4R Initiative en faveur de la résilience des communautés rurales RappoRt tRimestRiel | octobRe - DécembRe 2012

TABLE DES MATIÈRES

Résumé

Résumé de la situation

Résultats du trimestre

Résilience rurale 4R en éthiopie: activités 2012 pour la réduction du risque

Résilience rurale 4R au sénégal: Formulation du projet pilote 2013

conclusion

annexe i: les partenaires et les rôles institutionnels de l'initiative 4R

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3

5 6

9

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13

annexe ii: paiements en éthiopie – communiqué de presse – Décembre 2012

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annexe iV: citations et ressources dans les médias

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annexe iii: série de rencontres sur la résilience des communautés rurales

photo de couverture: les villageois de Kalbirom au sénégal battent le riz qu’ils ont récemment récolté. Niels Balzer / Programme Alimentaire Mondial (PAM)

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RÉSUMÉ

l'exposition aux chocs d'origine climatique représente une menace constante pour la sécurité alimentaire et le bien-être de 1,3 milliard d'êtres humains qui vivent avec moins de 1 dollar é. U. par jour et qui ne dépendent que de l'agriculture pour leur subsistance. avec l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des catastrophes naturelles résultant du changement climatique, les difficultés que rencontrent les communautés en situation d'insécurité alimentaire vont s'accroître tandis que ces dernières s'évertuent à améliorer leur existence et leurs moyens de subsistance. Déterminer comment renforcer la résilience des communautés rurales face aux risques d'ordre climatique devient crucial pour lutter contre la pauvreté dans le monde.

pour relever ce défi, le programme alimentaire mondial des Nations Unies et oxfam america ont lancé le projet 4R; une initiative en faveur de la résilience des communautés rurales, axée sur une combinaison de quatre stratégies de gestion des risques. commencé au mois de décembre 2010, le programme se fonde sur le succès initial du projet HaRita (transfert des risques pour l'adaptation dans la corne de l'afrique), un cadre de gestion intégrée du risque développé par oxfam america, par la Relief society of tigray (Rest), avec les paysans éthiopiens et plusieurs partenaires à l'échelle nationale et mondiale1 pour permettre aux paysans pauvres de renforcer leur sécurité alimentaire et de sécuriser leurs revenus à travers une combinaison de gestion améliorée des ressources (réduction du risque), assurance (transfert du risque), microcrédit (prise de risque calculée) et épargne (réserve contre le risque).

Des paysans du village de Kinte awelo en éthiopie ont creusé ce bassin d’infiltration pour améliorer la recharge de la nappe phréatique. Teklit Weldeslassie / Relief Society of Tigray (REST)

1. pour la liste complète des partenaires de l'initiative 4R, voir l'annexe i: 'les partenaires et les rôles institutionnels de l'initiative 4R'.

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au cours de ses deux premières années, l'initiative 4R a étendu avec succès les opérations du projet HaRita en éthiopie et elle a lancé, pour 2013, l'exécution du projet pilote 4R au sénégal. cette année, en éthiopie, l'initiative 4R a dépassé son objectif, qui était d'atteindre 15 000 paysans, en étendant les services d'assurance à plus de 70 villages, grâce à l'innovation constituée par la composante « assurance contre création d’actifs ». cette campagne agricole marque aussi la toute première indemnisation à grande échelle contre les intempéries2, versée aux petits exploitants en éthiopie par l'intermédiaire du programme. le paiement a été déclenché sur la base des estimations des précipitations mesurées à travers une technologie satellite de pointe et plus de 12 200 paysans ont bénéficié de cette protection contre la sécheresse, recevant ainsi de l'argent au moment où ils en avaient le plus besoin. l'expansion stratégique du programme vers des zones où les paysans sont en mesure de payer leur assurance en espèces, tout en continuant à servir les paysans les plus pauvres et vulnérables grâce au programme national de protection sociale fondé sur les activités productives, est un nouveau progrès vers la constitution d'un réseau d'assurance commercial pour l'éthiopie rurale et vers la durabilité.

au sénégal, une évaluation nationale et une série de consultations avec les communautés et les autres parties prenantes, pour comprendre le contexte social, économique et institutionnel, ont mené à la sélection d'une zone pilote et à l'élaboration d'un programme. le programme au sénégal est conçu de manière à pallier les insuffisances des outils contre les risques climatiques, utilisés par les ménages exposés à l'insécurité alimentaire. À travers un suivi-évaluation rigoureux et des processus d'apprentissage, le programme au sénégal ajustera ces outils au fur et à mesure de son extension à de nouvelles zones et à de nouvelles communautés. par la concrétisation de son lancement sur le terrain, le partenariat 4R est désormais en mesure de permettre aux populations les plus vulnérables de s’affranchir de l'insécurité alimentaire à travers une approche communautaire axée sur la gestion des risques et sur les marchés, dans le but de parvenir à la résilience des communautés rurales. le présent rapport expose les principaux résultats obtenus au cours du trimestre octobre-décembre 2012, notamment les activités pour la réduction du risque menées pendant la campagne agricole 2012 en éthiopie, et illustre la formulation du projet pilote à lancer au sénégal en 2013.

2. pour plus de détails concernant les prestations en 2012, voir l'annexe ii: ‘paiements en éthiopie–communiqué de presse–Décembre 2012‘.

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RÉSUMÉ DE LA SITUATION ÉThIOpIE

en 2012, la campagne agricole a marqué l'expansion de l'initiative 4R à 76 villages3 dans la région tigréenne, y compris les 43 villages couverts au cours de la campagne agricole 2011. en raison des conditions de sécheresse enregistrées dans certaines zones du projet, plus de 12 200 paysans de 45 villages ont reçu des indemnisations pour un total de 322 772 dollars é.-U. compte tenu des variations infrarégionales du degré de sécheresse, certains paysans situés dans des zones moins atteintes ont reçu des indemnisations partielles, alors que dans les zones les plus touchées, ils ont été pour la plupart indemnisés intégralement. ce paiement représente le tout premier exemple d’indemnisation à grande échelle accordée aux petits exploitants agricoles en éthiopie et déclenchée grâce à l’utilisation d’une technologie satellite de pointe de la part du programme. les paysans des 43 villages couverts en 2011 ont eu la possibilité d'acheter l'assurance soit par leur travail, soit en espèces, alors que dans les 33 nouveaux villages, seule l'option de paiement en espèces a été proposée. cette année, sur le total des paysans bénéficiaires, 68 pour cent ont acheté l'assurance en payant 10 pour cent en espèces et le reste par leur travail, alors que 32 pour cent ont payé entièrement en espèces.

l'assurance contre les intempéries proposée en 2012 prévoyait deux options: • indice précoce: vise les précipitations faibles ou tardives, qui ont un impact sur les semis et sur la levée des cultures à cycle long, comme le sorgho ou le maïs. • indice tardif: vise les précipitations faibles ou l’arrêt précoce des pluies, qui ont un impact sur la floraison et sur le remplissage du grain de toutes les cultures. ces assurances étaient proposées par deux compagnies éthiopiennes, l’africa insurance company et la Nyala insurance share company. les paysans qui ont payé leur assurance par le travail ont participé à des activités de réduction des risques au sein de leur communauté, notamment l'amélioration des capacités d'irrigation et des pratiques de gestion des sols. le détail des activités mises en œuvre au cours de la campagne agricole 2012 est présenté dans la section "Résilience rurale 4R en éthiopie: activités 2012 pour la réduction du risque" du présent rapport.

Situation

Figure 1. Calendrier de l'initiative 4R pour la campagne agricole 2012 en Éthiopie

P P P P P

2011

Janv.

Fév.

éducation financière et vulgarisation

mars

avril

mai Juin Juill.

août

sept.

oct. Nov.

2012

Déc. Janv.

Fév.

mars

avril

mai Juin Juill.

août

sept.

OCT . NOv.

