMX Freestyle Park étant désormais discipline olympique), skateboard, mountain bike (MTB), roller, trottinette freestyle et wakeboard, est passé par Reims, au parc Léo Lagrange. Les meilleurs athlètes, professionnels et amateurs, ont eu l’occasion de s’affronter lors de compétitions spectaculaires de box dirt, box freestyle et skateboard, très appréciées du public.

Basket : 160 jeunes entraînés Au mois d’avril, 160 jeunes basketteurs, âgés de 8 à 20 ans, ont pris part à un stage à Reims. Ils se trouvaient sous la houlette de trois coachs américains de NBA. L’association Basket et Aventures, qui organise des rencontres dans le monde entier, était à l’initiative de cette manifestation. « Ce que j’aime le plus en tant que coach, c’est de regarder les enfants jouer, a témoigné Dannie Arey, passé par l’équipe d’Orlando, finaliste de NBA en 2009. Nous sommes toujours impressionnés par les progrès qu’ils font en seulement quatre jours. »

© Basket et Aventures

par des coaches de NBA

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BrEves VTT :

CCRB :

L’ACB Reims n’a pas chômé !

Cédric Heitz remplace Nikola Antic Cédric Heitz, désigné meilleur entraîneur de Pro B cette année, s’est engagé pour deux saisons en faveur du Champagne ChâlonsReims Basket. L’entraîneur de 44 ans succède à Nikola Antic, qui avait pris les rênes de l’équipe marnaise en 2010. « Merci pour ces 7 saisons, peut-on lire dans un communiqué du club. Il a marqué l’histoire du CCRB comme coach et l’homme laissera également un excellent souvenir. Sous l’ère Antic, le CCRB a joué 276 rencontres officielles avec 54% de victoires ». Cédric Heitz aura pour objectif « de jouer les places de 11 à 13. Cependant, le CCRB abordera sa 4ème saison de Pro A en compétiteur, pour gagner le plus de matches possibles, sans se mettre de limites ».

© ACBR

Handball : Le 12 mai dernier, l’association Cycliste Reims Bazancourt a organisé un critérium cycliste à Tinqueux avec le concours de la municipalité et du magasin Bike Connection. Le 11 juin s’est ensuite tenu la 6ème manche de la Coupe de France Dames, sur les communes de Nogent l’Abbesse et Beine Nauroy avec, en parallèle, une course réservée aux jeunes filles de 13 à 16 ans (course en ligne le matin et contre la montre individuel l’après-midi). Enfin, le traditionnel critérium de Bazancourt s’est déroulé le 23 juin.

Le CUBE, challenge sport et business Les 6 et 7 avril derniers, une centaine d’étudiants a participé au CUBE, « Challenge Urbain Business Etudiant ». Ce concours, organisé conjointement par la ville de Reims, la Fédération française du sport universitaire et le Medef, est un défi alliant compétition sportive et esprit d’entreprise. Les étudiants de l’enseignement supérieur, tous domaines confondus, étaient invités à concourir. Pendant deux jours, le défi était double pour les joueurs : résoudre en équipe une problématique d’entreprise, et concourir en parallèle à des épreuves sportives.

© Cyrille Beudot

le PSG remporte la Coupe de la Ligue

Le vendredi 7 et samedi 8 avril derniers, le complexe René-Tys était le théâtre du Final 4 de la Coupe de la Ligue de handball. Paris, Nantes, Saint-Raphaël et Dunkerque se sont retrouvés à cette occasion. Près de 3 000 spectateurs ont assisté à trois matches de haut niveau. C’est le club de la capitale qui a remporté cette compétition, en dominant Nantes (31 à 27) en finale.

Un tournoi de tennis de haut niveau à l’étude En 1920 était fondé le Tennis Club de Reims par le comte Maxence de Polignac, avec le soutien de la philanthrope américaine Anne Morgan. Afin de célébrer le centenaire qui approche, les dirigeants envisagent de créer un tournoi de haut niveau. Celui-ci pourrait être inscrit au calendrier international, en 2020.

Le football féminin mis à

© Le CUBE

l’honneur lors de Reims - Nîmes En amont de la réception du Nîmes Olympique pour le compte de la 34ème journée de Domino’s Ligue  2, le coup d’envoi fictif de la rencontre a été donné par deux pionnières du foot féminin français. Deux anciennes Rémoises : Ghislaine Souëf et Renée Delahaye. Si elles ont fait les beaux jours du Stade de Reims dans les années 70, la section féminine a encore un bel avenir devant elle !