DÉC.

montage financier campagne de souscription activités de réduction des risques paiement des prestations

P P

éducation financière et vulgarisation montage financier

P

campagne de souscription

P

activités de réduction des risques

paiement des prestations

P 3. Dans le contexte éthiopien, ce rapport utilise le mot "village" comme équivalent du terme local tabia, soit sous-district. Tabia est le terme en langue trigréenne pour kebele, qui représente la plus petite unité administrative du gouvernement fédéral éthiopien (Unité d'urgence des Nations Unies pour l'éthiopie, 2003). la structure hiérarchique des unités administrative en éthiopie est la suivante: région (par ex. tigray) > zone (par ex. tigray oriental) > woreda/district (par ex. Kola tamben) > tabia/sous-district (par ex. adi Ha) > kushet.

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SÉNÉgAL

au cours de ce trimestre, l'équipe de l'initiative 4R au sénégal a élaboré le plan pilote et formulé les activités qui seront mises en œuvre en 2013, avec la participation des communautés, des gouvernements locaux et des parties prenantes locales. trois groupes de travail ont été constitués: i) transfert du risque, ii) réduction du risque et iii) réserve contre le risque (épargne) / prise de risque (crédit). ces groupes, constitués par des représentants du pam et d'oxfam (provenant de leur siège respectif et de leurs bureaux de pays au sénégal), de partenaires nationaux et de consultants externes, ont été chargés de planifier la conception et la mise en œuvre des composantes respectives du projet. les propositions des groupes de travail ont été discutées et validées auprès des autorités locales et des partenaires au cours d'un atelier de travail qui a eu lieu au mois de décembre à tambacounda (sénégal oriental). le plan du projet pilote de l'initiative 4R est présenté dans la section "Résilience rurale 4R au sénégal: élaboration du projet pilote" du présent rapport.

Situation

Figure 2. Calendrier de l'initiative 4R pour la campagne agricole 2013 au Sénégal

P P

2012

Janv.

Fév.

mars

avril

mai Juin Juill.

août

sept.

OCT. NOv.

2013

DÉC. Janv.

Fév.

mars

avril

mai Juin Juill.

août

sept.

oct . Nov.

Déc.

planification évaluation nationale analyse et planification du contexte local montage financier

éducation et vulgarisation financière souscription aux assurances

activités pour la réduction du risque

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paiement des prestations

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RÉSULTATS DU TRIMESTRE paramètres issus du travail sur le terrain ÉThIOpIE • Dans 45 villages, 12 208 paysans ont reçu des indemnisations pour un total de 322 772 dollars au cours de cette campagne agricole, et un grand nombre de paysans ont été indemnisés intégralement. • environ 15 500 prospectus sur l'éducation financière ont été distribués au sein d'un programme de sensibilisation et d'éducation mené dans le cadre de l'initiative 4R. • sept évaluations participatives de la vulnérabilité et des capacités ont été menées avec des experts du district, des agents de vulgarisation et des représentants des communautés pour identifier les activités de réduction des risques à mettre en œuvre pour l'année. • Dans les 43 villages intéressés par la composante assurance contre création d’actifs, 67,622 km de tranchées profondes et 43 bassins de percolation ont été construits. • environ 25 km de ravines ont été fixées et corrigées dans 27 villages grâce à la construction de seuils en pierres sèches. • la construction de structures de dérivation des eaux de crue, dont 1 902 paysans ont tiré un avantage direct, a permis l’irrigation de 634 hectares. • Dans les 43 villages, 2 591 fosses à compost ont été creusées en vue de produire 1 036,4 tonnes de compost destiné à 414,5 hectares de terre. • Dans 9 districts, 1 776 ménages dirigés par des femmes ont aménagé de petits potagers pour produire des légumes sur 3,87 hectares de terre. au mois d'octobre, l'équipe 4R du sénégal a présenté l'initiative au cours d'un atelier de travail qui a intéressé l'afrique occidentale, organisé conjointement par un groupe d'organisations internationales, notamment oxfam et le pam, dans le but de partager les bonnes pratiques sur les projets de réduction des risques destinés à renforcer la résilience des communautés rurales dans la région du sahel. la présentation a été bien reçue grâce à l'approche holistique du programme, à ses outils innovants et à sa très vaste portée en éthiopie. l'atelier de travail a vu la participation d'organisations nationales provenant de cinq pays africains et de nombreuses organisations régionales.

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SÉNÉgAL • l'initiative 4R a été lancée officiellement en novembre lors d'un événement national à Dakar, présidé par le conseiller technique du premier ministre du sénégal, qui a été mis en exergue dans les médias nationaux, notamment All Africa, Sous Le Manguier et Le Soleil. À cet événement ont participé 50 personnes représentant le Gouvernement, des compagnies d'assurance, des donateurs, des institutions financières et des organisations non gouvernementales (oNG). • trois groupes de travail ont été constitués, pour couvrir toutes les composantes de l'initiative 4R: i) transfert du risque, ii) réduction du risque et iii) réserve contre le risque (épargne) / prise de risque (crédit). • Un atelier de travail, auquel ont participé environ 25 personnes, a eu lieu à tambacounda au mois de décembre entre les trois groupes de travail de l'initiative 4R et les partenaires locaux, en vue de définir un plan de travail pour 2013. • le lancement officiel de l'initiative 4R a eu lieu à tambacounda, avec la participation des autorités locales, des partenaires locaux et d'autres acteurs du développement opérant dans la région.

l'initiative 4R a été présentée par l'équipe 4R de l'éthiopie lors de la huitième conférence internationale sur la micro-assurance organisée par la Fondation munich Re en novembre 2012 à Dar es-salaam, en tanzanie. l'initiative 4R a été présentée à l'occasion de plusieurs événements parallèles à la conférence sur les changements climatiques cop 18 qui a eu lieu en décembre à Doha, au Qatar.

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RÉSILIENCE RURALE 4R EN ÉThIOpIE: ACTIvITÉS 2012 pOUR LA RÉDUCTION DU RISqUE CONTExTE

environ 85 pour cent des éthiopiens sont de petits exploitants qui pratiquent l’agriculture pluviale et, dans ces conditions, les changements climatiques représentent une menace particulièrement grave. l'éthiopie a déjà été confrontée à d'importants stress climatiques, puisque plus de 90 districts (et plus de deux millions de ménages) sont déjà sujets aux sécheresses. les changements climatiques risquent d'aggraver cette situation déjà difficile et avoir de nombreux effets sur la croissance économique, les moyens de subsistance et la santé ainsi que sur la fréquence et l'intensité des catastrophes. les sections suivantes décrivent la façon dont l'initiative 4R, forte de l'expérience pilote du projet HaRita, intègre la réduction des risques et décrit les stratégies de réduction des risques adoptées par les paysans participant à l'initiative 4R pour gérer les risques à court et à long terme dus à la multiplication des épisodes de sécheresse.

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INTÉgRER L'ASSURANCE AvEC LA RÉDUCTION DES RISqUES

Grâce au projet assurance contre création d’actifs, dont le modèle est unique en son genre, les paysans les plus pauvres qui participent à l'initiative Vivres contre travail, menée par le gouvernement et par la Relief society of tigray (Rest) (initiative connue sous le nom de programme de protection sociale fondé sur des activités productives), peuvent aussi payer leur assurance en travaillant pour les projets à long terme de réduction des risques identifiés lors des évaluations de la vulnérabilité qui ont été menées conjointement par les équipes du programme et les paysans de l'initiative 4R. puisque le programme permet aux paysans les plus vulnérables d'acquitter leurs primes d'assurance en participant aux travaux communautaires de réduction des risques, les paysans et leurs communautés recueillent, bon an mal an, les dividendes de ces activités, même lorsque les pluies sont suffisantes et qu'ils ne perçoivent aucune prestation d'assurance. De plus, le modèle assurance contre création d’actifs offre aux

medhin Reda (à g.) est l’une des premières participantes au programme 4R, à qui il a été donné la possibilité d’acheter une police d’assurance agricole en contribuant par son travail à la création d’actifs communautaires. ici, elle plante de jeunes arbres avec abrehet Niguse (à d.). Eva-Lotta Jansson / Oxfam America

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paysans l'option de regrouper l’assurance et le crédit, sans toutefois les y obliger. l'indépendance entre le crédit et l'assurance permet aux paysans de ne pas perdre l'accès à l'assurance une fois qu'ils ont remboursé leur prêt et les paysans qui n'ont pas recours à un prêt peuvent tout de même obtenir une assurance. les paysans ont ainsi plus de flexibilité dans la gestion de leurs rapports avec les fournisseurs de services financiers. De cette façon, l'initiative 4R assure la fusion à long terme de la sécurité environnementale et de la sécurité économique des paysans pauvres.