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BrEves Le CREPS accueille Au mois d’avril, le CREPS (Centre de ressources, d’expertise et de performance sportives) de Reims est devenu le camp de base officiel de l’équipe de France seniors de football américain. Les Bleus ont ainsi pu préparer les World Games, qui auront lieu fin juillet en Pologne. Cela fait trois ans qu’ils fréquentent cet endroit, dans lequel ils avaient déjà séjourné au mois de janvier, durant trois jours.

© Lionel Friederich

l’équipe de France de foot US

Beach tennis à Geo André

Basket : La Gauloise en Nationale 3 !

Le tennis club Geo André (environ 200 adhérents) dispose depuis peu d’un terrain de Beach tennis, le seul de la Ville de Reims. « Il est accessible à tous les adhérents du club, souligne le moniteur Guillaume Thierus. Il est même possible, pour les licenciés d’autres clubs, de prendre une cotisation juste pour y jouer » Ce sport nécessite des raquettes spécifiques, un filet à 1m70 de hauteur, ainsi que des balles souples. Il se joue la majorité du temps à 2 contre 2, avec un terrain de la dimension de celui du beach-volley. « La balle ne doit pas tomber au sol, donc on ne peut faire que des volées ou des smashs. C’est un sport à la fois ludique, physique et technique. Nous ferons des sessions de découverte à l’occasion de notre tournoi d’été, qui se déroulera fin juin. »

© Handisport Rethelois

Premier de sa poule à l’issue de la saison régulière, le club de basket masculin de Vitry-le-François a accédé à la Nationale 3, après sa victoire 78 à 66 en finale de play-offs face au Reims Université Club. Cela faisait dix ans que la Gauloise n’avait plus évolué à ce niveau de compétition, à savoir la cinquième division française de basketball.

Handisport à Rethel © Benjamin Corsi

Chaque lundi, de 18 à 20 heures, une douzaine de jeunes se retrouvent au gymnase Chausson, à Rethel. L’occasion pour eux de pratiquer des activités sportives adaptées à leur handicap. Tennis de table, tir à l’arc, sarbacane... Le panel des disciplines proposées ne cesse de s’élargir. Le 23 avril dernier, une journée de démonstration de hand-fauteuil a même été organisée.

Quand football rime

Du patinage de vitesse en prison

avec citoyenneté

Le 20 avril dernier, les détenus de la maison d’arrêt de Reims ont eu l’occasion de pratiquer le patinage de vitesse. Deux simulateurs de short track avaient été installés par le Reims Patinage de Vitesse, club de Véronique Pierron et Tristan Navarro, présélectionnés aux JO d’hiver 2018. Des groupes de huit détenus se sont relayés sur ceux-ci, afin de s’essayer à cette discipline méconnue du grand public.

Le mercredi 19 avril s’est tenue la sixième édition de la journée dédiée à un tournoi de football U13. Située au cœur du complexe Blériot, celle-ci était agrémentée d’ateliers citoyens. Ce projet a été initié en 2011 par deux jeunes Rémois, Julien Lampin et Zouhir Mansouri, de Radio Jeunes Reims (RJR).

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Grand format

Kopa, à jamais dans la légende

© Collection Bancet / Icon Sport

Le 3 mars dernier, à 8h15, une légende du football disparaissait. A l’âge de 85 ans, Raymond Kopa est décédé des suites d’une longue maladie, à Angers. Retour sur l’incroyable carrière du Ballon d’or 1958.

Raymond Kopa, véritable légende du Stade de Reims… et du football mondial

Né à Nœux-les-Mines (Pas-de-Calais) en 1931, Raymond Kopaszewski entame sa carrière de footballeur professionnel au sein du club d’Angers en 1949. Son entraîneur de l’époque, Camille Cottin, le présente à ses coéquipiers en le rebaptisant Kopa. « Cela sonne bien et se retient mieux ». Deux ans plus tard, ce fils d’immigrés polonais est recruté par le Stade de Reims. Sous les couleurs de celui-ci, le

milieu offensif (accessoirement avantcentre) devient une véritable star, en remportant notamment deux titres de champions de France (1953, 1955) et en accédant à la finale de Coupe d’Europe en 1956, face au Real Madrid. Quelques semaines plus tard, cette même formation espagnole le recrute pour un montant de 520 000 francs. En Espagne, Kopa poursuit sa folle ascension, en garnissant son palmarès

de trois Coupes d’Europe et deux Liga. Aux côtés de l’Argentin Alfredo Di Stefano et du Hongrois Ferenc Puskás, il forme alors le trident offensif le plus redoutable d’Europe. En 1959, l’enfant de mineurs revient dans son club de cœur : le Stade de Reims. Il termine sa carrière de haut niveau sous les couleurs de ce dernier, en 1967, à l’âge de 35 ans, s’adjugeant deux titres de champion de France supplémentaires.