ÉvALUATION DE LA vULNÉRABILITÉ

les activités de réduction des risques favorisent la résilience en réduisant progressivement la vulnérabilité aux risques de catastrophes. par le biais des évaluations participatives de la vulnérabilité et des capacités, les paysans qui adhèrent à l'initiative 4R identifient les activités de réduction des risques les plus importantes pour leur communauté, telles que la collecte de l’eau à petite échelle, l'augmentation de la capacité de rétention de l'humidité du sol grâce à des pratiques agronomiques, et d'autres méthodes destinées à augmenter la production agricole. ces mesures sont conçues pour rétablir la fertilité et la rusticité des sols dégradés ainsi que leur capacité de redressement après un choc. Un soin particulier est consacré à la compréhension des dynamiques liées au sexe et à l'inclusion de stratégies de parité hommes-femmes appropriées pour les activités de réduction des risques. les équipes chargées de la conception4 dans chaque village, qui sont responsables de la formulation, de la mise en œuvre, du suivi et de l'évaluation des activités de réduction des risques, incluent deux ménages ayant une femme à leur tête. les activités de réduction des risques à faible intensité de maind'œuvre et qui créent de nouvelles possibilités de revenu sont privilégiées par les équipes chargées de la conception. par exemple, les ménages dirigés par une femme sont encouragés à s'investir dans la gestion de potagers et dans la fabrication de compost pour faire pousser des légumes. sept évaluations participatives de la vulnérabilité et des capacités ont été menées avec des experts du district, des agents de vulgarisation et des représentants des communautés, afin d'identifier les activités de réduction des risques à mettre en œuvre pour l'année.

4. Une équipe chargée de la conception est constituée de sept ou huit membres, y compris des représentants des associations des paysans, des associations de femmes, des coopératives à fins multiples et des agents de vulgarisation. 5. les "ravines" - fentes de dessiccation dans le sol dues à l'érosion provoquée par le ruissellement - peuvent endommager les terres productives.

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ACTIvITÉS 2012 pOUR LA RÉDUCTION DU RISqUE

la campagne agricole 2012 a vu l’adhésion de 12 891 paysans au programme de protection sociale fondé sur les activités productives (psNp) dans les 43 villages qui pouvaient profiter pour la deuxième fois de l'option assurance contre création d’actifs. ces paysans, dont 3 351 (26 pour cent) sont des femmes, ont acheté l'assurance contre les intempéries pour les cultures à long et à court cycle en travaillant à des activités de réduction des risques, qui s'étalent entre le début du mois de mai et la fin du mois d'octobre. les détails concernant les activités de réduction des risques entreprises par les villages visés par le projet pendant la campagne agricole 2012 sont présentés ci-dessous. ces activités sont basées sur des consultations avec les communautés et les spécialistes locaux du secteur agricole et se composent comme suit: • aménagement de bassins versants; • traitement de ravines5 d’extension moyenne; • irrigation de crue; • activités de microjardins; • plantation de beles (figuier de barbarie); • Gestion de la fertilité du sol (fabrication de compost); • Visite aux cactuseraies. 1. AMÉNAgEMENT DES BASSINS vERSANTS pour prévenir les dangers d'un ruissellement excessif, réduire l'érosion des terres fertiles cultivables, améliorer l'humidité du sol et éviter l'élargissement ultérieur des ravines, 67,622 km de tranchées profondes (1 m de largeur x1 m de profondeur x4 m de longueur) ont été construits et 67 622 m3 de sédiments ont été extraits pour remettre en état des bassins versants communautaires dégradés dans les 9 districts du projet6, par l'intermédiaire du programme assurance contre création d’actifs. De plus, 6 900 m3 de sédiments ont été extraits pour construire 43 bassins d’infiltration pour améliorer la disponibilité d'humidité et la recharge de l'eau souterraine dans la partie inférieure du bassin. afin de consolider les tranchées, plusieurs arbres à usages multiples comme Grevillea robusta et différentes espèces d’Eucalyptus, Moringa et Acacia ont été plantés sur les bassins versants d'altitude tandis que Leucaena, Sesbania, le pois d’angole et d'autres herbacées ont été plantés sur les terres cultivées. par une action d'entretien et de réhabilitation de l'environnement, ces tranchées profondes associées aux plantations contribueront à améliorer la productivité de 85 hectares de terres cultivées, et ce au bénéfice de 3 066 paysans.

6. le mot "district" fait référence au terme éthiopien woreda, qui est l'équivalent approximatif d'un district pour les autres pays (organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, 2010).

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2. TRAITEMENT DE RAvINES D’ExTENSION MOyENNE pour combattre l'érosion due au ruissellement dans les terres agricoles et stabiliser le profil des ravines, celles-ci ont été corrigées et consolidées au moyen de gabions remplis de pierres sèches. l'intervention a porté sur 25 km de ravines dans 27 villages. pour soutenir ces structures, 20 531 boutures d'herbe à éléphant et 35 501 pousses de vétiver ont été plantées. suite à ces activités, 18 hectares de terres cultivées ont été récupérés au bénéfice de 143 fermiers. cette intervention contribuera au maintien et à l'expansion des terres cultivables et améliorera l'écoulement des eaux souterraines, la disponibilité de produits d'alimentation animale et la création de revenus pour les ménages. 3. IRRIgATION DE CRUE l'irrigation de crue est un système de récolte et de gestion des eaux qui consiste à détourner l'eau issue de précipitations abondantes en utilisant des technologies de déviation telles que des murets en terre, sable, pierres, broussailles et, plus récemment, gabions et maçonnerie, dans le lit généralement asséché des cours d'eau qui traversent les terres agricoles. Dans la région du tigray, les épisodes de sécheresse (ou la fin précoce des pluies) ont tendance à se produire lorsque la campagne est plus avancée, ce qui entraîne une perte importante de récoltes. les systèmes de récolte et de gestion des eaux réduisent les effets des sécheresses de fin de campagne, permettant l’irrigation des cultures avec l'eau stockée auparavant. Des ouvrages de dérivation des eaux de ruissellement ont été construits dans les 43 villages pour un total de 26,78 km de canaux. cette activité a permis l'irrigation de 634 hectares de terres, au bénéfice de 1 902 paysans. 4. MICROjARDINAgE les ménages dirigés par une femme possèdent généralement des parcelles cultivables plus petites et disposent de moins de maind'œuvre. la plupart de ces ménages louent de petites parcelles de terre en métayage. les activités de réduction des risques de l'initiative 4R encouragent le microjardinage pour améliorer l'utilisation de ces petits potagers par les ménages dirigés par des femmes dans le cadre du programme assurance contre création d’actifs. cette activité soutient la production de légumes pour la consommation au sein du ménage et pour la vente en cas d'excédent.