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En équipe de France, le parcours de Raymond Kopa fut tout aussi remarquable. Sélectionné dès 1952, il prend part aux Coupes du monde 1954 (Suisse) et 1958 (Suède) en étant six fois capitaine. En l’espace de dix ans, il totalise 45 capes sous le maillot frappé du coq et inscrit 18 buts. En octobre 1963, alors qu’il est convoqué pour affronter la Bulgarie avec les Bleus, le « Napoléon du football » se retrouve au cœur d’un différend avec le sélectionneur Georges Verriest. Georges Lech, alors jeune ailier de 18 ans, le remplace pour cette rencontre. « Je suis rentré en équipe de France au moment où Kopa en sortait, se souvient-il. C’était une star du football français, la seule star de l’époque. Il ne faut pas oublier qu’il a été le premier joueur français à évoluer à l’étranger en signant au Real Madrid ». « J’ai été le premier joueur français à quitter le pays, avait effectivement confié un jour le champion. A l’époque, beaucoup de gens m’ont pris pour un traître. J’avais juste le tort d’être un précurseur ». En 1958, ce joueur de petite taille (1m68) est également devenu le premier Français à décrocher le Ballon d’or, récompense créée deux ans plus tôt. A l’heure actuelle, il demeure

© Collection Bancet / Icon Sport

Grand format

Il formera, avec Di Stefano et Puskás, le trio offensif le plus prolifique d’Europe

le seul élément, avec Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, à avoir figuré quatre saisons consécutives parmi les trois premiers du classement de ce trophée. Zinedine Zidane, qui a soulevé celui-ci en 1998, a tenu à lui rendre hommage quelques heures après l’annonce de sa mort. « On ne peut dire que des belles choses sur Raymond Kopa, et moi, qui ai eu la chance de le connaître un peu, j’aimais beaucoup parler de football avec lui. Tous les moments que j’ai passé avec Raymond ont été des moments agréables », a déclaré l’entraîneur du Real Madrid en conférence de presse. Avant « Zizou », en 1962, Kopa a eu sa statue de cire au Musée Grévin. Pionnier dans plusieurs domaines, il sera encore le premier joueur tricolore à s’être adonné à la publicité.

© Collection Bancet / Icon Sport

« Kopa, c’était un nom qui résonnait, ça transpirait le football »

C’est sous les couleurs rémoises qu’il connaîtra sa première sélection internationale

Doté d’un fort caractère, « Kopita  » (surnom que lui ont donné les supporters du Real Madrid) a mené plusieurs combats mémorables. Au début de l’existence de l’UNFP (syndicat des joueurs professionnels), il s’est battu pour instaurer des

contrats ne liant plus à vie le joueur et le club. A l’issue de sa carrière, Kopa crée une marque d’articles de sport à son nom. Georges Lech, qui a évolué sous les couleurs du Stade de Reims entre 1972 et 1976, l’a côtoyé lorsqu’il est devenu président d’honneur des anciens du club champenois. « C’est l’une des personnalités les plus marquantes de l’histoire de la Ville de Reims, assure-t-il. Lorsque vous sortiez dans la rue avec lui, vous étiez accosté toutes les deux minutes. Kopa, c’était un nom qui résonnait, ça transpirait le football ». Le 10 mars dernier, lors la 29ème journée de Ligue 2, les joueurs du Stade de Reims recevaient l’AC Ajaccio au Stade Auguste-Delaune. A cette occasion, ils ont revêtu un maillot sans sponsor, réplique de celui de 1956 et floqué du nom de Raymond Kopa. Quelques jours plus tôt, le président du club champenois, Jean-Pierre Caillot, avait annoncé que le centre de formation porterait désormais le nom du Ballon d’Or 1958. « Notre mission, c’est aussi de perpétuer son histoire à travers les générations, expliquait-il, cité par L’Union. Lorsque nous ne serons plus là, il est important que nos successeurs se souviennent de ce talent qui a porté si haut les couleurs du club ». A Reims, le nom de Kopa n’est pas prêt d’être oublié...

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Sport pour tous

Sport pour tous

© Reims Olympique Canoë-Kayak

A Reims, trois clubs nautiques se distinguent : le Reims Olympique Canoë Kayak, les Régates Rémoises et le Cercle Nautique Rémois. Présentation.

Le slalom en Canoë-Kayak, une discipline très physique !

Reims Olympique Canoë-Kayak Association créée en 1980, le « ROCK » a pour but de faire pratiquer les disciplines du Canoë-Kayak. Différentes pratiques y sont proposées, telles que la compétition (slalom et dragon boat), le loisir (canoë, kayak, dragon boat, stand up paddle) et l’école de pagaie. Les entraînements s’effectuent sur deux sites de la Coulée verte. Un premier sur le canal (rue de la Cerisaie) pour le dragon boat, paddle, initiation et loisir canoë et kayak, le second sur la Vesle (54, rue Albert Thomas) pour le slalom.