5. pLANTATION DE BELES (FIgUIER DE BARBARIE) les beles poussent dans une grande variété de zones écologiques et de terres dégradées. cette plante résiste à la sécheresse et présente plusieurs avantages économiques et environnementaux. elle joue un rôle crucial dans la subsistance des êtres humains et du bétail au cours des sécheresses et des famines, car elle peut être utilisée comme aliment pendant les périodes de pénurie, comme aliment pour le bétail, comme barrière naturelle et pour la conservation des eaux et des sols. De plus, les fruits peuvent être vendus pour accroître les revenus du ménage. les plantations de beles ont donc été adoptées en tant que stratégie de l'initiative 4R pour la réduction des risques dans le tigray. au total, 3 066 paysans ont reçu 75 870 boutures de beles à planter sur le pourtour de leurs terres agricoles ainsi que dans leurs potagers et sur les terres communautaires. environ 200 paysans, 43 agents de développement et 30 experts du district ont reçu une formation pratique concernant les paramètres techniques nécessaires à la plantation des cactées, lors d'une visite dans les cactuseraies. 6. gESTION DE LA FERTILITÉ DU SOL (FABRICATION DE COMpOST) le compost est essentiel à l'augmentation de la production agricole. il est indispensable à la reconstitution des éléments fertilisants et à l'amélioration de la rétention de l'humidité du sol. en 2012, les paysans des 43 villages bénéficiant de l'option assurance contre création d’actifs ont préparé 2 591 fosses pour la fabrication de compost. ils en ont produit 1 036 tonnes, c'est-àdire suffisamment pour environ 415 hectares de terres. le compost sera utilisé par les paysans pour la production de légumes dans leurs potagers et pour les campagnes de semis à venir. les 2 591 paysans ont tous reçu une formation sur les meilleures pratiques en matière de préparation du compost. en tant que programme intégré de gestion du risque, l'initiative 4R donne aux paysans les moyens de gérer les risques au niveau communautaire tels que les sécheresses localisées qui, sans être assez graves pour déclencher l'assistance, anéantissent néanmoins les capacités de survie individuelles des paysans. aider les villages agricoles à affronter les chocs faibles au fil du temps est aussi important que de les aider à répondre aux catastrophes régionales et aux urgences nationales, qui sont souvent le reflet de faiblesses dans les mécanismes de gestion des chocs mineurs.

Dans les 9 districts, 1 776 ménages dirigés par une femme ont aménagé leur parcelle familiale pour la production de légumes sur 3,87 hectares de terre. cette mesure d'adaptation augmentera la rentabilité et la productivité des parcelles, soutenant ainsi les moyens d'existence des ménages dirigés par des femmes.

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RÉSILIENCE RURALE 4R AU SÉNÉgAL: ÉLABORATION DU pROjET pILOTE 2013 cette section expose le projet pilote élaboré par l'équipe de l’initiative 4R du sénégal, avec les communautés, les gouvernements locaux et les autres parties prenantes locales, sur la base des résultats issus des évaluations aux niveaux régional et local. elle présente la zone pilote et les objectifs généraux ainsi que les activités qui seront menées sous chacune des composantes de l'initiative 4R.

7. la communauté rurale, composée d'un groupe de villages, représente au sénégal la plus petite unité administrative sub-régionale.

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ZONE pILOTE DE L'INITIATIvE 4R

le projet pilote de l'initiative 4R en faveur de la résilience des communautés rurales, qui sera mis en œuvre dans 12 villages de la communauté Rurale de Koussanar7, atteindra 5 000 personnes en 2013. les villages intéressés partagent le même cours d'eau, sont relativement homogènes en termes de moyens de subsistance et les liens sociaux entre les ménages y sont très développés.

Des femmes vendent leur production au marché hebdomadaire de Koussanar. Niels Balzer / Programme Alimentaire Mondial (PAM)

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Figure 3. La zone pilote de l'initiative 4R au Sénégal

BUT ET OBjECTIFS DU pROjET pILOTE DE L'INITIATIvE 4R

l'initiative a pour but de promouvoir la résilience et la sécurité alimentaire des communautés de Koussanar à deux niveaux; le premier niveau vise l'amélioration des conditions au cours des années avec une pluviométrie régulière en permettant aux ménages d'accroître leurs actifs et leur niveau de vie; le deuxième niveau prône le renforcement de la résistance aux chocs en permettant aux ménages de protéger leurs actifs et de maintenir des niveaux de consommation alimentaire adéquats pendant les années de sécheresse. l'initiative 4R se concentre sur trois aspects de la résilience: la sécurité alimentaire, des moyens de subsistance stables ainsi qu'un bon niveau de santé et de nutrition pour tous les membres du ménage. Dans le but de renforcer la résilience au sénégal, l'initiative 4R a défini quatre objectifs spécifiques: 1. promouvoir les investissements, renforcer les actifs et améliorer la production agricole des ménages cible. 4R RappoRt tRimestRiel | octobRe - DécembRe 2012

2. protéger les niveaux de consommation alimentaire et les actifs des ménages cible contre les chocs. 3. Renforcer les capacités techniques et financières des communautés, et en particulier des femmes, dans les villages cibles. 4. améliorer la gestion du risque communautaire et les mécanismes de solidarité au sein des communautés cibles. À l'issue d'une série d'études et d'exercices de planification rigoureux en 2012, les partenaires de l'initiative 4R se sont réunis à tambacounda en décembre afin de définir quels devraient être en 2013 les objectifs, les activités et les produits cibles pour chaque composante du projet. les domaines couverts sont les suivants:

RÉDUCTION DU RISqUE

en 2013 l'initiative 4R lancera un éventail d'activités pilotes pour la prévention des catastrophes, conçues pour renforcer les actifs des ménages et ceux des communautés. ces activités contribueront à augmenter la production agricole et la sécurité alimentaire, tout en réduisant l'impact de la sécheresse et des inondations. les activités suivantes seront mises en œuvre: 10

• création de quatre sites dans les bas-fonds pour la production de riz (60 hectares) • création de quatre jardins maraichers à usages multiples (5 hectares) • construction de quinze fosses compostières • traitement de plus de 55 hectares de terres au moyen d'engrais phosphatés et construction de diguettes de protection en pierre. sous cette composante, 130 paysans recevront une formation en matière de techniques de production et de conservation. les participants seront partiellement rémunérés pour le temps passé à la construction des actifs communautaires, sous forme d'aliments ou de transferts monétaires qui amélioreront l'accès à la nourriture au cours de la période de soudure. De plus, l'option assurance contre création d’actifs permettra aux ménages d'adhérer à un programme d'assurance (voir à ce sujet la section transfert du risque ci-dessous) en échange de leur travail pour la création d’actifs. cette formule permettra aux ménages les plus vulnérables et qui disposent de peu de liquidités d'avoir accès à l'assurance, alors qu'ils n'en auraient pas les moyens ordinairement.

TRANSFERT DU RISqUE

au cours de 2013, l'initiative 4R élaborera et mettra à l'essai un produit d'assurance pour protéger les ménages contre les périodes de sécheresse. ce produit devrait encourager des investissements plus importants dans la production agricole, suivant le principe que les producteurs sont plus enclins à investir leur travail ou leur capital s'ils ont moins de craintes de tout perdre à cause d'une sécheresse. en retour, la production et le revenu devraient augmenter, aidant ainsi les ménages à renforcer leurs actifs de base. en cas de sécheresse les pertes encourues par les titulaires des polices d’assurance seront indemnisées. il sera plus facile aux ménages de maintenir un niveau adéquat de consommation alimentaire. ils pourront également éviter de recourir à la vente de leurs actifs productifs, tels que les animaux et les outils agricoles, et conjurer ainsi les retombées négatives à long terme sur la productivité et sur le niveau de vie. De plus, la composante du transfert de risque fournira un appui à la cNaas (Compagnie nationale d'assurance agricole du Sénégal) une compagnie d'assurance sénégalaise spécialisée dans la couverture des risques agricoles - pour adapter et tester un de ses produits destiné à couvrir la mortalité du bétail à Koussanar, où les partenaires locaux ont signalé une demande potentielle d'assurance pour les animaux de trait. les animaux de trait sont essentiels pour la production agricole et, bien que les paysans les plus aisés en soient propriétaires, ils sont souvent partagés avec les autres membres de la famille et les voisins. protéger les paysans contre la perte de ces actifs permettra de soutenir la capacité productive et les moyens de subsistance de l'ensemble de la communauté.