L’association propose différentes prestations autour des disciplines, pour tous les publics : entreprises, scolaires, maisons de quartier, centres de loisirs, anniversaires... Notons que le dragon boat rencontre un certain succès auprès des entreprises, cherchant des activités « team building  ». Concernant les «  enterrements » de vie, le stand up paddle ou la randonnée en canoë sont préconisés. Chaque 1er mai, depuis plus de 20 ans, le club organise la fête du canoë. Cette manifestation a pour but de faire découvrir le Canoë-Kayak au grand public, et de présenter ses différentes activités. C’est également l’occasion

de faire découvrir le site de pratique. « Chaque année, les participants sont agréablement surpris par la descente de la Vesle, ils n’imaginaient pas de tels paysages si proches de la ville », confie Émilie Ballan, la présidente du ROCK.

Les entraînements encadrés : - Dragon boat : les mardi et jeudi de 18h à 20h, le samedi à 10h - Stand up Paddle : le mercredi de 18h à 20h - École de pagaie : le mercredi de 17h à 19h, le samedi de 14h à 16h - Slalom : le mercredi 17h à 19h, le samedi de 16h à 18h

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Sport pour tous

Créé en 1854, il s’agit du plus ancien et du plus titré des clubs rémois (champions de France, champions d’Europe, champions du Monde, médaillés olympiques...). Cette école française d’aviron 3 étoiles bénéficie des labels handisport, sport santé et AviFit (aviron fitness). En 2016, elle comptait 961 licenciés et 924 titres scolaires. « Notre club fait rayonner l’aviron, notre belle ville de Reims, notre Communauté de Commune, notre département, et notre nouvelle région Grand-Est, en France et à l’étranger », se réjouit le président Hervé Bourquel. Fort de son partenariat avec la Ville de Reims, le club s’implique dans de nombreux projets. - Compétition : chaque année a lieu une régate, spécialement dédiée aux jeunes rameurs : « The Raynald Race ». Cette année, elle se déroulera le dimanche 5 novembre. - Loisirs Adultes et Randonnée (diplôme des 1000km de la FFAviron) : en 2016 a été organisée la première Rando de Reims Champagne, avec 22 clubs français et belges. - Scolaires (représentés par plusieurs écoles et notamment la section sportive du Collège Notre-Dame de Reims) - Universitaires (NEOMA BUSINESS SCHOOL) - Aviron Adapté (ESAT Pouillon, Foyer de Vie l’Aurore, Acy Romance) et handisport

© Damien Morel / Ville de Reims

Les Régates Rémoises

Le dragon boat, une activité « team-building » pour les entreprises

- Sport Santé et Bien-être - AviFit (Aviron Fitness) « Faire découvrir notre sport, c’est aussi partager avec d’autres sportifs, poursuit le président des Régates Rémoises. Nous accueillons d’autres clubs rémois à l’occasion de stages de cohésion (les nageurs du RN89, le Stade de Reims, le CREPS et ses filières haut niveau...). Depuis de nombreuses années, notre savoir-faire nous permet d’accueillir des entreprises, afin de les initier à notre pratique collective. Cela permet une meilleure gestion du stress, la découverte de nouvelles sensations, la sensibilisation à la protection de l’environnement...

Sans oublier les nombreuses vertus de la pratique sportive, orientées vers la santé et le bien-être. »

Cercle Nautique Rémois Club d’aviron fondé en 1876, il se situe le long du canal au pont de Saint-Brice, faisant partie de la Coulée verte. 150 licenciés, de 10 à 90 ans, y sont recensés. Ouvert à tous (débutants, universitaires, entreprises...), le Cercle Nautique Rémois compte une dizaine de moniteurs ainsi qu’une quarantaine de bateaux, de une à 8 places. « Les adhérents disposent d’une salle d’entraînement ouverte tous les jours selon les catégories, explique le président Eric Dulauroy. Les deux tiers pratiquent le loisir, les randonnées, seuls ou en familles. Le tiers restant privilégie la compétition, entre mars et octobre. »

© Damien Morel / Ville de Reims

Des stages destinés à tous les publics sont organisés durant les vacances scolaires. « Depuis quelques années, les résultats sont à la hauteur des moyens mis en œuvre, en termes de matériels et d’encadrement. » Ainsi, le club peut se targuer d’avoir décroché des médailles à l’occasion des championnats nationaux en 2015 et 2016. En avril 2017, Léa Fernandez et Danaé Bouche sont même parvenues à intégrer l’équipe de France. Le club est particulièrement ambitieux. « Nous visons un niveau toujours plus élevé, ce qui passe par une amélioration permanente de nos infrastructures. » Le stand up paddle, un loisir en plein essor SPORTMAG - Reims - juillet 2017 —————————————— 9 ——————————————

Mon association

L’ovalie rémoise

© Stade de Reims Rugby

se porte bien !

Les seniors visent le titre de champion de France cette année

REC 51

Moins prestigieux que le club de football de la ville, le Stade de Reims Rugby gagne pourtant à être connu. Présentation avec le Président Nicolas Hivet.

Anciennement nommé Reims Épernay Chalons 51, le Rugby en Champagne 51 est un regroupement de 3 clubs. A l’origine, il regroupait les équipes cadettes et juniors du Stade de Reims Rugby, d’Épernay et Châlons-en-Champagne, répondant ainsi à un manque d’effectif dans les 3 clubs. Aujourd’hui, le club de Châlons a souhaité quitter le regroupement, afin de tenter seul sa chance en championnat. Le REC 51 est toujours constitué de 3 clubs : Reims, Épernay et le RUC (Reims Université Club). A l’heure actuelle, il permet à certains de pallier un manque d’effectif, mais surtout à chaque enfant de pouvoir jouer à son niveau. « Dans chaque catégorie, nous possédons deux équipes inscrites dans des championnats de niveaux différents »,

souligne le président Nicolas Hivet. Le REC 51 présente actuellement de bons résultats sportifs. L’équipe junior est parvenue en demi-finale du championnat Phliponneau il y a deux saisons. Lors du dernier exercice, elle a pris part au championnat Nord-Est. L’équipe cadette n’est pas en reste. Elle côtoie régulièrement les phases finales du championnat Nord-Est, ou celles du Championnat de France Teulière A, lors desquelles elle s’est hissée en 8èmes de finale en 2013.

Seniors 2016-2017 Après avoir évolué pendant 4 saisons en promotion honneur (plus haut niveau régional avec l’honneur), les seniors ont connu une saison 2015-2016 très compliquée. Ils n’ont pu éviter une descente en 1ère série Île-de-France, pour la reprise

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Pour leur première saison à 7, les Tigresses n’ont rien laissé passer !

place signifie que nos objectifs ont été atteints, car la montée en promotion honneur est assurée ». S’en est suivi le championnat de France, dont les 32ème de finale avaient lieu le 7 mai dernier sur terrain neutre, face à Saint-Legerdes-Vignes. Lors de cette rencontre, c’est le club de la Nièvre qui a pris le dessus (12-5). « Pour l’encadrement, le but était que cette équipe fasse aussi bien, voire mieux, que sa devancière de 2012 ». Celle-ci était arrivée en demi-finale du Championnat de France de 2ème série, éliminée par le club de PIA Comité du Pays Catalan, qui sera champion de France cette année-là. « Tout rêve d’un joueur de rugby, quel que soit son niveau, est d’être un jour sacré champion de France. En 2012, en terminant dans les 4 meilleures équipes de France, nous avions prouvé que nous n’avions rien à envier à d’autres comités possédant une plus forte culture rugbystique ».

© Stade de Reims Rugby

de l’exercice 2016-2017. Au mois d’août dernier, c’est donc un groupe d’une quarantaine de joueurs qui a repris le chemin du stade, bien décidé à retrouver, le plus rapidement possible, la « promotion d’honneur ». « Le stage de cohésion des 9, 10 et 11 septembre 2016, effectué dans la forêt d’Argonne, à l’ermitage de Saint-Rouin, avait pour but de mettre les joueurs dans un confort très rudimentaire, afin de les laisser évoluer en totale autonomie (préparation des repas, petits déjeuners, etc.), poursuit Nicolas Hivet. D’autre part, les activités sportives mises sur pied par notre préparateur physique et l’encadrement, telles que la course d’orientation par équipe, le transport de blessés ou encore le paintball, ont permis de mettre les joueurs dans les meilleures conditions ». Ce stage a aussi servi à définir les objectifs sportifs de cette nouvelle saison. « Le but initial était de terminer dans les 3 premiers de notre poule, ce qui est synonyme de montée directe en promotion honneur. Le début du championnat ayant été fixé par le comité Île-de-France de Rugby au 25 septembre, nous avons eu à déplorer, comme chaque année, de nombreuses absences en raison des vendanges. De plus, quelques blessés sont venus se joindre à ces absences ». Après un début de saison en dents de scie, le club figurait à la 5ème place (sur dix) à la fin des matches aller. La phase retour a été d’une tout autre facture. Les joueurs ont su s’accrocher et ont fait preuve d’abnégation, pour terminer 3èmes de leur poule. « Cette 3ème

© CIFR / Josse

Mon association

Les missions de l’école de rugby : former et éduquer les futurs espoirs du club

Féminines Par manque de joueuses, l’équipe féminine a dû passer du rugby à 15 à celui à 7. La première saison des «Tigresses» en rugby à 7 est une vraie réussite. Elles ont su s’adapter assez rapidement au rugby Seven lors des différents plateaux. Au point de remporter le titre de championne d’Île-de-France. Lors du week-end de Pâques, elles ont terminé 3èmes du championnat du Nord-Est. Le 21 mai dernier s’est déroulé le premier tournoi au Stade Georges Hébert à Reims, à l’issue duquel les «Tigresses» ont terminé à la 3ème position (sur 4).