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enfin, l'initiative 4R explorera avec la cNaas, la possibilité de mettre au point et de tester un produit d'assurance qui couvre le risque incendie pour les banques céréalières communautaires. ce produit d'assurance sera conçu pour protéger les stocks alimentaires des communautés et pour encourager le développement d'un système de warrantage avec les institutions financières locales.

RÉSERvE CONTRE LE RISqUE (ÉpARgNE)

l'initiative travaillera avec les groupes épargne pour le changement (epc) afin de renforcer leur épargne et leur capacité de crédit et de promouvoir des activités génératrices de revenus pour leurs membres. l'epc est un programme innovant de finance communautaire à croissance rapide assisté par oxfam america, qui fournit des services d'épargne et de prêt aux populations pauvres de cinq pays en afrique, amérique latine et asie. l'epc a été lancé au sénégal en 2007 et compte actuellement 51 000 membres répartis en 2 300 groupes. l'initiative 4R reliera les activités génératrices de revenus de ces groupes aux activités de renforcement des actifs prévues par la composante ‘Réduction du risque’ de son projet. Dans les villages où les groupes epc ne sont pas encore présents, les capacités des groupes d'épargne et de crédit existants seront renforcées en utilisant le modèle epc.

pRISE DE RISqUE

Dans la zone pilote, grâce à la présence d'un certain nombre d'institutions financières, la disponibilité de crédit n'est pas le principal facteur qui limite les investissements productifs en agriculture. la contrainte la plus importante est plutôt l'accès au crédit à cause du manque de confiance et des obstacles liés aux procédures administratives. Donc, l'initiative 4R facilitera l'accès au crédit en réduisant le coût des transactions pour les groupes d'épargne dont les membres participent aux activités de l'initiative 4R pour la réduction des risques. l'accès amélioré au crédit sera soutenu par la composante d'assurance de l'initiative 4R, puisqu’un produit d'assurance contre les pertes directement imputables à une sécheresse pourrait inciter les institutions financières à accorder du crédit pour les investissements agricoles. Un objectif transversal de l'initiative 4R est le renforcement des capacités des partenaires pour assurer la livraison améliorée et durable des services. la capacité des communautés et des ménages permettra aussi de renforcer la création d’actifs et la gestion financière. la conception du projet pilote étant terminée, l'initiative 4R est désormais entrée dans la phase de mise en œuvre. les activités pour le prochain trimestre incluent l’éducation financière et la vulgarisation destinées aux communautés dans les villages ciblés et l'élaboration d'un produit d'assurance pour lancer le projet pilote de l'initiative 4R au mois d'avril.

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CONCLUSION

Forte des succès des deux dernières années, l'initiative 4R continue de s'étendre en éthiopie et tout est prêt pour le lancement du projet pilote au sénégal. en 2013 l'initiative 4R explorera de nouvelles régions en éthiopie et s'efforcera de développer les prestations d'assurance et d'autres services financiers, distribués par l'intermédiaire des dispositifs de protection sociale, afin de créer un environnement favorable à un marché des assurances au service des plus pauvres, un facteur essentiel pour les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des paysans. au sénégal, la mise en œuvre du projet pilote permettra de tester et d'adapter le modèle de l'initiative 4R au fur et à mesure de son application dans de nouvelles zones et communautés. il contribuera aussi au développement, par le Gouvernement du sénégal et ses partenaires, d'une approche exhaustive de planification en matière de sécurité alimentaire, d’adaptation aux changements climatiques et au renforcement de la résilience.

l'initiative 4R en faveur de la résilience des communautés rurales est une nouvelle forme de partenariat entre le secteur public et le secteur privé pour mener une action de grande envergure visant à innover et à concevoir des outils améliorés pour aider les plus vulnérables à se constituer des moyens de subsistance durables. cette initiative tire parti des points forts respectifs de chaque partenaire: la capacité d'innovation d'oxfam en matière de partenariats, l'envergure mondiale du pam et les moyens considérables de renforcement des capacités dont il dispose pour appuyer les filets de sécurité administrés par les gouvernements en faveur des populations les plus vulnérables. l'association du modèle performant de conception et de renforcement des capacités sur un mode participatif du projet HaRita, de l'envergure mondiale du pam et des solutions novatrices de swiss Re contribuera à accélérer la transposition à plus grande échelle et la mise à l'essai de cette méthode innovante en éthiopie, au sénégal et dans deux autres pays au cours des trois prochaines années. les paysans à Koussanar gardent les meilleurs épis de maïs, mil et sorgho afin de les utiliser en tant que semences lors de la prochaine campagne agricole. Niels Balzer / Programme Alimentaire Mondial (PAM)

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ANNExE I: LES pARTENAIRES ET LES RôLES INSTITUTIONNELS DE L'INITIATIvE 4R NOS pARTENAIRES LOCAUx

• Communautés éthiopiennes et sénégalaises: Rôle crucial dans la conception de la mise en œuvre de l’initiative. • Coopérative des paysans éthiopiens: modalité principale d'organisation des paysans de la communauté.

NOS pARTENAIRES NATIONAUx ET RÉgIONAUx EN ÉThIOpIE8

• Africa Insurance Company: compagnie d'assurance privée qui opère dans les régions du tigray, d’amhara et d'oromiya. • Dedebit Credit and Savings Institution (DECSI): Deuxième institution de microfinance (imF) en éthiopie qui couvre presque entièrement la région du tigray; incluse dans la revue Forbes parmi les 50 imF les plus importantes du monde. • Agence météorologique nationale d'Éthiopie (NMA): organisme offrant un soutien technique pour l'analyse des données météorologiques et climatiques. • Institut international pour le développement durable: organisme de recherche consacrée aux pratiques agricoles durables. • Université de Mekele: membre du système national de recherche agricole, qui fournit des compétences et des recherches dans le domaine agronomique. • Nyala Insurance Share Company: assureur privé en éthiopie avec des références solides en matière d'assurances pour l'agriculture. • Relief Society of Tigray (REST): Responsable local du projet HaRita, responsable des opérations concernant le programme de protection sociale fondé sur les activités productives (psNp) dans six districts de la région du tigray et superviseur de la coordination régionale; constitué en 1978; travaille en collaboration avec oxfam depuis 1984 à la résolution des problèmes liés au développement; l’organisation non gouvernementale la plus étendue en éthiopie (et l’une des plus importantes d'afrique). • Tigray Regional Food Security Coordination Office: bureau pour la surveillance de la zone pilote pour le psNp. • Tigray Cooperative promotion Office: bureau chargé d'aider les paysans à s’organiser au niveau des villages.

NOS pARTENAIRES MONDIAUx

• goulston & Storrs, et Weil, gotshal & Manges: cabinets de juristes fournissant des prestations à titre gratuit. • Index Insurance Innovation Initiative (I4) à l'Université de Californie, Davis (UC Davis): partenariat de recherche sur les assurances entre le milieu universitaire et les organisations de développement, constitué par l'Uc Davis, l'organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (Fao), l'organisation internationale du travail (oit) et l'agence des états-Unis pour le développement international (UsaiD). • Swiss Re: Réassureur mondial et chef de file dans le plaidoyer en matière de changement climatique, avec des financements et des compétences techniques dans le domaine de l'assurance et de la réassurance. • L'Institut international de recherche pour le climat et la société (IRI): membre de l’earth institute de l’Université de columbia, qui offre des compétences techniques et de recherche sur les données climatiques, notamment pour la formulation d’assurances contre les intempéries destinées aux paysans ruraux. • La Fondation Rockefeller: Fondation qui finance les stratégies d'aide aux communautés pour le renforcement de la résilience contre les impacts actuels et imminents du changement climatique. • Le programme alimentaire mondial: agence humanitaire la plus importante du monde dans la lutte contre la faim avec un réseau mondial de filets de sécurité et une vaste expérience dans la mise en œuvre à grande échelle de programmes de réduction des risques de catastrophe à l’échelle communautaire, conjointement avec les gouvernements et oxfam america.

8. Nos partenaires nationaux et régionaux au sénégal seront présentés dans le premier rapport trimestriel de 2013.

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ANNExE II: pAIEMENTS EN ÉThIOpIE –COMMUNIqUÉ DE pRESSE– DÉCEMBRE 2012 ASSURANCE CLIMAT: LA pLUS vASTE INDEMNISATION DIRECTE AUx pETITS AgRICULTEURS AFRICAINS, DÉCLENChÉE pAR L'IMAgERIE SATELLITE

6 décembre 2012 pour plus de renseignements, s'adresser à:

helen DaSilva, Directrice, Relations d'entreprise, relations avec les médias et stratégie de marque (617) 728-2409 (bureau) (617) 331-2984 (portable) [email protected] boston, ma - aujourd'hui oxfam america et la Fondation Rockefeller ont annoncé la distribution directe aux paysans les plus pauvres des indemnisations liées à l'assurance contre les intempéries à une échelle sans précédent. Grâce à un programme novateur qui repose sur une technologie satellite de pointe, plus de 12 200 paysans dans 45 villages de l'éthiopie septentrionale pourront bénéficier d'une protection contre la sécheresse. suite aux épisodes de sécheresse de cette année, les paysans recevront des indemnisations, pour un total de 322 772 dollars, octroyées par l'intermédiaire du programme de transfert des risques pour l'adaptation dans la corne de l'afrique (HaRita) et destinées à compenser les pertes des récoltes. oxfam, à travers le financement de la Fondation Rockefeller, a noué un partenariat avec swiss Re, l'institut international de recherche sur le climat et la société (iRi), Relief society of tigray, Dedebit credit and savings institution, Nyala insurance company et africa insurance company pour lancer le projet HaRita en 2007. l'année dernière, le pam, avec le soutien de l'agence des états-Unis pour le développement international (UsaiD) et oxfam, ont élargi le projet HaRita, désormais connu sous le nom de "4R initiative en faveur de la résilience des communautés rurales" pour aider les paysans pauvres à protéger leurs cultures et leurs moyens de subsistance face aux aléas et aux changements climatiques, notamment face aux sécheresses. "Dans l’histoire des programmes d’assurance contre les intempéries, cette vaste campagne d'indemnisation est le tout premier exemple de versement direct consenti aux petits agriculteurs en éthiopie", affirme David satterthwaite, hautfonctionnaire d'oxfam america, responsable de la micro-

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assurance dans le monde. "Jusqu'à présent les indemnisations ont été effectuées dans des zones pilotes réduites. mais à si grande échelle, nous démontrons que l'assurance contre les intempéries peut être un produit financier à succès, aisément commercialisable. ce type de produit constitue le nouveau visage du développement car il permet aux gens de saisir leur chance et de se construire un avenir meilleur". "Face aux changements climatiques, l'assurance récolte est devenue un outil capital pour renforcer la résilience de certaines des populations les plus vulnérables du monde" affirme le Dr. Judith Rodin, présidente de la Fondation Rockefeller. "À travers ce premier paiement significatif nous pouvons voir clairement l'impact des produits d'assurance innovants qui peuvent atteindre les exploitants agricoles les plus pauvres en utilisant les technologies les plus modernes. Nous ne pouvons fournir aux paysans une meilleure forme de sécurité alimentaire que la capacité de se protéger eux-mêmes contre les impacts des changements climatiques". "par le passé nous étions bloqués car il était trop onéreux, sinon impossible, d'obtenir à temps des données sur les sécheresses et les pertes agricoles afin d'aider les paysans" déclare Dan osgood, un économiste de l'iRi. "ce paiement a été déclenché en fonction d’estimations des précipitations qui ont été mesurées en utilisant une technologie satellite de pointe, la même que celle de la Nasa et de l'administration nationale des océans et de l'atmosphère, mais conçue avec les éthiopiens pour viser leurs risques et leurs vulnérabilités. cela nous permet de calculer les indemnisations dès le moment où les cultures commencent à souffrir et de faire en sorte que les paysans disposent de l'argent au moment où ils en ont le plus besoin". Dans un grand nombre de zones rurales, les paysans sont souvent très fortement touchés par les catastrophes, ce qui les oblige à faire des choix qui aggravent encore les conditions de pauvreté de leur famille. pour survivre, ils peuvent être amenés à vendre leurs outils en échange de l'argent nécessaire à l’achat des vivres, ou à retirer leurs enfants de l'école pour économiser les frais de scolarité. l’assurance contre les intempéries permet aux paysans de protéger leurs investissements dans les cultures et d’être plus confiants lorsqu'ils demandent un prêt pour acheter des engrais et des semences de qualité afin d'améliorer leurs récoltes.

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le projet de l'initiative 4R a fait passer le nombre de ménages ayant contracté une assurance de 200 dans un seul village en 2009, à plus de 18 000 sur 76 villages en 2012. ces derniers ont eu la possibilité, pour la première fois, d'acheter l'assurance en fractionnant le paiement (sous forme d’espèces et de travail). en tant qu'étape vers la mise en place d'un marché des assurances commerciales dans l'éthiopie rurale, l'initiative 4R procède à un élargissement stratégique dans des zones où les paysans sont en mesure de payer leur assurance en espèces, tout en continuant à servir les paysans les plus démunis et les plus vulnérables par le truchement du programme gouvernemental de protection sociale fondé sur les activités productives, selon un modèle innovant: assurance contre création d’actifs. les produits sont offerts à un prix viable sur le plan commercial aussi bien aux paysans qui payent en espèces qu'à ceux qui les achètent à travers le programme assurance contre création d’actifs. "l'accès à la gestion financière et à la gestion du risque est une condition indispensable pour les investissements financiers destinés à de meilleures technologies agricoles, qui favorisent du même coup les revenus. Dans cette optique, swiss Re s'est engagée dans l'élaboration de solutions pour les petits exploitants agricoles dans le monde" a dit christina Ulardic, chef du développement des marchés pour l'afrique, swiss Re corporate solutions. "Nous sommes heureux de constater que le produit conçu pour les paysans éthiopiens répond aux situations pour lesquelles il a été créé et qu'il dédommage les paysans lorsque la campagne agricole est compromise par les conditions météorologiques". ce partenariat public-privé innovant sera étendu de l'éthiopie au sénégal au cours des quatre prochaines années. l'initiative 4R permet aux paysans pauvres de renforcer leur sécurité alimentaire et de sécuriser leurs revenus en gérant les risques à travers une approche divisée en quatre parties - améliorer la gestion des ressources naturelles (réduction des risques communautaires), accéder au microcrédit (prise de risque "calculée"), entrer dans le système d'assurance (transfert du risque) et augmenter l'épargne (réserve contre le risque).