École de rugby Le Stade de Reims Rugby possède une école. Celle-ci accueille les jeunes pousses à partir de 5 ans. Tous les gabarits sont les bienvenus. Le but est de former les futurs joueurs du club, mais aussi d’apporter une éducation pour la vie au travers des valeurs de l’ovalie. Le résultat sportif est secondaire. « Notre école est labellisée par la Fédération Française de Rugby et nos entraîneurs sont diplômés », explique le président Nicolas Hivet. Cette saison, l’école de rugby poursuit la progression de sa jeunesse. « Les résultats sportifs sont honorables et peuvent donner de l’espoir en vue des échéances de cette fin de saison, à savoir le tournoi international à Béthune, début juin, et le championnat Champagne / Ardenne / Aisne, mi-juin ».

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Action citoyenne

« Ce dossier était prioritaire »

© Ville de Reims

Reims fait partie des 9 villes hôtes qui accueilleront les rencontres de la prochaine Coupe du monde féminine de football, en 2019. Le maire Arnaud Robinet en est particulièrement fier. Entretien.

Le stade Auguste Delaune, un écrin au top pour accueillir le Mondial féminin !

Comment avez-vous accueilli cette décision du Comité exécutif de la Fédération Française de Football, en concertation avec la FIFA ? Avec une grande satisfaction, bien évidemment, surtout que nous étions 11 villes à espérer, pour 9 places seulement. En outre, l’attente a été un peu plus longue que prévu, même si, après publication officielle de la liste, cela importait peu. Pour moi, ce dossier était prioritaire, et je l’avais fait savoir à mon équipe et à mes directions et agents. Sans leur mobilisation, rien n’aurait été possible et c’est avant tout eux qui sont les artisans de ce succès ; je les en remercie vivement. Mais il ne s’agit que d’une première étape ; il faut désormais s’atteler au parfait déroulement des opérations d’organisation, en amont comme pendant toute la durée de l’événement, pour en faire une réussite populaire et sportive, qui innerve l’ensemble des habitants et des acteurs du territoire, du

monde associatif et partout dans la ville. À la rentrée, je lancerai l’appel à projet auprès des associations sportives - ou non-, afin que l’on puisse lui donner une architecture solide, et s’assurer ainsi de la participation du plus grand nombre. Quels sont les éléments du dossier de candidature qui ont penché en faveur de la ville de Reims ? Indéniablement, la qualité des infrastructures et des équipements a joué en faveur de notre ville, du stade Delaune au centre d’entraînement LouisBlériot du Stade de Reims. Pour rappel, nous avions déjà investi, aux côtés du club, dans l’amélioration du Stade Auguste-Delaune, avec une pelouse digne de ce nom et des écrans géants. De fait, l’équipement était au top par rapport aux exigences et au cahier des charges de la Coupe du monde. Ces investissements se sont donc avérés payants, et seront largement amortis

grâce aux retombées économiques et médiatiques que générera cette compétition. Mais l’humain est essentiel, et la présence de Ghislaine « Gigi » Souef, symbole de l’épopée des Rouges et Blanches dans les années 70, pionnières du football féminin en France, a été un atout considérable. Pour ma part, j’avais décidé de me rendre personnellement devant la commission en charge de recevoir les candidatures, puisque 11 villes étaient en lice pour seulement 9 places de villes hôtes. J’étais le seul maire présent, ce qui m’avait à l’époque un peu surpris. Certains ont l’amabilité de dire que cela a été un élément remarqué mais, pour moi, plusieurs facteurs sont à prendre en compte. La réception du FFF Tour en 2015 a également renforcé notre candidature, tout comme la proposition d’organisation début juin dernier à Delaune du match France - Allemagne qui opposait les joueuses universitaires de nos deux pays.

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© Stade de Reims

La compétition se déroulera du 7 juin au 7 juillet 2019. Quels sont les principaux chantiers à mettre à œuvre durant les deux ans précédant cet événement ? Dans un premier temps, il convient de « modéliser » les implications des parties prenantes, à savoir travailler conjointement avec le District Marne, avec la Ligue Grand Est du Football, les acteurs que sont les clubs de football du bassin rémois, les instances du CDOS et du CROSS, ainsi que les institutionnels, comme les collectivités (Conseil départemental de la Marne et Région Grand Est), mais aussi les universités, les grandes écoles. Ensuite, il faut impulser les conditions à même d’emporter une large adhésion auprès du grand public, pour le recrutement de volontaires et de bénévoles qui vont nous aider à organiser cet événement. Pendant ces 18 mois, de nombreuses manifestations dans tous les quartiers de la ville vont être mises en place, particulièrement à destination des jeunes sportives. Nous réfléchissons à la tenue d’une manifestation emblématique

L’événement permettra au sport féminin de poursuivre son développement…

© Ville de Reims

Action citoyenne

L’organisation de France - Allemagne en universitaires aura aussi pesé dans la balance

le 9 juin 2018. Bien entendu, les scolaires seront sensibilisés et mobilisés, ainsi que les maisons de quartiers, et l’ensemble des événements sportifs serviront de promotion à cette Coupe du monde à Reims. Quelles sont les retombées que vous espérez pour la Ville en accueillant une telle manifestation ? Contrairement à notre pays, d’autres États sont bien plus en avance sur la pratique et la reconnaissance du sport féminin ; je pense à l’Allemagne, aux pays nordiques... Quand je vois un respect et un intérêt moindres à l’égard des exploits de nos joueuses et athlètes dans la diversité de leurs disciplines, c’est anormal et cela me révolte. Grâce à cette Coupe du monde, puissent les annonceurs, les médias, les amateurs, changer de vision et enfin donner au sport féminin toute l’importance qu’il mérite, à l’égal des sports masculins. Parce que, vous le savez, pour le moi sport est une vraie école de vie, et c’est une réelle préoccupation que de constater cette situation indigne des valeurs du fair-play qu’incarne le sport, et de me battre contre elle. Le sport a un impact dans des domaines essentiels,

comme la santé, le vivre ensemble, l’estime de soi, le savoir-être… C’est là, selon moi, la première retombée, pour Reims et à l’échelle du pays. Comme à Reims nous avons beaucoup de jeunes et beaucoup de secteurs couverts par la politique de la ville, vous imaginez bien ma motivation envers ces publics, qui méritent toute notre attention et toute notre mobilisation. Et, comme l’égalité femmes-hommes n’est pas négociable pour moi, tout comme l’intégration par le sport, je me suis dit que c’était le bon moment et l’occasion idéale pour construire une démarche inclusive qui leur serait destinée, pour parfaire la réussite de cet événement dans notre ville. Ensuite, les retombées économiques, en termes d’image ou encore de tourisme seront très importantes et précieuses, puisqu’une Coupe du monde, par définition, apportera à Reims un surplus de notoriété, de visiteurs et d’activités dans l’hôtellerie - restauration. C’est pour toutes ces raisons que j’avais fait de l’obtention de cette Coupe du monde à Reims un enjeu majeur. Ce qui conforte mon ambition de faire de Reims la ville de l’effervescence sportive.

La tenue d’un événement aussi médiatique que la Coupe du Monde féminine de football va permettre à la ville de Reims de poursuivre et de développer les actions mises en place à destination du sport au féminin. « Nous connaissons certains des freins à la diffusion plus large de la pratique sportive féminine ; la mobilisation des acteurs nous aidera à lever définitivement des barrières en place », explique Arnaud Robinet. Avec l’UFR STAPS et le CREPS, ce dernier réfléchit à la tenue d’un colloque sur le développement de la pratique féminine. Cette dynamique positionnera les capacités sportives de la ville et leur donnera un éclairage de très bon augure au regard de la candidature. « Naturellement, nous aurons une bienveillance toute particulière envers nos clubs élites féminins, nous continuerons à les accompagner autant que possible ».

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Water-Polo Le RN 89 champion de France en N1 !

© Damien Morel / Ville de Reims

Le 1er avril dernier, Reims a décroché un nouveau titre de champion de France en N1. Ce sacre fait suite à un match nul (15-15) concédé face à Livry-Gargan, alors deuxième au classement.

Le RN 89 a décroché son troisième titre consécutif en N1 !

Au coup de sifflet final, l’esprit n’était pourtant pas à la fête. Après 17 victoires en autant de matches depuis le début de la saison, le RN 89 se faisait remonter au score dans les ultimes secondes, et ne terminait donc pas la rencontre sur un succès. Pire, sur le moment, les joueurs, dirigeants, ainsi que le public des Thiolettes, imaginaient que le titre n’était pas encore mathématiquement acquis. Il leur faudra attendre quelques heures, le temps que la « magie » des réseaux sociaux opère, pour comprendre que Livry-Gargan ne pouvait plus les doubler. Effectivement, avec 17 points de retard et 5 matches à disputer, la formation de Seine-Saint-Denis n’était plus en mesure de refaire son retard. À l’issue de la 18ème journée du championnat, le club rémois remportait donc son troisième titre consécutif de champion de France de N1.