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orateurs: sophia belay (oa), mukhtar ahmed (pam) et Niels balzer (pam)

David satterthwaite, orateur

David satterthwaite (oa), participant

Niels balzer (pam), mamadou Dabo (pam), Fabio bedini (pam), William Dick (pam) ont participé à la mission avec d'autres experts du FiDa

cours de formation sur le "transfert du risque"

Foromic 2012- Unlocking entrepreneurship: towards innovative solutions

toward Resilience: poptech 2012

mission conjointe pam-FiDa sur la gestion du risque météorologique au sénégal

conférence de Doha sur les changements climatiques (événement collatéral)

8ème conférence internationale sur la micro-assurance 2012 Richard choularton (pam), David Waskow (oa), orateurs

munaye tesfaye (oa), orateur

Fabio bedini (pam), Fatimata Dicko (oa)

sophia belay (oa), porte parole de l'initiative 4R, a été l'un des lauréats du prix des innovateurs de la Fondation Rockefeller

convocation annuelle des lauréats africains de la Fondation Rockefeller

atelier régional pour le partage des bonnes pratiques sur les projets de réduction des risques pour renforcer la résilience des communautés rurales dans la région du sahel

organisateur

Rôle de l'initiative 4R

Réunion pédagogique de l'initiative 4R

Nom de la réunion

convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (ccNUcc)

Fondation munich Re

Un groupe d'organisations internationales, y compris oxfam et le pam

pam et FiDa

poptech, une communauté mondiale d'innovateurs qui collaborent pour repousser les frontières du changement

Fonds d'investissement multilatéral de la banque interaméricaine de développement et ministère des finances et des affaires économiques de la barbade

Direction du développement et de la coopération suisse (DDc)

la Fondation Rockefeller

oxfam america et pam

Organisateur

adaptation, Finance, atténuation, technologie.

examiner les défis et les possibilités de la microassurance.

partage des bonnes pratiques sur les projets de réduction des risques pour renforcer la résilience des communautés rurales dans la région du sahel.

préparer le terrain pour l'essai des méthodologies de télédétection à développer pour le système d'assurance indicielle utilisant cette technologie au profit des petits exploitants dans les zones pluviales du sénégal. l'un des quatre sites inclut la région de tambacounda où l'initiative 4R sera mise en œuvre.

examiner des questions - comment créer des systèmes économiques, sociaux, éducatifs, technologiques, politiques et écologiques capables de se redresser après une perturbation, de conserver leur intégrité et leurs buts dans les conditions les plus diverses? comment construire de meilleurs amortisseurs de chocs pour les communautés, pour notre planète, pour nous-mêmes? Quelles sont les politiques, les plateformes et les priorités qui nous guideront vers un avenir plus résilient? comment créer une amérique plus résiliente?

échanger des idées et des connaissances sur les meilleures pratiques et sur les stratégies pour promouvoir l'esprit d'entreprise et les activités économiques dans le secteur des micro et des petites entreprises.

Faire en sorte que les expériences des agences de coopération, des organismes internationaux et des institutions financières du secteur privé dans le domaine des mécanismes de transfert des risques soient accessibles à tous les membres du réseau de réduction des risques de catastrophe de la DDc à travers un cours de formation.

l'événement a réuni des universitaires et chercheurs, des représentants du secteur privé, des décideurs et des boursiers de la Fondation Rockefeller provenant de tout le continent africain pour discuter du rôle des innovations dans le développement en afrique.

Favoriser l'apprentissage et le partage entre toutes les équipes de pays de l'initiative 4R, à travers des visites sur le terrain et des ateliers de formation organisés par l'équipe de l'initiative HaRita/4R en éthiopie.

Objectif

oNG, organismes uni et multi-latéraux, entreprises.

plus de 500 participants du monde entier.

Représentants des organisations nationales du sénégal et d'autres pays africains.

Une équipe conjointe d'experts du pam et du FiDa.

Un réseau visionnaire et éclectique de membres renommés: scientifiques, spécialistes de la technologie, concepteurs, éducateurs, dirigeants d'entreprise, innovateurs dans le domaine social et écologique, artistes.

institutions financières, organismes gouvernementaux, responsables du secteur financier, banques centrales, organisations multilatérales, fondations, organisations non gouvernementales et universités.

membres du réseau de réduction des risques de catastrophe de la DDc, membres du groupe spécialisé en matière d'environnement et de réduction des risques de catastrophe du corps suisse d'aide humanitaire.

mme obiageli ezekwesili, conseiller économique principal du centre d'expertise pour le développement de politiques économiques en afrique, la haute direction de la Fondation Rockefeller en les personnes de mme Judith Rodin, président; c. D. Glin, Directeur associé du bureau de la Fondation Rockefeller à Naïrobi; Nancy macpherson, Directeur de l'évaluation; et claudia Juech, Directeur de la recherche et des bourses de la Fondation Rockefeller.

membres de l'équipe de l'initiative 4R au sénégal et de l'équipe de l'initiative 4R mondiale; membres de l'équipe du pam au Kenya.

groupe d'experts/Orateurs/ participants

Doha, du 26 novembre au 8 décembre

Dar es-salaam, du 6 au 8 novembre

Dakar, du 9 au 12 octobre

tambacounda et d'autres régions du sénégal, du 8 au 12 octobre

camden, du 17 au 20 octobre. ouvert au public

bridgetown, du 30 septembre au 4 octobre. seulement sur invitation

Davos, du 23 au 25 août. seulement sur invitation

Naïrobi, du 15 au 17 août. seulement sur invitation

addis-abeba, du 7 au 9 août. seulement sur invitation

Date et lieu de la rencontre

ANNExE III: SÉRIE DE RENCONTRES SUR LA RÉSILIENCE DES COMMUNAUTÉS RURALES: AUTOMNE 2012

ANNExE Iv: CITATIONS ET RESSOURCES DANS LES MÉDIAS DANS LA pRESSE

• agence de presse sénégalaise, “sénégal: le projet 4R veut aider les agriculteurs à faire face aux changements climatiques”, All Africa (13 novembre 2012).

• sénégal – Humanitaire, “lancement au sénégal d’une initiative de résilience rurale”, Sous Le Manguier (14 novembre 2012).

• “sécurité alimentaire: l’assurance agricole pour réduire les risques en zone rurale”, Le Soleil (14 novembre 2012).

• stephan Faris, “seeds for change,” Time (24 septembre 2012).

• lisa Friedman, “companies begin to see Necessity and profits in adapting to climate change,” ClimateWire (11 juillet 2012).

• Victoria eastwood, “insurance Helps Kenya’s Herders protect against Drought,” cNN (18 juin 2012).

• Forum for agricultural Risk management in Development (FaRmD), “oxfam & WFp’s R4 initiative begins expansion into senegal, Fueled by success in ethiopia” (5 juin 2012).

• David satterthwaite, “Weather insurance builds Resilience for Farmers,” Momentum (mars 2012). • Jim French, “ethiopian crop insurance and the secret Farm bill,” Hutchnews (22 décembre 2011). cet article a été repris par: treeHugger.com, all Voices: local to Global News et le programme alimentaire mondial.

• David bornstein, “News Flash: progress Happens,” The New York Times (15 décembre 2011).

• agnieszka Flak, “Games Wake people Up to climate change,” Reuters (2 décembre 2011).

• laurie Goering, “insurance aims to Help Herders avoid ‘Downward spiral’ from Drought,” AlertNet (30 novembre 2011).

• lisa Jones christensen, “case study: swiss Re and oxfam,” Financial Times (1er novembre 2011).

• DesmoinesRegister.com, “crop insurance can pay off for small african Farms” (13 octobre 2011).

• alertnet, “scaling Up innovative climate change adaptation and insurance solutions in senegal” (19 septembre 2011). • Global Washington blog, “Reforming aid: transforming the World” (8 septembre 2011).

• alertnet, Index Insurance in East Africa, une vidéo produite par l’institut international de recherche pour le climat et la société (septembre 2011). • Reuters, “swiss Re Joins ethiopian micro-insurance project” (10 juin 2011).

4R RappoRt tRimestRiel | octobRe - DécembRe 2012

• tina Rosenberg, “to survive Famine, Will Work for insurance,” The New York Times (12 mai 2011).

• iRiN Humanitarian News and analysis, “ethiopia: taking the Disaster out of Drought” (24 novembre 2010).

• “Global insurance industry statement on adapting to climate change in Developing countries,” climateWise, en collaboration avec l’initiative financière du programme des Nations Unies pour l’environnement (pNUe), l’association de Genève et l’initiative de münich sur le changement climatique (micc) (septembre 2010).

• evan lehmann, “supporters of Global insurance program Hope to Rebound after Dreary copenhagen summit,” ClimateWire (4 août 2010).

• MicroRisk, “swiss Re climate-linked crop insurance takes off” (juillet 2010).

• Deborah Kerby, “climate covered,” Green Futures (juillet 2010).

• lloyd’s News and Features, “microinsurance to mitigate climate change impact” (4 juin 2010).