« Un match avait été décalé le weekend précédent. Sur le coup, on pensait qu’il nous manquait un point, confie le manager du club, Franck Missy. On a refait les calculs et, une heure plus tard, on s’est rendu compte qu’on était champions. Toute la saison, nous nous battons pour gagner nos matches. Nous n’avons donc pas fait de calculs d’épiciers, comme nous aurions pu le faire en cas d’écart faible avec notre poursuivant. » Depuis cette rencontre face à Livry-Gargan, le RN 89 n’a pas repris la compétition en raison de la trêve. Il disputera ses 4 dernières rencontres au mois de mai. Malgré l’assurance de terminer en tête du classement, les joueurs ne se relâcheront pas. « Cela va nous permettre d’intégrer les jeunes, de les accompagner au mieux, indique le coach. En plus, nous aurons un

rôle d’arbitre pour la deuxième place, donc nous ne devons pas fausser le championnat. » Malgré ce nouveau titre, Reims n’évoluera pas à l’échelon supérieur, en Pro A, la saison prochaine. À l’issue de l’exercice 2013-2014, faute de bassin homologué (30m x 20m), le RN89 avait été relégué en N1. « Chaque année, nous perdons des joueurs qui sont demandés en Pro A, déplore Franck Missy. À chaque fois, nous reconstruisons notre équipe avec nos jeunes. C’est compliqué... Notre projet, c’est de travailler en vue de la naissance du futur centre aquatique de Reims. Nous avons un projet commun avec la mairie, pour que notre formation soit mise en valeur. En attendant, il faut prendre son mal en patience. »

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Les Wildcats sont dans la place ! À Reims, le football américain existe depuis maintenant près de 25 ans. Différentes équipes se sont succédé : les Champs, Jaguars, Kings et aujourd’hui les Wildcats. apportent une expérience considérable. Parmi eux, Julien Magisson, Nicolas Perinet, Rudy Wachnicki, Mathieu Ricaux et Jean Charles Dupuis assurent la défense au sol face aux courses adverses. Concernant la couverture aérienne, les passes courtes ou longues, le club rémois peut s’appuyer sur le tandem formé par Tom Lieumont et Arsène Nga. Ceux-ci ont quasiment marqué des points défensifs à tous les matches. « De manière générale, l’escouade de defensive back de cette saison n’aura concédé que deux touch down sur passe en 5 matches », souligne le coach de l’équipe, Jean-Charles Dupuis. L’attaque des Wildcats est quant à elle emmenée par Alexandre Gosselet, lequel est épaulé par Julien Phour et Maxim Marescaux, deux anciens joueurs des Kings de retour cette saison.

Clément Penin, le runing back titulaire, est monté d’un cran cette saison. Plus incisif que par le passé, il entraîne dans son sillage de nouvelles recrues qui ont faim de points. Rudy Marache, par exemple, est doté d’un physique hors norme. Il ne lui manque plus qu’un brin d’expérience supplémentaire pour faire parler son explosivité. « De manière générale, cette saison, notre équipe présente un nouveau visage à nos adversaires. C’est un véritable noyau qui s’est créé et qui, je l’espère, va durer dans le temps », précise l’entraîneur. Les objectifs de la saison seront de gagner le championnat régional Grand-Est, ainsi que le match de barrage pour une éventuelle montée en D3. « Si nous continuons à bien recruter, tout en conservant les mêmes joueurs la saison prochaine, Reims refera partie des équipes à craindre dans les années qui viennent. »

© Wildcats

La création de ce dernier club remonte à 2011. Il intègre différentes sections  : le Flag, une équipe féminine en construction, ainsi que des formations de cadets à seniors. Toutes les sections réunies représentent actuellement 85 licenciés et bénévoles. Cette saison, les seniors ont intégré la division 4 en championnat lorrain. Ils sont actuellement leaders de leur championnat avec 5 victoires en autant de matches disputés. « La reprise, au mois de septembre 2016, a été bonne pour le club, explique le président Gilles Prieur. Nous avons réussi un bon recrutement, plus particulièrement avec l’équipe seniors. » Effectivement, cette saison, d’anciens visages sont revenus prendre quelques bleus le dimanche après-midi, en compagnie de la nouvelle génération. Précédemment cadres de l’ancienne équipe des Kings de Reims, ils

Objectif de la saison pour les Wildcats : remporter le championnat régional Grand-Est ! SPORTMAG - Reims - juillet 2017 —————————————— 15 ——————————————