• anne chetaille and Damien lagrandré, “l’assurance indicielle, Une Réponse Face aux Risques climatiques?” Inter-réseaux Développement rural (31 mars 2010).

• pablo suarez and Joanne linnerooth-bayer, “micro-insurance for local adaptation,” Wiley Interdisciplinary Reviews: Climate Change (12 mars 2010). • New england cable News, “oxfam provides Farm insurance in africa” (6 novembre 2009).

• James F. smith, “World’s poorest Farmers Now offered insurance,” The Boston Globe (13 octobre 2009).

• evan lehmann, “africa experiments with climate insurance— for $5 a Year,” The New York Times (30 septembre 2009).

• “swiss Re, oxfam america, Rockefeller Foundation, and columbia’s iRi expand Joint Risk initiative in tigray, ethiopia,” communiqué de presse de swiss Re (25 septembre 2009).

• The Guardian, “climate insurance: What Kind of Deal can be made in copenhagen?” (24 juillet 2009). • Jeff tollefson, “insuring against climate,” Nature (22 juillet 2009).

• catherine brahic, “an insurance plan for climate change Victims,” New Scientist (1er juillet 2009).

• omer Redi, “insurance Firm sows seeds,” Addis Fortune (14 juin 2009). • Newsweek, “coping with climate” (29 décembre 2008).

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DANS LA pRESSE ET LES pUBLICATIONS ACADÉMIqUES

• pablo suarez et Jaanne linnerooth-bayer, “insurance-Related instruments for Disaster Risk Reduction,” Rapport d’évaluation mondiale 2011, stratégie internationale de prévention des catastrophes (octobre 2011).

• Joanne linnerooth-bayer et al., “Drought insurance for subsistence Farmers in malawi,” Natural Hazards Observer 33, no. 5, Natural Hazards center de l’Université du colorado (mai 2009).

• molly e. Hellmuth, Daniel e. osgood, Ulrich Hess, anne moorhead et Haresh bhojwani, “index insurance and climate Risk: prospects for Development and Disaster management,” institut international de recherche pour le climat et la société (iRi), Université de columbia (2009).

• peter Hazell, Jamie anderson, Niels balzer, andreas Hastrup clemmensen, Ulrich Hess et Francesco Rispoli, “potential for scale and sustainability in Weather index insurance for agriculture and Rural livelihoods,” Fonds international de développement agricole et programme alimentaire mondial (mars 2010).

• marjorie Victor brans, million tadesse et takeshi takama, “community-based solutions to the climate crisis in ethiopia,” Climate Change Adaptation and International Development: Making Development Cooperation More Effective, Japan international cooperation agency (Jica) Research institute (décembre 2010).

ARTICLES

“ethiopian Farmers Get a payout, easing effects of Drought”

“With insurance, loans, and confidence, this ethiopian Farmer builds Her Resilience”

“in Northern ethiopia, Weather insurance offers a buffer against Drought”

“Weather insurance offers ethiopian Farmers Hope—Despite Drought”

“medhin Reda’s best asset is Her own Hard Work”

“Gebru Kahsay Relies on Rain but Has the security of insurance”

“selas samson biru Faces Uncertainty with the seasons”

vIDEOS/MULTIMÉDIAS

Africa’s Last Famine, un documentaire vidéo produit conjointement par oxfam america et link tV, avec la collaboration du projet HaRita

R4: The Rural Resilience Initiative

A Tiny Seed and a Big Idea

A New Tool for Tackling Poverty

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phOTOgRAphIES

les photographies du projet sont disponibles sur demande. Voir les exemples inclus dans les rapports trimestriels.

RAppORTS DES pARTENAIRES

• Rapport d’HaRita iRi à oxfam america – evaluation initiale de la fin de la saison, octobre 2012. ce rapport a été présenté par l'institut international de recherche pour le climat et la société (iRi) à oxfam america. il fournit une évaluation exploratoire précoce de la saison des pluies 2012 pour le projet HaRita/4R en éthiopie en termes d’estimations par satellite des précipitations et leur influence sur le résultat des indices 2012.

• Rapport d’HaRita iRi à oxfam america mars 2012: ce rapport a été présenté par l’institut international de recherche pour le climat et la société (iRi) à oxfam america au sujet du processus d’établissement des indices 2012 et contient les indices arrêtés pour les villages intéressés par le projet.

• Rapport d’HaRita iRi à oxfam america mai 2011: ce rapport a été présenté par l’iRi à oxfam america au sujet processus d’établissement des indices 2011. il fournit une description des indices, de leur structure et des sources des données, des méthodes d’élaboration et des plans d’action pour le projet. il contient aussi une section séparée avec le matériel didactique utilisé à l’appui du processus d’élaboration des indices 2010/2011.

• Rapport d’HaRita iRi à oxfam america juin 2010: ce rapport intérimaire, qui a été présenté officiellement par l’iRi à oxfam america, contient un aperçu général du processus d’élaboration de produits d’assurance indicielle modulables pour la campagne agricole 2010. il explique les jeux de simulation du risque économique effectués avec les paysans pour comprendre leurs décisions/préférences en matière de gestion des risques et pour les renseigner au sujet des options d’assurance disponibles.

• annexe technique: Rapport d’HaRita iRi à oxfam america juin 2010: l’iRi a travaillé à la mise au point d’une méthodologie statistique normalisée permettant de comparer et d’intégrer de façon systématique les informations climatiques obtenues par satellite, les mesures effectuées sur le terrain et d’autres ensembles de données. ce rapport représente une analyse préliminaire axée sur le village pilote d’adi Ha, par la modélisation de la pluviométrie de cinq sites limitrophes, où les précipitations ont été périodiquement enregistrées pour chacun des sites sur une période de 49 ans, de 1961 à 2009. cette méthodologie doit être parachevée et présentée sous forme d’outils aux fins de l’élaboration et de l’évaluation des contrats.

• Rapport HaRita iRi à oxfam america octobre 2010: ce rapport intérimaire, qui a été présenté officiellement par l’iRi à oxfam, résume le processus d’expansion de l’assurance indicielle en 2011 et illustre le matériel didactique afférent. 18

AUTRES RAppORTS

• million tadesse et marjorie Victor, “estimating the Demand for micro-insurance in ethiopia,” oxfam america (2009). Rapport commandé par l’organisation internationale du travail et par le Fonds d’équipement des Nations Unies.

• Woldeab teshome, Nicole peterson, aster Gebrekirstos et Karthikeyan muniappan, “microinsurance Demand assessment in adi Ha” (2008). étude commandée par oxfam america.

• Nicole peterson et conner mullally, “index insurance Games in adi Ha Village, tigray Regional state, ethiopia” (2009). étude commandée par oxfam america.

• Nicole peterson, “livelihoods, coping, and microinsurance in adi Ha, tigray, ethiopia” (2009).

• tufa Dinku et al., “Designing index-based Weather insurance for Farmers in adi Ha, ethiopia,” iRi (2009). Rapport de oxfam america.

4R RappoRt tRimestRiel | octobRe - DécembRe 2012

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Collabora>on

L’ini>a>ve en faveur de la résilience des communautés rurales est le résultat d’une collabora>on stratégique entre le Programme Alimentaire Mondial et Oxfam America. Chacun des partenaires a ses propres bailleurs de fonds. Les donateurs sont invités à soutenir le développement de ce?e ini>a>ve.

Le Programme Alimentaire Mondial, la plus grande agence humanitaire de lu?e contre la faim dans le monde, nourrit en moyenne plus de 90 millions de personnes par an dans 70 pays.

www.wfp.org/disaster-risk-reduc>on

Oxfam America est un organisme interna>onal de secours et de développement qui met au point des solu>ons durables aux problèmes de la pauvreté, de la faim et de l’injus>ce, en collaborant avec des individus et des groupements locaux dans plus de 90 pays. Oxfam America ne reçoit pas de fonds du gouvernement des Etats-Unis d’Amérique.

www.oxfamamerica.org/r4 Avec l’appui de

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